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Si le Burkina l’a fait, pourquoi pas nous ?

Non, non, ce n'est pas ce que vous croyez, cette question n'a pas été posée en France mais sur un blog malien, qui recense les pays d'Afrique ayant à leur tête des dictateurs chefs d'Etat longue durée "démocratiquement élus", à qui l'exemple du Burkina Faso commence à donner des idées. Pas très encourageant pour la stabilité du continent africain...


La vérité sort (souvent) de la bouche des enfants

Le Monde revient sur l'exposition "le zizi sexuel" :

"[...]Cette petite fille de 9 ans, en vacances à Paris, est venue avec sa mère et sa sœur de 11 ans. « Je trouve ça dégueulasse. Je n’ai pas envie de savoir, pas envie de lire », dit-elle. « Elle lit pourtant les bandes dessinées de Titeuf à la maison, mais peut-être que l’exposition est trop explicite », avance sa mère, visiblement un peu déstabilisée."[...]

Venir en vacances à Paris et ne rien trouver d'autre que cette expo lamentable à montrer à ses enfants, c'est quand même un tour de force. Il semblerait que certains enfants soient plus raisonnables que leurs parents...


Le dialogue, signe de l'amitié politique

"La « crise politique », que l’on évoque à tout-va et à mauvais escient, n’est pas seulement la chute de la légitimité ou de la confiance accordées aux partis et aux institutions politiques, c’est d’abord une faillite personnelle : le déclin de la dimension politique de l’amitié, la philia. Une culture du dialogue nécessite une écoute et une parole. Pour Hannah Arendt, l’incapacité des personnes à entrer en dialogue est l’un des aspects de la crise de civilisation que nous vivons.

LA « CRISE » des partis ne serait donc qu’une conséquence de l’incapacité des hommes politiques à dialoguer entre eux et avec le peuple. Dans les familles, cela se manifeste notamment par l’augmentation des violences conjugales et des divorces. À l’échelle de la nation, la multiplication des comportements communautaires prend aussi racine dans la fin du dialogue. Or la culture du dialogue permet le maintien d’une Cité politique. Son déclin a les conséquences terribles que nous observons dans toutes les sociétés naturelles auxquelles nous appartenons. C’est de cette « crise politique »-là dont il faudrait désormais parler, comme crise de la relation qui déshumanise notre monde et notre être. A.R."

[Le texte d'Hannah Arendt sur Liberté Politique]


L’armée prend le pouvoir au Burkina Faso

Un article très bien fait du site Opex 360 retrace la genèse du "coup d'Etat" au Burkina Faso. Quelques extraits :

Sans-titre

[...]"ces derniers jours, le climat politique s’est brusquement détérioré à Ouagadougou  avec le projet du président Blaise Campaoré de modifier la Constitution pour lui permettre de briguer un nouveau mandat. Arrivé au pouvoir en 1987 à la faveur d’un coup d’État, il avait été réélu avec plus de 80% des voix, notamment en 2005 et en 2010.

Seulement, cette initiative n’a pas été du goût des Bukinabès… Depuis quelques temps, déjà, des signes montraient leur lassitude, après les 27 années passées au sommet de l’État par M. Campaoré. En 2011, le pays avait connu des manifestations réprimées dans le sang.[...]

Quoi qu’il en soit, le projet constitutionnel de Blaise Campaoré s’est donc heurté à une violente contestation. Le 30 octobre, des émeutes ont éclaté non seulement à Ouagadougou mais aussi à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays. La situation était telle que l’état de siège été décrété sur l’ensemble du territoire. Et les forces de l’ordre ont tenté de disperser les manifestants avec des tirs à balles réelles.

Par la suite, le président Campaoré a fait machine arrière en annonçant qu’il allait retirer son projet de loi controversé et lever l’état de siège… Tout en assurant qu’il se maintiendrait dans ses fonctions.

Finalement, Blaise Campaoré a dû se résoudre à démissionner. Et l’intérim sera assuré par le général Honoré Traoré, le chef d’état-major des armées. D’ailleurs, les militaires ont repris les choses en main assez rapidement, en annonçant la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale."[...]

De nouvelles informations permettent d'affirmer que le nouvel homme fort du Burkina Faso n'est en définitive pas le général Traoré, mais le Lieutenant-colonel Yacouba Zida, qui a ce soir annoncé la fermeture des frontières, un couvre-feu de 19h à 6h du matin, et a demandé aux secrétaires généraux des ministères de prendre des dispositions pour assurer la continuité de l'Etat. (information Le Faso.net).

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Le Lieutenant-colonel Yacouba Zida


Mgr Castet et le "document maladroit" publié au cours du synode

Réflexion de Mgr Castet sur le synode :

"Ce dimanche 19 octobre 2014, Sa Sainteté le Pape François a célébré la messe de clôture de la première session de l’Assemblée extraordinaire du Synode des évêques sur la famille et l’évangélisation. Place Saint Pierre, il a béatifié le pape Paul VI qui, par le Motu Proprio « Apostolica sollicitudo » du 15 septembre 1965 a institué le synode des évêques réunis autour du Souverain Pontife.

Le bienheureux Paul VI voulait renouer avec une pratique des premiers siècles, prenant sa source dans l’événement rapporté au chapitre 15 du livre des Actes des Apôtres. L’Ecriture relate avec transparence « des conflits et des discussions assez graves » (Ac. 15, 2) au sein de la première communauté chrétienne. Sous la motion de l’Esprit, cette assemblée délibère dans la liberté et la sérénité, trouvant dans le Christ et dans la fidélité à son enseignement les chemins de la communion.

La récente session synodale s’inscrit en héritière de cet événement. Présidée par le successeur de Pierre, « garant de l’obéissance et de la conformité de l’Eglise à la volonté de Dieu, à l’Evangile du Christ et à la tradition de l’Eglise…, par la volonté du Christ lui-même pasteur et docteur suprême de tous les fidèles (Can. 749) », l’assemblée synodale « tente de discerner des solutions concrètes aux nombreuses difficultés et innombrables défis que les familles doivent affronter et à apporter des réponses aux nombreux découragements qui les assiègent et les étouffent. »

Il est malheureux que dans le cadre de cette dernière session synodale, les médias aient trop souvent réduit, dans la communication publique, les débats à deux aspects indépendants l’un de l’autre, traversant essentiellement la société occidentale : les unions de personnes de même sexe et les divorcés remariés. Un débat souvent excessif s’en est suivi jusqu’au sein de la communauté chrétienne.

Il est vrai qu’un document maladroit dont la vocation était d’être circonvenue au débat interne, a été rendu public à mi-parcours de la session synodale. Les auteurs de ce document ont livré à la presse un texte dont les formules ambigües et peu acceptables à la lumière de l’enseignement du Christ et de l’Eglise, ont nourri, sans doute involontairement, une polémique inutile. Cette bévue laissera des traces et ne sera totalement effacée que par la qualité d’une réflexion dans laquelle recherche de la vérité et charité se répondront.

Puissions-nous, aidés par l’enseignement lumineux du saint pape Jean-Paul II sur la famille, recevoir la parole libératrice du Christ : « on vous a dit (…) du fait de l’endurcissement de vos cœurs (…) moi je vous dis (…) l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Mt 19, 5), élevant ainsi le mariage chrétien au statut d’icône de l’alliance indéfectible du Christ et de l’Eglise.

Les pères synodaux, dans le message conclusif de cette première session, nous donnent des éléments propres à nourrir, pendant cette année, la maturation de la réflexion dans un vrai discernement. Le Saint Père pourra ainsi, au terme de ce synode, nous offrir une exhortation qui soutiendra l’Eglise dans sa tâche pastorale et ouvrira des chemins d’Espérance."


Le témoignage d’une ‘top model’ colombienne victime d’un avortement

Amada Rosa Pérez déclare :

durant ces moments de grossesse j’aurais tellement aimé trouver l’aide de quelqu’un qui me dise quelque chose de beau et de positif, par exemple que devenir maman n’est pas mal.

Plus de 40 associations espagnoles se rassembleront sous la devise ‘chaque vie compte’ pour organiser une grande manifestation le 22 novembre, en faveur de la vie, de la femme et de la maternité.

ADans ce contexte est retransmis le témoignage de la top model Amada Rosa Pérez, victime d’un avortement et par conséquent du syndrome post avortement. Ce syndrome est une réalité par laquelle passent toutes les femmes ayant avorté, que ce soit de manière délibérée ou spontanée. Parmi les manifestations de ce syndrome se retrouvent le sentiment de culpabilité et de tristesse, le désespoir, un pessimisme cauchemardesque, une perte de concentration et de motivation, des sanglots permanents sans motif apparent, de la perte de forces, des nausées. Cela peut déboucher en anorexie, alcoolisme, refus de tout ce qui suppose engagement, froideur affective, et bien d’autres conséquences encore.

La top model explique qu’elle avorta parce qu’elle ne recevait de son entourage que des mots l’enjoignant à mettre en premier ses objectifs et son avancement professionnel. Elle confesse que cela lui fit peur, qu’elle ne dit rien à ses parents et décida de se séparer de son bébé.

Dans ce contexte l’organisation ‘chaque vie compte’ défendra, en plus de la vie du non né, la protection de la femme enceinte, qui a besoin d’un entourage et d’un appui social, où soit défendu le droit à la maternité avec des mesures concrètes d’aide à la femme enceinte pour l’aider à trouver des alternatives à l’avortement. 


La CEDH rend justice à un prêtre accusé faussement d'abus sexuels

Un prêtre français, de la Congrégation Saint Jean, résidant en Suisse, avait été accusé faussement d'abus sexuels. La CEDH vient de lui donner raison, après 6 années !, et de condamnner la Suisse. Ce prêtre écrit :

"En réponse à la requête que j'avais adressée à la Cour européenne des droits de l'homme (CrEDH), par mon avocat à Genève, Me Thomas BARTH, la CrEDH a rendu un arrêt le 28 octobre 2014, par lequel elle condamne la Suisse pour violation de la présomption d'innocence, me donnant ainsi pleine et entière satisfaction.

Une ordonnance de classement juridiquement inacceptable

En présentant ma requête, je contestais radicalement la manière dont l'ancien procureur général de Genève Daniel ZAPPELLI avait rendu, le 28 septembre 2008, une ordonnance de classement me concernant. En effet, loin de se limiter, comme il aurait dû le faire, à la pure et simple constatation de la prescription des prétendus faits d'abus sexuels dont m'accusaient deux plaignantes et que j'ai toujours totalement contestés, il s'est permis d'affirmer dans son ordonnance, de la manière la plus scandaleuse qui soit, que j'avais commis des abus de détresse à l'égard de ces deux plaignantes.

Comme il se devait, ladite ordonnance de classement du procureur ZAPPELLI a d'abord été contestée devant l'ancienne Chambre d'accusation de Genève, puis devant le Tribunal fédéral, sans que justice ne me soit rendue, de sorte que c'est aujourd'hui la Suisse qui se trouve condamnée par la CrEDH pour violation de la présomption d'innocence. De fait, comment la CrEDH aurait-elle pu accepter que dans un État de droit je me trouve ainsi déclaré coupable par un procureur, sans que les prétendus faits dont je me voyais accusé n'aient pu donner lieu à aucune instruction, aucune procédure contradictoire, aucun jugement rendu par un tribunal compétent ?

Ma réputation détruite par l'ordonnance de classement

Au terme d'un très dur et long combat qu'il m'a fallu mener durant pas moins de six ans, il m'importe encore de dire avec force à quel point l'ordonnance de classement telle qu'elle fut rédigée par le procureur ZAPPELLI a été destructrice pour moi. En effet, cette ordonnance fut immédiatement communiquée à la presse qui en a fait largement état. De la sorte, elle venait accréditer et renforcer le véritable lynchage médiatique dont j'étais victime depuis janvier 2008. Mon honneur et ma réputation s'en trouvaient ainsi profondément détruits.

Usage scandaleux de l'ordonnance de classement dans la procédure canonique

Par ailleurs, l'ordonnance fut aussi communiquée à celui qui, en janvier 2008, avait dénoncé, de manière pour le moins suspecte, au procureur ZAPPELLI les prétendus faits dont j'étais accusé, à savoir Nicolas BETTICHER qui était, à l'époque, official (juge ecclésiastique) pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Or celui-ci et/ou son  successeur à l'officialité de Fribourg n'a pas manqué d'utiliser par la suite cette ordonnance pour que soit engagée contre moi une procédure canonique (procédure disciplinaire pénale interne à l'Église catholique romaine). Je me suis ainsi trouvé victime d'une injustice criante, calomnié, réduit à néant (j'ai dû, suite à cette affaire, comme tous mes frères de la communauté de Genève, quitter la paroisse Saint-François dont j'étais curé), accablé, sans aucune possibilité de me faire entendre, ayant épuisé tous les recours possibles.

 

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Interruption des émissions de Radio France

Un incendie s'est produit à la Maison de la radio, dans le XVIe arrondissement de Paris, qui a obligé France Info et France Inter à interrompre leurs émissions.

Le ministre de la Culture, Fleur Pellerin, celui de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, ainsi que le maire de Paris, Anne Hidalgo, se sont rendus sur place.


Elu FN musulman : pas de suspension

Ainsi en a décidé le Bureau Exécutif du Front National :

"Le bureau exécutif réuni en commission des conflits a reçu ce jour Maxence Buttey. Il a pu confirmer son engagement comme élu municipal du Front National à défendre les idées de son mouvement, notamment la lutte contre le communautarisme et la promotion de la laïcité. Il lui a été signifié ainsi qu’à l’ensemble des protagonistes de ce dossier que l’envoi de vidéos à caractère religieux dans le cadre de fonctions militantes n’était pas acceptable. En conséquence, après ce rappel des devoirs qui incombent à un élu du Front National, la commission a levé la suspension temporaire de Maxence Buttey dans le cadre de ses fonctions locales."


Le transhumanisme influence les droits de l’homme

Gregor Puppinck déclare à La Croix :

"Les droits de l’homme, garantis par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), définissent l’homme. En 1950, lorsque la Convention est signée, on a défini ces droits dans le but de protéger les capacités inhérentes à l’être humain, sa nature, ce qui distingue l’homme des animaux et manifeste sa dignité.

À l’époque, l’homme n’était pas technologique, et l’on admettait encore l’existence d’une nature et d’une dignité humaines comme fondement des droits. Mais aujourd’hui, les biotechnologies peuvent non seulement augmenter nos capacités naturelles, mais aussi nous en doter de nouvelles. Un homme renouvelé émerge de l’évolution des techniques, et les droits de l’homme accompagnent cette évolution.

Comment les biotechnologies  ont-elles fait évoluer les droits  de l’homme ? 

Les droits de l’homme expriment les conceptions successives que la société se fait de l’homme : il y a eu les droits humanistes, puis personnalistes ; à présent des droits post-humanistes s’imposent et ouvrent la voie aux droits transhumanistes.

Le post-humanisme est la domination des volontés individuelles sur la nature humaine. Il a pour effet de remplacer les droits de l’homme par les « droits des individus ». Même si la lettre des droits de l’homme n’a pas changé, leur interprétation individualiste a altéré, voire révolutionné, leur contenu. Ainsi, la Convention européenne des droits de l’homme proclame le droit à la vie, mais la volonté individuelle de mourir ou d’arrêter une grossesse prime à présent ce droit.

Le transhumanisme est le dépassement et la substitution de la nature humaine par les biotechnologies. L’accès à ces technologies devient un droit individuel car elles permettent de s’accomplir davantage. Ainsi, en affirmant l’existence d’un « droit de mettre au monde un enfant qui ne soit pas affecté par la maladie », la CEDH a intégré les techniques de dépistage génétique dans la définition de l’homme : l’eugénisme devient ainsi une composante de la nature humaine augmentée. [...]"


Le mari de Najat Vallaud-Belkacem recyclé à l'Elysée

Boris Vallaud, ancien directeur du cabinet d'Arnaud Montebourg à Bercy, devrait succéder à Nicolas Revel comme secrétaire général adjoint de l'Elysée si ce dernier prend les rênes de la Caisse d'Assurance maladie. 

M. Vallaud, par ailleurs époux du ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, est issu de la promotion de l'ENA Leopold Sédar Senghor (2004) comme l'actuel ministre de l'Économie Emmanuel Macron, qui fut lui aussi secrétaire général adjoint de l'Elysée, et le chef du pôle communication de la présidence, Gaspard Gantzer.


La leçon de géopolitique de Vladimir Poutine

Depuis 2004, le Club international de discussion de Valdaï réunit une fois par an des experts et des politiques de différents pays pour débattre de la politique internationale. Cette année, la rencontre a eu lieu les 22, 23 et 24 octobre, à Sotchi. 108 experts, historiens et analystes politiques, originaires de 25 pays, dont 62 étrangers à la Russie ont ainsi analysé durant trois jours le thème de cette édition 2014 : L’ordre mondial : de nouvelles règles ou un jeu sans règles ?

Vendredi 24 octobre, Vladimir Poutine est intervenu. Extraits :

"[...] La Guerre Froide a pris fin, mais elle n’a pas pris fin avec la signature d’un traité de paix comprenant des accords clairs et transparents sur le respect des règles existantes ou la création d’un nouvel ensemble de règles et de normes. Cela a créé l’impression que les soi-disant « vainqueurs » de la Guerre Froide avaient décidé de forcer les événements et de remodeler le monde afin de satisfaire leurs propres besoins et intérêts. Lorsque le système actuel des relations internationales, le droit international et les freins et contrepoids en place faisaient obstacle à ces objectifs, ce système était déclaré sans valeur, obsolète et nécessitant une démolition immédiate.

Pardonnez l’analogie, mais c’est la façon dont les nouveaux riches se comportent quand ils se retrouvent tout à coup avec une grande fortune, dans ce cas sous la forme d’un leadership et d’une domination mondiale, au lieu de gérer leur patrimoine intelligemment, pour leur propre bénéfice. Aussi bien sûr, je pense qu’ils ont commis beaucoup de folies.

Nous sommes entrés dans une période de différentes interprétations et de silences délibérés dans la politique mondiale. Le droit international a maintes fois été forcé de battre en retraite, encore et encore, par l’assaut impitoyable du nihilisme légal. L’objectivité et la justice ont été sacrifiées sur l’autel de l’opportunisme politique. Des interprétations arbitraires et des évaluations biaisées ont remplacé les normes juridiques. Dans le même temps, l’emprise complète sur les médias de masse mondiaux a rendu possible, quand on le désirait, de présenter le blanc comme noir et le noir comme blanc.

Dans une situation où vous aviez la domination d’un pays et de ses alliés, ou plutôt de ses satellites, la recherche de solutions globales s’est souvent transformée en une tentative d’imposer ses propres recettes universelles. Les ambitions de ce groupe sont devenues si grandes qu’ils ont commencé à présenter les politiques qu’ils concoctaient dans leurs corridors du pouvoir comme le point de vue de l’ensemble de la communauté internationale. Mais ce n’est pas le cas.

[...] Ils ont jadis parrainé des mouvements islamistes extrémistes pour combattre l’Union soviétique. Ces groupes se sont formés au combat et aguerris en Afghanistan, et ont plus tard donné naissance aux Talibans et à Al-Qaïda. L’Occident les a sinon soutenus, du moins a fermé les yeux sur cela, et, je dirais, a fourni des informations et un soutien politique et financier à l’invasion de la Russie et des pays de la région d’Asie centrale par les terroristes internationaux (nous ne l’avons pas oublié). C’est seulement après que des attaques terroristes horribles aient été commises sur le sol américain lui-même que les États-Unis ont pris conscience de la menace collective du terrorisme. Permettez-moi de vous rappeler que nous avons été le premier pays à soutenir le peuple américain à l’époque, le premier à réagir comme des amis et partenaires après la terrible tragédie du 11 Septembre.

Au cours de mes conversations avec les dirigeants américains et européens, je parlais toujours de la nécessité de lutter ensemble contre le terrorisme, de le considérer comme un défi à l’échelle mondiale. Nous ne pouvons pas nous résigner et accepter cette menace, nous ne pouvons pas la couper en morceaux séparés à l’aide du deux poids deux mesures. Nos partenaires ont exprimé leur accord, mais après quelques temps, nous nous sommes retrouvés au point de départ. Ce fut d’abord l’opération militaire en Irak, puis en Libye, qui a été poussée au bord du gouffre. Pourquoi la Libye a-t-elle été réduite à cette situation ? Aujourd’hui, c’est un pays en danger de démantèlement et qui est devenu un terrain d’entraînement pour les terroristes.

Seule la détermination et la sagesse de la direction égyptienne actuelle a sauvé ce pays arabe clé du chaos et de l’emprise des terroristes. En Syrie, comme par le passé, les États-Unis et leurs alliés ont commencé à financer et armer directement les rebelles et leur ont permis de remplir leurs rangs de mercenaires provenant de divers pays. Permettez-moi de vous demander où ces rebelles obtiennent leur argent, leurs armes et leurs spécialistes militaires ? D’où tout cela vient-il ? Comment l’État Islamique notoire a-t-il réussi à devenir un groupe aussi puissant, de fait une véritable force armée ?

Quant aux sources de financement, aujourd’hui, l’argent ne vient plus seulement de la drogue, dont la production a augmenté non pas de quelques points de pourcentage mais dans des proportions considérables depuis que les forces de la coalition internationale sont intervenues en Afghanistan. Vous êtes au courant de cela. Les terroristes obtiennent également de l’argent en vendant du pétrole. Le pétrole est produit dans le territoire contrôlé par les terroristes, qui le vendent à des prix de dumping, le produisent et le transportent. Mais d’autres achètent ce pétrole, le revendent, et font du profit, sans penser au fait qu’ils financent ainsi les terroristes qui pourraient venir tôt ou tard sur leur propre sol et semer la destruction dans leur propre pays.

[...] La Russie a mis en garde à plusieurs reprises sur les dangers des actions militaires unilatérales, des interventions dans les affaires des États souverains, et des flirts avec les extrémistes et les radicaux. Nous avons insisté pour que les groupes luttant contre le gouvernement syrien central, surtout l’État islamique, soient inscrits sur les listes des organisations terroristes. Mais avons-nous vu le moindre résultat ? Nous avons lancé des appels en vain. [...]"


La passion du Puy du Fou

Le Puy-du-Fou est bien plus qu’un parc d’attractions. C’est un lieu de mémoire et d’histoire vécues. Un lieu d’enracinement, et donc d’humanité, d’amitié, ou comme le disent spontanément les Puyfolais : de passion. Les Puyfolais ? Ce sont eux que vous allez découvrir dans ce reportage où leur passion est à l’honneur : la passion des bénévoles qui depuis 37 ans, reviennent ou se succèdent chaque été sur la Cinéscénie ou dans les coulisses, sur les gradins ou dans les billetteries, pour exprimer une fidélité à leurs ancêtres et un devoir de justice : dire l’histoire tourmentée de la Vendée qui a reconquis son droit de cité grâce à la rencontre de Philippe de Villiers avec cette terre de géants. Communion, miracle, dévouement… les mots qui viennent à l’esprit en voyant et en écoutant ces bonnes gens sont de l’ordre du religieux. C’est aussi une histoire de foi que les Puyfolais racontent ici ; elle est sans aucun doute à la racine d’une réussite culturelle à contre-courant, mais qui s’est imposée en faisant partager cette joie où vérité et beauté se rencontrent.


Famille : l’heure n’est pas aux discussions, il faut trouver des solutions concrètes

De Jean-Marie Élie Setbon, converti du judaïsme au catholicisme :

"[...] La vocation de l’Église est d’apporter la Lumière au monde, être une mère, une éducatrice, pour tous les peuples. C’est sa mission aujourd’hui, et cela le sera encore demain. Aussi, la question que je vous pose à vous, cher Saint-Père, et à vous tous, chers évêques qui participez au synode sur la famille, est la suivante : comment comptez-vous sauver nos enfants de la théorie du genre qui va imprégner de plus en plus notre société ainsi que les enseignements donnés dans les écoles, y compris maternelles et élémentaires, à cet âge où, telles des éponges, ils absorbent tout ? Où, dans quelles écoles, allons-nous les inscrire ces prochaines années ? Je pense notamment aux familles des banlieues parisiennes, du 93, du 94, ou du 95, aux familles ouvrières, à toutes celles, partout en France, qui n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants dans des écoles où ils se trouveraient à l’abri de cette idéologie. Comment l’intelligence d’un enfant qui entend un discours à l’école et tout son contraire à la maison peut-elle se structurer ? Comment l’enfant peut-il grandir dans ce dysfonctionnement total ? L’heure n’est pas aux discussions, ni aux expérimentations, il faut trouver des solutions concrètes. Je pense, de par mon expérience de Juif converti, qu’il devient nécessaire de construire des écoles, maternelles et élémentaires, accessibles à tous à la fois géographiquement et financièrement. On entend souvent que favoriser le développement d’écoles catholiques hors contrat reviendrait à construire des ghettos. Mais le ghetto existe déjà car la théorie du genre est une idéologie qui nous est imposée partout ailleurs ! « Comment trouver l’argent ? », me direz-vous. Allez voir comment font les Juifs pour construire leurs écoles. Trouver de l’argent n’a jamais été pour eux un problème quand il s’agit de sauver leurs enfants ! Pourquoi le serait-ce pour nous, catholiques ? Discutons, réfléchissons, faisons fonctionner nos réseaux, nos influences… Confions-nous aussi à saint Joseph et à Dieu notre Père qui jamais n’abandonnera ses enfants !

La famille chrétienne, dans son rôle premier, est le lieu où le Christ se donne et où s’effectue la transmission de la Parole pour l’Église et pour le monde. Quelles aides concrètes prévoyez-vous de nous proposer à nous, parents, qui allons devoir élever nos enfants dans le contexte actuel ? Comment envisagez-vous d’aider les laïcs à transmettre de façon intelligente à leurs enfants ce en quoi ils croient ? Former les pères et les mères à transmettre la Parole de Dieu, les enseignements de l’Église ainsi que des éléments de philosophie et de théologie à leurs enfants me paraît essentiel dans le combat que nous avons à mener. Nous entendons souvent aujourd’hui que les catholiques doivent retrouver leurs racines juives. Eh bien justement, observons les familles juives : elles ne se déchargent pas uniquement sur les écoles, la synagogue et le rabbin pour éduquer leurs enfants ! La transmission opérée par le père est au contraire primordiale. Les évêques de France rentreront-ils du synode avec des projets concrets que nous pourrons tous ensemble, prêtres et laïcs, mettre en place dans le but de sauver nos familles ? On ne peut plus se contenter, pour former les laïcs, de leur proposer de participer à des retraites organisées par telle ou telle communauté. Celles-ci sont certes très enrichissantes mais elles ne constituent plus des armes suffisantes. [...]"


Rapport entre le nombre de baptêmes et le nombre de confirmations

Nouvelles de France se penche sur la transmission de la foi, au travers non pas des seuls baptêmes, mais du nombre de baptêmes et de confirmations par diocèse. Extraits :

"Sans surprise, le diocèse où la transmission est la plus élevée est… Paris. Dans cette ville, le cadre n’a plus rien de catholique et la tendance est à l’affirmation d’idées, de modes de vie opposés à ceux d’un catholique. On ne peut presque plus y être catholique par tradition : on choisit d’être catholique ou de ne pas l’être. Dans ce contexte neutre et hostile à la fois, les parents et les paroisses font un travail remarquable : l’équivalent de 60% des baptisés de 2013 est confirmé en 2013 (encore une fois, le nombre de baptisés étant plus élevés douze à dix-huit ans plus tôt, le taux de transmission effectif est en réalité inférieur). La transmission en Île-de-France est très contrastée : dans le diocèse de Versailles, elle atteint 45%, dans celui de Pontoise 29%, dans celui d’Evry 7% (alors qu’en taux de baptême des enfants, ce dernier, avec 22,8% en 2013, dépasse le précédent et ses 19%). La situation du diocèse de Saint-Denis n’est pas si catastrophique qu’on pourrait le penser malgré 9% seulement de baptêmes d’enfants (et un nombre de baptêmes d’adultes très élevé par rapport aux autres diocèses) : 29%. Pas étonnant : pour être chrétien en Francistan, il faut vraiment le vouloir et dans ce département, on est musulman ou agnostique par tradition. La transmission de la foi se passe moyennement dans le diocèse de Créteil (23%) tandis qu’à Evry (Mgr Dubost), la situation est franchement mauvaise (7%).

La carte de la transmission n’a rien à voir avec celle du nombre de baptèmes : Saint-Flour ne compte par exemple que 84 confirmations pour 935 baptêmes d’enfants en 2013 (9%), Coutances 252 confirmations pour 3 363 baptêmes (7,5%), Mende 87 confirmations pour 448 baptêmes (19,4%), Laval 282 confirmations pour 2 321 baptêmes (12%), Châlons 112 confirmations pour 1 870 (6%). Le diocèse d’Arras semble en excellente santé avec ses 9 890 baptêmes (record de France en absolu, 51,7% des enfants en 2013) mais n’enregistre que 317 confirmations (3,2%).

Plus généralement, on remarque que la présence d’évêques d’exception joue sur la transmission de la foi : exemple à Bayonne (Mgr Aillet) où 1 236 confirmations ont été enregistrées en 2013 pour 3 246 baptêmes (38%), soit le taux de confirmation le plus élevé de France, le taux de baptême étant là-bas déjà important (49,9%). Autres exemples : Toulon (Mgr Rey) avec 999 confirmations pour 4 237 baptêmes (23,5%), Vannes (Mgr Centène) avec 1 140 confirmations pour 4 339 baptêmes (26,5%)… Enfin, quelques grandes villes situées dans des régions plus catholiques que la moyenne résistent, à l’image de Strasbourg (2 525 confirmations pour 8 276 baptêmes soit 30,5%) ou de Lille (1 428 confirmations pour 8 668 baptêmes, soit une indication de transmission de 16,5%), contrairement à d’autres (Lyon et Bordeaux, par exemple, où la transmission ne s’effectue pas aussi bien qu’à Marseille et Toulouse)."


Une élue PS à soutenir

En août, Sabrina Hout, maire adjointe à la Famille à Marseille, a refusé de célébrer une union entre deux femmes. Un simple conseiller municipal, sans pouvoirs légaux, l'avait remplacée. Le mariage devrait être annulé et l'adjointe au maire a été contrainte de démissionner.

Le parquet de Marseille pourrait se contenter d'un simple rappel à la loi à l'ex-élue.

De leur côté, les deux femmes souhaitent «aller jusqu'au bout» de la procédure judiciaire et veulent que l'élue paye pour cette faute.

Le totalitarisme LGBT ne supporte pas l'objection de conscience.


Un putsch législatif ?

C'est en France, et c'est la nuit prochaine. Selon Olivier Tournafond, sur Politique Magazine.

"Personne n’est au courant, mais notre droit des contrats est menacé de manière imminente.

En effet Mme Taubira a sollicité du Parlement l’autorisation de réformer cette partie du Code civil par voie d’ordonnances. Elle veut ainsi imposer, sans débat parlementaire, un projet qui malheureusement sur plusieurs points piétine notre tradition juridique, organise l’intrusion du juge dans le contrat et adopte des solutions juridiquement erronées.

Cette demande d’habilitation est prévue par l’article 3 du projet de loi sur « La modernisation et la simplification du droit et des procédures dans le domaine de la justice et des affaires intérieures » (sic). En réalité il n’en résultera aucune « simplification » pour les justiciables qui seront confrontés à 15 ans de chaos jurisprudentiel, à une insécurité juridique chronique et à l’arbitraire des tribunaux. Il en résultera surtout une dérive à l’américaine de notre système de droit. Après la famille, l’identité nationale, la propriété, la filiation, c’est un nouveau pan de la société française que le pouvoir en place a entrepris de « déconstruire », sans doute pour acclimater à terme la « common law », avidement attendue par certains groupes de pression…

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Honneur au Saint Suaire

Bel article, synthétique, assez complet et bien référencé, de Frédéric Becquérieux, dans Politique Magazine.

"Expertises, contre-expertises, contre-contre-expertises : le linceul de Turin a donné lieu à toutes les controverses possibles. Il faut reprendre les choses dans l’ordre et analyser, froidement, les pièces dont on dispose.

On appelle « Linceul de Turin » une grande pièce de lin, conservée à Turin, qui est censée avoir enveloppé le corps du Christ au tombeau, et sur laquelle son image se serait mystérieusement déposée. Cette relique, en France du moins, n’a pas très bonne réputation. La plupart des gens vous diront qu’il s’agit d’un « faux du Moyen-Âge ». Et si vous êtes capable d’apporter de sérieux éléments en faveur de l’authenticité du linceul, on vous répondra que la foi n’a de toute façon pas besoin de ce genre d’éléments matériels, vestiges de la piété superstitieuse des temps anciens.

Que penser de tout cela ?

Traitons les questions dans l’ordre.

1. Le linceul est-il authentique ?

Autrement dit : l’image du Christ qui se trouve sur le linceul a-t-elle été produite par le corps du Christ lui-même, pendant qu’il était au tombeau ?

Contrairement à ce qu’on raconte dans les revues de vulgarisation [1], l’authenticité du linceul est l’hypothèse la plus probable.

1.1. Ce que nous montre le linceul

Commençons par les faits [2]: le linceul est une pièce de lin tissé, typique de l’époque du Christ, et tout à fait conforme aux tissus utilisés pour les linceuls de la classe favorisée (n’oublions pas que c’est un homme riche, Joseph d’Arimathie, membre du Sanhédrin, qui s’est occupé de l’enterrement). Elle est maculée de sang et porte des ombres qui dessinent la silhouette très floue d’un homme nu, allongé, les mains croisées. Mais lorsqu’on regarde un négatif photographique du linceul, on a la surprise de voir apparaître la même silhouette, beaucoup plus nette, avec plus de détails et un fort effet de relief, comme s’il s’agissait d’une photo en positif.

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Euthanasie : François, ne fais pas comme la Hollande

L'ADMD a lancé sa campagne pour l'euthanasie en appellant François Hollande à faire comme aux Pays-Bas, où l'euthanasie est légalisée. Mais ce pays n'est pas une exception et connait des dérives tout comme la Belgique : plus de 300 euthanasies sont réalisés chaque année. Une note de l'Institut Renaissance indique :

  • "Une interpellation du Comité des Droits de l’homme de l’ONU

En juillet 2009, le Comité des Droits de l’homme de l’ONU s’est inquiété du nombre élevé de cas d’euthanasies et de suicides assistés. Il a demandé aux Pays Bas de réviser la législation pour se mettre en conformité avec les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966. Deux sujets ont été abordés en particulier :

- Le nombre important d’euthanasies et de suicides assistés, et sa progression chaque année ;

- Certaines modalités posent question : le fait d’autoriser un médecin à mettre fin à la vie d’un patient sans recourir à l’avis d’un juge, et le fait que le deuxième avis médical requis puisse être obtenu au travers d’une ligne téléphonique d’urgence.

  • Des euthanasies clandestines persistantes

Courant 2008, des députés français se sont rendus aux Pays-Bas dans le cadre de l’évaluation de la loi fin de vie de 2004. Le Rapport d’information de novembre 2008 relève que le taux de signalement des cas d’euthanasie est en constante augmentation depuis 2002. Cela n’empêche pas un fort taux d’euthanasies clandestines, estimé par le Ministère de la Santé néerlandais à 20% qui pose donc la question de la transparence de cette législation.

En 2012 le  journal néerlandais De Volkskrant révèle que près de 300 euthanasies avaient été réalisées sans demande explicite de la part du patient ou de ses proches au cours de l’année.

  • Un manque de respect et de contrôle des procédures

Cette loi présente plusieurs caractéristiques qui interrogent :

- Les critères d’évaluation du degré de la souffrance du patient sont flous. Le contrôle qui se fait à posteriori vérifie plus le respect de la procédure que la réalité des motifs médicaux justifiant cette euthanasie ;

- l’appréciation du médecin est subjective et la méconnaissance de la loi n’est pas sanctionnée ;

  • Sédations inappropriées

Selon une étude du Centre Intégral du Cancer néerlandais (IKNL), les soins apportés aux patients en phase terminale ne sont pas appropriés. Chaque année, 1700 cas de sédations en fin de vie relèveraient d’une pratique inadéquate pouvant cacher des euthanasies.

  • Exil de personnes âgées

L’Ordre des médecins allemands fait état de l’installation croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne voisine. S’y sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des Néerlandais. Ces personnes craignent en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour abréger leur vie. Elles n’ont plus confiance dans les praticiens hollandais. Les pratiques médicales hollandaises sont mal vécues par une partie de la population.

  • Des euthanasies sur des personnes ne remplissant pas les conditions

Le rapport 2009 des commissions régionales de contrôle néerlandaises fait état de 12 cas d’euthanasie pratiquée pour des maladies neurologiques, dont des personnes démarrant la maladie d’Alzheimer.

  • Les soins palliatifs ne sont pas suffisamment utilisés.

Les pouvoirs publics n’ont pas prêté l’attention nécessaire aux soins palliatifs et à l’accompagnement des mourants.

L’ADMD semble donc avoir choisi un bien mauvais exemple pour promouvoir sa demande de légalisation de l’euthanasie. Cette loi, loin de ne faire qu’encadrer des euthanasies déjà existantes, les a démultipliées, et n’a pas réussi à toutes les encadrer. Dans ce pays où plus de 300 euthanasies par an sont réalisées sans l’accord du patient  les personnes âgées n’ont plus confiance envers le personnel médical. Tout comme la Belgique les Pays-Bas sont présentés comme un exemple à suivre sur les questions de fin de vie mais commencent à donner un aperçu sérieux de dérives jugées inconcevables dans un premier temps. Et cela se manifeste seulement treize ans après l’entrée en vigueur de cette loi sur l’euthanasie active. La majorité des demandes d’euthanasie seraient liées à une souffrance physique insupportable et donc à de mauvaises pratiques médicales dans le traitement de la douleur. Les Pays-Bas semblent avoir fait le choix de former ses médecins aux maniements des produits létaux plutôt qu’aux soins palliatifs. Dès lors le malade n’a donc le choix qu’entre souffrir ou demander l’euthanasie. Il faut lui offrir un troisième choix : être soulagé de sa douleur. Il est donc primordial, avant toute chose, de poursuivre le programme de développement des soins palliatifs en France et d’empêcher toute loi sur l’euthanasie qui entrainerait automatiquement ces terribles dérives."


Baisse historique

... des impôts ? du nomùbre de chômeurs ? de la dette de l'Etat ? Non : des adhésions au PS.

Le PS a enregistré une baisse de 60% des recettes de cotisation par rapport aux prévisions. Dans le budget prévisionnel du parti, il était prévu que les cotisations des adhérents permettent une recette de 2 300 000 euros. Or, au 31 juillet, la recette était de … 530 369 euros, soit une baisse de 60% des adhésions.


Prière des fidèles pour la Messe du 2 novembre

Messe du 2 novembre 2014 pour les fidèles trépassés :

Nous Te bénissons, Seigneur, pour l’amour désintéressé de tous ceux qui visitent les malades, les agonisants pour les accompagner dans l’Espérance.

Nous Te prions pour les grands malades, les mourants, guéris-les de toute peur, libère-les de toute angoisse, soutiens-les dans l’Espérance. Qu’ils trouvent comme Jésus à l’agonie un ange de la consolation en la personne d’un frère.

Dieu de Miséricorde, écoute-nous !

Nous Te bénissons, Seigneur, pour les médecins, les infirmiers, pour tout le personnel soignant.

Qu’ils sachent soutenir les mourants et leur dévoiler, par leurs gestes attentifs, respectueux et délicats, leur dignité inaliénable. Qu’ils soient pour eux la présence du Christ souffrant et compatissant.

Dieu de Miséricorde, écoute-nous !

Nous Te bénissons, Seigneur, pour les scientifiques et les médecins qui mènent leurs recherches et leurs soins pour améliorer la fin de vie dans l’absolu respect de la mort naturelle.

Nous Te prions pour que les législations de nos pays garantissent le respect de la vie jusqu’au bout sans abréger ces moments essentiels, souvent derniers messages aux proches et toujours habités d’une intense communion des cœurs.

Dieu de Miséricorde, écoute-nous !

Nous Te bénissons, Seigneur, pour ta promesse de la Vie éternelle et ta Miséricorde qui nous permettent d’attendre avec espérance le monde à venir.

Nous Te prions pour nos proches défunts, familles ou amis, que par cette Eucharistie ils trouvent en Jésus la Miséricorde et entrent dans sa Lumière.

Dieu de Miséricorde, écoute-nous !

Nous Te bénissons, Seigneur, Toi qui nous as dit « Tout homme qui vit et croit en Moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en Moi ne mourra jamais. »

Aide-nous « pèlerins de la terre à mieux vivre chaque jour notre passage vers la résurrection. Guéris-nous de toute blessure de cœur et l’âme. Fais de nous des témoins de l’Invisible.» (d’après une prière du Sanctuaire de Montligeon.)

Dieu de Miséricorde, écoute-nous !

Nous Te bénissons, Seigneur, pour toutes les familles soucieuses d’accompagner leurs mourants.

Qu’elles pensent toujours à proposer et vivre le Sacrement des malades,  porteur de grâces de consolation et de paix dans ces moments si difficiles et douloureux. Comble ces familles de ton Esprit-Saint afin qu’elles trouvent les mots, les gestes, les attitudes qui sèment la paix, la communion des âmes.

Dieu de Miséricorde, écoute-nous !


En aucun cas l’euthanasie est une expression de charité

Communiqué de l'Evangile de la Vie :

"A la veille de la fête de la Toussaint et du jour des morts, la Famille Missionnaire l’Evangile de la Vie s’inquiète de toute nouvelle volonté de légiférer sur la fin de vie.

S’il est normal que le crépuscule d’une vie pose ou puisse poser de nombreuses questions à la société, il est en revanche inconcevable que la réponse à ces questions soit l’euthanasie.

Dans le débat qui s’annonce, l’Eglise, experte en humanité, a une parole à donner et un chemin à montrer.

En aucun cas l’euthanasie, quelle que soit sa forme, ne peut être considérée comme une expression de charité. Une telle mesure ne ferait que voiler notre crainte de la souffrance par un rideau de mort. La vie humaine ne doit pas être une variable d’ajustement politique, économique ou sociale.

La véritable charité consiste avant tout à accompagner les personnes en fin de vie par une présence d’amitié gratuite, par la prière, à les entourer pour alléger ou/et éviter leur souffrance. 

Elle consiste également à soutenir et à remercier les nombreux médecins et infirmières, qui tous les jours, atténuent la douleur de leurs patients. 

Elle consiste enfin à rendre notre société plus accueillante vis-à-vis des personnes rendues vulnérables et faibles par la maladie ou l'âge avancé, au-delà de toute considération utilitariste ou matérialiste."


C’est arrivé un 31 octobre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous:

  • le 31 octobre 657: le Roi Clovis II meurt et est inhumé à St-Denis.

Son fils aîné Clotaire III lui succède sous la régence de sa mère Bathilde.

  • le 31 octobre 1472 : le Roi Louis XI et le pape Sixte IV signent un concordat à Amboise.

Trois ans plus tard le Roi va signer la paix avec le duché de Bretagne à Senlis (voir la chronique du 29 septembre). Souvent moqué par les historiens post révolutionnaires, pour sa piété légendaire et un soi-disant esprit retors, ce Roi a eu une action pacificatrice durant son règne et a su préparer l'union de la Bretagne et de la France.

  • le 31 octobre 1512 : inauguration de la fresque de la Chapelle Sixtine.

L'œuvre gigantesque de Michel Ange est inaugurée à Rome. La critique est en admiration devant une telle grandeur. La fresque qui décore la voûte de la chapelle Sixtine mesure 40 mètres de long sur 13 mètres de large. Elle fut commandée à Michel-Ange par le pape Jules II.

  • le 31 octobre 1517 : les 95 thèses de Martin Luther.

Sur la porte de l'église de Wittenberg en Saxe, le prêtre Martin Luther affiche ses 95 thèses. Il dénonce beaucoup d'abus du clergé de l'époque. Il affirme aussi que les prêtres peuvent se marier et il condamne la fonction cléricale. Les bases du protestantisme sont ainsi jetées. Les thèses de Luther se diffusent à travers l'Allemagne Elles finissent brûlées par le pape Léon X en juin 1520.

L'orgueil démesuré et le manque d'obéissance de Luther en feront la source, avec Calvin, de bien des guerres et bien des souffrances, sans compter leur responsabilité dans l'avènement du marxisme et de toutes ses horreurs.

  • le 31 octobre 1589 : Henri IV revient mettre le siège devant Paris.

La capitale, à l'image de tout le Royaume, lui résiste, car la France ne veut pas d'un huguenot sur le trône. Les lois fondamentales du Royaume l'interdisent.

  • le 31 octobre 1705 : naissance du futur pape Clément XIV.

Giovanni Vincenzo Ganganelli naît près de Rimini. Cardinal en 1759, il succède à Clément XIII en 1769, après un conclave de trois mois. A cette époque, l'Eglise est affaiblie par le jansénisme et les idées philosophiques qui attaquent la religion. Ayant moins de caractère que son prédécesseur, il supprime la Compagnie de Jésus, le 21 juillet 1773, cédant aux assauts des maçons et de Choiseul alors ministre de Louis XV. Voir la chronique du 19 mai.

  • le 31 octobre 1807 : le cardinal Lattier de Bayane, que Pie VII a accepté de désigner comme négociateur pour toutes les questions religieuses, arrive à Fontainebleau.

Bien que signé en 1801, le concordat a fait l'objet de nombreuses négociations ultérieures  pour permettre aux catholiques de retrouver leurs libertés. On juge l'arbre à ses fruits ; et le sarment, coupé du cep ne produit que du bois mort !

  • le 31 octobre 1825 : naissance de Charles Martial Lavigerie, cardinal français, archevêque de Carthage.
  • le 31 octobre 1956 : intervention Franco-britannique contre l'Egypte

Les Anglais et les français occupent la zone du canal de Suez mécontents de la décision du chef d'état égyptien, Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal (le 26 juillet 1956). Ils attaquent donc l'Égypte pour assurer le libre passage à travers le canal de Suez. Israël a déjà envahi le Sinaï le 29 octobre. Le conflit prend fin le 6 novembre sous la pression des Etats-Unis et de l'URSS. C'est la fin des empires coloniaux qui se dessine.

  • le 31 octobre 1992 : le Vatican réhabilite Galilée.

Le Vatican décide de réhabiliter le physicien et astronome italien Galileo Galilée qui avait démontré au début du dix-septième siècle que la terre tourne autour du soleil et non le contraire.

L'Eglise ne révise que les aspects scientifiques du procès. Les condamnations des conclusions philosophiques et des mensonges de Galilée ainsi que le reproche de n'avoir rien démontré, mais seulement affirmé, demeurent. (Voir les chroniques des 12 et 24 avril, du 22 juin en particulier où est rappelé par Jean Sévillia le mensonge de Galilée qui demande l'imprimatur au Saint Office pour un livre et le publie avec l'imprimatur, mis en ayant totalement changé le texte !)


Dites au Courrier à quel point il est à l'Ouest

Comme l'avait fait le Salon beige avant-hier, la Manif pour tous 49 invite les défenseurs de la famille à s'indigner auprès du Courrier décidément très à l'Ouest :

"Mardi 28 octobre 2014, le Courrier de l'Ouest a consacré sa Une à un patchwork de faits et d'événements [ndlt : voir ce précédent post]. Dans ces pages Le collectif La Manif Pour Tous a fait l'objet d'un amalgame qu'il ne peut que dénoncer et condamner fermement.

Le titre même de la page "Des relations qui se crispent en Anjou" ne laisse aucun doute sur les objectifs du quotidien : se payer à nouveau La Manif Pour Tous d'une manière partiale qui nous laisse songeur sur leur conception de la déontologie du journalisme.

Nous rappelons à ces journalistes que La Manif Pour Tous est un mouvement national et non local. Et sur les sujets qui nous préoccupent actuellement, la crispation est nationale (Abrogation du MPT, retrait de la circulaire incitant la naturalisation des enfant nés par GPA réalisées à l'étranger, PMA, Plan d'Action pour l'Egalité entre les garçons et les filles, plus connu sous le nom ABCD de l'égalité).

Pour ce qui est des autres événements cités dans ce quotidien il ne nous appartient pas de les commenter.

Vous qui défendez les valeurs de la famille et des intérêts de l'enfant, n'hésitez pas à contacter ledit journaliste ( [email protected] ) pour lui signifier votre indignation."


Lettre ouverte à François Hollande

Une lectrice nous a fait parvenir une lettre ouverte du colonel Yves Logette, secrétaire de la promotion "Général de Gaulle" de l'ESM de Saint-Cyr (1970-1972), adressée au Président de la République :

le  20  Octobre  2014

       Monsieur  le  Président  de  la  République 

   La place que vous occupez vous offre le pouvoir fabuleux de faire pratiquement ce que vous voulez !  Soit prendre appui sur la volonté du peuple et des élus, comme aurait fait le général de Gaulle, soit décider, seul, sans leur soutien voire contre celui-ci, comme vous n’hésitez pas à le faire. Vous pouvez décider d’agir ou de ne rien faire.

Vous pouvez décider de ne rien faire, ou nommer une commission, ce qui revient au même sachant le nombre de personnes autorisées qui lisent et suivent les rapports d’enquête.  Ne rien faire comme, par exemple, pour suivre les recommandations de la Cour des Comptes sur les dépenses exorbitantes et les gabegies de l’Etat, ses déficits abyssaux, sur la prise en compte d’une immigration croissante que le niveau du chômage en France ne permet pas d’absorber, sur le record du nombre d’élus par habitant, sur les subventions honteuses accordées à certains organismes, etc …

Vous pouvez aussi décider d’agir, comme vous le faites pour déconstruire la famille traditionnelle, comme vous l’avez fait pour déclarer la guerre, en maintes occasions, sans demander l’accord du peuple et de ses élus.  Guerre au Mali contre un adversaire à notre portée, guerre en Centrafrique pour tenter d’éviter des massacres, guerres étendues au Sahel, (désolé de vous plagier avec cette anaphore) guerre en Irak aujourd’hui et peut-être en Syrie ou en Ukraine demain contre un ennemi bien décidé et fortement armé.  Vous aviez décidé, seul encore, de frapper la Syrie en 2013 dans l’ombre des Etats-Unis mais avez dû retenir nos avions quand le président Obama a soumis sa propre décision au Congrès, ce qui montre, par ailleurs, que nous n’avons plus de diplomatie ni de politique de Défense indépendantes.

Concernant le budget de la Défense, vous avez fait de belles annonces (« sanctuarisation ») mais prétendre que vous allez garantir, dans la durée, le budget à 31 milliards d’euros est un mensonge car, outre que les livres blancs et lois de programmation n’ont jamais été respectés, ce budget repose sur des recettes exceptionnelles qui ne seront jamais réalisées, comme vous le savez. Sans parler du coût des opérations extérieures, patate chaude que se repassent, sans honte, tous les ministères jusqu’à ce que la Défense les assume.

Certes, les gouvernements qui vous ont précédé, et notamment celui de monsieur Sarkozy, ont largement contribué à la réduction massive des moyens militaires. Votre honneur aurait été de les rétablir à leur niveau suffisant.

Les militaires sont fatigués d’entendre le leitmotiv de la nécessaire participation de tous les ministères à l’effort de rationalisation de l’Etat car ils savent que l’effort est toujours demandé aux mêmes !  Ceux qui ne peuvent pas manifester bruyamment. On connait la chanson : « La Muette, gentille muette, la muette, je te plumerai, et la tête et le bec, etc …. » Vous nous prenez pour des naïfs, monsieur le Président, en nous expliquant que la Défense doit, pour des raisons d’économies, se séparer de 60.000 postes en 5 ans alors que, dans le même temps, vous embauchez 60.000 fonctionnaires dans l’Education nationale qu’il faudra payer à vie, activité puis retraite.  Comment peut-on supprimer des navires de guerre, des bases aériennes, des régiments et donner, en même temps, à ces unités militaires de plus en plus de missions hors métropole ? Comment peut-on supprimer un hôpital militaire quand nos blessés, de retour d’Opex, n’ont jamais été aussi nombreux et aussi gravement atteints ? Vous a-t-on rapporté que nos soldats utilisent le système D ou l’achat dans le commerce pour leurs équipements de terrain qui souffrent trop rapidement ? Vous a-t-on dit que les bataillons déployés en Afrique sont notoirement insuffisants pour l’étendue des missions, le contrôle de populations innombrables et des distances énormes ?  Ose-t-on vous rendre compte que les troupes restées en France ne peuvent plus s’entraîner car leurs matériels opérationnels ont été cannibalisés pour assurer une disponibilité optimale sur les théâtres d’opération ?

  En tant que chef des armées (article 15), d’une nation qui est membre permanent au Conseil de Sécurité, vous savez que la grandeur de la France repose aussi sur sa capacité à imposer, si besoin par la force, la souveraineté de l’Etat partout où le drapeau tricolore flotte.  Que ferez-vous quand le groupe aéronaval ne pourra pas prendre la mer (parce que notre seul porte- avions est en révision IPER pour plusieurs mois) ni se déployer au large de côtes étrangères où nos ressortissants sont menacés ?  Que direz-vous au pays quand le sous équipement de nos forces spéciales, de notre Marine, de nos drones, etc … ne permettra pas de récupérer nos otages ?  Que direz-vous à Bruxelles quand le faible taux de maintien en condition de nos matériels ne permettra plus de participer à une éventuelle riposte européenne ?  Que direz-vous à l’ONU quand nos forces armées, déjà employées sur plusieurs théâtres en même temps, ne pourront plus constituer un contingent national pour répondre à une résolution qui garantit nos intérêts ? Que direz-vous aux ministres du gouvernement quand les forces de l’ordre ou de sécurité seront débordées par une insurrection locale d’une banlieue ou d’un DOM aux mains de rebelles qui ne respectent plus nos lois et que la ressource en hommes du ministère de la défense s’avérera insuffisante du fait d’un surcroit d’emploi opérationnel face au terrorisme (raison d’être de nos guerres actuelles), par exemple ? Taper du poing sur la table de négociations, quelles qu’elles soient, n’impressionne que si on cache un gros bâton dans le dos. Rappelez-vous Staline : « Le Pape, combien de divisions ? ».

   Au poste qui est le vôtre, celui du capitaine, l’horizon qui doit vous hanter ne devrait pas être celui des prochaines échéances électorales, objectif petit de petits politiciens, mais celui du redressement de la France et de son image à long terme. Pour cela, vous ne devez pas sacrifier le seul atout qui vous est, par nature et tradition, je dirais même par honneur, fidèle en tous temps et en tous lieux, non pas parce que c’est vous, mais parce que vous êtes aux commandes du navire et qu’ils savent que la traversée sera longue et les tempêtes probables.

   Alors, si vous voulez, monsieur le Président, que les armées vous assurent encore « le plus beau jour de votre vie » comme vous l’avez dit à Bamako, il est temps de respecter votre 60ème et dernière proposition de candidat (en espérant qu’elles ne sont pas classées par ordre d’urgence). Je vous cite : « Je maintiendrai une ambition nationale élevée pour notre outil de défense ». Oui, si vous voulez montrer que vous êtes le capitaine, que vous êtes vraiment capable de réaliser le changement, alors regardez au-delà de l’horizon proche qui est celui de vos matelots et revenez sur les décisions de restructuration que vous ont soufflées les petites mains qui ne sont même pas à la passerelle ! Rendez-vous compte, on dira de vous : « C’est le premier chef d’Etat qui a rendu sa grandeur à la France ! ». Bien sûr, je rêve car j’imagine que vos filtres ne vous montreront pas cette lettre mais je vais lui assurer la plus large diffusion et, qui sait, un jour de découragement à la Lanterne, vous passera-t-elle entre les mains.

   Veuillez croire, Monsieur le Président, au très profond respect que je porte à la fonction que vous occupez. 

   Signé Yves Logette, Colonel en retraite ayant  commandé  un  régiment d’hélicoptères  de  combat


Pape François et le combat spirituel : saint Paul « parle de la vie chrétienne avec un langage militaire »

De Zenit : 

La vie chrétienne est « un combat continu », pour défendre le salut du Christ contre « le démon, le monde et la chair », souligne le pape François lors de la messe de ce jeudi matin, 30 octobre 2014, à Sainte-Marthe. Il encourage aussi les chrétiens "un peu fainéants" dans cette lutte spirituelle.

Le pape a commenté la première lecture où saint Paul « parle de la vie chrétienne avec un langage militaire » (Ep 6, 10-20) : la vie en Dieu doit en effet « être défendue, il faut lutter pour la poursuivre », il faut « résister ».

Pour « avancer dans la vie spirituelle il faut combattre. Ce n'est pas un simple affrontement, c'est un combat continu », a-t-il souligné : « La vie est un combat, une lutte, une très belle lutte car quand le Seigneur est victorieux dans chaque pas de la vie, cela donne une joie, un grand bonheur. »

Le pape a mis en relief trois « ennemis de la vie chrétienne » : « le démon, le monde et la chair », c'est-à-dire les passions, « qui sont les blessures du péché originel » : « On ne peut penser à une vie spirituelle, à une vie chrétienne, sans résistance aux tentations, sans lutter contre le diable, sans avoir à revêtir l’armure de Dieu ».

« Le salut de Jésus est gratuit » mais il faut le défendre en « revêtant l’armure de Dieu » : cela signifie « que c'est Dieu qui défend [l'homme], pour résister aux pièges du diable ».

La bataille se joue « contre les forces invisibles, les puissances des ténèbres qui dominent le monde, les esprits du mal qui sont au-dessus de nous », explique saint Paul.

Une précision importante à une époque où l'on n'est « pas convaincu » que le diable est réel : « cette génération a fait croire que le diable était un mythe, une idée, l’idée du mal... Mais le diable existe et il faut lutter contre lui. C'est saint Paul qui le dit ! La Parole de Dieu le dit », a insisté le pape.

Paul détaille l’armure de Dieu : « Tenez donc, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité ». Le diable au contraire « est menteur, il est le père du mensonge ».

Le chrétien doit aussi « porter la cuirasse de la justice » : « On ne peut être chrétiens sans travailler continuellement pour être justes. Ce n'est pas possible. »

Paul ajoute la nécessité du « bouclier de la foi, qui vous permettra d’arrêter toutes les flèches enflammées du Mauvais » : il s'agit de se demander si l'on « croit vraiment » ou si l'ont est « un peu croyant, un peu mondain », a précisé le pape.

« Sans la foi on ne peut avancer » ni « défendre le salut de Jésus » : le baptisé a « besoin du bouclier de la foi car le diable ne jette pas des fleurs mais des flèches enflammées pour tuer ».

« Prenez le casque du salut et l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier. Restez éveillés », poursuit l'apôtre.

Si les baptisés sont parfois « un peu fainéants dans la lutte », s'ils se laissent « entraîner par les passions, les tentations », car « tout le monde est pécheur », le pape leur dit cependant : « Ne vous découragez pas. Courage et force, car le Seigneur est avec nous. »


Encore des églises vandalisées dans le Morbihan

Dans la presse locale

"L'église de Roudouallec a fait l'objet d'un vol de statues en début de semaine (Le Télégramme de mercredi). À Gourin aussi, un vol a été commis dans l'église paroissiale. « Le personne qui s'occupe de la sacristie est venue me voir mercredi en me signalant la disparation de chandeliers dans la sacristie. Effectivement, neuf chandeliers ont été volés.

Nous avons alors fait le tour de l'église et nous nous sommes rendu compte que la magnifique Pietà du XVIe, qui est classée, avait aussi été volée », explique le Père Jean-Yves Le Saux, curé du doyenné, qui a été déposé une plainte à la gendarmerie. Deux autres statues, celles de Saint-Sébastien et Saint-Jean Baptiste, ont aussi été volées.

« Ce sont des éléments de notre patrimoine qui ont une valeur inestimable », explique le Père Le Saux qui se dit « déconcerté et secoué » par ces vols".


Conférence-débat avec Anne Coffinier le 5 novembre

 

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François Billot de Lochner, président de Liberté politique, est heureux de vous inviter à la conférence :


"LA RECONQUETE CULTURELLE PAR L'ECOLE, un enjeu décisif"

 
avec Anne Coffinier, directeur général de la Fondation pour l'Ecole
 

Si la culture précède la politique, l'éducation doit rester entre les mains des Français, et des parents en particulier. La liberté scolaire, un enjeu décisif pour la reconquête culturelle.

Espace Georges-Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe

Mercredi 5 novembre, 19h-21h (entrée libre, PAF conseillée 5 €)

Crime de lèse-Taubira : Miège retrouve la banane mais pas Minute

La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement dans le procès politique mené contre l'hedomadaire Minute :

Minute
  • Poursuivi pour "injure publique à caractère racial" pour la Une de Minute intitulée "Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane", le directeur de la publication, Jean-Marie Molitor, est condamné à 10 000 € d'amende (le parquet avait requis en plus 3 mois de prison avec sursis). Rappelons que c'est Jean-Marc Ayrault, alors premier ministre, qui avait signalé cette Une au procureur de Paris, Christiane Taubira laissant, quant à elle, des associations comme le Mrap et la Ligue des droits de l'homme se constituer partie civile à sa place.
  • MiègeJean-Marie Molitor et le dessinateur David Miège ont en revanche été relaxés pour le dessin présentant un singe en pleurs, dont l'avocat déclare : "Mon client porte plainte pour avoir été odieusement caricaturé en Madame Taubira !"
Rappelons qu'à chaque condamnation contre Minute, des associations comme le Mrap (qui ne sont pourtant en rien des "victimes") tentent d'obtenir des dommages et intérêts, leur permettant d'intenter de nouveaux procès contre Minute ou d'autres titres, le but étant d'asphyxier financièrement tous ceux qui s'expriment encore librement dans notre pays.

Création d'une plateforme de soutien aux chrétiens d'Orient réfugiés en France

L’Eglise catholique en France, bien qu’elle encourage les chrétiens d’Orient à rester dans leur pays, souhaite accompagner ceux qui arrivent en France dans les meilleures conditions possibles. Placé sous l'égide de la Conférence des évêques et présidé par Mgr Gollnisch, le comité catholique d'accueil pour les réfugiés chrétiens d'Orient (CCARCO) permettra d'accompagner ces derniers en complément des dispositifs mis en oeuvre par les pouvoirs publics, de coordonner les actions des nombreux organismes chrétiens à leur service, de récolter les propositions d'aide...

De plus amples renseignements ici.

Nos évêques nous invitent par ailleurs à accompagner nos frères orientaux par la prière, notre soutien moral, fraternel et toute autre forme d’aide.


Quand la laïcité antichrétienne veut secourir la chrétienne Asia Bibi

Vu sur l'Observatoire de la christianophobie :

"Un “Collectif contre le terrorisme” a organisé hier au soir une manifestation de “soutien” à Asia Bibi, marquée du sceau de la “laïcité”. Bernard Antony, président de Chrétienté Solidarité et organisateur de la très belle manifestation chrétienne du jeudi 23 octobre dernier, dénonce, dans un communiqué de ce jour, une « ignoble tentative de récupération par la gauche antichrétienne ». En voici le texte.

  • "Nous avons reçu ce matin Élisabeth, une jeune femme indignée, jusqu’ici militante féministe, mais opposée à toutes les dérives actuelles de son idéal. D’origine juive elle est très respectueuse du message de l’Évangile et est très émue par le calvaire d’Asia Bibi. Elle était hier au soir au Trocadéro où elle a constaté le “flop” de la manifestation “laïque”, soi-disant pour Asia Bibi. Son témoignage corrobore les “courriels” que nous avons reçus : il n’y avait qu’un groupe dérisoire – et ce à l’appel de trente organisations ! – bien moins, selon elle, du dixième de celle organisée par Chrétienté-Solidarité, à laquelle elle a participé aussi, la trouvant très mesurée, digne, émouvante. Hier au soir, m’a-t-elle dit, Élisabeth Badinter en premier lieu et les autres féministes laïcistes de la Ligue des droits des femmes ont perpétré la très moche incongruité de vouloir récupérer idéologiquement la tragédie d’Asia Bibi alors qu’elles combattent chez nous tout ce pourquoi cette dernière est martyrisée. On y a entendu encore l’Algérien Mohamed Sifaoui, grand soutien de Caroline Fourest, la très prosélyte militante de l’athéisme et de l’idéologie LGBT ! Mais le plus grave, c’est évidemment que cette manifestation, fut-elle numériquement nulle, peut être utilisée au Pakistan contre Asia Bibi que l’on pourrait encore accuser puisqu’elle a en France de tels soutiens contre lesquels l’islamisme éprouve encore plus de répulsions qu’à l’égard du christianisme."

"L’AFP a mis en ligne une courte vidéo de cette manifestation filmée en plans rapprochés… Selon un témoin, présent, on pouvait estimer les présents entre 60 et 150. On entendra, dans cette vidéo, la journaliste Anne-Isabelle Tollet, qu’on dit être à l’origine de cette manifestation, déclarer : « Si le monde entier dit au Pakistan : “Vous êtes un pays ami, démocratique, ne succombez pas à la pression des fondamentalistes”, alors oui, peut-être que nous aurons une chance de sauver Asia Bibi ». On pourra être quelque peu interloqué par une telle déclaration…"

 


Qu’Allah bénisse la France et ses contribuables !

C'est le titre d'un article de Minute, qui évoque "Qu’Allah bénisse la France", le film du rappeur et écrivain Abd Al Malik, apostat du catholicisme, dont le propos est de faire la promotion de l’islam, aux frais du contribuable bien sûr, puisque co-produit par France 2. Encore un chef d'oeuvre hautement culturel et "identitaire" visant à nous habituer à la dhimmitude...