Les cités : osons la rencontre
31 juillet 2014
Voici une vidéo qui présente Le Rocher et rend compte du colloque du 22 mai :
Voici une vidéo qui présente Le Rocher et rend compte du colloque du 22 mai :
La conférence donnée par Yves Daoudal le 24 juillet 2014 à l’université d’été du Centre Henri et André Charlier et de Chrétienté Solidarité, à La Castille (Var), est en ligne (20 pages). Extraits :
"[...] Si les bons cathos, défenseurs de la vie et de la famille, qui se dépensent sans compter aujourd’hui contre ce qu’ils appellent la théorie du genre, avaient jeté un œil sur le Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques, publié en 2003 par le Conseil pontifical pour la famille, ou plutôt, disons, dans sa version française publiée par Tequi en 2005 – en 2005, il y a près de dix ans -, ils auraient pu voir qu’il y a dans ce livre non pas une allusion au genre, mais trois grands articles. Qui disent tout sur la question. Et l’on relève que dans la seule introduction du premier article on trouve cinq fois le mot « idéologie » pour qualifier ce qui est sorti des « gender studies ».
Mais l’Eglise avait dénoncé l’idéologie du genre bien avant ce Lexique. Elle l’avait dénoncée au moment précis où cette idéologie quittait les cercles d’intellectuels décadents pour entrer dans le vocabulaire de l’ONU et des autres instances internationales. C’était en 1995 à la conférence de l’ONU sur les femmes à Pékin. [...]
Ce n’était pas l’année dernière, c’était il y a presque 20 ans. Jean-Paul II, saint Jean-Paul II, oui, avait été l’homme de la situation, le pape de la situation. Le vrai docteur chrétien, qui discerne immédiatement la pathologie, et la nomme. Et permet à quiconque de s’en préserver. Il est le premier, et il est alors hélas le seul, comme tous les pionniers. Bien qu’il ait attiré l’attention, en publiant une Lettre aux familles avant la conférence du Caire, et une Lettre aux femmes avant la conférence de Pékin. Quand je dis qu’il était seul, c’était qu’il était vraiment seul, en dehors de Mary-Ann Glendon. [...]
Mais la lucidité de Jean-Paul II sur la question ne venait pas d’une subite inspiration. C’était la conséquence d’un travail qu’il avait accompli longtemps avant, d’une réfutation de l’idéologie du genre qu’il avait entreprise sans savoir que c’était de cela qu’il s’agissait, car c’était à peu près au moment où les féministes extrémistes américaines élaboraient leur idéologie. Il y a là une manifeste coïncidence providentielle et historique. Au moment où des Américaines commencent de façon confidentielle à prétendre et à définir que le genre est une construction sociale, un archevêque d’un pays situé dans l’enceinte soviétique élabore une œuvre théologique qui va montrer que non seulement la différenciation sexuelle n’est pas une construction sociale, mais qu’elle est un élément clé de la création, qu’elle est même ce en quoi l’homme est image de Dieu.
Il ne peut pas y avoir incertitude et choix de genre, car la Genèse dit que Dieu créa l’être humain homme et femme, et cette dualité est à l’origine de toute l’histoire humaine, sans possibilité qu’il en soit autrement, sinon dans des rêveries morbides.
C’est en effet l’archevêque de Cracovie, Mgr Karol Wojtyla, qui a élaboré cette réflexion théologique majeure, sans doute la plus importante du XXe siècle, la plus cruciale en tout cas pour le XXIe siècle, et qui l’a ensuite distillée, une fois devenu pape, au gré de ses audiences du mercredi, entre 1979 et 1984. On n’y fit guère attention, alors que tout de même un ensemble de 129 catéchèses sur le même sujet (on s’est aperçu ensuite qu’il en avait préparé 135) aurait dû au moins intriguer. Mises bout à bout, ça faisait quand même plus de 40 heures d’enseignement. [...]"
François Fillon écrit sur son blog :
"Le calvaire des chrétiens d’Irak et celui des civils palestiniens à Gaza sont autant de plaies béantes sur le flanc de l’Europe qui refuse de voir que c’est son propre sang qui se vide à Mossoul ou à Jabālīyah.
Alors que les printemps arabes avaient suscité d’immenses espoirs pour la paix et le respect des droits de l’homme au Proche-Orient, la déstabilisation des dictatures a libéré une force dont le pouvoir de destruction est sans limite : la guerre de religion.
L’affrontement que se livrent les sunnites et les chiites, l’Iran et l’Arabie saoudite pour la domination de cette région du monde a pris le pas sur tous les autres conflits et rend caduques tous les efforts de paix.
La destruction de la tombe de Jonas à Mossoul rappelle douloureusement celle des Bouddhas de Bamiyan en Afghanistan au moment même où les Talibans renforcent leur emprise sur ce pays que dix ans d’efforts de la communauté internationale n’ont pas réussi à stabiliser durablement.
Les chrétiens d’Orient ne sont pas des étrangers en Irak ou en Syrie. Ils y sont chez eux depuis deux mille ans tout comme les Palestiniens ou les juifs sont chez eux à Gaza et à Jérusalem.
La force et la violence ne feront qu’attiser le feu de l’intolérance religieuse et ne pourront déboucher que sur des décennies d’affrontements stériles.
Les évêques français qui se sont rendus en Irak sont apparus au fond bien seuls. Les déclarations de la diplomatie française sont louables, l’offre d’accueillir des chrétiens d’Orient en France comme nous l’avions fait en 2010 l’est également, mais elles sont loin d’être à la hauteur de la gravité de la crise et de nos responsabilités.
Le respect du droit international a toujours été fondé sur l'affirmation des principes et la manifestation d'un consensus sur leur mise en œuvre. Sans qu'il soit question d'agir autrement que par les voies de droit encore faut-il que celles ci soient toutes mises en œuvre avec énergie et en catalysant un mouvement d'unité au soutien d'une liberté réelle de conscience. Faute de quoi la faiblesse de notre engagement finirait par constituer une forme d'acceptation insupportable de ségrégation religieuse qui nous renverrait aux périodes parfois tragiques de nos histoires nationales.
Que devons-nous faire?
- Saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies avec au moins autant de détermination que nous en avons mis sur la crise ukrainienne.
- Réunir sans attendre un Conseil européen pour exiger, notamment de l’Iran et de l’Arabie Saoudite, qu’ils agissent sur le Hamas pour que celui-ci accepte les conditions d’un cessez-le-feu à Gaza comme l’Egypte l’a déjà proposé et qu’ils condamnent les exactions des djihadistes irakiens.
L’absence de réaction concrète de la diplomatie européenne en condamnerait l’existence même. Quelques déclarations des ministres des affaires étrangères ne suffisent pas; les gouvernements qui tolèrent sur leur sol l'intolérance doivent sentir peser le regard de la communauté internationale. Ceux qui aident en sous main le Hamas et l’Etat islamique en Irak et au Levant doivent faire l’objet de sanctions sévères de la part de la communauté internationale.
L’Europe pourrait-elle, pour une fois, être à l’initiative ?"
Claude Sicard est agronome, docteur en économie, spécialiste du développement. Il est l'auteur de deux livres sur l'islam, L'Islam au risque de la démocratie et Le face-à-face islam chrétienté. Quel destin pour l'Europe?
Il répond au Figarovox :
"Le Coran, qui est véritablement «la parole de Dieu» pour les musulmans, délivre aux croyants de cette religion des messages que, nous, citoyens de pays démocratiques, considérons être indubitablement des incitations à la haine. En sorte que normalement la diffusion de ces messages devrait tomber sous le coup de la loi. Citons quelques sourates pour illustrer notre propos:
L'attitude vis-à-vis des incroyants: «Ô vous qui croyez, combattez ceux de vos voisins qui sont infidèles» (9,123) ; ou encore: «Tuez les polythéistes partout où vous les trouverez» (9,25) ; et aussi: «Ô Prophète, incite les croyants à combattre: vingt braves d'entre eux terrasseront 200 infidèles» (8,65), etc. Avec, pour déculpabiliser les croyants qui en viendraient à tuer des infidèles et qui s'en émouvraient, cette sourate qui leur dit: «Ce n'est pas vous qui les avez tués, c'est Dieu» (8,17).
L'attitude vis-à-vis des juifs: «Ô croyants, ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens» (5,51).
D'une façon générale, il faut avoir en mémoire cette sourate où il est dit: «Mahomet est l'envoyé de Dieu. Ses compagnons sont durs envers les infidèles, et miséricordieux entre eux». Dans une société telle que la conçoit l'islam, il faut savoir qu'il n'y a de place que pour des croyants. Les uns sont dans la bonne voie (les musulmans), les autres, «les gens du Livre» qui tiennent à rester dans l'erreur, sont admis: ils ont le mérite de croire en Dieu, et on les tolérera donc, mais en en faisant des citoyens de second rang, dits des «dhimmis». Ces citoyens de second rang se trouveront en permanence brimés dans leur vie de tous les jours, et la situation leur deviendra finalement insupportable. Les incroyants, quant à eux, seront persécutés: ils devront soit se convertir à l'islam soit être éliminés. [...]
Certes, on trouve dans la Bible des passages violents. Mais la distinction fondamentale qui est à faire entre la Bible et le Coran se trouve dans le fait que la Bible a été rédigée par des hommes, alors que le Coran est par nature la parole de Dieu. Il faut rappeler que les musulmans nous disent que le message de Dieu délivré aux hommes a depuis la nuit des temps toujours été le même: les prophètes qui ont précédé Mahomet ont été des hommes «inspirés par Dieu» (Moise et Jésus étant les deux principaux d'entre eux). Du fait qu'ils étaient des hommes, le message qu'ils ont délivré était imparfait, mal compris, tronqué… Le message de Dieu a finalement été recueilli dans son intégralité par Mahomet a qui Dieu a dicté son message: c'est donc le message auquel on doit se conformer, car c'est le message parfait, et il n'y en aura plus d'autre. Quand on lit dans le Coran des passages qui prônent la violence, il s'agit donc bien d'injonctions délivrées par le Tout-Puissant, des messages que l'on ne peut donc qu'exécuter si l'on est un croyant sincère et soucieux de son devenir après la mort.
[...] En effet, la distinction entre «islam radical» et «islam soft» est sans fondement. Elle est l'effet des arrangements que nos sociétés occidentales tentent de trouver pour ne pas condamner les musulmans dans leur refus d'adopter nos valeurs et de se conformer à la manière que nous avons, nous Occidentaux, de concevoir l'organisation de nos sociétés.[...]
Intégrer des musulmans dans une société occidentale qui a pour fondement le christianisme est une utopie. Les musulmans tiennent à conserver leur identité, et on ne peut pas le leur reprocher. [...] On pourrait dire de façon provocatrice que pour qu'un musulman devienne un vrai Occidental, il faut en fait qu'il se convertisse au christianisme. Certes, les Européens sont en majorité agnostiques, mais même cet agnosticisme s'est construit avec une culture et une tradition judéo-chrétienne. Il faut appréhender les problèmes d'intégration avec les approches des anthropologues, et ne pas rester sur des idées simplistes. Le Coran dit aux chrétiens qu'ils sont dans l'erreur: comment donc des musulmans adopteraient-ils les thèses de ces gens que le Prophète a ordonné de combattre? Le message antichrétien est dans le livre saint de l'islam: il ne facilite pas l'intégration des musulmans dans nos sociétés occidentales, des sociétés fondées, il ne faut pas le négliger, sur les valeurs et les traditions chrétiennes."
L’Aide à l’Église en Détresse, avec le patriarche des chaldéens Louis Raphaël Sako, convie les habitants du monde entier à une journée de prière pour la paix en Irak le mardi 6 août prochain, en la fête de la Transfiguration. La fondation pontificale en appelle à tous les « hommes de bonne volonté » pour « unir les voix et les cœurs devant le Seigneur afin d’implorer la paix », selon les mots de Mgr Sako adressés à l’AED.
L’idée de cette initiative est née de l’appel du Saint-Père exhortant à mettre un terme à la violence en Irak, explique le président international de l’AED Johannes Heereman :
« Dimanche dernier, à l’Angélus, le Pape François a lancé un appel à l’humanité entière ‘Arrêtez-vous, s’il vous plaît ! Je vous le demande de tout mon cœur. Le moment est venu de s’arrêter. Arrêtez-vous, s’il vous plaît !’ Cet appel pressant nous a incités à nous adresser non seulement aux chrétiens, mais aussi aux fidèles d’autres religions, à commencer par les différentes communautés musulmanes qui, à l’heure actuelle, souffrent particulièrement elles aussi des conséquences de la guerre, pour les convier à une prière de paix qui englobe la terre entière. Face à des souffrances telles que celles auxquelles nous devons assister en Irak, il est temps de nous unir à la souffrance de nos frères et sœurs et de montrer au monde que nous ne les avons pas oubliés ».
Sa Béatitude Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des chaldéens qui a rédigé la prière destinée à cette journée (voir ci-dessous), précise :
« La fête de la Transfiguration est une fête de la métamorphose des cœurs et de l’esprit dans la rencontre avec la lumière de l’amour de Dieu pour l’humanité. Puisse la lumière du Thabor, grâce à notre proximité, emplir de réconfort et d’espoir les cœurs de tous ceux qui souffrent. Puisse le message du Thabor, par nos prières, inciter les dirigeants du pays à sacrifier leurs intérêts personnels à l’intérêt général. »
Prière pour la journée mondiale de la paix en Irak le 6 août 2014
A réciter, pour ceux qui le peuvent, à midi, heure de l’Angelus, en demandant l’intercession de la Vierge Marie Consolatrice
Seigneur,
La situation critique de notre pays est profonde
Et la souffrance des chrétiens est pesante et nous effare,
C’est pourquoi nous Te demandons, Seigneur
D’épargner nos vies,
De nous accorder la patience et le courage
Pour que nous puissions continuer à témoigner
De nos valeurs chrétiennes avec confiance et espoir.
Seigneur, la paix est le fondement de toute vie ;
Donne-nous la paix et la stabilité
Pour que nous puissions vivre sans peur, sans anxiété,
Avec dignité et joie.
Que la gloire soit éternellement Tienne.
† Louis Raphael I Sako, Patriarche des chaldéens le 30 juillet 2014
Le Conseil constitutionnel a validé jeudi la loi sur l'égalité femmes-hommes et tout particulièrement l'assouplissement de la loi relative à l'avortement.
La haute juridiction avait été saisie par le groupe UMP du Sénat qui estimait que plusieurs mesures étaient contraires à la Constitution.
La loi du 17 janvier 1975, qui a légalisé le crime de l'enfant dans le sein de sa mère, disposait notamment qu'une femme pouvait demander l'avortement lorsque son état la plaçait dans "une situation de détresse". La loi sur la parité supprime la "situation de détresse". Désormais pourra demander cette interruption la femme "qui ne veut pas poursuivre une grossesse", avec droit de vie ou de mort sur l'enfant.
"Le Conseil constitutionnel a relevé que les dispositions existantes réservent à la femme enceinte le soin d'apprécier seule si elle se trouve dans une situation de détresse. La modification de leur rédaction pour prévoir que la femme enceinte qui ne veut pas poursuivre une grossesse peut en demander l'interruption à un médecin ne méconnaît aucune exigence constitutionnelle. L'article 24 de la loi déférée est conforme à la Constitution."
Lu sur Fides :
"Après la destruction de monuments historiques de la ville de Mossoul de la part des miliciens du prétendu « Etat islamique », a pris forme, au sein de la population de la deuxième ville de l’Irak, un premier mouvement local de résistance armée aux djihadistes ayant proclamé la création d’un califat dans les régions situées à cheval entre la Syrie et l’Irak. Selon des témoins locaux, au cours de la fin de semaine dernière, au moins 5 miliciens islamistes auraient ainsi été tués dans le cadre d’exécutions ciblées effectuées par des groupes de jeunes organisés en groupes armés de résistance – qu’il est convenu d’appeler Brigades Mossoul – afin de s’opposer au régime imposé à la ville par les islamistes. La réaction de rejet vis-à-vis des occupants aurait été provoquée en particulier par le spectacle de la tombe du Prophète Jonas, faite explosée par les miliciens du prétendu « Etat islamique » le 24 juillet dernier. Le même sort a été réservé à la Tombe de Set et les islamistes menacent de continuer les destructions des sites religieux qu’ils considèrent comme l’expression d’un culte idolâtre."
Réponse sidérante du cardinal Hummes (v.o.), archevêque émérite de Sao Paulo et préfet émérite de la Congrégation pour le clergé :
"Si Jésus était vivant, est-ce qu’il serait favorable au mariage gay ?
"Je ne sais pas. Je ne fais aucune hypothèse à ce sujet. C’est l’Eglise dans son ensemble qui doit répondre. Nous devons prendre soin de ne pas soulever de questions individuellement, car cela finit par créer plus de problèmes pour atteindre une conclusion valable. Je pense que nous devons le faire ensemble, écouter les gens, ceux qui sont concernés, les évêques. C’est l’Eglise qui doit indiquer les chemins, et il doit y avoir un chemin pour tous.
Non seulement Jésus est vivant, mais il condamne la dénaturation du mariage.
Lu sur Gènéthique :
L'Association médicale canadienne (AMC), porte-parole national des médecins au Canada vient de rendre publique les résultats d'un sondage réalisé en ligne sur l'euthanasie, le suicide assisté et les soins de fin de vie. Il en résulte que 71,5% sont d'accord avec la position de l'AMC, opposée à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. 25,8% désapprouvent cette position, et 2,6% ne se prononcent pas.
Les principales raisons avancées pour justifier leur opposition à toute légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté sont les suivantes:
- "légaliser l'aide médicale à mourir affecterait profondément la confiance que les patients ont dans les médecins et compromettrait la relation médecin-patient".
- "le rôle des médecins est de guérir, pas de mettre fin à la vie".
- "la légalisation est une 'pente glissante' et conduirait à un élargissement des conditions et des populations de patients pour qui la mort médicalement assistée peut être appliquée, particulièrement concernant les populations les plus vulnérables"
- "la légalisation de l'aide médicale à mourir pourrait être utilisée afin de faire des économies au sein du système de santé".Selon le rapport de l'AMC, si la société en arrivait un jour à une légalisation de l'euthanasie, les médecins devraient être exclus de toute procédure visant à réaliser un tel acte."
Les entreprises, travailleurs indépendants et autres employeurs ont de plus en plus de mal à payer leurs charges sociales. Malgré les facilités de paiements mises en place depuis le début de la crise par l'Acoss (la Caisse nationale du réseau des Urssaf). Près de 272 000 demandes de délais de paiement de cotisations sociales ont été enregistrées en 2013. Ce total est supérieur à celui de 2009 au plus fort de la crise. 165 800 ont reçu une réponse positive.
Dans son rapport annuel, l'Acoss fait état d'une hausse de 8 % des demandes de délais par rapport à 2012 et de 20 % depuis 2010, année où elles avaient sensiblement reflué par rapport au pic de 256 500 demandes, touché en 2009.
Près de 90% des demandeurs de délais ont moins de 10 salariés ; et près de 80 % des délais ont une durée inférieure ou égale à trois mois.
Autre signe inquiétant, de plus en plus de débiteurs sont obligés de faire plusieurs demandes de délais au cours de la même année.
Lu ici :
"Cinq éminents Cardinaux préparent un livre en défense du Magistère traditionnel sur le mariage et la vie sacramentelle: soutenez le projet.
Un livre de grande importance est en train de voir le jour. Il est disponible en PRÉ-COMMANDE avec une réduction substantielle. Il sera publié en octobre 2014, peu avant le prochain Synode des Évêques sur la famille.
Le livre, intitulé "Demeurer dans la Vérité du Christ", sera publié en plusieurs langues et puisera abondamment aux sources premières du christianisme. "J'en connais un rayon sur ce livre. Les cinq Cardinaux mentionnés dans la présentation vous plairont, lorsque leurs noms seront révélés", assure Father Zuhlsdorf.
Dans ce volume, cinq Cardinaux de l’Église et quatre autres universitaires répondent à l'appel lancé par le Cardinal Walter Kasper pour que l’Église 'harmonise' "la fidélité et la miséricorde dans sa pratique pastorale envers les personnes civilement divorcées et remariées".
Après une brève introduction, la première partie du livre est consacrée aux textes bibliques relatifs au divorce et au remariage, et la seconde partie est une étude de l'enseignement et de la pratique de l’Église primitive. Dans aucun de ces deux domaines, biblique ou patristique, ces universitaires ne trouvent des éléments en faveur du type de "tolérance" prônée par le Cardinal Kasper pour les remariages civils suite à un divorce. Ce livre examine également la pratique orientale orthodoxe de l'oikonomia (comprise comme une "miséricorde" impliquant une "tolérance") pour des cas de remariage après un divorce et dans le contexte de la question épineuse de la Communion eucharistique. Il retrace l'histoire multiséculaire de la résistance catholique à cette convention, révélant de sérieuses difficultés théologiques et canoniques inhérentes à la pratique passée et actuelle de l’Église orthodoxe.
Ainsi donc, dans la seconde partie du livre, les auteurs argumentent en faveur du maintien du principe théologique et canonique du lien intrinsèque entre la doctrine catholique traditionnelle et la discipline sacramentelle concernant le mariage et la communion.
Les diverses études de ce livre conduisent à la conclusion que la fidélité éprouvée de l’Église à la vérité du mariage constitue la fondation irrévocable de sa réponse miséricordieuse et aimante à l'individu qui est civilement divorcé et remarié."
L'éddition française sera publiée le 25 septembre par les éditions Artège.
Les élus républicains de la Chambre des représentants, où ils sont majoritaires, ont approuvé le lancement, mercredi, de poursuites contre le président américain, accusé d'abus de pouvoir. Barack Obama a enfreint ses responsabilités constitutionnelles et n'a pas appliqué fidèlement la loi de réforme du système de santé de 2010.
Cette plainte visera spécifiquement les deux reports de l'entrée en vigueur d'un volet de l'Obamacare relatif aux employeurs, délais rendus nécessaires par les débuts chaotiques de la réformer. Les républicains dénoncent les 183 décrets exécutifs pris par Obama, parmi lesquels la régularisation de 580 000 sans-papiers pour une durée limitée, l'augmentation du salaire minimum des prestataires de l'Etat.
L'aile la plus conservatrice du parti républicain réclame aussi le lancement d'une procédure d'impeachment.
Véronique, maman d’un bébé atteint de trisomie 21, a vécu sa grossesse en même temps que la diffusion de la campagne « Chère Future Maman ». Face à l’avis du CSA qui dénonce l’ « ambigüité » de cette vidéo, cette mère de famille témoigne :
"Nous avons appris que notre bébé était atteint de trisomie 21, suite à la première échographie des 12 semaines qui vérifie la clarté nucale, juste avant les fêtes de fin d'année 2013. Nous nous préparions à accueillir cette petite fille du mieux possible, en pleurant mais aussi en continuant à vivre.
Je commençais à chercher des renseignements sur cette maladie sur Internet lorsque je suis tombée sur cette vidéo #DearFutureMom. Cette vidéo m'a évidemment bouleversée : voir tous ces enfants, adolescents, adultes me dire ce que ma petite fille serait capable de faire, c'était incroyable et très émouvant, tout comme voir toutes ces mamans si complices avec leur enfant trisomique. J'avais l'impression que la vidéo avait été faite pour moi.
Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement touchée dans cette vidéo?
Ce qui m'a aussi beaucoup touchée, c'est de voir les différentes associations à l'origine de cette vidéo, de savoir que c'était une grande agence de pub qui l'avait réalisée, de la voir diffusée sur Internet et applaudie par des millions de personnes, puis de la voir sur des grandes chaînes de télévision.
J'étais rassurée pour ma petite fille et pour le regard de la société sur elle. D'ailleurs, depuis sa naissance (elle a 2 mois), non seulement nos familles et amis, mais aussi nos collègues, les médecins, les infirmières qui s'occupent d'elle à Necker (elle a subi plusieurs interventions), l'entourent et l'accompagnent remarquablement.
Le CSA dans sa décision du 25 juillet considère que cette vidéo n’est pas d’intérêt général. Comment avez-vous reçu cette dé? Qu’aimeriez-vous transmettre comme message au CSA et aux autres ?
J’ai pris la décision du CSA comme un énorme coup de poing dans le ventre. Des gens s'étaient plaints de cette vidéo ? Pourquoi? Le CSA avait réprimandé les chaînes de télévision qui l'avaient diffusée? Mais pourquoi?
C'était la première fois que j'avais le sentiment que le handicap de ma fille posait un problème à certains et j'ai trouvé cela d'une violence inouïe.
Puis, je me suis consolée...parce que j'ai trouvé la décision du CSA tellement à côté de la plaque ! Des millions de personnes avaient aimé cette vidéo, l'avaient diffusée, les récompenses se multipliaient, elle était même diffusée à l'ONU,....et le CSA ne souhaitait pas la voir sur les écrans télé....mais qu'ont-ils compris du monde, tous ces esprits raffinés ?
Ma fille ne fera sans doute pas de grandes études, elle n'aura sans doute pas une belle carrière professionnelle, elle n'épousera sans doute pas un beau parti, riche et distingué. Et alors? Est-ce vraiment très grave? Elle aura sa vie, peut-être un peu différente mais peut-être pas si différente. Et puis, c'est ma fille et je l'aime et je vous demande de la respecter. Comme disait le Général de Gaulle à propos de sa fille Anne, elle aussi trisomique : "c'est une de Gaulle, elle aussi!"
Alors, merci à l'association des amis d'Eléonore, à la Fondation Lejeune, merci à Satchi & Satchi, merci à TF1, M6, D8, Canal+, merci aux acteurs du film! Merci à vous tous !
Et Mesdames et Messieurs les membres du CSA, préparez-vous, pour la prochaine Journée mondiale de la Trisomie 21, nous allons tous recommencer!"
Reportage consacré au témoignage des responsables de l'association SOS Chrétiens d'Orient dont les membres se sont rendus récemment en Irak pour aider les chrétiens sur place :
Le jour de la naissance de Louis de Funès, Jean Jaurès était assassiné. Et la jauressolâtrie bat son plein, à gauche comme à droite, chacun tirant la couverture du mythe à soi, de Sarkozy qui s'en voyait l'héritier, Louis Aliot qui estimait que Jaurès aurait voté FN, Ségolène Royal avec son "idéal jauressien de citoyenneté dans l'entreprise", Hollande voyant Jaurès admirer la construction européenne et Manuel Valls le voyant voter le pacte de responsabilité, ou encore Mélenchon rappelant que Jaurès se serait bien vu assis près de Robespierre. C'est sans doute Mélenchon qui est plus près de la réalité, avec l'antichristianisme viscéral de Jaurès :
« Nous combattons l'Église et le christianisme parce qu'ils sont la négation du droit humain et renferment un principe d'asservissement intellectuel qui doit être banni de toute œuvre d'éducation. »
Pour revenir à la réalité, rien de mieux que de lire l'ouvrage de Bernard Antony :
"Vous croyiez tout savoir, sinon tout, au moins presque tout sur Jaurès, icône républicaine, laïque et obligatoire ? Oubliez tout. A la veille du centième anniversaire de sa mort (il a été assassiné le 31 juillet 1914), Bernard Antony nous livre un autre "monument Jaurès", bien différent de celui figé pour l'éternité au Panthéon.
Loin de l'image d'Epinal qu'on raconte aux enfants des écoles républicaines, laïques et obligatoires elles aussi, mais aussi aux grandes personnes sommées de chanter le los du tribun de Carmaux, Bernard Antony, qui est un "pays" de Jaurès, s'est livré à un véritable travail d'investigateur.
Et il nous le montre dans sa famille, dans ses études (de Castres à la rue d'Ulm), en amoureux transi, en élu du Midi Albigeois, mais aussi, très vite, en idéologue féroce dont l'acharnement contre l'Eglise catholique passe l'entendement.
Conçue en deux parties "Histoire de Jaurès" et "Jaurès l'"historien"", cette étude très fouillée, est la toute première du genre. Enkysté dans une utopie archaïque et dans une aversion antichrétienne militante et constante, c'est un "autre" Jaurès que l'on découvre là. Dans son effrayante authenticité."
Et sur son blog, Bernard Antony ajoute :
"La vérité c’est que Jaurès ne fut nullement chrétien mais anti-chrétien, « spiritualiste » peut-être, à sa façon, c’est à dire vaguement panthéiste, gnostique, kabbaliste, c’est à dire n’importe quoi sauf catholique.
La vérité c’est qu’il fut bien, sur le plan politique, « socialiste », « collectiviste », « communiste », employant indifféremment les trois mots pour se définir.
La vérité c’est qu’il ne fut nullement le « prophète » que l’on a salué même à Valeurs Actuelles et au Figaro-Magazine mais qu’il fut au contraire d’un total aveuglement sur l’inéluctabilité de la guerre de 1914."
Deux hommes de 24 et 26 ans ont été condamnés à 10 et 30 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Pontoise (ils ont été placés sous mandat de dépôt) et trois mineurs ont été mis en examen pour avoir pris pour cible des policiers lors de l'émeute pro-palestinienne à Sarcelles le 20 juillet.
Les cinq prévenus avaient été interpellés mardi après avoir été identifiés sur des images de vidéosurveillance.
La semaine dernière, quatre hommes âgés de 21 et 18 ans avaient déjà été condamnés à des peines de prison ferme et 3 ont été incarcérés.
Interrogée sur RMC, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a déclaré :
"Accueillir les chrétiens d'Orient, encore une fois, on peut le dire. Mais ce n'est pas ce qu'ils veulent (...) Ils sont Irakiens, ils veulent vivre chez eux. Ils veulent vivre en Irak, c'est ça notre responsabilité". "Il est trop facile de dire "nous ne faisons rien et nous en accueillerons" Combien? Combien sommes-nous capables d'en accueillir? La réalité, c'est qu'il faut oeuvrer pour leur permettre de vivre dans leur pays. Car c'est ce qu'ils demandent".
"Le Président de la République s’est entretenu par téléphone avec M. Fouad MASSOUM, le nouveau Président de la République d’Irak.
Après l’avoir félicité pour son élection, François HOLLANDE a assuré au Président MASSOUM le plein soutien de la France à la souveraineté et la stabilité de l’Irak.
Il a fait part à M. MASSOUM de sa vive préoccupation face à l’implantation du groupe terroriste de l’Etat islamique et a rappelé l’urgence de trouver une solution politique par la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement de rassemblement.
Le Président de la République a également exprimé sa très grande inquiétude à propos des persécutions dont font l’objet, de la part des groupes terroristes, les chrétiens, composante essentielle de la République d’Irak. Il a souligné l’impérieuse nécessité d’assurer la protection des minorités, afin de leur permettre de rester dans leur pays comme c’est leur souhait, et de préserver la richesse et la diversité de l’Irak.
Le chef de l’État a examiné avec M. MASSOUM les modalités de l’aide que la France pourrait apporter à l’Irak pour le secours aux populations civiles."
De Jean-Claude Bésida dans Famille chrétienne :
"[...] Sait-on ainsi que les quelques dizaines de milliers de chaldéens qui, aujourd’hui, survivent dans le nord de l’Irak sont les héritiers non seulement de l’Église la plus ancienne du monde, mais aussi d’une des plus impressionnantes chrétientés médiévales ? Alors que Charlemagne régnait sur l’Occident, le patriarche de Séleucie-Ctésiphon (près de Bagdad) Mar Timothée Ier était le chef d’une Église florissante et prospère qui allait de la Méditerranée au Gange. Elle comptait des douzaines d’évêchés et des monastères sans nombre. En 780, il saluait le dynamisme de la mission aux confins de l’Himalaya, avec « l’onction d’un métropolite pour les Turcs » et disait sa « joie de la consécration prochaine d’un autre pour les Tibétains ».
Il est difficile aujourd’hui de prendre toute la mesure de ce que représentaient ces familles d’Orient pour l’Église universelle. Selon l’historien britannique Philip Jenkins, elles regroupaient encore au XIe siècle, un tiers des chrétiens du monde entier les deux autres tiers étant représentés par les chrétientés africaines (anéanties à l’exception des Coptes et des Éthiopiens) et européennes (qui connurent une expansion missionnaire mondiale après le Moyen Âge). L’Église « a les promesses de la vie éternelle », mais l’Histoire montre que des Églises locales peuvent très bien être détruites.
En quelques siècles de domination islamique, elles furent laminées. Nombre de centres chrétiens connurent le sort d’Édesse en actuelle Turquie, prise en 1140 et dont les quarante-sept mille habitants furent passés au fil de l’épée ou réduits en esclavage, au point que le patriarche Michel le Syrien (1126-1199) en dit : « elle est aujourd’hui devenue un repaire de chacals, où personne n’entre, sauf les pilleurs de trésors ». Hier Édesse, aujourd’hui Mossoul. [...]"
Le député PS Yann Galut signe une tribune pour les chrétiens d'Orient demandant à aller plus loin que les condamnations verbales :
"[...] La plaine de Ninive au cœur de la Mésopotamie, berceau de la civilisation, vit dans l'effroi. Cette région, au carrefour des cultures et des religions, a longtemps vu coexister les différentes minorités de façon pacifique. L'équilibre est rompu par des fanatiques qui n'hésitent pas à recourir à des pratiques barbares. On parle désormais de mutilations génitales sur les femmes envisagées à grande échelle.
La voix de la France est entendue, la voix de la France est attendue
La situation humanitaire est catastrophique: les populations qui vivent aujourd'hui sous le joug de l'Etat islamique manquent de médicaments, d'eau, d'électricité. Des milliers de vies sont en danger. L'intolérance progresse. Les derniers évènements nous rappellent les heures les plus sombres de l'histoire du XXe siècle. Parlons d'une voix en leur apportant notre soutien. Ne les abandonnons pas à leur sort. Tous les humanistes qui défendent le respect des croyances et le droit des individus à pratiquer librement leur religion tant qu'elle ne nuit pas aux autres ne peuvent que s'indigner face à de telles exactions, devant une telle dégradation de la situation.
Le 21 juillet, le Conseil de Sécurité des Nations Unis a adopté à l'unanimité une déclaration condamnant les persécutions menées par les djihadistes de l'Etat islamique (EI) contre les minorités en Irak et soulignant que "les attaques systématiques et à grande échelle contre des populations civiles en raison de leur origine ethnique ou religieuse ou de leur foi peuvent constituer un crime contre l'humanité pour lequel les responsables devront rendre des comptes".
Par la voix de nos ministres des Affaires Etrangères et de l'Intérieur, la France s'est déclarée être prête, s'ils le souhaitent, à favoriser l'accueil sur notre sol au titre de l'asile pour les déplacés qui fuient les menaces de l'Etat islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. La France a historiquement été à la pointe de la protection de différentes communautés chrétiennes et des minorités religieuses au Moyen-Orient. Elle doit aujourd'hui se saisir de ce rôle au plus haut niveau pour porter la voix de ceux qui subissent aujourd'hui les pires exactions. Les démarches de la France à l'ONU et les déclarations ministérielles sont des premiers pas. Il faut maintenir la pression.
C'est pourquoi avec d'autres parlementaires, de toutes sensibilités, j'en appelle aujourd'hui au Président de la République pour que la France saisisse la Cour Pénale Internationale (CPI) sur les exactions dont sont victimes les minorités en Irak - et notamment les Chrétiens d'Orient. La CPI peut en effet être saisie par un Etat Partie lorsque des crimes relevant de la compétence de la Cour semblent avoir été commis; le crime contre l'humanité fait partie de tels crimes. Nous demandons également que l'envoi d'une force d'interposition de l'ONU soit rapidement proposé par la France. En effet, au-delà même de la situation humanitaire dramatique des Chrétiens d'Orient, c'est la sécurité de toute la zone qui est en jeu. Les condamnations verbales sont indispensables, mais insuffisantes. La France, l'Europe et les Nations Unies doivent prendre leurs responsabilités pour éviter une nouvelle escalade."
Communiqué de la Fondation Lejeune :
"Alors qu’en France le CSA vient de considérer comme ne relevant pas de l’intérêt général une vidéo ("Dear Future Mom") où des trisomiques parlent aux futures mamans enceinte, aux Etats Unis l’Etat de Pennsylvanie prend le contre pied.
Cet Etat vient de légiférer pour encourager la communication positive sur les personnes trisomiques afin de favoriser et de changer le regard porté sur ce handicap mental.
Vendredi 18 juillet, la « Jérôme Lejeune Foundation » (Fondation Américaine) a été invitée à Harrisburg, en Pennsylvanie à l’invitation du gouverneur de l’Etat Tom Corbett, pour la promulgation d’une loi « Down Syndrome Prenatal Education Act » surnommée « Chloe’s law ».
Cette loi encourager la diffusion d’une image positive des enfants atteints de trisomie, en montrant qu’ils sont un don précieux pour les familles et la société
Elle assure que les femmes enceintes d’enfants atteints de trisomie 21 reçoivent des informations concernant les services et les aides qui pourraient leurs être apportés. [...]"
Christian Combaz évoque dans Le Figaro sa nostalgie pour Louis de Funès :
"A présent que les gloires du cinéma français rêvent d'une villa à Beverley Hills, d'un palais à Moscou, ou de tourner dans XMen IV, il est bon de se souvenir que Louis de Funès, humble acteur formé sur les planches du boulevard, direct héritier de la France de Fréhel et d'Ouvrard, pianiste de bar, intermittent avant l'heure mais sans indemnité, qui a couru le cachet jusqu'à quarante ans, a fini dans la peau d'un châtelain avec tout le poids d'une gloire établie, décorée, assise, indiscutable. Le tout dans un pays dont les finances publiques étaient excédentaires à 2 % du PIB. A sa mort en 1983 elles étaient négatives de 3% et s'il avait dû fêter ses cent ans aujourd'hui ce serait à 4,1% sauf erreur de ma part.
Quel est le rapport entre la dette publique et sa carrière ? La nation qui s'est reconnue en lui était une famille prospère, fortement hiérarchisée avec ses patrons, ses militaires, ses tenues de gala, son autorité ancrée dans la tradition, son rayonnement constant et naturellement tous les ridicules qui s'y attachent. Les vices de la famille avaient beau être prévisibles, irritants, insupportables, on les pardonnait comme on pardonne à son grand-père de ramener tout à lui dans la conversation. On leur pardonnait justement parce qu'ils étaient de la famille. Louis de Funès incarnait les personnages les plus vitupérants, mais aussi ceux qui, par leur énergie, animaient et gouvernaient le pays. Après sa mort on n'a plus rien pardonné aux patrons et aux militaires parce que la famille nationale s'est peu à peu dissoute au creux des années Jack Lang. On a commencé à hausser les épaules dès qu'une autorité s'exprimait en public, on a vu apparaître au cinéma des sexagénaires à cheveux dans le cou, des Noiret, des Reggiani, qui ne faisaient plus carrière dans la drôlerie mais dans la dérision-avant l'arrivée des équarrisseurs comme Bertrand Blier ou Patrice Leconte. L'humour de Louis de Funès, très latin (cf. Toto en Italie) était plutôt basé sur l'impatience irascible de l'homme de pouvoir qui fait l'important. Il relevait de l'âge classique. Mais la France socialiste était tellement mal à l'aise avec l'autorité en général (nous ne le mesurons que trop aujourd'hui) que Louis de Funès, au sommet de sa gloire posthume, a dû traverser le désert une deuxième fois pendant les années Mitterrand. Ce fut l'époque où, pendant les soirées habillées de la Comédie française, les acteurs invectivaient les gens endimanchés dans le public en les traitant de sales bourges. Ce fut aussi le temps des vestes en «jean» à l'Opéra, des carrières-éclair, de la provocation sans talent, sans effort, sans mémoire. Louis de Funès a bien fait de tirer sa révérence à cette époque-là."
Louis de Funès est né le 31 juillet 1914. Scène d'anthologie de l'acteur, extrait des Aventures de Rabbi Jacob :
Vincent Trémolet de Villers, rédacteur en chef des pages Débats/opinions du Figaro et du FigaroVox, a publié un texte dans le numéro d'Août-septembre du Figaro Histoire, à l'occasion des 70 ans de la mort d'Antoine de Saint-Exupéry. Extrait :
"«J'aimerais être un soldat tout à fait anonyme» avait écrit Antoine de Saint-Exupéry au mois d'août 1939. Quatre ans et demi plus tard, après avoir s'être envolé de Bastia pour rejoindre Marseille, le pilote disparait dans les profondeurs. C'était, le 31 juillet, il y a soixante dix ans. Moins anonyme que jamais, l'auteur du Petit prince connaît depuis des millions de tirages - «la croyance au nombre (…) cette fumisterie de l'époque» disait-il! Des générations ont découvert avec lui les 10 000 mètres d'altitude, «ce territoire inhabitable», la navigation dans les étoiles du désert de Lybie, les renards, les moutons et la beauté d'une rose, cette «fête un peu mélancolique». S'il vivait entre le ciel, les sables et les planètes, Tonio restait obsédé par la marche de la machine ronde. Pendant cinq ans, de lettres en articles (de son cher Lucien Werth à des officiers amis), il avait tiré de la tragédie de la guerre, puis de la tragédie de la paix occupée, des considérations sombres et prophétiques -«nous allons vers les temps les plus noirs du monde»- qui ont été réunies, longtemps après sa mort, en un volume qui nous apparaît aujourd'hui comme l'un des plus précieux de ceux qu'il ait écrits."
Samuel Laurent, ni chercheur ni journaliste, consultant international, a pu approcher des djihadistes en Libye, en Syrie et en Somalie. Il estime qu'il existe un réseau implanté en France, prêt à commettre plusieurs attentats de grande ampleur. Il répond au Point :
"[...] En revanche, il existe un autre réseau en France, piloté par l'émir Abou Hassan, qui sélectionne les meilleurs combattants français des cellules djihadistes syriennes pour les former à des cellules dormantes sur notre territoire.
Comment fonctionne cette cellule ?
Après avoir combattu en Syrie, ils sont envoyés en Somalie où ils s'entraînent dans le massif de Galgada, aux frontières du Puntland et du Somaliland. Il s'agit d'un petit nombre d'hommes - une vingtaine par an - formés durant quelques mois aux sabotages et aux attentats suicide avant de revenir en France en passant par le Maghreb. Ils abandonnent leur identité et coupent tout lien avec leur famille restée dans l'Hexagone. Une trentaine d'agents sont déjà en France. Une stratégie qui confine à la perfection.
Comment échappent-ils aux services de renseignements ?
Ils pratiquent la Taqiya, l'art de la dissimulation. Ils mènent une vie discrète, "normale". Les célibataires doivent se marier, à une femme arabe, qui travaille, mais qui ne portera jamais le voile. Lui ne porte ni la barbe ni la djellaba. Leurs enfants doivent fréquenter de bonnes écoles. L'agent est encouragé à éviter les contacts au sein de sa propre communauté, à dénigrer, si besoin, publiquement l'islam radical. Piégé, arrêté, torturé, il ne livrera que quelques éléments fragmentaires, sans pouvoir compromettre les cadres d'al-Qaida qui règnent sur l'organisation française, ni même les autres kamikazes dont il ignore jusqu'à l'existence. Il est sous les ordres d'un homme, l'émir Abou Hassan, qu'il n'a jamais rencontré.
Cet homme, comme l'émir Abou Youssef en Somalie, a exigé de relire vos écrits, pourquoi ?
Parce qu'à travers moi, ils veulent faire passer un double message : affirmer leur présence dans notre pays et démontrer leur capacité de nuisance.
Quelles sont leurs intentions ?
Riposter à toute action de la France contre les musulmans, avec pour seul étendard : "Si l'ennemi se bat dans ton pays, porte la guerre chez lui." Mais rendre coup pour coup n'est pas leur seul but, l'objectif final du salafisme, c'est la conquête du monde où chaque État devra adopter l'islam et la charia.
Au cours de votre enquête, vous n'avez rencontré ni opérateurs ni lieutenants, mais avez exigé de voir les armes dont ils disposaient sur notre territoire, qu'avez-vous découvert ?
Des armes redoutables. J'ai vu un lanceur Kornet H133 équipé de son missile qui peut atteindre une cible à plus de cinq kilomètres, des SA-24, ces missiles air-sol, les plus sophistiqués au monde, des fusils de sniper, des explosifs, des munitions, des kalachnikovs et deux mortiers ! Du matériel de guerre utilisé en Irak. Al-Qaida possède une structure quasiment parfaite dans notre pays avec des armes et des agents qui exploitent les failles de notre système et contournent ses forces pour s'y infiltrer sans éveiller les soupçons. Et l'aveuglement de nos services de sécurité leur a permis de se nicher au plus profond de la société. Longtemps. Pour y attendre un petit bout de papier glissé sous une pierre qui leur donnera l'ordre d'attaquer. [...]"
Alors que Bernard Cazeneuve estime que le livre "La Voie du Musulman" ne fait pas l'apologie du terrorisme et que
"On ne peut pas interdire des livres dès qu'ils sont choquants. S’il n'y a pas d'appel à la haine ou d'apologie au terrorisme, on ne peut pas l'interdire. Ce n'est pas un délit de prôner le djihad, ce n'est pénalement pas répréhensible. [...] Si l'on prend la Bible, c'est pareil, il y a également des passages choquants et pourtant, on ne va pas l'interdire"
Abdallah Zekri, président de l'Observatoire des actes islamophobes du CFCM, n'est pas du tout d'accord avec le ministre de l'intérieur :
« Ce que les gens retiennent, ce sont ces phrases sur le jihad qui heurtent le lecteur et le bon musulman »[...] « Ce sont des paroles que je condamne avec force. Ces passages appellent à la guerre, à la haine et à la terreur. »
Joachim Véliocas, directeur du blog "l'observatoire de l'islamisation", pointe justement tous les passages de "La Voie du Musulman" qui sont à la fois des appels à la haine et font l'apologie du terrorisme :
Invité du JT de TV Liberté, Joachim Véliocas déplore l'incurie du gouvernement et le silence des médias (à 2'40") :
A l'heure où les Chrétiens d'Irak se font chasser de leur pays par les islamistes utilisant les méthodes décrites noir sur blanc par des livres tels que "La Voie du Musulman", il est très étonnant que ces livres soient vendus en France avec la bénédiction de notre ministre de l'intérieur.
Le général Bertrand Soubelet, numéro 3 de la direction générale de la gendarmerie, a été remplacé ce mercredi, lors du dernier Conseil des ministres avant les vacances. Il est nommé en Outremer, un placard prestigieux.
Le 18 décembre 2013, devant la commission parlementaire de «lutte contre l'insécurité», il avait notamment déclaré que la réponse pénale était «en décalage» par rapport aux infractions constatées. Il avait expliqué qu'en 2013 il y a eu une hausse de 4 % de personnes mises en cause par ses services tandis que le nombre d'incarcérations avait «diminué de 33 %» (revoir l'audition). Le général s'était attiré les foudres de sa hiérarchie et notamment celles du ministre de l'Intérieur de l'époque, Manuel Valls, qui avait répliqué :
«Opposer justice aux forces de l'ordre est extrêmement contreproductif et affaiblit l'Etat».
Le député UMP Philippe Goujon a déclaré :
«On a censuré un général qui a dit la vérité, c'est de la censure!»
Le rassemblement a eu lieu aujourd'hui. Le nombre de participants est commun aux organisateurs et à la préfecture de police.
Rachida Dati est à l’origine, avec Christine Boutin, d’un appel signé par vingt parlementaires demandant au gouvernement d’agir pour les chrétiens d’Orient. Elle répond à Famille chrétienne :
"La proposition conjointe de Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve d’offrir le droit d'asile aux chrétiens d'Irak vous semble-t-il suffisant ? Ne faudrait-il pas aussi les aider à demeurer sur leur terre ?
Je suis satisfaite que notre mobilisation commence à porter ses fruits. Il fallait une réaction du gouvernement, mais j'espère bien que ce ne sera pas la dernière et qu’elle ne cherche pas simplement à calmer des mécontentements.
Tant que ces chrétiens ne pourront pas vivre sereinement sur leur terre, il faudra continuer à se battre ! Quant à savoir si l'octroi du droit d'asile est une bonne solution, le cardinal Philippe Barbarin, qui est en Irak cette semaine, a eu des paroles très justes. Il a dit : « Il vaut mieux partir que de se faire tuer évidemment, mais le but n'est pas que tout le monde parte, c'est qu'on arrive à rester et à continuer à vivre ensemble ».
Il a raison : les chrétiens sont chez eux en Irak, dans cette région du monde qui est le berceau du christianisme. L'objectif n'est pas qu'ils en partent, c'est qu'ils puissent y rester. Il y a là un enjeu civilisationnel, comme nous l'avons écrit dans l'appel publié vendredi dernier. Mais les vies de ces enfants, de ces femmes et des hommes menacés sont la priorité. La proposition de la France était donc nécessaire.
Comment réagissez-vous au mutisme de François Hollande ?
François Hollande a fait des gestes ces derniers jours en faveur des chrétiens d'Irak. Alors qu'il était lui-même légitimement occupé à gérer le drame aérien qui a coûté la vie à nos compatriotes au Mali, il a tenu à ce que Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Élysée, le représente à la messe que j'ai organisée dans le VIIe arrondissement avec Mgr Patrick Chauvet, vendredi 25 juillet. Derrière l'intervention de Bernard Cazeneuve et Laurent Fabius le 28 juillet, il y a une volonté du président de la République de s'engager pour ces chrétiens persécutés en Irak.
Ce qui me choque, c’est que nous n'avons toujours pas eu un seul mot de Manuel Valls, chef du gouvernement, chef de la majorité et ancien ministre des Cultes ! Dans la tribune que j'ai initiée avec les dix-neuf autres élus, j'ai rappelé à Manuel Valls qu'il ne devait pas avoir « l'indignation sélective ». [...]"
Minute a pu consulter une note de renseignement de la gendarmerie du 19 juillet, rendant compte du climat qui règne dans la prison du Pontet (Vaucluse) depuis le début du ramadan :
« Depuis le commencement du ramadan, certains jeunes incarcérés qui ne sont pas de confession musulmane mangent et boivent aux mêmes horaires et au même rythme que certains musulmans pratiquants quand ces jeunes détenus sont placés en cellule avec des musulmans qui font le ramadan. On leur fait des reproches et par peur de représailles, certains se sentent obligés de se plier aux exigences de certains pratiquants musulmans. Il y a un risque pour des non-musulmans, proches des musulmans pratiquants, de se faire em brigader dans une pratique dure de l’islam. »
« Les agents pénitentiaires ne parlent pas de cette situation par crainte vis-à-vis de la hiérarchie ».
« Une majorité des détenus d’origine chrétienne ou athée mangent halal et ne mangent plus de porc. […] A la maison d’arrêt, les idées des Frères musulmans sont très implantées et suivies par des détenus. »
« Les jeunes détenus faibles psychologiquement sont les principales cibles et cèdent à la pression en se pliant aux exigences de leurs co-détenus. »
Directeur général de L’OEuvre d’Orient, le père Pascal Gollnisch se trouve actuellement en Irak avec le cardinal Barbarin et Mgr Dubost. Il répond à Minute :
"[Les chrétiens d'Irak] sont victimes d’une volonté d’épuration qui s’apparente à un génocide puisque la notion de génocide dans le droit international ne désigne pas seulement ceux qui sont perpétrés au nom d’une race mais également au nom d’une religion. On peut donc parler d’une volonté d’épuration génocidaire des chrétiens de Mossoul – le secrétaire général des Nations Unies, Ban Kimoon, a d’ailleurs parlé d’un « crime contre l’humanité ». Ces malheureux en déshérence, complètement démunis, ont dû se réfugier notamment dans la ville d’Erbil, au Kurdistan, où nous les avons rencontrés ce matin. Ils ont absolument tout perdu : c’est insupportable, intolérable ! Un siècle après le génocide arménien, nous ne pouvons pas accepter de le voir se répéter contre les chrétiens de Mossoul présents dans cette région depuis le début du christianisme. Nous ne devons pas considérer que la situation est pérennisée. Les chrétiens de Bagdad craignent eux aussi que leur ville puisse tomber au pouvoir de l’EIIL, ce qui serait catastrophique. Or, cette organisation bénéficie déjà d’une influence dans la partie sunnite de la ville. Les instances internationales doivent prendre les moyens de l’empêcher et contraindre les fondamentalistes à quitter Mossoul. [...]
C’est pourquoi il est impensable de laisser cette organisation, encore plus violente qu’Al Qaida, s’implanter de l’autre côté de la Méditerranée. Il faut la stopper, pas forcément par une intervention militaire mais en la privant de tout financement et de tout approvisionnement, en particulier en armes et en munitions.
Pensez-vous qu’elle soit soutenue par certains Etats – comme le Qatar, qui a financé en Syrie certains groupes djihadistes en lutte contre le pouvoir de Bachar el-Assad ?
Je ne pense pas que l’EIIL soit soutenu par des gouvernements mais il trouve des appuis dans certains pays. Il contrôle une zone à cheval sur l’Irak et le nord de la Syrie, englobant la ville syrienne de Raqqa, ce qui représente un grave danger pour l’ensemble de la Syrie: il est d’ailleurs urgent que nous, Français, revoyions l’ensemble de notre position à l’égard de ce pays. [...]
La Manif Pour Tous décortique les positions des différents candidats déclarés aux présidences de l'UMP et de l'UDI, en regard de leur opposition à la loi Taubira, à la GPA et à la PMA et à l'idéologie du gender.
LMPT incite ses sympathisants qui seraient adhérents de l'un de ces partis à soutenir le candidat qui défend le plus la famille.
Ludovine de La Rochère, présidente du mouvement, explique :
«Nous incitons les gens qui nous suivent à soutenir des personnalités qui sont proche de nos idées». «Nous rendons publiques des informations qui le sont déjà mais qui ne sont pas toujours facile à rassembler.»
Parmi les candidats actuellement déclarés, Hervé Mariton, à l'UMP, et Jean-Christophe Fromantin, à l'UDI, se sont prononcés favorablement à l'abrogation de la loi Taubira.
Ludovine de La Rochère précise :
«Notre mouvement ne soutient ni un parti, ni un candidat en particulier».
Le FN tient également son congrès au mois de novembre, mais il n'y a qu'un seul candidat : Marine Le Pen. Il peut toutefois être intéressant de réaliser l'exercice avec les candidats au comité central.
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Selon une enquête du New York Times, les diverses branches officielles d’Al Qaïda ont perçu, depuis 2008, au moins 125 millions de dollars de rançons. La France est très largement en tête, avec 58 millions de dollars. Puisque la France paye bien, un tiers des otages sont français. En revanche il n’y plus d’otages américains ou anglais, puisque ces pays ne payent pas…"
Vladimir Fédorovski, écrivain russe d'origine ukrainienne, ancien diplomate, ne croit pas en l'efficacité dess ssanctions contre la Russie et déclare au Figaro :
"La question des sanctions est celle de leur efficacité. Or je crois que ces sanctions n'auront pas l'effet escompté. Historiquement, j'ai été un des premiers à critiquer Poutine. Mais on est là dans l'esprit de confrontation tel que développé par Obama lors du discours de West Point où il parlait «d'isoler la Russie». Il aurait pu dire «isoler Poutine», mais en disant «isoler la Russie» il a commis une erreur. Une erreur de néophytes diplomatiques qui constitue une offense pour la Russie. La haine ne fait pas une politique.
Poutine a-t'il les moyens de mettre en place des représailles qui pourraient diviser les pays de l'UE?
Poutine va répondre, c'est évident! Aujourd'hui il a déjà commencé à bloquer l'importation de légumes d'Ukraine et de Moldavie. Les Russes vont souffrir, c'est certain, et perdent peut-être jusqu'à 20% de leur revenu.
Le pari de Washington et Bruxelles, serait d'affaiblir l'économie russe pour retourner l'opinion et les oligarques contre Poutine, et à terme, d'obtenir un changement de régime. Cela vous parait-il réalisable?
Poutine a 91% d'avis favorables pour sa politique en Ukraine. L'esprit de confrontation n'aura d'autres résultats que de renforcer Poutine. Oui, l'économie russe va souffrir, peut-être perdre 4% de croissance. Cela va casser la croissance allemande aussi et peut-être même européenne. Mais ce que les Occidentaux ne comprennent pas, c'est que les Russes ont l'habitude de souffrir. C'est un peuple triplement martyr: par les communistes (25 millions de morts), dans la guerre contre le nazisme (25 millions de morts) et la bêtise russo-occidentale de 1991-92 (1800% d'inflation, une économie démantelée).
Cette volonté d'humilier la Russie ne risque-t-elle pas d'exacerber les tensions?
Les sanctions sont géopolitiquement contre-productives et moralement inacceptables. Plus l'Occident punit la Russie, plus le nationalisme russe en sort renforcé. Aujourd'hui, Poutine se retrouve piégé par la pression nationaliste, et apparait comme un modéré sur l'échiquier politique russe. [...]
Les russes sont de plus en plus antioccidentaux, et c'est une tragédie. Quand j'étais sur le char avec Elstine lors du putsh de 1991, l'opinion russe était à 90% pro-occidentale. Les Américains vivent sur l'illusion qu'ils ont gagné la Guerre Froide, mais c'est faux! C'est nous qui avons tué le communisme ! [...]
La diplomatie américaine d'aujourd'hui n'est pas un chef d'œuvre de compétence. Obama a déclaré en juin que le monde n'avait jamais été aussi peu violent («The world is less violent than it has ever been»)! Un tel déni de réel, on dirait du Brejnev! Le monde n'a jamais été aussi dangereux!
Dans ce contexte international, si la Russie est repoussé dans son coin, il y aura des répercussions dans d'autres crises, notamment au Proche Orient. La Russie était un allié sûr en Orient. La vocation historique, civilisationnelle, et géopolitique de la Russie est d'être l'allié objectif de l'Occident contre l'islamisme radical. [...]"
En 2012, Peugeot avait été contraint de quitter l'Iran, son deuxième marché, après l'annonce de nouvelles sanctions occidentales contre Téhéran.
En 2014, c'est Renault qui se voit pénalisé en Russie :
"Renault a publié des comptes semestriels en ligne avec les attentes, mais a aussi soulevé des interrogations quant à l'impact d'éventuelles nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie, où le "climat économique et politique demeure très incertain".
C'est ce qu'a confié ce matin la direction du constructeur français lors d'une conférence téléphonique à l'occasion de la publication des résultats.
Au premier semestre, le Groupe a vendu une centaine de milliers de véhicules en Russie (96 000), son troisième marché, qui pourrait accuser un déclin de 10% cette année. Une prévision que le management juge néanmoins "à risque" car la baisse pourrait être plus marquée."
Jean-Christophe Cambadélis, député et premier secrétaire du PS, a adressé lundi 28 juillet un courrier au secrétaire général de l’ONU concernant la situation des chrétiens d’Orient notamment en Irak :
"Monsieur le Secrétaire général,
Je vous écris à propos du sort des chrétiens d’Irak. Cela fait plusieurs années qu’au Moyen Orient, les minorités chrétiennes sont victimes des soubresauts de ces pays qui affrontent des révolutions ou des guerres civiles. Hier en Egypte, au Soudan, voire en Syrie et maintenant en Irak avec les massacres qui se sont produits à Mossoul. En réalité, ce sont tous les citoyens d’Irak et des régions environnantes qui sont menacés par les groupes terroristes se réclamant d’un extrémisme islamiste. Ces derniers se livrent à la destruction de tout un patrimoine, comme les Taliban l’ont fait il y a quelques années en Afghanistan.
Je crois qu’il est du devoir des Nations unies de venir au secours des minorités quand elles sont menacées. N’est-ce pas dans ses missions historiques ? Il est du devoir de ce qu’on appelle la Communauté internationale d’agir et de faire pression avec les moyens nombreux dont elle dispose pour protéger ces minorités ethniques, religieuses ou culturelles comme elle doit le faire vis-à-vis des populations civiles dans les zones de guerre.
C’est la raison pour laquelle, je fais appel à vous pour que des mesures d’urgence soient prises à l’initiative des Nations unies en faveur des minorités de ces pays. Il y a urgence car la barbarie d’un autre âge frappe ces populations au prétexte qu’elles n’ont ni le même Dieu ni la même religion. Laïque, le Parti socialiste ne saurait se désintéresser des populations persécutées pour leurs croyances. Nous formons le vœu que les Nations Unies se saisissent de ce drame."
Communiqué de Xavier Baudry, Conseiller Communautaire de Perpignan-Méditerranée, Conseiller Municipal FN-RBM de Perpignan :
"Le Groupe Perpignan Ensemble (FN-RBM) dénonce avec vigueur les graves incidents commis envers l’église Saint Paul du Moulin à Vent. En effet, nos concitoyens doivent savoir, que ce lieu de culte, depuis plusieurs mois, est victime de jets de pierres, les passants et fidèles sont régulièrement insultés, le curé menacé, et cela même pendant et à la sortie des offices!!! Silence radio de la part des élus UMPS, aucun communiqué de la part d’artistes ou intellectuels auto-déclarés « bien pensants »…. Qu’aurait-on déjà entendu, si ce lieu de culte avait été une synagogue ou une mosquée ?? Nous demandons avec force, une réaction immédiate de la part des autorités municipales afin qu’elles mettent enfin en œuvre, les moyens nécessaires à la sécurité de nos concitoyens, aux abords de cette édifice, des patrouilles de Police régulières et une réponse judiciaire immédiate (et non des «mesurettes», comme la pose d’une simple caméra !)."
La Bible complète est désormais traduite en 7 nouvelles langues :
La Bible complète existe ainsi en 511 langues et le Nouveau Testament est traduit en 1295 langues.
Sur les 12 000€ demandés pour reconstruire les églises de Maaloula, ce sont près de 10 000€ qui ont été récoltés. Encore une effort !