Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
juillet 2014
Next month:
septembre 2014

Les handicapés mentaux et physiques euthanasiés par les nazis ont leur monument

Eh oui, l'euthanasie n'est pas une folie récente :

"Berlin inaugure un mémorial pour les handicapés physiques ou mentaux massacrés par les nazis

Entre janvier 1940 et août 1941, les médecins ont gazé plus de 70.000 personnes - handicapés physiques et mentaux, enfants qui avaient des troubles d'apprentissage, et des gens désignés comme "inadaptés" sociaux.

Les protestations des membres des cliniques et des dirigeants de l'Église catholique ont mis un terme au programme de T4, mais les exterminations ont continué.

D'août 1941 à la fin de la guerre, en 1945, des dizaines de milliers d'autres sont morts par la famine, la négligence ou des doses mortelles d'analgésiques comme la morphine administrées par des soi-disant aides-soignants.

Rares ont été les meurtriers traduits en justice après la guerre, en dépit de procès très médiatisés comme ceux de médecins à Nuremberg de 1946 à 1947. Un grand nombre de professionnels de la santé impliqués ont tout simplement continué leur carrière.

Pendant ce temps l'Allemagne de l'Ouest et de l'Est communiste ont peu fait pour reconnaître ou compenser les survivants.

Le quotidien Der Tagesspiegel de Berlin a noté que, contrairement à d'autres groupes, les victimes "d'euthanasie" n'avaient pas de "lobby puissant."

"Beaucoup ont été oubliés depuis des décennies et le sont encore, même par leurs propres familles".


La France envoie de l'aide humanitaire dans le nord de l'Irak

Lu ici :

"Le ministère de la Défense annonce que "dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 août 2014, les armées françaises ont procédé à l’aérolargage de 3 tonnes de fret humanitaire dans le nord de l’Irak". Le largage a eu lieu à Amerli, une ville assiégée par les djihadistes de l'Etat islamique. Beaucoup de Turkmènes chiites vivent dans cette région.

Un groupement de transport opérationnel a été mis en place aux Emirats arabes unis, avec deux C-160 Transall des escadrons Anjou et Béarn ainsi qu'un détachement du 1er régiment de train parachutiste, spécialisé dans l'aérolargage. D'autres largages devraient avoir lieu en coopération avec les Américains (qui ont eux aussi parachuté de l'aide cette nuit), les Australiens et les Britanniques. 

L'Armée de l'air n'avait pas effectué de tels largages humanitaires depuis la guerre de Bosnie."


Les jeunes catholiques ont besoin de pasteurs qui ne soient pas tièdes

Voici un extrait de l'entretien donné par l'abbé Grosjean à La Vie, qui a provoqué l'ire des chrétiens progressistes. Extrait :

"Selon vous, comment l’intérêt pour le politique évolue-t-il chez les jeunes catholiques ces dernières années ?

Deux choses me frappent. La première est la forte mobilisation pour la famille. Beaucoup de jeunes catholiques se sentent responsables d’un modèle où la famille est comprise et respectée avec la complémentarité père-mère, où la vie est accueillie et respectée dans toutes ses dimensions. Cet héritage dont ils sont porteurs les engage. Ils savent que s'ils ne s’impliquent pas pour défendre le modèle de société auquel ils sont attachés, il peut disparaître. Moi, je vois ces jeunes comme une « minorité créative », dont parlait Benoît XVI. Ils ont compris que l’Histoire pourrait se faire sans eux. Maintenant, ils veulent faire l’Histoire. Je pense aux Veilleurs. Ils ont montré que quelques-uns peuvent faire trembler un pouvoir politique et médiatique et interpeller toute la société. Sans tomber dans l’extrémisme ou la violence.

Deuxièmement, je trouve les jeunes assez libres par rapport aux systèmes partisans. Ils n'aiment pas la logique des partis et ils sont imperméables aux petits arrangements politiciens. Ils ont une attente de figures qui sauront les comprendre et auprès desquelles ils sont prêts à s'engager. En cela, ils sont différents de leurs aînés.

[...] L’esprit partisan s’estompe ainsi. Encore une fois, les jeunes catholiques donnent la prime à la cohérence et à la conviction. Pour cette raison, le PS pose parfois problème car le courant libertaire en son sein est de plus en plus fort. Des chrétiens de gauche le disent eux-mêmes. Par ailleurs, le courant libéral-libertaire dépasse lui aussi le clivage gauche-droite.

Vous êtes donc optimiste ?

Je suis plein d’espérance. La situation est stimulante. L’Histoire se fait avec des minorités créatives. Cette idée de Benoît XVI n’a jamais été aussi vrai pour nous catholiques en France. L’enjeu est immense. Les jeunes sont libres et décomplexés. Si l’Eglise sait être au rendez-vous pour enthousiasmer ces jeunes, ils sauront s’engager.

Sur le plan de la pratique religieuse, quelle est la culture de ces jeunes ? Plutôt classiques, tradis, charismatiques ?

Nos jeunes ne sont pas prisonniers de nos schémas ecclésiaux dans lesquels nous perdons parfois notre temps. Ils se baladent entre tradis et charismatiques. Leurs attachements transcendent les clivages. J'ai pu constater que ce sont les mêmes jeunes qui vont à la messe tradi de Chartres, à la messe charismatique à Paray et à celle de Hautecombe du Chemin Neuf et à la messe classique à Lourdes. Ils sont libres. Le vrai clivage n’est pas entre tradis et charismatiques, mais entre ceux qui prennent le tournant du christianisme identifié et décomplexé et ceux qui restent dans l’Eglise des années 80 où il faut s’excuser d’être chrétien.

Certains catholiques ont peur de ces jeunes si engagés, si tranchés.

Là, il faut être clair. Les catholiques pratiquants qui pensent que leur engagement est basé sur leur foi sont ceux qui sont descendus dans la rue l’année dernière. Beaucoup d’évêques, comme le cardinal Barbarin, ont su descendre avec eux et s’adresser à eux, tout en les aidant à discerner. Il est vrai que certains évêques, comme par exemple Mgr Simon, étaient sur la réserve, critiquant ces manifestants. En ce qui concerne mon évêque de Versailles, Mgr Éric Aumonier, il a constaté que ces jeunes sont ardents dans leurs convictions et généreux dans leur mobilisation. Il a souhaité leur parler, non pour les brider, mais pour servir leur engagement.

Au fond, on ne fait que suivre l’exemple des différents papes, de Jean-Paul II à François. Le rôle de l’Eglise est de savoir aider ces jeunes laïcs à prendre conscience de leur mission et à les accompagner. Ils sont demandeurs. Ils feront sans ceux qui ont peur d’eux ou qui pensent qu’ils sont trop ceci ou trop cela.

[...] Ils assument un christianisme décomplexé, engagé, qui veut peser. Ils veulent reprendre la main et peser dans les débats. Bien sûr, je vois aussi leur impétuosité, leur ardeur, leur imprudence. Mais au lieu de leur dire ce qu’il faut faire, il faut peut-être se demander où souffle l’Esprit, comme dit le Concile, et essayer de comprendre les signes des temps. Ils ont besoin de pasteurs qui ne sont pas tièdes, qui savent parler à leur générosité et à leur désir de s’engager. Ils cherchent des pères et des chefs qui les font grandir, qui leur disent : « vas-y, sois vrai, forme-toi, n'aie pas peur. » [...]"


Valls ou la frime

C'est le titre de l'analyse d'Hilaire de Crémiers dans le numéro à paraitre de Politique magazine.

Unnamed

Tous ne pensent plus qu’à « l’après-Hollande » qui se résumera à : « Moi ou Marine Le Pen ». Valls le premier. C’est à ce dilemme que se réduit aujourd’hui la politique française. Les événements qui la secouent corroborent, et même plus qu’il ne faut, les analyses de Politique magazine.

Le régime politique français est entré en phase avancée de décomposition. Il n’y a plus qu’un simulacre de chef de l’État. Ses propres ministres l’ont bafoué et ce qui s’est passé avec un Montebourg et un Hamon, manifeste le souverain mépris de la classe politique pour la personne même de François Hollande. Il en résulte que, dorénavant, toute personne avisée qui fait de la politique ne pense plus qu’à « l’après-Hollande ».

Ainsi Montebourg s’est mis publiquement en réserve de la République, en précisant que son objectif était de la sauver. Autrement dit : encore un candidat à la candidature ! A gauche, cette fois, quand à droite il y a dès maintenant pléthore, comme si tout le monde s’attendait à une précipitation des évènements et à une accélération des échéances.

Aussi l’affolement est général chez les élus de gauche qui ont raison de redouter le pire dans les mois qui viennent et ce « pire » ne peut que favoriser une réaction nationale dont profitera, ce qui est naturel, le Front National. C’était le sens de la déclaration de Montebourg, en annonçant son départ : dans son esprit il appartient à une « vraie gauche » de récupérer la réaction populaire à son profit. Et lui se sent capable de porter ce défi, là où un Mélenchon a échoué.

Un ministère de combat

Dans pareilles conditions le Premier ministre, fût-il Valls, ne pourra commander ses troupes. écologistes et frondeurs socialistes vont lui mener la vie dure. Les ricanements redoubleront quand il affectera ses airs martiaux ; c’est que tout le monde comprend que lui-même, comme les autres, fixe son attitude sur les perspectives de « l’après-Hollande », unique explication aujourd’hui de tous les positionnements politiques, à gauche comme à droite.

Lire la suite "Valls ou la frime" »


La Cité terrestre cherche à enraciner les valeurs chrétiennes dans les communautés

Non loin de Castel Gandolfo, des parlementaires venant d’Europe, des Etats Unis ou d’Amérique latine se sont rencontrés à huis clos pendant trois jours. A l’occasion de la 5ème conférence annuelle de l’International Catholic Legislators Network qui se tenait du 28 au 30 août à Frascati, ils ont discuté de la promotion des valeurs chrétiennes et morales dans la vie politique et législative de leurs pays respectifs. On ne sait rien de leur débat, mais on connait en revanche la teneur de l’intervention ce vendredi du cardinal Pietro Parolin :

« Vous êtes là, parce que vous êtes passionnés par la Cité terrestre qui cherche à enraciner la morale et les valeurs chrétiennes authentiques dans les communautés du monde, afin qu’ensemble nous puissions atteindre la Cité de Dieu ».

A la lumière des enseignements de Saint Augustin dont c’était la fête ce jeudi, le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège invite à instaurer aujourd’hui encore un nouvel ordre reposant sur une

« logique de sagesse qui place le cœur de l’homme au centre et indique la vraie nature de l’espérance chrétienne ».

S’appuyant cette fois sur l’exhortation apostolique « Evangelii Gaudium », et le passage où le pape écrit que nous devons tout faire pour « allumer un feu dans le cœur du monde », le cardinal Parolin invite les législateurs à édifier une société plus juste centrée sur la dignité des personnes humaines, « par vos paroles, votre témoignage et vos actions politiques et législatives, portés par la foi ». Politiques et législateurs sont appelés à être le « levain du monde ».

« L’Eglise sait que votre travail n’est pas facile ». « Elle comprend les nombreuses menaces qui planent sur la vie de famille, que représentent des politiques ou des lois qui permettent ou même accélèrent la dissolution de la famille. Elle est totalement consciente des besoins urgents d’alléger la pauvreté et de soutenir le développement intégral des membres les plus négligés de la société. Et ainsi, tout comme l’Eglise a besoin de vous, vous avez besoin de l’Eglise. Elle met à votre disposition ses sacrements, ses sages conseils, et son implication à défendre les vérités morales et la loi naturelle ».

L’Eglise promet de soutenir leurs initiatives, exigeant cependant que tous agissent en « unité » avec la mission de leurs pasteurs, le pape et les évêques.


Religion : le manque de culture des journalistes

Extraits d'un entretien intéressant de l'abbé Grosjean dans Le Monde des Religions, notamment sur le traitement médiatique accordé aux religions :

[...] D’abord, je considère qu’il y a un manque évident de culture religieuse chez les journalistes, qui est le fruit de leur génération. Ce n’est pas parce qu’ils sont journalistes, c’est tout simplement qu’ils ont été beaucoup moins confrontés à la religion que leurs aînés. Le fait religieux revient en force dans la société, surtout à travers l’islam mais aussi le catholicisme, par le pape François très médiatisé depuis un an…

Du coup, ces journalistes sont confrontés à la question religieuse, qu’ils le veuillent ou non, et ils n’ont pas la culture nécessaire, la capacité de compréhension, les clés pour traiter le fait religieux. Il leur manque des outils qui leur permettraient d’éviter les contresens, qui aideraient à la compréhension de certains évènements et à leur lecture. Comme je dis souvent, vous ne pouvez pas être commentateur d’un match de foot sans en connaître les règles. Vous ne pouvez pas parler de l’Église sans savoir ce que sont un évêque, un diocèse ou sans être entré dans une église. Il ne s’agit pas d’avoir un journaliste qui soit croyant, il s’agit d’avoir des journalistes qui ont une culture religieuse.

Il y a aussi une ignorance de la part des représentants des religions, car ils sont encore sur la défensive par rapport aux médias. Ils ne les connaissent pas, en réalité. L’enjeu pour moi, c’est qu’il y ait une rencontre de ces deux mondes, une révolution culturelle à l’image de ce qui a eu lieu avec l’armée. Il y a quelques années, l’armée était vraiment sur la défensive vis-à-vis des médias. Le journaliste était un problème en soi et il fallait s’en protéger. De leur côté, les journalistes connaissaient très peu ce milieu. C’est l’armée elle-même qui a fait sa révolution culturelle en comprenant qu’il fallait travailler avec et non pas contre les journalistes. Qu’une vraie collaboration devait exister. Il y a donc aujourd’hui, dans les grandes rédactions, un spécialiste des questions de la défense. Ce journaliste est capable de comprendre ce qui se passe et de suivre une opération militaire en sachant pourquoi il ne faut pas dévoiler telle ou telle information, tout en gardant son regard critique. Un lien de confiance s’est établi. 

[...] Le regard extérieur d’un journaliste sur la religion ne sera jamais celui d’un croyant. Il sera toujours en deçà de ce que peut vivre le croyant lui-même. Mais ce qui a nourri la peur du croyant, c’est la façon dont ses convictions et sa foi ont été, parfois, traitées. Le problème n’est pas que le journaliste ne partage pas celles-ci, c’est la méconnaissance et le jugement porté sur leur foi qui conduisent parfois le journaliste à dire des énormités. Prenons l’exemple récent du lycée Gerson. Quand le journaliste du Nouvel Observateur parle des dérives sectaires du lycée Gerson et qu’il évoque les enfants juifs obligés de se confesser, c’est une erreur factuelle. Ce n’est pas possible. Un prêtre ne peut pas confesser un non-catholique. Cela jette un discrédit sur le reste de l’article. On se dit que le journaliste qui écrit une telle absurdité, sans prendre la peine de vérifier, n’est plus dans l’information mais dans l’idéologie.

Quels ont été les traitements médiatiques qui vous ont vraiment choqué ?

La première blessure a été le traitement accordé à Benoît XVI, le lynchage médiatique de ce pape qui était vraiment d’une douceur et d’une humilité incroyables. Les médias ont donné la vision d’un homme dur, qu’ils appelaient le « Panzer Cardinal », d’un intégriste… Ces propos sont vraiment décalés par rapport à la réalité du personnage. On l’a traité de criminel en lui reprochant ses positions sur la contraception et le préservatif, etc. C’était d’une mauvaise foi lamentable. On ne prend même pas la peine de reprendre la phrase en intégralité… Encore une fois, on peut ne pas être d’accord avec ses prises de position. Mais que la vérité de ses propos ne soit pas respectée est blessant. [...]

Les médias recherchent des religieux qui peuvent et veulent expliquer le message de l’Église avec un langage simple, qui ne soit pas un jargon ecclésiastique. Ils attendent aussi de la réactivité. Et c’est un peu le problème de notre institution : on aime prendre un temps de recul, de réflexion, une distance qui est souvent légitime, mais qui ne répond pas tout le temps à l’empressement médiatique.  Si on prend les chaînes d’information continue qui sont dans l’immédiateté et l’Église qui doit prendre son temps pour répondre, l’équation s’avère impossible. Je considère qu’il est important que l’Église apprenne à être réactive, qu’elle puisse expliquer, se positionner rapidement – surtout en cas de polémique – pour qu’aucun reproche ne puisse lui être fait. Tout en gardant cette liberté de dire « non, je ne veux pas réagir », ou « je réagirai plus tard ». Autrement dit, sans se sentir prisonnière de la dictature du court terme.

Vous évoquez la lenteur de l’Église à répondre, quelles sont ses autres difficultés ?

Il existe aujourd’hui un souci d’adaptation au format médiatique. Le prêtre est habitué à prêcher pendant 10 minutes à la messe pour s’exprimer sur un sujet. Les médias lui demandent une réponse en 20 secondes. Typiquement, sur les sujets éthiques forcément complexes, là où l’Église tient un langage tout en nuances, nous devons répondre en très peu de temps, en une phrase, tout en s’assurant que le contenu ne sera pas caricaturé et cité hors de son contexte. C’est un vrai travail. Avec l’avènement des blogs catholiques, la parole se diffuse, mais elle est aussi variée. Aujourd’hui, certains blogs laïcs ont plus d’audience que les pages officielles de beaucoup de diocèses. [...]"


Mary porte sa croix

Ça se passe en France aujourd’hui, au cœur de la Saône-et-Loire. Ce département, avant d’être à Montebourg et à ses fêtes de la Rose, était et reste un haut lieu spirituel : Cluny, Taizé, Paray-le monial, Rimont…

Malgré cet environnement, le village de MARY (230 habitants) ne doit pas son nom à la Vierge et n’a plus de clocher depuis la destruction de son église, sous la révolution. Il y demeure une « place de l’ancienne église » au milieu d’un vieux bourg où les fondations de l’ancienne église romane sont visibles au sol.

En 2013, une association s’est constituée pour faire revivre la mémoire du lieu. Il y a moins d’un an, une messe a été dite (devant 200 personnes) à l’endroit même où pendant six siècles les villageois ont imploré, loué Dieu, fait baptiser leurs enfants et inhumé leurs défunts. Une croix et un autel de pierre ont été installés pour faire revivre l’endroit, une famille a même demandé à faire baptiser son enfant en ce lieu. Emouvant… Mais pas pour tout le monde.

IMG-20140814-00246L’histoire a même ulcéré quelques fanatiques partisans de la laïcité à la française. Cette laïcité qui ne s’en prend qu’à la religion chrétienne pour l’extirper de notre passé et bloquer son avenir. Faire interdire le baptême en raison des « nuisances », demander le retrait de la croix et de l’autel en raison de la loi de 1905. Cette loi, qui n’empêche nullement plusieurs centaines de mosquées de se construire en ce moment, aura raison à bref délai des objets « cultuels » revenus sur cette place à la satisfaction de la majorité des habitants. Comme le retrait de la croix n’allait pas assez vite à leur goût, des vandales christianophobes l’ont mise à terre. Maintenant qu’elle est cassée, il sera facile de s’en débarrasser. Quant à l’autel, l’évêque du lieu, pressé de « restaurer la paix » a lui-même demandé sa récupération. C’est sans doute cela le plus triste : que l’autorité publique, le clergé et les laïcistes se mettent ensemble pour défaire le peu de restauration chrétienne qui se fait dans notre région.

Pour en savoir plus ou soutenir l’association.


"Il n'y a pas de France éternelle, il n'y a qu'une France qui se réinvente éternellement"

Cette formule révolutionnaire est de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti socialiste, qui prononçait ce matin un discours-fleuve en introduction au discours de Valls, pour la 3eme journée de l'université d'été du parti socialiste. Il concluait son discours par ces mots : "Il nous faut retrouver le chemin de l'utopie, de l'égalité réelle" [...]

Apparemment, les socialistes avaient perdu le chemin de l'utopie. Vous vous en étiez aperçus ?


10 septembre : retraite spirituelle à Buglose (40)

Une journée de retraite à Buglose pour faire le plein auprès du Seigneur et de Marie en ces temps de rentrée. Animée par un moine, le père Benoît, frère de Maylis, sur le thème : Remplissez d’eau ces cruches ! (Jean 2, 7).

Programme :

  • 9h30 : Louanges matinales à la Basilique
  • 10h : Premier enseignement du Père Benoît
  • 10h45 : Temps personnel
  • 11h15 : Eucharistie à la basilique
  • 12h15 : Pique nique dans la nature (en solitude) ou bien à la Salle Notre Dame.
  • 13h30 : Présentation tout en marchant de l’histoire et du message de Buglose
  • 14h30 : Chapelet
  • 15h : Deuxième enseignement du Père Benoît
  • 16h : Temps d’Adoration à la basilique avec possibilité de vivre le sacrement du pardon.
  • 17h : Fin de la journée Porter un pique nique.

Libre participation aux frais du sanctuaire … et du prédicateur. Pas d’inscription préalable.


27-28 septembre : colloque du CEP sur la civilisation chrétienne

Le Centre d’Études et de Prospective sur la Science (CEP) tient son colloque annuel, ouvert à tous, sur le thème : « Vers une civilisation chrétienne » les samedi 27 & dimanche 28 septembre 2014, à la Clarté-Dieu, 95 Rue de Paris, 91400 Orsay.

Conférenciers :

  • François Vallançon ("Les leçons de l'édit de Milan"),
  • Dominique Tassot ("Les deux lignées dans la science"),
  • Hugues Petit ("Il n'est pas de pouvoir politique sans principes religieux"),
  • François de Siebenthal ("Solutions suisses à la crise économique"),
  • Pierre Hillard ("Ils ne savent pas ce qu'ils font"),
  • Didier Rochard ("Qu'est-ce qu'une radio chrétienne ?"),
  • Alain Didier ("La tragédie chrétienne et nationale aux quatre derniers siècles"),
  • Benoît Neiss ("Après l'incendie de Rome et des arts... Quel avenir pour notre culture ?"),
  • Eric Davoust ("L'art peut-il ne pas être chrétien ?").

Programme détaillé sur le site Internet du CEP, formulaire d’inscription à imprimer et renvoyer à l’adresse indiquée. Pour tout renseignement, courrier électronique à [email protected] , ou téléphone : 01 70 25 14 45 (Maxime), doté d'un répondeur.


C’est arrivé un 31 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 aout 1461 : le Roi Louis XI entre triomphalement à Paris.

C'est à l'âge de trente-huit ans, que l'éternel Dauphin, devenu Louis XI, rentre en maître dans la capitale du royaume de France. Après le sacre à Reims le 15 aout (Voir la chronique du jour) le Roi tient à manifester sa reconnaissance au Duc de Bourgogne qui l'a recueilli quand son père Charles VII l'avait chassé de la Cour. Le "grand-duc d'Occident" est accompagné de près de 4000 seigneurs aux tenue resplendissantes.

Paris accueille somptueusement son nouveau souverain : des fontaines où coulent le vin, le lait et l'hypocras, des spectacles surprenants, tels qu'une pantomime qui évoque des épisodes de la Passion du Christ, des combats de saltimbanques déguisés en sauvages, scènes de chasse vivante, reconstitution de la bataille de Dieppe de 1443.

A Notre Dame, c'est l'évêque, entouré du clergé et des membres de l'Université qui accueillent Louis XI. La cérémonie s'achève sur un Te Deum, donné dans la cathédrale, et par le banquet traditionnel au Palais, qui dure jusqu'à minuit. Les festivités vont durer 15 jours. Voir les chroniques du 3 juillet, des 1, 15 et 30 août.

  • le 31 aout 1464 : Paul II est élu pape.

Pietro Barbo née le 23 février 1417 à Venise et meurt le 26 juillet 1471. C'est un religieux italien qui devient le 211ème pape de l'Église catholique sous le nom de Paul II. Amateur de magnificence, il fait bâtir le palais Saint-Marc, actuel palais de Venise (palazzo Venezia). Il décrète également l'année sainte de 1475. Il autorise la création de l'université de Bourges le 12 décembre 1464, à la suite d'une demande du Roi Louis XI.

  • le 31 aout 1622 : les armées du Roi Louis XIII commencent le siège de Montpellier.

Voir la chronique du 19 octobre qui marque la fin du siège, du 28 octobre sur le siège de La Rochelle, des 19 et 28 mai sur le siège de Privas ; du 28 juin sur le siège d'Alès.

  • le 31 aout 1670 : au séminaire de Rennes est célébrée la première fête du Sacré-Cœur.

La Congrégation des Saints Rites, à Rome, ne reconnaît ce culte qu'à partir du 26 janvier 1765.

Lire la suite "C’est arrivé un 31 août…" »


Invasion de l'Ukraine : les autorités françaises dubitatives ?

Selon ce que rapporte Jean-Dominique Merchet, ici.

"Sur la base de leurs propres renseignements, les autorités françaises ont une vision "plus mitigée" que celle l'Otan sur l'intervention russe en Ukraine. Là où les responsables de l'Alliance atlantique voit une offensive de grande ampleur, les Français sont plus prudents, même s'ils ne contestent pas la présence militaire russe dans l'Est de l'Ukraine. "Il y a du Russe, c'est sûr", avance une source bien informée. "Mais certainement pas des brigades entières avec des blindés" comme semblent le montrer les photographies satellites diffusées par l'Alliance - selon toute vraisemblance d'origine américaine puisque l'Otan ne dispose pas de ses propres satellites d'observation. Les Russes ont transféré beaucoup de matériels et dans une moindre mesure des hommes en soutien des séparatistes. Il existe "des éléments concordants d'incursions russes" assure une autre source française. Les hommes en question ont été, pour l'essentiel, identifiés ; outre différentes forces spéciales (Spetznaz), il s'agit des troupes de la 76ème division d'assaut parachutiste de la garde de Pskov, dans le nord-ouest de la Russie. Cette unité était déjà intervenue en Crimée et le président Poutine serait récemment venu leur rendre hommage.

Là où le gouvernement de Kiev, l'Otan, de nombreux cercles américains et plusieurs pays d'Europe orientale parlent d'agression de grande ampleur, le ministre français des affaires étrangères a été quelque peu en retrait ce vendredi après-midi devant la conférence des ambassadeurs en affirmant : "Il faut que cessent les bruit de bottes russes dans l'est ukrainien", après avoir rappelé les efforts de la France pour "encourager la désescalade".  Jeudi, le président de la République affirmait de son côté :  "S’il était avéré que des soldats russes sont présents sur le sol ukrainien, ce serait bien sûr intolérable et inadmissible". Ferme avec Moscou, l'Elysée ne l'est pas moins avec Kiev : "Les autorités ukrainiennes doivent faire preuve de retenue dans les opérations militaires, décider d’une large décentralisation au bénéfice des régions russophones et écarter toutes provocations". En privé, Paris comme Berlin ne cesse depuis des semaines de dire aux Ukrainiens de se calmer et de trouver une solution politique, et pas militaire comme ils ont choisi de le faire. 

Lire la suite "Invasion de l'Ukraine : les autorités françaises dubitatives ?" »


Donald Tusk devient président du Conseil européen

TLe Polonais Donald Tusk devient président du Conseil européen succédant à Van Rompouy, selon la TV nationale polonaise.

Il ne parle pas français, très mal anglais, parfaitement allemand. Le leader du parti Plateforme civique (PO, centre droit) dirige le gouvernement polonais depuis 2007. Né à Gdansk, membre du syndicat Solidarité dans les années 1980, Donald Tusk est généralement vu comme un allié du milieu des affaires. Son pays est le seul à n'avoir jamais connu de véritable ralentissement ni de récession depuis la crise de 2008. Néanmoins, la Pologne est passé d'un rythme de croissance supérieur tournant autour de 5-6 % par an en 2005-2007 (gouvernement de coalition dirigé par le PIS - Droit et Justice) à des rythmes qui oscillent entre 1 et 3 % l'an depuis, avec une hausse du chômage et une augmentation du nombre de Polonais vivant sous le seuil de pauvreté.

Depuis six mois, Donald Tusk a été en pointe sur le dossier ukrainien, avec un parti pris clairement anti-russe.

Cette nomination le sauve d'une tourmente politique intérieure, à un an des élections législatives. Donald Tusk s'est lancé le défi de conduire sa formation vers un troisième succès, contre le leader de Droit et justice (PiS), Jaroslaw Kaczynski. L'usure du pouvoir et les scandales à répétition – tel celui de mystérieuses écoutes, en juin, concernant certains ministres – pèsent lourd dans l'opinion. Ils expliquent l'écart dans les sondages en faveur du PiS. Jaroslaw Kaczynski, foncièrement patriote et opposé à tout nouveau transfert de souveraineté vers l'UE, pourrait devenir premier ministre, tandis que M. Tusk présiderait le Conseil.

Donald Tusk avait pris l'engagement de conduire la Pologne dans la zone euro. Mais la crise a ralenti les ardeurs de son gouvernement, qui a cessé d'avancer un calendrier précis. 


Création d'une éparchie à Bucarest

CLe préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales inaugure samedi 30 août une nouvelle éparchie (diocèse catholique de rite oriental), à Bucarest en Roumanie. Le cardinal Léonardo Sandri préside dans la cathédrale Saint-Basile-le-Grand une divine liturgie au cours de laquelle est installé le premier évêque de cette nouvelle circonscription ecclésiastique, Mgr Mihai Frățilă (photo). 


Ordinations épiscopales à Hong Kong

Le diocèse de Hong Kong a vécu un évènement historique samedi avec l’ordination de trois nouveaux évêques auxiliaires. Il s’agit des premières ordinations épiscopales depuis la rétrocession de l’ile à la Chine en 1997.

Elles se déroulent alors que Pékin cherche à limiter la démocratisation de l’ile dans la perspective des élections de 2017. Des blindés ont même circulé dans les rues de Hong-Kong vendredi à l’aube.

Il s'agit de l’un des seuls diocèses du territoire chinois (avec Macao) dans lequel l'Eglise peut déployer sa pastorale en vivant pleinement sa communion avec Rome. Elle forme une communauté dynamique, avec près de 200 000 expatriés catholiques recensés mais aussi plus de 350 000 Chinois baptisés, sur environ 7 millions d’habitants.


Manuel Valls hué à son arrivée à La Rochelle

Déjà hué à Caen cette semaine, Manuel Valls vient de nouveau de découvrir l'hsotilité qu'il entraîne, et cette fois, lors de son arrivée à l'université d'été de La Rochelle.

Manuel Valls a été accueilli par des sifflets et des slogans hostiles de militants de la CGT, aux abords de l'université d'été du PS à La Rochelle. Venu à pied de la gare, le Premier ministre a eu droit à un accueil houleux de manifestants brandissant des fanions du syndicat, de collectifs de sans-papiers et d'intermittents du spectacle.


Retour de vacances

Voici des photos de la N118 actuellement encombrée par quelques  ralentissements qui permettent aux automobilistes de bien lire la banderole. Les klaxons et les signes d'encouragement sont nombreux.

1409415389729~2

20140830174926_IMG_8225~2 Sur l'autoroute de Savoie :

Textsecure-2014-08-30-152857

Dans les Hauts de Seine :

Photo


L’émergence de l’État islamique déclenche un retournement géopolitique sans précédent

Un décryptage très intéressant de Thomas Flichy de la Neuville (professeur à l'ESM de St Cyr) sur Liberté politique :

"La brusque émergence de l’État islamique en Irak et au Levant, loin de se réduire, comme le voudraient certains commentateurs, à un simple épiphénomène, se présente comme un événement fondamental qui a d’ores et déjà entraîné un renversement géopolitique majeur.

La liquidation du régime de Saddam Hussein par les États-Unis a entraîné un chaos interne à l’Irak qui a prioritairement bénéficié aux compagnies pétrolières chinoises. Ce sont elles qui ont raflé la mise du démantèlement de l’État irakien.

Devant cette déroute géopolitique, les États-Unis cherchent aujourd’hui à préserver les contrats signés au sud dans la partie chiite et au nord, dans le Kurdistan.

L’exploitation du gaz de schiste américain ne rend pas indispensable l’importation de gaz irakien. En revanche, il est important d’empêcher une mainmise totale de la Chine, devenue l’adversaire principale des États-Unis. 

Un renversement complet

Pour ce faire, les États-Unis ont décidé de mettre fin à la progression de l’État islamique. Armer les Kurdes ou d’autres minorités irakiennes au détriment des islamistes sunnites se présente, à l’évidence, comme un renversement complet de politique.

En effet, le Kurdistan armé menace la Turquie, alliée traditionnelle de l’Amérique. D’autre part, il s’avère totalement illusoire de limiter l’avance djihadiste sans s’appuyer sur la Syrie de Bachar-el-Assad. Enfin, comment contenir l’essor islamiste sunnite sans le soutien de l’Iran ? Au cours des derniers mois, les États-Unis, se sont ostensiblement rapprochés de l’Iran tout en prenant leurs distances par rapport à Israël.

Ce mouvement s’est aujourd’hui accéléré. Les États-Unis ménagent toutefois leur allié saoudien, terrorisé par la menace d’un État islamique pouvant le faire voler en éclats. Ils n’ont d’ailleurs pas émis de protestation à l'encontre des bombardements saoudiens en Libye, État destiné à devenir la métastase nord-africaine de l’EI. 

Le choix du réalisme

Le choix par les États-Unis d’une politique réaliste au Moyen-Orient, qui est en train de prendre de court l’ensemble des chancelleries européennes, se traduit par un nouvel équilibre dont les éléments majeurs sont les suivants :

♦ La Turquie, menacée à l’Est par le Kurdistan armé est fragilisée en raison de son soutien aux islamistes syriens et libyens.

♦ Israël, qui a le plus grand mal à stabiliser la bande de Gaza, peut tenter de jouer l’alliance avec l’Égypte afin de se présenter comme un glacis empêchant la connexion entre le Califat Irakien et son émirat Libyen.

♦ L’antagonisme entre le Qatar et l’Arabie Saoudite est exacerbé.

♦ Enfin, de nouveaux rapports vont se nouer entre les puissances géoculturelles que sont l’Iran et la Russie, qui ont misé triomphalement sur une politique réaliste du temps long, et l'Amérique de l'après État-islamique." 


Irak : un couple de vieillards chrétiens dépouillé et chassé de Mossoul par l’État Islamique

L'Observatoire de la christianophobie relaie la triste histoire d'un couple âgé obligé de quitter Mossoul où ils avaient toujours vécu :

20140829171240 

"C’est une de ces innombrables histoires atroces qui émaillent le quotidien de la tragédie vécue par les chrétiens d’Irak. Elle est, comme tant d’autres, révélatrice de la barbarie des musulmans de l’État Islamique, et nous est racontée par Leah Sorith, missionnaire de Danmission, une fondation catholique danoise d’aide et de soutien aux Irakiens déplacés en coopération avec l’Église Chaldéenne. La voici.

Najib (75 ans) et son épouse Dalal (72 ans) forment un couple de chrétiens qui vivait à Mossoul, la plus grande ville chrétienne d’Irak. Quand l’État Islamique fit la conquête de cette ville le 7 août dernier, le couple, contrairement aux 50 000 chrétiens qui la fuirent, décida d’y rester : ils étaient trop vieux et trop malades, notamment Najib, pour se lancer sur les chemins de l’exode. Ils avaient vécu à Mossoul, ils y finiraient leurs jours. Ils faisaient partie de la poignée de chrétiens à rester sur place. Mais l’État Islamique ne l’entendait pas de cette oreille. Le 27 août, ces adeptes de la religion d’amour, de tolérance et de paix, décidèrent de les expulser de chez eux sans égard pour leur âge et leur état de santé : le califat doit être christenrein ! Après les avoir dépouillés de leurs papiers d’identité et du peu d’argent qu’ils avaient, ils furent chassés hors de la ville et partirent vers Erbil, capitale de la Région autonome du Kurdistan, sans eau et sans ravitaillement. Ils marchèrent, ou plutôt se traînèrent de 10 h du matin, sous un soleil de plomb, jusqu’à minuit, Dalal tâchant de soutenir et de tirer Najib à moitié impotent, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Quelques bons Samaritains furent placés sur leur route par le Seigneur. Un autre réfugié assyrien croisa ce couple pathétique et porta Najib sur son dos pendant plusieurs heures. Puis ce fut une religieuse, conduisant une vieille carriole, qui prit le relai et transporta le couple jusqu’à un point de contrôle militaire kurde où l’on put appeler une ambulance qui les conduisit jusqu’à un hôpital d’Erbil. Aujourd’hui, Najib et Dalal sont hébergés, avec d’autres familles, dans un centre commercial désaffecté. Najib demeure prostré, incapable de se tenir sur ses jambes ou de se rendre aux toilettes. Pour avoir été tiré sur le sol par sa femme, son dos et ses jambes sont couverts d’hématomes, un de ses pieds semble attaqué par la gangrène… Prions pour eux et pour tous les réfugiés chrétiens ! "


ONU : les inquiétudes de départ de Navi Pillay

Haut-commissaire sortant de l'ONU aux droits de l'homme, Navy Pillay a exprimé ses inquiétudes face à l'orientation pro-famille (et non familleS) que risque de prendre le nouveau haut-commissaire, un prince jordanien. Lu sur C-FAM (Catholic family and Human rights Institute) :

"Lors de sa dernière apparition officielle, l’ancienne haute commissaire de l’Onu aux droits d’homme a déclaré à un public d’organisations gauchistes d’être vigilant lors de la prochaine conférence de Genève sur la protection des droits de la famille.

« On ne sait pas clairement qui gagnera la bataille sur le choix des experts qui siègeront à cette table ronde, a déclaré en se plaignant Navi Pillay. C’est bien plus facile quand [j’ai] le pouvoir de choisir les intervenants, parce que nous pouvons vous consulter tous, et obtenir des intervenants compétents. Mais j’en dis trop… »

En juillet, le Conseil des droits de l’homme adoptait une résolution sur la « Protection de la Famille », ce malgré l’opposition des Etats-Unis, des Etats de l’Union européenne, et d’autres Etats qui voient dans le terme de « famille » au singulier l’exclusion du couple homosexuel.

La résolution demande au bureau du Haut commissaire aux droits de l’homme de préparer un rapport sur la protection des droits de la famille et d’organiser une table ronde, prévue pour le 15 septembre prochain.

Navi Pillay a déclaré que son bureau se demandait « si nous devrions nous paralyser en définissant ce qu’est la famille ».

Navi Pillay est ouvertement favorable aux droits spéciaux des personnes sur le fondement de leur orientations sexuelle et leur identité sexuelle. Elle considère que ce sont des catégories des droits de l’homme protégées au même titre que la race, l’ethnicité et la religion. Son bureau a lancé la campagne « Libres et égaux » qui promeut les droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT), se servant entre autres de l’image de Mère Térésa, et la citant hors contexte.

La fin du mandat de Mme Pillay a provoqué les inquiétudes de certains militants à l’égard de son successeur, le Prince Zeid bin Ra'ad de Jordanie, qui ne partage pas son enthousiasme pour la cause LGBT.

« Je dois exprimer un certain nombre d’inquiétudes à l’égard de votre départ. A quoi ressemblera l’avenir ? » lui demandait Bruce Knotts, directeur du bureau unitarien universaliste de l’Onu. « Au début de votre mandat, nous avons fait beaucoup de progrès et rapidement, et avons fait face à très peu d’opposition. »

Mme Pillay a répondu qu’elle partageait les inquiétudes de Knotts, et que le « Prince Zeid a déclaré qu’il poursuivrait de la même manière le travail du bureau. » Cependant, elle s’est dite moins certaine «  de son niveau de concentration ». Elle a laissé entendre que Zeid avait exprimé des objections sur la « création de nouveaux standards » et ne voulait pas « s’occuper de questions qui ne sont pas acceptées internationalement comme étant des normes des droits de l’homme ».[...]"

Nous souhaitons bon vent à madame Pillay et à sa vision révolutionnaire de la famille. Il ne reste plus qu'à espérer que le prince Zeid restera ferme à considérer que la famille est composée d'un homme et d'une femme.


Le Pape François, cible des Djihadistes ?

Il se trouve dans la ligne de mire de l’Etat Islamique car il représente le cœur de la religion chrétienne, selon le journal italien « Il Tempo » dans l’article « Le Pape dans la ligne de mire du fondamentalisme islamique » ; ces propos sont confirmés par des « sources israélites ».

Des sources provenant de l’intelligence italienne mettent l’accent sur la position de l’Italie comme tremplin de lancement pour les Moudjahids (combattants de la guerre sainte), « les arrivées continues d’immigrés servant de base pour faire pénétrer les Djihadistes en Occident. »

Le journal conservateur avertit aussi que le califat autoproclamé de l’Etat Islamique, Abu Bakr Al Baghdadi, « veut surpasser Al Qaeda et les exploits du ‘chef de la terreur’ (Osama Bin Laden). » Le leader de l’Etat Islamique, « selon des sources israélites, compte dans son entourage le plus proche sur la présence de convertis occidentaux et de jeunes de la seconde génération, fils d’immigrants nés dans les pays européens, et qui aujourd’hui ont embrassé le fondamentalisme islamique. 


La comédie sur l’avortement “Obvious Child” : un fiasco

Comme disent les avocats de l’avortement, les femmes ont été désireuses d’un film sur l’avortement – et pas juste l’avortement, mais une histoire d’avortement “positive”. Déplorant depuis toujours l’absence d’avortements dans les livres et les films romantiques, et arrivant même à caser le sujet de l’avortement dans une annonce de mariage, les activistes pro-avortement criaient de joie à la parution du film Obvious Child.

Il s’agit d’une comédie romantique au sujet d’une femme qui se fait larguer, vit une aventure d’un soir, puis se fait avorter. Au cours de l’histoire elle fait une bonne quantité de blagues scato et en dessous de la ceinture. Cela peut paraître hilarant et charmant, n’est-ce pas ? Mais alors que la foule pro-avortement ne cessait de vanter le génie de Obvious Child, les cinéphiles apparemment n’ont pas accroché.

Le film apparut en sortie limitée et se répand graduellement dans plus de salles à travers le pays. Pour le moment il paraît dans 196 salles et a rapporté un peu plus d’1 million de $ au bout d’un mois.

Les fans du film – et de l’avortement – vont probablement en faire une grande réussite, mais l’est-elle réellement ? Voici deux autres films en sortie limitée, Snowpiercer et Begin Again. Obvious Child rapporte en ce moment en dessous de 3000$ par salle; Snowpiercer rapport plus de 20000$ par salle et Begin Again Presque 30000$. Le seul film dans les records négatifs rapportant moins qu’ Obvious Child est Maleficient, sorti plus tôt et à 2680 $ par salle.

Personne ne s’attendait à ce qu’ Obvious Child fasse un tabac en tant que comédie indépendante. Néanmoins ces chiffres sont significatifs: les femmes, en réalité, n’accourent pas au cinéma pour voir un film sur l’avortement. Aussi bizarre que cela puisse paraître, les gens ne semblent pas trouver l’avortement à ce point romantique ou drôle. De même que pour After Tiller, l’autre dada de la foule pro-avortement, la plupart des Américains ignorent ce film, parce que les gens normaux ne ressentent pas le besoin de voir l’avortement comme romantique. Seuls les extrémistes pro-avortement ont le désir de rendre l’avortement non seulement légal, mais aussi célébré et glorifié.

Obvious Child devait être l’aurore d’un jour nouveau et glorieux pour les films sur l’avortement, les studios allaient brandir cette idée de génie et représenter l’avortement sous un jour positif. Mais en voyant que la plupart des Américains n’accouraient pas en grand nombre pour voir une “comédie” sur une fille qui tombe enceinte et subit un avortement, tout en riant et faisant des blagues crues, l’avenir des films pro-avortement semble morne.

Comparez la réponse donnée par les cinéphiles à Obvious Child à la foule venue voir le film pro-vie en sortie limitée, October Baby, rapportant à la sortie plus de 7000$ par salle, pour ensuite dépasser les 5 millions de $. L’écart en faveur des films pro-vie est encore plus fracassant lorsque l’on considère la campagne choc mise en place pour Obvious Child, incluant le passage dans les medias, des interviews, des revues brillantes, tandis qu’October Baby n’a été recommandé que par bouche à oreille.

Cela n’intéresse pas les Américains de voir l’avortement rendu trivial, ils ne trouvent pas cet acte particulièrement romantique ou drôle. La célébration de la vie en revanche ? C’est quelque chose qu’ils ne peuvent pas laisser de côté.

Source (traduction : Le Salon Beige)


Un homme qui tombe amoureux d'une femme, est-ce anormal ?

Oui, s'il se croit homosexuel... Dominique Besnehard, artiste et homme de gauche (pardon pour le pléonasme), conseiller de Ségolène Royal lors de sa candidature en 2007, vient d'écrire un livre dans lequel il confesse  être tombé amoureux de... Ségolène Royal. Il raconte avoir un émoi limite érotique en lui passant de la crème sur le corps :

"Nous allions nous baigner ensemble. Je lui ai même passé de la crème solaire dans le dos. Je dois avouer que j'ai été troublé. C'est même la seule fois où j'ai senti que, puisque j'étais homosexuel, je réfrénais mes élans..."

"Quand on est homosexuel et que l'on tombe amoureux d'une femme on se contrôle. Ce n'est pas possible. J'étais amoureux d'elle. Etre amoureux, c'est penser à une personne toute la journée. J'avais envie qu'elle gagne, je regardais toutes les émissions télévisées, j'avais envie qu'elle soit incroyable, qu'elle domine."

Il aurait du se demander si l'homosexualité dans laquelle il s'est enfermée n'est finalement pas qu'un carcan.


De l’Embryon humain à la GPA

Du professeur Joyeux :

"La Science peut faire n’importe quoi avec l’humain, y compris en nous faisant croire qu’elle va guérir des malades incurables.

Puisqu’il y a des embryons congelés dont personne ne veut, utilisons les pour faire avancer la science et guérir ces maladies, nous plaide-t-on avec compassion ! Nos députés ”politiquement corrects » et mal informés l’ont permis. Or si l’on greffe des cellules souches d’embryon à un enfant ou à un adulte, on crée une tumeur cancéreuse. Les députés ont voté une loi qui peut tuer.

La cellule elle-même nous dit l’éthique.

L’humain, au nom de la plus grande générosité, peut faire n’importe quoi avec ses semblables, y compris au nom de l’éthique définie par un comité d’experts dûment choisis.

On l’a vu et on le voit encore pendant les guerres. Avec le pouvoir on peut imposer légalement ce qui va contre l’humain. La loi fait-elle la conscience ?

Aujourd’hui, au nom de l’égalité et du désir, on crée des enfants comme on fait des veaux. La vache qui vient de mettre bas et donne son lait (à qui et pour quels résultats ?) est re-inséminée pour élargir le cheptel. Le veau ne sera pas mis sous sa mère. La GPA fait la même chose : une femme dans la misère va être exploitée pour donner un enfant à une autre femme ou à deux hommes. Comme si les 270 jours de gestation pouvaient être considérés comme un job comme un autre !

Au nom de l’amour et du désir d’enfant on rend une femme esclave, on achète un enfant comme on achète le petit veau. Et maintenant, on choisit même l’enfant qu’on aimera, ou qu’on ne désire finalement pas. Handicapé ? à la poubelle ! La mère porteuse le gardera. Bientôt on choisira son sexe, comme le font les Chinois. En achetant des ovules de mères classées selon leur couleur de peau, on choisit aussi la couleur de son enfant. [...]

Que faire des enfants nés par GPA à l’étranger ? Il est certain qu’on ne peut leur faire porter la responsabilité de leur conception et de leur naissance. Ces enfants pourraient être adoptés par les 30 000 couples homme-femme agréés pour adopter, qui attendent sans tricher et seront prêts à donner à l’enfant tout ce dont il a besoin. On ne fonde pas une relation d’amour, a fortiori avec un enfant, sur de la tricherie. Une telle mesure légalisée aurait un effet fortement dissuasif pour les candidats à la GPA en France ou à l’étranger. Comme la cellule de l’embryon, c’est l’enfant qui dicte l’éthique. C’est le plus faible qui doit inspirer notre compassion. Pas celui qui parle le plus fort."


Les PME n'applaudissent pas les mesures faites aux entreprises du CAC 40

Le capitalisme de connivence entre l'Etat et les grands groupes nuit aux PME :

"Les médias prétendent que les entrepreneurs seraient enchantés du gouvernement Valls II. La réalité est très différente: ce qui est vrai, c'est que le parterre choisi des universités du Medef a fait un accueil triomphal au Premier ministre. Mais les patrons de PME n'ont aucune raison  d'applaudir des mesures faites pour les entreprises du CAC 40 et qui, non seulement n'arrangent en rien leur vie quotidienne, mais contribuent, au contraire, à ajouter de nouvelles strates de réglementation administrative.

De façon générale, les prétendus "cadeaux aux entreprises" ne sont jamais utilisables que par les grands groupes internationaux, pas par les PME françaises. Nous ne voulons pas de ces cadeaux empoisonnés. Nous ne voulons qu'une chose : qu'on nous laisse en paix pour créer et développer nos entreprises.

Ce qui tue l'emploi en France, c'est un code du travail totalement délirant et un changement permanent de la législation. Et aucun "pacte de responsabilité", aucun "CICE", soi-disant merveilleux "cadeaux" aux entreprises, n'y fera rien. Les 140 milliards d'euros d'aides diverses aux entreprises, dont se gargarisent tous les gouvernements successifs, et dont aucune PME ne profite jamais, seraient bien plus utiles en dégrèvement de charges sociales ou en baisse de la pression fiscale - pour restaurer notre compétitivité, nos marges et, finalement, notre capacité à embaucher.

De la même façon que la CGT ne représente nullement les salariés du privé, le Medef ne représente en aucune façon les PME françaises : nous ne sommes pas jaloux de l'augmentation de 29% du salaire de M. Gattaz et nous nous réjouissons bien volontiers pour lui du succès de ses affaires, mais, dans le même temps, combien d'entre nous étaient, au contraire, obligés de diminuer leur rémunération pour sauver leur entreprise ?
 
Non, M. Valls, les patrons français ne vous applaudissent pas et ils ne se sentent absolument pas représentés par les risettes de M. Gattaz !"

Les Grecs catholiques confrontés à l’hostilité en Ukraine

Un évêque de l’Eglise catholique grecque ukrainienne demande la fin des conflits avec les séparatistes pro Russie: la guerre entraîne une augmentation des persécutions contre les catholiques grecs vivant en territoire contrôlé par les Russes, entre autres la Crimée. A Donetsk par exemple, une grande ville à l’Est de l’Ukraine, la résidence de l’évêque a été saccagée et bouclée, la cathédrale subit des frappes de rockets de la part des séparatistes, et le clergé fut forcé de quitter la région. Les rebelles en viennent au chantage auprès des prêtres et des évêques, les menaçant de représailles sur les paroissiens. Un monastère également fut occupé par des séparatistes.

Le conflit engendre une division plus profonde entre catholiques et orthodoxes, là où une solidarité dans l’épreuve aurait pu être espérée. Les Grecs catholiques d’Ukraine ont été accusés par le Patriarcat de Moscou, sans fournir de preuves authentiques, de tenir un rôle destructeur au sein de la crise ukrainienne. Le patriarche le réitéra dans des lettres envoyées à de nombreuses communautés orthodoxes.


Avoir eu beaucoup de partenaires avant le mariage nuit au bonheur

Le National Marriage Project a publié une étude affirmant que les personnes qui ont multiplié les partenaires sexuels avant de se marier, étaient plus malheureuses une fois la bague au doigt. Celle-ci confirme une enquête similaire qui avait été menée en 2010.

On doit cette étude aux professeurs Galena Rhoades et Scott Stanley de l'Université de Denver dans le Colorado. Les résultats ont été recueillis entre 2007 et 2008 sur un échantillon de 1000 personnes célibataires de nationalité américaine âgées de 18 à 34 ans. Au cours des cinq années qui ont suivi la sélection de l’échantillon, 418 d'entre elles se sont unies pour le meilleur et pour le pire. Les chercheurs ont observé de plus près cet échantillon-là afin de savoir si des facteurs tels que le passé sexuel des participants joue un rôle dans l'épanouissement conjugal.

Selon les chercheurs, les 23% qui n'ont eu des relations sexuelles qu'avec leur conjoint final, auraient un mariage plus heureux que les autres. Ils affirment que ce constat est d'autant plus frappant pour les femmes. Au contraire, plus les "cobayes" ont multiplié les partenaires sexuels avant de se marier, plus ils seraient malheureux après avoir dit "oui". A cela s'ajoute la constatation que les personnes ayant vécu en concubinage avec une autre personne que leur conjoint ont signalé plus de mariages malheureux.

Suivre l'enseignement de l'Eglise conduit donc au bonheur.