Anthony et Sabrina sont partis faire le djihad
30 septembre 2014
L'article de Valeurs Actuelles sur des Français presque ordinaires.
L'article de Valeurs Actuelles sur des Français presque ordinaires.
Ce soir, l'archevêque de Paris célébrait une messe à Sainte-Clotilde :
"Le cri que Job a lancé vers Dieu du fond de sa misère trouve un écho dans tous les cœurs qui se sentent abandonnés. Certes, nous le savons, le sentiment de désastre ultime est très relatif. Dieu merci, nous sommes tous loin d’avoir connu des épreuves comparables à celles de Job et ce que beaucoup de nos concitoyens considèrent comme des situations insupportables ne sont rien comparées aux millions d’hommes et de femmes qui sont soumis à des risques mortels, soit par la famine, soit par les épidémies, soit par des catastrophes naturelles ou toutes sortes de périls. Combien d’hommes et de femmes à travers notre monde du XXIe siècle, à quelques heures d’avion de chez nous rêvent de connaître ce que nous jugeons intolérable ?
Mais si relatifs que soient nos embarras et nos réelles difficultés, ils n’en provoquent pas moins un sentiment d’insécurité diffus qui ne se limite pas à la comptabilité des faits délictueux et qui se nourrit aussi de la préoccupation omniprésente de la sauvegarde d’un certain nombre d’avantages qui constituent les éléments d’un certain confort. Depuis des années, et à plusieurs reprises, j’ai saisi toutes les occasions pour inviter chacun à s’examiner sur ses modes de consommation et inviter notre communauté nationale à s’interroger sur le modèle de consommation que nous finançons non seulement par le crédit particulier mais encore par la dette publique. Aujourd’hui le nombre de nos concitoyens qui n’ont plus de visibilité sur leur avenir ni de sécurité dans leur présent atteint des proportions qui affectent la totalité de notre système social. Et voilà que nous devons y ajouter la charge de nos responsabilités internationales en Afrique et au Moyen-Orient pour lesquelles le soutien moral des autres nations peine à se concrétiser par des engagements militaires et financiers réels. Estimer que nous traversons une phase critique n’est plus un jugement partisan mais une constatation partagée.
Comment pourrions-nous évoquer cette crise dans le seul cadre de notre pays ? Comment pourrions-nous oublier les chrétiens d’Orient que l’on veut- forcer à abjurer leur foi ou à quitter le pays où leurs communautés vivent depuis des siècles ? Leur sort est un enjeu non seulement pour l’Église, mais aussi pour toute la société contemporaine. Nous sommes appelés chaque jour à leur venir en aide, non seulement en accueillant ceux qui sont contraints de fuir, mais aussi et surtout en aidant ceux qui doivent pouvoir rester dans leurs pays. La dimension des persécutions qu’ils subissent nous oblige aussi à nous interroger sur la manière dont notre vie publique reconnait la réalité des communautés religieuses et développe des moyens éducatifs pour aider des jeunes à réagir devant certains messages fanatiques.
Face à ce constat de crise, comment ne serions-nous pas préoccupés de voir se développer un discrédit croissant à l’égard de celles et de ceux qui tentent de mettre leurs talents et leurs capacités au service de la collectivité, élus ou membres des administrations ? Comment échapper à la tentation du fatalisme ? Permettez-moi de vous parler directement en évitant ce que l’on appelle habituellement la « langue de bois ». Je me limiterai à souligner quelques points qui me semblent particulièrement importants.
L’écart qui se creuse entre l’action et le discours politiques et la réalité telle que beaucoup la vivent et la perçoivent n’est-il pas le reflet d’une sorte d’hystérisation de la vie politique qui donne un spectacle dans lequel la violence polémique du langage a du mal à masquer l’impuissance de l’action. Les clivages idéologiques légitimes semblent occuper à ce point le champ du raisonnement que leur lien avec le réel en devient secondaire. Mais l’homme de bon sens sait que l’invective et l’exagération verbales sont le signe de l’incapacité à faire avancer des actions qui changent le réel.
Je sais que ce travers de notre vie publique est provoqué et accentué par le rythme frénétique de l’information continue et la propagation sauvage des messages informatiques notamment par les réseaux sociaux. Mais je sais aussi que nous pouvons résister à la tentation de la phrase lâchée sans précaution,-et, parfois, sans intention- qui devient une scorie rêvée pour le tri sélectif des polémiques possibles ou supposées. Il dépend de nous tous de ne pas céder à la facilité du message instantané, délivré sans information contrôlée, ou pour répondre à la phrase d’un autre et nourrir une sorte de virtualité de l’hostilité. Les excès de certains médias se nourrissent aussi de nos faiblesses.
Les naufrages successifs qui font peu à peu de la Mer Méditerranée un cimetière où sont ensevelis les victimes des gangs et des réseaux de trafiquants d’êtres humains, ajoutés à tous ceux qui meurent dans le long chemin qui est censé les conduire de l’Afrique sub-saharienne au Maghreb puis vers l’Europe sont aujourd’hui une nouvelle forme de crime contre l’humanité. Comment pouvons-nous continuer d’être fiers de notre démocratie au point de vouloir légitimement en défendre les principes face au terrorisme de DAECH et d’autres et ne pas être capables d’unir les forces des pays développés pour lutter réellement contre l’anéantissement de tant de nos semblables ? Comment imaginer un instant que notre relative prospérité et la paix dont nous jouissons pourront être préservées sans affronter les périls qui menacent le monde ? Comment laisser croire que notre pays pourrait s’entourer de frontières étanches et que le mal et les dangers sont ailleurs ? Nous voyons bien que le terrorisme passe les frontières. Il frappe en Syrie et en Irak, il frappe en Algérie, il menace aux Philippines.
Il ne peut pas y avoir seulement un traitement armé, indolore et lointain de ce groupe terroriste. Il faut aussi affronter la tentative de séduction qu’il exerce sur un certain nombre de jeunes désorientés. Le combat contre DAECH est un combat avant tout idéologique dont seul l’engagement déterminé des musulmans et des nations arabes permettra de triompher.
Lire la suite "L'homélie du cardinal Vingt-Trois à la messe de rentrée des parlementaires" »
C’est une prouesse troublante et inégalée que vient de réaliser une équipe de scientifiques japonais : la gestation complète d’un humain par une truie. Retrouvez la vraie fausse interview du professeur Tsuki qui dirigeait ce projet depuis sept ans.
Intéressante prise de position de Jean-Pierre Winter, psychanalyste, dans le Point de la semaine dernière, notamment sur les conséquences d'une GPA pour l'enfant. L'article n'étant pas accessible en ligne, on se contentera de deux formules qui font mouche :
"Pour essayer de se représenter ce qui, peut-être, adviendra, pensons au déni de grossesse. Si ce déni est généralement inconscient, dans le cas de la GPA nous aurions affaire à un déni qui serait non seulement conscient, mais éventuellement cautionné et légalisé par la société."
"Le cas de Gammy, du nom de cet enfant trisomique dont les parents d'"intention" australiens ne voulaient plus (...) en dit long sur la possibilité d'une GPA éthique, impossible à mettre en place et aussi farfelue qu'un esclavage déclaré éthique parce qu'il admettrait certaines règles."
Yannick Moreau, député de la Vendée et membre de l’Entente parlementaire pour la Famille, participera à La Manif Pour Tous du 5 octobre prochain et appelle tous les Vendéens à s’y rendre :
« Les grandes manifestations organisées en 2013 et 2014 par La Manif Pour Tous ont permis de stopper un certain nombre de projets dangereux voulus par un gouvernement idéologue ».
« Présent à toutes les manifestations en Vendée comme à Paris, j’appelle les Vendéens à revenir aussi nombreux que les fois précédentes ce dimanche 5 octobre. L’enjeu est tout aussi important : rappeler que le corps humain n’est pas une marchandise et que nous refusons toute exploitation du corps de la femme. Il faut être fermes, pacifiques et déterminés pour dire clairement NON à toute pratique de GPA (mères porteuses). Il s’agit de l’intérêt supérieur de l’enfant ».
« Réduire le congé parental ou la prime de naissance sont autant d’attaques contre les familles et contre le dynamisme de notre pays ».
Le député Yannick Moreau, qui participera à une réunion de l’entente parlementaire pour la Famille le 1er octobre à l’Assemblée nationale, vient de déposer une question écrite à plusieurs ministres concernant le double discours du Gouvernement sur la GPA.
Selon lui « en participant nombreux à La Manif Pour Tous de dimanche, nous enverrons un message à François HOLLANDE mais aussi à nos responsables politiques de droite ».
Mgr Juan Antonio Reig Pla, évêque espagnol de Alcala, réagit à l'abandon par le gouvernement de droite de la loi visant à restreindre l'avortement. Un propos sans langue de buis (traduction du Salon Beige) :
"1- Le Président du Gouvernement espagnol et du parti populaire a confirmé le retrait de la réforme sur la loi de l’avortement qui prétendait « limiter » quantitativement « l’holocauste silencieux » qui est en train de se produire. Maintenir le droit à l’avortement brise et abroge l’état de droit en le convertissant, au nom de la démocratie, en une dictature qui écrase les plus faibles. Aucune loi de l’avortement ne peut être bonne. La mort d’un seul innocent est une horreur, mais « il semblait » que « quelque chose » se passait dans les consciences de certains politiques concernés au sujet du crime abominable de l’avortement. (Cf Concile Vatican II, Gaudium et spes, 51)
Ceci étant dit il nous appartient de dénoncer, respectueusement, la déloyauté avec laquelle le président du gouvernement a agi vis-à-vis de son électorat, en ne tenant pas sa parole sur ce sujet explicité dans son programme électoral ; il a également agi en insensé en affirmant que le mieux était de « maintenir l’avortement », c’est-à-dire, le droit de tuer un innocent non né, le crime le plus exécrable. Il a de plus failli à la vérité en affirmant qu’il n’y a pas de consensus, alors que son parti jouit de la majorité absolue au Parlement, mensonge qu’il n’avait jamais commis pour d’autres lois ou réformes infiniment moins importantes.
Est venu le moment de dire, avec la voix posée mais claire, que le Parti Populaire est libéral, idéologiquement nourri par le féminisme radical et l’idéologie du genre, « infecté » comme le reste des partis politiques et syndicats majoritaires, par le lobby LGBT; tous servants d’institutions internationales (publiques et privées) en faveur de la promotion du « gouvernement global », au service de l’impérialisme transnational neocapitaliste, qui exerça une forte pression pour que l’Espagne ne serve pas d’exemple à l’Amérique du Sud et à l’Europe pour ce qu’ils considèrent une « marche arrière » inadmissible pour l’avortement.
2-Quant au chef de l’Opposition au Parlement, tout aussi respectueusement, nous pouvons affirmer qu’il a manqué de rigueur intellectuelle et de sensibilité face à la dignité de la vie humaine. Il est étonnant de vérifier comment il peut téléphoner à un programme télé pour dénoncer la violence contre les animaux, et néanmoins oublier la violence criminelle contre deux millions d’enfants avortés, décapités, coupés en morceaux, empoisonnés, brûlés… Dans cette spirale d’horreurs le Secrétariat Général du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) exalta dans la Gare d’Atocha de Madrid le mal intitulé « le train de la liberté » dans lequel des femmes réclamaient « le droit de décider de tuer des innocents » ; ce train, comme les trains d’Auschwitz qui menaient les gens à un camp de la mort, devrait s’intituler non pas le train de la liberté mais le train de la mort, de l’holocauste le plus infâme : la mise à mort directe et délibérée d’enfants innocents et non nés.
3- Comme on peut le voir, le Parti Populaire avec cette décision rejoint le reste des partis politiques, qui outre promeuvent l’avortement, le considèrent comme un droit de la femme : synthèse diabolique de l’individualisme libéral et marxiste. Dit d’une autre manière, aujourd’hui - et sans juger les personnes – les partis politiques majoritaires sont devenus de véritables « structures de péché » (Cf St Jean Paul II, Sollicitude Rei Socialis, 36-40, et Evangelium Vitae, 24).
Communiqué de l’Église orthodoxe d’Estonie du Patriarcat de Moscou au sujet du projet de loi du parlement estonien concernant l’enregistrement légal des couples homosexuels :
"Le 7 et 9 octobre, le parlement de la République d’Estonie envisage de procéder à la deuxième et troisième lecture de la loi sur « la cohabitation commune » qui prévoit la possibilité de l’enregistrement légal des couples homosexuels. Si le projet de loi passe en troisième lecture, il sera adopté. L’association à but non lucratif « Pour la défense de la famille et de la tradition » (SA Perekonna ja Traditsiooni Kaitseks) organise une action de protestation contre l’adoption de ladite loi le 5 octobre à 12h devant le bâtiment du parlement. L’Église ne peut rester en retrait lorsque l’on entreprend des tentatives de légaliser le péché. L’adoption de la loi « sur la cohabitation commune », contre laquelle se prononce la majorité des habitants de l’Estonie peut détruire, dans la prochaine génération, les valeurs morales et la conception de la famille comme union de l’homme et de la femme, bénie par Dieu. Aussi, avant les manifestations civiles, une prière aura lieu à 11h45 devant l’entrée principale de la cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Neva. La prière sera présidée par le métropolite de Tallin et de toute l’Estonie Kornily assisté du clergé de la ville.
Nous appelons tous ceux qui ne sont pas indifférents à venir à la cathédrale le 5 octobre et à participer à cette prière".
Une analyse intéressante de Joachim Véliocas pour le quotidien polonais Nasz Dziennik.
Averroes, connu comme philosophe, théologien rationaliste islamique, juriste, mathématicien et médecin musulman andalou de langue arabe du XIIe siècle, et commentateur d'Aristote, fut exilé par les autorités musulmanes de son époque à cause de l'originalité de sa réflexion, qui le fait accuser d'hérésie.
L'observatoire de l'islamisation propose un livre de Dominique Urvoy, professeur de pensée et civilisation arabes à l'université de Toulouse-II, auteur de nombreux ouvrages, qui revient dans sa biographie d'Averroès (Ibn Rushd) sur l'attitude de son grand-père, Abû-l-Walîd b. Rushd, vis-à-vis des chrétiens andalous, alors qu'il est le gardien de l'orthodoxie musulmane à l'époque :
"[...] En 1125, le roi d’Aragon, Alphonse Ier le Batailleur, est appelé à la rescousse par les chrétiens d’Al-Andalus. Ceux-ci que l’on nomme traditionnellement « mozarabes » , c’est à dire « ceux qui se veulent arabes », endurent en effet, depuis l’arrivée des Almoravides, des persécutions constantes, alors qu’elles n’étaient que sporadiques auparavant. La date cruciale est sans doute 1099, où le pouvoir fait détruire une église proche de Grenade, à laquelle les fidèles attachaient une signification particulière. De vexations en oppositions, on abouti à l’expédition du puissant voisin, qui accomplit un raid à la fois impressionnant et sans résultat notable, si ce n’est de mettre en péril ses alliés locaux. Abû-l-Wâlid b.Rushd, [grand-père d'Averroes] bien qu’âgé, juge la situation suffisamment préoccupante pour faire le voyage de Marrakech, capitale de l’empire.
Il prône l’expulsion des chrétiens, mesure que le souverain renforce encore en les faisant déporter vers les régions de Meknès et de Salé, où ils seront absorbés par la population musulmane, comme le seront les victimes de quatre déportations ultérieures.[...]"
De tout temps, la cohabitation avec l'islam s'avère difficile ...
Reçu par mail :
Chers amis,
Dès le mois d’octobre 2012, l’OSP de Frejus Toulon avait apporté son soutien au grand mouvement citoyen naissant, encourageant la pétition portée par le Collectif Tous pour le Mariage. Si les grandes manifestations de l’année 2013 n’ont pas pu éviter le vote de la loi Taubira, elles ont permis l’éclosion de multiples initiatives et accompagné le premier engagement politique d’une nouvelle génération.
Les conséquences de la Loi Taubira
Une nouvelle Manifestation est organisée le 5 Octobre prochain, à l’appel de La Manif pour Tous. Ce qui a fait la force de ce mouvement tient dans le fait qu’il n’est pas né de la défense d’intérêts ou d’avantages particuliers. Il s’agissait de pouvoir rappeler que le mariage repose bien sur la complémentarité homme/femme et que tout enfant ne pouvait être privé arbitrairement d’un père ou d’une mère. Il était aussi question de signaler les risques d’autorisation de Procréation Médicalement Assistée pour les couples de même sexe et du développement de la pratique des Mères porteuses.
Non à la fabrication d’orphelins par la PMA
Par deux avis rendus le 22 septembre, la Cour de cassation confirme l’idée selon laquelle la loi Taubira autorisant le mariage entre personnes de même sexe n’avait d’autre but que de permettre aux couples de même sexe d’accéder à l’enfant au moyen détourné de l’adoption. Ainsi, « le recours à la PMA à l’étranger n’est pas un obstacle à ce que l’épouse de la mère puisse adopter l’enfant ainsi conçu ». Le contournement de la loi est encouragé et on va délibérément « fabriquer » des orphelins de père vivant.
Le corps de la femme n’est pas à louer : pour l’abolition réelle de la GPA
Comment ne pas réagir vigoureusement à l’encouragement implicite de la GPA (Gestation pour Autrui) à travers la circulaire Taubira, facilitant la naturalisation d’enfants nés à l’étranger par ce moyen. C’est tolérer que le corps de la femme puisse être loué et faire l’objet d’un contrat, c’est accepter que les plus pauvres en soient réduits à cette forme d’esclavage moderne, c’est banaliser la marchandisation du corps humain. La France n’a d’ailleurs pas fait appel de sa condamnation par le CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) sur cette question. Il est urgent de mettre fin à cette pratique !
Non à l’utilisation idéologique du concept de genre à l’école
Comment enfin ne pas être préoccupé face à la volonté du gouvernement de persévérer dans son travail de déconstruction de l’école ? Sous couvert d’une action pour l’égalité garçons-filles, c’est un véritable travail idéologique expérimental qui se met en place. A l’heure où la question de l’identité sexuelle est cruciale, on préfère oublier les différences à l’aide de programmes et de supports pédagogiques discutables. Que l’école retrouve sa vocation première de transmission d’un savoir et qu’elle respecte les convictions des parents, premiers éducateurs de leurs enfants !
Pour toutes ces raisons, l’Observatoire Socio Politique du Diocèse de Frejus Toulon se réjouit de toutes les initiatives destinées à défendre et promouvoir la dignité de la personne humaine et encourage toujours ceux qui, prenant leurs responsabilités de citoyens et de chrétiens, s’engagent au service du bien commun.
Renseignements pratiques sur http://www.lamanifpourtous.fr/
P Louis-Marie GUITTONResponsable de l'OSPCoordinateur de « Tous pour le Mariage »
Une belle tradition française racontée par TF1
Cyril Brun, délégué général de l’Institut éthique et politique Montalembert, appelle, sur Nouvelles de France, à manifester le 5 octobre contre ce qu'il appelle "une mutation anthropo-biologique de l'Homme" menant "au suicide de notre société". Extraits :
"[La loi Taubira] donne un signe fort de cette androïdisation de notre société. En autorisant le mariage entre personnes de même sexe et donc en leur ouvrant tous les droits aux procréations et autres manipulations assistées, le gouvernement du changement fait de cette mutation génétique son modèle de société. Ce qui se confirme par d’autres lois (ou projets) récentes sur la bioéthique, l’euthanasie etc. En promouvant et finançant au même titre que les autres familles ces familles génétiquement artificielles, la société se donne un nouveau sens du bien et de la dignité. Désormais, l’individualisme est porté à son paroxysme au point que la société, dans un suicide aveugle, se condamne à très court terme (voir à ce sujet, l’assassinat ontologique). L’individu n’a que faire des autres. Il les utilise et le fruit du travail commun devient son dû sans contrepartie. (...)
La question du mariage pour tous dépasse donc très largement la question de l’amour entre deux personnes de même sexe. Elle met en lumière le divorce entre l’anthropologie et le droit, entre l’Homme réel et l’Homme virtuel. Plus grave, il consacre cette mutation anthropo-biologique de l’Homme."
Le philosophe Thibaud Collin participe au blog du Synode sur la famille créé par La Croix. Dans son premier post (bienvenue dans la blogosphère !), il dresse un parallèle entre la rédaction et la (non) acceptation de l'encyclique Humanae Vitae et le débat actuel sur l'accès à la communion des divorciés-remariés civilement. Extrait :
"[...] Certains sont persuadés que le pape François est favorable à une telle évolution. N’a-t-il pas demandé au cardinal Kasper d’ouvrir les travaux du consistoire de février 2014 consacré à ces sujets ? Or le cardinal Kasper est depuis des décennies favorable à une évolution. De plus, devant tous les cardinaux le pape François a loué de manière appuyée le discours du cardinal Kasper. Depuis, pas un jour sans que tel ou tel évêque, théologien ou journaliste n’affirme que le Pape souhaite ardemment un telle réforme.
A mon sens, il convient d’être infiniment plus prudent en la matière. Tout d’abord, le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi a publié quelques semaines après les déclarations du Pape lors de son retour de Rio (où il laissait entrevoir une évolution possible) une note rappelant les fondements doctrinaux de la discipline sacramentelle. Or une telle note n’a pu être publiée sans l’accord du Pape. De plus, il convient de lire avec attention ce que le pape François a affirmé dans son interview au Corriere della Sera le 5 mars 2014 à propos de l’encyclique Humanae vitae :
« Tout dépend de la manière dont l’encyclique ‘Humanae vitae‘ est interprétée. Paul VI lui-même, à la fin de sa vie, recommandait aux confesseurs d’être très miséricordieux et attentifs aux situations concrètes. Mais sa génialité a été prophétique, il a eu le courage de se dresser contre la majorité, de défendre la discipline morale, de faire jouer un frein culturel, de s’opposer au néo-malthusianisme présent et futur. La question n’est pas celle d’un changement de doctrine, mais d’un travail en profondeur, qui fasse en sorte que la pastorale tienne compte des situations et de ce que les gens sont en mesure de faire ».
Cet éloge appuyé de Paul VI n’est certainement pas à mettre de côté pour comprendre la manière dont le pape envisage toute cette question. N’oublions pas qu’il a déclaré au père Spadaro qu’il était « rusé » (furbo).
Et si finalement le pape François avait voulu mettre sur la table ce qui jusqu’alors restait sous le boisseau dans une sorte de non-dit et de malaise ? Pourquoi cette mise en pleine lumière ? Pour changer la doctrine et la pratique de l’Eglise ? J’en doute de la part de celui qui a dit « je suis fils de l’Eglise ». Celui qui ne cesse de rappeler la radicalité du message évanglique et refuser de le mesurer à l’esprit du monde risque fort de décevoir tous ceux le considérant comme celui qui va enfin faire évoluer la doctrine et la discipline catholiques pour les rendre plus « crédibles » aux yeux de nos contemporains."
Liberté politique consacrait ces jours-ci un article à la fameuse "Lettre aux instituteurs" de Jules Ferry :
"Novembre 1883. Franc-maçon, président du Conseil et ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts, Jules Ferry envoie à tous les instituteurs de France une lettre circulaire, trois jours avant de quitter son ministère, pour leur adresser « quelques recommandations » sur le « régime nouveau » mis en place par sa loi du 28 mars 1882."
Par cette loi du 28 mars 1882, Jules Ferry établissait, comme chacun le sait, la laïcité et le caractère obligatoire de l'école. Et la gratuité, essentielle, on verra plus loin pourquoi. Sa "lettre aux instituteurs" est un monument de duplicité de la part d'un franc-maçon athée et militant. En vrac, quelques citations :
Le bon apôtre; on comprend mieux comment Jules Ferry, saint laïc de l'école de la république, a pu être le modèle de tant d'instituteurs, et pourquoi une quantité industrielle d'écoles primaires portent son nom. Ce que l'on sait moins en revanche, c'est que cet homme était hanté par une haine viscérale de l'Eglise catholique, et que voulant établir une France "sans roi et sans Dieu", il savait que le moyen le plus sûr d'y parvenir était de s'attaquer à l'école.
Il fut ministre de l'instruction, ministre des cultes, premier ministre, et en 6 ans (1879-1885) il réussit à imposer à l'école la sinistre machine maçonnique destinée à formater l'esprit des futurs électeurs de la république laïque.
Il faut (re)lire l'excellent livre de François Brigneau, "Jules l'imposteur", qui montre la tartufferie de cet homme, capable de déclarer : "Rien n'est plus désirable que l'accord du prêtre et de l'instituteur. Tous deux sont revêtus d'une autorité morale". Reste qu'à ses yeux, l'instituteur laïc doit être nettement plus revêtu d'autorité morale que le prêtre, à qui les lois vont interdire de fait l'accès à la grande majorité des enfants.
Dès 1879, Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique, commence la mise en oeuvre des plans élaborés dans les loges : d'abord, on évince les évêques du conseil supérieur de l'Instruction publique et les religieux enseignants des conseils académiques. Puis on réorganise l'enseignement supérieur, y interdisant les "jurys mixtes" (composés de laïcs et de religieux), ainsi qu'aux établissements libres de prendre le nom d'universités et de donner à leurs diplômes les noms de baccalauréat, de licence ou de doctorat.
Et puis surgit le fameux article 7, qui interdit aux religieux de congrégations "non-autorisées" (dont font partie les Jésuites) de diriger une école et d'enseigner. Ce sont 13 000 écoles, 124 collèges, 2 universités et 304 orphelinats, concernant la scolarisation d' 1 600 000 enfants, qui vont être arbitrairement supprimés d'un trait de plume. Malgré le rejet de l'article 7 par 148 voix contre 129, la loi a été imposée à la France à coups de décrets, Jules Ferry ayant décidé que c'était pour son bien. (Toute ressemblance avec des personnages et des situations actuels n'est pas du tout fortuite...)
La France a beau résister, les congrégations "non-autorisées" sont éjectées manu militari par les forces de l'ordre sous les yeux consternés de la majeure partie des Français. Le 31 décembre 1880, ce sont 261 couvents qui ont été "crochetés" et vidés, 5 641 religieux expulsés. "J'ai purgé la nation !" s'écriera alors Jules Ferry. La France de l'époque était encore très imprégnée de catholicisme; et pourtant une poignée de politicards dogmatiques ont réussi à lui imposer leurs vues. Tiens tiens... Rien de nouveau sous le soleil. On ne peut s'empêcher de penser à des bébés gazés dans leur poussette, à des jeunes filles traînées par les cheveux, à des jeunes gens poussés sans ménagement dans le "gav-bus" et emmenés rue de l'Evangile, à des veilleurs molestés pour être sagement restés assis... On a vu avec enthousiasme le film "Cristeros". Verra-t-on un jour un film honnête sur la mise à mort des congrégations "non autorisées" dans la France de Jules Ferry ?
Pris d'une frénésie anti-catholique, Jules Ferry multiplie les coups de boutoir : suppression des "lettres d'obédience" (capacités accordées aux enseignantes congréganistes), reprise du projet de loi Naquet sur le divorce, suppression de l'aumônerie militaire, création des lycées de jeunes filles dont le but avoué est de soustraire celles-ci à l'emprise de l'Eglise catholique (loi Sée), laïcisation de l'enseignement par la loi, citée plus haut, du 28 mars 1882.
Cette loi est la cerise sur le gâteau, la clef de voûte de l'oeuvre destructrice de Jules Ferry. Présentée comme une réforme secondaire, elle propose en effet que l'école devienne obligatoire, afin d'augmenter le niveau d'instruction des jeunes Français. Louable. Si elle est obligatoire, l'école doit également être gratuite, car on ne peut pas obliger les gens à payer une école s'ils n'en ont pas les moyens. Evident. Et c'est là que l'imposteur sourit intérieurement, car personne n'a vu le danger : si les gens ont le choix entre une école gratuite et une école (confessionnelle) payante, ils vont inscrire leurs enfants en rangs par trois dans l'école gratuite. Et hop, c'est dans la poche : la gratuité de l'école de la république condamne à plus ou moins brève échéance les écoles catholiques payantes. Il ne reste plus qu'à imposer la laïcité, présentée comme le plus petit commun dénominateur de tous les élèves, à qui l'on ne saurait imposer quelque religion que ce soit (libre-pensée, quand tu nous tiens...). Malgré la grogne des catholiques, la loi est votée par 179 voix contre 109.
Ayant achevé son opération de destruction, dont nous payons encore plus que jamais les conséquences, Jules Ferry pouvait bien se fendre d'une belle lettre aux instituteurs avant de quitter la scène. Cette lettre, souvent présentée comme une sorte de testament du grand homme, devait sans doute servir à édifier les générations suivantes afin de couper l'herbe sous le pied des éventuels contradicteurs. C'est raté, car nous, nous ne sommes pas dupes !
Pour aller au fond des choses : "Jules l'imposteur" de François Brigneau (Préface de Jean Madiran), DMM.
Mgr José Ignacio Munilla, évêque de San Sebastián, a déclaré suite au recul du Parti Populaire sur l'avortement :
"[...] Les faits démontrent que la prétendue « gauche » est celle qui finit par baliser le chemin de la prétendue « droite ». Il y a toujours moins de différences idéologiques entre les partis politiques, étant donné qu’ils ont tous assumé les valeurs du néocapitalisme, du relativisme et de l’idéologie de genre. Quelqu’un a dit que la caractéristique de la pensée politiquement correcte de notre temps est d’être théoriquement marxiste, pratiquement libérale et psychologiquement freudienne.
La décision prise par le Président du gouvernement rouvre de manière définitive le débat qui existe déjà depuis longtemps au sein de l’Eglise catholique : quel est le type de présence que doivent avoir les catholiques dans la vie politique ? Est-il cohérent que les catholiques s’intègrent au sein de partis politiques qui accueillent dans leurs programmes des propositions diamétralement opposées aux valeurs évangéliques ? Les catholiques peuvent-ils voter pour des partis politiques qui sont dans cette situation, en se fondant sur le principe du « moindre mal » ? Le temps a démontré qu’en prenant le chemin du « moindre mal » on finit par arriver au « mal plus grand ». L’option du « moindre mal » ne peut être accueillie par le chrétien que de manière circonstancielle et transitoire ; sans succomber à la tentation d’en faire sa devise. C’est que… Jésus-Christ nous a enseigné à choisir le bien, non le moindre mal.
De manière similaire à ce qui s’est passé lorsqu’un nombre significatif de militants du Parti nationaliste basque ont démissionné de leur militantisme politique lorsque leur parti a intégré les postulats pro-avortement, je n’ai aucun doute quant au fait que de nombreux membres du Partido Popular feront la même chose (bien que les appareils politiques tentent de mettre cela en sourdine). Nous nous trouvons devant un test important pour mesurer notre hiérarchie des valeurs : l’idéologie au-dessus des valeurs morales ? Ou les valeurs morales au-dessus de l’idéologie ? Il ne peut y avoir d’accommodements ; il faut choisir.
Les croyants ont un sérieux problème : l’arc parlementaire actuel ne comprend aucun parti d’envergure capable de représenter le vote catholique. Pour le dire clairement : un catholique qui aspire à être fidèle aux principes de la doctrine sociale catholique ne peut pas en toute cohérence voter pour les partis politiques d’envergure nationale présents dans l’actuel congrès des députés.
La charge des évêques est d’apporter l’éclairage moral, et non de créer une alternative politique. Voici l’une des tâches spécifiques les plus importantes des laïcs en ce moment. La vocation des laïcs catholiques, à la différence des prêtres et des évêques, est de se rendre présents dans la vie politique en proposant d’autres choix, capables d’incarner de manière cohérente dans la vie publique les principes qui inspirent la doctrine sociale catholique. [...]"
Lu ici :
"Phénomène tout aussi intriguant, les gens mariés ont moins de risques de développer une pneumonie, de subir une opération chirurgicale, de développer un cancer, de subir un infarctus ou de souffrir de démence. Ce fait établi a donné lieu à de nouvelles recherches, qui ont permis d'affiner le tableau. En étudiant plus précisément la qualité des relations conjugales, les scientifiques ont découvert que l'effet protecteur du mariage disparaissait en cas de disputes fréquentes dans le couple.
Les personnes "mal" mariées se révèlent même en plus mauvaise santé que celles restées célibataires ! Des expériences menées aux Etats-Unis montrent notamment qu'au sein des couples qui se déchirent les défenses immunitaires des intéressés s'affaiblissent et les coupures sur la peau mettent plus de temps à cicatriser. C'est donc la félicité conjugale, et non la vie commune en elle-même, qui serait bénéfique pour la santé."
Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :
« Nous appelons les familles de France à réagir en venant dénoncer la déconstruction de la famille dimanche prochain à Paris et Bordeaux. Après la filiation avec les conséquences de la loi Taubira (PMA pour les couples de femmes et GPA – Gestation Pour Autrui – c’est à dire les mères porteuses), c’est la famille qui est de nouveau dans le viseur du gouvernement. Il est temps de dire STOP ! ».
Après avoir déjà, entre autres mesures aberrantes,
le gouvernement Valls 2 poursuit avec acharnement sa déconstruction de la politique familiale :
« Arrêtons l’hyprocrisie ! Combien de ministres ou de parlementaires masculins ont déjà pris un congé parental ? »
« Peut-on appeler cela « modernisation de la politique familiale » comme le fait Marisol Touraine ? La réponse est NON. Nous invitons les Français à se mobiliser dimanche prochain pour adresser un message au gouvernement : il est temps d’arrêter les mesures conduisant à fragiliser la famille. Bien au contraire, il faut être audacieux pour la protéger puisqu’en période de crise, c’est justement elle, la famille, qui nous protège ».
Gérard Larcher est assuré d'être élu demain président du Sénat. Il a été élu lors de la primaire UMP avec 80 voix, contre 56 pour Jean-Pierre Raffarin et 7 pour Philippe Marini.
Gérard Larcher s'était exprimé contre la dénaturation du mariage, et l'adoption par deux personnes de même sexe.
Et il avait même participé à la Manif pour Tous.
Si l'élection de Gérard Larcher à la présidence du Sénat se confirme, le deuxième personnage de l’État (après le Président de la République) sera donc ouvertement contre la dénaturation du mariage.
Communiqué du député Jacques Bompard :
"Dans son ironique discours du Bourget François Hollande clamait combien il comptait s’en prendre au monde de la finance. Avec lui la cohorte des économistes de Gauche nous rappelaient ce que les patriotes affirment depuis toujours : le cosmopolitisme financier ne nourrit que les oligarques et les intérêts égoïstes plutôt que de soutenir les familles de France.
Mais rapidement les gouvernements Hollande ralentissent toutes les initiatives qui voulaient mettre la finance au pas : de la taxe sur les transactions financières européennes aux tenants d’une vraie séparation entre banques d’affaires et de dépôts. Après leur sauvetage, les banques n’eurent donc aucune contrepartie à payer pour leurs excès.
Aussi devant la lâcheté ou la complicité de notre exécutif, ces familles finirent d’espérer : elles comprirent aisément qu’elles n’auraient d’autre service politique que le harcèlement fiscal et la haine de ce qu’elles représentent.
La trahison socialiste ne pouvait s’arrêter là. Il lui fallait davantage de subsides. Aussi décida-t-elle de faire peser sur ces familles le prix d’un effort qu’il revenait aux grands organismes financiers de payer.
Ainsi dans le projet de budget initial pour la sécurité sociale présenté par le ministre de la Santé, la prime à la naissance sera divisée par trois à partir du deuxième enfant. Les allocations familiales majorées ne seront plus versées qu’à partir de 16 ans et non 14 comme avant. En tout l’Etat veut économiser 700 millions d’euros sur le dos des familles. Une bagatelle devant ce qu’il accorde quotidiennement d’échappatoires et de manque à gagner auprès de cette grande finance qui devait être son ennemi.
Le congé parental, enfin, est gravement mis en danger. Visiblement la haine de la nature l’emporterait encore sur la réalité des difficultés des familles françaises puisqu’il s’agirait de forcer les hommes à prendre un congé maternité.
Si l’argent des familles de France ne semble pas avoir d’odeur pour nos prétendus gestionnaires, leur colère mérite d’être bruyante. Entre les attentats à la pudeur encouragés dans l’enceinte scolaire examinée en ce moment au Conseil d’Etat, les gazages récurrents lors des rassemblements pacifiques de la manif pour tous, et les déclarations d’idéologues fanatiques qui effraient la société rien n’aura été épargné aux défenseurs de la cellule de base de notre société.
J’encourage donc l’ensemble de mes compatriotes à se rendre à la grande manifestation du 5 octobre. Non au saccage du mariage ! Non à la marchandisation de la procréation par la PMA, la GPA et les mères porteuses ! Non à l’endoctrinement de nos enfants par les délires des théories du genre ! Non enfin au pillage des familles par lâcheté politique !"
Communiqué de Nicolas Bay, secrétaire général dajoint du parti :
"Résolument opposé à la PMA et à la GPA et souhaitant l’abrogation de la loi Taubira, le Front National invite ses militants, adhérents et électeurs qui souhaitent participer à la Manif pour tous du 5 octobre à Paris à rejoindre la délégation des élus et cadres du FN qui seront présents. Rendez-vous dimanche 5 octobre à 13h - Porte Dauphine, devant la gare RER C, face à l’université Paris Dauphine. Les élus sont invités à porter leurs écharpes.
Communiqué :
"Pour la première fois dans l’histoire de la Justice, de jeunes adultes porteurs de trisomie 21, sans avocat, viennent de saisir le Conseil d’Etat pour faire annuler une décision du CSA qui censure leur libre parole. A l’occasion de la journée mondiale 2014 de la trisomie 21, TF1, M6, Canal+ et D8 ont diffusé gracieusement un clip intitulé « Dear Future Mom ». Ce clip mettait en scène plusieurs jeunes français et étrangers porteurs de trisomie 21. Ils expliquaient que, malgré leur handicap, ils étaient heureux et qu’ils pouvaient vivre, travailler et aimer comme tout le monde. Ce clip, repris sur Youtube, a connu un succès fou royant : il a été vu par plus de 5 millions de personnes.
Mais le 25 juillet dernier, le CSA annonçait sur son site qu’il venait d’écrire aux chaines de télévision pour leur indiquer que ce clip n’était « pas d’intérêt général », pour leur reprocher de l’avoir diffusé et pour leur demander de ne pas recommencer à l’avenir. Le CSA a motivé cette décision par le risque de générer un trouble chez les femmes qui pourraient décider de ne pas garder le fœtus porteur de trisomie qu’elles attendraient.
Informés de cette censure, six jeunes porteurs de trisomie 21, majeurs non protégés (c'est-à-dire dans le plein exercice de leurs droits d’adultes), viennent de déposer un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat. Ils n’ont pas pris d’avocat. Une des jeunes actrices du clip, mineure de 16 ans, s’est jointe à eux par l’intermédiaire de sa mère. C’est une première dans l’histoire de la Justice. Ordinairement, on parle, on agit et on pense pour les personnes en situation de handicap mental, réputées « incapables »… et donc sans voix. Le CSA explique même, dans sa décision, que la parole des personnes trisomiques ne peut être diffusée à la télévision que dans des émissions « encadrées et contextualisées » !
Ni le clip, ni ces jeunes ne font la moindre allusion à l’Interruption Médicale de Grossesse. Les 7 requérants ignorent tout de cette problématique : eux, ils sont vivants, ils ont une conscience aigüe de leur handicap (« j’ai mal » dit l’un d’eux), ils demandent juste leur place dans la société et des regards bienveillants, au lieu de la curiosité appuyée ou du rejet qu’ils perçoivent trop souvent. Aujourd’hui, ces jeunes exercent directement leur droit de prendre la parole, parce que, selon leurs propres mots : « C’est un peu difficile pour les trisomiques » ; « Il faut les écouter quand ils parlent ». Et, comme l’explique Jean-Baptiste : « Moi je ne me défends pas tout seul devant les méchants. Si ils m’embêtent, je préfère un juge ».
Afin d’éviter toute manipulation, leur consentement a été recueilli en dehors de toute pression. La preuve en est apportée au Conseil d’Etat sous la forme de l’enregistrement vidéo intégral de leurs propos durant 2h30. Ces jeunes ont le droit d’être vus et entendus sur des chaines publiques sans être stigmatisés encore et toujours. Ils veulent juste être écoutés, reconnus, acceptés sans restriction, ni gêne, ni condescendance : ils demandent au Conseil d’Etat le droit d’être des citoyens à part entière."
Interrogé ce matin sur BFM TV et RMC, Guillaume Peltier, Vice-Président de l'UMP a évoqué la Manif pour Tous ainsi que la loi Taubira, comme l'a déjà indiqué Michel. Il a aussi proposé d'instaurer une parité Public/Privé dans les partis politiques, et notamment à l'UMP:
«Notre classe politique souffre d'une surreprésentation de la haute fonction publique. Le jour où vous aurez plus d'agricultures, d'artisans, de commerçants et d'entrepreneurs dans le monde politique (…) notre pays se portera bien mieux».
Il espère que cette proposition sera reprise par Nicolas Sarkozy.
Si cette parité n'est pas respectée à l'Assemblée Nationale, elle s'en approche puisque 45% des députés sont issus du secteur privé. Toutefois, pour être représentative de la population française, ce ne sont pas les 50% de Guillaume Peltier qu'il faudrait atteindre, mais environ 75%.
Après, on peut rêver d'atteindre la proportion moyenne de l'OCDE de répartition des actifs dans les secteurs public/privé qui est de 15% versus 85% mais bon...
Mgr Michel Aupetit, évêque de Nanterre, publie ce communiqué :
"On me demande de m’exprimer sur la Manif pour Tous organisée dimanche 5 octobre pour protester contre la banalisation de la PMA (Procréation médicalement assistée) et de la GPA (Gestation pour autrui).
J’ai eu de nombreuses fois l’occasion d’intervenir sur ces sujets, rappelant que la procréation médicalement assistée qui, originellement était destinée à remédier à l’infertilité d’un couple et qui, même dans ce cas, n’allait pas sans poser de problèmes, devenait une grave injustice quand elle servait à faire de l’enfant un obscur objet de désir pour combler toutes les frustrations et tous les manques.
Quant à la GPA, c’est-à-dire la question des mères porteuses, outre qu’elle instrumentalise le corps de la femme, elle introduit un trouble majeur dans la filiation lorsque le pauvre enfant, en grandissant, ne saura plus qui est vraiment sa mère, entre celle qui lui a donné son visage (la donneuse d’ovules), celle qui l’a porté et mis au monde ou celle qui va l’éduquer.
On remplace l’acte d’amour par une éprouvette et le papa et la maman par des éducateurs que l’on croit plus spécialisés. Le père a fait place à l’expert. La procréation a fait place à la production déniant à l’enfant ses droits légitimes d’être élevé par son père et sa mère.
Un évêque enseigne de sa cathèdre dans son diocèse. Il s’exprime aussi ex cathedra. Je l’ai fait à maintes reprises devant des parlementaires, des médecins, à la télévision ou à la radio, en étant fidèle à l’enseignement de l’Église, dont je crois vraiment qu’il est non seulement éclairé par l’Esprit-Saint, mais aussi fondé en raison et profondément humain.
Une manifestation est un droit. Tout citoyen peut et doit manifester si, en conscience, il pense honorer la justice et le droit. Un chrétien sera vigilant de le faire joyeusement et paisiblement.
Si un évêque participe à une manifestation, c’est au titre de son droit citoyen. Comme évêque, il est porteur d’une Parole qui le dépasse et qu’il doit annoncer à temps et à contretemps. Il doit refléter aussi l’image d’un Dieu miséricordieux qui accueille les pécheurs repentis.
Les prêtres, qui connaissent bien leurs brebis, doivent juger eux-mêmes du bien-fondé pour leur communauté d’un appel ou non à aller manifester. C’est pourquoi je fais confiance à leur discernement éclairé."
En France, vous n'avez pas le droit de caricaturer un politique en animal, mais vous pouvez dessiner le pape en train de sodomiser un enfant.
Poursuivi par l'AGRIF pour un dessin représentant le pape Benoît XVI sodomisant un enfant, le dessinateur Plantu a été relaxé. Selon la justice, le propos du dessin était
«de dénoncer, certes avec une violence qui, selon l'auteur, répond à celle qu'a constitué le silence institutionnel à l'égard des victimes, la réaction inappropriée de l'Église face à ces tragédies, qualifiée de "mur du silence" par le ministère fédéral allemand de la Justice».
Le tribunal a condamné l'Agrif à verser à Plantu 2.000 euros pour les frais de justice, mais a rejeté la demande de la défense du dessinateur, qui demandait la condamnation de l'Agrif pour procédure abusive.
Bientôt Plantu va faire le même avec un imam... et on verra si la justice sera aussi clémente.
Addendum : l'AGRIF fait appel de ce jugement.
Le Premier ministre arrivera par le TGV 6622 en provenance de Lyon Perrache à 17h02.
Marie-Christine Arnautu dénonce :
"[...] Le PS ne fait qu’agrandir le sillon destructeur de la famille creusé par l’UMP quand M.Frédéric Lefèvre déclarait en 2011 : »pourquoi est ce si difficile pour la France de faire baisser le chômage ? Parce qu’on a un taux de natalité beaucoup plus important que d’autres pays ».
Les Verts quant à eux, préconisaient déjà il y a 3 ans, dans la bouche d’Yves Cochet, de » faire la grève du 3ème ventre afin d’agir sur les allocations familiales en dissuadant les couples de procréer au delà de trois enfants ».Sous couvert de trou sans fond de la sécurité sociale, la famille est devenue la cible favorite des gouvernements successifs depuis les années 70 et ceci ne fait qu’empirer.
[...] Défendre la famille, encourager la natalité, c’est aussi défendre la solidarité nationale, c’est aussi assurer la pérennisation de notre système de retraite.
Marie-Christine Arnautu appelle tous nos compatriotes à la rejoindre le 5 octobre lors du grand rassemblement organisé par la Manif pour tous. La famille, les familles, sont les piliers essentiels de notre nation française, ne les abandonnons jamais !"
Lu dans Sud Ouest de ce jour :
"Le conseil municipal [de Bordeaux] a voté hier la création d'un observatoire bordelais de l'égalité, instance d'analyse des phénomènes de discrimination à l'oeuvre dans la commune. Membre de la majorité, cofondateur de La Manif pour Tous en Gironde, Edouard du Parc était contre. Il s'est d'ailleurs abstenu. Réponse cinglante de Juppé : "Vous êtes tout à fait libre de quitter la majorité"."
Comme le soulignait le Salon Beige, la démocratie n'existe pas dans les statuts du PS. Les parlementaires ont pour obligation de voter selon "la tactique" du parti.
Cela se confirme : les sanctions tombent contre les députés PS "frondeurs" qui ont osé s'abstenir :
"La situation se tend au sein du groupe PS à l'Assemblée nationale, à l'approche de l'examen du projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS). Six députés frondeurs, qui n'avaient pas voté la confiance à Manuel Valls le 16 septembre, ont été exclus de la commission des affaires sociales, mardi 30 septembre.
Christian Paul, Fanélie Carrey-Conte, Barbara Romagnan, Gérard Sebaoun et Linda Gourjade ne participeront donc pas aux débats en commission sur l'élaboration du budget de la sécurité sociale pour 2015. Jean-Marc Germain, autre député frondeur, avait lui annoncé son intention de quitter cette commission de son propre chef."
Le second prélat de l’Opus Dei, à la suite du fondateur San Josemaria Escriva, a été élevé aux autels de Madrid. Le cardinal Amato a déclaré : «le nouveau bienheureux nous invite à une sainteté aimable, miséricordieuse, affable, doux et humble.»
120 000 personnes de 80 nationalités, 17 cardinaux, 1200 prêtres et 150 évêques du monde entier ont assisté à la béatification de Monseigneur Alvaro del Portillo célébrée le 17 septembre à Madrid. Le journal national El Pais mentionne la présence d’au moins 40000 jeunes, dont 3500 se sont portés volontaires pour aider à la gestion de la célébration. Il semble que
« beaucoup de ces jeunes ne connurent pas Don Alvaro, mort en 1994, et que leur présence exprime l’appréciation et les fruits de sa tâche évangélisatrice et le désir de rendre grâce pour sa vie de don de soi aux autres. »
La cérémonie fut présidée par le délégué du Pape François, le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrétation pour les Causes des Saints, et concélébrée par l’archevêque de Madrid et le Prélat de l’Opus Dei. Parmi les cardinaux présents se tenait le Cardinal Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Dans son homélie, le Cardinal Amato exposa les nombreuses vertus du Bienheureux Alvaro, qui viva de façon héroïque. Il pratiqua la foi, l’espérance et la charité,
« à la lumière des béatitudes de la mansuétude, de la miséricorde, de la pureté de cœur. Les témoignages sont unanimes. En plus d’impressionner par la plénitude son harmonie spirituelle et apostolique avec le saint fondateur, il se distingua aussi comme figure de grande humanité. »
« Il était un exemple vivant de la fidélité à l’Evangile, à l’Eglise, au Magistère du Pape. Toutes les fois qu’il se rendait à la basilique St Pierre de Rome, il avait coutume de réciter le Credo devant la tombe de l’Apôtre et un Salve devant l’image de Sainte Marie, Mère de l’Eglise. »
Durant la formule de béatification fut présentée la relique du nouveau bienheureux, qui fut élevée par Jose Ignacio Ureta, l’enfant chilien guéri par l’intercession de Mons. Del Portillo. Il s’agit d’un miracle de guérison instantané de l’enfant lorsque, peu de jours après sa naissance en août 2003, il subit un arrêt cardiaque de plus d’une demie-heure et une hémorragie massive. Ses parents prièrent par l’intercession de Don Alvaro, et lorsque les médecins crurent le bébé mort, sans aucun traitement supplémentaire et de manière tout à fait inespérée, le cœur du nouveau né se remit à battre, jusqu’à atteindre un rythme de 130 pulsations par minute. Malgré la gravité du cas clinique, dix ans plus tard l’enfant se porte bien. Le miracle fut reconnu par Rome le 5 juillet 2013.
Le Pape François dit que la vie du bienheureux se définit par
« le témoignage de nouveauté constante de l’Evangile, un appel universel à la sainteté et à une collaboration de chacun par le travail quotidien au salut du monde. »
Ce message fait surtout écho à sa génération constante d’initiatives sociales et éducatives par le monde entier. En effet, Don Alvaro stimula la mise en marche d’activités dans 20 nouveaux pays ; il fut aussi le premier recteur du Collège Romain de la Sainte Croix à Rome, érigé par le fondateur de l’Opus Dei, et occupa diverses charges au Vatican où il participa également aux travaux du Concile Vatican II.
En reconnaissance de ses bienfaits, assistèrent également à la béatification des chefs et représentants d’Etats, ambassadeurs et ministres, et des autorités civiles internationales.
Au Havre, l'école maternelle faisant trop "genrée", le gouvernement se devait de réagir promptement :
Guillaume Peltier était invité de BFMTV et RMC ce matin. Interrogé à propos de La Manif Pour Tous, qui fait décidément l'actualité, il a déclaré qu'il serait dimanche auprès des manifestants :
"C'est une conviction profonde chez moi, chaque enfant a droit à une mère et un père".
A la question de l'abrogation par la droite de la loi Taubira, il a déclaré :
"Il faut avoir le courage d'annuler les mauvaises réformes de la gauche".
Lettre de Monseigneur Jacques Habert aux catholiques du diocèse de Séez :
Quand c’est de l’homme qu’il s’agit !
Depuis quelques années, les réformes dites sociétales font la « une » de l’actualité, elles sont souvent traitées de façon judiciaire, émotionnelle ou purement événementielle. Des situations particulières, largement médiatisées et assurément dramatiques, servent d’argument pour légitimer des modifications profondes au plan législatif.
Les énumérer ne doit pas nous faire oublier combien d’autres réalités économiques, sociales sont aussi source de souffrances pour beaucoup.
Nous connaissons ces sujets :
- -La gestation pour autrui (G.P.A.)
- -La procréation médicalement assistée (P.M.A.)
- -Le mariage pour tous
- -La recherche sur les embryons
- La facilitation de l’accès à l’avortement.
- L’euthanasie …
Toutes ces questions ne sont pas du même ordre ; mais elles touchent au mystère même de la vie, de sa transmission et de la famille (cellule fondamentale de la vie sociale).
Elles possèdent une forte portée symbolique. C’est en réalité toute la conception de l’homme, de sa dignité et par là même de la vie en société qui est engagée dans ces débats.
Posons comme a priori que la majorité des personnes qui s’y intéressent sont animées d’une volonté positive, d’un désir de bonheur pour autrui. Mesurons le caractère complexe de certains sujets. Intégrons aussi que les progrès de la science ouvrent de nouveaux chemins, sans oublier que tout ce qui est techniquement possible n’est pas moralement bon pour l’homme.
L’Eglise demeure vigilante face à toutes ces « évolutions » car, pour beaucoup, elles sont en contradiction frontale avec notre vision de l’homme et de la société. C’est bien l’avenir de l’homme et le bien commun de la société qui sont en jeu. Dans ces domaines, il ne s’agit pas pour l’Eglise de vouloir régenter l’arsenal législatif, elle n’en a ni le désir ni les moyens. En revanche elle prétend influer sur un débat qui touche l’homme et la vie en société.
Elle reçoit du Seigneur l’impératif du témoignage.
Instruite par la révélation biblique, l’Eglise veut proposer à temps et à contretemps des repères éthiques qui découlent d’une vision intégrale de l’homme. Son but est d’éclairer les consciences. Elle veut protéger le plus faible, elle pressent les risques d’une marchandisation du corps humain. Des dérives commerciales, avec de nouvelles formes d’asservissement et d’esclavage, sont hélas envisageables.
Dans ce domaine, qui est « l’Église ? ». Ce sont bien sûr les évêques, les prêtres, mais aussi tout le peuple de Dieu. Pensons notamment à ceux et celles qui se spécialisent dans les pastorales de la santé, de la préparation au mariage, de la famille, de l’éducation des jeunes, des services caritatifs …. Tous les chrétiens actifs dans la société civile, le monde politique, ou associatif. Nul n’est de trop pour prendre part à la réflexion.
Alors, que devons-nous faire ?
Chrétiens, nous sommes pris en tenaille entre une réprobation vis-à-vis d’un certain nombre de projets et une compassion face à des situations de souffrance. Nous sommes sur une ligne de crête délicate, entre deux impératifs évangéliques : celui de la vérité et celui de la miséricorde.
Ne rien faire, ne rien dire, serait de loin la position la plus confortable, elle serait appréciée par beaucoup. Paradoxalement cette attitude serait le signe d’un profond mépris pour notre société et nos contemporains : « faites ce que vous voulez, cela nous est indifférent ». Ce serait une démission face à notre devoir d’éveil des consciences car, dit le concile Vatican II (Constitution ‘’l’Eglise dans le monde de ce temps), « il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans le cœur des disciples du Christ » (GS 1).
C’est parce que nous aimons notre société et que nous voulons la servir que nous prenons la parole et que nous agissons.
Voilà quelques pistes que chacun peut recevoir et discerner en conscience :
- Nous informer, ne pas en rester à des slogans simplificateurs ou à l’idéologie.
- Nous former : que dit et que pense réellement l’Eglise, et pourquoi, sur tous ces sujets ?
- Nous engager, l’aspect politique n’est pas loin de toutes ces réflexions ; il a bien du mal hélas à quitter le champ réducteur des clivages ordinaires (droite / gauche). Les courriers à nos élus sont en ce sens de bons moyens de communication.
- Soutenir des associations qui sont à l’œuvre sur le terrain dans tous ces domaines.
- Prier : pensons aux veillées pour la vie initiées par le pape Benoit XVI le premier dimanche de l’Avent.
- Manifester sa désapprobation, alerter l’opinion publique. Ces deux dernières années, le mouvement « la manif pour tous », a porté avec force toutes ces questions.
Chacun est à même de savoir quelle est l’action la plus pertinente à mener. Une certitude : nous sommes attendus sur ce terrain. Nul ne peut le déserter.
J’invite tous les chrétiens du diocèse à recevoir ce texte et à y réfléchir seul ou en équipe.
M. Yannick Moreau, député de la Vendée littorale, alerte M. le Premier ministre de l’urgence qu’il y a à éclaircir la position du gouvernement sur la Gestation par Autrui (GPA) :
"En effet, le 26 juin dernier, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a condamné la France à transcrire à l’état civil français les actes de naissance d'enfants nés à l'étranger de mère porteuse.
En refusant de faire appel de cette décision, le gouvernement semble de fait accepter une situation qu’il assurait, il y a encore quelques mois, ne pas vouloir légaliser.
Le corps de la femme et de l’enfant ne peuvent pas et ne doivent faire l’objet d’une marchandisation.
La position schizophrène du gouvernement réaffirmant d’une part l’interdiction absolue de la GPA tout en refusant de faire appel de cette décision de la CEDH cautionne cependant de façon implicite le recours aux mères porteuses.
Aussi, alors qu’une manifestation de très grande ampleur s’annonce le 5 octobre à Paris et à Bordeaux organisée par le collectif La Manif Pour Tous, il lui demande de bien vouloir éclaircir la position du Gouvernement sur la GPA et les mesures qu’il compte mettre en place pour garantir l’interdiction de cette pratique."
COMMUNIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE SOS FUTURES MERES :
"Un "coup de rabot" ! Manifestement, les journalistes qui émargent à 15 ou 20 000 € mensuels n'ont certainement jamais vu un rabot de leur vie ! Dimanche et lundi, les professionnels du "PAF" évoquaient un simple coup de rabot pour la prime de naissance dès le second enfant. Mais, lundi soir, la prime de naissance pour le second enfant est passée à la tronçonneuse : elle est carrément divisée par trois, passant de 923 € à 308 €. Imaginons une seconde un jeune couple attendant un second enfant qui envisageait l'achat d'un véhicule d'occasion : par exemple une 205 à 900 € (le prix actuel d'une telle occasion en état de marche). Et maintenant, on va leur verser généreusement 300 €, le prix d'un lave-linge bas de gamme !
Les Chazal, Pujadas et autres Coudray envisageraient-ils de voir leur salaire réduit de 15 000 à 5 000 € mensuels. Le rabotage évoque l'élimination du superflu, pas de l'essentiel. Mais à part les familles qui en seront victimes, les Français retiendront l'expression de "coup de rabot" soit une réduction d'environ 1%. D'autant plus que la CNAF, structurellement excédentaire depuis des décennies doit supporter des dépenses qui ne la concernent en aucune façon : revenu de solidarité active, majoration des pensions de retraite pour charges de famille, allocation logement étudiant....... Et c'est seulement à cause de cela qu'elle se trouve déficitaire (de 2,6 milliards d'euros en 2013).
Naïvement, beaucoup de Français pensaient que "le pacte de responsabilité" présenté par l'exécutif en janvier 2014 " piétinait. Mais les salariés qui ont seulement jeté un coup d'oeil attentif sur leur bulletin de paie du mois de juillet, donc reçu début août, ont pu constaté que les charges d'allocations familiales (uniquement payées par les charges patronales) étaient passées de 5,40 à 5,25 %. Bien entendu, ces 0,15% ne constituent qu'un début ! Beaucoup se sont interrogé sur la réforme du financement de la CNAF. Mais, la réponse est d'une clarté biblique : aucun financement de substitution n'est prévu pour la simple et bonne raison car ce que prévoit ce fameux "pacte de responsabilité" en échange de la réduction progressive des charges patronales d'allocations familiales, c'est la suppression progressive et des plus sournoises des prestations familiales.
Le président du MEDEF, M. Pierre GATTAZ, connait, bien entendu, le pourquoi du comment puisqu'il en est l'instigateur faute d'en être simplement "l'idiot utile". Manifestement, ce père de cinq enfants, ne coure pas après les "allocs" pour élever ses chérubins ! Bien entendu, on ne peut lui reprocher de défendre ses adhérents, essentiellement des entreprises du CAC 40, puisqu'il s'agit de sa mission. Mais peut-il ignorer que pour survivre, ces entreprises ont besoin de clients directs ou indirects qui sont majoritairement des familles ? On peut légitimement s'interroger sur le silence radio de cinq centrales familiales sur six depuis 4 jours : auraient-ils, par hasard, été "achetés" par le gouvernement en échange de quelques prébendes : grasses subventions, reconnaissances d'utilité publiques sièges au Conseil Economique, Social et Environnemental, voire quelques rubans rouges à la boutonnière ?
Et si les familles commençaient à se fâcher ? Par exemple, dimanche 5 octobre porte Dauphine dès 13 heures ?"
La dette française a officiellement dépassé le seuil des 2.000 milliards d'euros.
Est-ce pour leur apprendre à dénoncer les socialistes qui ne paient pas leurs impôts ou ceux qui fraudent sur leurs diplômes ?
Mediapart a indiqué avoir reçu en juillet une notification de redressement fiscal de 4,2 millions d’euros pour ses exercices de 2008 à 2013.
Une enquête a été ouverte en mai à la suite d'une plainte pour détournement de fonds publics et financement illégal en lien avec l'achat du siège parisien d'Europe Ecologie - Les Verts.
Rien que de très banal dans la politique française.