A l'ONU, une claque aux LGBT : l'Ouganda à la présidence
23 juin 2014
Au mois de mars, les pays africains les plus pauvres avaient dû se résoudre à refuser le chantage de l'ONU, qui devait leur accorder des subsides pour lutter contre le sida, moyennant la reconnaissance officielle de la part de ces pays des "droits sexuels", notion que ces pays rejettent (l’Ouganda a voté en février une loi réprimant plus sévèrement les actes d’homosexualité. Ceux-ci sont passibles d’un emprisonnement à vie). La réponse du berger à la bergère aux pays européens et aux Etats-Unis qui entendent imposer mondialement le gender, le mariage homo etc :
"[...] L’assemblée générale de l’ONU vient d’élire comme président M. Sam Kutesa, ministre des affaires étrangères du gouvernement ougandais.
Le lobby LGBT tenta de lui faire rejeter son visa par une campagne de signatures dans toute l’Amérique du Nord : seulement 13466 personnes la signèrent. C’est Kutesa qui avait déclaré lors de la session précédente que la promotion de l’homosexualité était « un mauvais exemple pour la jeunesse et une atteinte aux cultures des Etats. »
La présidence de l‘ONU est en partie honorifique. Elle fait l’objet d’une rotation. Cette fois-ci elle revenait de droit à un Africain. Or l’ensemble des pays du continent africain s’est rassemblé dans un consensus inouï pour lancer une seule candidature : celle du représentant de l’Ouganda ; ceci afin de répondre aux continuelles pressions des Etats Occidentaux en faveur de l’homosexualité. C’est donc une sorte de révolte des pays jadis appelés « non-alignés ».
La réaction des Etats Africains vient aussi en réaction d’un projet de loi présenté le 12 juin par 24 sénateurs américains affirmant que les droits des LGBT étaient une priorité des Etats-Unis dans le cadre de la politique étrangère du pays.
En février dernier le président de l’Ouganda M. Museveni avait établi sur cette question un consensus avec la Russie. En représaille Obama avait annoncé qu’il subordonnait l’aide des Etats-Unis à la reconnaissance des droits homosexuels. Ceci s’adressant bien sûr au pays les plus pauvres ; lesquels viennent de lui donner une réponse cinglante."