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Le vide à l'UMP

Lu sur Authueil :

"En attendant, c'est le vide à droite : Borloo en retraite pour raison de santé, Copé dégagé pour cause de scandale politico-financier, Sarkozy pour longtemps encore empêtré dans les affaires. Aucun leader naturel ayant l'envergure d'être candidat à la présidentielle en 2017 n'apparaît avec évidence, à part peut-être Fillon. Et encore, il est marqué par les combats passés et aura du mal à faire l'union derrière lui. Or, le succès politique repose sur un facteur : c'est le camp le moins désuni qui l'emporte. Sur ce plan, la droite est mal barrée, et même si Hollande est nul, il a encore ses chances.

Enfin, et c'est le pire, absolument aucune perspective de rénovation doctrinale à l'UMP. Le prochain congrès se concentrera sur le choix du chef, qui ne pourra être que le plus petit dénominateur commun, donc un ectoplasme intellectuel. Le départ de Copé n'entraîne pas un effrondrement de l'aile droite de l'UMP, et ne change rien aux lignes de fractures idéologiques de ce parti. On ne peut même pas parler d'occasion manquée, car il n'y a tout simplement pas eu d'occasion de rénover quoi que ce soit."


Si Juncker prend la tête de la Commission, la Grande-Bretagne quitte l'UE

Le Premier ministre britannique David Cameron a menacé ses partenaires européens d'une sortie de son pays de l'UE si le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker devenait président de la Commission européenne :

"Une figure des années 80 ne peut pas résoudre les problèmes des cinq prochaines années".

Juncker, favorable à l'entrée de la Turquie dans l'UE et à la dénaturation du mariage, est le candidat du PPE. 

Les Pays-Bas, la Suède et la Finlande sont également réticents à cette nomination.


Le rôle des lobbys pharmaceutiques dans le veto de la Commission

Communiqué de Choisir la Vie sur le veto de la Commission européenne sur l'initiative citoyenne "One of Us" :

"L’association CHOISIR LA VIE exprime sa profonde indignation face au rejet, ce 28 mai dernier, par la Commission européenne, de l’initiative citoyenne européenne « One of Us » qui a pourtant réuni plus de deux millions de signatures.

Alors que l’initiative européenne a été créée et présentée comme un outil au service d’une démocratie participative des citoyens européens, leur offrant la possibilité d’initier et susciter un projet législatif, ce rejet par la Commission européenne qui use de son veto, constitue un véritable déni de démocratie.

Il convient de rappeler que "One of us" demandait notamment l'arrêt du financement par Bruxelles de toute pratique visant à détruire des vies humaines, notamment l’arrêt du financement de l’expérimentation sur l’embryon.

N’en déplaise aux lobbys pharmaceutiques qui n’auront pas manqué d’user de leur influence pour encourager la Commission à mettre son veto, cette formidable mobilisation aura eu le mérite de révéler au grand jour l’opposition de plus de deux millions d’européens à la recherche sur l’embryon et leur attachement au respect de la Vie depuis la conception.

Choisir la Vie remercie tous les signataires de la pétition One of Us et les invite à faire connaître leur soutien au Comité de Citoyens « One of Us » qui va faire un recours de la décision de la Commission auprès de la Cour de Justice de Luxembourg qui, rappelons-le, a reconnu le respect dû à la vie humaine dès la conception."


Crise de l'UMP : distorsion entre les sympathisants et les élites

De Guillaume Bernard dans Le Figarovox :

"[...] La volonté de recentrage de l'UMP (ou, du moins, de nombre de ses ténors) s'inscrit donc dans une double stratégie: d'une part, en l'arrimant à elle, empêcher le centre de basculer ou de s'allier à la gauche et, d'autre part, assurer sa présence au second tour de la présidentielle en additionnant les voix de la droite et du centre (et ainsi éviter un «21 avril» à l'envers). Cette stratégie qui semble, à première vue, logique présente cependant l'inconvénient de libérer de l'espace à droite (qui sera inéluctablement occupé) et, dans le fond, repose sur l'hypothèse que l'hémorragie des électeurs de droite vers le FN ne s'aggravera pas. Le pari est possible, mais il est d'autant plus risqué que les élections européennes ont démontré que l'abandon de la «ligne Buisson» avait conduit certains électeurs à basculer vers le FN dans la mesure où l'UMP n'entend plus incarner un authentique discours de droite. Pour nombre d'électeurs de droite, le vote FN n'est plus tabou. [...]

L'UMP ne pourra donc pas faire l'économie d'une réflexion sur la fracture idéologique et stratégique qui la traverse. Plusieurs événements - en particulier le référendum de 2005 sur le Traité établissant une constitution pour l'Europe et la loi Taubira ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels - ont révélé à toute une partie des électeurs de droite que leur idées n'étaient pas partagées par les élus qui étaient sensés les représenter. Cette distorsion entre le peuple de droite et ses élites politiques est d'autant plus profonde qu'elle ne consiste pas en de simples différences de degré dans l'appréciation des questions politiques et sociales, mais en une profonde opposition doctrinale. [...]

A cette divergence idéologique s'en ajoute une autre d'ordre stratégique. Si les dirigeants de l'UMP sont farouchement hostiles à toute forme de conciliation avec le FN, il y a près de la moitié des sympathisants de cette formation politique qui se montre favorable à des accords au moins locaux. [...]


Les institutions de l'Union européenne sont vulnérables à la corruption

Selon un rapport publié le 24 avril 2014 par l'organisation Transparency International, Système d'intégrité de l'Union européenne, les institutions de l'Union européenne sont vulnérables à la corruption en raison d'une mise en œuvre lacunaire des règles en matière d'éthique, de transparence et de contrôle des fonds publics.

Il s'agit de la première évaluation des risques de corruption au sein des dix institutions de l'Union européenne : Parlement européen, Conseil, Conseil de l'Union, Commission, Cour de justice de l'Union européenne, OLAF, Europol, Eurojust, médiateur, Cour des comptes européenne (ECA). 

Le rapport de Transparency International souligne l'existence de nombreuses lacunes telles que l'absence de règles obligatoires en matière de lobbying et une tendance croissante à négocier les lois en coulisse


L'opération "Allo Gender" prend une dimension nationale

L'opération "Allo Gender" prend une dimension nationale : la semaine prochaine, Benoît Hamon rencontre les Inspecteurs pour donner suite ou non à l'ABCD de l'Egalité.

A Lyon, parents et enseignants appellent chaque jour le Rectorat pour poser une question simple : l’ABCD de l’égalité est-il expérimenté ou non dans l’école de leur enfant ? 

Ce lien donne la liste des Rectorats de toute le France. Le lien ci-dessous est le tract explicatif de l'opération, valable pour Lyon.


L'UMP soutient un destructeur de la famille à la tête de la Commission européenne

Lu sur ihsnews :

"Jean Claude Juncker, le candidat de la droite à la présidence de la Commission Européenne est à l’origine d’un projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels

JIl est étonnant de voir à quel point la droite française qui manifestait contre le mariage homosexuel n’a pas communiqué sur ce sujet. Il faut dire que dans certains cas, l’esprit de parti fait plus que frôler la schizophrénie. On comprend mieux aussi l’opposition ferme du Premier Ministre hongrois, à l’égard de Juncker. Outre le désaccord sur certains aspects politiques et économiques, Orban, farouche opposant au mariage homosexuel ne peut soutenir Juncker qui avait soumis à l’époque le projet de loi adopté mercredi par la Commission Juridique des députés du Grand-duché de Luxembourg.

En 2010 donc le gouvernement de Jean-Claude Juncker déposait un projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Si au début de l’année, l’annonce du vote avait été envisagée pour l’été, il a finalement été décidé d’avancer la date à la mi-juin.

Le texte mis en place par l’équipe de Juncker constitue une réelle attaque de l’institution qu’est le mariage. Il ne se limite pas (ce qui serait déjà conséquent) à la question du mariage homosexuel, mais abolit également le divorce pour faute, libéralisant sur le plan théorique un peu plus le divorce dans le Grand-duché. [...]"


TV Libertés : édition spéciale sur l'idéologie qui n'existe pas

Edition du 30 mai 2014. Programme :

  1. Entretien avec Alain de Benoist
  2. Benoît Hamon relance la Ligne Azur
  3. Échec des « ABCD de l'Égalité »
  4. Alliance Vita Versus SOS Homophobie
  5. Le guide de la gay-drague
  6. Les associations LGBT envahissent l'école
  7. Rejet de la pétition « One of Us »
  8. JRE, Manif Pour Tous : la riposte associative
  9. L'actualité en bref
  10. Entretien avec Marion Sigaut

 


Du 7 au 9 juin, 32e pèlerinage de Pentecôte à Chartres

Du 7 au 9 juin, Notre-Dame de Chrétienté organise son 32e pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres. Jean de Tauriers, président de l'association, déclare à L'Homme Nouveau :

C"Depuis trente-deux années, Notre-Dame de Chrétienté organise le plus grand pèlerinage européen pendant la Pentecôte, du samedi au lundi. Ce pèlerinage est traditionnel par l’exclusivité de la forme extraordinaire célébré pendant les trois jours mais aussi par l’enseignement donné à contre-courant du relativisme ambiant. Le pèlerinage est aussi de chrétienté parce que nous voulons mettre Jésus-Christ au centre de la société comme nous l’a demandé le Pape François en la fête du Christ-Roi.

Pourquoi un pèlerinage de chrétienté ?

Tout l’enseignement de l’Église nous demande de promouvoir la chrétienté, le Catéchisme de l’Église Catholique nous le redit très clairement. Nous en parlerons beaucoup pendant le pèlerinage 2014, l’année du 800e anniversaire de la naissance de saint Louis, le modèle du roi chrétien. Aujourd’hui, défendre la chrétienté, c’est défendre la vie, l’éducation et la famille. Nos pèlerins sont au premier rang de tous ces engagements dans la société et nous pensons que Notre-Dame de Chrétienté en a pris sa part en formant des générations de pèlerins et en priant pour la France. [...]

Des nouveautés en 2014 ?

D’abord notre thème « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre » qui nous permettra de revoir notre catéchisme avec le souci propre à Notre-Dame de Chrétienté de former en vue de l’action. Toujours dans la formation, pour aider les chapitres dans leur préparation du pèlerinage, Notre-Dame de Chrétienté a mis à disposition sur son site de courtes formations vidéo introduisant des sujets particuliers comme l’existence de Dieu, le mal, les lois immorales,… Enfin, Mgr Ail­let nous fait l’amitié de venir célébrer la messe de clôture du pèlerinage le lundi 9 juin à Chartres. C’est une très grande joie pour nous. Cette année nous lançons également un nouveau chapitre (les Anges gardiens) pour tous ceux qui ne peuvent se déplacer mais qui veulent faire le pèlerinage « à distance ». Ce chapitre réunira les prêtres ne pouvant venir, les religieux avec de nombreuses communautés déjà inscrites, les personnes âgées, les malades, les familles qui ne pourront se déplacer, des expatriés,… Ce chapitre incarne l’immense chaîne de prières de notre pèlerinage."


Cristeros : la violence des soldats fédéraux n'est pas exagérée dans le film

Contrairement à ce que racontent Le Monde et La Croix. Hugues Kéraly déclare à Présent :

"Dans le film de Dean Wright, cette violence est au contraire continuellement sous-représentée. On n’y voit pas les drapeaux noirs aux tibias entrecroisés de l’armée fédérale. On n’y entend pas la sinistre sonnerie mexicaine du deguëllo, popularisée par le cinéma dans Fort Alamo (pas de quartier), ni le cri de guerre qui se passe de traduction : Viva el Demonio ! Je n’ai pas vu non plus que le film ait consacré un seul plan aux plus épouvantables sacrilèges commis par les officiers de l’armée fédérale dans les églises, pour faire brouter par leurs chevaux les hosties consacrées, ou dans les cimetières des couvents, lorsqu’ils déterrent et décapitent les squelettes des moniales pour jouer au foot avec leurs têtes… On nous épargne aussi les émasculations systématiques des prêtres réfractaires, le viol des petites filles, les seins coupés des mamans ou l’éventration des femmes enceintes, en place publique, pour terrifier tous les villages qui abritaient des combattants. Le film de Dean Wright rend bien justice aux Cristeros, sur la pureté de leur combat. Je ne trouve pas qu’il rende justice à la barbarie sanglante et intégrale des colonnes infernales de Mexico. Si la justice consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû, elle s’est montrée ici bien trop clémente envers les assassins."


C’est arrivé un 31 mai…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 mai : fête de la Visitation de la Vierge Marie.

La Visitation par Fra Angelico, Musée du Prado Madrid

La Mère de Dieu ne peut contenir la joie de l'annonce qui lui a été faite. Elle ne peut pas encore la partager avec Joseph. Elle va rejoindre sa cousine Elisabeth, enceinte comme elle. Et Jean-Baptiste partage cette allégresse en tressaillant dans le sein de sa mère. La fête de la Visitation commémore la sainte Rencontre de deux enfants à naître et le Magnificat de Marie qui jaillit de son exultation. L'icône de la visitation, ci-dessus, montre Marie en face d'Élisabeth. Les deux mères portent chacune leur enfant.

  • 31 mai : fête de sainte Pétronille, patronne des Rois de France.

Sainte Petronille est la première sainte patronne de la France. Elle descend de Titus Flavius Petro, grand-père de Vespasien. Saint Pierre l'amène à la foi et la baptise. Elle était d'une beauté extraordinaire, mais elle souffrait de paralysie. Elle est morte en vierge et martyre à Rome.

C'est sous Charlemagne qu'elle devient patronne des Rois de France. Le sarcophage qui conservait les restes de la sainte est transféré dans la basilique pontificale par le Pape Paul 1er en 757. Elle est aussi la patronne des dauphins de France car un dauphin aurait été trouvé gravé sur son sarcophage[]. Les liens de la France avec la sainte perdurent. Par exemple, Louis XI a une grande vénération pour elle, il lui adresse de ferventes prières pendant la maladie du dauphin, le futur Charles VIII. Une fois ce dernier guéri, le Roi fait embellir la chapelle de Sainte Pétronille.

Dans la basilique Saint-Pierre un autel lui est dédié. Et cet autel, construit sous le règne de Louis XII, est toujours considéré comme territoire Français. Chaque année, le 31 mai, jour de la fête de Sainte Pétronille, une messe est dite dans la chapelle pour la France et tous les français de Rome y sont invités. Sainte Pétronille est représentée avec la palme du martyre, souvent en compagnie de Saint Pierre. On l'invoque pour guérir les fièvres ».

  • le 31 mai  1578 : le Roi Henri III pose la première pierre du Pont Neuf à Paris.

La première pierre du Pont-Neuf, sur la Seine, à Paris, est posée par le Roi Henri III, accompagné de Catherine de Médicis, de sa femme la reine Louise, et des principaux magistrats du royaume et de la ville.

  • le 31 mai  1653 : bulle "Cum Occasione" du pape Innocent X.

Le pape Innocent X condamne cinq propositions du livre de Jansénius, dans sa bulle "Cum Occasione". Le jansénisme est alors un mouvement religieux très influent mais hérétique, puisqu'il remet en cause certains grands principes de la religion catholique et tend à influer sur la vie politique.

  • le 31 mai  1809 : mort du Maréchal Jean Lannes suite à la bataille d'Essling.

Né à Lectoure le 10 avril 1769, fils d'un petit marchand, il rejoint la Garde Nationaleen 1792. Il est promu sous-lieutenant la même année. De 1793 à 1795, il combat avec vaillance les Espagnols dans le Roussillon.

En 1796, il participe à la première campagne d'Italie comme simple soldat. Il se distingue à Dego (15 avril 1796) où le Général Bonaparte le remarque et le promeut… Général de Brigade. Il participer au Coup d'Etat du 18 Brumaire. En 1800, il participe à la Seconde Campagne d'Italie, s'empare d'Aoste et bat les Autrichiens du Général Peter-Carl Ott à Montebello le 9 juin. Puis il commande la Garde Consulaire. De 1802 à 1804, Jean Lannes est nommé à l'Ambassade de France où son manque de diplomatie oblige Bonaparte à le rappeler.

En 1804, l'empereur l'élève à la dignité de Maréchal d'Empire, puis lui donne le titre de Duc de Montebello quatre ans plus tard, en 1808. Le 22 mai 1809, Lannes est blessé d'un boulet de canon. Malgré les soins prodigués par Larrey, chirurgien personnel de l'Empereur, Lannes meurt le 31 mai 1809 à l'âge de quarante ans.

L'Empereur alors écrit une lettre de condoléances à la seconde épouse de Lannes, Louise Guéhéneux, dans laquelle il dit :

«  Le Maréchal est mort ce matin des blessures qu'il a reçues au champ d'honneur. Ma peine égale la vôtre. Je perds le Général le plus distingué de mes armées, mon compagnon d'armes depuis seize ans, celui que je considérais comme mon meilleur ami […] ».

Avec Davout et Suchet, il est l'un des seuls Maréchaux d'Empire resté invaincu de la Grande Armée. Le Maréchal Jean Lannes est inhumé au Panthéon. La promotion Saint-Cyr de 1993-1996 portait son nom.

  • le 31 mai  1868 : première course cycliste.

C'est au parc de Saint-Cloud à Paris qu'a lieu la première course de vélo.

  • le 31 mai  1857 : naissance de Pie XI.

Naissance d'Ambrogio Damiano Achille Ratti, futur pape Pie XI (voir les chroniques du 6 et du 10 février).

 
Pie XI à son bureau

  • le 31 mai  1866 : Napoléon III annonce le retrait des troupes françaises du Mexique.

60 ans après Dien-Bien-Phu et la Toussaint rouge, les armées vietnamiennes et algériennes sur les Champs-Elysées le 14 juillet?

La même rumeur avait été démentie en 2011 et 2012. Mais cette année, la nouvelle semble s'appuyer sur des faits crédibles comme le soulignent Boulevard VoltaireSecours de France et cette lettre de Gilles Bonnier, chargé de mission aux relations publiques de la Fondation de Lattre.

Une vieille rumeur devenue réalité en 2014 et gardée bien secrète?


Fronde à l'UMP contre le triumvirat

Lu ici :

"L'installation du triumvirat Fillon-Raffarin-Juppé à la tête de l'UMP, mardi 27 mai, n'a pas franchement respecté la "loi interne" du parti, et certains cadres de l'UMP s'apprêtent, selon les informations du Lab, à pousser un sérieux coup de gueule contre le non-respect des statuts du parti, votés il y a tout juste un an. Une explication qui pourrait intervenir mardi 3 juin, lors du prochain bureau politique du parti."

Quelque chose me dit que l'on n'a pas fini de s'amuser.


Les institutions européennes face à l'embryon

Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur de l’European Centre for Law and Justice(ECLJ), analyse dans L'Homme Nouveau la décision de rejet de la Commission européenne sur l'initiative Un de nous. Extraits :

"« D’un point de vue juridique, l’embryon est-il une personne humaine ? » [...]

La Convention du Conseil de l’Europe sur la biomédecine vise la recherche sur l’embryon et protège « toute personne » sans préciser, volontairement, si les embryons sont des personnes. La Convention utilise aussi l’expression « être humain » en énonçant la nécessité de protéger l’être humain dans sa dignité et son identité. Sur ce point, les États ont précisé que : « Il a été constaté qu’il est un principe généralement accepté selon lequel la dignité humaine et l’identité de l’espèce humaine doivent être respectées dès le commencement de la vie ». C’est elliptique, volontairement.

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), dans un arrêt Brüstle/Greenpeace de 2011, a été amenée à définir l’embryon au sens d’une Directive qui interdit notamment la brevetabilité des pratiques impliquant la destruction d’embryons. Cette cour a jugé que la notion d’embryon humain devait être comprise plus largement comme celles d’organismes cellulaires qui bénéficient de la protection juridique accordée au titre du respect de la dignité humaine dès qu’ils possèdent la capacité de déclencher le processus de développement d’un être humain. Cela empêche de breveter des procédés qui impliquent la destruction d’embryons, non pas au nom du droit à la vie, ou parce que les embryons seraient des personnes, mais parce qu’ils participent de l’humanité et sont donc revêtus de cette dignité.

Quant à la Cour européenne des Droits de l’homme, elle estime qu’il n’existe aucun consensus européen non seulement sur la définition juridique (ce qui est vrai), mais aussi scientifique (ce qui est faux) « des débuts de la vie » mais que l’on peut néanmoins « trouver comme dénominateur commun aux États l’appartenance (des embryons) à l’espèce humaine ». La Cour ajoute que c’est « la potentialité de cet être et sa capacité à devenir une personne qui doivent être protégées au nom de la dignité humaine ». En conséquence, la Cour juge que « le point de départ du droit à la vie relève de la marge d’appréciation des États, de sorte qu’il est impossible de répondre à la question de savoir si l’enfant à naître est une “personne” au sens de la Convention ». Cela étant, la Cour n’exclut pas qu’il puisse l’être : elle a toujours refusé de dire qu’il n’est pas une personne car la Convention européenne des Droits de l’homme est silencieuse « sur les limites temporelles du droit à la vie », de sorte qu’un État peut« tout aussi légitimement choisir de considérer l’enfant à naître comme une personne et protéger sa vie qu’adopter le point de vue opposé ». (Voir les affaires Vo c. France du 8 juillet 2004 et A. B. et C., c. Irlande du 16 décembre 2010).

En renvoyant aux autorités nationales la détermination de la qualité de l’embryon, la Cour de Strasbourg adopte le point de vue que cette question serait de nature politique et non pas juridique. Mais le politique n’est pas mieux placé que le droit pour dire ce qu’est l’embryon humain : en 1979, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe reconnaissait « les droits de chaque enfant à la vie dès le moment de sa conception ». En 2008, cette même Assemblée promouvait l’avortement. Les assemblées législatives et les juridictions sont davantage des lieux de confrontation de volontés que les oracles du vrai et du juste.

Si nous, êtres humains, doutons de nous-mêmes et ignorons ce qui fait notre nature d’homme, la volonté de puissance à l’œuvre dans le droit positif ne peut qu’exploiter cette ignorance, mais certainement pas la résorber."


Violences policières : Manuel Valls perd un procès

Amal Bentounsi, la sœur d'Amine Bentounsi tué d'une balle dans le dos par un policier un soir d'avril 2012 à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis, a été relaxée mercredi par le tribunal correctionnel de Paris. Elle était poursuivie par le ministère de l'Intérieur pour «diffamation publique envers une administration publique». Fondatrice du collectif «Urgence notre police assassine», elle avait déclaré dans une vidéo publiée sur son site peu après le drame:

«Vous voulez commettre des violences et crimes, en toute impunité sans jamais être inquiété? (…) La police recrute et la justice vous protège».

Après cette diffusion, Manuel Valls alors ministre de l'Intérieur avait porté plainte.

L'audience ne s'est pas limitée au cas d'Amine mais a traité des violences policières en général. Les proches de la victime mais aussi un chercheur en sciences sociales auteur d'un rapport intitulé «France: des policiers au dessus des lois», se sont succédés à la barre.

Le procureur a déclaré «ne pas croire» que les propos incriminés

«dépassent les limites admissibles de la liberté d'expression dans une société démocratique».

Le tribunal correctionnel de Paris a donné raison à Amal Bentounsi, évoquant «le contexte particulier de l'affaire» et «l'implication» de la prévenue dans le drame auquel elle a réagi.


La mairie de Bordeaux soutient la GayPride

BPlacardés sur les murs et parcours de tramway de leur ville, les bordelais découvrent cette affiche de la "marche des fiertés" (Gay Pride) promouvant cette année la "famille pour tous" ! Le plus choquant est que cette communication est soutenue par la municipalité (son logo apparaît clairement sur l'affiche) !


Réveiller les responsables politiques du primat du sens de la vie est une véritable cause nationale

L'abbé Laurent Stalla-Bourdillon est aumonier à l'Assemblée nationale, directeur du SPEP et curé de Sainte Clotilde. Il écrit dans le Figarovox :

"La saturation médiatique de l'UMP n'a d'égale que la vacuité de cohérence d'un PS en proie au doute. [...] La polarisation médiatique sur les personnalités et les échéances électorales est telle, que l'on devient obsédé par savoir qui sera dans le casting du prochain drama-présidentiel. Cette sélection l'emporte sur le fait de savoir le contenu du projet qui sera porté par les différentes formations politiques. Peu à peu la divergence des intérêts de chacun se creuse et les raisons de la faillite apparaissent. Le véritable intérêt de chacun se fait jour: les médias s'intéressent aux personnalités, car il s'agit d'un pur spectacle d'acteurs. Les politiques s'intéressent aux tactiques car c'est un combat. Les électeurs n'ont plus que leur main pour glisser dans l'urne leur incompréhension. Ce décalage entre l'essentiel et l'accessoire a atteint des sommets et le constat s'impose: nous ne sommes plus face à la réalité de la vie commune. Les élites politiques semblent persuadées que l'emploi, le pouvoir d'achat, la baisse des impôts, sont les clés du bonheur des citoyens. Si elle conditionne la possibilité d'une vie décente, ils oublient que la vie matérielle n'est pas tout, et qu'elle n'est même rien sans la joie de la vérité et de la gratuité. Gratuité de cette vie temporelle dont nous serons tous redevables un jour envers Celui qui nous l'a donné. Réveiller les responsables politiques du primat du sens de la vie est une véritable cause nationale. Qui nous en parlera?"


Les franc-maçons accusent le lobbyisme catholique

Lu sur Medias-presse :

"Mercredi 28 mai 2014 : le Grand-Orient de France organisait son 1er forum des Obédiences maçonniques libérales et adogmatiques de l’Union Européenne au Temple Arthur Groussier Hôtel du Grand Orient de France 16 rue Cadet. L’introducteur de la séance, dénonçant l’imminence d’ « une régression identitaire », a souligné la nécessité de faire un débat sur les élections européennes du dimanche 26 mai. L’affluence dans la salle confirmait l’urgence de cette réunion, a-t-il indiqué ensuite, précisant qu’en ces « temps sombres, [il convient] d’apporter de la lumière ». Vingt-huit obédiences s’étaient rassemblées au siège parisien, comprenant plusieurs membres de loges de l’étranger, de loges de France et ceux qu’ils appellent des profanes, les non-initiés – tel l’auteur de cet article. La séance se déroulait en deux temps : le premier se composait de trois interventions sur des thèmes précis (les droits des femmes et leur présence à l’échelle européenne, la question de l’immigration en Europe et l’état de l’Union Européenne en regard du scrutin européen venant d’être voté), le deuxième d’interventions des maçons présents dans l’assemblée qui devaient soulever des problématiques sur l’Union Européenne.

La première intervenante, maçonne grecque, a insisté sur la présence trop discrète des femmes au sein de l’Union Européenne ; a été avancé le nombre de 33 % de femmes présentes à la Commission européenne et cinq présidentes seulement à la tête des pays membres. Le rejet du rapport Estrela, cause des pressions de la droite et l’extrême-droite et les « régressions » de l’Espagne vis-à-vis des lois en relation avec l’IVG ont été dénoncées avec vigueur. Une solution a été proposée : la création d’une charte pour le droit des femmes, afin que la vision « progressiste » soit établie à l’échelle européenne ; tout pays voulant entrer dans l’Union devra adopter celle-ci pour y être intégré favorablement.

[...] Lors du débat, beaucoup de membres des loges présents ont dénoncé l’importance du ‘’lobbysme catholique’’, d’une influence certes moins prégnante (sic) depuis la mise en vigueur de l’article 17 du Traité de Lisbonne qui élève le ‘’dialogue’’ avec les autorités religieuses au statut d’obligation juridique. Ont été dénoncés d’influence majeure l’Opus Dei et les groupes religieux (notamment les Orthodoxes) qui interviendraient de façon trop forte sur les questions des droits des femmes, bioéthiques et en rapport avec la « mort dans la dignité ». Si un maçon intervenait et dénonçait un anathème passéiste, un autre fulminait : « comment se fait-il qu’un lobby catholique puisque encore s’exercer au sein d’une France qui se déchristianise de jour en jour ? ». Enfin, d’autres reprochaient aux catholiques de s’être accaparés la question des « droits de l’enfant » et, en le dissociant des droits de l’Homme, de l’avoir retourné en leur faveur – il devient une sorte de postulat intouchable auquel il est difficile de répondre. Une solution a été proposée : il va falloir bientôt « mettre la main à la poche » pour se constituer un véritable « bureau de lobbying ». [...]"


Les "remariages" chez les orthodoxes

Lu sur Chiesa :

"Dernièrement, le cardinal Walter Kasper s’est référé à la pratique des Églises orthodoxes en ce qui concerne les seconds mariages pour soutenir que les catholiques divorcés et remariés devraient eux aussi avoir la possibilité de communier. Toutefois il n’a peut-être pas prêté attention au fait que les orthodoxes ne communient pas lors du rite des seconds mariages, parce que ce qui est prévu dans le rite byzantin du mariage, ce n’est pas la communion, mais seulement l’échange de la coupe commune de vin, qui n’est pas du vin consacré

Par ailleurs on entend dire, chez les catholiques, que les orthodoxes permettent les seconds mariages et que par conséquent ils tolèrent que l’on divorce de son premier conjoint. A vrai dire, il n’en est pas vraiment ainsi, parce qu’il ne s’agit pas de l'institution juridique moderne. L’Église orthodoxe est disposée à tolérer les seconds mariages pour des personnes dont le lien matrimonial a été dissous non pas par l’État, mais par elle-même, sur la base du pouvoir de “délier et de lier” qui a été donné à l’Église par Jésus, et à concéder une seconde opportunité de mariage dans certains cas particuliers (typiquement, les cas d’adultère durable, mais aussi, par extension, certains cas où le lien matrimonial est devenu une fiction). La possibilité d’un troisième mariage est également prévue, mais on cherche à décourager les candidats. Par ailleurs, la possibilité de se remarier, dans les cas de dissolution du mariage, n’est donnée qu’au conjoint innocent.

Chez les orthodoxes, les deuxièmes et troisièmes mariages, à la différence du premier, sont célébrés selon un rite particulier, défini comme “de type pénitentiel”. Étant donné que, dans le rite des seconds mariages, il manquait jadis le moment du couronnement des époux – que la théologie orthodoxe considère comme le moment essentiel du mariage –  le second mariage est non pas un véritable sacrement mais, pour utiliser la terminologie latine, un "sacramentel", qui permet aux nouveaux époux de considérer que leur union est pleinement acceptée par la communauté ecclésiale. Le rite des seconds mariages s’applique également dans le cas d’époux restés veufs.

Le caractère non-sacramentel des seconds mariages trouve une confirmation dans le fait que la communion eucharistique a disparu des rites de mariage byzantins et qu’elle a été remplacée par la coupe, qui est considérée comme un symbole de la vie commune. Cela apparaît comme une tentative de "désacramentaliser" le mariage, peut-être à cause de l'embarras croissant qui est créé par les deuxièmes et troisièmes mariages, en raison de la dérogation qu’ils constituent par rapport au principe de l'indissolubilité du lien, qui est directement proportionnelle au sacrement de l'unité : l'eucharistie.

[...] C’est pourquoi, comme l’a fait observer Joseph Ratzinger : “Il faut reprendre conscience de manière beaucoup plus claire du fait que la célébration eucharistique n’est pas dépourvue de valeur pour ceux qui ne communient pas. [...] Étant donné que l'eucharistie n’est pas un banquet rituel, mais la prière communautaire de l’Église, dans laquelle le Seigneur prie avec nous et s’associe à nous, elle reste quelque chose de précieux et de grand, un véritable don, même si nous n’avons pas la possibilité de communier. Si nous retrouvions une meilleure connaissance de ce fait et si nous percevions ainsi l'eucharistie elle-même de manière plus correcte, il y a plusieurs problèmes pastoraux, comme par exemple celui de la situation des divorcés remariés, qui perdraient automatiquement une grande partie de leur poids écrasant”.

[...] Différents auteurs, au cours de la seconde moitié du siècle dernier, ont soutenu – rappelle Ratzinger – la théorie qui “fait découler l'eucharistie – de manière plus ou moins exclusive - des repas que Jésus prenait avec les pécheurs. […] Mais à partir de cette théorie on arrive ensuite à une idée de l'eucharistie qui n’a rien de commun avec la coutume de l’Église primitive”. Alors que Paul protège, en recourant à l'anathème, la communion de l'abus qui pourrait en être fait (1 Corinthiens 16, 22), la théorie ci-dessus propose “comme essence de l'eucharistie que celle-ci soit offerte à tout le monde sans aucune distinction et sans aucune condition préliminaire, […] même aux pécheurs, ou plus encore, même aux incroyants”.  Non, écrit encore Ratzinger : depuis les origines, l'eucharistie a été comprise comme un repas pris non pas avec les pécheurs, mais avec ceux qui s’étaient réconciliés : “Il existait aussi pour l'eucharistie, dès le début, des conditions d’accès bien définies [...] et de cette manière elle a construit l’Église”.


La responsabilité de l'ONU dans le rejet de One of us

D'Adélaïde Pouchol dans L'Homme Nouveau :

"[C]e n’est pas seulement à Bruxelles qu’il faut chercher les raisons de l’échec de « One of us ». Tout, en réalité, se trame à New York, dans les bureaux de l’Organisation des Nations unies (Onu), là où furent adoptés en 2000 les « Objectifs du millénaire pour le développement ». Il s’agit de huit résolutions mises en œuvre à échelle mondiale et auxquelles sont soumis les 51 pays signataires de la Charte de l’Onu. Bien évidemment, la mise en œuvre, d’ici 2015, a valeur contraignante pour tous les États, sommés d’aligner leur législation propre sur celle de l’Onu.

On découvre ainsi dans le rapport de la Commission le fin mot de l’histoire : « L'objectif sous-jacent de l'initiative citoyenne est la réduction du nombre d'avortements pratiqués dans les pays en développement. (…) La Commission considère que l'Union doit honorer ses engagements internationaux visant à réaliser l'objectif n° 5 du Millénaire pour le Développement. Malgré les progrès spectaculaires en matière de recours à la contraception, on déplore le nombre élevé de mères qui décèdent encore, chaque année, des suites d'un avortement pratiqué par une personne ne possédant pas les qualifications requises ou dans un environnement dans lequel les normes médicales élémentaires font défaut. D'après l'OMS, en améliorant la sûreté de ces services de santé, on pourrait réduire considérablement la mortalité? et les maladies maternelles. »

L’Objectif n°5 du Millénaire, sobrement intitulé « Améliorer la santé maternelle » prévoit en réalité l’accès généralisé à la « santé reproductive » et à la « planification familiale », c’est-à-dire à l’avortement et la contraception (les détails de ce programme sont à lire ici). Inutile de dire que les Objectifs du Millénaire ont été adoptés par une poignée d’oligarques sans que les citoyens des nombreux pays concernés aient été consultés : ceux qui déplorent donc le déni de démocratie que constitue le rejet de l’initiative citoyenne par la Commission européenne ne doivent pas oublier que la démocratie est de toute façon illusoire dans la mesure où Bruxelles prend ses ordres à l’Onu…"


Meriam fait la une du Times

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

"La “une” du grand quotidien britannique, une institution de la presse outre-Manche, est consacrée à l’abominable “affaire Meriam” ! Quel quotidien de la presse française a fait de même ?"

M

Meriam Ibrahim condamnée à la pendaison pour avoir épousé un chrétien, a accouché enchaînée et à la même le sol d’une cellule de la prison (…) Les gardiens de la prison ont refusé de la libérer de ses chaînes lorsque le travail a commencé.


Strasbourg : PS, UMP et UDI votent une subvention pro-gender

Lu sur Novopress :

"[L]ors du conseil municipal du 26 mai 2014, le conseiller municipal FN Jean-Luc Schaffhauser – qui vient d’ailleurs d’être élu député européen – a vivement dénoncé une subvention de 15.000€ pour le Planning Familial, dont les objectifs mentionnés dans la Convention 2012-2014 passée entre cette association et la ville de Strasbourg sont explicites :

- « Intégrer la dimension du genre dans la gestion des collectivités locales »
- « Intégrer l’approche par le genre […] par des actions d’information dans les établissements scolaires notamment »

Cette interpellation a fait l’objet d’un vif débat au conseil municipal de Strasbourg. Seuls les deux élus FN (Jean-Luc Schaffhauser et Julia Abraham) ont voté contre cette délibération, les élus d’opposition UMP-UDI et de la majorité PS ont voté pour."


La Droite forte présentera une Motion au Congrès de l'UMP

Guillaume Peltier, Vice-Président de l’UMP, qui vient d'être rattrappé pour le coût de ses prestationsGeoffroy Didier, Secrétaire général-adjoint de l’UMP, Co-fondateurs de la Droite forte, déclarent :

"A la suite d'un bureau politique exceptionnel de la Droite forte qui s'est tenu mercredi 28 mai, Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, les cofondateurs de la Droite forte, annoncent qu'ils présenteront une Motion au suffrage des militants dans le cadre du congrès de l'UMP qui se déroulera cet automne.

En association avec les nombreux parlementaires, élus, cadres et militants du premier mouvement de l'UMP, Guillaume Peltier et Geoffroy Didier souhaitent, en effet, qu'un nouveau vote sur les motions soit organisé afin que la ligne politique du parti puisse être démocratiquement choisie par les militants, véritable force vive et souveraine de notre famille politique.

Dans le cadre de cette Motion, la Droite forte, qui a pour ADN le sarkozysme et qui souhaite le retour de Nicolas Sarkozy dans la vie politique, portera les valeurs d'une droite plus courageuse et audacieuse : le patriotisme et la maîtrise de notre destin, la récompense du mérite et du travail plutôt que l'assistanat, l'ordre républicain, la famille, la liberté d'entreprendre avec le soutien aux PME, aux artisans et aux commerçants comme à la ruralité.

Plutôt que de nous égarer dans des calculs d'appareil avec le centre, qui doit bien entendu être un partenaire dans une majorité présidentielle, l'UMP doit assumer sa fierté d'être de droite et avoir le courage d'idées neuves et de réformes portées par une nouvelle génération militante. A une période où nos concitoyens se sentent abandonnés et voient le FN comme une tentation voire une solution, notre Motion portera le message du retour d'une droite républicaine, assumée et de convictions."


Un conseiller de François Hollande retenu par la Confédération paysanne

François Hollande inaugure aujourd'hui le musée Pierre Soulages à Rodez. Des intermittents du spectacle et une délégation de la Confédération paysanne sont venus manifester. Cette dernière affirme retenir dans une «garde à vue symbolique» le conseiller agriculture du président de la République. 

Vers 10h30, des affrontements ont éclaté entre les forces de l'ordre et les manifestants, mélangeant intermittents, précaires, agriculteurs et métallurgistes. 

Le président aurait préféré une manifestation de LMPT.


Rentrée scolaire 2014, "homophobie" et "égalité"

Dans sa circulaire du 20 mai, destinée à préparer la rentrée 2014, Benoît Hamon écrit :

"L'appropriation des valeurs de la République, par la culture du respect et de la compréhension de l'autre qu'elle implique, permet de combattre toutes les violences et les discriminations, notamment racistes, sexistes et homophobes. La mise en œuvre de la Convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les hommes et les femmes dans le système éducatif se poursuit. Les projets pédagogiques visant à lutter contre les discriminations et à prôner le respect et l'égalité sont encouragés. Le cas échéant, les évaluations de ces dispositifs permettent de définir les conditions de leur développement."


Un référendum d'initiative partagée pour réclamer… un vrai référendum d'initiative populaire

Chers amis,

Les élections européennes ont montré une nouvelle fois à quel point les préoccupations du peuple français et celles des "élites" étaient éloignées. Ces presque 60% d'abstention s'expliquent très largement par le fait que le peuple a l'impression que tout se joue dans son dos et que sa voix ne compte pas.

La réponse à cette grave crise de confiance est simple: il suffit de rendre la parole au peuple, grâce au référendum d'initiative populaire. Or, il existe désormais un moyen d'imposer ce référendum d'initiative populaire : depuis décembre dernier, le référendum d'initiative partagée est enfin applicable (les lois organiques permettant son application que nous avons attendues pendant 5 ans ont enfin été promulguées).

Ce référendum est certes très éloigné d'un vrai référendum d'initiative populaire, puisqu'il y faut l'appui de près de 200 parlementaires et de près de 4,5 millions d'électeurs inscrits. Mais, si nous réunissons ces deux conditions, le président est désormais tenu par la constitution de tenir ce référendum dans un délai d'un an.

Or, la plupart des parlementaires appartiennent à des partis ayant dans leur programme le référendum d'initiative populaire. On voit donc mal comment ils pourraient le refuser si nous parvenons à réunir 4,5 millions de citoyens. Si nous y parvenons, nous pourrons imposer que le premier référendum d'initiative partagée soit pour réclamer… un vrai référendum d'initiative populaire !

C'est pourquoi le Salon Beige soutient fortement l'excellente initiative Pays Réels, appuyée sur une impressionnante plate-forme informatique (qui nous vient directement des Tea Parties américains, dont chacun connaît la remarquable efficacité militante, et au développement de laquelle nous avons largement participé).

Alors rejoignez-nous pour réaliser cet objectif ambitieux ! Et, ensemble, redonnons enfin la parole au peuple en renvoyant la nomenklatura à ses chères études!

Guillaume de Thieulloy Directeur du Salon beige

Demandez un référendum d'initiative populaire.


Le lait maternel discrimine : mais que fait Mme Belkacem ?

M. Jacques Bompard appelle l'attention de Mme le ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports sur la production de lait maternel par les jeunes mères.

"Selon une émission diffusée sur la chaîne de télévision M6, le dimanche 16 février 2014 à 19h45, des chercheurs ont établi que la qualité de la mère était différent selon que son enfant était un garçon ou une fille. Pour les garçons, le lait sera plus énergétique, plus riche en protéines et en graisses que celui pour les filles qui, en revanche, bénéficie d'une plus grande quantité de lait.

M. Jacques Bompard demande à Mme le ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports ce qu'il convient de penser de cette différence qui contredit les affirmations de la théorie du genre et si de telles études ne devraient pas être interdites en France au nom de l'égalité entre les hommes et les femmes. Il lui demande aussi ce qu'elle compte faire, en concertation avec Mme la ministre de la santé, pour empêcher les femmes d'allaiter puisque la nature est odieusement discriminante."


Promotion de la débauche à l'école : Bompard interroge Hamon

M. Jacques Bompard appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les programmes littéraires (incluant le latin et le grec) du baccalauréat 2014.

"Sur quatre oeuvre obligatoires, trois sont éminemment discutables. "Les Mains libres" de Paul Eluard et Man Ray. Entre herméticité des vers d'Eluard et les dessins de Man Ray représentant des femmes nues dans des positions provocantes, que d'aucuns qualifieraient à juste titre de pornographiques. Dans les "Vies des douze Césars" de Suétone que les étudiants latinistes sont priés d'étudier, sont relatés en détails tous les crimes prêtés à Néron par l'auteur ; tout y passe : les relations incestueuses, les orgies, la castration d'un certain Sporus pour en faire une femme, etc.

Si la promotion de la transsexualité bon chic bon genre est très tendance de nos jours, notre siècle ayant ceci de particulier de vouloir renverser les valeurs morales qui jadis prévalurent des siècles durant, il est tout à fait anormal que les élèves soient contraints à étudier une telle oeuvre jusque dans ses passages les plus litigieux.

Toujours dans le même ordre d'idée, le ministère a cru bon de faire la promotion du mariage pour tous en mettant au programme du grec le Livre I des "Histoires vraies" de Lucien de Samosate qui imagine une planète sans femmes où les hommes s'unissent et ont des enfants...

Et que dire du programme de SVT des 1ères ES et L, qui s'appuie sur des manuels de propagande au service de la théorie du genre et de l'enseignement de la non-reproduction... Ainsi le manuel Bordas dont la troisième partie s'intitule "Masculin Féminin", laquelle vante toutes les méthodes pour ne pas avoir d'enfants (de l'avortement à la pilule en passant par toutes sortes de contraceptifs) et présente la théorie du genre comme une vérité scientifique incontestable au mépris de la science elle-même et du bon sens le plus élémentaire. Quoi qu'en disent certains pontes qui sévissent dans les milieux de l'enseignement, défenseurs autoproclamés de la liberté d'enseigner ce type de programmes au nom de la liberté artistique ou selon les disciplines sous couvert de science, quoi qu'en disent aussi les responsables politiques, cet enseignement est un scandale.

Ce déferlement malsain d'une sexualité débridée, quasi-frénétique, dans les programmes scolaires, et ce dès les classes primaires, donne une image de la sexualité dégradante totalement à l'opposé de la pudeur et du respect qu'il sied d'avoir lorsque ces sujets délicats sont abordés avec des adolescents. L'école est devenue l'antichambre de la pornographie ambiante, un lieu où l'on prépare ou plutôt conditionne les enfants à devenir à des consommateurs du sexe et à considérer toutes les formes d'unions sexuelles comme équivalentes et normales. Par ailleurs, il est légitime de s'étonner de la virulence avec laquelle les ministres de l'éducation nationale successifs affirment que ces choses, le "gender" notamment qu'on cache sous l'étrange vocable de "lutte contre les stéréotypes".

Aussi, M. Jacques Bompard demande-t-il à M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche s'il compte venir clarifier devant la représentation nationale la position du gouvernement sur ces questions et ainsi mettre un terme à plusieurs mois de dénégations malgré les preuves qui s'accumulent et qui contredisent le discours des responsables politiques aujourd'hui au pouvoir. Il lui demande également s'il envisage de changer le contenu et l'esprit des programmes scolaires pour tout ce qui touche à la sexualité.


Valls en appelle à la justice pour avoir été interpellé de façon humoristique

M. Jacques Bompard attire l'attention de Mme le garde des sceaux, ministre de la Justice, sur une plainte déposée par Premier ministre à l'encontre du mouvement lyonnais "Les enfants des Terreaux".

"Il semblerait que le ministre n'accepte pas qu'une association fasse de l'humour à ses dépens. Dans cette affaire, il est en effet reproché aux enfants des Terreaux d'avoir détourné la marque d'eau gazeuse Vals suite à la répression policière lors de la grande manifestation contre le projet de loi contre le mariage des homosexuels le 24 mars 2013. L'illustration en question dénonçait l'usage très excessif du gaz lacrymogène contre des manifestants pacifiques et non armés. Ce détournement visuel d'une étiquette de la marque, avec des jeux de mots amusants tels que "Valls, gaz policier", ne méritait sûrement pas que l'on fasse de cette plaisanterie l'affaire d'État qu'elle semble être devenue aujourd'hui. La plainte du Premier ministre a entraîné l'ouverture d'une enquête mobilisant la Brigade Départementale de Protection de la Famille (BNPF).

Alors que les forces de l'ordre sont débordées et que l'insécurité continue de progresser, une telle utilisation de la BNPF apparaît inopportune. Déjà plusieurs personnes ont été interrogées dans le cadre de cette affaire dont la gravité échappe à tout entendement. En outre, le rapport entre le travail de la BNPF et ce genre de faits est difficile à établir. En tout cas, cela montre, une fois de plus, le décalage qui existe entre une classe politique, volontiers qualifiée d'arrogante et sûre d'elle-même, et la majorité de la population qui se sent abandonnée par celle-ci.

Il faut également rappeler qu'il existe en France à l'égard des hommes politiques une tradition d'impertinence, tradition que l'ancien ministre de l'Intérieur ne semble guère apprécier. Son traitement de l'"affaire Dieudonné" il y a quelques mois est de ce point de vue symptomatique. Qu'en France, pays où la population s'est toujours caractérisée par sa liberté de ton pour moquer et dénoncer les travers des dirigeants (et ce, aussi bien sous le régime républicain que sous le régime monarchique), un ministre en appelle à la justice pour avoir été interpellé de façon humoristique sur sa gestion très critiquable de la manifestation du 24 mars 2013 dénote son mépris pour la liberté d'expression.

C'est pourquoi, scandalisé par l'instrumentalisation politique des forces de l'ordre et par la complaisance de la Justice dans cette affaire, M. Jacques Bompard demande à Mme le garde des sceaux, ministre de la Justice, d'agir, en collaboration avec son collègue en charge du portefeuille de l'Intérieur, afin que la Justice et la police soient utilisées au service de l'intérêt général de la société et cessent d'être employées à des fins personnelles."


C’est arrivé un 30 mai…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 mai : fête de sainte Jeanne d'Arc, patronne secondaire de la France.

 

  • le 30 mai 1232 : Antoine de Padoue, frère mineur et docteur de l'Eglise est canonisé par Grégoire IX.

Né à Lisbonne, contemporain de saint François d'Assise Antoine s'appelle en réalité Fernando. De famille noble aux traditions militaires, il entre tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il est ordonné prêtre. En 1220, il entre chez les Frères Mineurs et prend le prénom d'Antoine. Il désirait aller au Maroc afin d'y mourir martyr. Tombé malade pendant le voyage, il doit rentrer en Europe.

En 1221, au chapitre de l'Ordre à Assise, il révèle ses talents de prédicateur et de théologien. Il est envoyé prêcher, et enseigner à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges. A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire. C'est aussi dans cette ville qu'il retrouve miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume de retrouver les objets perdus. En 1231, Il prêche le Carême à Padoue et y meurt d'épuisement à 36 ans. Il est le saint patron du Portugal depuis 1934 (décret du pape Pie XI), canonisé dès 1232, Grégoire IX, mais déclaré docteur de l'Église seulement en 1946. Son culte, qui se développe largement à partir du XVIe siècle.

« Saint Antoine "a fortement contribué au développement de la spiritualité franciscaine grâce à sa grande intelligence, à son sens de l'équilibre, à son zèle apostolique et à sa ferveur mystique... Il fut l'un des premiers grands théologiens des Frères Mineurs pour ne pas dire le premier". Saint Antoine a composé un cycle de sermons pour le dimanche, un autre consacré aux saints, proposant ainsi un parcours spirituel tellement riche que Pie XII le proclama en 1946 Docteur de l'Église, en lui attribuant le titre de Docteur évangélique car ses semons reprenaient toute la fraîcheur et la beauté de l'Évangile". Dit de Padoue ou de Lisbonne, Antoine définit la prière "comme une relation d'amitié où l'homme dialogue avec le Seigneur", l'articulant en quatre dispositions indispensables: ouvrir avec confiance son cœur à Dieu, lui parler avec affection, lui confier nos attentes, le louer et le remercier. Cet enseignement résume la théologie franciscaine, "la centralité de l'amour divin qui s'ouvre à la sphère affective et à la volonté cordiale, qui est aussi source d'un connaissance spirituelle qui dépasse toutes les connaissances". Le Docteur évangélique, a ajouté Benoît XVI, connaissait bien les défauts de la nature humaine, et "la tendance à tomber dans le péché. Il exhortait sans cesse à combattre l'inclination à l'avidité, à l'orgueil et à l'impureté... Au début du XIII siècle, dans un contexte de renaissance des villes et du commerce, le nombre des personnes insensibles aux pauvres s'accroissait. Ainsi invitait-il les fidèles à rechercher l'amitié des pauvres et la véritable richesse, celle du cœur". Cet enseignement "est tout aussi valable aujourd'hui, face à la crise économique, aux inégalités qui appauvrissent tant de personnes et accroissent la pauvreté. »(*)

(*) La catéchèse de l'audience générale du 10 février 2010 du pape émérite Benoit XVI.

Saint Antoine est l'interlocuteur des pauvres qui écoute quiconque a quelque souffrance du corps ou de l'esprit à partager. Nombreux sont ceux qui expérimentent son action protectrice et bienfaitrice dans leur vie. Saint Antoine est le visage de la bonté salvatrice de Dieu qui se dévoile et se fait par lui réalité concrète et tangible. Saint Antoine est ressenti comme l'appel miséricordieux et délicat à la conversion et la pénitence. Saint Antoine a eu une prédilection particulière pour les enfants pour qui, il a réalisés nombreux miracles, de son vivant. C'est pourquoi s'est établie la tradition de mettre les petits dès leur naissance sous la protection du Saint. A cette coutume s'ajoute celle de faire porter aux enfants l'habit franciscain pour remercier le Saint de la protection reçue et la faire connaître aux autres.

Il est fêté le 13 juin ; sa fête est précédée de La "Tredicina", terme qui désigne les treize jours de préparation précédent sa fête. C'est aussi une prière articulée en treize points, qui fait revivre, en guise d'évocation, les aspects les plus significatifs de la vie et de la sainteté d'Antoine, en les intercalant avec les prières les plus communes de la pitié chrétienne.

Le pain de Saint Antoine :

Dans certaines églises franciscaines, particulièrement attachées à Saint Antoine, on a l'habitude, le jour de sa fête, de bénir des petits pains qui sont ensuite distribués aux fidèles et consommés par dévotion. Une telle dévotion vient certainement de l'initiative des "pains des pauvres" qui était autrefois très vivante auprès des églises. Aujourd'hui encore, près de la Basilique, opèrent la Caritas antoniana et le Pane di sant'Antonio, deux organismes humanitaires qui expriment dans des formes plus actuelles l'aide matérielle envers les nécessiteux.

  • le 30 mai 1431 : Jeanne d'Arc est brûlée vive sur la place du vieux marché à Rouen.

Jeanne d'Arc est condamnée à mort comme "relapse", c'est-à-dire retombée dans l'hérésie, sur la place du Vieux-Marché, à Rouen. Jeanne a réussi à délivrer Orléans assiégée par les Anglais et à faire sacrer Charles VII à Reims. Mais elle a été capturée par les Bourguignons à Compiègne et vendue aux Anglais pour 10 000 livres et confiée à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et leur allié. Le Roi ne fait pas un geste en sa faveur. Cauchon la condamne à être brulée vive lors d’un procès inique en 1431.

Elle est brûlée vive, le 30 mai 1431, place du Vieux-Marché à Rouen par le bourreau Geoffroy Thérage, après avoir été condamnée pour hérésie par un tribunal ecclésiastique.

« Ah! Rouen! Rouen! S'écrie-t-elle, j'ai bien peur que tu n'aies à souffrir de ma mort. » Soudain elle pousse un cri : « Maître Martin, prenez garde, descendez…, le feu. »

Le bourreau venait d'allumer les fagots par en bas. Ladvenu rejoint Ysambard au pied du bûcher, et ils ne cessent tous deux de parler à Jeanne à travers les flammes, de tenir le crucifix devant ses yeux. Cependant la fumée s'élève, le bois crépite

« Saint Michel! Saint Michel! Non, mes voix ne m'ont pas trompée, ma mission était de Dieu, Jésus! Jésus! » La douleur lui arracha un dernier cri d'angoisse : « De l'eau! De l'eau bénite! » Mais bientôt elle redit avec une énergie nouvelle : « Jésus! Jésus! Jésus! » Et elle meurt en criant : « Jésus! » »

Elle est réhabilitée en 1456, canonisé en 1920.

  • le 30 mai 1484 : Sacre de Charles VIII en la cathédrale de Reims.
  • le 30 mai 1574 : décès de Charles IX de France, Roi de France.

Charles IX est né le 27 juin 1550 au château de Vincennes, Il est le quatrième roi de la famille des Valois-Angoulême. Fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, il succède à son frère François II à l'âge de dix ans et meurt sans enfant mâle légitime à vingt-trois ans. Son règne est marqué par les guerres de Religion qui déchirent le royaume et par la décision d'exécuter les chefs de file protestants qui entraîne le massacre de la Saint-Barthélemy. Il meurt le 30 mai 1574.

  • le 29 mai 1588 : une Armada espagnole part pour conquérir l'Angleterre.

130 bateaux, 30000 hommes dont 19000 soldats, 300 chevaux, commandés par le duc de Médina Sidonia, quittent Lisbonne pour rejoindre une armée en Flandres et conquérir l'Angleterre.

  •  le 30 mai 1631 : publication de La Gazette, premier journal français.

Théophraste Renaudot, médecin du Roi, obtient du cardinal de Richelieu le monopole de la presse. Il lance la feuille d'information hebdomadaire La Gazette qui tire son nom de "gazetta", une monnaie qui équivaut à Venise au prix d'un journal. La Gazette devient vite l'organe officieux du pouvoir, Louis XIII y écrit régulièrement. Un prix littéraire, le prix Renaudot, fondé en 1925, perpétue la mémoire du fondateur de la presse française.

  • le 30 mai  1786 : la justice rend son verdict dans l'affaire du collier de la reine.

Avant d'aborder les conclusions du procès il est important de se rappeler les circonstances de l'affaire.

De 1774 à 1783, la Maçonnerie, sans relâche, couvre Marie-Antoinette avec la boue de ses pamphlets. Louis Dasté dans son livre Marie-Antoinette et le complot maçonnique, (éditions La Renaissance Française, page 30) rappelle une réflexion de Napoléon :

« Méditant, à Sainte-Hélène, sur les événements de la Révolution, Napoléon remontait à l'Affaire du Collier. « Peut-être, disait-il, la mort de la Reine date-t-elle de là. » Goethe pensait de même. Avant eux, Mirabeau avait dit : « Le procès du Collier a été le prélude de la Révolution ». (M. FUNCK-BRENTANO, La Mort de la Reine, Paris, 1902, p. 9.) »

L'affaire du Collier a été montée de toutes pièces pour salir la Reine dont la fermeté de caractère était un danger pour les ennemis de la Monarchie. Louis Dasté, page 33, cite ainsi M.G Bord :

« L'Affaire du Collier, organisée par la Stricte Observance et les Amis Réunis de Paris, fut élaborée à l'Hôtel Boulainvilliers, à Passy. » (M. G. BORD, La Conspiration Maçonnique de 1789 : Le Correspondant, mai 1906, p. 526.) »

Enfin, Louis Dasté, page 48, cite ainsi les frères Goncourt:

 « La Révolution, écrivent les Goncourt (et la Révolution, ajoutons-nous, c'est la Maçonnerie), la Révolution a compris, dès les premiers jours, qu'il n'est qu'un danger pour elle. Ce danger est la Reine. L'intelligence de la Reine, sa fermeté, sa tête et son cœur, voilà, l'ennemi et le péril. (E. et J. de GONCOURT, Histoire de Marie-Antoinette, 3e édit., Paris, Didot, 1863, p. 250.) Il était urgent que la Reine disparût pour que le chemin fût libre. « La grande dame devait s'en aller, si elle ne préférait pis». Tel était le langage des membres de la Constituante dans les salons de Paris ; tel était avertissement officieux que lui faisaient donner les constitutionnels. (Id., ibid., p. 252.)

 Le cardinal de Rohan, grand aumônier de la Cour, est rempli d'ambition désirant ardemment devenir premier ministre, mais il doit souffrir l'hostilité de Marie-Antoinette en raison d'incidents remontant à l'époque où elle était Dauphine. Une descendante des Valois, une aventurière ruinée, Mme de la Motte le persuade qu'elle est entrée dans l'intime familiarité de la Reine et qu'elle est en mesure de faciliter son retour en grâce. Avec l'aide du maçon Cagliostro, elle monte une cabale qui amène le cardinal à accepter, le 11 août 1784, une entrevue secrète dans les jardins de Versailles ; Nicole d'Oliva y jouant le rôle de la Reine.

La Motte entretient au nom de la Reine une fausse correspondance avec le naïf Rohan, profitant au passage de la crédulité du prélat pour lui soutirer de l'argent.

En décembre 1784, ayant fait la connaissance de Boehmer, joaillier de la Cour, qui n'avait pas réussi à vendre à Louis XV un collier de diamants de 1.800.000 livres, elle combine un plan pour se l'approprier. Un courrier daté du Petit Trianon, et signé Marie-Antoinette de France, alors que la Reine ne signe que Marie-Antoinette, lui demande d'acheter le bijou.

Le 15 août, jour de l'Assomption, éclate le scandale. Le Cardinal, venu pour officier à la chapelle de Versailles, est arrêté au palais, sur ordre du Roi Louis XVI. Le 18 août 1785, Mme de la Motte est arrêtée à Bar-sur-Aube; le 23, Cagliostro, sa femme et son adepte, le baron de Planta, rejoignent à la Bastille la fille des Valois.

 Le Roi laisse au prince de Rohan le choix d'être jugé par son Souverain, comme les lois l'autorisent, ou par le Parlement. Le Cardinal choisit le Parlement, où la maçonnerie siège majoritairement. L'émotion est intense, non seulement en France mais à travers toute l'Europe. Le verdict tombe le 30 mai 1786.

Jeanne de Valois de Saint-Rémy, comtesse de la Motte, est condamnée à l'unanimité des voix à être fouettée nue par le bourreau, marquée sur les épaules de la lettre V (voleuse), à être enfermée à la Salpêtrière pour le reste de ses jours et avoir tous ses biens confisqués. Le comte de la Motte est condamné aux galères perpétuelles, Rétaux à l'exil hors du royaume. Nicole d'Oliva est acquittée avec un blâme, Cagliostro est déchargé de toute accusation. Alors que le procureur général avait pointé du doigt que l'attitude du Cardinal concernant ce qui s'est passé dans le jardin de Versailles était « un crime qui exige les réparations les plus authentiques et les plus solennelles pour cette témérité d'oser ainsi manquer de respect aux personnes sacrées du Roi et de la Reine, les Parlementaires d'opposition - dominés par l'esprit maçonnique - s'élevèrent violemment contre Joly de Fleury et ont repoussé les conclusions du Procureur général et déchargé Rohan de toute accusation.

Louis Dasté dans son livre Marie-Antoinette et le complot maçonnique, (éditions La Renaissance Française, page 64) conclue :

 « Cet acquittement, cette réhabilitation complète du Cardinal, dont le rôle dans la scène du Bosquet avait si gravement outragé le Roi et la Reine, c'était aux veux de la foule simpliste la condamnation de Marie-Antoinette...La Maçonnerie avait remporté une victoire décisive. »    

La lecture de son livre compare ensuite la manipulation médiatique qui suit le jugement avec celle de l'affaire Dreyfus.

  • le 30 mai 1837 : traité de Tafna.

Le traité de Tafna est signé par Abd El-Kader et le général Bugeaud. Il est conclu après la bataille de la Sickak en Algérie. Ainsi l'émir reconnaît la souveraineté française en Afrique du Nord. De son côté, la France reconnaît la souveraineté de l'émir sur les deux tiers de l'Algérie. Abd El Kader établit alors sa capitale dans la ville de Mascara.

  • le 30 mai 1926 : la fin de la guerre du Rif.

Les campagnes menées dans le Rif marocain par les Espagnols et les Français entre 1921 et 1926 contre les tribus révoltées s'achèvent. Abd el-Krim, le chef de la résistance marocaine, est acculé à la reddition. Le Rif n'est pacifié définitivement que l'année suivante. Le Maroc obtient son indépendance en 1956.

  • le 30 mai 1954 : le recensement dénombre 43millions de Français.

L'avortement n'assassinait pas encore plus de 200 000 Français par an, à cette époque.

  • le 30 mai 1968 : manifestation pro gaulliste à Paris.

A son retour de Baden-Baden, dans un discours virulent, le général De Gaulle dénonce la "chienlit", appelle au soutien du gouvernement et annonce son intention de dissoudre l'Assemblée. Une manifestation, réponse de celle du 13 mai 1968 et, en faveur du gouvernement, réunit près d'un million de personnes dans les rues de Paris.

  • le 30 mai 1992 : l'ONU impose un embargo pétrolier, commercial et aérien contre la Serbie et le Monténégro.

C'est la résolution 757.