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Rendez-vous avec Laurence Rossignol : La Manif Pour Tous reste en alerte

Selon Ludovine de La Rochère :

« Ce rendez-vous peut être considéré comme un tournant pour le respect de la démocratie, mais il n’y a pas de tournant pour l’intérêt général de l’enfant, la Ministre ne souhaitant pas véritablement mener une politique de dissuasion à propos de la PMA et de la GPA. Concernant la proposition de loi Apie (Autorité parentale, intérêt de l’enfant), nous déplorons le manque d’ambition en matière de prévention des problèmes familiaux. La Manif Pour Tous propose d’organiser et d’animer, en lien avec le cabinet de Laurence Rossignol, un groupe de travail consacré à ce volet prévention »

« Nous proposons à Laurence Rossignol d’organiser et d’animer un groupe de travail sur la prévention de l’instabilité familiale. L’absence de disposition prévue à cet effet illustre la précipitation qui entoure la proposition de loi APIE. La famille, c’est l’avenir de notre société. Il est donc plus que souhaitable d’être ambitieux en matière de politique familiale et d’arrêter de s’acharner à trouver des solutions inadaptées à des problèmes sans se pencher sur leurs causes ».


L'Union Européenne se construit sur un mythe idéologique

Tribune d'Aymeric Chauprade, candidat FN/RBM en Ile-de-France, sur l'Union européenne :

C"Notre Vieille Europe traverse une crise de civilisation sans précédent : elle ne sait plus qui elle est ni où elle va. Beaucoup perçoivent aujourd'hui que l'Union Européenne, loin d'être le vecteur de son identité et de sa croissance, est à la fois le symptôme et l'instrument de son déclin. Les élections européennes de 2014 doivent être l'occasion, dans la continuité du réveil de la France, d'une prise de conscience des racines d'une telle crise et des moyens d'en sortir.

L'Union Européenne se construit sur un mythe idéologique, par nature mortifère. Le cœur de ce mythe est anthropologique et moral : fabriquer un homme nouveau enfin libéré de ses racines afin d’agir selon l'arbitraire de sa volonté. La racine la plus fondamentale est bien sûr celle qui nous unit à Dieu dont nous recevons l'être, la vie et la liberté capable de lui répondre. Or l'Union Européenne n'a de cesse de tourner le dos à ses racines chrétiennes et de promouvoir dans le monde entier une vision athée du monde humain, au nom d’une laïcité mal comprise.

L'homme grandit aussi à l’image de sa nation grâce à laquelle il s'ouvre à la vie de l'esprit par sa langue, sa culture, sa religion etc. Et pourtant l'Union Européenne échafaude un transfert massif de souveraineté nationale au profit de procédures juridiques et économiques, nouvelles tables de la Loi qui assujettissent leurs membres sous peine de sanctions financières et/ou de harcèlement moral. Pensons au traitement subi par la Hongrie qui résiste avec courage au diktat de cette Europe postnationale et postchrétienne !

Enfin l'homme reçoit de ses parents un héritage moral et affectif, dont la double origine sexuée le renvoie à sa propre identité sexuelle. Force est de constater que l'Union Européenne, loin de respecter sa propre nature, est un fidèle relai des lobbies LGBT qui s’acharnent à semer la confusion des genres pour imposer un nouveau modèle de filiation. Les conséquences de cette politique à très court terme sont le chaos sexuel, familial, générationnel et donc humain.

L’Europe est devenue le foyer de ce que saint Jean-Paul II nommait dans Mémoire et identité « une idéologie du mal ». Si la résistance à cette idéologie mortifère est d'abord de nature méta-politique, elle doit aussi s'incarner dans le combat politique. Il est urgent que la résistance spirituelle et culturelle puisse trouver des relais fiables dans le champ politique pour inverser cette spirale nihiliste dans laquelle nous avons été précipités par nos gouvernants depuis des décennies et qui, tel un trou noir, absorbe la substance de notre civilisation. Le devenir de notre civilisation est entre nos mains, entre vos mains. Relevons ensemble ses véritables enjeux dans la fidélité au patrimoine historique, culturel, spirituel et économique reçu !"


C'est arrivé un 29 avril...

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 29 avril 1380 : décès Catherine de Sienne.

Née le 25 mars 1347 à Sienne en Toscane, Catarina Benincasa, meurt à Rome à l'âge de 33 ans. A l'âge de quinze ans, Sainte Catherine  de sienne revêt l'habit des sœurs de la Pénitence de Saint Dominique, les Mantellate. Elles ont la permission d'entendre les Offices dans les églises des Frères Prêcheurs, et suivent une règle qui n'était pas vraiment religieuse puisque ces sœurs ne prononcent pas de vœux.

En 1368, après le décès de son père et de son mariage mystique avec le Christ, elle sauve ses frères pendant un coup d’état à Sienne et commence à convertir autour d’elle. A partir de 1375 commence une période de sa vie où elle prend de manière publique, la défense des intérêts du Pape ; elle manifeste son souci de l’unité et de l’indépendance de l’Eglise, et pousse le pape à quitter Avignon pour Rome.

En 1378, après le décès de Grégoire XI, et l’élection d’Urbain VI, éclate le Grand Schisme d’Occident et l’élection de l'antipape Clément VII (Robert de Genève), malgré les appels à la patience et les mises en garde de sainte Catherine de Sienne. La même année, sainte Catherine de Sienne commence la rédaction de ses Dialogues, qui auraient été composés en cinq jours d’extase, du 9 au 14 octobre.  Sainte Catherine de Sienne  vient s’établir définitivement à Rome elle y meurt à l’âge de 33 ans. Appartenant au tiers-ordre dominicain,  sainte Catherine de Sienne est canonisée en 1461 par le pape Pie II. Elle est patronne de l’Italie et déclarée docteur de l’Eglise par le pape Paul VI, le 4 octobre 1970 en même temps que Sainte Thérèse d’Avila.

  •  le 29 avril 1429 : Jeanne d'Arc met fin au Siège d'Orléans et approvisionne la ville.

J darcJeanne d'Arc ayant convaincu Charles VII d’être envoyée par Dieu pour libérer Orléans et le faire sacrer à Reims, ce dernier lui confie une petite troupe. La ville assiégée depuis octobre 1428 résiste aux Anglais par fidélité au Roi de France. Aucun des grands capitaines qui accompagnent Jeanne d’Arc ne pensent la libération possible.

Pourtant dès le premier jour, sa troupe pénètre dans la ville où un défilé est immédiatement organisé par Dunois pour revigorer les défenseurs.

 

  • le 29 avril 1498 : le cercueil de Charles VIII arrive à Paris et est déposé dans l'église Notre-Dame-des-Champs.

 

  • le 29 avril 1507 : Louis XII de France reprend Gênes.

La ville s’est mise sous la protection de la France, mais en 1506, des émeutes entraînent la mort de Français et le massacre de la garnison française. Louis XII passe aussitôt les Alpes à la tête d’une armée de 50 000 hommes, inflige aux Génois une compète déroute et entre dans Gênes. Il fait brûler en sa présence tous les privilèges de la ville ; fait décapiter les meneurs ; annexe la Corse ; les condamne une amende de cent mille écus d’or, et fait bâtir une citadelle, qu’il appelle « la Bride de Gênes » (pour brider la ville). Toutefois, avant de quitter la ville il lui rend ses libertés et ses lois propre.

  Genes

Entrée de Louis XII dans Gênes

  • le 29 avril 1545 : par lettres patentes, François Ier ordonne la reconstruction de la ville de Vitry-en-Perthois,

Détruite l'année précédente par Charles Quint, la nouvelle ville prend le nom de Vitry-le-François. Il en confie le chantier à l'architecte et ingénieur militaire italien Girolamo Marini, originaire de Bologne.

  • le 29 avril 1624 : le cardinal de Richelieu devient ministre de Louis XIII et entre au Conseil du Roi.

RichNé en 1585 à Paris, il est d'abord destiné à la carrière des armes mais Henri IV le nomme évêque de Luçon le 18 décembre 1606 après avoir reçu à Rome une dispense du pape pour son jeune âge. Premier évêque de France à mettre en œuvre dans son diocèse les réformes voulues par le concile de Trente, il est appelé par la Régente à Paris, d’abord comme Aumônier royal, puis comme membre du Conseil du Roi. Après un exile il retrouve le Conseil le 29 avril 1624.

Louis XIII rappelle Richelieu, qui à 39 ans, prend la tête du Conseil du Roi ou Conseil d'en haut. Les 2 hommes vont consolider l'autorité royale dans une France mise à mal par les luttes de factions. Il aide le Roi à détruire l’Etat dans l’Etat que constitue le parti huguenot, parti anti catholique et favorable aux puissances étrangères. La prise de la rochelle (chronique du 28 octobre) en est l’exemple le plus célèbre. Mais s’il lutte contre les protestants, il lutte aussi contre la maison d'Autriche et essaye de soumettre la noblesse. 20 ans après leur arrivée à la tête de la France, ils lègueront à Louis XIV et Mazarin un Etat restauré et un pays unifié.

Le cardinal de Richelieu joue aussi un rôle dans la réconciliation de Louis XIII et de sa mère Marie de Médicis, qui avait été exilée (voir la chronique du 10 novembre sur la journée des Dupes). Il fonde l'Académie Française en 1635 (voir la chronique des 2 et 29 janvier et du 13 mars).

Rénée CASIN dans son livre Un Prophète de l’unité, le Cardinal de Richelieu (Ed. Résiac) révèle un homme totalement dévoué à son Dieu, son Roi et sa Patrie, qui gouverne un pays, combat sur les champs de bataille, écrit des traités de théologie. Honnie par ses contemporains car il fait passer l’intérêt général avant les intérêts particuliers, l’Histoire reconnait en lui un des plus grands hommes d’Etat de la France. Renée Casin cite ainsi Pierre Gaxotte :

« Il n’y a pas, dans toute notre histoire, de cerveau plus puissant, plus politique, ni plus français. » (Histoire des Français, Ed. Flammarion, page 71)

Ou l’Anglais Hilaire Belloc :

« Génie tel qu’il ne s’en produit qu’un ou deux dans l’histoire d’une nation. » dans Richelieu, Ed. Payot, page 92)

Armand Jean du Plessis, cardinal, duc de Richelieu meurt le 4 février 1642 à Paris, en recevant le saint Viatique il murmure :

« Voici mon Juge ; je le prie de me condamner, si dans mon ministère, je me suis jamais proposé autre chose que le bien de la Religion et celui de l’Etat. »

  • le 29 avril 1627 : Armand de Richelieu fonde la Compagnie de la Nouvelle-France.

  Compa
Le 29 avril 1627 : la Compagnie de Caën est abolie; Richelieu fonde la Compagnie de la Nouvelle-France ou compagnie des Cent-Associés. Le Roi approuve le projet le 6 mai suivant. La mission de la Compagnie est « d’établir l'Empire français en Amérique du Nord ». Elle est dotée d’un capital de 100 000 couronnes. Le territoire qui lui est octroyé comprend la Nouvelle-France, de la Floride à l'Arctique et de l'Atlantique à l'Ouest inconnu, ainsi que d'importants privilèges de traite des fourrures.

                                 
                                 Sceau 1                 Sceau 2

Fig.1 Sceau de la Compagnie de la Nouvelle-France ; Fig.2 Contre-sceau de la Compagnie de la Nouvelle-France, dite des Cent-Associés.

Voir la chronique du 24 février.

  • le 29 avril 1670 : le cardinal Altieri est élu Pape sous le nom de Clément X.

C’est Clément X, qui, en voyant les résultats des travaux apostoliques des missionnaires français au Canada, décide de donner à l'Église locale une organisation indépendante, et érige un siège épiscopal au Québec. L'évêque dépend directement du Saint-Siège; cette disposition permet plus tard de garantir la permanence de la foi catholique au Québec quand l'Angleterre s’en empare. Le premier évêque est Mgr François de Montmorency-Laval.

  • le 29 avril 1758 : première bataille de Gondelour.

Cette bataille qui a lieu dans le cadre de la Guerre de Sept ans. Ce jour se déroule la première des trois batailles navales de Gondelour, au large de la côte Carnatique, au sud de l'Inde, entre les marines française et britannique. Elle a pour but le contrôle de Gondelour, la capitale des comptoirs français en Inde. Les Français battent les Anglais

  • le 29 avril 1774 : le Roi Louis XV est porteur de la variole.

On écarte la famille royale pour éviter tout risque de contagion.

  • le 29 avril 1926 : la France et les États-Unis signent un accord qui annule 60% de la dette française de la Grande Guerre.

 

  • le 29 avril 1945 : les femmes votent de nouveau en France.

Tandis que la guerre touche à sa fin, les élections municipales donnent l'occasion aux Françaises de voter pour la première fois depuis la révolution (anti) Françaises.

Voir la chronique du 21 avril, qui traite de l’ordonnance du 21 avril 1944, prise par le Gouvernement provisoire du général De Gaulle, à Alger.


Reçues par la secrétaire d'Etat, les associations de défense de la famille restent vigilantes

Les AFC, La Manif pour tous et l'Avenir pour tous ont rencontré aujourd'hui la secrétaire d'Etat à la Famille :

"Si le fossé idéologique semble toujours aussi infranchissable avec la nouvelle venue au gouvernement, les associations de défense de la famille se sont réjouies de cet échange, vécu comme une reconnaissance du mouvement de contestation du mariage pour tous et de son poids politique. «C'est un tournant. Le gouvernement, qui n'avait pas entendu la rue, nous reçoit enfin et montre plus de respect pour la démocratie», commente Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous. (...)

  • PMA pour les homosexuelles

«Sur la PMA, elle a estimé que la société n'était pas mûre. Elle a confirmé que la page était tournée. Fin du chapitre», rapporte Pascale Morinière, des AFC. Laurence Rossignol a cependant rejeté la demande de la Manif pour tous de «tirer les conséquences» de cet engagement et de dessaisir le CCNE (Comité consultatif national d'éthique) de la question de la PMA.

  • Mères porteuses
Elle a également décliné la demande de retrait de la circulaire Taubira (actuellement devant le Conseil d'État), qui facilite l'obtention d'un certificat de nationalité française aux enfants nés à l'étranger de mère porteuse. Mais la nouvelle secrétaire d'État a promis aux représentants du mouvement de faire un état des lieux sur les sociétés américaines qui font la promotion de la gestation pour autrui en France. (...)
  • Statut du beau-parent

 «Laurence Rossignol nous a assuré qu'il n'y aurait pas de statut rigide du beau-parent, souligne Frigide Barjot. Nous avons proposé que cette reconnaissance du tiers puisse remplacer l'adoption par des couples de même sexe, devienne un outil de retour à la filiation biologique.» Les AFC ont pour leur part demandé des garde-fous «pour éviter que chaque nouveau beau-parent ait droit de s'inviter quand il veut dans la vie de l'enfant».«Nous craignons tout de même une première étape vers la multiparentalité», soupire la chef de file de la Manif pour tous. De son côté, la secrétaire d'État a confié que le gouvernement réfléchissait à un amendement pour punir les parents absents et lutter contre le «syndrome de l'enfant à la fenêtre» qui attend un père ou une mère qui ne vient jamais."

  • Divorce et séparation
Toutes les associations reçues s'accordent enfin pour regretter la philosophie d'un texte, axé sur la séparation des parents plutôt que sur la préparation au mariage et à la parentalité."
Rien n'a filtré en revanche des entretiens entre la secrétaire d'Etat et l'inter-LGBT, l'association des parents gay et lesbiens, Osez le féminisme, Homosexualité & Socialisme France, reçus également aujourd'hui.

"Les libertés de l'Eglise ne se quémandent pas, elles se prennent"

Chronique de Guillaume de Prémare à propos de la cabale menée contre le lycée Gerson (avec pour nouvel épisode, les critiques d'un parent d'élève au sujet du tarif de la cantine) :

"(...) Il y a quelques temps, je discutais avec une infirmière scolaire de l’enseignement public. Elle me racontait ce rituel du lundi matin où des adolescentes se rendent à son bureau pour percevoir leur pilule du lendemain. Pourtant, ces jeunes filles sont supposées être sous contraceptif depuis leurs premières règles et leurs camarades garçons ont consciencieusement appris à enfiler des capotes sur de dérisoires bouts de bois.

Je demandais à cette infirmière si cette politique publique portait des fruits en termes de responsabilisation des jeunes. Elle me répondit : « Non, au contraire c’est une catastrophe. » Je la questionnais : « Si c’est une catastrophe, alors pourquoi continue-t-on ? » Elle lâcha dans un soupir : « On n’a pas le choix. »

L’Eglise, quant à elle, a le choix. Peut-elle abandonner ces jeunes aux blessures de cette « société moderne mal maîtrisée » ? Peut-elle les livrer à cette  sorte de « doctrine d’Etat » ? Bien évidemment non. Si l’Eglise accueille deux millions de jeunes dans l’enseignement catholique, ce doit être pour leur proposer un autre chemin : de foi, d’espérance et de charité ; de vérité, de liberté et de responsabilité.

Pour cela, l’enseignement catholique s’appuie sur son « caractère propre », supposé garanti par un contrat. Mais ce contrat ne garantit rien quand il suffit de le rendre inopérant par l’intimidation : calomnies, campagne de presse, inspection de l’éducation nationale etc. C’est ce qui s’est produit dans la cabale indigne conduite récemment contre le lycée Gerson, Alliance Vita et l’Opus Dei. L’objectif est particulièrement pervers : que l’enseignement catholique s’autocensure, qu’il neutralise lui-même le contrat supposé garantir sa liberté et sa responsabilité.

Face aux assauts de la "doctrine d’Etat", on peut revendiquer ses libertés et ses droits, c’est normal. Mais la réponse fondamentale ne se situe pas d’abord dans la revendication de droits. Fondamentalement, la liberté de l’Eglise est au-delà des contrats. La liberté de l’Eglise est au-delà de l’Etat. La liberté de l’Eglise tient à la foi, elle tient à cette précieuse liberté intérieure qui est un don de Dieu et un fruit de la foi.

La question est de savoir si nous avons suffisamment de foi pour obéir à Dieu plutôt qu’au "clergé du siècle" et son cortège de censeurs. Obéir à Dieu commande de ne pas abdiquer la grave responsabilité des jeunes âmes dont l’Eglise a la charge. L’Eglise en doit des comptes devant les familles, et in fine devant Dieu lui-même.

Que la liberté extérieure de l’Eglise soit attaquée dans le service de ces âmes, la liberté intérieure demeure intouchable. Et tôt ou tard, ce que produit la liberté intérieure, c’est l’expression naturelle, le développement organique, des libertés extérieures : liberté de la religion, liberté d’éducation, liberté d’enseignement. Partout où l’Eglise est entravée, les libertés ne se quémandent pas, les libertés se prennent, tout simplement."


Journée portes ouvertes le 8 mai à l’Académie Musicale de Liesse

Pour les garçons qui aiment chanter et qui rentrent en 6ème, 5ème, 4ème ou 3ème l’ann prochain : L’Académie Musicale de Liesse, école maîtrisienne catholique hors contrat soutenue par le diocèse de Soissons.

En internat de semaine, elle accueille des garçons musiciens de la 6ème à la 3ème et est spécialisée dans l'apprentissage de la musique au service de la liturgie (horaires aménagés pour 3H de chant et instruments par jour).

Le jeudi 8 mai et le samedi 28 juin, venez en famille découvrir le pèlerinage de Notre Dame de Liesse et découvrir de façon conviviale cette nouvelle école innovante. Au programme: visite du sanctuaire, de l’école, présentation de l’équipe, barbecue pique-nique le midi, concert l’après-midi, chapelet en fin de journée…

Contact : Vianney Châtillon, directeur à [email protected] ou 0604503431 ou www.academiemusicaledeliesse.fr

Invitation_journée_portes_ouvertes_AML_8_mai


Le festival d'intox de Robert Namias


La France a-t-elle un problème avec les... par Le_Salon_Beige 

Robert Namias est un sérieux candidat aux bobards d'or. Il enfile les intox comme rarement :

  • Namias affirme que les profanations en France sont majoritairement celles des juifs et des musulmans
  • Namias reproche à Hollande de souhaiter joyeux Noël et joyeuses Pâques aux Français
  • Namias pense qu'il est faux d'affirmer que les cathos sont plus souvent moqués que les autres
  • Namias botte en touche sur Peillon l'anticatho prétendant ne rien savoir de son livre-programme.

A qui le tour ?

Dix jours après le conseiller du président, Aquilino Morelle, visé par une enquête préliminaire pour conflit d'intérêts, l'une des quatre porte-parole du PS, Rafika Rezgui, vient de présenter sa démission. Nommée seulement la semaine dernière, elle a été épinglée par la presse à cause de son activité de lobbyiste au profit de Bouygues Telecom... ce qui fait désordre, au moment où l'Etat se mêle du rachat de SFR.


La "Sécu" québecoise rembourse la location d'utérus

... ou plus précisément "le traitement in vitro d'une mère porteuse". Cela, pour des "raisons médicales" évidentes puisque deux hommes n'ayant pas d'utérus, il leur faut bien louer le ventre d'une femme pour obtenir un enfant.

La photo illustrant l'article du Huffington Post est un modèle du "genre".


Comment concilier gestion d'actifs, éthique et partage ?

Le cabinet de courtage Assurances Famille Patrimoine développe une économie fondée sur les valeurs de la famille, de la confiance, du partage et du don. C’est dans cet esprit  qu'il organise une présentation le 12 mai à 19h, visant à faire découvrir un projet innovant en matière de placements financiers, qui peut répondre aux attentes et aux besoins actuels d’investisseurs institutionnels ou particuliers. Plus d'informations ici.

Il s’agit du Fonds Commun de Placement PROCLERO, agréé par l’Autorité des Marchés Financiers qui s’inscrit dans la droite ligne de ce que le Pape Benoit XVI a demandé dans son encyclique « caritas in veritate ». Ainsi  le Fonds  PROCLERO ("pour le clergé") peut  servir d’allocation d’actifs pour faire fructifier votre épargne tout en contribuant au financement de la formation des prêtres de la Communauté Saint-Martin et en répondant aux questions de l’éthique du partage et de la promotion de la doctrine sociale de l’Eglise.

Dom Pascal-André, prêtre de la communauté Saint- Martin, a lancé avec la société de gestion Meeschaert un premier fonds de partage. Econome de la communauté depuis 2001, le compte en banque affiche un solde créditeur de 300 000 euros. Avec l’hébergement, l’alimentation, les transports, etc., le budget annuel est estimé à 1,5 million d’euros. Pour trouver une solution de financement, il s’en remet à la société de gestion Meeschaert et lui demande un audit des comptes. Son défi est d’anticiper les besoins de cette communauté qui connaît un essor fulgurant… En dix ans, le nombre de séminaristes a été multiplié par cinq, pour atteindre aujourd’hui 85 futurs prêtres. 

La société de gestion lui propose de créer un fonds de partage : ce placement permet aux investisseurs d’épargner tout en soutenant une association. Dom Pascal-André accepte mais c’est à lui de trouver une mise de départ de 3 millions d’euros. Prenant son bâton de pèlerin, il fait le tour des grandes fondations catholiques de France et obtient  une première enveloppe de 3,3 millions. Après l’obtention de l’agrément de l’Autorité des marchés financiers, à l’été 2012, le fonds démarre. Le succès est tel qu’il a déjà levé 17 millions d’euros auprès des investisseurs.

« Je voulais un fonds populaire : 0 % de droit d’entrée, 0 % de frais de sortie. Tout au plus 1 % de frais de gestion ».

Meeschaert s’est engagé à reverser une partie de ses commissions de gestion (30 % actuellement) à la communauté afin d’en financer le fonctionnement. L’an dernier, le fonds a dégagé un rendement de 6,57 %, une très bonne rentabilité compte tenu de la composition du fonds : 80 % d’obligations et 20 % d’actions. L’équipe de gestion a pour mission de sélectionner les entreprises pour lesquelles l’économie est au service de la personne humaine. Les titres sont choisis dans cinq secteurs clés : l’alimentation, la santé, l’habitat, l’éducation et l’énergie. Les entreprises retenues contribuent aux besoins vitaux mais aussi à l’épanouissement ou à la qualité de la vie humaine.


La menace Sentinelles

Pour l'anniversaire de la loi Taubira, les Sentinelles étaient comme à leur habitude place Vendôme pour rappeler que déterminés, ils ne lâcherons jamais rien ! Face à cette pacifique assemblée un ministère tourmenté, à nouveau retranché, barricadé derrière véhicules, policiers et barrières. Un no man's land en plein Paris, une aberration étalée aux yeux de tous les touristes et passants qui prouve encore une fois que la plus oppressante des subversions n'est pas forcément la plus violente ou la plus bruyante.

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L'église Saint Roch à Nice vandalisée

Les trois tabernacles ont été fracturés dans la nuit de samedi à dimanche, mais celui qui contenait les hosties consacrées a résisté.

D'après France 3, qui a filmé les dégâts, l'église était la cible des vandales depuis plusieurs semaines et avait notamment échappé à une tentative d'incendie. Mais rien n'indique qu'elle ait bénéficié d'une protection particulière.


"Notre bien commun" : un livret partiel et partial

Perepiscopus a publié une critique du livret publié par le Service national famille et société de la conférence des évêques de France, dirigé par Mgr Brunin et Monique Baujard. Intitulé « Notre Bien commun », il propose un « parcours pédagogique d’initiation » à la doctrine sociale de l’Eglise. Mais il y a tout de même des aspects étranges :

  • BL’esprit de ce parcours n’est pas le même que celui du Compendium ; il est plutôt celui des principaux auteurs (Secours catholique, CCFD, Justice et Paix France, jésuites du CERAS, notamment). A noter que sur l’immigration, le DVD donne (entre autre) la parole à une certaine Jaklin Pavilla, militante communiste et adjointe au maire (PCF) de Saint-Denis.
  • Des pans entiers de l’anthropologie chrétienne et de la doctrine sociale sont passés sous silence (pas la moindre référence à la notion de loi naturelle…  Rien sur le respect de la vie ; quasiment rien sur la mondialisation, la vie internationale, etc.).
  • La « Note doctrinale à propos de questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique » de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (24 nov. 2002) est totalement occultée. De même des « principes non négociables ». A contrario, une partie sur le nécessaire compromis est abordé, avec le témoignage de Sylvie Goulard, député européenne MODEM.
  • Le chapitre « Société cherche famille », élaboré par Monique Baujard, évacue la « morale individuelle » (la question du mariage et la morale sexuelle) et réduit la pensée sociale de l’Eglise sur la famille à la question des « conditions matérielles » dans lesquelles vivent les familles d’aujourd’hui. Comme si le mariage n’était pas une institution sociale ! Nulle part il n’est rappelé ou précisé que la famille est la cellule de base de la société. On sent Mme Baujard sceptique sur l’institution familiale (la stabilité de la famille s’expliquait selon elle par les « contraintes » et la « pression sociale » qui « ont aujourd’hui disparu et ce n’est pas une mauvaise chose en soi » (p. 76). De même qu’on la sent critique à l’égard de l’Eglise qui « n’a pas toujours bien su accompagner ce bouleversement » (p. 78 à propos de la maîtrise de la fécondité).
  • « J’étais un étranger » par le Père Christian Mellon (du CERAS) est très orienté et très partial avec une tendance à confondre l’exigence évangélique et le problème politique de l’accueil de l’étranger.
  • Enfin le chapitre sur l'écologie d’Elena Lasida ne fait la moindre référence au respect de la vie qui découle du respect de la création.

Les relations dangereuses entre journalistes et politiques

Comment peut-on croire que les médias sont neutres :

"Le 10 janvier, la relation entre François Hollande et Julie Gayet apparaît en Une de Closer. Immédiatement, le couple présidentiel explose. C'est cette séquence noire du quinquennat de François Hollande que relate Elise Karlin, journaliste à L'Express, dans Le Président qui voulait vivre ses vies (Fayard), paru le 23 avril. Elle raconte "les coulisses d’un vaudeville d’État" qui a vu la relance de son quinquennat percuté de plein fouet par des affaires personnelles. "Les affaires privées se règlent en privé", disait le chef de l’État. Le livre montre que ce fut tout l’inverse. [...]

Dans un registre encore plus romanesque, la journaliste Besma Lahouri revient dans Prends garde à toi si je t'aime (Michel Lafon), plus largement sur les liaisons dangereuses entre journalistes et politiques. On peut y lire le récit de la médiatique relation entre la journaliste Audrey Pulvar à Arnaud Montebourg. Après deux ans de relation, leur séparation, en septembre 2012, aurait été brutale. Alors ministre du Redressement productif, le socialiste aurait tout simplement cessé de lui donner des nouvelles. "Le silence dura deux mois jusqu'à ce que la journaliste comprenne que leur histoire était bel et bien terminée", peut-on lire.

Tout un chapitre est consacré à l'actuel ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti. Lorsqu'elle avait 29 ans et qu'elle était au cabinet d'Yves Cochet, "la plupart des mâles du Parti socialiste étaient amoureux d'elle", témoigne l'ancien ministre de l'Ecologie. La fille de Florange y est décrite comme une femme fatale et passionnée. l'auteur parle de sa face "peu connue", celle que la ministre dévoile dans un livre publié en 2006 Un homme dans la poche. Aurélie Filippetti y relate, à la première personne, une liaison passionnée avec un reporter d'un grand quotidien national de gauche."


Apporter son aide aux oeuvres qui se réapproprient une identité catholique

De Jean-Pierre Maugendre à propos du lycée Gerson :

"Le lycée Gerson, établissement catholique coté du XVIe arrondissement de Paris, est au cœur d’une tempête destinée, me semble-t-il, à se reproduire de nombreuses fois. Suite à l’intervention dans le lycée de représentants de l’Alliance VITA sur des sujets qui traitent de la bioéthique, de la naissance et de la grossesse, des élèves, des parents et des enseignants se sont plaints à la direction diocésaine de l’Enseignement catholique des « dérives intégristes » de l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a diligenté une enquête. Il n’y a bien sûr aucune dérive « intégriste » du lycée mais uniquement une volonté de la direction de poser un regard catholique sur la Vie et tout ce qui concerne sa transmission en accord avec la loi naturelle et donc l’enseignement de l’Église. Ce processus de réaffirmation identitaire n’est pas un fait isolé. La mobilisation de nombreux catholiques, laïcs, prêtres et évêques contre la dénaturation du mariage fait partie de ce processus plus général.

Trois difficultés se font cependant jour :

- Une partie non négligeable des enseignants et des parents d’élèves des établissements catholiques ne partagent pas le projet pédagogique de l’établissement : telle œuvre d’éducation cherche à revenir aux intuitions catholiques originelles de sa fondation mais se retrouve avec 25% d’éducateurs musulmans ; tel professeur de Lettres d’une classe de Khâgne d’un lycée catholique de province est un obsédé sexuel notoire, etc. Comment gérer la transition ?

- Les évêques apparaissent divisés entre partisans du consensus et de l’enfouissement, qui est souvent le préalable à l’ensevelissement, (NNSS Pontier, Brunin, Dagens…) – et tenants d’une affirmation catholique décomplexée (NNSS Aillet, Rey, Cattenoz, Barbarin, Centène…). La réélection de Mgr Brunin comme président du conseil Famille et Société de l’épiscopat manifeste que les partisans du consensus sont toujours majoritaires.

- Les pouvoirs publics ont choisi leur camp. N’oublions pas que Jean-Marc Ayrault est un ancien militant de la J.E.C. Le gouvernement mettra tout son poids et l’appareil d’État dans la balance pour que l’Église catholique en France reste sur l’Aventin et se contente de pieuses considérations sur la « nécessité d’accueillir l’étranger », de « faire famille », de « lutter contre le racisme et l’intolérance », etc.

Deux actions complémentaires et non antagonistes apparaissent nécessaires : soutenir les œuvres, associations, communautés religieuses… qui n’ont jamais succombé aux charmes délétères de l’enfouissement. Apporter son aide aux établissements, directions, organismes, diocèses… qui essayent de se réapproprier une identité catholique. Cette tâche est sans doute plus ingrate tant il est difficile de verser du vin nouveau dans de vieilles outres. Elle n’en est pas moins nécessaire."


C’est arrivé un 28 avril…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • 28 avril en France : fête de saint louis marie grignon de Montfort.
  • le 28 avril 1393 : trêve de Leulinghem.

Cette trêve de Leulinghem signée entre la France et l'Angleterre en pleine guerre de Cent Ans quelques années plus tôt est prorogée une première fois jusqu'au 29 septembre 1394. Cette trêve de Leulinghem prévoit l'obligation de ne construire ni ville ni forteresse à la distance de sept lieues d'une ville de l'autre camp. Elle était au départ prévue pour durer trois ans. Voir la chronique du 19 janvier

  • le 28 avril 1413 : révolte des cabochiens.

La révolte des Cabochiens ou des « Écorcheurs » est un épisode de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Cet épisode, totalement oublié de nos jours, a lieu à la fin du règne du Roi Charles VI "Le Bien Aimé". Jean sans Peur, duc de Bourgogne, après l'assassinat de son cousin Louis d'Orléans, frère de Charles VI et premier chef des Armagnac en 1407, cherche en effet à contrôler la capitale. Pour cela, il n'hésite pas à s'allier à Simon Le Coutelier ou Simon Caboche, boucher-écorcheur de son état.

Pendant 1 mois, les "Cabochiens", des bouchers-écorcheurs surnommés du nom de leur chef, remplissent Paris de leurs crimes. Ils poursuivent et massacrent les Armagnacs, en particulier dans le quartier Saint-Antoine. Pierre des Essarts, proche du Dauphin et pourtant protégé du Duc de Bourgogne est ainsi assassiné. Le massacre dure près d'une semaine.

  • le 28 avril 1448 : création du corps des francs-archers.

Pour pallier les insuffisances de l'armée royale en termes d'archerie face aux Anglais, le Roi Charles VII promulgue la petite ordonnance, qui impose à chaque paroisse ou groupe de cinquante ou quatre-vingts feux de fournir un homme équipé (arc ou arbalète, épée, dague). Il doit s'entraîner chaque dimanche au tir à l'arc et est donc dispensé de la Taille (impôt justifié par la non-participation des roturiers à l'activité militaire) d'où le nom de francs-archers. Il reçoit, en outre, 4 francs de paye par mois de service effectif.

  • le 28 avril 1684 : siège de Luxembourg par Louis XIV.

Le siège s'achève le 3 juin par la conquête de la ville.

  • 28 avril 1716 : mort de saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

C'est à saint Louis-Marie Grignion de Montfort que le pape Jean Paul II emprunte sa devise « Totus Tuus ». Ce saint prêtre breton chassé de la plupart des diocèses de France a poussé l'humilité et l'obéissance à un degré extrêmement élevé. Son traité de la Dévotion à la Sainte Vierge, écrit au début du XVIII siècle, oublié et redécouvert 150 ans plus tard a guidé et éclairé toute la spiritualité de Saint Jean Paul II.

Né à Montfort-la-Cane à 25 kilomètres de Rennes, il est l'aîné d'une famille de 18 enfants, d'une piété et d'une pureté extraordinaires qui font l'admiration de ses camarades d'études à Rennes, c'est un artiste qui sculpte et peint, mais aussi une force de la nature. Ainsi il transporte seul une pierre tombale que 4 hommes n'arrivaient qu'à soulever !

Inscrit au séminaire de Saint Sulpice à Paris, il fait le voyage à pied et y arrive en mendiant ayant tout distribué aux pauvres y compris ses vêtements. Il est ordonné prêtre le 5 juin 1700 à l'âge de 27 ans. Rejeté des diocèses de Nantes, Poitiers, Paris dont l'esprit gallican et trop administrateur ne convient pas à son désir d'évangéliser, monsieur de Montfort part à pied pour Rome où il demande au pape la permission d'évangéliser en terre étrangère. Le pape lui rétorque : « Vous avez, un asse grand champ en France. […] N'allez point ailleurs ». Il revient avec le titre de »missionnaire apostolique ».

Bretagne, Vendée, Normandie sont alors le terrain de 30 voyages de missions pour saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Il y combat les méfaits du Jansénisme ; pousse à la confession et la communion fréquentes ; redonne toute sa place à la responsabilité individuelle et au sens du péché. Dans son livre, Ceux qui croyaient au Ciel de (Ed. de l'Escalade, page 297) Geneviève Esquier note :

« On n'écoute pas seulement Montfort parce qu'il est un des orateurs les plus talentueux que la France est connu ; on le suit parce que Dieu l'habite et qu'il le laisse passer. »

Or son message est à l'opposé de celui de son siècle qui ne parle que de liberté, de raison et de plaisir. Lui prône un « esclavage d'amour » et la croix. Il fonde deux congrégations : les pères montfortains ou Compagnie de Marie et les filles de la Sagesse.

Le 28 avril 1716 il meurt à Saint Laurent sur Sèvre.

Tout son message peut se résumer dans sa consécration à Notre Dame :

« Je vous choisis aujourd'hui ô Marie, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre en qualité d'esclave perpétuel, mon âme, mon corps, mes biens intérieurs et extérieurs et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et dans l'éternité. »

  • le 28 avril 1760 : bataille de Sainte-Foy.

    le chevalier François Gaston de Lévis haranguant l'armée française.

Cette bataille a lieu dans la cadre de la guerre de 7 ans. L'armée française dirigée par le chevalier François Gaston de Lévis remporte sa dernière grande victoire au Canada, contre les Britanniques du général Murray, lors de la bataille de Sainte-Foy. Les Français mettent le siège devant Québec. Malheureusement, en 1763, lors du traité de Paris, Choiseul préfère conserver les îles des Antilles au détriment du Canada, pourtant offert par l'Angleterre.

La bataille de Sainte-Foy, illustration tirée de l'édition de 1925 du livre Les anciens canadiens, d'Aubert de Gaspé

  • le 28 avril 1796 : armistice entre la France et la Sardaigne vaincue á Millesimo et à Mondovi.
  • le 28 avril 1816 : création de la Caisse des dépôts et consignations.

Par une loi visant à rétablir le crédit de l'État, après les désordres financiers du Premier Empire le gouvernement cherche à lancer des emprunts après la défaite de Waterloo.

  • le 28 avril 1862 : bataille de Las Cumbres, au Mexique.

La bataille de LasCumbres a lieu dans le cadre de l'expédition du Mexique. Les Français cherchent à gagner l'intérieur du pays mais ils ne peuvent y accéder que par quelques cols qui sont tenus par les Mexicains. Le général Zaragoza décide de défendre l'accès à Puebla sur ces cols. A Las Cumbres sont massés 4 000 soldats et trois batteries de montagne. 6 000 Français menés par le général Lorencez tentent de forcer le passage grâce aux zouaves et des chasseurs à pied qui réussissent à contourner la position et à prendre

  • le 28 avril 1969 : Charles de Gaulle démissionne de son mandat de Président de la République.

De Gaulle fait publier, de Colombey, le communiqué suivant:

"Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi".

Il travaillera alors sur ses Mémoires et rencontrera notamment le général Franco. L'intérim est assuré par le président du Sénat Poher.


Manuel Valls tente de séduire les catholiques

A Rome, le Premier ministre a tenté d'amadouer les catholiques, à quelques semaines des élections européennes, qui s'annoncent catastrophiques pour le PS. Il a ainsi laissé entendre que son déplacement avait une arrière pensée électorale :

«On ne peut pas vouloir tirer les leçons des municipales et continuer comme avant sur les questions de société

Les Sentinelles de la place Vendôme apprécieront sans doute ce "comme avant". 

Dans sa délégation, Manuel Valls avait emmené deux députés PS qui n'ont pas voté la loi Taubira, Dominique Potier et Jean-Philippe Mallé. Alors que l'on sait que les députés qui ne votent pas comme l'exige le parti sont menacés.

Enfin, il a promis que le gouvernement s'opposera à tout texte ou amendement sur la procréation médicalement assistée «jusqu'à la fin de la législature» ; et que la question de la fin de vie ne sera traitée qu'en cas de «consensus entre tous les parlementaires». Une promesse qui n'engage que ceux qui l'écoute.


La PMA pour les LGBT : pas tout de suite

A la veille de l'entretien entre Laurence Rossignol et La Manif pour Tous, Marisol Touraine a déclaré :

«les lois de société, ce n’est pas simplement la famille ou la PMA. Car la PMA, c’est clair, le sujet n’est pas aujourd’hui sur la table».

«La loi sur le mariage pour tous a été votée. Il ne s’agit pas de faire croire que nous allons mettre cela à l’ordre du jour du Parlement. Le projet n’est pas à l’ordre du jour».

«La question de la PMA n’est pas la question qui préoccupe de façon majoritaire les Français. Et je le dis fortement, ce n’est pas une question qui aujourd’hui est sur la table».


Sophie de Menthon dérape sur twitter

Sous la pressions des twittos, elle a fini par présenter ses excuses :

Ce n'est pas la première fois que Sophie de Menthon dérape publiquement.


Avant Jean-Paul II, l’Église de France avait peur, peur de gueuler la vérité

De François Teutsch :

"[...] Jean-Paul II, c’est une phrase : « N’ayez pas peur ! » Peu d’entre nous s’en souviennent, nous étions trop jeunes. C’était un coup de tonnerre dont les répliques n’ont jamais cessé depuis. Je vous parle d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître… L’Église de France, en ce temps-là, semblait partir au gré des modes et des idéologies, se repliait sur elle-même. Elle avait peur, peur d’affronter le monde et lui gueuler la vérité en pleine figure ! Elle avait peur de son histoire, de sa tradition, du sang de ses martyrs et de la sainteté de ses anciens. Elle ne craignait rien tant que le regard des autres, rien tant que de passer pour ringarde. Elle préférait l’action sociale à la prière, les revendications syndicales à la contemplation silencieuse. Honteuse d’elle-même elle se diluait lentement dans un monde hostile.

N’ayez pas peur ! Le prêtre polonais, formé clandestinement au risque de finir à Treblinka, n’a pas eu peur ; l’évêque de Cracovie en lutte permanente contre le totalitarisme communiste n’a pas eu peur ; le cardinal qui poussa Paul VI à promulguer Humanae Vitae n’a pas eu peur. Dans un monde bipolaire où l’Occident vivait sous la menace des SS 20 d’Allemagne de l’Est, cette parole prophétique a fait l’effet d’une bombe. Jean-Paul II fut l’incarnation du courage, jusqu’à la fin. Ses dernières années furent aussi le témoignage émouvant d’un homme usé, malade, épuisé, dont le regard clair et la voix toujours forte ont proclamé à la face du monde la magnifique dignité de la personne humaine.

Karol Wojtyła était un géant que le monde a adoré détester. L’Église qui l’honore aujourd’hui rend hommage à un de ses plus grands papes. Un de ceux qui ont permis la renaissance d’une institution bimillénaire, qui lui a redonné la foi, l’espérance et la charité. Un homme dont la parole a sauvé une génération de chrétiens tentés par la tiédeur. Qu’il soit reconnu saint n’est qu’une immense action de grâce."


Jésus aujourd'hui s'offre à voir et à toucher à travers son Corps mystique qui est l’Église

Voici l'homélie prononcée ce matin par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault :

"La réponse de Thomas aux disciples qui avaient vu Jésus au soir de la Résurrection a associé pour toujours à la personne de cet apôtre le qualificatif d'incrédule. Thomas est celui qui ne croit pas à la parole de ses frères. Il veut voir la marque des clous et porter son doigt à leur place, avancer sa main dans le côté du Ressuscité. Faisant cela, Thomas ne blesse pas seulement les autres disciples, il tente Dieu. Jésus, miséricordieux, se rendra à sa demande. Huit jours plus tard, il apparaîtra de nouveau aux disciples rassemblés, offrant sa paix, et proposant à Thomas de voir et de toucher. Ainsi, l'incrédule deviendra croyant et s'écrira : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Les Pères de l’Église se sont attachés à souligner les fruits du manque de foi de l'apôtre. Saint Grégoire affirme que l'incrédulité de Thomas vaut plus pour notre propre foi que la foi des disciples qui ont cru. Sa conversion confirme dans la foi notre esprit assailli par le doute.

L'épreuve de Thomas invite à méditer sur la source de la foi. Selon saint Paul : « La foi naît de la prédication et la prédication se fait par la parole du Christ » (Rm 10,17). Par sa réponse, Thomas demande un contact avec Jésus, un contact fort, charnel. Ce que veut voir Thomas, ce sont les blessures de la Passion. Ce dans quoi il veut mettre sa main, c'est ce côté transpercé par la lance d'un soldat, d'où ont coulé le sang et l'eau (cf. Jn 19, 34). Thomas va à la source et désire s'y abreuver. Que va-t-il donc sentir en mettant sa main dans le côté de Jésus ? Il va sentir un coeur brûlant d'amour, une fontaine de Miséricorde pour l'humanité. Sainte Faustine Kowalska, l'apôtre de la Miséricorde, verra partir deux faisceaux de lumière de ce coeur, deux rayons qui illuminent le monde. « Ces deux rayons, lui expliqua un jour Jésus lui-même, représentent le sang et l'eau : le rayon pâle signifie l'eau, qui purifie les âmes ; le rayon rouge signifie le Sang qui est la vie des âmes... » (Petit Journal, I.130). « Je présente aux hommes un moyen, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde. Ce moyen, c'est cette image, avec l'inscription : « Jésus, j'ai confiance en Vous ! » (Petit journal I.138) Le sang évoque le sacrifice de la Croix et le don eucharistique, nourriture de l'âme ; l'eau, dans la symbolique de Jean, rappelle non seulement le Baptême, mais également le don de l'Esprit Saint (cf. Jn 3, 5; 4, 14; 7, 37-39).

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En canonisant 2 papes de Vatican II, François tourne la page du Concile

De Philippe Maxence dans Le Figaro :

"[...] Les oppositions entre Jean XXIII et Jean-Paul II sont vaines. Autant les deux hommes étaient différents physiquement, autant ils furent l'un et l'autre, à la fois des hommes d'une véritable piété traditionnelle et des pontifes de l'audace conciliaire. Jean XXIII a lancé le concile, mais n'en vit jamais la conclusion. Jean-Paul II l'a reçu en héritage et s'est chargé de l'appliquer, quitte à en corriger les erreurs d'interprétation.

C'est donc bien deux papes du Concile que canonise le pape François même si, comme le rappelait le cardinal Vingt-Trois à propos d'une éventuelle canonisation du professeur Jérôme Lejeune, c'est l'exercice héroïque des vertus théologales qui est sanctionné ainsi par l'Église.

Comme souvent, la double canonisation de deux personnalités, a priori si opposées, ouvre la porte aux supputations. La démarche répond-elle à une visée strictement spirituelle ou au jeu subtil de la politique? Poser la question dans ces termes, c'est certainement se tromper d'époque. Certes Jean-Paul II fit passer l'amère pilule de la béatification de Pie IX, le pape de la condamnation des «erreurs modernes», avec le sirop de celle de Jean XXIII, le pape heureux de la «nouvelle Pentecôte» conciliaire. Mais justement! Nous ne sommes plus en l'an 2 000, année de cette double béatification! Les ménagements mondains ne sont pas dans les habitudes du pape actuel. D'autant que rien n'oppose Jean XXIII et Jean-Paul II. Ce qui ne veut pas dire, pourtant, que la démarche du pape François ne répond pas à une volonté de «politique spirituelle». En vue de quoi? C'est ce qui est difficile à dire, tant le pape argentin échappe à nos catégories cartésiennes et aux habitudes d'analyse.

Tentons cependant une simple hypothèse ! En canonisant en même temps l'initiateur du concile et son (principal) maître d'œuvre, le pape François tourne une page. Il referme définitivement une période de l'Église, tout en rompant en douceur avec le pontificat précédent. C'est la fin (symbolique) de Vatican II, au sens où celui-ci est désormais considéré comme n'étant plus un objet de débat, d'approches pédagogiques, de querelles théologiques ou de questionnement sur la bonne herméneutique à mettre en œuvre. Plus largement, sans nier leur existence, les questions doctrinales ne semblent pas être pour le pape actuel les points les plus déterminants.

Non pas qu'il nie la doctrine catholique, ante ou post conciliaire, mais il la place, avec respect et vénération, dans un «ailleurs» indéterminé. Il s'agit pour lui de passer à autre chose, d'imprimer une véritable dynamique à la vie dans l'Église, de passer de l'«orthodoxie» à la «praxis». Il le dit d'ailleurs clairement dans l'exhortation apostolique Evangilii Gaudium, à propos de l'évangélisation: «Il ne faut pas penser que l'annonce évangélique doive se transmettre toujours par des formules déterminées et figées, ou avec des paroles précises qui expriment un contenu absolument invariable. Elle se transmet sous des formes très diverses qu'il serait impossible de décrire ou de cataloguer, dont le peuple de Dieu, avec ses innombrables gestes et signes, est le sujet collectif.» Dénonçant également les différents aspects de ce qu'il appelle la «mondanité spirituelle», il annonce qu'il faut mettre «l'Église en mouvement de sortie de soi». À ses yeux, la primauté donnée à la doctrine peut même devenir un danger pour l'Église.

Dans l'entretien très personnel accordé à La Civiltà Cattolica., il a exprimé sa vision à ce sujet: «La pensée de l'Église, nous la connaissons, et je suis fils de l'Église, mais il n'est pas nécessaire d'en parler en permanence.» Ailleurs, dans le même entretien, il résume également son approche en expliquant qu'il faut: «privilégier les actions qui génèrent des dynamiques nouvelles».

Le pape François n'est certes pas un adversaire de Vatican II ou un amnésique de celui-ci. Dans le même entretien, il redit que le concile Vatican II est «irréversible». Mais c'est justement parce qu'il le considère comme «irréversible» (certes Paul VI l'avait dit aussi, mais dans un autre contexte) que Vatican II n'est (peut-être) plus la vraie question du moment. Le pape est déjà passé à autre chose, à d'autres champs d'action. C'est l'action qui compte désormais et avant tout. Il s'agit de la vitalité à instaurer au sein de l'Église et des «périphéries» à atteindre, comme il l'a indiqué à plusieurs reprises, reprenant là la terminologie employée naguère par le Père Congar dans son livre célèbre, Vraie et fausse réforme.

À ce titre, la double canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II, deux papes du concile, pourrait sonner, paradoxalement, la dernière étape du processus déclenché en 1962, lors de l'ouverture de Vatican II, et l'entrée, pour l'Église, dans une nouvelle page de sa déjà longue histoire. Quelle sera-t-elle exactement? C'est ce qui est difficile à déterminer pour l'instant."


Saint Jean Paul II a été le Pape de la famille

800 000 personnes ont assisté à Rome à la messe de canonisation des deux papes. Benoît XVI a concélébré la messe :

B

F

Dans son homélie, le pape François a dit :

"Au centre de ce dimanche qui conclut l’Octave de Pâques, et que saint Jean Paul II a voulu dédier à la Divine Miséricorde, il y a les plaies glorieuses de Jésus ressuscité.

Il les montre dès la première fois qu’il apparaît aux Apôtres, le soir même du jour qui suit le sabbat, le jour de la résurrection. Mais ce soir là, nous l’avons entendu, Thomas n’est pas là ; et quand les autres lui disent qu’ils ont vu le Seigneur, il répond que s’il ne voyait pas et ne touchait pas les blessures, il ne croirait pas. Huit jours après, Jésus apparut de nouveau au Cénacle, parmi les disciples, Thomas aussi était là ; il s’adresse à lui et l’invite à toucher ses plaies. Et alors cet homme sincère, cet homme habitué à vérifier en personne, s’agenouille devant Jésus et lui dit « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28).

RLes plaies de Jésus sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C’est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité. Saint Pierre, reprenant Isaïe, écrit aux chrétiens : « Par ses plaies vous avez été guéris » (1P 2,24 ; Cf. Is 53,5).

Saint Jean XXIII et saint Jean Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n’ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n’ont pas eu honte de la chair du frère (Cf. Is 58,7), parce qu’en toute personne souffrante ils voyaient Jésus. Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage (parresia) du Saint Esprit, et ils ont rendu témoignage à l’Église et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde.

Il ont été des prêtres, des évêques, des papes du XXème siècle. Ils en ont connu les tragédies, mais n’en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort ; plus forte était la foi en Jésus Christ rédempteur de l’homme et Seigneur de l’histoire ; plus forte était en eux la miséricorde de Dieu manifestée par les cinq plaies ; plus forte était la proximité maternelle de Marie.

En ces deux hommes, contemplatifs des plaies du Christ et témoins de sa miséricorde, demeurait une « vivante espérance », avec une « joie indicible et glorieuse» (1P 1,3.8). L’espérance et la joie que le Christ ressuscité donne à ses disciples, et dont rien ni personne ne peut les priver. L’espérance et la joie pascales, passées à travers le creuset du dépouillement, du fait de se vider de tout, de la proximité avec les pécheurs jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’écœurement pour l’amertume de ce calice. Ce sont l’espérance et la joie que les deux saints Papes ont reçues en don du Seigneur ressuscité, qui à leur tour les ont données au peuple de Dieu, recevant en retour une éternelle reconnaissance.

Cette espérance et cette joie se respiraient dans la première communauté des croyants, à Jérusalem, dont parlent les Actes des Apôtres (Cf. 2, 42-47), que nous avons entendus en seconde lecture. C’est une communauté dans laquelle se vit l’essentiel de l’Évangile, c'est-à-dire l’amour, la miséricorde, dans la simplicité et la fraternité.

C’est l’image de l’Église que le Concile Vatican II a eu devant lui. Jean XXIII etJean Paul II ont collaboré avec le Saint Esprit pour restaurer et actualiser l’Église selon sa physionomie d’origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles. N’oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l’avant et font grandir l’Église. Dans la convocation du Concile, saint Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, il s’est laissé conduire et a été pour l’Église un pasteur, un guide-guidé, guidé par l’Esprit. Cela a été le grand service qu’il a rendu à l’Église. C’est pourquoi j’aime penser à lui comme le Pape de la docilité à l’Esprit Saint.

Dans ce service du Peuple de Dieu, saint Jean Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du Pape de la famille. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.

Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l’Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours."


Manuel Valls a été hué par les pèlerins français

Les catholiques français ont hué le premier ministre à son arrivée à la tribune, avant le début de la cérémonie de ce matin à Rome.

Précision très importante de Mgr Podvin : les Français, place Farnèse, n'ont pas sifflé Valls pendant la messe, mais lors de son arrivée.

A l'issue de la messe, Manuel Valls a rapidement salué le Souverain Pontife (d'après nos informations, le Premier ministre aurait dit au pape qu'il n'y avait que 10 000 personnes sur la place...) :

V