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Chili : “Nicolas a deux Papas” cofinancé par l'UE et l'ambassade des Pays-Bas

L'Union européenne est prête à tout pour développer la culture de mort partout dans le monde. Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Co-financé par l’Union européenne et l’ambassade des Pays-Bas, l’album pour enfants Nicolas tiene 2 Papas (« Nicolas a deux papas ») vient d’être lancé au Chili et sera distribué dans 500 classes de maternelle avec le soutien du Collège d’éducateurs des tout-petits et de l’Université du Chili. C’est également la première fois qu’une administration publique latino-américaine participe au financement d’une telle initiative qui a déclenché une avalanche de critiques ainsi qu’une pétition pour dire la colère des pères et mères de familles qui n’ont – évidemment – pas été consultés.

La pétition est en ligne ici. Elle s’adresse à l’ambassade des Pays-Bas et au représentant de l’UE au Chili et s’accompagne d’analyses, notamment d’élus de la Démocratie chrétienne qui dénoncent une atteinte à « l’innocence » des enfants passant par l’imposition d’« idéologies dans le plus pur style totalitaire ». « C’est d’autant plus grave lorsqu’il s’agit de familles vulnérables qui n’ont pas l’option de choisir un jardin d’enfants conforme à leurs croyances et de mineurs dont la sexualité n’est pas développée. »"[...]


A propos des Boko Haram et des filles enlevées

Lue sur le blog d'Yves Daoudal, une explication très intéressante au sujet des jeunes filles enlevées par les groupes Boko Haram :

"On se souvient que François Hollande avait imprudemment annoncé la libération des lycéennes détenues par Boko Haram. On avait dit ensuite qu’il s’agissait d’un accord pour leur libération le mardi suivant. Mais rien n’est venu. Au contraire, Boko Haram a enlevé de nouvelles jeunes filles, et perpétré de nouveaux massacres.

Le Père Patrick Tor Alumuku, directeur du bureau des communications sociales de l’archidiocèse d’Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, explique à l’agence Fides que Boko Haram est divisé en différents groupes et que « ceux qui disent négocier en son nom en ce moment ne constituent pas la composante principale ». En outre, « il en est qui déclarent que certains des “représentants” de Boko Haram qui se sont présentés ces derniers temps, sont en réalité des escrocs, qui cherchent à obtenir de l’argent du gouvernement ».

D’autre part, « les seules déclarations proviennent du gouvernement alors que Boko Haram se tait. Le premier est sous pression pour retrouver les jeunes filles enlevées et continue à faire des annonces de trêves et de libérations d’otages qui ne trouvent cependant pas confirmation dans la réalité ».

« La situation des jeunes filles enlevées est en outre beaucoup plus compliquée de ce que l’on pourrait penser » souligne encore le Père Patrick Tor Alumuku. « En effet, les jeunes filles ont été contraintes à se marier avec les guérilleros de Boko Haram. Il est donc difficile de les libérer de force parce que les jeunes ne sont pas rassemblées dans un seul camp militaire mais dispersées dans de nombreuses zones en compagnie des guérilleros. Les libérer par la négociation est également difficile parce qu’elles sont désormais les épouses des membres de Boko Haram ». « Toutefois cela ne signifie pas qu’il soit impossible de les libérer mais que le chemin à parcourir est plus ardu de ce que l’on pourrait penser », conclut le prêtre."


Ô France zéro...

Qui connaît France Ô, à part votre portefeuille, obligé de financer malgré lui la chaîne de la "multi-culturalité", la chaîne zéro que personne ne regarde :

"France Ô est une chaîne de France Télévisions qui mérite d'être connue. D'abord parce presque personne ne la connaît. Ce n'est pas, contrairement à ce qu'un réflexe naturel pourrait inciter à penser, la chaîne de l'outre-mer, mais celle de la "multi-culturalité", concept fumeux qui ne semble pas avoir marqué les esprits. Ensuite, parce que personne, ou presque, ne regarde France Ô. Et ce n'est pas qu'une expression. Dimanche dernier, entre 18 h 30 et 20 heures, les programmes de France Ô ont remporté... 0 % de parts de marché ! En clair, pour inclure la marge d'erreur : entre 0 et 4 000 téléspectateurs se sont assis devant leur télé branchée sur la chaîne de la "multiculturalité". Pour sa meilleure audience historique, France Ô avait décroché un bien modeste résultat de 0, 6 % de parts de marché... Coût de la plaisanterie : 30 millions d'euros par an, montant de son budget, payé pour l'essentiel par la redevance.[...]


le Souvenir Vendéen honore la mémoire de Louis-Marie de Lescure, le "saint du Poitou"

A l'occasion de sa journée d'automne, le samedi 8 novembre 2014, le Souvenir Vendéen honorera la mémoire de Louis-Marie de Lescure, le "saint du Poitou", au lieu même où il rendit son âme à Dieu, à La Pellerine, en inaugurant le nouveau calvaire, qui en perpétue le souvenir depuis 1815.

Programme :

 

11h15 : arrivée au Musée Jean Chouan de Saint-Ouen-des-Toits, à la Closerie des Poiriers, pour une visite privée

 

12h15 : départ vers le château du Bois-Guy (17e siècle) à Parigné

13h00 : Pierre Gréau y rappellera le souvenir des frères du Bois-Guy.

14h30 : départ vers Fougères et visite des lieux de mémoire sous la conduite de Nicolas Chotard, trésorier de la Chouannerie du Maine et Président des Lys de France.

16h00 : à la Croix des Besnardières, accueil par M. Pierre Chataigner, maire de la commune de La Pellerine et les élus, dévoilement de la plaque commémorative et bénédiction du nouveau calvaire par le Père Marcel Bourdon, curé de la paroisse Notre-Dame de Charné à Ernée

 

Ancien calvaire Nouveau calvaire,

oeuvre de Jean-Paul Petit, artisan-marbrier à Saint-Sauveur-des-Landes

 

16h30 : à la ferme toute proche des Besnardières, de M. et Mme Coutard, vin d'honneur offert par la municipalité de La Pellerine

17h00 : départ de l'autocar, et des voitures pour le retour.

 

Transport : à partir de la Vendée, hors voitures particulières, un autocar des Ets Bourmaud de Rocheservière assurera la prise des passagers selon l'horaire et les points de ralliement suivants :

07h30 : aux Ets Bourmaud de Rocheservière

08h00 : à la Roche-sur-Yon devant le restaurant Mac Donald des Flâneries (grand parking)

08h45 : à Cholet sur le parking du péage de la sortie 26 de l'A 87 (sortie nord-est de Cholet)

09h30 : à Angers, devant l'entrée du Château, place de l'Académie

10h45 : à Laval sur le parking du péage de la sortie 4 de l'A 81 (au nord-ouest de la ville)

Co-voiturage éventuel : demandes et propositions seront reçues au secrétariat.

Inscriptions : au Secrétariat du Souvenir Vendéen, BP 40612 – 49306 Cholet par envoi d'un chèque à l'ordre du Souvenir Vendéen avant le 5 novembre (aucune inscription ne sera prise sans paiement simultané) : pour le déjeuner 25 € par personne + si transport par autocar 20 € par personne quelque soit le point de départ.

 

Secrétariat du Souvenir Vendéen

Salle 13, porte A

26, rue Louis-Marie Grignon de Montfort  – BP40612

49306 CHOLET CEDEX

Téléphone : 02 41 62 11 31 (de 14h à 17h sauf le samedi)

Fax : 02 41 71 23 46

Email : [email protected]


Doit-on avoir peur d'Halloween ?

Une explication sur les origines historiques de la fête d'Halloween :

"Dans quelques jours, la veille de la Toussaint verra resurgir les diatribes habituelles sur la fête d' "importation" qu'est Halloween. Un carnaval d’automne avec des lanternes creusées dans des citrouilles, où les jeunes et les enfants, déguisés en fantômes et autres zombies horribles, vont la nuit dans les rues jouer à se faire peur et frapper à chaque porte en criant ces trois petits mots « trick or treat »  (friandise ou bêtise),  des bonbons ou des farces. Mais cette fête est-elle  vraiment satanique, comme certains le pensent,  ou simplement une terne reproposition profane d’une fête chrétienne  à ré-évangéliser ? Je dirai même plus : est-elle à la racine une fête catholique, vieille de plus de 1300 ans, mais que la banalisation actuelle dénature ?

Commençons par son nom : Halloween est une contraction de l’ancien  All Hallows eve anglais, qui signifie la Veille de la fête de tous les saints, la Toussaint (Hallow est l’ancienne manière de dire “saint”, comme on le voit encore dans le Notre Père en anglais : hallowed be thy name (que ton nom soit sanctifié). Cette veille est célébrée depuis le huitième siècle, depuis le jour où le Pape de Rome  Grégoire III  a transféré au 1er novembre la solennité de la Toussaint, à la demande, semble-t-il, de moines irlandais  (le Pape Grégoire VI, à la demande du roi des Francs, a ensuite élargi la fête à tout l'Occident, en l’an 835)."[...]

[la suite ici]


"Les chrétiens ne doivent pas être cause de scandale"

« L’Eglise est à la fois visible et spirituelle » : tel était le message central du Pape François lors de l’audience générale mercredi place Saint-Pierre. Le pape a appelé à devenir le signe visible de l'amour de Dieu pour toute l'humanité.

"Au terme de l’audience générale, le Pape a salué les pèlerins francophones. Parmi eux, le cardinal Philippe Barbarin, l’archevêque de Lyon, en pèlerinage avec des centaines de personnes de la région. François les a invité à demander à Dieu « le don de la foi, pour que nous puissions comprendre comment, malgré notre faiblesse et notre pauvreté, nous sommes appelés à être les signes visibles de l’amour de Dieu pour toute l’humanité ».

 

Message intégral du Pape ici.


7 décembre à L’Ile-Bouchard :« La Vierge Marie, les soldats, la Grande Guerre »

Le Sanctuaire de L’Ile-Bouchard organise une journée sur le thème : « La Vierge Marie, les soldats et la Grande Guerre », dans le cadre de la commémoration de la Première Guerre Mondiale, sous la présidence de Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises.

Il y a cent ans, toutes les villes et villages de France ont été touchés par l’entrée en guerre. Tous imaginaient une guerre courte et facile. Mais dès les premiers mois, les morts ont été innombrables et les familles ont été meurtries par ce drame de la guerre. Les soldats ont connu l’enfer des tranchées. Quelle fut leur prière ? Quelle a été l’activité de l’Eglise catholique ? Quelle leçon pour aujourd’hui ?

Deux conférences, une table ronde et une veillée de prière pour la paix jalonneront ce dimanche 7 décembre, après la messe du matin présidée et prêchée par Monseigneur Luc Ravel.

Programme

11h15 : Messe à l’église St Gilles présidée par Mgr Luc Ravel

L’après-midi de conférences se déroule au Centre Municipal (sur l’ile de L’Ile-Bouchard) :

  • 13h00 : déjeuner au Centre Municipal
  • 14h30 : Conférence « L’église Catholique dans la Première Guerre Mondiale. » par Mr Francis Latour (historien, auteur d’une thèse sur la papauté dans la Première Guerre mondiale)
  • 16h15 : Conférence « La dévotion mariale chez les soldats pendant la Grande Guerre »  par Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises
  • 17h30 : Table ronde avec Mr Francis Latour (conférencier), le Général Hervé-Michel Gobilliard (témoin de la veillée de prière), le Colonel Philippe Pasteau (auteur du livre 1914-1918 Des combattants tourangeaux, Tours 2014) …
  • 19h00 : dîner

20h15 : Veillée de prière mariale pour la Paix, ouverte à tous, à l’église St Gilles, avec le témoignage du Général Hervé-Michel Gobilliard, commandant de la FORPRONU à Sarajevo en 1994-95 : « Prendre des décisions militaires sous le regard de Marie ».

Renseignements complémentaires et inscriptions.


29 novembre : organisez des veillées pour la vie

Il y a 19 ans, Saint Jean Paul II appelait les jeunes à s'engager pour la Vie : Continuons à se mobiliser en créant des veillées dans vos paroisses grâce à ce site :

« Vous êtes appelés à vous battre pour la vie … A œuvrer et prier pour mettre un terme à l'avortement, à la violence de toutes sortes y compris la violence perpétrée contre la dignité des femmes et des enfants à travers la pornographie. Levez-vous pour le mariage et la vie de famille ! Levez-vous pour la pureté ! Résistez aux pressions et tentations d'un monde qui tente trop souvent d'ignorer une vérité fondamentale : chaque vie est un don de Dieu, notre Créateur et nous devons rendre compte à Dieu de la façon dont nous l'utilisons, dans le Bien ou dans le Mal. »

Saint Jean Paul II, messe pour les Jeunes à Central Park, le 7 octobre 1995


Contre le microscope - voir le plus petit

JLQuelques extraits d'un très beau texte de Fabrice Hadjadj sur le Professeur Lejeune et la Trisomie 21, que les contingences du blog m'obligent hélas à couper, mais que l'on peut lire en entier sur le site de la fondation Jérôme Lejeune :

[...]"Et maintenant je reviens au Cheval de Troie, à ce chromosome de trop, à ce plus qui serait à l’origine d’un moins, à ce trois, donc, qui ne fait plus la paire, et qui sert à réduire la différence : trisomie 21. Il va de soi que c’est une conquête scientifique. Il va de soi que c’est le premier pas d’une thérapie. Mais Jérôme Lejeune n’a pas eu le Prix Nobel. Il ne l’a pas eu parce qu’il pressentait quelque chose, un renversement, une perversion de tout ce qu’il était en train faire. Ce qu’il fallait avant tout, il le répétait sans cesse, ce n’était pas d’abord repousser la trisomie 21, mais accueillir le petit, le faible, le fragile, et voilà – il le pressentait – voilà qu’on allait ne plus accueillir le petit, le faible, le fragile, en repoussant la trisomie 21. On connaît sa phrase fameuse, la seule phrase selon lui, celle qui doit commander tous nos jugements, puisqu’elle est d’après l’Évangile le critère même du Jugement dernier : « Une phrase, une seule dictera notre conduite, le mot même de Jésus : “Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait.” » Le plus petit dont il s’agit ici, ce n’est pas celui qui apparaît au microscope, c’est celui qui apparaît devant soi, qui appelle votre regard, vos soins, votre tendresse. Mais voilà : se préoccuper du plus petit, désormais, ce serait analyser son ADN au microscope, mesurer son corps à l’échographie, et s’en débarrasser s’il n’est pas conforme à la norme bisomique.. Aussi a-t-il pressenti qu’on allait se servir de sa propre découverte comme on s’était servi de la propre loi du Christ – pour le crucifier. Car après cela on a commencé à dire : « C’est un trisomique. » Auparavant on disait : « C’est un mongolien », et l’on versait peut-être dans une certaine anthropométrie, dans la classification des races, dans une assimilation discutable et dangereuse. Du moins nommait-on à partir d’une apparence visible : on voyait encore un visage. On s’étonnait de lui comme d’un descendant de Gengis Khan subitement apparu au beau milieu d’une bonne famille française… À présent l’on nomme à partir du génome. On ne voit plus qu’un code incorrect, une mauvaise pioche au scrabble, une faute de frappe, qu’il faut, par conséquent, éliminer.[...]

Et voici ce que je pense, si nous voulons recouvrer le visible, voici ce que je vois enfin, s’il est permis à l’enfant de faire quelque recommandation à sa Mère : c’est que l’Église pourrait béatifier le professeur Lejeune, et en même temps béatifier un petit mongolien, une petite mongolienne, je ne sais, un de ces dits « trisomiques » qui serait surtout « trinitaire », qu’on aurait prié et qui ferait des miracles, tout aussi bien qu’un de nos grands saints bisomiques, pourquoi pas ? Ce serait rappeler l’évidence du plus petit contre la visée microscopique. Et les grands savants coupeurs de chromosome en quatre, les géniteurs inquiets de réussite future, les chrétiens eux-mêmes qui confondent sainteté et performance spirituelle, auraient un modèle de vie pure et simple, qui leur ouvrirait peut-être enfin les yeux."


Enseignement et objection de conscience

L'association Objection ! pour la liberté de conscience en France communique :

"Lors du week-end « Objection » qui eut lieu à Lyon les 11 et 12 octobre derniers, un membre des « Enseignants pour l’Enfance » a pris la parole pour dire quelles seraient les raisons qui pourraient pousser un enseignant à pratiquer l’objection de conscience. Les lignes qui suivent sont la transcription de son propos." (Extraits) :

"[...] Il n’aura échappé à personne que l’école, depuis longtemps maintenant, traverse en France de terribles moments. De cette tragédie, les enfants bien sûr sont les premières victimes. Mais l’on oublie aussi que, dans les décrets qui sont promulgués, dans les déclarations qui sont faites et se contredisent, dans les propositions que l’on avance avec imprudence, c’est aussi l’enseignant, qui, méprisé, ignoré, instrumentalisé, souffre en sa vocation même. Peut-être alors ce dernier sera-t-il un jour appelé à entrer dans le processus de l’objection de conscience. Et s’il a à le faire, il conviendra qu’il se pose les questions suivantes : au nom de quels principes puis-je manifester mon objection de conscience ? Refusant l’ordre qui m’est donné, quelle idée montré-je de ma profession ? Si je suis objecteur à l’institution, quel professeur alors entends-je être pour les autres ? [sur cette question, voir aussi l'article de Thibaud Collin objection et professionnalisme].

Premier point, l’enseignant peut et doit exercer son objection de conscience lorsqu’une institution lui demande d’obéir à un ordre illégal. Ainsi, quand le Ministre de l’Éducation Nationale Vincent Peillon écrit à tous les recteurs et rectrices d’Académie que « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités », [1] il fait état d’une conception de son Ministère qui confine à l’illégalité. L’éducation en effet relève de l’autorité parentale au premier chef, ainsi que le stipule l’article 26.3 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme : « les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. » [suite]


Que se passe-t-il après un signalement au numéro vert antidjihad ?

Une question du Figaro, qui raconte l'histoire de deux mères d'adolescentes tentées par l'expérience du jihad. Il semble que le suivi des adolescents soit plus ou moins sérieux en fonction des régions, mais que globalement, ce soit plutôt efficace :

"Selon le dernier bilan porté à la connaissance du Figaro , la plateforme a permis de signaler 387 profils inquiétants sur l'ensemble du territoire: 283 signalements ont été révélés grâce au numéro vert, les autres ont été transmis par Internet."

La question que l'on se pose est celle du retour de tous les adolescents qui sont passés entre les mailles du filet, et qui reviendront en France avec une expérience terroriste.


C’est arrivé un 30 octobre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 30 octobre 235 : mort du pape Pontien, 18e pape.

Saint Pontien est vénéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes. Sa fête, d'abord le 19 novembre, a été déplacée au 13 août.

  • le 30 octobre 942 : élection du pape Marin II.

 

  • le 30 octobre 1242 : signature de la paix de Lorris.

Le comte de Toulouse Raimond VI et le Roi de France Louis IX signent un traité de paix à Lorris dans le Loiret. Raimond VII renonce à Narbonne et Albi et promet de faire la chasse aux hérétiques, les "cathares". Cet accord met fin à la révolte des seigneurs du Midi contre Saint-Louis. Sa fille unique et héritière, Jeanne, épouse Alphonse de Poitiers, frère du Roi. Le couple n'aura pas d'enfant et à leur mort, le comté de Toulouse sera mis à la disposition de la couronne.

  • le 30 octobre 1422 : Charles VII se confère le titre de Roi de France.

Désavouant le Traité de Troyes (1420) qui le déshéritait au profit d'Henry V d'Angleterre, Charles VII, dit « le Victorieux » ou le « Bien servi », se proclame Roi de France à Mehun-sur-Yèvre, près de Bourges, en lieu et place du successeur désigné « légitime »,par ce honteux traité, Henry V, puis son fils Henri VI. Malheureusement, il le sait cette proclamation n'a aucune valeur juridique. Seul le sacre fait le Roi selon les lois du Royaume qui remontent à Clovis.

Le 1er décembre 1420, Henri V a fait une entrée triomphale à Paris. L'université de Paris, avec à sa tête le recteur Pierre Cauchon, et les États généraux de langue d'oïl, lui apportent leur soutien en enregistrant le traité de Troyes.

Ce traité, a été signé en pleine guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons de Philippe III de Bourgogne, sous l'influence de ces derniers qui ont profité de la folie du Roi Charles VI. Il  retirait au Dauphin l'héritage du Trône. Henri V devenait Roi de France à condition qu'il épousât une des filles de Charles VI. Or, les lois fondamentales du Royaume (Lire l'excellent livre de Bernard Basse : la constitution de l'ancienne France aux éditions Dominique Martin Morin) sont très claires : même le Roi ne peut pas disposer de la couronne ; de plus la couronne ne peut se passer par les femmes. La loi de primogéniture male prime, même un Roi en fonction ne peut pas la changer.

Les juristes parisiens de l'Université de Paris, conscients de l'illégalité du Traité firent courir le bruit de l'illégitimité de Charles du fait d'une infidélité de sa mère ; et ce avec l'appui de cette dernière Isabeau de Bavière ! Mais la Providence veille Henri V meurt, le 31 août 1422 et son héritier n'a pas 10 mois. Le duc de Bedford assure la régence en France, et met le siège devant Orléans le 12 octobre 1428, la dernière ville au nord de la Loire fidèle à Charles VII.

Totalement abandonné par les élites du pays, appelé le « roi de Bourges » par dérision, le futur Charles VII doute jusqu'à la venue de Jeanne d'Arc en 1428, soit pendant 6 ans, de sa légitimité.

Pour contrecarrer l'unité française qui se reconstruit de façon extraordinairement rapide autour de Charles VII, suite à son sacre, les Anglais, les Bourguignons et les élites parisiennes vont couronner Roi de France à Notre Dame de Paris, le 16 décembre 1431, Henri VI d'Angleterre. Plus tard, les juristes, casseront le traité de Troyes, arguant que la couronne de France n'appartient pas au Roi de France, qui ne peut donc en disposer, mais les rois d'Angleterre garderont officiellement le titre de Roi de France près de quatre siècles, avant de l'abandonner en 1802, suite à la Paix d'Amiens.

  • le 30 octobre 1516 : mort de Louis Malet de Graville, amiral de France.

Ce gentilhomme français sert et joue un rôle important sous les Rois Louis XI, Charles VIII et Louis XI. En septembre 1489, Brest étant assiégée par les Anglais, il disperse la flotte anglo-bretonne, forte de soixante voiles, et force l'armée de terre à battre en retraite et à laisser son artillerie, alors qu'il est en très nette infériorité numérique[

  • le 30 octobre 1522 : mort de Jean Mouton, compositeur français.

Jean Mouton, de son vrai nom Jean de Hollingue, est un compositeur français né à Samer vers 1459. Il est ordonné prêtre, vers 1483 à Nesle. Musicien favori d'Anne de Bretagne alors Reine de France, il devient maître de la chapelle du palais en 1505. Par un motet devenu célèbre, Non nobis domine, il célèbre la naissance de la fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne. En 1514, à la mort d'Anne de Bretagne, pour laquelle il écrit le motet Quis dabit, il devient maître de chapelle de Louis XII, puis de François Ier.

  • le 30 octobre 1632 : Montmorency est décapité.

Accusé de désobéissance au Roi Louis XIII et à Richelieu. Montmorency, filleul du précédent Roi Henri IV, avait fomenté un complot contre le cardinal Richelieu avec Gaston d'Orléans le frère de Louis XIII. Mais il est fait prisonnier lors de la bataille de Castelnaudary, alors que le frère du Roi s'enfuie vers les Pays-Bas. Il cherchait l'appui des grands féodaux pour à prendre le trône de Louis XIII.

  • le 30 octobre 1685 : mort de Michel Le Tellier.

Dans l'Oraison funèbre qu'il prononce aux obsèques de ce secrétaire d'État à la Guerre, Bossuetdit de lui que 

« La sagesse, après l'avoir gouverné dès son enfance, l'ait porté aux plus grands honneurs et au comble des félicités humaines ». Ajoutant ensuite : «  Il a connu la sagesse que le monde ne connaît pas ; cette sagesse qui vient d'en haut, qui descend du Père des lumières ».

S'il pratique le népotisme politique et ecclésiastique, Michel Le Tellier Marquis de Barbézieux n'en est pas moins l'un des plus remarquables hommes d'Etat de la première partie du règne de Louis XIV. Sage, prudent, calculateur et habile, il sert la couronne des Bourbons avec dévouement et loyauté.

Né le 19 avril 1603 à Paris au sein d'une famille magistrats, Michel Le Tellier étudie le Droit avant de débuter sa carrière comme Conseiller au Grand Conseil  sous  Louis XIII. Il devient ensuite Procureur du Roi au Châtelet de Paris puis Maître des Requêtes. Il est envoyé en Italie pour administrer l'Intendance de l'Armée du Piémont, charge où il fait encore preuve de compétences. En 1640, il rencontre Mazarin à Turin et se noue d'amitié avec lui. Nommé Secrétaire d'Etat à la Guerre par Richelieu, il est tout de suite apprécié à ce poste et s'efforce notamment de lutter contre la corruption des Commissaires aux Armées chargés du recrutement ; il renforce la discipline, lutte contre la vénalité des commandants de compagnies et des colonels, consolide le rôle des Trésoriers généraux et améliore l'intendance. Afin de rationaliser cette administration vecteur de souveraineté d'un pays, Michel Le Tellier crée cinq bureaux chargés de missions spécifiques: Réglementation, Contrôle du personnel, Dépêches des Guerres et instructions confidentielles, Acheminement des troupes et enfin, Vivres et pensions.

Grâce à lui, Louis XIV bénéficiera de l'une des meilleures armées d'Europe.

En 1643, après la mort de Richelieu et de Louis XIII, Mazarin, devient Ministre Principal, aux côtés de la Reine Mère Anne d'Autriche qui assure la régence ; la carrière de Le Tellier en profite. Le Cardinal le fait siéger au Conseil. Lorsque Mazarin doit s'exiler à deux reprises, avant de revenir, Anne d'Autriche choisit Le Tellier comme conseiller principal. Le Secrétaire d'Etat à la Guerre tient ferme face aux Princes rebelles lors de la Fronde. En outre, si l'on en croit Bossuet, la place qu'occupait Le Tellier en ces deux occasions suscitait les « impatiences et les jalousies de son protecteur, ou plutôt de son protégé » (Mazarin). C'est lui qui, en 1651, recommande à Mazarin un magistrat nommé Jean-Baptiste Colbert.

Lorsqu'en 1661, Mazarin meurt et que commence le règne personnel de Louis XIV, Michel Le Tellier devient l'un des hommes forts du Conseil royal avec Colbert. En bon adepte du népotisme, il associe son fils François-Michel Le Tellier Marquis de Louvois au gouvernement du Royaume et plus précisément au Secrétariat d'Etat à la Guerre.

A la mort de ce grand serviteur, le Roi Soleil lui rend hommage par ces mots : 

« Jamais homme n'a été de meilleur conseil en toutes sortes d'affaires. »

Michel Le Tellier repose aujourd'hui en l'église Saint-Gervais à Paris.

  • le 30 octobre 1697 : une partie de Saint-Domingue cédée à la France.

Lors du traité de Ryswick, qui met fin à la guerre de la ligue d'Augsbourg, la France obtient la partie occidentale de l'île d'Haïti. Le territoire est appelé Saint-Domingue. Les Espagnols conservent le reste de l'île, appelé Santo Domingo. La France occupe le territoire jusqu'en 1803. Haïti proclame son indépendance le 1er janvier 1804.

  • le 30 octobre 1793 : interdiction des clubs féminins.

Les femmes n'ayant aucun droit politique, la Convention leur interdit de se réunir en club. L'assemblée craint que ces regroupements ne soient des réunions politiques. Ce sont les mêmes qui choisirent pour la république la devise : liberté, égalité, fraternité…

  • le 30 octobre 1794 : création de l'Ecole Nationale Supérieure.

L'Ecole Normale Supérieure est créée par la Convention dans le but de former les instituteurs à l'enseignement. Ils doivent séjourner quatre mois au sein de l'école et retourner en province au terme de leur formation pour y exercer leur métier. L'ENS est supprimée par Louis XVIII, en 1822, puis réhabilitée. Elle compte parmi ses anciens élèves quelques noms célèbres: Jean Giraudoux, Louis Pasteur, Léon Blum ou … Laurent Fabius.

  • le 30 octobre 1836 : coup d'Etat manqué pour Louis-Napoléon Bonaparte.

Le neveu de Napoléon Ier, Louis-Napoléon Bonaparte tente de soulever la garnison de Strasbourg pour marcher sur Paris et renverser Louis-Philippe. Suite à un échec complet, Louis-Napoléon doit quitter la France pour les Etats-Unis. Mais il sera arrêté, jugé, et…acquitté.

  • le 30 octobre 1871 : naissance de Paul Valéry.
  • le 30 octobre 1894 : naissance de Jean Rostand.
  • le 30 octobre 1975 : lettre du secrétaire d'Etat au Vatican aux médecins.

« Sans le consentement du malade, l'euthanasie est un homicide ; son consentement en fait un suicide. Ce qui moralement est un crime ne saurait sous aucun prétexte devenir légal. »

L'euthanasie (Editions de Solesmes page 24)

  • le 30 octobre 1990 : mort d'Alfred Sauvy.

Né le 31 octobre 1898 à Villeneuve-de-la-Raho, Alfred Sauvy meurt le 30 octobre 1990 à Paris. Ce polytechnicien, socialiste, disciple du démographe et ministre Adolphe Landry démographe réputé, a surtout a fait prendre conscience aux Français, après la Libération, des enjeux démographiques. Conscient des méfaits de la dénatalité, il inspire la politique familiale du gouvernement de Vichy et est à l'origine de la création des allocations familiales (1938) ; politique  qui aura vécue jusqu'à ce que l'actuel locataire de l'Elysée ne la détruise.

Après la Seconde Guerre mondiale, il donne à la démographie ses lettres de noblesse. Il entrevoit les déséquilibres engendrés par la baisse de la fécondité dans le monde occidental et le maintien d'un très fort accroissement naturel dans les autres pays.

«Tout est agencé dans la société pour que l'enfant n'y ait pas sa place et une fois cet agencement réalisé, l'opinion estime que l'enfant ne peut pas être souhaité, les conditions étant trop difficiles !», écrit-il dans L'économie du diable.

Ce socialiste de cœur ne craint pas de préconiser le vote familial (un enfant = une voix de plus pour ses parents aux élections). Ce suffrage n'aurait pas seulement l'avantage d'être véritablement universel. Il permettrait aussi de rétablir entre les générations un équilibre menacé par la part croissante des personnes âgées dans le corps électoral.

«Si l'on fait appel au suffrage des citoyens sous quelque forme que ce soit, dans le cadre national, municipal, professionnel, corporatif, il est essentiel qu'il soit universel et que les enfants soient représentés [...]. Sans ce suffrage universel, les parents de plusieurs enfants sont en minorité, et leurs intérêts sacrifiés...», écrit-il dans Richesse et population (pages 300-301, Payot, 1944).

Les socialistes d'aujourd'hui, quand ils invoquent « les mânes des grands ancêtres », pensent plus aux sanguinaires de la révolution qu'à cet homme, dont ils n'assument la pensée qu'en organisant le « grand remplacement ».

  • le 30 octobre 1997 : lancement réussi pour Ariane V.

Ce deuxième tir d'Ariane V, est un véritable succès. Le premier en juin 1996 avait abouti à une destruction après 37 secondes de vol.


Le FN renonce à sanctionner son militant LGBT

Prendre la pose avec des associations LGBT à ses heures perdues et dédicacer ensuite la photo, sur Twitter, "aux rageux et aux sectaires" relèveraient, selon Florian Philippot, de la vie privée (Twitter étant, comme chacun sait, un réseau très très privé) :

"Il a été décidé que la commission des conflits ne se réunirait pas sur son cas, qu'il n'était pas convoqué et qu'il ne serait pas sanctionné. Le dossier est vide".

"Pierre Ducarne n'a pas, en tant que responsable du Front national, soutenu une association communautariste, ce qui aurait été contraire aux valeurs du parti. Il n'est pas un responsable du parti et c'était dans un cadre privé."


Les conseillers ministériels ne connaissent pas la crise

Ce soir, Le Point se penchait sur les rémunérations des conseillers de tout poil dans les ministères, qui paraît-il atteignent des proportions stupéfiantes :

"Évidemment, ça fait mauvais effet. Le gouvernement serre la vis, réduit les dépenses, augmente les impôts, taille dans les aides sociales, et voilà que René Dosière met son nez dans les documents budgétaires pour s'apercevoir que, ô stupeur, la rémunération des conseillers ministériels a augmenté en moyenne de... 7, 1 % entre 2013 et 2014. Les primes, appelées indemnités sujétions particulières, ont quant à elles subi un coup de pouce plus modeste (4, 3 % tout de même). Au total, en comptant la rémunération et les primes, chaque conseiller (1) gagne en moyenne 6, 5 % de plus cette année que l'an passé. L'inflation, pour mémoire, est passée de 0, 6 % en septembre 2013 à 0, 3 % aujourd'hui."[...]

Seraient-ils tous en train de s'en mettre plein les poches avant que le navire France ne sombre tout-à-fait ?


Un sous-officier français tué au Mali (Add.)

FsLu ici, l'annonce de la mort d'un sergent-chef des forces spéciales : 

"Un soldat français a trouvé la mort aujourd'hui lors d'un violent accrochage avec un groupe armé dans le nord du Mali, annonce l'Élysée.

La mort de ce soldat, un sergent-chef du Commando Parachutiste de l'Air N°10, porte à dix les pertes françaises au Mali depuis le début de l'opération Serval, en janvier 2013.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait auparavant précisé qu'un violent accrochage avait opposé dans le massif de Tigharghar la force française à un imposant groupe armé terroriste de type AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique)".

RIP

De Jean-Dominique Merchet

""hier, nos forces se sont rapprochées d'un campement terroriste abritant une trentaine d'individus. Des combats, particulièrement violents, se sont déroulés cette nuit. Notre soldat a été mortellement touché et deux de ses camarades ont été blessés."

Il s'agit de Thomas Dupuy, 32 ans, sous-officier au CPA-10, basé à Orléans.   Engagé dans l'armée de l'air à l'âge de 23 ans, il avait notamment servi en Afghanistan en 2011, avant de rejoindre le théâtre sahélien en août dernier. Il était un spécialiste reconnu dans les domaines de l'appui aérien, des transmissions opérationnelles et du saut à ouverture très grande hauteur. Originaire de Toulouse, Thomas Dupuy partageait sa vie avec une jeune femme".


Comment les gendarmes ripostent face à des manifestants violents

Suite à l'affaire du barrage de Sivens et la découverte du corps sans vie de Rémi Fraisse, 21 ans, Zone militaire a souhaité apporter des explications quant aux pratiques des gendarmes dans ce genre de cas :

"[...]Toutes ces déclarations omettent toutefois de préciser le contexte dans lequel les gendarmes ou les CRS sont amenés à intervenir. Comme pour l’affaire de l’aéroport de Notre Dame des Landes, les forces de l’ordre doivent faire face à des individus particulièrement violents. En témoigne le nombre de blessés dans leurs rangs.

Pour le cas de Sivens, la gendarmerie a précisé que, depuis le 1er septembre, 56 policiers et gendarmes ont été blessés. Ces derniers sont aux prises avec des individus masqués et casqués qui ont manifestement l’envie d’en découdre et de, passez l’expression, de « casser du flic ou du bleu ».

Lors de la nuit au cours de laquelle Rémi Fraisse a trouvé la mort, 70 gendarmes mobiles, qualifiés, par, des esprits peu éclairés, de « mercenaires », avaient la mission de protéger l’aire de stockage des engins de chantier. Retranchés dans une redoute, ils ont été « attaqués en règle par le groupe de manifestants violents, approximativement une centaine, qui jetaient des cocktails Molotov, des engins pyrotechniques et des pierres sur le grillage et à l’intérieur, depuis l’extérieur ». Le ministère de l’Intérieur a parlé d’un « groupe extrémiste » de « 200 personnes environ ».

Maintenant, les moblots [ndlr, gendarmes mobiles] ont-ils utilisé des « armes de guerre », comme le prétend, sans trop savoir de quoi il parle, Noël Mamère? Pour le maintien de l’ordre, les gendarmes disposent de trois types de grenade : lacrymogène, lacrymogène à effet immédiat et offensive (OF). Cette dernière ne porte pas bien son nom – d’où la confusion dans les esprits – et elle n’a rien à voir avec un engin de guerre, fait pour tuer. Ce type de munitions, en explosant, provoque un effet assourdissant afin de calmer les manifestants trop agressifs. Elles peuvent toutefois blesser si on la ramasse une fois qu’elle est tombée, dans la mesure où elle risque d’exploser dans les mains.

Maintenant, ces grenades offensives ne peuvent être utilisées que dans deux cas (et donc, jamais par hasard) : soit lors de violences fortes contre les gendarmes, soit pour garder le terrain que ces derniers défendent quand ils n’ont pas d’autres solutions. La décision d’employer ces munitions revient au chef du détachement. Et elles sont toujours lancées à la main.

Par ailleurs, les gendarmes mobiles doivent riposter de manière graduée et proportionnelle. Ilse se défendent en fonction de la violence de l’attaque dont ils sont la cible. En outre, ils effectuent toujours des sommations avant d’utiliser des grenades offensive (ou tout autre moyen). En clair, ils n’ont jamais recours à la force sans avoir prévenu, de façon répétée, les manifestants."[...]

Même si l'on a pu constater lors de la gestion des Manifs pour tous que les forces de l'ordre étaient capables sur ordre d'employer des moyens disproportionnés, il est clair que dans le cas du barrage de Sivens, avant de parler de "bavure" (Duflot) ou d"affaire d'Etat" (Mamère), il convient d'attendre les conclusions de l'enquête.


Le président du Parlement hongrois évoque une sortie de l’UE…

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Le président du Parlement hongrois, Laszlo Köver (co-fondateur et membre de la direction de Fidesz), a déclaré vendredi que si Bruxelles voulait dire à un pays comment il doit être gouverné, alors elle ressemblerait à Moscou avant le changement de régime. Et si telle est la direction que devait prendre l’UE, alors la Hongrie devrait envisager de la quitter. Mais ce n’est qu’un scénario de cauchemar, a-t-il ajouté, disant qu’il doutait qu’on en arrive à ce point.

Cette déclaration n’est pas passée inaperçue… Le parti de gauche E-PM a demandé à Viktor Orban de recadrer Köver, dont les propos sont contraires aux intérêts nationaux, et a signifié au Premier ministre qu’il était temps qu’il décide si l’avenir du pays est du côté de Bruxelles ou du côté de Moscou. Et le parti libéral a qualifié le propos de « grave erreur », alors que six personnalités hongroises sont interdites de visa aux Etats-Unis. Cela dit, le parti libéral, c’est 5 députés, et E-PM, 1 député."


Les habitants de Dinan sont tous des saints [Add : réaction de Mgr Moutel]

Des saints, qui plus est, conçus sans péché, du jamais vu depuis la Sainte Vierge. La preuve : ils n'ont plus besoin de confessionnaux ! La ville de Dinan en propose quatre à la vente sur un site d'enchères. Si de pauvres pécheurs lecteurs du Salon beige en trouvaient l'utilité, (une tribune de choeur cherche aussi un acquéreur), les informations sont ici.

[Addendum] : Mgr Moutel, que nous remercions vivement, a obtenu l'annulation de la vente. Voici son communiqué :

"La presse du mercredi 29 octobre relate la mise en vente de confessionnaux de la basilique Saint-Sauveur par la commune de Dinan.
Mgr Denis MOUTEL, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, est surpris et choqué par cette annonce et proteste vigoureusement contre cette vente.

  • Le confessionnal n’est pas un meuble ordinaire. Il est le lieu de la célébration d’un sacrement et il ne peut trouver en aucun cas un autre usage. Le fait qu’il ne soit pas ou peu utilisé ne change rien à l’affaire : il a été et il sera encore le lieu d’une profonde expérience spirituelle pour les croyants.
  • Par ailleurs, cette vente est illégale puisque ce bien communal est protégé de manière permanente par son affectation légale et exclusive au culte. Cela veut dire très clairement que la commune de Dinan ne peut pas vendre ces confessionnaux.

J’ai demandé à Monsieur le Maire de Dinan que cette procédure de vente soit immédiatement arrêtée. J’ai obtenu l’assurance qu’il en sera ainsi.

Je n’oublie pas l’attention de tous les maires, dont celui de Dinan, ni les efforts considérables des communes, pour l’entretien et l’embellissement de nos églises et je les en remercie.

A Saint-Brieuc, le 29 octobre 2014

Mgr Denis MOUTEL

évêque de Saint-Brieuc et Tréguier"


"Catholiques en action"

Intervention des responsables de la Fondation de Service politique, Liberté politique et France Audace au colloque 2014 « Catholiques en action » (Paris, 12 octobre 2014). Session « Agir en politique » : Axel Rokvam, responsable du Réseau Eleuthère (Liberté politique), présente Les Veilleurs, dont il est co-fondateur. Philippe de Saint-Germain, délégué général de Liberté Politique, présente la Fondation de Service politique. François Billot de Lochner, président de la Fondation de service politique et du collectif France Audace, présente le projet Audace 2017.

 


Faut-il avoir peur d'Ebola ?

Albert Barrois, directeur d’une équipe de recherche en science bio-médicale, sur Liberté politique :

"La tragique expansion du virus Ebola aurait-elle pu être maîtrisée ? L’expérience épidémiologique montre qu’une prévention adaptée avec une intervention médicale classique mais conséquente est plus efficace que le recours massif à l’hypothétique espoir du vaccin miracle."

[Lire l'article ici]


Parlons de la mort !

Tugdual Derville, délégué général d'Alliance Vita, évoque la mort dans les colonnes de La Croix :

"Dans nos sociétés connectées, la mort est paradoxale : omniprésente mais lointaine. Elle s’impose sur des écrans. On s’entre-tue sous nos yeux aux informations télévisées ou sur Internet. Et nous voilà spectateurs passifs de morts médiatisées qui ne concernent pas notre quotidien : personnalités, ou anonymes à la fin spectaculaire. Ces morts nous laissent hébétés : c’est-à-dire anesthésiés et apeurés. La mort aurait-elle acquis le statut d’une affreuse extraterrestre ? Des trépas militants font même irruption dans nos vies, par audio-visuel interposé, avec leurs messages revendicatifs post mortem. Mettre en scène la mort comme s’il fallait « réussir sa sortie » par un dernier pied de nez ? Tout cela nous éloigne du réel.

Car pendant ce temps-là, nous mourons en France, de façon pudique et intime, de moins en moins à domicile (28 % des 572 000 décès annuels), de plus en plus en maison de retraite (12 %) ou à l’hôpital (60 %). Souvent en toute discrétion. Seuls ou accompagnés par les soignants et quelques proches qui gèrent au mieux leur surmenage. Nous ne mourons toutefois pas aussi mal que certains le prétendent, car la culture palliative commence à porter ses fruits : soins antidouleur et d’accompagnement, attention aux proches, dialogue soignants-soignés… Il se passe heureusement des choses essentielles et précieuses au chevet de ceux qui vont mourir. Mais de cela, qui parlera ? La mort a perdu de sa familiarité.

D’ailleurs, où vont nos corps après expiration ? Furtivement évacués des hôpitaux par la petite porte. On y meurt à tour de bras, mais pratiquement personne n’y croisera un cadavre. Le mot est tabou. Nos dépouilles mortelles, pressées par les contraintes d’organisation, laissent peu d’espace au deuil. C’est le constat souligné par Christian de Cacqueray, directeur de la fédération des services catholiques des funérailles : dans des chambres mortuaires aseptisées, à l’écart, les veillées funèbres sont réduites à la portion congrue ; on ne prend plus le temps… Même les corps semblent pressés de disparaître : ils redeviennent souvent poussière en quelques minutes dans une chambre de crémation. Serait-ce révélateur de notre peur d’envisager la mort en vérité ?

Tout se passe comme si rien ne devait nous rappeler que nous sommes mortels".[...]

[La suite]


LMPT, veilleurs... : le Courrier de l'Ouest se crispe

Le Courrier de l'Ouest, qui n'a pas peur de perdre davantage de lecteurs, consacrait hier sa Une et quatre pages intérieures à un gloubi-boulga indigeste où se retrouvent pêle-mêle Manif pour tous, veilleurs, Fraternité Saint Pie X, antimaçons, FN, incendiaires, néonazis, musulmans menaçants... accusés en vrac de racisme, d'homophobie, d'idéologie, d'antirépublicanisme, de rétablissement d'un ordre moral "d'avant la deuxième Guerre mondiale" et j'en passe. (Cliquer sur les images pour agrandir).

Courrier de l'Ouest mardi 28 oct 2014 PREMIERE PAGE
Courrier de l'Ouest

Courrier de l'Ouest mardi 28 oct 2014 PAGE 1 INTERIEURE N°2

L'article suivant, dans lequel deux professeurs de l'Université catholique de l'Ouest regrettent le temps béni d'un "catholicisme social" forcément consensuel, en phase avec les Lumières, la République et le "mariage pour tous", bref, un catholicisme qui aurait permis l'élection d'une Roselyne Bachelot en Anjou, vaut son pesant de cacahuètes :

Courrier de l'Ouest mardi 28 oct 2014 PAGE 1 INTERIEURE N°3 sous les photos

Courrier de l'Ouest mardi 28 oct 2014 PAGE 1 INTERIEURE N°4 à gauche de l'article
Ce dossier vous a crispé ? N'hésitez pas à l'expliquer à son auteur : [email protected]


Les mères voilées pourront désormais accompagner les sorties scolaires

"Une nouvelle vision de la laïcité à l'Éducation nationale?" s'interroge Le Figaro.

"Alors que la question des accompagnateurs de sorties scolaires reste suspendue depuis plusieurs mois, Najat Vallaud-Belkacem envoie un signal en faveur des mères voilées. La ministre de l'Éducation s'écarte clairement de la voie tracée par l'un de ses prédécesseurs, Vincent Peillon. En décembre 2013, celui-ci réaffirmait le bien-fondé de la circulaire Chatel, qui, en 2012, posait la possibilité d'interdire de sortie les parents manifestant «leurs convictions religieuses, politiques ou philosophiques».

«Le principe, c'est que, dès lors que les mamans ne sont pas soumises à la neutralité religieuse (…), l'acceptation de leur présence aux sorties scolaires doit être la règle et le refus l'exception», a expliqué Najat Vallaud-Belkacem, auditionnée le 21 octobre dernier par l'Observatoire de la laïcité. Un renversement des règles. «Au moment où je veux absolument renouer le lien de confiance, qui s'est distendu, entre les parents et l'école (…), tout doit être mis en œuvre pour éviter les tensions», a argumenté la ministre."[...]

Si les liens se sont distendus entre les parents et l'école, NVB ne peut s'en prendre qu'à elle-même, qui passe son temps à provoquer les familles françaises. Drôle de conception de la laïcité, qui autorise l'expression très visible -rien de plus visible que le voile islamique-  de l'appartenance à une religion à s'exprimer en milieu scolaire.


La fuite inquiétante des états-majors et des directions d'entreprises hors de France

Le Figaro :

"Total a déplacé sa trésorerie à Londres. Le géant né de la fusion du suisse Holcim et du français Lafarge a choisi la Suisse pour son nouveau siège. Jean-François Palus, directeur général délégué du groupe Kering, Andrea Rossi, directeur général d'Axa Investment Managers, Christophe Navarre, directeur exécutif de Moët Hennessy, sont installés à Londres. Jean-Pascal Tricoire, PDG du groupe Schneider, et quatre membres du comité exécutif, dont le directeur des ressources humaines et le directeur de la stratégie, sont basés à Hongkong. Ces exemples illustrent un phénomène inquiétant pour la France: la fuite des états-majors et des directions clés des entreprises.

[...] Ces départs sont lourds de conséquences, car la machine à perdre des emplois hautement qualifiés est en marche, même si les sièges sociaux restent en France. Les liens avec l'Hexagone se délitent. Les dirigeants qui partent favorisent le pays où ils sont basés pour investir dans des centres de recherche, choisir des avocats, des chasseurs de têtes et des établissements financiers."[...]

Vers un appauvrissement toujours plus important de la France...


Argentine : avortement sur une fillette de 11 ans

Lu sur le blog de Jeanne Smits, cette triste histoire  d'une fillette de 11 ans violée, enceinte, puis avortée. Le côté encourageant de l'histoire est le refus de la totalité des médecins d'un hôpital de pratiquer l'avortement, en vertu du droit à l'objection de conscience :

"[...] C'est une histoire terrible que celle de cette petite fille, enlevée à sa mère mineure, qui ne s'en occupait pas, par les autorités. Elle avait été placée dans une famille d'accueil où elle était restée cinq ans, avant que sa grand-mère ne vienne la réclamer. Etant donné que les autorités privilégient dès lors que c'est possible les liens du sang, le transfert avait été fait vers ce nouveau foyer auprès de la grand-mère, 45 ans, et de son « ami » plus jeune de 15 ans. Au bout de quelques mois la grand-mère avait « rendu » la fillette aux services sociaux en expliquant qu'elle ne pouvait plus s'en occuper : c'est là que la petite jeune fille s'était effondrée, racontant les abus dont elle avait été l'objet depuis qu'elle avait été accueillie par cette femme."[...]


Qui persécute l’Eglise en Chine ?

Aleteia : Un « observateur de l’Eglise en Chine » tenu à l’anonymat en raison de son rôle répond à l’article de l’universitaire Michel Chambon : « Qui persécute l’Eglise en Chine ? ».

"« Qui persécute l’Eglise en Chine ? » La réponse à cette question paraît évidente pour quiconque a vécu quelques années en Chine continentale : le Parti communiste chinois qui est au pouvoir à Pékin depuis 1949. La question, d’ailleurs, devrait être : « Qui persécute les religions en Chine ? » car les musulmans, les Tibétains et les adeptes du Falungong ne sont pas mieux traités que les chrétiens en Chine."

[article intégral]


Mères porteuses : un couple australien rejette un jumeau "du mauvais sexe"

Un nouvel exemple de l'esclavagisme moderne et de chosification de la vie humaine :

"Les scandales liés au recours aux mères porteuses se suivent et hélas se ressemblent... Le Daily Mail révèle que des parents souhaitant adopter ont fait appel à une mère porteuse indienne. Celle-ci a donné naissance à des jumeaux, mais le couple est reparti en Australie avec un seul des deux enfants.

Pour le moment, les informations sur ce cas sont peu nombreuses. On sait que l’enfant aurait été abandonné en raison de son sexe, les parents ayant déjà un enfant du même sexe. Mais on ne sait pas encore s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille. L’enfant "de trop" a été donné à un autre couple... Mais les autorités australiennes craignent qu’il y ait eu à cette occasion un transfert d’argent, ce qui pourrait déboucher sur une accusation de trafic d’enfants. Cette nouvelle affaire intervient après celle de Gammy, le bébé trisomique né d’une mère thaïlandaise, abandonné à la naissance par un couple d’Australiens."[...]


Etat islamique : la charge de 126 intellectuels sunnites contre le calife autoproclamé

Quelques extraits d'un article d'Aleteia :

[...] "c’est au tour de 126 intellectuels musulmans de s’emparer de l’épineux dossier de l’Etat islamique. De confession sunnite comme les djihadistes de l’EI, les signataires de la lettre datée du 19 septembre formulent en une vingtaine de pages une âpre critique théologique de leurs exactions, développée en 24 points. Ces 24 points résument toutes les violations des lois coraniques commises pour le compte de l’EI et que les auteurs de la lettre dénoncent, citant pour chaque point les versets qui s’y rapportent.

[...] La lettre souligne en effet d'emblée l’importance capitale de « maîtriser la langue arabe, sa grammaire, sa syntaxe, sa morphologie, sa rhétorique, sa poésie, son étymologie et l’exégèse du Coran », pour se prémunir des interprétations hasardeuses. De même, le document met en garde contre la tendance, dangereuse, à vouloir « sursimplifier » le texte, faisant fi du contexte et des  clés d’interprétation.

[...] Tout en rappelant avec force l’interdiction stricte en islam de tuer des innocents ou de se livrer à des actes de torture ou à l’esclavage, les auteurs n’oublient pas de mentionner les assassinats des journalistes James Foley et Steven Sotloff, ainsi que de l’humanitaire David Haines. « Ce que vous avez fait est incontestablement interdit (haraam)», écrivent-ils, précisant que ces derniers étaient des émissaires, un statut inviolable d’après la Sunna.

[...] La charge se fait plus rude encore pour qualifier les atrocités perpétrées à l’encontre des chrétiens et des Yézidis, cibles privilégiées des islamistes de l’EI, depuis l’instauration du califat. Les « chrétiens arabes » ou « gens du Livre » sont selon eux des « amis, des voisins et des citoyens », protégés par un accord vieux de 1400 ans, et en vertu duquel le jihad ne peut légalement pas s’appliquer à eux.

[...] Enfin, c’est l’existence même du califat et du statut d’Abu Bakr Al-Baghdadi que la lettre incrimine, d’un point de vue strictement théologique : aucun califat ne peut être instauré « dans un petit coin du monde » en s’exonérant du consensus de tous les musulmans, faute de quoi la proclamation devient un acte de « sédition » (fitnah)."

Ce manifeste, ô combien tardif étant donné que cela fait des mois que le Moyen Orient subit les exactions des barbares du prétendu Etat islamique, s'adresse à des gens dont on se demande s'ils savent lire, et si oui, s'ils ont l'intention de tenir compte de ce genre d'avertissement. Cela fait un peu penser à l'Etat nigérian qui "négocie" avec les terroristes islamistes de Boko Haram alors qu'il ne fait rien de sérieux pour faire respecter son autorité - et qui du coup n'en obtient rien si ce n'est des promesses non tenues. On peut se demander si tout cela ne ressemble pas à des gesticulations destinées à l'Occident crédule afin d'entretenir l'illusion que l'islam -le vrai- n'a rien à voir avec l'EI.


Sérieuse formation doctrinale

TComment se former pour agir en vue du bien commun ? Ichtus propose des formations inspirées des méthodes proposées par Jean Ousset. « Anthropologie et Politique »  à l’école de JP II avec Bruno de Saint Chamas à partir du 4 novembre 2014, «  Faire aimer la Civilisation »  par l’Art avec Nicole Buron le 13 novembre, «  Les ateliers de l’Histoire » avec Martin Dauch le 19 novembre.

Considérons aujourd’hui l’efficacité de « la formation doctrinale[1] par enchaînement logique de vérités mises à leur vraie place et selon une progression qu’on pourrait presque dire linéaire.

  • Soit qu’on parte des notions les plus élémentaires du savoir humain : notion d’ « être » et notion de « vérité ». Dont les développements s’enchainent comme en s’élevant.
  • Soit qu’on parte de Dieu, et que ce sommet, de sa lumière, le regard descende, selon l’ordre de la Création.

Avouons-le, c’est sous cet aspect d’une extrême et magnifique rigueur intellectuelle qu’au temps de notre jeunesse la doctrine de l’Eglise nous a le plus enthousiasmés. De saint Justin martyr à saint Augustin, de saint Augustin à saint Thomas, de saint Thomas à Grégoire XVI, Pie IX, Léon XIII, Pie X, Pie XI, Pie XII, quelle éblouissante continuité dans la poursuite autant que dans la toujours plus précise révélation du vrai. Oui ! tout l’essentiel était bien là, s’offrant à nous, dans l’harmonieuse unité d’une gradation parfaite. Exorcisme foudroyant qui nous lessiva, comme dans un éclair, de tout ce que nous avions pu ingurgiter déjà de la mélasse idéologico-démagogique des penseurs accrédités de l’univers contemporain. C’était enfin la lumière ! Et point seulement la lumière d’un péremptoire démonstration vrai ! Mais la lumière plus fascinante encore de l’harmonieuse beauté d’un vrai, non seulement démontré, mais justifié dans la splendeur de sa double finalité divine autant qu’humaine ! Oui, ce fut bien, et cela reste encore (par cela restera toujours... au moins pour ceux qui accepteront d’ouvrir leurs yeux, leur esprit et leur cœur au spectacle de ces merveilles)... ; oui, ce fut alors la passion qu’on nous avait prédite, pour la magnificence de cet enchaînement de vérités « mises à leur place céleste » ; et qui « développent au regard un ordre harmonieux si satisfaisant pour l’esprit que le rêve de l’homme est, sans conteste de pouvoir s’en composer l’exacte et entière synthèse ».

Non que nous ayons eu la candeur d’imaginer que cette seule formule pouvait suffire.

La seule connaissance des choses par le caractère abstrait de leurs notions universelles (dûment expliquées, classées, hiérarchisées) ou, plus simplement dit, la connaissance des choses par la doctrine, par la métaphysique des choses, fait, certes, gagner beaucoup de temps. Et, pour peu qu’on la sache bien étudiée et méditée, elle peut être le roc d’une inébranlable certitude. Surtout quand ses propositions sont garanties par le Magistère Infaillible. Mais... (car il y a un « mais »)…, ce type de connaissance, dans la mesure où, par sa simplicité, peut satisfaire plus dogmatiquement l’esprit, risque de conduire un peu trop à une observation moindre du concret. Favorisant ainsi un « essentialisme », un « a priorisme » qui tendra à dénoncer comme trahison, la moindre condescendance charitable, la moindre exigence diplomatique, la moindre prudence dans l’affirmation. Tout cela parce qu’au degré où l’on croit plus vertueux, sinon plus saint, de se tenir, les habiletés d’une action qui se veut efficace (comme c’est le devoir strict de toute action...) apparaissent suspectes, voire dangereuses ! D’où ce fait que l’exclusivité d’une pareille méthode, loin de façonner des hommes d’action ou de gouvernement, risque de fabriquer un peu trop de simples « bons-manieurs-de-concepts ». Pour lesquels les clivages ne pourront être qu’abrupts, les oppositions insolubles. Alors que la vie est tout autre. Car si l’erreur et le péché sont, comme tels, à condamner sans concession... ; pour l’égaré et le pécheur, c’est autre chose ! Et quand serait-il de nous, … si Dieu, au lieu de nous traiter en tant que « pécheurs » nous traitait en tant que « péchés ».

Car, enfin, même au seul plan d’une sérieuse formation doctrinale, celle que nous venons d’évoquer est loin d’être suffisante ; et aussi complète qu’on le croit ! Même au regard de l’orthodoxie chrétienne. Laquelle, en effet, dépasse (ô combien !) l’étroite piste linéaire d’un enchaînement logique, pour véridique qu’il soit.

Comme l’a dit Shakespeare :

il y a et il y aura toujours plus de choses au ciel et sur la terre que dans le plus beau système de philosophie.

Ce qui n’incite pas à faire fi de ce genre de systématisation. Ce qui rappelle l’insuffisance d’en rester là.

Et combien fragile risque d’être une formation, même doctrinale, si elle n’est fondée que sur une systématisation de concepts logiquement sélectionnés ; et que soit oublié, sinon tenu au second plan ce que peuvent seules nous apprendre l’histoire de l’Eglise et la vie des saints.

Combien, en effet, se font une idée toute spéculative (et par là même : superficielle) du christianisme, qui accompliraient d’immenses progrès dans les voies du Seigneur s’ils prenaient soin de méditer, un peu plus et un peu mieux, l’histoire, si mystérieuse parfois, des cheminements tragiques ou pitoyables par lesquels Dieu se plaît à conduire son Eglise et à guider ses préférés.

Il faut être bien ignorant, ou bien aveugle, pour ne pas savoir distinguer, en chaque domaine, et cette part d’indispensable vérité (bien sûr) que la foi et la raison systématisent... ; mais aussi ces autres leçons, non moins précieuses, des principales motivations du comportement humain ; quelles qu’aient été, ou que soient, les époques ou les latitudes !

Formation plus complète, donc, et d’autant plus nécessaire que, depuis le triomphe de la philosophie dite « moderne » le divorce n’a pas cessé de s’aggraver entre ce qu’on a appelé la « raison pure » et la « raison pratique ». Au point que, pour beaucoup, il existe désormais comme deux univers, aux vérités spécifiques, sinon contradictoires.

  • D’une part, l’univers des vérités doctrinales, propres à satisfaire le goût de notre intelligence pour la logique formelle et l’absolu.
  • Et d’autre part, l’univers de ce qui se passe en fait, de ce qui évolue autour de nous : univers dont les exigences et les maximes n’auraient presque rien de commun avec l’ordre des vérités précédentes.

D’où la nécessité d’une formation doctrinale qui, non seulement ne puisse prêter le flanc à ce danger, mais qui par l’harmonie de ses composantes soit un démenti permanent d’une pareille dichotomie.

Ce qui explique et justifie qu’au seul chapitre (1er point) de la plus « sérieuse formation doctrinale » que nous nous proposons de donner désormais, deux nouvelles formules soient encore à présenter... dont, nous parlerons la prochaine fois ».

A suivre …la semaine prochaine…


[1] Permanences n° 171, juillet 1980, p. 19, 20, 29 et 30.


C’est arrivé un 29 octobre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 29 octobre 1187 : appel à une troisième croisade.

La mort de Baudouin IV de Jérusalem, le roi lépreux, marque le déclin des royaumes Francs. Saladin, profitant des tensions entre Guy de Lusignan, le successeur de Baudouin IV, et Renaud de Chatillon, a conquis Jérusalem (voir la chronique du 2 octobre). Le pape Grégoire VIII lance un appel à une nouvelle conquête de la Terre sainte, en publiant la bulle ce jour la bulle Audita tremendi. Il éveille ainsi l'enthousiasme de l'empereur Frédéric Barberousse ; il obtient de Philippe Auguste, Roi de France et du roi d'Angleterre la fin de leur conflit. C'est ainsi qu'une immense armée prend le chemin de l'Orient. Toutefois, malgré cela, la croisade ne rencontre pas le succès escompté. À peine arrivé en Asie Mineure, Barberousse est emporté par les eaux du Cydnos. Philippe Auguste, quant à lui, ne tarde pas à rentrer en France, après avoir reconquis Saint-Jean-d'Acre en compagnie de Richard Cœur de Lion. Ce dernier poursuit seul la reconquête, mais échoue à reprendre Jérusalem.

  • le 29 octobre 1591 : début du pontificat d'Innocent IX.


Giovanni Antonio Facchinetti est élu sous le nom d'Innocent IX, suite au décès de Grégoire XIV. C'est le 228ème pape. Son mandat ne dure que 62 jours, car il décède brutalement le 30 décembre de la même année.

  • 29 octobre 1685 : l'Édit de Potsdam.

Le 29 octobre 1685, soit douze jours à peine après la révocation de l'Édit de Nantes par Louis XIV, le Grand Électeur de Brandebourg Frédéric-Guillaume 1er de Hohenzollern publie l'Édit de Potsdam. Par cet édit, il propose aux huguenots français de s'installer sur ses terres. Ils se voient offrir dix ans d'exemption d'impôt, des terrains et même la liberté de suivre leur culte en français et de conserver le droit français et leurs propres magistrats.

  • le 29 octobre 1692 : décès de Melchisédech Thévenot.

Bibliothécaire, physicien, écrivain, cartographe et diplomate, Melchisédech Thévenot décède à Issy le 29 octobre 1692. Il est célèbre pour être l'auteur d'importants travaux scientifiques et avoir inventé le niveau à bulle en 1661. Membre de l'Académie des sciences dès 1685, il rédige également un traité de natation intitulé "Art de Nager démontré par figures avec des avis pour se baigner utilement".

  • 29 octobre 1709 : Port-Royal rasée sur ordre de Louis XIV.

Le 29 octobre 1709, le Roi Louis XIV met un terme au jansénisme. Il disperse les religieuses de Port-Royal des Champs et fait raser l'abbaye.

  • 29 octobre 1722 : Louis XV se rend à l'abbaye de St-Rémi de Reims.

Il approche et touche quelques 2000 scrofuleux et dit : "le Roi te touche, Dieu te guérit". Il gracie 700 prisonniers. A partir de 1739, Louis XV dont la vie est non conforme à l'évangile, refuse pour la fête de Pâques confession, communion et cérémonie rituelle. Il ne touchera jamais plus les écrouelles.

  • le 29 octobre 1763 : Sade est emprisonné à Vincennes.

A 24 ans, le Marquis Donatien Alphonse François de Sade est incarcéré sur ordre royal, à Vincennes. Premier d'une longue série, cet emprisonnement suit une condamnation pour "débauche outrée". Il passera 30 années en prison.

 

Sade est membre de la loge « Les amis de la liberté » du G.OD.F à Paris. Le franc-maçon François Labbé  dira de lui : « On pourrait se demander si le vice sadien et la vertu maçonnique ne représentent pas un même concept, celui de la liberté ».

 

Cité par François Maris Algoud dans Histoire de la perversion de l’intelligence et des mœurs (Editions de Chiré, page 89)

 

  • le 29 octobre 1932 : mise à l'eau du "Normandie".

Le plus grand paquebot du monde (312 m) sort des chantiers navals du Havre. Fleuron de la compagnie générale transatlantique, il peut recevoir 1972 passagers. Réquisitionné par les Etats-Unis pendant la guerre le Normandie finira sa vie à New-York en 1942, ravagé par un incendie.

 

  • le 29 octobre 1959 : premier numéro de « pilote ».

Le magazine est créé par François Clauteaux, né à Nantes en 1920, chrétien convaincu et ancien résistant. Les 300.000 exemplaires sont immédiatement vendus. Les lecteurs font connaissance avec de nouveaux héros dont un certain Astérix le Gaulois ou Tanguy Laverdure, Barbe-Rouge… Des séries qui continuent à enthousiasmer la jeunesse.

  • le 29 octobre 1979 : mort de Robert Boulin.

Le Ministre du travail de Valérie Giscard d'Estain meurt noyé dans un étang de la forêt de Rambouillet. Son corps est retrouvé le lendemain matin. La thèse officielle est celle du suicide. Le ministre aurait pris du valium et se serait noyé dans 50 cm d'eau dans la forêt ! Pourtant la mort de Robert Boulin a toutes les caractéristiques d'un assassinat plutôt qu'un suicide. Voir l'excellent article de Valeurs Actuelles sur le sujet rédigé en 2012.

  • le 29 octobre 2004 : adoption par les responsables des Etats membres de la constitution européenne.

Les représentants des États membres de l'Union européenne se réunissent à Rome afin de signer le texte de la Constitution européenne. Elle vise à rassembler les différentes décisions adoptées tout au long de la construction européenne (traité de Rome, traité de Maastricht, traité d'Amsterdam, traité de Nice). Il est prévu que la Constitution entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les États membres l'aient ratifiée. Mais le 29 mai et 1er juin 2005, la France, puis les Pays-Bas, la rejettent. Le traité de Lisbonne renégocié par le président français suivant, Nicolas Sarkozy, reprend les principaux aspects de cette constitution rejetée par les peuples !

 


Pour Manuel Valls, Eric Zemmour ne mérite pas d'être lu

Le Premier ministre Manuel Valls s'en est pris lundi au «Suicide Français», livre signé Eric Zemmour, dans un discours prononcé pour le 70e anniversaire de l'ordonnance du 9 août 1944 sur le rétablissement de la légalité républicaine :

  • "Entendre certains parler de suicide pour notre pays est inacceptable, insupportable. Pour un républicain, pour un patriote comme moi, comme vous, c'est un crève-cœur".
  • "Ceux qui vont jusqu'à défendre des thèses racistes ou négationnistes, ceux qui construisent leur notoriété sur la peur, la résignation, la réaction, ceux-là ne méritent pas la place qu'on leur accorde dans le débat public. Ils ne méritent pas qu'on les lise".

Donc, Zemmour n'est pas républicain, pas patriote, en revanche il est raciste, négationniste, et sa notoriété de pacotille est imméritée... Voyons, Manuel, il faut être simple, on est entre amis : pourquoi ne pas avouer tout simplement que la lecture, ce n'est pas la tasse de thé du gouvernement socialiste ? La collègue Fleur Pellerin l'a bien fait, elle, et ça s'est bien passé : elle est toujours ministre. Ce serait plus honnête que de s'en prendre à ce pauvre Zemmour, non ?


Pourquoi rendre des comptes à ceux qui ne sont pas exemplaires ?

Une excellente chronique d'Eric de Montgolfier dans Le Point :

"Le président du Conseil italien pourrait bien avoir entrebâillé la boîte de Pandore. Au commissaire européen qui critiquait le niveau de dépenses de son pays, il a répliqué par la menace : celle de publier des révélations sur les dépenses de l'institution européenne. La réponse du berger à la bergère...Sans doute les extravagances des uns ne sont-elles pas de nature à en justifier d'autres, mais outre des informations sur les avantages non négligeables dont bénéficient les eurocrates, la riposte laisse espérer un mouvement qui conduirait, dans chacun des pays de l'Union, à établir le catalogue des privilèges accordés aux tenants du pouvoir. On criera vraisemblablement à la démagogie, terme dont usent si souvent ceux qui en profitent pour interdire de contester ces privilèges, voire de les évoquer. Il semble pourtant qu'un tel exercice s'inscrirait dans la connaissance nécessaire aux peuples pour contrôler ceux qui gouvernent en son nom."

[Lire l'article ici]


Les Saoudiennes continuent leur lutte pour le droit de conduire

Le Figaro Madame :

"Plus de vingt ans après la première campagne pour que les femmes puissent conduire en Arabie saoudite, le volant leur reste toujours interdit. Une nouvelle mobilisation clandestine a eu lieu, dimanche, organisée par des militantes sur les réseaux sociaux. Celles-ci se sont félicitées du succès de leur mouvement, en dépit d'une participation symbolique."

[...]"«depuis le début de la campagne « pas une journée ne s’est passée sans recevoir une ou deux vidéos » de femmes au volant, a souligné une féministe. Or "le risque est énorme pour les conductrices", rappelle-t-elle. C’est pourquoi les femmes ont peur ». Le ministère de l’Intérieur prévenait jeudi en effet qu’il « appliquera avec fermeté les règlements contre quiconque contribuera d’une quelconque manière à violer la cohésion sociale. »

[...] "En novembre 2013, le mufti d'Arabie saoudite avait simplement affirmé qu'empêcher les femmes de conduire était destiné à « protéger la société du mal »."

Vous avez dit obscurantisme, non ?


Ce que l'affaire Maxence Buttey révèle du Front national

MinuteMinute consacre sa Une à ce jeune conseiller municipal du FN converti à l'islam, suspendu de ses fonctions départementales depuis qu'il a envoyé une vidéo sur les "miracles du Coran" à des responsables du parti en Seine-Saint-Denis. Plusieurs responsables du FN ont expliqué reprocher au jeune homme son prosélytisme, et non sa conversion en tant que telle. Affirmant qu'ils agiraient de même pour toute personne, quelle que soit sa religion. Et des journalistes de citer alors les noms de responsables catholiques engagés au Front national...

"Il est assez piquant de voir que ce sont les plus farouches partisans de l'assimilation, comme Gaëtan Dussausaye ou Florian Philippot, qui semblent les plus tolérants vis-à-vis de cette assimilation à l'envers que constitue la conversion à l'islam de Maxence Buttey. S'enfermant dans une vision uniquement administrative de la nationalité, qu'ils semblent découpler totalement de la notion d'identité, ils se retrouvent pris au piège et en viennent finalement à se faire les ultimes cautions d'une simple version "républicaine" du multiculturalisme.

On aurait envie de renvoyer le gaulliste Philippot à ses classiques, et notamment à la définition du peuple français par le "général" : "Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne." En matière d'assimilation, le cas d'un Karim Ouchikh, nouveau "président" du Siel, ou d'une Charlotte Soula, brièvement chef de cabinet de Marine Le Pen, tous deux d'origine musulmane et convertis au catholicisme, nous semblent relever davantage de cette logique que le cas de Maxence Buttey. Le flou idéologique entretenu par certains au FN n'est pas étranger à cette situation. Le manque de clarté a aussi participé à laisser penser au converti qu'il avait sa place dans le parti... ou au frontiste qu'il avait sa place dans une mosquée."


Exhibit B, une exposition raciste ?

 

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Une exposition, qui existe depuis quatre ans déjà et arrive à Paris fin novembre, a pour but de provoquer les interrogations du public sur le colonialisme et les "zoos humains" (terme apparu dans les années 2000 pour évoquer entre autres les expositions coloniales mettant en scène des tableaux vivants des habitants de tous les continents). Cette expo, "Exhibit B", utilise les services de comédiens noirs amateurs, plus ou moins dénudés. Une pétition, initiée par John Mullen, tourne pour annuler l’exposition, que certains dénoncent comme raciste.

"«Les comédiens y sont dénudés, silencieux, sous une lumière décorative et mis en scène par un artiste blanc qui s’adresse à un public blanc invité à réfléchir sur l’histoire du colonialisme, estime John Mullen. Le corps des Noirs est ici exhibé et, Brett Bailey [l’artiste sud-africain qui met en scène Exhibit B], a beau s’en défendre, c’est inacceptable et raciste.»"

On peut effectivement considérer que cette exposition est raciste. On peut aussi se demander si ce genre d'expo pseudo mémorielle participe vraiment à la mise en oeuvre d'un "vivre ensemble" serein, tel que le réclame à cor et à cris l'ensemble de la classe politique. Monter en permanence les Noirs contre les Blancs, exiger des Blancs une repentance collective, permanente et rétroactive (puisque les auteurs des expositions universelles sont morts depuis longtemps), puis s'imaginer que tous, Noirs et Blancs, vivront en bonne intelligence dans le même pays, paraît pour le moins curieux et irréaliste...