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585e fêtes Johanniques à Orléans

Le 29 avril à Orléans se sont ouvertes les 585e Fêtes Johanniques qui commémorent la levée du siège d'Orléans et la victoire sur les Anglais par Jeanne d'Arc, ses compagnons d'armes et les défenseurs de la ville d'Orléans en mai 1429.

Jusqu'au 9 mai, la ville sera le lieu de nombreuses festivités (fête médiévale, défilé, hommages civils et religieux...).

Cette année, la jeune fille qui joue le rôle de Jeanne d'Arc s'appelle Félicité Lemaire de Marne. Agée de 16 ans, cette catholique pratiquante est élève au lycée Sainte-Croix-saint-Euverte et vit à Saran, une commune de l'agglomération orléanaise. 


Mgr Castet rappelle le devoir des catholiques dans la défense de la vie

Extraits d'une lettre aux catholiques de Vendée de Mgr Alain Castet, publiée le dimanche des Rameaux :

Castet"En recevant le message de Pâques où Dieu fait toute chose nouvelle, nous prenons la mesure de notre responsabilité de chrétiens au cœur du monde. Nous prenons particulièrement conscience de la valeur inexprimable que Dieu le Père confère à l’homme qu’il a créé à son image et à sa ressemblance et qui est relevé par la résurrection de Jésus le Christ. Cette conscience nous a poussés à nous engager et à témoigner de notre foi, aux moments où, des choix sociétaux idéologiques contraires à la vérité, à l’intégrité de la famille, à la différence fondamentale et complémentaire entre l’homme et la femme, au don de la vie et à la procréation, ont été faits ou sont en voie d’être promus dans notre pays.

C’est le moment de dire ma reconnaissance à tous ceux qui, individuellement, en famille et en association, au nom de leur foi au Christ ressuscité pour le relèvement de l’homme et de tout l’homme, n’ont pas ménagé le temps et des moyens pour que le témoignage chrétien ne soit pas absent de la sphère publique et politique. Le temps de la vigilance, de la veille et du témoignage n’est pas révolu. Il est plus que jamais actuel. Il l’est au nom de la vérité de l’Evangile qui nous demande d’être prêts à rendre compte de l'espérance qui est en nous (1P 3, 15). Nous devons ainsi sans cesse, au nom de l’interpellation de l’Evangile avoir la conscience aiguisée sur les différents choix sociétaux qui sont faits dans notre pays. Notre monde a plus que jamais besoin de notre témoignage. Malgré notre faiblesse et nos fragilités, nous savons qu’en enseignant « Vous êtes le sel de la terre … Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13-15), le Christ décrivait par avance la grâce de son Esprit qu’il a mise en nous pour donner à notre monde sa saveur et sa lumière. Nous ne pouvons donc à cause de l’exigence de notre témoignage et des difficultés de notre mission, fuir ou nous enfermer dans une sorte de sécurité sclérosante comme le fit le prophète Jonas (Jon 1, 1-16). Au contraire, nous devons avec enthousiasme aller vers tous les hommes de notre temps pour leur exposer notre espérance. Notre monde a les moyens et la capacité de nous entendre, de nous comprendre et de s’engager encore avec nous. [...]

Au nombre des multiples champs qui requièrent notre vigilance et une conscience aiguisée par l’Evangile, je voudrais, aujourd’hui rappeler le soin et le respect dus à la personne humaine. Mon adresse sur la question ne veut pas être exhaustive. Elle a pour but de rappeler à tous, l’exigence que nous devons avoir d’une conscience aiguisée et d’une détermination plus forte tant les questions qui touchent à l’éthique et au respect de la personne subissent les aléas d’un relativisme lié au sécularisme. Sur le respect dû à la personne humaine et à son intégrité corporelle, l’enseignement le plus récent de notre Église est, on ne peut plus clair, sur l’intégrité et l’inviolabilité de la vie et de la personne humaine crée à l’image et à la ressemblance de Dieu. Grâce à la lumière de la révélation divine, nous avons une certitude : l’homme est le fruit de la création de Dieu. L’homme est la seule créature que Dieu ait voulue pour elle-même. La vie que l’homme tient de Dieu son Créateur est ainsi sacrée. La vie de l’homme et l’intégrité de son corps ne peuvent en aucun cas être ravies ou mutilées. Dans la Bible, le premier meurtre est un fratricide. A Caïn qui venait, par jalousie de tuer son frère Abel, Dieu dit: « Où est ton frère Abel ? » Caïn répondit : « Je ne sais pas. Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? » Le Seigneur reprit : « Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! Maintenant donc, sois maudit et chassé loin de cette terre qui a ouvert la bouche pour boire le sang de ton frère, versé par ta main (Gn 4, 9-11).

Tout homme, toute vie est le fruit de la création libre et généreuse de Dieu. Dieu seul peut donc susciter la vie et lui seul peut la reprendre. Dans le Décalogue donné par Dieu au peuple, il est dit : « tu ne tueras pas » (Ex 20, 13). Sûre de ce que Dieu commande, l’Église catholique, maîtresse de vérité n’a pas cessé d’enseigner le respect absolu dû à l’intégrité de la vie et de la personne humaine depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle. L’instruction Donum Vitae de la Congrégation pour la Doctrine de la foi est à ce sujet, claire et mérite d’être ici rappelée :

« Dès le moment de sa conception, la vie de tout être humain doit être absolument respectée, car l'homme est sur terre l'unique créature que Dieu a « voulue pour elle-même » et l'âme spirituelle de tout homme est « immédiatement créée » par Dieu ; tout son être porte l'image du Créateur. La vie humaine est sacrée parce que, dès son origine, elle comporte « l'action créatrice de Dieu » et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est le Maître de la vie, de son commencement à son terme. Personne, en aucune circonstance, ne peut revendiquer pour soi le droit de détruire directement un être humain innocent » [...]"


Promotion de la GPA en France : qu'en pense Laurence Rossignol ?

Communiqué des Juristes pour l'enfance :

"Informée à l’occasion d’une rencontre avec les représentants de l’association Adoptés pour l’enfance, lundi 28 avril dernier, Madame Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, a déclaré ne pas être au courant du démarchage pratiqué en France par des sociétés américaines en vue de proposer aux Français des gestations pour autrui réalisées aux Etats Unis.

L’association Juristes pour l’enfance exprime sa surprise du manque d’information de la secrétaire d’Etat alors que ces faits sont de notoriété publique et ont été largement couverts par la presse, notamment à l’occasion d’une plainte déposée par l’association le 10 janvier dernier auprès du Procureur de Paris concernant les agissements de l’entreprise américaine Extraordinary Conception, et qu’une enquête a été confiée à la Brigade de Répression de la Délinquance sur la Personne.

Ces sociétés étrangères se permettent de venir sur le sol français violer la loi française en toute impunité et il est très inquiétant que Madame la Secrétaire d’Etat chargée de la famille ne soit pas informée de ces faits.

L’association Juristes pour l’enfance a adressé ce jour une lettre à Madame Laurence Rossignol afin de lui apporter des informations complémentaires, et a demandé à être reçue en vue de lui exposer les enjeux humains et juridiques de ces pratiques de démarchages sur le sol français."


Yannick Noah soutient l'ennemi de la finance pour 11 000€ les quelques minutes

Lu ici :

"Le 22 janvier 2012, Yannick Noah chauffe les planches du Bourget avant le grand discours de François Hollande où il désignera son "ennemi", "la finance".

Pour quelques minutes de prestation et "conformément au devis" accepté par l'équipe de campagne, la société de production du chanteur touche 11242,40 euros. Le cachet dépend bien évidemment de la notoriété de l'artiste. La prestation de Sanseverino à Bercy, le 29 avril, revient à 2504,87 euros. Les fanfares Kosmonot et Boula Matari, qui animent le meeting sur l'esplanade du château de Vincennes le 15 avril, se contentent d'un chèque de 1200 euros chacune."


Capricieux, le lobby LGBT se détourne du PS

Plusieurs associations envisagent de boycotter les figures de la majorité présentes, en raison du "renoncement" du gouvernement sur la procréation médicale assistée (PMA) pour les femmes.

Dans une tribune publiée par Le Monde, mardi 29 avril, l'ancien porte-parole LGBT Nicolas Gougain prévient : 

"Les socialistes doivent s'attendre à un accueil glacial des manifestants et des associations en juin prochain lors de la Marche des fiertés." 

Ils ont dénaturé le mariage, ignoré des millions de manifestants, réprimés des manifestants pacifiques... tout ça pour faire plaisir aux LGBT. Tout ça pour subir in fine les ressentiments de cette minorité vindicative, jamais satisfaite. 


Contre le communautarisme : l’identité plutôt que la laïcité

C'est l'idée développée par Charles Beigbeder dans une tribune publiée sur Valeurs actuelles :

"Les revendications communautaires n’ont jamais été aussi élevées et concernent désormais tous les domaines de la vie sociale [...] Face à de telles demandes dont la liste ne cesse de s’allonger, les pouvoirs publics répondent en invoquant la laïcité, qui place chaque religion sur un même pied d’égalité au nom de la neutralité de l’Etat. Or, cette vision arithmétique de la laïcité ne prend pas en compte la défense de notre identité. [...]

Qu’il faille accorder la liberté religieuse à tous les cultes n’est pas ici en cause. C’est un impératif moral autant qu’une obligation juridique. Mais la question déborde le champ cultuel pour s’étendre au domaine culturel. En effet, le Christianisme – tout comme l’Islam – n’est pas qu’une religion ; c’est aussi une culture qui façonne nos mentalités, modèle notre art de vivre, oriente notre représentation du monde, influence notre conception du travail, rythme le déroulement du temps (calendrier grégorien, repos dominical), marque le patrimoine des villes et des campagnes, influence notre vision de la femme, notre définition de la politique, notre conception de la liberté, notre rapport entre le profane et le sacré, les choix de nos prénoms, etc… C’est toute une civilisation que véhicule le Christianisme, quel que soit la foi personnelle de ceux qui en vivent. 

Dans ce domaine, plus de neutralité possible. On ne peut être neutre par rapport à une civilisation. La question qui se pose, se résout finalement à celle-ci : voulons-nous garder notre modèle de civilisation hérité du Christianisme, ou sommes-nous prêts, au nom d’une laïcité mal comprise, plaçant toutes les religions sur un même pied d’égalité, à accepter que notre civilisation soit mise en concurrence avec d’autres, dans un relativisme qui considère comme équivalent chaque modèle culturel ? Voulons-nous d’un marché des civilisations où chacun choisirait son jour férié, sa langue, ses habitudes alimentaires et vestimentaires, son calendrier, son système juridique, etc… en fonction de sa religion ? Ce jour-là, le communautarisme aurait fini par avoir raison de la France !

Notre civilisation n’est pas à vendre sur l’autel de la laïcité. Car si l'on applique une conception intégrale (intégriste ?) de la laïcité, que subsiste-t-il de notre héritage ? [...] Certaines mairies rencontrent depuis plusieurs années des difficultés à faire accepter une crèche de Noël sur le territoire de leur commune, au nom de la laïcité. [...] Si l’Etat est laïc, la France est chrétienne, disait le général de Gaulle. Et la neutralité religieuse ne devrait jamais conduire à l’effacement de notre civilisation au profit du multiculturalisme. Non seulement, notre civilisation a des droits historiques sur notre nation, non seulement, elle promeut des valeurs universelles auxquelles nous sommes attachés, mais par-dessus tout, nous la chérissons parce que c’est la nôtre et qu’il en va de notre existence. Donc, si nous voulons lutter contre le communautarisme, invoquons notre identité et non la laïcité, selon l’antique adage : « A Rome, fais comme les Romains ! »."


LGBT et débauche publique

Le parc public d'une chapelle bretonne d'Étables-sur-Mer, dans les Côtes-d'Armor, est devenu un lieu de rendez-vous entre hommes. Voilà ce qu'est selon Le Point un "lieu de drague et de rencontres gay" :

"Bosquets et épais buissons dissimulent plus ou moins bien les couples qui abandonnent sur place des préservatifs usagés".

Nous sommes loin de la "drague". C'est de la débauche publique. Saisie du problème, la mairie a fait tailler les bosquets. Un arrêté municipal va interdire de pénétrer dans les buissons encore en place. Avec verbalisation éventuelle des contrevenants.


Ne manquez pas la nuit magique aux Invalides

Vous avez jusqu'au 24 mai dernier délai (et les réservations partent à grande vitesse) pour assister à l'exceptionnel son et lumière donné chaque soir dans la cour d'honneur des Invalides. TF1 en a fait un reportage honnête, qui donne un avant goût de la magie déployée sur ce palais construit par Louis XIV, qui prend vie et traverse sous nos yeux ébahis l'Histoire de France :

Pour une fois qu'un beau spectacle est donné, ne le manquez pas, d'autant plus qu'il allie la prouesse technique à la fidélité historique. Pour réserver, c'est par ici.

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UE : pour Boutin, le vote UMP est impossible

Communiqué de Christine Boutin :

"Avec l’élection du 25 mai se profile la question de savoir à qui sera confiée la responsabilité suprême de l’Europe. Pour la première fois, nos votes vont décider de la Présidence de la Commission Européenne. L’UMP, avec Jean-François COPÉ et les têtes de liste comme Alain LAMASSOURRE et Nadine MORANO, ont choisi le Luxembourgeois Jean-Claude JUNCKER. Qui est-il ? Que défend-il ?

Sur la question de l’entrée de la Turquie dans l’Europe, il a déclaré à Berlin le 5 avril dernier son souhait de "poursuivre les négociations d'adhésion de la Turquie", adhésion qu'il prévoit "dans les cinq à dix ans".

Sur les questions de société, le même Jean-Claude JUNCKER, alors Premier Ministre du Luxembourg, a imposé la légalisation de l'euthanasie dans son pays en 2008 et a fait adopter en conseil de gouvernement, le 9 juillet 2010, l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels. Ce projet gouvernemental, repoussé ensuite par une partie de sa majorité parlementaire, a finalement été adopté par son successeur.

Christine BOUTIN, au nom de tous les têtes de liste et candidats Force Vie - Européennes 2014, appelle les électeurs ayant le sens du Bien Commun et la conscience de la primauté du combat pour la Vie, pour la dignité des personnes et pour la famille naturelle, à ne pas se laisser berner par la tentation d’un vote en inadéquation avec le cœur de leurs convictions. Le vote « UMP » n’est pas plus utile que difficile. Il est tout simplement impossible. [...]"


Pas de communion pour les pro-avortements

Le cardinal nigérian Francis Arinze, préfet émérite de la Congrégation pour la culte divin et la discipline des sacrements (2002-2008), vient d’accorder un entretien au site pro-vie américain LifeSiteNews animé par des catholiques. On lui a posé la question si l’on pouvait ou pas accepter à la table de communion des hommes politiques catholiques favorables à l’avortement. Réponse du cardinal :

« Vous avez vraiment besoin d’un cardinal pour répondre à ça ? Est-ce vraiment une question si difficile ? ».

Le cardinal suggère que les gens qui n’arrivent pas à répondre à cette question, la posent à des enfants qui préparent leur première Communion :

« Expliquez-leur l’affaire. Ils vont vous demander : “C’est quoi l’avortement ?”. N’utilisez pas d’euphémismes. Dites-leur ce que c’est. C’est tuer un enfant qui n’est pas encore né dans le ventre de sa maman. Et puis demandez-leur si une personne qui est pour cela et dit qu’elle continuera à soutenir le meurtre de ces enfants, si cette personne peut recevoir la Sainte Communion ».

Le cardinal raconte qu’un prêtre de paroisse a tenté le test lors d’une séance de préparation d’enfants à leur première Communion, et que tous ont répondu : « Non, elle ne peut pas ! »…


Sens Commun interpelle l'UMP

Lu sur Famille chrétienne :

"[...] Au siège de l’UMP, rue de Vaugirard, on les observe avec intérêt et circonspection. Pour la seconde fois depuis sa fondation en décembre dernier par plusieurs anciens de la Manif pour tous, le mouvement Sens Commun, associé à l’UMP, a fait salle comble, mardi 29 avril, pour la présentation de son manifeste « La droite que nous voulons ». Près de 600 personnes, âgées en moyenne entre 30 et 35 ans, amassées au premier étage du parti présidé par Jean-François Copé – et même jusque dans les escaliers -, on n’avait pas vu ça depuis l’ère Sarkozy. [...]

Cette réunion parisienne, dernière étape d’un tour de France engagé depuis deux mois pour lancer un large mouvement d’adhésion, a permis de poser les premières pierres du programme de Sens Commun : « reconstruire durablement une droite de conviction ». « Notre manifeste est une interpellation à l’adresse des dirigeants de notre camp », explique Arnaud Bouthéon, un des dirigeants du mouvement. « Nous voulons émettre un vrai message aux leaders de l’UMP et leur donner envie de regarder les atouts de Sens Commun : sa jeunesse, son dynamisme à la suite du mouvement social de 2013 et sa liberté de ton ancrée dans le réel ».

La tâche s’annonce ardue tant l’UMP a montré par le passé son inconstance à tenir bon sur un certain nombre de valeurs historiquement défendues et promues par la droite. Sens Commun réussira-t-il à les remettre en selle ? [...]

Renverser la vapeur, c’est donc l’ambition qu’entend porter Sens Commun d’ici les élections présidentielles de 2017. Pas uniquement sur les sujets de société, mais également dans les domaines de l’économie, de l’écologie, du débat démocratique, de la cohésion nationale, de la culture, de la laïcité ou encore de l’éducation. C’est deux derniers points ont été particulièrement développés mardi soir. Assumant les racines profondément chrétiennes de la France, Sens Commun défend une vision apaisée de la laïcité. « Notre pays sera à nouveau apaisé et respecté à l’intérieur comme à l’extérieur lorsqu’il assumera pleinement son identité chrétienne et républicaine », affirme Arnaud Bouthéon. « Cette saine laïcité n’est pas une séparation étanche du temporel et du spirituel ni le laïcisme intransigeant de Jacques Chirac pour qui aucune loi morale n’était supérieure à la loi civile ». [...]

S’agissant de l’école, Sens Commun reprend sans surprise à son compte quelques fondamentaux du discours de droite : rejet du pédagogisme pour réhabiliter l’apprentissage des savoir fondamentaux, promotion du mérite et retour des parents dans le processus éducatif. [...]"


Nicolas Sarkozy soutient la loi Taubira

Olivier Ciappa, militant LGBT notoire et dessinateur contesté du Timbre Femen vient de publier sur son compte Facebook, à l'occasion de l'anniversaire du vote de la Loi Taubira, le soutien que lui aurait apporté Nicolas Sarkozy en signant, ainsi que son épouse, "sa bannière de la réconciliation" (sic) :

C

"Aujourd'hui, ça fait un an pile que le mariage pour tous a été voté. Une loi sociale qui aurait du rassembler la droite et la gauche au lieu de diviser tous les Français. Pour le 1er anniversaire, voilà ma bannière "réconciliation" signée par Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, Gérard Depardieu et Anouk Aimée. Il est tant qu'on soit enfin tous heureux, quelle que soit notre orientation politique."


Alliance VITA porte plainte pour diffamation dans l'affaire Gerson

Lundi 14 avril, Europe 1 a lancé contre Alliance Vita une campagne médiatique en se fondant sur des témoignages anonymes. Alliance VITA est accusée d’avoir tenu des propos outranciers lors d’une intervention au lycée privé Gerson (Paris), stigmatisant les femmes ayant eu recours à l’avortement. Des allégations mensongères qui vont jusqu'à l’amalgame avec l’intégrisme, avec comme but évident de les exclure de l’Ecole.

Attaqués par la Mairie de Paris, Alliance Vita a été soutenue tant par la direction de l’établissement scolaire, que par la direction diocésaine de l’enseignement catholique, ainsi que par le cardinal-archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, dénonçant « un procès d’intention ».

Alliance VITA a décidé d'adopter une attitude ferme dénonçant le mensonge et le procédé malhonnête visant à salir son image et à jeter le discrédit sur le coeur même de sa mission. Une plainte pour diffamation a été déposée par l’intermédiaire de Maître Antoine Beauquier.


Chants du Moyen Âge

MAprès des chants de Noël et des chants de chasse en 2012 et des chants de scouts en 2013, le chœur Montjoie saint Denis nous emmène cette année dans ces dix siècles – autour de l’an mil (du ve au xve siècles) – le moyen âge et la chrétienté, grâce à ces très beaux chants.

Ce florilège de dix-neuf chants et onze morceaux choisis de musique médiévale, interprétés fort joliment au luth, à la flûte et au tambourin, témoigne du bel ouvrage des anciens. Il nous plonge tour à tour en des lieux et des ambiances fort variées : de l’amour à la guerre, de la prière à la fête, du travail au récit d’événements glorieux. certains de ces chants sont très certainement inédits, tel ce splendide « chant du dernier jour » composé pour l’an mil, retrouvé sur un parchemin provenant de l’abbaye d’Aniane. Tel encore ce « Jérusalem mirabilis » de la première croisade qui, n’en doutons pas, va retrouver grâce à ce disque une nouvelle notoriété dans les fêtes médiévales.

D’autant que le livret richement illustré qui accompagne ce cd contient toutes les paroles de ces chants, y compris de ceux qui n’y sont que joués, pour en faciliter l’apprentissage sur un accompagnement musical de grande qualité. « En avant donc sous les plis de la Montjoie, avec ces musiques et ces chants qui nous entraî- nent à la suite des saints et des héros, des rois et des paysans, des chevaliers et des artisans qui firent la France et la Chrétienté », comme nous y invitent, dans leur préface, l’écrivain Louis de condé et le chef de chœur Jacques Arnould. des chants de joie et de foi qui sont aussi à méditer.


le Lycée Franco Mexicain cherche des enseignants

A l'heure de la sortie du film sur les Cristeros en France, et dans le cadre de son émancipation des relations avec le gouvernement français (on comprend sans peine) le Lycée Franco Mexicain Liceo Franco Mexicano A.C. recherche des enseignants, de la maternelle à la terminale.

Nous pensons que c'est un bon moment pour les aider à recruter des professeurs compétents et avec un bon esprit. La Directrice Générale, Madame Fuhrel, sera à Paris début mai pour rencontrer les candidats. (Consulter le site du LFM). C'est le plus grand lycée français du monde.


Ces canonisations répondent au procès continuel fait à l’Eglise romaine

De Joël Prieur dans Minute :

"C’est la première chose qu’il faut comprendre: ces canonisations, venant après d’autres du même genre, [...] visent à sanctifier l’institution pontificale elle-même. Elles répondent au procès continuel fait à l’Eglise romaine, qui, ces dernières années, a pris une tournure particulière. Le pape émérite, Benoît XVI, n’était pas le dernier à être attaqué. A sa rigueur morale, à propos du préservatif, de la contraception et bien sûr de l’avortement, on répond en lui envoyant à la figure les cas de prêtres pédophiles. Il avait prévu l’attaque et avait fait repentance publiquement dès le début de son pontificat avec beaucoup de courage et de netteté. Mais évidemment, cela n’avait pas suffi, car le vrai problème n’est pas dans cette horreur de la pédophilie. N’est-ce l’honorable agence Reuters qui fit courir le bruit que Benoît XVI était menacé d’un procès par contumace parce qu’il devait être considéré, en tant que supérieur, comme responsable de tous les cas de pédophilie? On a décrété qu’il s’agissait d’un hoax (un bobard internautique). Sans doute. Mais, même si l’on passe sur les dépêches d’agence et si l’on cherche des faits, il reste un fait très troublant. Quelques jours avant la démission du pape aujourd’hui émérite, le système des cartes bleues avait été désactivé dans toute la surface de l’Etat du Vatican. La Banque d’Italie bloquait toutes les transactions, même les plus minimes. Résultat? Le célèbre musée, renfermant la Chapelle Sixtine, avait dû fermer plusieurs jours puisqu’il ne pouvait plus satisfaire ses clients (et empocher leur droit d’entrée). Les cartes bleues se remirent à fonctionner le 11 février 2013, jour où fut connue la démission du pape allemand. Vous trouvez cela étrange ? Mais c’est public… Il suffit d’y prêter attention. Vous ne voyez pas le rapport ?

Réfléchissons à ce que représente aujourd’hui un pouvoir spirituel dans un monde rationaliste et matérialiste. C’est quelque chose qui n’existe plus, ou bien, quand cela existe encore, c’est fragile. Et si, au nom de l’Esprit, le pape ne se taisait pas sur les petits et les grands arrangements de ce monde ? Il deviendrait dangereux. Fragile. Dangereux. Dangereux sans doute, mais aussi facile à faire taire au nom du sexe et de l’argent.

Très étonnante encore est cette affaire de l’ONU, envoyant une lettre de réprimande au pape François. Les raisons ? Toujours les prêtres pédophiles et aussi la doctrine catholique sur la contraception, considérée comme inadmissible. Plusieurs papes se sont succédé à la tribune de l’ONU, Paul VI et Jean Paul II y ont donné un enseignement lors de discours véritablement magistraux. C‘était un autre siècle: le XXe. Les temps changent. Aujourd’hui, il n’est pas question d’entendre le pape François à l’ONU. Dans l’extraordinaire rapport sur les droits de l’enfance, ce sont des réprimandes qu’on lui fait. Tout en soulignant, histoire de lui faire la leçon, sa position « progressiste » (c’est dans le texte) à propos des homosexuels! François avait dit : « Un homosexuel qui cherche Dieu, qui suis-je pour le juger? » L’ONU lui a signifié que, là, à cet instant, il était sur la bonne voie… On comprend que désormais l’ONU et les autres Instances internationales sont devenues ou en tout cas se veulent des autorités spirituelles et qu’une concurrence s’installe comme naturellement entre l’instance spirituelle bimillénaire qui s’appelle l’Eglise catholique ou, autrement dit, l’Eglise universelle, et les Instances, ONU, Unesco et autres, remontant à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. D’un côté, cette foi chrétienne que l‘on connaît, supérieure à toute raison humaine mais grande créatrice de civilisation (et entre autres de la civilisation européenne elle-même). De l’autre une idéologie, qui, au nom de la tolérance, refuse toute affirmation sur l’ordre du monde, sur le destin de l’homme, sur la vie, sur la mort et sur un salut possible.

« La règle d’or c’est qu’il n’y a pas de règle d’or », disait Bernard Shaw. C’est un peu ça: dans l’idéologie mondialiste, toutes les opinions sont permises ou même recommandées (sauf celles qui tournent autour de tel ou tel tabou en vertu de la reductio universelle ad hitlerum). Mais attention, à une condition: ce sont des opinions, rien que des opinions. Ces opinions peuvent être objets de croyance à condition que l’on accepte de professer aussi (comme une opinion) la croyance contraire. Dans la perspective de l’Eglise catholique, au-delà de toutes les croyances, demeure la foi, c’est-à-dire l’engagement intelligent à reconnaître, au-dessus de soi, un Dieu qui, devenu homme, a donné sa vie pour nous et auquel on est capable de livrer sa propre existence dans un acte d’amour. D’un côté une tolérance qui, par définition, est sans limite (autre que les tabous fixés au sein d’une société donnée). De l’autre une foi qui se tourne en amour et pressent un absolu autre qu’elle-même, qui lui donne forme. Sont-ce là les termes d’une nouvelle guerre de religion à l’échelle de la planète? Face à cette problématique plus que jamais difficile, l’Eglise doit se défendre. Elle se défend en organisant sa propre célébration et en canonisant ses chefs, comme elle ne le faisait plus depuis le temps des martyrs."


1er mai : Journée des hommes adorateurs et de leurs familles avec Mgr Rey

Programme en la fête de Saint Joseph :

  • 12h30 - 16h : Temps pour les familles au château Colbert, Cannet-des-Maures.
  • 17h-21h30 Temps pour les hommes, au Cannet-des-Maures et au Luc. (une sorte d'avant première de Monseigneur sur sa future lettre pastorale sur la masculinité !)
2 Mai : Soirée des hommes adorateurs à la Basilique Sainte Marie Madeleine de Saint Maximin, 3e tombeau de la chrétienté avec le groupe de prière ABBA de Paris, veille des médiévales de Saint Maximin. RDV 19h30 pour repas "sauciflard-pinard-fromage" (chacun amène, lâchez vous !) sur le parvis de la Basilique, puis enseignement, témoignages, procession du Saint Sacrement et adoration.

Suppression de la page Wikipedia sur Eleonore Laloux ?

Si vous avez un avis sur la question et un compte Wikipédia, connectez-vous et donnez votre avis : cette page est soumise à suppression à compter du 30 avril si un consensus clair ne s'est pas dégagé en sa faveur.
 

Éléonore Laloux est une jeune femme atteinte de trisomie 21. Depuis son plus jeune âge, son parcours en milieu ordinaire est un modèle d'intégration. Porte-parole du Collectif les Amis d'Éléonore, elle défend la cause des personnes porteuses de trisomie 21 et lutte contre la stigmatisation de sa maladie. Elle est auteur d'un livre Triso et alors ! publié chez Max Milo Editions en 2014.


C'est arrivé le 30 avril...

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, RerumNovarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 avril 311 : édit de Sardique.

L'empereur romain Galère autorise le culte chrétien par cet édit publie le jour de sa mort et après avoir passé sa vie à persécuter les Chrétiens.

  • le 30 avril 1245 : naissance du Roi Philippe III de France, dit Philippe le Hardi.

PIIIPhilippe III de France« le Hardi », né le 1er mai1245 à Poissy, mort le 5 octobre1285 à Perpignan, est Roi de France de 1270 à 1285.Son père, saint Louis se charge de lui prodiguer ses propres conseils, rédigeant en particulier ses Enseignements, qui inculquent avant tout la notion de justice comme premier devoir de Roi. Il sacré à Reims le 15 août1271.

Par des héritages, annexions, achats, unions, et guerres, Philippe III agrandit le domaine royal et y affermir son autorité : le comté de Toulouse, le Poitou et une partie de l'Auvergne en 1271-1272, les comté du Perche et comté d'Alençon héritage de son frère Pierre décédé en 1283, les comtés de Nemours et de Chartres en 1274 et 1284, puis les villes, telles Harfleur ou Montmorillon.

Par le traité d'Amiens de 1279, il est cependant contraint de céder l'Agenais, la Saintonge et le Ponthieu au roi d'Angleterre Édouard Ier. Il cède au pape Grégoire X le comtat Venaissin en 1274.

  • le 30 avril 1341 : décès de Jean III de Bretagne, dit «Jean III le Bon».

Jean III est duc de Bretagne de 1312 à 1341. Le duc meurt sans aucun héritier direct Ayant refusé d'arranger sa succession, il provoque une guerre de succession, surnommée « guerre des deux Jeanne ». En effet, Jeanne de Penthièvre et Jeanne de Flandre se disputent l'héritage pour leurs maris respectifs, Charles de Blois et Jean de Montfort. Finalement, la maison de Montfort emporte le duché de Bretagne. Voir les chroniques du 27 mars sur le combat des Trente, du 12 avril.

  • le 30 avril 1524 : combats de Rovasenda, en Lombardie : mort de Bayard.

BayL'armée française est chassée de Lombardie ; le chevalier Bayard est mortellement blessé au cours des combats par un coup d’escopette. Pierre du Terrail Chevalier de Bayard, ayant refusé d’être transporté par ses compagnons d’armes expire dans le camp des troupes de Charles Quint qui lui vouent néanmoins un immense respect. Il dit à ses compagnons avant de les laisser le quitter :

« Je n’ai jamais tourné le dos devant l’ennemi, je ne veux pas commencer à la fin de ma vie »

Charles de Bourbon, Connétable de France, traite à son pays et son Roi a ses derniers mots avec lui:

«Ah! Monsieur de Bayard, que j’ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier!

  Monsieur, il n’est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de Bien; mais j’ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie! ».

Pierre du Terrail Chevalier de Bayard, né en 1476 à Pontcharra en Savoie, est certainement le plus grand des capitaines d’armes de François Ier avec Trivulce, Gaston de Foix-Nemours, Louis III de La Trémoille et Jacques de Chabannes de La Palice. Il participe à trois Guerre d’Italie, et s’illustre partout : à Fornoue, Ravenne, Bologne, Marignan, Brescia et Vérone. Mais son exploit le plus célèbre reste la défense du Pont du Garigliano contre les forces de Gonzalve de Cordoue et deux cents chevaliers ennemis. Voir la chronique du 28 décembre.

De 1515 à 1522, il assure aussi avec conscience et compétence la charge de Gouverneur du Dauphiné et agit de manière non négligeable contre une épidémie de peste.

  • le 30 avril 1573 : la tour de la cathédrale de Beauvais, s'effondre le jour de l'Ascension.

Cette tour, qui a été achevée en 1569, s’écroule miraculeusement après que le clergé et les paroissiens en procession, soient sortis de l'édifice.

  • le 30 avril 1619 : réconciliation entre le Roi Louis XIII et sa mère, Marie de Médicis.

Un accord de réconciliation est signé à Angoulême entre le fils et sa mère Marie de Médicis, par l'entremise de Richelieu. La reine-mère reçoit le gouvernement de l’Anjou, mais renonce définitivement à s’occuper des affaires du Royaume. Elle ne tient pas parole et cherche bientôt à nouveau, avec quelques grands du Royaume, à reprendre le pouvoir.

  • le 30 avril 1623 : naissance de François de Laval, premier évêque de la Nouvelle France)

Il a été déclaré saint par le pape François le 3 avril 2014, lequel a utilisé le rare processus de canonisation équipollente.

  • le 30 avril 1651 : naissance de Jean-Baptiste de la Salle, pédagogue et grand réformateur de l'éducation en France.

Voir la chronique du 7 avril.

  • le 30 avril 1655 : mort d'Eustache Le Sueur.

Né le 19 novembre 1616 à Paris, Eustache Le Sueur y meurt le 30 avril 1655. Fils d'un sculpteur sur bois, il est le fondateur de la peinture classique à la française. Elève de Simon Vouet, il devient l'un des premiers enseignants de l'Académie royale de peinture et de sculpture. On lui doit la "Vie de Saint-Bruno" en 22 tableaux au cloître de la Chartreuse de Paris.

  Vierg
Présentation de la Vierge au Temple (vers 1640-45), musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg

  • le 30 avril 1774 : agonie de Louis XV.

A Paris les salles de spectacles ferment leurs portes et l'archevêque ordonne des prières dans toutes les églises pour la santé du Roi. Les courtisans accourent à Versailles pour se faire voir du Dauphin Louis-Auguste.

  • le 30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis pour 80 millions de francs.

Les Etats-Unis achètent à la France pour 80 millions de francs ou 15 millions de dollars les territoires de la Louisiane, repris à l’Espagne en 1800. Napoléon Bonaparte compte avec cet argent financer la guerre contre l'Angleterre. La Constitution le lui interdit mais il n’en a cure. Ce traité est toutefois secret et effectif qu’au 29 décembre 1803. (Voir la chronique). Le 10 avril 1803, deux jours avant l’arrivée de Monroe, il confie à Decrès:

"Je connais tout le prix de la Louisine et pourtant je vais la céder aux États-Unis." (Voir la chronique du jour)

Monröe est venue acheter la ville de La Nouvelle-Orléans, c'est-à-dire le débouché du Mississipi sur la mer. Il ne veut rien de plus et il a été autorisé par Jefferson et le Congrès à monter jusqu’à dix millions de dollars pour cette transaction. Il en propose 2 millions.

Napoléon lui répond:

"Je ne veux pas vous céder seulement La Nouvelle-Orléans, mais toute la Louisiane. Votre prix sera le mien."

    Louisian 

En jaune la Louisiane française

  • le 30 avril 1827 : incident diplomatique entre la France et le Dey d’Alger.

Le consul de France, Deval, est outragé par le Dey qui le soufflette avec son éventail. Ce motif va justifier la conquête de l’Algérie.

  • le 30 avril 1834 : publication par le père Félicité Robert La Mennais des « Paroles d'un croyant »

Le pape condamne ce livre :

« peu considérable par son volume, mais immense par sa perversité ».

Félicité Robert Lamennais, à la différence de son frère, Jean-Marie de La Mennais, prêtre  lui aussi, va adhérer à la république et devenir hérétique. Il suit à peu près le même chemin que Victor Hugo, tombant dans une religion humaniste où Dieu n’est plus qu’un faire-valoir.

Son frère, Jean-Marie de La Mennais est le fondateur de  la congrégation des Filles de la Providence de Saint-Brieuc en 1818, et de la congrégation des Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel en 1819. Si ce dernier meurt en odeur de sainteté, Félicité Robert meurt comme un apostat.

  • le 30 avril 1849 : les troupes du général Oudinot arrivent à Rome.

Voir la chronique du 24 avril ; 5000 des 7000 Français ayant débarqués le 24 attaquent Rome. Ils sont reçus à coups de canon et de fusils par 10.000 républicains italiens.

L’assaut est un échec, mais le général Oudinot ne s’avoue pas vaincu. Réorganisant ses troupes avec les renforts venus de France il prépare la conquête de la ville pour début juin (voir les chroniques du 4 juin et du 12 juillet)

  • le 30 avril 1863 : bataille de Camerone, au Mexique.

CamerCe combat se déroule pendant l’Expédition du Mexique où la France de Napoléon III soutient l’Empereur du Mexique Maximilien contre les insurgés de Benito Juarez.

Un détachement de la Légion étrangère commandé par le capitaine Jean Danjou, qui est tué pendant la bataille, livre un combat acharné pendant neuf heures contre deux mille Mexicains.

 Alors que l’Armée Française assiège la cité de Puebla, une colonne de ravitaillement part de Vera Cruz afin d’approvisionner les Français. Danjou commande une petite unité, de 62 hommes, chargée d’assurer la protection du convoi.

Came2Ayant repéré 2 000 Mexicains, dont 1 200 cavaliers, le capitaine Danjou décide de se replier dans une hacienda du nom Camarón de Tejeda, pour y former le carré. Pendant près de quatre heures, Légionnaires et Mexicains s’affrontent. Les Mexicains somment une première fois les Français de se rendre, mais Danjou répond :

« Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ».

Il est tué d’une balle peu de temps après. Les Mexicains montent de nouveau à l’assaut ; mettent le feu à l’hacienda, mais les légionnaires résistent.

A 17h00, le détachement est réduit à cinq légionnaires. A 19h00, le Lieutenant Maudet décide de charger à la baïonnette. Un dernier homme est tué et le lieutenant blessé. Le Caporal Maine décide alors de cesser le combat. Il demande au Capitaine Ramon Laisné (mexicain d’origine française) :

«Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l’entendre que, jusqu’au bout, nous avons fait notre devoir. »

Laisné répond :

«On ne refuse rien à des hommes comme vous. Mais parlez-moi en français. Mes hommes pourraient croire que vous êtes des Espagnols du parti conservateur, et ils vous massacreraient.»

Lorsque les quatre hommes sont présentés au Colonel mexicain Milan, celui-ci s’écrie :

« Mais ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons ».

Par leur sacrifice, ces légionnaires ont permis au convoi d’arriver sans encombre à Puebla. La ville va tomber dans peu de temps. (Voir la chronique du 29 mars)

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Le capitaine Danjou

En souvenir de ce fait d'armes, ce jour est devenu la fête annuelle de la Légion étrangère, formation militaire française créée par Louis-Philippe en 1831.

  • le 30 avril 1881 : la flotte française s'empare de Bizerte.

Des forces françaises, parties d'Algérie, pénètrent en Tunisie.

  • le 30 avril 1883 : décès d’Édouard Manet, peintre français.

Son œuvre a marqué la transition vers l'impressionnisme et l'art moderne. "Le Déjeuner sur l'herbe", "Le Fifre", "L'Exécution de Maximilien" font partie de ses tableaux les plus célèbres.

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Le canot

  • le 30 avril 2001 : Jean Paul II publie le motu proprio Sacramentorum sancta tistutela

Ce document oblige les évêques à signaler les abus sexuels à la Congrégation pour la doctrine de la foi.


Saccage d'une église à Nice : réaction de Philippe Vardon

Réaction de Philippe Vardon au saccage de l'église Saint Roch :

"Une fois de plus, une église niçoise a été dégradée. Une fois de plus car c'est malheureusement devenu récurrent dans notre cité, comme ailleurs en France. En effet, il est utile de rappeler que ce sont les actes antichrétiens (ciblant églises, cimetières, calvaires) qui sont les plus fréquents dans notre pays. En tant que Niçois, mais aussi en tant que catholique, je me joins à l'émotion et la colère des paroissiens et des habitants du quartier. J'espère que les auteurs de ces faits seront appréhendés et punis comme il se doit. Que ces actes soient volontairement antichrétiens ou simplement marqués par la stupidité nihiliste, ils témoignent une fois de plus de la nécessite d'affirmer – que l'on soit croyant ou pas – nos racines et notre identité."


Dilemme : "non assistance à personne en danger" ou "légitime défense" ?

De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités :

"Mardi 22 avril, une jeune femme a été agressée (elle été frappée et a subi des attouchements sexuels) dans le métro lillois par un individu ivre. [...] Ce qui est révélateur dans ce « fait divers », c’est que la scène s’est produite devant plusieurs usagers du métro et qu’aucun n’a bougé, alors que l’agression a duré une bonne demi-heure. Une enquête est même ouverte pour « non assistance à personne en danger ». Mais c’est tout de même se moquer du monde que de faire porter sur les spectateurs la responsabilité de l’agression. La vraie responsabilité, elle porte clairement, en premier lieu, sur ce beau spécimen de la « diversité », violent et méprisant nos femmes et nos lois. Et elle porte, en second lieu (et c’est plus grave), sur l’État français. Depuis des années, on nous répète à longueur de colonnes et de reportages que l’insécurité, c’est principalement un « sentiment » ne correspondant à aucune réalité précise. On nous explique en long et en large que l’insécurité, c’est principalement l’insécurité routière – les ministres de l’Intérieur successifs se gargarisant de leurs mirifiques succès dans ce domaine, pour mieux faire oublier et le racket anti-automobilistes et le fiasco complet dans la lutte contre la délinquance. Il est sûr qu’il est plus facile de lutter contre les honnêtes gens que contre les voyous. [...]

Et, surtout, on ne peut pas à la fois condamner des personnes qui ne bougent pas… et condamner (souvent plus sévèrement) des personnes qui se défendent et prennent les choses en main, comme le bijoutier de Nice ou le buraliste de Marignane. L’apathie des spectateurs, c’est d’abord la conséquence de l’espèce de criminalisation de la légitime défense. Dans l’état actuel de la loi et de la jurisprudence, il était plus « rationnel » de ne pas bouger. Je ne dis pas que c’est une attitude honorable; mais j’affirme que c’est une attitude, hélas, parfaitement compréhensible. Il est urgent de réarmer moralement les Français. Non, il n’est pas criminel de refuser d’accueillir sur notre sol des personnes qui viennent y perpétrer toutes sortes de méfaits. Non, la « justice sociale » n’exige absolument pas de traiter « également » les voyous et les honnêtes gens. Non, la légitime défense n’est pas criminogène et mortifère. Elle est simplement l’attitude saine et normale d’une personne qui aime la vie, et qui préfère ses proches à ses lointains. Si « non assistance à personne en danger » il y a, dans cette sordide agression lilloise, elle est, bien sûr, le fait des usagers. Mais elle est, bien plus encore, le fait des pouvoirs publics qui n’ont cessé d’encourager les prédateurs en les victimisant et de décourager la légitime défense en en faisant le crime par excellence. C’est l’État-providence lui-même qui est responsable de cet avachissement moral des Français. À force de tout attendre de l’État, nos concitoyens ne se prennent plus en main. C’est vrai de l’assistanat en matière économique. C’était vrai aussi de la canicule de 2003, où tant de familles avaient « oublié » leurs anciens. Simplement parce que l’État-providence était supposé être là pour les dispenser de ce devoir pesant ! À force de tout attendre de l’État, non seulement nous sommes en faillite, mais nous avons aussi cessé d’être une société. C’est-à-dire que l’État-providence nous a conduits à la loi de la jungle. Et en nous faisant payer la facture !"


L'Ukraine coupe l'eau en Crimée

Lu ici :

"L’Ukraine a fermé les écluses du canal de Crimée du Nord par lequel l’eau du fleuve Dniepr arrive normalement jusqu’à la péninsule de Crimée, écrit lundi le quotidien Novye Izvestia.

L’agriculture de la région est menacée, les champs se dessèchent. Si la situation n’était pas normalisée, le préjudice total pourrait s’élever à 5 milliards de roubles, soit environ 100 millions d’euros. D’après les experts, en plus de la menace de couper l’électricité, Kiev détient donc un autre argument de poids pour exercer une pression sur la Russie afin de faire baisser le tarif du gaz russe.

Cette restriction d’approvisionnement en eau de la Crimée, imposée par Kiev, pourrait entraîner la perte de 120 000 hectares de récoltes, a déclaré le ministre russe de l’Agriculture Nikolaï Fedorov. La moitié des vignes de Crimée a besoin d’être irriguée, ainsi que les 30 000 ha de riz et une partie des jardins. [...]

Mais couper l'eau ne semble émouvoir aucun pays atlantiste.


Un proviseur refuse de communiquer les bulletins d’un enfant

Lu sur Nouvelles de France :

"Alors que le projet de loi sur l’« autorité parentale » est présenté à l’Assemblée nationale par Bruno Leroux, que Manuel Valls nous déclare avoir renoncé au projet de loi « famille » et à son « statut du beau parent » et que Laurence Rossignol reçoit la présidente de la Manif pour Tous, rien ne change en coulisses. Face caméra, l’État français apaise et caresse les familles de la main gauche : « la société n’est pas mûre ». De la main droite, il étrangle au cas par cas : la société ne mûrit pas assez vite, on va la forcer un peu.

Malgré l’opposition de son père, le jeune Thibault Pech de Laclause a quitté la France en 2012, avec sa mère, sans emploi, pour suivre la mutation de son beau père, inspecteur de police détaché en ambassade. Fonctionnaire que l’administration gratifie de confortables primes pour « charges de famille », bien que le « beau-parent » n’ait toujours pas de « statut ».

Depuis, Thibault est scolarisé au lycée français de Sofia en Bulgarie, et malgré les demandes de son papa, aucune nouvelle, pas même un bulletin scolaire. Refus laconique du proviseur, M. l’ambassadeur de France en Bulgarie en copie. Motif : vous n’avez pas l’exercice de l’autorité parentale. Voir ici.

Fatalement, vu la distance, la justice a décidé qu’il était impossible à son père de l’exercer et d’être responsable des actes de son fils. Par son éloignement, sa mère supporte seule la responsabilité. Mais pour autant, aux yeux de l’administration française, le père cesse tout bonnement d’exister !

Tiens, et sa maman, siège au conseil d’établissement comme représentante des parents d’élèves du lycée français de Sofia. Et pour envoyer un courriel à sa maman, il faut écrire… à son beau-père. Qui, rappelons-le, n’a pas de « statut »."


Les déclarations de patrimoine des ministres ont disparu du portail internet du gouvernement

Le gouvernement avait créé une page spécifique dédiée aux déclarations de patrimoine. Mais l’URL a été supprimée et n’existe plus (www.declarations-patrimoine.gouvernement.fr/). Donc pour retrouver ces informations, il faut chercher, mais c’est compliqué : forcément c’est le gouvernement et le Premier ministre est davantage préoccupé par la ponction de vos retraites que par l’affichage des patrimoines de ses ministres sur son portail officiel (géré par le SIG, le Service d’information du gouvernement à la tête duquel vient d’être nommé Christian Gravel, l’ancien adjoint d’Aquilino Morelle)…

Néanmoins, tout n'est pas perdu puisque l'on y trouve encore la déclaration de patrimoine de… Jean-Marc Ayrault ! 


Laurent Burin des Roziers, conseiller chargé des cultes

BLe ministre de l’Intérieur a nommé à son cabinet Laurent Burin des Roziers, conseiller chargé de la prospective et des cultes. Ce dernier était, depuis septembre 2010, conseiller de coopération culturelle à l’ambassade de France à Londres, directeur de l’Institut français.

Ce normalien et agrégé de sciences sociales a débuté dans l’enseignement avant de bifurquer vers la diplomatie. Maître de conférence à l’institut d’études politiques de Paris en 1988, Laurent Burin des Roziers conseille Thierry de Beauce au secrétariat d’État chargé des Relations culturelles internationales en 1990, puis Georges Kiejman au ministère délégué à la Communication (1991-1992), puis aux Affaires étrangères (1992-1993).

Chargé de mission pour les questions culturelles au centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères en 1995, il est ensuite directeur adjoint de l’action audiovisuelle extérieure, au Quai d’Orsay en 1997. Conseiller culturel à New York en 1999, Laurent Burin des Roziers pilote ensuite la sous-direction de la coopération culturelle et artistique à la direction de la coopération culturelle et du français au ministère des Affaires étrangères de 2002 à 2007. Laurent Burin des Roziers a ensuite officié comme commissaire de la saison culturelle européenne à Cultures France (2007-2010).


19 mai : proposition de loi sur l'autorité parentale

Le 19 mai, l'assemblée nationale examinera une proposition de loi déposée par les députés socialistes relative à l'autorité parentale et à l'intérêt de l'enfant.

Cette proposition vise notamment à reconnaître le rôle des "tiers parents" ou "faux-parent" en plus des parents de l'enfant.

Le député Yannick Moreau, député de la Vendée littorale et membre de l'Entente Parlementaire pour la Famille, attire l’attention du gouvernement sur les conséquences de cette proposition de loi, qui complexifiera grandement les relations entre parents et enfants.

« Dans le contexte actuel, le rôle de l’Etat est de favoriser la stabilité familiale, et de protéger l'intérêt de l'enfant, qui est avant tout de connaître et d'être élevé par son père et sa mère. Je doute qu’un tel texte offre aux familles et surtout aux enfants de meilleures conditions de vie. »


Un rapport recommande la suppression du quotient conjugal

Le député socialiste Catherine Coutelle recommande dans un rapport publié jeudi 24 avril la suppression "à terme" du quotient conjugalqui permet aux couples mariés et pacsés de faire leur déclaration d'impôt en commun.

Présidente de la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, elle s'est saisie de la question de la fiscalité et des femmes dans le cadre des Assises pour la fiscalité des ménages, lancées en janvier. Elle explique dans ce rapport que la suppression à terme du quotient conjugal permettrait "de promouvoir l'égalité femmes-hommes" et "une plus grande progressivité de l'impôt", tout en rapportant quelque 5,5 milliards d'euros à l'Etat.

Elle cite à ce titre un rapport de l'OCDE en 2012 appelant la France à "encourager l'activité féminine en optant pour l'imposition individuelle des revenus". 

Cette individualisation de l'impôt constitue une nouvelle marche vers l'atomisation de la société, la dislocation des liens sociaux et la destruction de la famille. Le député ne se demande pas pourquoi la pauvreté touche les personnes seules, souvent avec enfant, en l'occurrence les femmes. En facilitant, encourageant et maintenant en obligeant la destruction (fiscale) des liens conjugaux, l'Etat appauvrit la société. Les quelques 5 milliards d'économie ne sont que du court-terme. 


La direction de l'enseignement catholique de Paris défend le droit d'Alliance Vita à intervenir dans les lycées

La direction diocésaine de l'enseignement catholique de Paris a tenté d'apaiser les esprits au lycée catholique Gerson en organisant une réunion interne longue de près de 4 heures à l'adresse du personnel et de la direction.

Dans l'entourage de la direction de l'établissement, on affirme que «tout s'est bien passé», que «chacun a pu s'exprimer» et que le «dialogue était franc».

Mais les «opposants» évoquent une «mascarade de dialogue» et «l'impossibilité de prendre la parole sans être coupé».

Frédéric Gautier, le représentant de la direction diocésaine de l'enseignement catholique qui est venu présenter les résultats d'un audit réalisé à sa demande en janvier et février, estime avoir rencontré une communauté éducative «désireuse d'apaisement»:

«Les conditions du dialogue étaient réunies».

Une partie des enseignants rencontrés par la tutelle diocésaine lors de l'audit lui ont fait part de 4 craintes principales : sélection sur le niveau des élèves, sur l'origine sociale et l'appartenance catholique, sélection dans le recrutement des enseignants. Enfin, le style de la catéchèse tendrait vers une forme d'«uniformité». Sic.

Frédéric Gautier répond que ces craintes

«restent à vérifier. Il faut laisser le temps au chef d'établissement d'y répondre. Gerson ne se contente pas de recevoir les catholiques pratiquants du 16ème arrondissement, loin de là. Et ce n'est évidemment pas un établissement que l'on peut soupçonner d' intégrisme comme certains médias ont pu l'avancer».

Concernant l'intervention d'Alliance Vita, l'autorité de tutelle a rappelé qu'il s'agissait d'une association

«non suspecte en elle-même, ni intégriste, ni sectaire qui intervient sans aucune difficulté dans d'autres établissements catholiques».

Le chef d'établissement a fait part de sa «colère» et de sa «tristesse» d'avoir été «traîné dans la boue» dans la presse, le plus souvent de façon anonyme mais a affirmé qu'il «renouerait le dialogue». Certains parents étaient venus soutenir le directeur, estimant que le lycée était victime d'une cabale menée par des «laïcards gauchistes». Des banderoles de soutien à la direction ont même été affichées hier sur les murs.

«Il n'y a aucun problème ici. Nos enfants y sont très heureux. Si l'esprit catho qui règne ici ne convient pas à certains, il sont libres de partir. Nous ne sommes pas dans un établissement public!».


Excitations malsaines de l'Etat à propos de l'affaire Alstom

General Electric, le conglomérat américano-canadien, a proposé de racheter Alstom :

"La rumeur une fois connue et confirmée, deux phénomènes apparaissent : d’une part, les journalistes s’empressent de fourrer leurs gros micros mous sous le nez des politiciens, à commencer par celui de Valls et de Montebourg, le frétillant ministre de l’industrie et des pilules bleues qui aident à la reproduction, afin de bien leur faire comprendre qu’il était impératif qu’ils s’expriment. D’autre part, ces mêmes politiciens ont évidemment répondu aux questions posées en apportant une saine dose de « Pas De Ça Chez Nous » à laquelle, il faut bien le dire, les journalistes s’attendaient.

Si je souligne ces deux acteurs (les journalistes d’un côté, les politiciens de l’autre), c’est parce que leur interaction est ici essentielle : les journalistes n’auraient pas été titiller les politiciens s’ils n’avaient pas senti que ces derniers s’empresseraient de réagir ainsi, et les politiciens se seraient probablement bien passés de faire le moindre commentaire si les journalistes n’étaient pas venus les voir. Et c’est d’autant plus vrai que chacun des deux a un intérêt à réagir ainsi : les pisse-copies ont bien du mal, actuellement, à enchaîner la moindre analyse pertinente sur la situation politico-économique française (ou, pire encore, sur les enjeux de la prochaine élection européenne) et les politiciens, de leur côté, n’existent pas s’ils n’ont pas leur nom quelque part dans l’un des milliers d’articles que la presse subventionnée produit tous les jours pour faire semblant d’informer son lectorat.

La situation ainsi campée, il était donc inévitable que Valls puis Montebourg s’expriment.

Pour Valls, l’affaire fut réglée par une pirouette : « je m’exprime bruyamment pour dire que je ne vais rien dire. Ainsi, j’existe médiatiquement et mon non-communiqué sera amplement repris pour dire, après analyse, que je n’ai rien dit » avec le bonus de se laisser une voie d’intervention possible :« Nous sommes attentifs », ce qui veut dire que si jamais General Electric devait fauter, hop hop hop, le gouvernement interviendrait. Epic win et tout ça.

Pour Montebourg, bien sûr, il s’agissait de montrer que la France, éternelle et merveilleuse, n’allait pas se laisser faire ainsi. Dès la rumeur connue, les coulisses s’agitèrent. L’idée générale est toujours la même : les actionnaires d’Alstom, parmi lesquels on put compter l’État avant qu’il revende ses parts à Bouygues, ne sont pas assez malins pour savoir ce qui est bon pour eux. Le gouvernement, fermement cornaqué par le fier Arnaud, lui, sait qu’il ne faut pas qu’un groupe étranger, à plus forte raison américain, entre au capital ou le rachète entièrement, parce que… parce que c’est mal, voyons, c’est évident. Dès lors, une saine « préoccupation et une vigilance patriotiques » sont nécessaires, ce qui se traduit par des approches de plus en plus lascives vers… Siemens.

Tout ceci est confus ? Rassurez-vous, tout est hors contrôle, Montebourg est aux commandes et appuie sur tous les boutons, les gros leviers et les petites volants pour obtenir un truc, n’importe quoi, qui puisse se médiatiser sous la forme d’une réussite, de près ou de loin. Et si ce n’importe quoi passe par l’exacte antithèse de ce qui nous a été vendu il y a quelques années par Sarkozy (qui s’est, rappelons-le, « battu » – avec l’argent des autres – pour qu’Alstom reste 100% français), eh bien tant mieux : allons voir Siemens qui sera certainement ravi de former un « partenariat » avec la société française, pardi ! Partenariat d’autant plus fructueux que là où General Electric peut s’avérer complémentaire à Alstom en Europe, Siemens lui est directement concurrent, ce qui promet des décisions douloureuses au niveau des salariés

Décidément, rien de plus jouissif pour un politicien que faire l’exact contraire de ce qu’un concurrent fit jadis, surtout si cela permet, même vaguement, de modifier le cours normal des choses et d’intervenir avec fracas dans la vie de milliers de personnes ! Peu importe que le résultat soit probablement sous-optimal pour ceux qui ont un intérêt direct dans la société (actionnaires, salariés, fournisseurs et clients) : l’État (et en particulier Montebourg) a une idée précise de ce qu’il convient de faire (à savoir s’agiter), idée bien mieux renseignée que ces différentes parties prenantes, évidemment !

Il est particulièrement éclairant de voir le calme et la pondération qui ont accompagné le rachat de l’activité téléphonique de Nokia par Microsoft d’un côté, et l’effervescence journalitico-politique lorsqu’il s’est agit d’Alstom par General Electric. Que le premier rachat se situe en Finlande et le second en France explique seulement en partie la différence de traitement ; ne nous leurrons pas, les Français sont latins et on les voit mal rester de marbre lorsqu’un changement d’importance arrive. Mais comment qualifier l’intervention de l’État et de ses sbires dans cette affaire si ce n’est par « ingérence » ? Sous prétexte de « sauver » de l’emploi en France, des tractations et des pressions sont faites en dépit de tout respect du droit de propriété et, surtout, de toute discrétion qui devrait entourer des affaires de cette importance.

Pire : comment justifier ces changements de politique industrielle (un coup Siemens est le diable, un autre un partenaire valable) ? Comment n’y pas voir la frénésie du court-terme, les petits arrangements à la va-vite, la connivence, le bricolage voire la panique ? Comment croire que toute cette agitation n’aura aucun impact sur la viabilité de l’entreprise ? Et surtout, comment imaginer, avec l’historique catastrophique de l’État en général, et de Montebourg en particulier, que ces excitations se termineront bien ?"

Selon Aymeric Chauprade :

"C’est une affaire très grave. C’est notre filière nucléaire qui est en danger dans cette affaire. Et c’est la preuve que ce qui se prépare, ce n’est pas le marché unique européen, c’est le marché transatlantique et ce n’est donc pas ce qui a été promis aux Français. Nous en avons la preuve avec une Union européenne qui organise le démantèlement de notre industrie. Il faut que l’Etat intervienne pour nationaliser temporairement Alstom. En aucun cas Siemens ne sera pas le sauveur d’Alstom".


Un roi, par nature, est au-dessus de tous les partis

Le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, répond à La Provence :

"L'avantage de la royauté, c'est précisément de faire l'union. D'ailleurs, ce fut tout au long de l'Histoire le leitmotiv de nos rois : unir, rassembler, lutter contre les intérêts particuliers au profit de l'intérêt général. Un roi, par nature, est au-dessus de tous les partis. Il est au service de tous. Au service de son pays et c'est naturellement qu'il mettra tout en oeuvre pour le transmettre à son successeur en bonne santé. C'est la concordance commune d'intérêts qui est l'un des secrets de la réussite du système, et cela est unique et irremplaçable.

Peut-on encore concilier modernité et monarchie, notamment en ce qui concerne les problèmes de société ?

Déjà, on peut constater que des monarchies existent en Europe et, en général, les pays concernés révèlent une adaptation plus dynamique, tant sur le plan social qu'économique. La France est très attachée à son système de protection sociale que Saint Louis aurait sûrement soutenu, lui qui, à l'époque, créait les grands hôpitaux et les premiers fonds de retraite pour les soldats. Mais pour garder cette protection, il faut être vigilant et lucide. Rien n'est pire que l'utopie. La royauté, elle, s'est construite sur du réel, c'est-à-dire, au départ, une famille, des fiefs, des communes, des artisans, des commerçants, des entrepreneurs, etc. Tout un tissu social travaillant chacun pour soi et pour le bien de tous, grâce à un contrôle minime mais efficace exercé par le minimum d'État qu'est la royauté. Ce système donnait ainsi beaucoup de libertés aux individus. Où en sommes-nous avec les libertés ?

Dans la France actuelle, quel rôle entendez-vous jouer ?

Un rôle à la fois discret et concret. [...] Que vous dire d'autre ? J'existe, je suis là et si je peux un jour oeuvrer plus concrètement pour la France, je prendrai mes responsabilités. J'ai aujourd'hui 40 ans, trois enfants, une vie active, je sens bien que ma génération et celle qui suit attendent un changement profond et pacifique."


Pour Erdogan, il n'y a pas eu de génocide arménien

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois nié le caractère génocidaire des massacres d'Arméniens commis en 1915 par l'Empire ottoman, quelques jours après avoir présenté les condoléances de son pays aux descendants des victimes.

L'Arménie a rejeté les condoléances d'Ankara et réclamé son repentir et la reconnaissance du génocide, ce que les autorités turques refusent.