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Henri Guaino refuse de devenir centriste

Il écrit :

G"[...] Je suis particulièrement préoccupé par ce qui arrive à ma famille politique et qui menace de libérer un immense espace politique entre le Front National et ce qui reste du Centre après le départ de Jean-Louis Borloo, dont je regrette comme tant d’autres, l’intelligence vive et l’ouverture d’esprit.

Ce vide serait terrible. Il surviendra si dans la crise identitaire que traverse notre pays, nous choisissons pour notre famille politique une identité floue plutôt qu’une identité forte.

Nous échouerons si nous n’avons pas d’autres réponses aux difficultés actuelles qu’un recentrage et une arithmétique partisane dont l’histoire nous a si souvent montré qu’elle transformait les additions de voix en soustraction le jour des élections.

Je veux travailler avec les centristes comme je l’ai toujours fait, comme l’ont toujours fait les gaullistes sociaux, mais je ne veux pas devenir centriste.

Les meilleures alliances sont celles où chacun sait qui il est. A l’UMP, il y a des centristes, des libéraux, des gaullistes, des tenants d’une droite plus traditionnelle.

La cohésion de l’ensemble ne peut être assurée que si nous dépassons nos différences, mais certainement pas par la recherche d’un plus petit commun dénominateur. Sans oublier dans cette quête, que, depuis la guerre, le seul ciment de toutes les droites –il y a toujours eu plusieurs droites- fut ce que l’on nomma « le Gaullisme ». Même si le mot « droite » ne peut pas résumer la leçon du Gaullisme, cette ambition de dépasser la droite et la gauche, d’incarner une idée de l’Etat, de la Nation et de la République, la volonté humaine dans l’histoire, l’autorité, et de réconcilier l’ordre et le mouvement.

Ceux qui veulent tout tirer vers le Centre parce qu’ils ont toujours cru qu’en réduisant la vie démocratique à deux seuls partis, l’un de centre gauche, l’autre de centre droit, on rassemblerait tous les Français et que ces deux partis pourraient indéfiniment se partager le pouvoir, ceux-là ne voient pas le démenti de l’histoire que la crise politique actuelle nous jette pourtant à la figure et mettent dangereusement en péril non seulement la cohésion de l’UMP dont ils attisent les déchirements, mais aussi l’équilibre même de notre démocratie.

Opposer un refus résolu à cette tentation n’est qu’un préalable à la reconstruction intellectuelle et morale dont la France a besoin. Mais c’est un préalable décisif.

Ce refus résolu sera le mien."


Une église attaquée par les musulmans à Bangui : au moins 11 morts dont un prêtre

La situation en Centrafrique se dégrade : 

"Onze personnes ont été tuées mercredi à Bangui dans l'église Notre-Dame de Fatima attaquée par des musulmans, rapportent des témoins.

Quelques heures plus tôt, un accrochage avait eu lieu entre miliciens chrétiens antibalaka et habitants du quartier musulman de PK5, précisent-ils.

Selon le père Frédéric Nakombo, secrétaire général de la commission épiscopale Justice et Paix, des hommes armés ont lancé des grenades dans l'église avant d'ouvrir le feu sur la foule, tuant notamment le prêtre Paul Emile Nzalé.

Jonas Bekas, prêtre de la paroisse, a quant à lui fait état de 11 morts après cette attaque qui a débuté vers 15h00 (14h00 GMT). Cinq mille chrétiens déplacés par les violences s'étaient, d'après lui, installés dans l'église.

"Le bilan sera probablement plus élevé parce qu'il y a beaucoup de blessés. Cela aurait été bien pire si les antibalakas n'étaient pas venus nous défendre", a-t-il souligné.

Interrogé par Reuters, l'un des déplacés installés dans l'église a dit avoir dénombré 28 corps et un cameraman de Reuters a également parlé de plusieurs dizaines de tués" (suite).


Benoît Hamon gêné par les ABCD de l'égalité

Le prérapport des inspecteurs de l'inspection générale de l'Éducation nationale chargé de l'évaluation des ABCD évoque un bilan mitigé. Ce projet pédagogique ne devrait pas être généralisé.

«On verra ce que l'on peut tirer de ce machin…» Voilà les mots employés par Benoît Hamon à l'égard des fameux ABCD de l'égalité.

Lancés dans 10 académies, l'initiative a suscité une vive controverse. 

Le prérapport de l'inspection générale de l'Éducation nationale évoque un bilan mitigé dans certaines académies. La contestation du dispositif a placé les enseignants en porte-à-faux. La question des limites entre ce qui relève de l'école et de la famille s'est clairement posée. 

Le 3 juin, Benoît Hamon réunit les inspecteurs d'académie et inspecteurs de l'Éducation nationale des départements où ont eu lieu ces expérimentations pour faire le bilan et déterminer la suite des événements.

Et cela fait un mois que la demande de rendez-vous de La Manif Pour Tous est «à l'étude» au ministère de l'Éducation. 


Ras-le-bol du curé du Creusot (71) dont l'église est régulièrement vandalisée

Cathophobie ordinaire dans un silence extraordinaire : 

"Cierges cassés et jetés dans l’herbe, fauteuil brûlé, napperons volés, troncs endommagés… Ces deux dernières années, l’église Saint-Charles a connu son lot d’actes de malveillance. Un phénomène qui, si on ne peut pas parler de montée en puissance au regard de la moindre gravité des faits, tend cependant à « monter en fréquence » selon Robert Kasprzyk, organiste, et Jean Petiot, animateur de chant et de liturgie.

« Tout récemment, un coup a été porté sur un mur et a décollé le plâtre sur 50 centimètres. Une latte a été arrachée sur le portillon d’accès à l’étage. Le panneau d’affichage à l’entrée a été arraché. Plus grave, des pages d’une bible ont été déchirées », pointent du doigt les deux membres de l’équipe d’animation pastorale, passablement écœurés par ces détériorations en série. Des faits nouveaux qui viennent s’ajouter à de bas comportements que les animateurs préfèrent ne pas aborder. Provocation contre le culte catholique ? Robert Kasprzyk préfère penser à de la simple « voyouterie ».

Face à cette situation, une réunion a été organisée mardi soir au sein de la paroisse Saint-Joseph, qui comprend les églises Saint-Charles, Saint-Eugène, Saint-Henri et Saint-Laurent. Décision a été prise d’envoyer un courrier en mairie afin de demander l’organisation de rondes autour du lieu de culte, et de contacter la presse pour appeler à la vigilance habitants et commerçants du secteur" (suite).


C'est le pont de l'abstention

Lapsus rigolo trouvé ici :

"Ils étaient 7 candidats en lice ce dimanche pour devenir député de la 3ème circonscription de Haute-Garonne. Laurence Arribagé (UMP-UDI), annoncée comme la grande favorite a su surfer sur la vague bleue des élections municipales (44,14%) et a pris une avance confortable sur son adversaire socialiste Laurent Méric (24,16%). [...]

Au vu de l'écart et de la situation du PS au niveau national, l'élection semble belle et bien jouée. Même l'abstention, qui devrait être très forte dimanche prochain à cause du pont de l'abstention et de l'enjeu limité de cette partielle, est à l'avantage de la candidate UMP qui parait sure de son fait. [...]"

L'Ascension c'est quand Jésus s'élève, et l'abstention c'est quand on ne se lève pas...


L'Institut du Bon Pasteur s'étend en Amérique latine

En mars, il annonçait l’ouverture d’un apostolat en Argentine, avec l’érection canonique du maison et la nomination de l’abbé Matthieu Raffray comme supérieur du District d’Amérique Latine.

Aujourd’hui, c’est à São Paulo au Brésil que l’IBP érige une maison et prend en charge l’apostolat dans la forme extraordinaire sur la paroisse São Paulo Apóstolo. Deux prêtres d’origine brésilienne sont nommés pour cette nouvelle mission.

L’IBP est également présent au Chili et en Colombie. 


Le chrétien doit être un contre-révolutionnaire

Homélie du Très Révérend Père Dom Jean Pateau, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault, en la fête de l'Ascension :

Prædicate Evangelium omni creaturæ - Annoncez l’Évangile à toutes les créatures. (Mc 16,15)

Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,

La finale de l’Évangile de saint Marc, choisie par l’Église comme lecture pour la Messe de l'Ascension, rapporte l'envoi en mission des onze Apôtres. Le séjour terrestre de Jésus touche à sa fin. La mission visible du Fils de Dieu incarné est arrivée à son terme. C'est au tour des Apôtres d'annoncer désormais la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, l’Évangile, et de l'annoncer à toutes les créatures.

Pour les Apôtres s'ouvre une grande neuvaine qui se clôturera par l'effusion du Saint-Esprit au matin de la fête de la Pentecôte. Durant ces jours, les Apôtres ne devront pas s'éloigner de Jérusalem, mais attendre la visite du Paraclet, celui qui a été promis par le Père (cf. Ac 1,4). Il viendra illuminer et réchauffer des cœurs et des âmes encore bien tièdes. Jésus n'est pas sans savoir les limites de ceux à qui il confie l'évangélisation du monde. L'envoi en mission des Apôtres est précédé d'un reproche de Jésus visant ses disciples pour « leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. » (Mc 16,14)

Les paroles de Jésus sont-elles encore actuelles ? 

En ce jour, Jésus envoie encore en mission. Il nous envoie en mission.Tournons-nous vers le Père et demandons sur ceux qui sont devenus des chrétiens adultes, par l'onction de saint Chrême reçue lors du sacrement de Confirmation, une infusion renouvelée de l'Esprit-Saint et de ses dons, afin qu'à l'instar des Apôtres nous redevenions d'authentiques témoins du Christ.

Une terre de mission s'offre à nous : Omni creaturæ : toutes créatures.

Annoncer le Christ ce n'est pas emprisonner l'homme sous un carcan de préceptes mais le libérer de l'asservissement à ses passions. Il a fallu plus de trois siècles pour que les sociétés de l'Antiquité comprennent l'extraordinaire grâce qu'est la visite de Dieu pour l'homme.

Aujourd'hui le même chemin doit être parcouru. Il commence par notre propre conversion. Sommes-nous convaincus que choisir le Christ, c'est faire le bon choix ? Avons-nous donc choisi réellement le Christ ? Croyons-nous enfin qu'annoncer le Christ, c'est servir son prochain ?

Le monde actuel est un monde de dictatures : dictature d'un seul, dictature des plus puissants, dictature d'une majorité.

Saint Thomas d'Aquin a donné un critère éminent de discernement politique : le bien commun. Les différents régimes de dictatures sont mauvais en tant qu'ils se proposent de promouvoir le bien d'une partie des membres du groupe. Un bon régime politique se doit de discerner et de promouvoir le bien commun de tous les membres du groupe.

Il est difficile de discerner dans la vie politique actuelle une volonté de promotion du bien commun.

Le but de la loi est plutôt d'encadrer un maximum de permissivité, offrant ainsi à chacun d'assouvir tranquillement ses passions, tout en recherchant un minimum de conséquence sur autrui ; ce qui permet d'éviter un trop grand nombre de mécontents. Une nouvelle humanité se construit laissant sur le bord de la route les êtres gênants ou encombrants : les enfants non désirés ou handicapés, les personnes âgées, les ratés de la société où prennent place tant de jeunes qui ne trouveront de réponse à leur misère que dans l'alcool, la drogue ou le suicide. La société, sûre de son bon droit, se bornera à constater le fait dans des statistiques sans âme, cachant derrière l'anonymat du chiffre ceux qui sont ses propres victimes et dont il ne faut pas parler.

Alors que les sociétés délaissent l'homme, l'homme ne devrait-il pas délaisser ces sociétés et choisir à nouveau l'homme et son bien. Annoncez l’Évangile à toute créature ! Voilà la réponse du Christ.

Les Apôtres auprès du Seigneur sont onze. C'est peu. Les disciples de Jésus représentaient quelques centaines de personnes tout au plus. Ce n'est pas beaucoup pour un Empire romain qui s'étend sur tout le bassin méditerranéen. Pourtant avec l'aide du Saint-Esprit, dans l'obéissance à l'ordre de mission reçu du Christ, les Apôtres entreprennent l'annonce de la Bonne Nouvelle qui sera accompagnée et confirmée par les signes accordés par le Seigneur.

Le monde moderne n'est pas si différent de l'Empire romain décadent, tout particulièrement au plan de la morale et de la famille. Refuser tout repère authentique à l'enfant ou à l'adolescent a été, est, et sera l'arme de tous les dictateurs. En face de ceux-ci le chrétien doit être un contre-révolutionnaire en tant qu'il refuse de se laisser étourdir par le foisonnement artificiel des idées, mais qu'il les brise contre le Christ et contre la réalité, afin de voir de quel bois elles sont faites.

Comment écouter encore les chantres du relativisme, qui accueillent avec émerveillement toute sottise dont le seul mérite est d'être en contradiction avec les usages hérités de tant de siècles de christianisme et ayant fait leur preuve, et qui condamnent au silence, avec la plus grande sévérité, ceux qui se font les apôtres de ce qu'on appelait encore hier la vérité ou les fondements de la société. Il n'y a plus de vérité, plus de certitude, disent-ils... Mensonge, il y a l’Évangile. « Annoncez l’Évangile à toutes les créatures » demande Jésus à ses disciples.

Les jeunes, les hommes et les femmes, toutes créatures ont un droit à la vérité. Ils ont le droit de connaître Dieu. [Lire la suite]"

 


Marisol Touraine veut combattre la liberté de choix des femmes

Interrogée au sujet de la contraception, voici les propos de Marisol Tourraine, le 28 mai sur BFM TV :

"La pilule est un mode de contraception extraordinaire (...) c'est ce qui permet à des femmes d'être libres" (...) La contraception, c'est essentiel (...) il ne faut pas se fier, c'est mon point d'alerte, à ce qu'on appelle des "méthodes naturelles." On voit certaines femmes, y compris des femmes de haut niveau social qui mettent en avant des modes de contraception naturelle. Cela, évidemment, il faut le combattre." 

Bref, les femmes sont soi-disant libres, mais pas trop.


Réforme des rythmes scolaires : l'Etat contre les villes

Suite au refus de la mairie d'Asnières-sur-Seine d'appliquer la réforme sur les rythmes scolaires, l'Etat se fâche.

Le préfet des Hauts-de-Seine a déposé deux déférés devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise contre les communes d’Asnières et de Levallois-Perret, qui ont adopté des délibérations en conseil municipal, actant le refus de ces deux villes d’appliquer en septembre la réforme des rythmes scolaires.

Encore une négation du principe de subsidiarité, avec ce centralisme jacobin de l'Etat, qui se veut omnipotent alors qu'il est devenu un incapable.


Le décret Alstom va rebuter les investisseurs étrangers

De Jean Rouvière dans Présent :

"Le décret adopté le 14 mai dernier, à la demande du ministre de l’Economie et du Redressement productif, élargit les secteurs où « les investissements étrangers doivent faire l’objet d’une autorisation ». Jusque-là, seuls les secteurs de la défense, de la sécurité et des biotechnologies étaient protégés par une procédure d’autorisation préalable à la prise de participation ou de contrôle par des investisseurs étrangers.

Si on se réfère au décret, on constate que sept secteurs ont été ajoutés : l’approvisionnement en électricité, gaz, hydrocarbures ; l’approvisionnement en eau ; les réseaux et services de transport ; les réseaux et services de la communication électronique ; les installations « d’importance vitale au sens des articles L. 1332-1 et L. 1332-2 du code de la défense » ; la protection de la santé publique.

A première vue, il s’agit là d’une mesure de « patriotisme économique » (terme que le gouvernement préfère à celui de protectionnisme, qu’il déteste comme celui de nationalisme). [...] Marine Le Pen a qualifié « d’enfumage électoraliste » le décret pris par Arnaud Montebourg dix jours avant les élections européennes. Elle a fait observer que le décret sera « probablement retoqué par l’Union européenne puisque l’UE interdit le patriotisme économique ». C’est aussi un décret circonstanciel qui semble n’avoir pour but, dans le dossier Alstom, que d’écarter un Américain (General Electric) pour favoriser un Allemand (Siemens). Le vrai patriotisme économique consisterait à tout faire pour conserver Alstom en France.

[...] Il y a, de fait, un décalage entre le décret apparemment protecteur du gouvernement et la réalité des entreprises. Les analystes les plus impartiaux observent que les usines françaises souffrent du sous-investissement. Le décret Montebourg (qu’on pourrait appeler décret Alstom) risque d’aggraver un mouvement inquiétant.

Le 28 janvier dernier, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) a publié un rapport sur les investissements directs étrangers (IDE). Alors qu’ils ont augmenté de 11 % dans le monde en 2013, même en Espagne et en Italie, en France ils ont chuté de 77 %.

Dans un communiqué, le Front national avait relevé alors combien cette baisse considérable des investissements étrangers était révélatrice du manque d’attractivité économique de notre pays : « Matraquage fiscal revers de l’austérité, lourdeur administrative, incertitude législative, folie réglementaire, syndicats non représentatifs, manque de vision : ce sont tous les maux que dénonce le Front national qui font fuir aujourd’hui les investisseurs du monde entier. »

Par ailleurs, d’un point de vue économique les investissements étrangers sont pour le pays d’accueil le contraire des délocalisations. Le communiqué déjà cité expliquait bien que les IDE « sont mécaniquement un relais de croissance dont la France a cruellement besoin. Chaque euro engagé signifie des retombées supérieures à la simple valeur faciale de l’investissement. Il entraîne des liens, de la recherche, du développement, des créations d’emplois, des possibilités de réciprocité et des opportunités d’export, ce dont notre balance commerciale, dramatiquement déficitaire, a tant besoin ».

Le patriotisme économique utile n’est pas une fermeture complète des frontières ni une volonté de vivre en autarcie. C’est la défense des intérêts français, des entreprises françaises, des emplois français. Rendre plus difficiles ou impossibles les investissements étrangers en France, c’est mettre en difficulté les entreprises françaises. Et il y a une différence à faire entre investir et prendre le contrôle."


Ouverture du collège de l'Institution Bienheureux Marcel Callo (83)

Suite à l'ouverture de l'école maternelle et primaire il y a 4 ans, le collège hors-contrat de l''Institution Bienheureux Marcel Callo (83) doit ouvrir à la rentrée prochaine.

Pour cela il y a besoin de plus de locaux. Une solution permettra d'y arriver : monter une yourte (Yourte : n.f. Tente en feutre utilisée par les Mongols ou les nomades d'Asie centrale ). Pour acquérir, installer une yourte suffisamment grande et totalement aux normes pour accueillir des enfants, 15 000 euros sont nécessaire. Pour l'avoir à la rentrée, il faut la commander avant fin juin, donc avoir cette somme d'ici là.


Brest : le collège Notre Dame des Flots se développe

Un collège hors contrat à Brest créé par des parents catholiques. Une classe de sixième a été ouverte en septembre 2013. Ouverture d'une classe de cinquième en septembre 2014.

Parents, si vous souhaitez pour vos enfants :

  • une formation de l'intelligence solide et équilibrée
  • un projet d'éducation qui amène à la liberté
  • un environnement chrétien pour l'épanouissement des âmes

Professeurs, si vous recherchez :

  • un cadre serein 
  • la possibilité d'appliquer des méthodes traditionnelles d'enseignement
  • de petits effectifs adaptés pour un suivi personnalisé

52, rue Alfred de Musset – 29200 BREST - [email protected] - 09.72.43.80.63


Jeanne d’Arc par Thérèse de Lisieux

JFort du succès de l’année passée, l’association Le Message de Thérèse re-programme trois journées thématiques pour fin mai 2014 : 29, 30 et 31 mai.

La nouvelle mouture reprendra l’essentiel du spectacle précédent en l’enrichissant d’une nouvelle scène d’émerveillement et en modifiant certains passages.

Ce spectacle son et lumière est exceptionnel par la qualité de son texte (Ste Thérèse de Lisieux) et la forme artistique qui lui est donnée (audio-vidéo-jeu de lumières) dans le magnifique cadre de la cathédrale de Lisieux.


5 juin : réunion d'information sur l'école Tarcisius (91)

Vous voulez en savoir plus sur l'école de Tarcisius ? son esprit ? sa pédagogie ? Venez à la réunion d'information le jeudi 5 juin à 20h30 à l'école : 4 route du Carmel, 91640 BRIIS SOUS FORGES

  • Présentation de la charte pédagogique et l'esprit de l'école
  • Présentation de l'équipe enseignante et des élèves
  • Visite de l'école

C’est arrivé un 29 mai…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 29 mai 325 : pour la première fois un chrétien, Acilius, devient préfet de Rome.

 

  • le 29 mai 1328 : Philippe VI est sacré Roi en la cathédrale de Reims.

Philippe de Valois est sacré à Reims par l'archevêque Guillaume de Trie. Le duc d'Aquitaine, Édouard III d'Angleterre, pourtant pair de France, n'assiste pas à la cérémonie. Les Valois succèdent aux Capétiens directs. Le Valois, l'Anjou et le Maine sont réunis à la Couronne. Le Roi abandonne la Navarre à Jeanne, fille de Louis X le Hutin, femme de Philippe d'Évreux. Voir le testament de Saint Rémi dans la chronique du 13 janvier.

  • le 29 mai 1431 : une bulle du pape Eugène IV autorise la création de l'Université de Poitiers.

Cette université est voulue par le Roi Charles VII pour récompenser la fidélité que lui avait toujours montrée le Poitou ; elle est créée le 16 mars 1432, par lettre patente royale.

  • le 29 mai 1418 : prise de Paris par Jean sans Peur, duc de Bourgogne.

Depuis l'assassinat du duc d'Orléans (voir la chronique du 23 novembre) par son cousin le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, la France est entrée en guerre civile. Durement éprouvée par les exactions des Armagnacs, la population de la capitale se soulève. Dans la nuit du 28 au 29 mai, des sympathisants bourguignons ouvrent la porte Saint-Germain-des-Prés au capitaine bourguignon Jean de Villiers de L'Isle-Adam, à la tête d'un bataillon de 800 hommes. Effet de surprise : aux cris de « Vive Bourgogne ! », les Orléanais sont massacrés. Le 12 juin, Bernard d'Armagnac est tué à son tour. Le dauphin Charles s'enfuit. Le gouvernement passe aux mains des Bourguignons

 

  • le 29 mai 1453 : condamnation de Jacques Cœur.

N'étant plus protégé par Agnès Sorel qui vient de mourir, Cœur est accusé de l'avoir empoisonnée. Lors du jugement ses malversations financières sont révélées. Ses biens sont mis sous séquestre, et le palais qu'il faisait construire à Bourges devient possession du Roi. Jacques Cœur est reconnu coupable des crimes de lèse-majesté, de concussion et d'exactions Il est condamné à la saisie de ses biens, au paiement d'une amende de trois cent mille écus, au remboursement de cent mille écus au Trésor royal. Sa condamnation à mort est commuée en bannissement perpétuel pour service rendu à la couronne. Il a en effet financé la plupart des campagnes de Charles VII pour libérer la France de la présence anglaise.

Il doit rester en prison jusqu'au paiement de l'amende et ensuite être banni hors du royaume. Sur l'accusation d'empoisonnement d'Agnès Sorel, l'arrêt décide de suspendre la procédure. (Cf. la chronique du 25 novembre.)

  • le 29 mai 1453 : Constantinople tombe aux mains des Turcs

Constantinople, capitale de l'empire byzantin depuis 395, est prise par les forces ottomanes conduites par Mehmet II. Le dernier empereur romain Constantin XI Paléologue meurt sur les remparts en défendant sa ville. Il sera le dernier empereur romain de l'Histoire. La ville est pillée trois jours durant.

  •  
  • le 29 mai 1692 : bataille de Barfleur.

Afin d'aider Jacques II à retrouver son trône, Louis XIV prépare un débarquement de 20 000 hommes en Angleterre. Ayant constituée une flotte de 45 navires de ligne, commandée par Tourville, celle-ci fait route vers la Hougue pour embarquer les troupes d'invasion ; Tourville rencontre la flotte anglo-hollandaise au large de Barfleur. Malgré son infériorité numérique, il attaque les 99 vaisseaux ennemis, le 29 mai 1692 et les bat. Victorieux, il rejoint Brest, mais une quinzaine de ses navires sont pris dans les courants et se réfugient dans la rade de la Hougue. Les Anglais en profitent pour brûler ces navires impuissants et immobilisés. Cet évènement va inciter Louis XIV à développer les fortifications des ports.

Bataille de Barfleur-La Houge. Au centre, le Soleil Royal français entre un vaisseau hollandais et un vaisseau anglais. Tableau de 1693.

  • le 29 mai 1724 : Benoît XIII devient pape.

Le 29 mai 1724, lors de son élection, Benoit XIII est évêque de Césène, Il ne faut pas le confondre avec l'antipape Benoît XIII, qui règne en Avignon de 1394 à 1417. Notons que de nombreux papes de Rome choisissent volontairement de reprendre des noms d'antipapes. Cf. la chronique du 21 février.

  • le 29 mai 1793 : Lyon se soulève contre la Convention.

Encore un mensonge de la III république sur la période révolutionnaire. L'ouest catholique n'est pas le seul à se soulever contre les folies parisiennes. C'est toute la France qui se rebelle. Lyon en est l'exemple, comme Marseille, Toulon et d'autres villes. La Convention décrète Lyon "en état de rébellion contre l'autorité légitime"(Sic !).

Exaspérés par les excès des révolutionnaires, les Lyonnais se soulèvent, arrêtent Chalier et ses amis qui, après jugement, sont exécutés le 16 juillet. La ville est administrée par des Girondins, puis les royalistes, conduits par Louis François Perrin, comte de Précy, qui organise la défense. Précy, ancien officier de la Maison du Roi, qui a participéà la défense des Tuileries le 10 août 1792, édifie des redoutes, met en place une organisation défensive et mobilise une armée d'environ 12 000 à 14 000 hommes. L'armée de la Convention est dix fois plus nombreuse, sous les ordres de Dubois-Crancé, Kellermann et Couthon, le commissaire politique.

Le siège de Lyon commence le 7 août, mais le blocus n'est réalisé complètement que le 17 septembre. Il commence par des duels d'artillerie et des tentatives de prises de points stratégiques auxquelles les Lyonnais résistent. Kellermann décide donc de bombarder la ville pour saper le moral des habitants. Le pilonnage commence dans la nuit du 22 au 23 août pour ne cesser qu'avec la reddition de Lyon. Précy et les combattants survivants entreprirent de percer les lignes ennemies pour gagner la Suisse. Seule une poignée d'hommes atteignit ce refuge. Le 12 octobre 1793, le conventionnel Barère se vante de son succès en ces termes :

« Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus. »

La Convention décrète, le 17 octobre, que la ville doit être détruite et ne plus porter que le nom de Commune Affranchie, Collot d'Herbois et Fouché se chargent de la besogne. 1 604 personnes sont fusillées ou guillotinées, plusieurs riches immeubles autour de la place Bellecour détruits, l'école royale de dessin est supprimée, la terreur jacobine s'abat sur Lyon, atroce et ce, durant de longs mois. Les pavés de la place des Terreaux disparaissent sous le sang. Mais cela n'est pas assez rapide, on enchaine donc des centaines de personnes dans la plaine des Brotteaux et on tire sur eux au canon. Au nom de la liberté !

Les dépouilles de ces malheureux reposent dans une chapelle du quartier, et sur les murs sont gravés les noms des victimes de la Terreur. De 150 000 habitants, Lyon passe à 102 000 en 1794, et 88 000 en 1800. La répression détruit près de la moitié de l'industrie de la soie.

  • le 29 mai 1801 : Talleyrand envoie une note à Bonaparte.

Il y explique la nécessité de ne pas laisser Pie VII supprimer l'article du Concordat relatif aux prêtres mariés, qui est "moralement aussi indispensable que l'est politiquement celui relatif aux biens nationaux".

  • le 29 mai 1825 : sacre de Charles X, dans la cathédrale de Reims.

Le comte d'Artois succède à ses deux frères le Roi Louis XVI et Louis XVIII qui n'a pas été sacré. Il règne 5 ans.

  • le 29 mai 1935 : mise en service du "Normandie".

Le paquebot appareille pour sa première traversée et arrive à New York le lundi 3 juin 1935. Le Normandie remporte le "ruban bleu" lors de ce voyage inaugural, car il traverse l'Atlantique à la vitesse de 30 nœuds.

Il est désarmé dans le port de New York le 6 septembre 1939. L'armée américaine le réquisitionne le 16 décembre 1941. Il est rebaptisé La Fayette le 1er janvier 1942. Le 9 février 1942 un feu se déclare lors de travaux de transformation pour en faire un transport de troupes. Il chavire .Voir la chronique du 9 février.

  • le 29 mai 1958 : le général De Gaulle accepte de former le gouvernement.
  • le 29 mai 1958 encore : Maurice Jeanpierre, colonel du 1er régiment étranger de parachutistes est tué au combat.

C'est par une phrase très laconique, qui le désigne par son indicatif radio, que son unité apprend la mort de son chef :

« Soleil est mort.»

Une promotion de Saint-Cyr porte son nom.

  • le 29 mai 1968 : De Gaulle disparaît.

Le président De Gaulle téléphone au premier ministre Pompidou pour lui annoncer qu'il part se reposer à Colombey et qu'il "l'embrasse". Rapidement, ce dernier apprend que De Gaulle n'est pas arrivé à Colombey et a "disparu".

L'opinion publique découvre que De Gaulle est parti à Baden-Baden pour une entrevue mystérieuse avec Massu, commandant des forces françaises en Allemagne. Pompidou et Chaban-Delmas évoquent une éventuelle dissolution de l'Assemblée en apprenant la nouvelle. Mendès France se déclare prêt à former un "gouvernement de gestion".

Une manifestation d'environ 300 000 personnes, organisée par la CGT, défile de la Bastille à la Gare St-Lazare à Paris.

  • le 29 mai 2005 : les Français rejettent par un referendum le projet de Constitution européenne.

Avec 54,87 % des voix contre, les Français rejettent le projet de traité constitutionnel européen. La France est le 10ème pays à se prononcer sur le texte, et le deuxième par référendum après l'Espagne. Mais c'est aussi le premier à dire "non".

 

  • le 29 mai 2014 : fête de l’Ascension.

 

La fête de l'Ascension est célébrée 40 jours après Pâques. Elle a donc toujours lieu un jeudi mais sa date varie chaque année en fonction de celle de Pâques. Exceptionnellement, en 2014 cette fête est célébrée à la même date pour tous les chrétiens, occidentaux et orientaux, malgré des calendriers différents.

 

Elle marque la montée au ciel de Jésus-Christ, après sa mort le vendredi saint, et la Résurrection, le dimanche de Pâques. Le mot vient du latin "ascendere" signifiant "monter vers". Marquant la fin de la mission terrestre de Jésus-Christ, cet événement implique également le début de l'activité missionnaire des apôtres.

 

Cet épisode est évoqué dans les Evangiles selon saint Marc, saint Luc, et dans les Actes des apôtres: "Pendant qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut enlevé au ciel." (Luc 24,51). L'Ascension fait partie des trois grandes fêtes primordiales attestant de l'identité divine de Jésus-Christ, ayant sa place entre Pâques et la Pentecôte, 10 jours plus tard.

 


Européennes : l’échec du formatage médiatique des citoyens

Communiqué de Jacques Bompard :

"Outre la débâcle des partis institutionnalisés, les dernières élections européennes marquent définitivement l’effondrement du système de formatage médiatique des citoyens. A force d’ignorer la « vox populi » et de piétiner la volonté populaire, ils ont cassé leur propre système de propagande.

Le peuple de France a exprimé son rejet définitif d’un système confiscatoire des libertés fondamentales, inhérentes à une société démocratique. L’épouvantail classique, mais désormais déplumé, de la montée des « extrêmes » ne fait plus recette. Cette fois, les Français ont censuré : censuré un système anti-démocratique où l’autorité publique est accaparée par les caciques du système. Un système de bonimenteurs, où les élus ne sont plus au service des citoyens, mais à celui de leurs partis. Las de ce mépris, les électeurs ont dit « non » à une oligarchie, restée sourde à leurs malheurs, à leur détresse.

Ils ont émis un vote de censure. Censure d’une classe politique, plus préoccupée à gérer ses petites « affaires » personnelles de cœur ou d’argent…qu’à traiter les maux qui rongent notre pays, et pour lesquels les oligarques institutionnels avaient reçu mandat. Mais ils ont trahi ce mandat. La Démocratie n’est pas Oligarchie. La Démocratie n’est pas une tyrannie. Le vote du 25 mai 2014 n’est pas un vote idéologue, ni un vote accidentel. Le vote du 25 mai 2014 est appel au retour à la Démocratie, un régime où le peuple est librement souverain."


Squarcini : "je suis corse et je ne suis pas franc-maçon !"

L'ex-patron du contre-espionnage français, qui désormais dispense ses conseils dans le privé revient sur son « limogeage » par Manuel Valls :

"[J]'ai été appelé en 2007. Coordinateur du renseignement à l'Élysée, ou la DST et la réforme des services. J'ai choisi la deuxième option parce que c'était beaucoup plus opérationnel. [...]

C'est Sarkozy qui vous appelle ?

Oui. Ce qui me vaut en 2012, qu'en 48 heures on me débarque ! C'était une promesse de campagne d'Hollande ! Je suis très content d'avoir pu honorer sa crédibilité...

Vous êtes politisé ?

Je n'ai pas de couleur politique, je n'ai même pas de carte. Enfin si... Carte Vitale, de police et de préfet. J'ai servi la gauche avec force avant de servir la droite et vice versa. On m'a relié à un homme. [...] Valls ministre de l'Intérieur, aujourd'hui Premier ministre...
C'est dans une logique programmée de politique de communication avec un gros artifice parce qu' il est une règle dans la haute administration : c'est que vous appréciez la qualité d'un ministre à la façon dont il s'entoure. [...] Il a un très bon communiquant gratuit, Stéphane Fouks, qui lui rend de grands services. Et qui le programme pour être président. Mais on juge les gens aux résultats. [...]

Comment Valls vous a-t-il limogé ?

Je vais être très clair. il n'a pas eu le courage de le faire ! Le cabinet de Valls me demande de l'accompagner en Espagne avec Frédéric Péchenard. Le matin, réunion technique avec le ministre de l'Intérieur espagnol, qui venait de passer de gauche à droite. L'après-midi, c'est privé et politique.

On retourne à l'ambassade de France à Madrid. Avec Péchenard, on reste dans l'antichambre... Passe Alfredo Pérez Rubalcaba ex-ministre de l'Intérieur de gauche. Il va voir Valls et il lui dit : « Garde-le, il m'a sauvé la vie, il m'a donné les conseils qu'il fallait et si je ne l'avais pas écouté je serai plus là ».

Valls dit : « Non, non je ne peux pas, c'est trop tard...  ce n'est pas moi...» Alors dans l'avion du retour je lui dis « puisqu'on est entre nous, on est mardi soir avant le Conseil des ministres, c'est bien demain qu'on est virés ? C'est pour faire les cartons ».

Et Valls répond « mais non, non, vraiment ». Le lendemain, c'est l'AFP qui nous l'apprend. Ce n'est pas très courageux, non ? C'était une épuration ethnique...

[...] Oui ! Il y a un gros racisme anti-corse. Je suis monté trop haut, trop vite, je suis corse et je ne suis pas franc-maçon !"


Présidence de la Commission européenne : les européistes ont menti

D'Yves Daoudal :

"Ils mentaient, et la preuve en a été donnée hier soir. Ils, c’est-à-dire tous ceux qui prétendaient que l’élection européenne permettait aux citoyens, pour la première fois, d’élire le président de la Commission européenne en même temps que les députés européens. Quelques chefs d’Etat et de gouvernement l’avaient proclamé, dont François Hollande (mais je me demande s'il n'a pas été le seul). Tous les politiciens européens qui s’étaient dit têtes de listes européennes (Juncker, Schulz, Verhofstadt, Bové, Tsipras) avaient fait campagne sur ce thème. La plupart des « spécialistes » de l’Europe dans les médias brodaient, ou plutôt matraquaient, sur le même thème.

Le PPE a, sans surprise, gagné les élections. Donc le chef de file du PPE, Jean-Claude Juncker, a été élu président de la Commission européenne.

Eh bien non. Parce que le traité dit que ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui choisissent le président de la Commission européenne. Ils se sont réunis hier. Et ils ont pris la décision de demander à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, de mener des discussions exploratoires afin de dresser une liste de noms de personnalités susceptibles d’occuper le poste de président de la Commission européenne. Sans même commenter la décision de la conférence des présidents de groupes au Parlement européen, de faire de Jean-Claude Juncker le candidat officiel du Parlement…"


Ohio : l'accord du père indispensable pour avorter

Lu sur Gènéthique :

"L’assemblée de l’Etat de l’Ohio a inscrit à son agenda un projet de loi qui vise à donner au père de l’enfant conçu la possibilité de s’exprimer avant un avortement. Un accord écrit du père doit être communiqué avant l'avortement. S’il refusait, l’avortement ne pourrait pas être pratiqué."


Le ministre de l'Intérieur renonce au droit de vote des étrangers

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a estimé :

«Il n'y a pas de majorité constitutionnelle pour faire cela (...) Ce n'est pas la peine de poser des questions dont on sait qu'on n'a pas les moyens de les résoudre (...) Nous devons nous concentrer sur l'essentiel de ce que nous pouvons faire immédiatement avec la majorité dont nous disposons: le redressement des comptes du pays, la croissance...»,


Rachida Dati tire sur le triumvirat de l'UMP

Rachida Dati a désapprouvé le « comité auto désigné » Juppé-Raffarin-Fillon mis à la tête du parti de droite après la démission, hier, de Jean-François Copé.

"Le combat Copé/Fillon a généré des haines, cite-t-elle en exemple. Ce n'est pas digne". « C’est pour ça que le comité auto désigné hier, moi j’étais réticente ». « J’aurais préféré avoir totalement des personnalités neutres et qui n’ont pas participé, été complices de ces haines fratricides qui ont abouti à ce qui s’est passé hier ».


Constat accablant pour l'Union européenne

L'historien François Kersaudy dénonce cette Europe, qui a préféré l'élargissement à l'approfondissement, le gigantisme à la taille humaine, et le centraslisme à la subsidiarité :

"[...] L'élargissement démesuré de l'Union et des compétences de la Commission, résultant principalement de la démission des gouvernements, s'est fait au nom de "la paix". Il faut en déduire qu'en l'absence d'une Commission omnipotente, de réglementations aberrantes et de sentences juridiques délirantes, la France serait en guerre contre le Danemark, tandis que la Finlande aurait depuis longtemps attaqué l'Allemagne. C'est oublier que ce n'est pas l'Europe qui a fait la paix, mais la paix qui a fait l'Europe..., et surtout que, de mémoire d'homme, les démocraties ne se sont jamais fait la guerre - même en l'absence de tout meccano institutionnel supranational. Mais que peut faire ledit meccano pour assurer la paix aux frontières de l'Est ou du Sud ? Niente ! Il s'est pourtant doté d'une "haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité", madame Ashton, non élue, résolument unilingue, sans expérience des affaires étrangères, mais ayant rang de ministre, 1 600 fonctionnaires à disposition et un budget faramineux. Que fait-elle pour promouvoir le début du commencement d'une politique extérieure européenne ? Niets !

Le Traité sur l'Union européenne de 1992, dit Traité de Maastricht, précise que "la Commission promeut l'intérêt général de l'Union". Mais qui, dans cette Commission hors-sol entourée de 30 000 lobbyistes, est capable de définir l'intérêt général de 28 pays ? Coïncide-t-il avec celui de l'Allemagne qui refait brûler des tonnes de charbon, ou avec celui de la France qui protège encore timidement son industrie nucléaire ? Est-ce celui de la Hongrie qui maltraite ses Roms, de la Roumanie qui les chasse, de l'Italie qui les exploite ou de la Belgique qui peine à les accueillir ? Est-ce celui de la Finlande qui protège sa nationalité, ou celui de Malte qui la vend pour 650 000 euros ? Ou encore celui de la France qui traque les paradis fiscaux, ou celui du Luxembourg qui en est un ? Que dit la Commission sur tous ces sujets ? Ingenting !

Le principe de subsidiarité, réaffirmé par l'article 5 du Traité de Lisbonne, établit clairement que l'Union "n'intervient que si et dans la mesure où les objectifs de l'action envisagée ne peuvent être réalisés de manière suffisante par les États membres". Est-ce à dire que ces États sont à présent si décadents qu'ils ne peuvent statuer eux-mêmes sur la dimension de leurs concombres, le diamètre de leurs cuvettes de W-C ou la quantité de cannelle dans leurs pâtisseries ? Qu'ils sont si impotents que la Cour de justice européenne peut leur interdire d'expulser de leur propre territoire les plus dangereux terroristes étrangers ? Qu'ils sont si incompétents que la Commission doit leur dicter la façon de gérer leurs budgets ? Qu'ils sont si déliquescents qu'ils ont entièrement abandonné à la Banque centrale européenne le contrôle d'une monnaie commune surévaluée ? Qu'ils sont si insignifiants que leurs parlements nationaux n'ont plus guère que le pouvoir de transcrire en lois nationales les 17 000 textes émanant de la Commission ? Et en définitive, devant qui cette Commission, cette Cour de justice et cette Banque centrale européennes sont-elles responsables ? Qu'en disent les traités ? Semmi ! [...]"


La rhétorique antiraciste ne prend plus dans l'opinion

De Christian Combaz dans Le Figarovox : :

"Plutôt que d'adapter leur discours à cette nouvelle donne, les spécialistes de l'intimidation dogmatique reviennent en ce moment aux valeurs sûres, le nauséabond, l'inadmissible, la haine de l'autre, le repli, le fantasme identitaire, etc. Tout ressurgit mécaniquement dans leurs propos, mais il y a quelque chose d'assez navrant dans ce flipper de l'anathème, c'est son caractère prévisible. Le joueur commence à connaître les trucs de la machine, il ne peut plus la secouer car elle tilte pratiquement de manière préventive, en outre et depuis trente ans le same player shoots again est attribué aux mêmes joueurs qui s'accrochent aux manettes du discours. Ceux qui jouent sont toujours les mêmes, et leurs coups sont toujours identiques. Le jeu n'a plus de sens, il aligne les figures imposées, il suit les lois d'une espèce de balistique du raisonnement qui n'intéresse personne.

On mesure cette lassitude à l'accueil très tiède qu'ont reçu les indignations, les appels à la vigilance et les tentatives de protestation qui se sont manifestés depuis les élections. Il y a quinze ans la jeunesse montait sur les lampadaires de la Bastille pour glapir sa crainte d'être dépassée par des forces coalisées du capital et du fascisme international. Désormais, le développement d'une tyrannie de proximité, qu'elle a souvent subie dans la cour du lycée, la préoccupe davantage -sans parler des révélations de Snowden et de la tiédeur de l'Europe institutionnelle devant les écoutes américaines, qui représentent la menace la plus sérieuse que la Démocratie ait affrontée depuis longtemps..

Les professionnels de la vigilance devraient donc suivre un stage de remise à niveau s'ils veulent garder la main sur la réalité, parce qu'elle est en train de leur échapper complètement."


UMP : Sens Commun s'engage dans la bataille du congrès

Communiqué de Sens Commun :

"Nous assistons avec gravité aux événements qui se déroulent actuellement à l'UMP. Ces événements, si désolants soient-ils, confirment la nécessité de notre appel à reconstruire la droite.

Lors de la fondation de Sens Commun, nous avons décidé de nous engager à l'UMP pour pousser à son renouvellement. Plus que jamais, cette volonté nous anime. Si nous choisissons aujourd’hui d’y rester, ce n'est ni par aveuglement ni par naïveté, mais parce que nous pensons que c'est précisément quand il y a crise que l’engagement prend tout son sens. Un système à bout de souffle est un système à reconstruire, l’occasion de proposer à nos concitoyens un autre projet pour la droite.

En octobre auront lieu des élections capitales pour la reconstruction de l'UMP. Cette reconstruction se fera avec vous : chaque adhésion compte et comptera pour obtenir enfin la droite que nous voulons. Mais le temps presse, car seules les personnes qui, comme vous, auront adhéré avant le 25 juin pourront voter au Congrès de l'UMP et peser sur la direction que prendra le parti. Vous êtes nos premiers ambassadeurs. Si chacun d'entre vous poussait trois de ses amis ou proches à adhérer dans les prochains jours, Sens Commun pourrait devenir le premier mouvement de l'UMP.

Nous sommes prêts à nous battre pour la seule bataille qui compte : celle des convictions. Et c'est seulement avec votre aide que nous pourrons la remporter."


La Commission européenne bafoue les peuples d'Europe

Comme le CESE en son temps, la Commission de l'UE a rejeté, par veto, les 2 millions de signatures de l'initiative "Un de Nous". Rappelons que les membres de cette Commission ne sont pas alus, mais désignés par les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UE.

Communiqué de l'Initiative citoyenne Un de Nous :

"Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l'Initiative citoyenne « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance. L'Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui prend ce jour une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques. Alors que chaque projet d‘Initiative est contrôlé en amont par la Commission avant d'être ouvert à la signature, la Commission Barroso prétend en outre exercer un droit de veto en aval, à l'encontre des initiatives ayant pourtant obtenu avec succès le soutien populaire requis. Un tel pouvoir de veto est illégitime et anti-démocratique, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

UN VETO injustifié qui ne tient pas compte de l’objet même de la demande : La réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de la demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique. La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques non éthiques et qui se sont révélées sans avenir et, à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

Pour le Comité de Citoyens de « UN DE NOUS», la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Justice de Luxembourg – qui a reconnu quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception -, et d’autre part, le nouveau Parlement va auditionner la prochaine Commission, permettant de replacer le respect de l’Initiative citoyenne au cœur des débats, en demandant aux institution européennes plus d’éthique et plus de démocratie."

Addendum : Vous pouvez contacter M. Yves Dumont, responsable de politiques pour le secteur Ethique : [email protected] +(32) 2 2960787


L'un des responsables de l'Europride écroué pour trafic de cocaïne

L’Europride est une gay-pride qui a pour particularité d’être accueillie par une ville européenne chaque année différente. La dernière à Marseille a fait un flop.

L'un des responsable de l'Europride, Stany Marle, a été mis en examen et écroué dans une affaire de trafic de cocaïne. Il est soupçonné, avec quatre autres personnes, d'avoir organisé un trafic de cocaïne dans la région.