L’activisme LGBT d’Obama
27 août 2014
L’activisme LGBT d’Obama ne résout pas les conflits internationaux mais il promeut l’homosexualisme politique. Obama signa un décret interdisant la discrimination d’employés homosexuels et retirant la subvention aux organisations catholiques qui enseignent que les relations sexuelles sont réservées aux époux hétérosexuels.
1) Obama accumule les situations de conflit dans le monde et sa politique extérieure est inefficace. A la liste des conflits internationaux historiques qu’Obama n’a pas su résoudre, comme ceux de la Corée et de l’Afghanistan, s’ajoutent ceux dont il n’a pas pu freiner la violence. Nous citerons l’exemple de sa gestion de la situation en Ukraine, où les Etats Unis s’acharnèrent pour annihiler l’influence de la Russie dans ce territoire.
Si nous regardons l’actualité au Moyen Orient, la situation de guerre ouverte sans quartiers entre israéliens et palestiniens dans la Bande de Gaza affecte dramatiquement la population civile des deux côtés. « Rompre la spirale de la haine » serait la solution, mais Obama n’a pas précisément géré la crise avec succès.
La même chose se passe en Irak, où la situation vécue par les chrétiens alarme le Saint Siège. Tandis que le Pape François a insisté pour que les gouvernements interviennent dans ces conflits, le Président des Etats-Unis ne parvient pas à se positionner ; il s’est vu dans la nécessité de demander à l’Iran d’éviter toute mesure pouvant encourager les divisions sectaires et conduire à une guerre civile en Irak.
On ne peut pas dire non plus que l’administration d’Obama ait pu freiner le financement des groupes radicaux islamistes par les monarchies du Golfe, avec une Djihad qui répand son pouvoir sur le monde impunément.
Sans parler de l’incapacité d’Obama à éviter un bain de sang dans la guerre civile en Syrie, dont on ne parle quasiment plus dans les Médias : les forces du président Bassar Al Asad massacrent leurs opposants, et comme en Irak les chrétiens sont obligés de fuir pour ne pas être éliminés.
On ne peut pas dire non plus qu’il ait réussi à intervenir dans les conflits que connaît la Chine avec le Japon, la Corée ou les Philippines. De fait, les US sont restés à l’écart du contentieux, apportant un appui aux Japonais dans leur dispute territoriale pour les Iles Senkaku.
2) Pour en finir avec la discrimination, un décret injuste :
Avec tous ces échecs fracassants de politique internationale sur sa table, Obama a tout de même trouvé le temps de promouvoir l’homosexualisme politique. Avec en ligne de mire les élections législatives en novembre, Obama signa un ordre exécutif interdisant la discrimination professionnelle pour les lesbiennes, gays, transsexuels et bisexuels.
Cependant le Président a omis injustement la requête des organisations religieuses et associatives d’être prises en compte. En effet, suivant le décret, un organisme catholique par exemple, qui reçoit des subventions de l’Etat et qui rejette les pratiques sexuelles hors mariage hétérosexuel, perdrait le financement public si elle refusait d’engager un employé homosexuel. De plus, la polémique entraînant des réformes sanitaires, les organismes religieux se trouvent obligés de suivre des normes contraires à leurs valeurs.
Obama continue à incorporer dans ses ambassades des responsables homosexuels, non issus de carrière diplomatique. En Espagne par exemple il nomma l’ambassadeur James Costos, activiste pro homosexuels, ce qui est inacceptable pour un représentant diplomatique qui a un devoir de neutralité. En mai Obama nomma Ted Osius ambassadeur du Vietnam : Osius est « marié » avec un autre homme, Clayton Bond, qui travaille également aux affaires extérieures des Etats-Unis. En juin Osius s’est présenté devant le Comité des Relations Extérieures du Sénat. On peut aussi citer Rufus Gifford, Daniel Baer, et James Wally Brewster, ambassadeur de la République Dominicaine qui fut rejeté de la société dominicaine pour son activisme gay. Obama remplit sa promesse de multiplier le nombre d’ambassadeurs gays, lesbiennes, bisexuels et transsexuels d’ici la fin de son mandat.
Le 21 juin passé, les consuls des Etats-Unis, Royaume Uni, Allemagne, Canada, République Tchèque, Finlande et Portugal, se rendirent à la Gay Pride de Grèce (Tessalonique). Cette marche fut condamnée par l’Eglise orthodoxe locale et l’évêque Anthimos la décrit comme « une promotion de la perversité. » Deux consuls américains se sont également rendus à la Gay Pride 2014 de Barcelone. Enfin de hauts fonctionnaires des Etats Unis ont assisté au premier Forum Global sur les Droits Humains LGTB (Lesbiennes, Gays, Transsexuels et Bisexuels) tenu à la Maison Blanche.