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Andy Garcia, héros du film "Les Cristeros"
L’Europe existait avant l’UE et pourrait exister sans elle

Au Mexique aussi le président avait sous-estimé la résistance de la population

De Marie-Noëlle Tranchant dans Le Figaro à propos des Cristeros :

"[...] Les trois années sanglantes de ce qu'on va appeler la Cristiada sont la conséquence d'une politique de plus en plus ouvertement hostile à l'Église, depuis que la guerre civile de 1910 a amené les révolutionnaires au pouvoir. Dans un pays profondément catholique, l'Église reste la principale institution sociale. La Constitution de 1917, promulguée par le président Carranza, comporte plusieurs articles durement répressifs pour faire disparaître le culte de l'espace public, limiter l'éducation religieuse et bannir les prêtres de la vie politique. Cependant, précise Jean Meyer, «Carranza et son successeur, le président Aîvaro Obregon (1920-1924), laissent ces articles sans décrets d'application ». Malgré des attaques ponctuelles, l'heure est à la prudence. Cette relative conciliation sera brisée par l'arrivée au pouvoir du président Plutarco Elias Galles, en 1924, homme politique de grande envergure, mais violemment anticatholique. Très vite, il active les décrets d'application par une « loi Galles » assortie de sanctions pénales pour les contrevenants. Elle prend effet le 1er août 1926, et ce jour-là « le gouvernement envoie des fonctionnaires et des policiers pour sceller les portes des églises après avoir fait leur inventaire. Un peu partout, fes gens se soulèvent spontanément, et le sang coule »

L'attitude inflexible de Calles va bientôt aboutir à l'affrontement. Décidé à éradiquer non seulement le pouvoir du clergé mais la pratique et le sentiment religieux, le président a sous-estimé la résistance de la population, qui avait pourtant montré son attachement au catholicisme par diverses manifestations et une pétition au gouvernement de deux millions de signatures demandant la réforme de la Constitution. Calles tranche « Lei loi ou les armes » Ce sera les armes. [...]"

Mal lui en a pris.