ONU : les inquiétudes de départ de Navi Pillay
30 août 2014
Haut-commissaire sortant de l'ONU aux droits de l'homme, Navy Pillay a exprimé ses inquiétudes face à l'orientation pro-famille (et non familleS) que risque de prendre le nouveau haut-commissaire, un prince jordanien. Lu sur C-FAM (Catholic family and Human rights Institute) :
"Lors de sa dernière apparition officielle, l’ancienne haute commissaire de l’Onu aux droits d’homme a déclaré à un public d’organisations gauchistes d’être vigilant lors de la prochaine conférence de Genève sur la protection des droits de la famille.
« On ne sait pas clairement qui gagnera la bataille sur le choix des experts qui siègeront à cette table ronde, a déclaré en se plaignant Navi Pillay. C’est bien plus facile quand [j’ai] le pouvoir de choisir les intervenants, parce que nous pouvons vous consulter tous, et obtenir des intervenants compétents. Mais j’en dis trop… »
En juillet, le Conseil des droits de l’homme adoptait une résolution sur la « Protection de la Famille », ce malgré l’opposition des Etats-Unis, des Etats de l’Union européenne, et d’autres Etats qui voient dans le terme de « famille » au singulier l’exclusion du couple homosexuel.
La résolution demande au bureau du Haut commissaire aux droits de l’homme de préparer un rapport sur la protection des droits de la famille et d’organiser une table ronde, prévue pour le 15 septembre prochain.
Navi Pillay a déclaré que son bureau se demandait « si nous devrions nous paralyser en définissant ce qu’est la famille ».
Navi Pillay est ouvertement favorable aux droits spéciaux des personnes sur le fondement de leur orientations sexuelle et leur identité sexuelle. Elle considère que ce sont des catégories des droits de l’homme protégées au même titre que la race, l’ethnicité et la religion. Son bureau a lancé la campagne « Libres et égaux » qui promeut les droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT), se servant entre autres de l’image de Mère Térésa, et la citant hors contexte.
La fin du mandat de Mme Pillay a provoqué les inquiétudes de certains militants à l’égard de son successeur, le Prince Zeid bin Ra'ad de Jordanie, qui ne partage pas son enthousiasme pour la cause LGBT.
« Je dois exprimer un certain nombre d’inquiétudes à l’égard de votre départ. A quoi ressemblera l’avenir ? » lui demandait Bruce Knotts, directeur du bureau unitarien universaliste de l’Onu. « Au début de votre mandat, nous avons fait beaucoup de progrès et rapidement, et avons fait face à très peu d’opposition. »
Mme Pillay a répondu qu’elle partageait les inquiétudes de Knotts, et que le « Prince Zeid a déclaré qu’il poursuivrait de la même manière le travail du bureau. » Cependant, elle s’est dite moins certaine « de son niveau de concentration ». Elle a laissé entendre que Zeid avait exprimé des objections sur la « création de nouveaux standards » et ne voulait pas « s’occuper de questions qui ne sont pas acceptées internationalement comme étant des normes des droits de l’homme ».[...]"
Nous souhaitons bon vent à madame Pillay et à sa vision révolutionnaire de la famille. Il ne reste plus qu'à espérer que le prince Zeid restera ferme à considérer que la famille est composée d'un homme et d'une femme.