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Le renseignement allemand préfère traquer les néonazis plutôt que les islamistes

D'après le Frankfurter Allgemeine, qui a recueilli les confidences d'un agent du Verfassungsschutz (le bureau fédéral de protection de la Constitution), les services allemands de renseignement sous-estiment sensiblement le nombre de musulmans partis faire le djihad en Syrie et en Irak :

"« Nous devrions multiplier par quatre le chiffre officiel pour obtenir un nombre réaliste ». Les services allemands de renseignement annonçaient 400 ressortissants musulmans partis au djihad, pour l’informateur leur nombre serait très proche de 1 800. Tout comme en France, cette sous-évaluation serait due au manque de personnel ou, plus exactement, à l’affectation des personnels disponibles à la traque des néo-nazis... Les déplacements de ces islamistes allemands vers les théâtres d’opérations de Syrie et d’Irak sont facilités et rendus impossible à contrôler du fait qu’il n’est pas nécessaire d’obtenir un visa pour se rendre d’Allemagne en Turquie. Selon Hans-Georg Maassen, patron du Verfassungsschutz, l’Allemagne pourrait compter, d’ici à la fin de l’année, près de 7 000 Salafistes, et elle héberge déjà quelque 950 membres actifs du Hezbollah..."


En Italie, un maire de gauche veut des bus spéciaux pour les Roms

Une polémique qui fait rage dans une petite ville du nord de l'Italie, où le maire de centre-gauche a fait des déclarations qui n'ont pas plu à tout le monde :

[...]" les quelque 600 Roms qui vivent dans un campement dans la banlieue de sa ville "nous dérangent depuis plus de 20 ans".

"Nous avons besoin de deux bus pour garantir la sécurité de nos citoyens. Un pour les citoyens, l’autre pour les Roms", a dit le maire cité vendredi par les médias italiens. Il a expliqué que des vols et des actes de petite délinquance se déroulaient à bord des bus de sa ville. Le conseiller municipal Luigi Spinelli, du Parti Gauche, écologie et liberté (SEL) a soutenu cette initiative, provoquant la désapprobation du chef de son parti, Nichi Vendola, qui a déclaré samedi au quotidien La Stampa qu'"accorder des droits différents aux gens, cela s’appelle de l’apartheid".[...]


Une conférence du Grand Orient ouverte à tous, mais pas trop

Votre blog vous annonçait avant-hier un cycle de conférences sur "la résurgence de l'anti-maçonnisme" lancé par le Grand Orient de France dans huit villes de France. Des lecteurs ont assisté à Lille à la première d'entre elles, non sans avoir subi quelques contrôles d'identité et passé la totalité de la conférence encadrés de deux videurs. Leur compte-rendu, publié ici, permet de se faire une idée de la façon dont les franc-maçons s'adressent aux profanes (1/3 de l'assemblée d'après les organisateurs), sans jamais aborder la moindre question de fond.


Moines de Tibhirine : Jacques Bompard interroge Laurent Fabius

Question écrite n°44-00076 du député Jacques Bompard à l'adresse du ministre des Affaires étrangères, concernant l'enquête sur l'attentat contre les moines de Tibhirine :

"C'est à grand bruit qu'a été célébrée fin 2012 la coopération franco-algérienne sur l'enquête soi-disant relancée concernant l'abominable attentat contre les moines de Tibhirine. Mais l'embellie diplomatique n'aura été que de courte durée puisque les autorités algériennes ont décidé le blocage du transfert vers la France des échantillons prélevés sur les corps des sept religieux assassinés en 1996. Une telle décision entrave l'enquête menée par le juge Trévidic. Les familles concernées sont légitimement en colère, dénonçant par l'intermédiaire de leur avocat une « confiscation des preuves » par l'Algérie, et les Français sont de plus en plus ulcérés de la défiance du gouvernement algérien. La politique de réconciliation nationale menée en Algérie est un échec, comme l'a encore démontré récemment l'odieux assassinat en Kabylie du Français Hervé Gourdel. Monsieur le député Jacques Bompard demande ce que le Ministre des Affaires étrangères entend faire pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que l'Algérie ne nous traite pas comme une sous-colonie."


Tremblez, Vendéens !

Le député socialiste de Vendée, Sylviane Bulteau, a identifié des

"prises de position radicales et réactionnaires de mouvements extrémistes qui se font de plus en plus insistants dans le paysage" !

A savoir ? La Manif pour tous, cause n°1 de tous les maux du département, avec la complicité des élus  de droite. Une personne homosexuelle se fait tabasser par deux skinheads à La Roche-sur-Yon ? Sylviane Bulteau livre d'autres coupables que ceux qui ont été arrêtés (et condamnés à de lourdes peines) :

"Indéniablement, nous payons tous, aujourd'hui, le prix de l'agitation entretenue par la Manif pour tous et de ses soutiens locaux, au premier rang desquels on trouve l'ensemble du spectre de la droite départementale vendéenne"

Les parlementaires mis ainsi en cause, Bruno Retailleau en tête, ont répondu dans une lettre ouverte à ces calomnies :

"Il faut avoir le sectarisme chevillé au corps pour faire le lien entre d’un côté des élus démocratiquement élus ou des familles qui ont simplement exprimé leurs convictions profondes, et de l’autre côté des skinheads endoctrinés."

Dans cette même lettre, l'agression est qualifiée d'"acte odieux qui doit être sévèrement puni", mais Sylviane Bulteau persiste :

"La droite départementale, emmenée par M. Retailleau, préfère dénoncer et condamner mes propos plutôt que l'acte odieux et son auteur"

Ouest France a relayé, sans moufter. Et n'a pour l'instant pas donné suite à la demande de droit de réponse de la Manif pour tous 85.

 


Ludovine de la Rochère : "Cette vidéo sans le FN était une erreur regrettable"

La présidente de la Manif pour tous répond, sur Boulevard Voltaire, aux reproches émis récemment par des élus et sympathisants du Front national. L'occasion de rappeler quelles relations le mouvement souhaite entretenir avec le monde politique.

"Le 5 octobre dernier, la Manif pour tous passait une vidéo dans laquelle s’exprimait un élu PS, des élus UMP… Pas un seul du FN, de l’UDI ou de DLR, partis parmi lesquels se trouvent pourtant des opposants à la loi Taubira… Pourquoi ce choix ?

Il ne s’agit pas d’un choix mais d’une erreur regrettable. Les jours et heures qui précèdent ces grands événements de la Manif pour tous sont extrêmement chargés pour tous les bénévoles qui donnent leur temps sans compter depuis maintenant deux ans… Aucun politique n’était présent sur notre estrade, il y a simplement eu une erreur de vidéo, très regrettable puisque celle qui était initialement prévue comptait des élus de DLR, de l’UDI et du FN.

Pour Marion Maréchal-Le Pen, présente depuis le début des manifestations, c’était apparemment la fois de trop…

Elle était en colère à cause de cette vidéo et je la comprends parfaitement. Pour le reste, le FN a toujours été le bienvenu dans nos manifestations, au sein du cortège d’élus, et continuera à l’être. Contrairement à d’autres événements citoyens de ces dernières années, nous avons laissé sa place au Front national. Nous défendons des idées et les générations futures et tous les élus qui partagent ce combat sont bien entendu invités à se joindre à nous, ceux du FN comme les autres !

Pourtant, en 2013, des politiques sont montés sur le podium, mais aucun du Front national qui promettait déjà l’abrogation. Et Xavier du Chalard aurait été évincé de vos chars à cause de son adhésion FN…

Il y a deux manifestations pendant lesquelles des élus sont montés sur le podium, le 13 janvier et le 24 mars 2013. À cette époque, le Front national n’avait pas officiellement appelé à manifester. Mais depuis, nous avons cessé cette pratique et plus aucun élu n’est monté sur nos podiums. Nous avons, en revanche, passé des vidéos présentant ces élus. Le 2 février dernier, Marion Maréchal-Le Pen y figurait, comme dans la vidéo de rétrospective de la manifestation du 5 octobre. Je trouve donc dommage que des généralisations à partir d’une erreur fassent du tort à ce mouvement exceptionnel.

Nous nous adressons à des personnes et non à des partis et, je le répète clairement, nous n’avons de liens privilégiés avec aucun parti. Nous sommes fiers, au contraire, d’avoir fait défiler dans un même cortège des élus de toute la droite pour ce combat ! Le mouvement Sens commun a sûrement prêté à confusion… Il a été créé au sein de l’UMP par deux anciens de LMPT, un veilleur et deux autres jeunes. Mais il n’a aucun lien avec la Manif pour tous et quoi qu’il en soit, il faudrait qu’il y ait les mêmes initiatives au sein de tous les partis !

Pour ce qui est de l’histoire de Xavier du Chalard, si c’est vrai, c’est qu’un volontaire de la Manif pour tous a pris une décision fort regrettable qui n’était pas de son ressort. 25 à 30 % des Français votent pour le Front national, et c’est en toute logique que certains travaillent aussi avec nous ! Notre combat n’est pas politicien, il est pour la vie de la cité et il est évident que la Manif pour tous restera toujours ouverte à toutes les sensibilités politiques, il est hors de question que nous mettions en place une police de la pensée contre nos bénévoles !

Quel rôle voulez-vous exactement jouer auprès des hommes politiques ?

Notre liste d’élus ayant signé la charte de la Manif pour tous est en train d’être mise à jour. Nous la présentons en fonction des échéances électorales, et ce sont donc l’UDI et l’UMP qui sont particulièrement suivis en ce moment… Nous ne donnons jamais de consignes de vote, mais en temps voulu, nous exposons les prises de position de tous les hommes politiques de façon très claire et très précise. Aux dernières européennes, par exemple, nous avons été voir tous les candidats, dont ceux du Front national, évidemment.

La seule chose qui m’intéresse, c’est de faire pression sur les hommes ou femmes politiques qui n’ont pas encore compris qu’il fallait l’abrogation. Certains prétendent être pour le mariage homosexuel mais contre la filiation. C’est idiot, puisque l’un entraîne l’autre et je ne cesse de le rappeler. J’ai durement taclé par des lettres ouvertes ou sur les plateaux de télévision Jean-François Copé, Bruno Le Maire ou Alain Juppé, nous avons demandé à Nicolas Sarkozy de préciser ce que voulait dire « réécriture »… Ces positions montrent bien que nous sommes, et voulons rester, très libres à l’égard des partis politiques.

Etant donné l’ampleur du mouvement et la détermination de nos manifestants, nous pouvons avoir un impact politique fort. Certains manifestants auront sans doute des préoccupations autres que celle-ci mais je pense malgré tout que quelqu’un qui traite mal l’humain traitera mal le reste… puisque l’économie doit rester au service de l’homme !

Il s’agit cependant d’un combat de civilisation. Outre le politique – au sens grec de la vie de la cité et non au sens des querelles politiciennes – nous devons donc investir aussi la culture : l’éducation, les médias, la littérature, l’art, les sciences humaines… Tout le monde est appelé à contribuer à ce combat, chacun selon ses talents !"


Le concours "écrire à saint Nicolas" est ouvert

Il ne s'agit pas d'une plaisanterie : chaque année, des cartes arrivent des 5 continents pour Saint Nicolas. Quand les enfants écrivent au Machin Noël, ils lui demandent des cadeaux. Quand ils écrivent à Saint Nicolas, il lui adresse des dessins...

La ville de Saint Nicolas de Port, en Lorraine, a du se battre pour conserver l'adresse de saint Nicolas. Le concours "Ecrire à saint Nicolas" commence du lundi 17 novembre au mercredi 3 décembre 2014.

Et pourquoi ne pas profiter des vacances scolaires de la Toussaint pour lui faire un beau dessin et lui raconter dans un courrier comme on a été bien sage ? Si ce concours s'adresse aux enfants, toute personne adulte peut également y participer. Les groupes, tels que les écoles ou les associations sont également invités à transmettre lettres et dessins.

Saint Nicolas répondra à tous les courriers et, c'est assisté de ses fidèles secrétaires qu'il choisira les plus beaux envois pour les récompenser. De nombreux lots sont à gagner! Pour participer, il vous suffit d'adresser vos courriers à : Saint Nicolas - 54210 ST NICOLAS DE PORT.


De grands Veilleurs, debout sur la tranchée de la civilisation et de la liberté

Lors de la messe d’hommage aux Bretons morts pour la France (1ère Guerre Mondiale) en la basilique Sainte-Anne-D’auray le 16 octobre, Mgr Centène a prononcé cette homélie :

"Dans le cadre du Centenaire de la guerre de 14-18 que l’on a qualifié de « grande », - parce que pour la première fois de notre histoire, elle fut mondiale, - parce que le nombre de morts a été très élevé, - parce que le sacrifice consenti a été infini, - et parce que ses conséquences furent incalculables, nous sommes réunis à Sainte-Anne-d’Auray, près du Mémorial qui a été édifié en leur honneur, pour rendre hommage aux soldats Bretons morts pour la France.

Combien furent-ils ? 240000 d’après ceux qui ont édifié ce mémorial, 130000 après que les sources aient été passées au crible de la science historico-critique. Ce qui est certain c’est que le pourcentage de combattants morts est supérieur à celui de l’ensemble de la France. Le chiffre de 240000 même s’il manque d’exactitude était tenu pour vrai par ceux qui ont voulu honorer leur mémoire, peut-être parce qu’il prend en compte tous ceux qui, une fois démobilisés ont succombé des conséquences de leurs blessures ou de la dureté de la vie des tranchées, entre 1914 et 1932, et leur nombre est difficilement vérifiable. Peut-être aussi tout simplement parce qu’il traduit par son ampleur la stupeur, la sidération, le traumatisme d’une population rurale et pacifique dans laquelle la rumeur occupait une grande place et où les légendes se mêlaient aux croyances, à une époque où les gens n’avaient pas accès à une information précise et rigoureuse.

Lire la suite "De grands Veilleurs, debout sur la tranchée de la civilisation et de la liberté" »


C’est arrivé un 28 octobre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 28 octobre 312 : l'empereur romain Constantin, qui a placé la croix du Christ sur les boucliers de ses soldats, bat son rival Maxence sur le pont de Milvius, à 3km de Rome.

Au IVe siècle, Constantin, fils du gouverneur des Gaules et de sainte Hélène, se montre favorable aux chrétiens. A la mort de son père, en 306, ses soldats le proclament empereur à la place de l'empereur en titre Maxence, impie et cruel. Constantin franchit les Alpes, s'approche de Rome pour combattre les forces considérables de Maxence. Un jour*, il aperçoit dans le ciel une croix lumineuse avec cette inscription : in hoc signo vinces (par ce signe tu vaincras). La nuit suivante, le Christ apparaît et lui ordonne de se servir du signe céleste dans les combats. Constantin fait reproduire la croix sur son étendard et livre bataille à l'ennemi. Vaincu au pont de Milvius, Maxence se noie dans le Tibre. Pour la première fois dans l'histoire un étendard, porte le signe du Christ. Cette enseigne se compose d'une croix surmontée d'une couronne au milieu de laquelle les lettres Khi et Ro entrelacées représentent le monogramme du Christ.

Jusqu'à Constantin, les dangers étaient extérieurs au Christianisme. Après lui, ils deviennent intérieurs. L'arianisme qui nie la divinité du Christ provoque le concile de Nicée en 325.

(*) La tradition bourguignonne place l'apparition de la Croix dans la région de Paray-le-Monial (cf. le musée du Hiéron à Paray-le-Monial), d'autres disent que ce fut lorsqu'il traversait les Alpes.

Pieter Lastman, La Bataille du pont Milvius, 1613

  • le 28 octobre 1359 : les rois Robert II Stuart d'Ecosse et Charles V de France concluent un traité d'alliance contre l'Angleterre.

Ce traité fait suite aux liens étroits entre Français et Ecossais qui se sont concrétisés par la victoire de Bannockburn où les Anglais sont écrasés (23-24 juin 1314). Le traité, qui n'a jamais dénoncé, stipule que tout Français naît Ecossais et tout Ecossais naît Français.

  • 28 octobre 1628 : fin du siège de La Rochelle.

Le cardinal de Richelieu au siège de La Rochelle (Henri-Paul Motte, 1881)

Le siège de la cité rebelle huguenote concrétise la victoire de la monarchie sur les places de sûreté du parti protestant. C'est un succès militaire éclatant pour le Roi et Richelieu.

C'est la fin de la campagne contre les Huguenots du Duc de Rohan-Soubise en Poitou, Languedoc, Gascogne et Béarn qui a commencée en 1623.

Le siège de La Rochelle commence début le 10 septembre 1627 (voir la chronique du jour). La ville qui refuse de se soumettre est dirigée par un conseil dominé par la figure du Maire Jean. Outre le Roi, qui n'hésite pas à converser avec ses soldats dans les tranchées et le Cardinal Ministre, l'Armée royale est placée sous un triple commandement : Louis de Nogaret d'Epernon, Cardinal de la Valette, Jean de Saint-Bonnet de Toiras et Henri de Schomberg. En juillet 1627, Charles Ier Stuart roi d'Angleterre envoie une flotte au secours des Rochelais. Les navires britanniques, placés sous le commandement de Georges Villers, duc de Buckingham débarquent sur l'île de Ré, le 12, pour y conquérir une base terrestre pour des opérations de secours. Mais Louis XIII a confié l'île à Jean de Toiras, qui résiste fermement aux 6 000 hommes de Buckingham en dépit de sa nette infériorité numérique ; il ne commande que 1 400 hommes environ.

Le Roi Louis XIII envoie 35 navires forcer le blocus anglais autour de l'ile afin d'y débarquer 4 000 hommes placés sous les ordres de Henri de Schomberg. Les troupes anglaises sont finalement forcées de rembarquer le 27 octobre, malgré l'arrivé d'un renfort irlandais entre temps. Le Duc Buckingham a perdu entre 5 000 et  7 000 hommes dans l'affaire. Suite à l'échec anglais et comprenant que la Rochelle ne tombera qu'à l'issue d'un siège, Richelieu fait construire une digue géante pour empêcher La Rochelle de recevoir des vivres et des armes. Considérée comme l'une des plus grands ouvrages du génie militaire de l'époque, l'édification de la digue de la Rochelle en novembre 1627 mobilise près de 4 000 ouvriers et soldats. Elle est en fait érigée sur la mer, reposant littéralement sur des navires échoués. Elle fait près de 1 500 mètres et est garnie de canons. Jean-Christian Petitfils, dans la biographie qu'il consacre à Louis XIII, indique que le Roi n'hésite pas à prêter main forte aux ouvriers et sapeurs, les pieds dans l'eau et à leur prodiguer des encouragements. Par deux fois en 1628, elle empêchera les navires anglais d'atteindre le port.

Finalement, le 28 octobre, sans assaut de l'Armée Royale, Jean Guitton et le Conseil décident de remettre les clés de la Ville à Louis XIII. Le Roi décide de pardonner à La Rochelle, mais conformément à ce que préconise le Cardinal contre les places de sûretés et les forteresses du Royaume, la quasi-totalité des murs de la cité sont détruits, excepté les tours protégeant l'entrée du port.

Fort de ce succès, le Roi de France peut redéployer ses forces vers les citadelles du Languedoc toujours tenues par les soldats du Duc de Rohan. Richelieu est donc en passe de réussir l'unité du royaume.

Voir les chroniques sur les capitulations des villes protestantes d'Alès (le 17 juin 1629) et de Privas (cf. les chroniques du 19 et du 28 mai) et sur la Paix d'Alès, le 28 juin.

  • le 28 octobre 1886 : la statue "La Liberté éclairant le monde" (de 46m, et en bronze) réalisée par Bartholdi et Eiffel, symbole de l'amitié franco-américaine, est inaugurée par le président Cleveland, sur Liberty Island.

 

  • le 28 octobre 1904 : début de l'affaire des fiches.

C'est le 28 octobre 1904 qu'éclate le scandale de l'affaire des fiches, aussi appelée affaire des casseroles. Le général André, alors ministre de la Guerre et franc-maçon, est à l'origine de l'affaire. Elle consiste à ficher les officiers en fonction de leurs opinions politiques et de leur pratique religieuse en vue de renseigner les loges maçonniques du Grand Orient de France. C'est peut-être par dépit de n'avoir pas été nommé secrétaire général du Grand Orient de France que Jean-Baptiste Bidegain, conscient de détenir une véritable bombe politique, rend l'affaire publique. L'avancement étant fait sur ces critères et non sur les capacités réelles des intéressés, cela aboutira à la fameuse « Hécatombe des généraux en 1914, pour reprendre le titre de l'excellent livre de Pierre Rocolle (Editions Lavauzelles).

  • le 28 octobre 1924 : la France reconnaît l'URSS.

 

  • le 28 octobre 1958 : Giuseppe Angelo Roncalli est élu pape au 12è tour, sous le nom de Jean XXIII.

  • le 28 octobre 1962 : un référendum approuve à 62% l'élection du Président de la république au suffrage universel.

Ce que les islamistes "modérés" ont en commun avec l'Etat islamique

Un article de Yassine Al-Haj Saleh dans Courrier international :

"Il existe bien des islamistes "modérés" qui s'opposent à l'organisation Etat islamique. Mais leur contestation reste modeste parce qu'intellectuellement, ils partagent la même idée de la religion que les extrémistes.

Il y a des islamistes qui s’opposent à Daech [l’Etat islamique]. Il y a même des islamistes, y compris salafistes, qui ont engagé le combat armé contre lui. Mais sur le front des idées ce combat reste étonnamment atone.

Cela amène à se demander pourquoi les musulmans ne s’insurgent pas pour défendre leur religion, cette religion qui sert aujourd’hui à désigner des pratiques qui sont les plus criminelles de l’histoire de l’humanité. Pourquoi sont-ils incapables de dire clairement que ce n’est pas l’islam ?

L’explication réside dans le fait qu’au niveau intellectuel il n’existe pas de différence importante entre un modéré et un extrémiste. Tous aspirent à établir durablement le règne de l’islam, dans des pays qu’ils ne voient que sous l’angle de leur [seule] identité islamique. 

Le sens d’un tel règne de l’islam consiste en quelque sorte à rétablir un ordre qui aurait été dévoyé par les complots des colonisateurs et consorts. Les Etats-nations et toute notre histoire contemporaine sont considérés comme des phénomènes passagers, puisque notre vraie nature profonde résiderait dans une invariable islamique qui remonte [à la naissance de l’islam].
Cela nie toute évolution historique, alors que les musulmans ne sont devenus majoritaires au Moyen-Orient qu’après les croisades, que la majorité des Egyptiens étaient chiites à l’époque fatimide… Le règne de l’islam n’est donc pas mû par une vision de l’avenir, mais par le désir de revenir à un état originel où chaque chose est censée avoir été à sa place.
Sur tous ces points, il n’y a pas de distinction réelle entre modérés et extrémistes. Il y a seulement ceux qui sont extrémistes (Frères musulmans), d’autres qui sont très extrémistes (les salafistes du Front islamique), d’autres qui sont encore plus extrémistes (Front Al-Nosra), et finalement ceux qui sont excessivement extrémistes (Daech). Il y a certes des islamistes qui sont modérés, mais ils sont dépourvus des bases intellectuelles qui leur permettraient d’affirmer la légitimité de leurs positions.


Pour être précis, les islamistes partagent quatre idées :

1) Le refus de séparer clairement la religion de la violence et de dire que la violence au nom de l’islam est illégitime. Par conséquent, personne parmi eux n’accepte entièrement la liberté religieuse, la liberté de changer de religion ou de ne pas en avoir. Sur ce point, il n’y a pas de rupture entre les “modérés” et Daech. Les “modérés” sont incohérents quand ils s’opposent à la violence débridée de Daech sans s’opposer à la substantialité du lien entre la religion et la violence, ni à “l’application de la charia”, ni au projet de contrôler à la fois l’Etat et la société, à l’instar des organisations totalitaires.

2) L’imaginaire de l’empire. Cet imaginaire tourne autour de conquêtes, d’invasions et de gloire militaire. C’est un imaginaire de puissance et de domination, de héros et de sultans qui laisse peu de place aux aspects de la vie quotidienne, aux gens ordinaires et aux femmes. On n’a jamais procédé à une révision de l’Histoire pour dire que ces conquêtes islamiques s’expliquent par des contingences historiques, sans lien intrinsèque avec la religion.

3) Le mépris de l’Etat-nation. Ce qui compte aux yeux de tous les islamistes est la nation islamique [umma]. Les islamistes dissolvent les Etats existants dans l’umma, alors que ces Etats représentent l’intérêt général depuis plus d’un siècle et que l’umma a duré moins longtemps qu’eux. Est-ce que les islamistes “modérés” – les Frères musulmans syriens, par exemple – ont critiqué cet apatriotisme ? Pas un mot ! Pourquoi ? Parce qu’ils le partagent.

4) L’“application de la charia” est un autre point commun, qui s’ajoute à la coercition, à l’imaginaire de l’empire et au mépris pour l’Etat-nation. En l’absence de bases intellectuelles solides pour s’opposer aux extrémistes, les jeunes musulmans ont l’impression que c’est Daech et consorts qui représentent leur religion, et non pas les modérés inconsistants."


USA : dix prêtres chaldéens suspendus pour ne pas être retournés en Irak

Lu sur Aleteia :

"Le patriarche Louis Raphael Sako, chef de l'Eglise catholique chaldéenne, a suspendu par décret dix prêtres irako-américains ayant fui l'Irak pour échapper à la guerre du Golfe dans les années 1990 et qui ont, depuis, créé des paroisses et ministères aux Etats-Unis. Ils avaient jusqu’au 22 octobre 2014 pour revenir en Irak, sous peine d’être suspendus du ministère sacerdotal, et ce délai est arrivé à expiration.[...]

Le chef des catholiques chaldéens dans le monde est préoccupé par le manque de prêtres et de leadership spirituel en Irak, alors que les catholiques qui restent continuent à vivre au péril de leur vie. (lire notre interview de Mgr Sako ici)
Mgr Sako est revenu sur la vocation du prêtre, une vocation qui  n’envoie pas toujours le prêtre là où il préfère : « Nous avons une vocation. Le prêtre s’est donné au Seigneur et à son service : il ne doit pas chercher sa liberté, sa sécurité. Son avenir est la fidélité au Christ  et aux gens, pas en Amérique ou en Australie », avait-il réagi dans cette interview accordée à Aleteia le 20 octobre 2014." [article complet]


La condamnation du Dr Dor allégée en appel

La Cour d'appel de Paris a condamné le Dr Dor à 10 000 € d'amende, dont la moitié avec sursis, pour avoir offert des chaussons et une médaille miraculeuse à une femme croisée dans l'escalier d'un centre de Planning familial. Les réquisitions du parquet, qui réclamait la même peine qu'en première instance, n'ont pas été suivies : 10 000 € d'amende (sans sursis) et 2 000 € de dommages et intérêts à la femme qui souhaitait avorter. Le cours du chausson tricoté à la main a donc baissé mais en offrir pour symboliser la faiblesse d'un nouveau-né est toujours considéré comme un délit.

En ce qui concerne l'appel du Dr Dor à participer à un rosaire pour la vie devant l'hôpital Saint Vincent de Paul en 2011, la cour a confirmé la relaxe du président de SOS Tout Petits.


11 novembre : prière pour les poilus et pour la paix

« La mémoire est une dimension de notre foi chrétienne et commémorer permet à l’Eglise d’évangéliser le temps en proposant une vision de l’histoire »

L’évêque aux armées, avec l’accord des évêques de France,  propose que dans les églises de toutes les communes de notre pays soit organisé, le 11 novembre 2014,  un temps de prière pour ceux qui - du village ou de la ville- sont morts pour la France  durant la 1ère guerre mondiale et pour la paix.

Chaque village, jusqu’au plus petit, «se souviendra». Ainsi partout il sera fait mémoire, sous le regard du Seigneur, de ceux qui sont tombés.  Qu’ils aient été tués à Verdun, sur la Somme ou dans tout autre combat,  ces poilus étaient  issus d’un village ou d’une ville, ils étaient  « enfant de la paroisse ». Les chrétiens ne les oublient pas.

Il est suggéré aux communautés chrétiennes d’inviter à cette célébration  les familles descendant  des poilus, les élus municipaux, les membres des associations d’Anciens Combattants  et les habitants de la commune.

Le Diocèse aux armées françaises  et le Service National de Pastorale Liturgique et Sacramentelle mettent ici à votre disposition  plusieurs documents :

  1. Prière universelle  commune pour  toutes les cérémonies  (messe ou temps de prière)
    La même prière universelle  utilisée dans toutes les églises de France manifestera notre communion. Une prière unanime s’élèvera vers le Seigneur.
  2. Schéma de temps de prière, avec suggestions d’organisation,  destiné à  des animateurs ou des équipes liturgiques là où il n’y aura pas de prêtre.
  3. Feuillet à remettre éventuellement à ceux qui participent  à un temps de prière.

L'euthanasie, c'est le non-sens comme réponse au non-sens

Extrait de la réponse de Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière et médecin en soins palliatifs, à une consoeur catholique qui se justifie, dans un ouvrage, d'avoir accédé en Belgique à des demandes réitérées d'euthanasie :

"Quelle est la liberté du médecin dans cette situation ? [L'auteur] considère que dans certaines situations difficiles, on n’a pas d’autres moyens que de répondre à la demande d’euthanasie. Qu’il faut reconnaître son impuissance et suivre le malade dans sa supplique. A la Maison Médicale Jeanne Garnier comme dans d’autres unités de soins palliatifs, nous ne refusons pas les personnes qui réclament l’euthanasie, au contraire nous sommes particulièrement attentifs à leur souffrance et l’on cherche à leur donner les meilleures conditions de soulagement pour que leur souffrance intérieure puisse être apaisée si possible. Nous nous intéressons à la question du sens que posent souvent malades et proches ; dans un très grand nombre de cas, les patients changent d’idée.

Confrontée au non-sens de la souffrance, [l'auteur] accède dans certains cas à l’euthanasie. Mais pratiquer l’euthanasie, ce n’est pas pour moi donner du sens ! C’est répondre au non-sens par le non-sens. C’est s’octroyer un pouvoir considérable, démesuré sur autrui, que je veux respecter comme personne unique et sacrée, qui ne m’appartient pas."


La charia a très officiellement cours en Grèce

Lu sur Médias-presse-info :

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"Grèce – En Thrace occidentale où vivent près de 100 000 musulmans,  la charia est officiellement d’application. Nous sommes bien ici dans un pays membre de l’Union européenne. Et pourtant, des citoyens grecs musulmans font ici appel aux muftis et à la loi islamique pour régler leurs affaires familiales et personnelles. Une possibilité permise par la loi du 5 janvier 1914 qui porte sur «  la législation applicable dans les territoires cédés et leur organisation judiciaire  ».

Or, grâce au laisser-aller administratif, les muftis ont étendu leur pouvoir à d’autres domaines et à d’autres personnes, y compris non grecques et/ou non musulmanes, et a débordé le cadre géographique de la Thrace occidentale. Les tribunaux religieux islamiques ont étendu leur juridiction sans que la loi grecque ne s’y oppose. La cour de cassation (areios pagos) considère que le mufti est le «  juge légitime  » des citoyens grecs musulmans où qu’ils résident, en Thrace occidentale naturellement, mais aussi partout ailleurs sur le territoire grec et même plus curieusement, hors de Grèce.
 
Les tribunaux religieux islamiques se sont donc emparés des litiges de droit familial quand bien même l’un des conjoints n’était pas grec mais égyptien, australien, allemand, moldave, palestinien. Dans chacun de ces cas, l’État grec n’a pas fait respecter la loi même s’il a demandé à l’administration de ne pas retranscrire sur les registres de l’état civil les mariages entre étrangers et citoyens grecs musulmans. Plus inquiétant,  les tribunaux islamiques de Xanthi et de Didimoticho ont étendu leur juridiction aux litiges dans lesquels l’un des conjoints n’était pas musulman mais chrétien orthodoxe, sans que l’Etat grec ne s’en préoccupe. Il faut également noter que l’Etat grec laisse aux tribunaux islamiques le soin d’autoriser ou non le mariage de citoyennes grecques musulmanes mineures. De même, conformément à la charia, l’Etat grec tolérait jusqu’à très récemment la polygamie pour les citoyens grecs musulmans, malgré la règle constitutionnelle de la protection de la famille monogamique."
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Des musulmans en prière dans les rues d'Athènes

Exprimez votre refus total de la modulation des allocations familiales !

Les 4 Vérités mettent en ligne une pétition adressée aux députés, pour s'opposer à la modulation des allocations familiales :

"Madame, Monsieur le Député,

Je tiens à vous exprimer mon refus total de la modulation des allocations familiales. Le principe même de la politique familiale française exige qu’on ne la confonde pas avec la politique sociale. Les allocations familiales n’ont qu’un but : permettre à chaque ménage, quel que soit son niveau de revenus, d’accueillir un enfant sans perdre de pouvoir d’achat.
Il est évident que, si l’on touche au principe d’universalité des allocations familiales, c’est l’ensemble de la politique familiale que l’on renverse.
Et c’est bien cela que les socialistes ont voulu faire. La famille résiste, en effet, un peu trop à leur goût à leurs visées collectivistes.
La meilleure preuve que c’est la famille qui est visée comme telle, c’est que les socialistes se sont bien gardés de toucher à une inégalité beaucoup plus criante et beaucoup plus coûteuse.
En effet, que les fonctionnaires perçoivent un supplément familial de traitement. Ce supplément aux allocations familiales – réservé aux salariés du public, « clientèle » électorale principale du Parti socialiste – est, quant à lui, « modulé » en fonction du salaire : plus un fonctionnaire gagne un salaire élevé, plus son SFT est élevé. C’est-à-dire l’exact inverse de la logique prétendument égalitaire de la modulation des allocations familiales en fonction du revenu. Ajoutons que ce SFT coûte quelque 2 milliards d’euros, à comparer aux 800 millions d’« économies » qu’est censée permettre la fameuse modulation.
Nous savons que ce gouvernement est profondément hostile à la famille et, avec  cette nouvelle attaque contre les allocations familiales, il le prouve une fois de plus.
Nous ne sommes pas dupes.
C’est pourquoi nous vous prions, Madame, Monsieur le Député, de vous opposer fermement à cette mesure inique."

Pour signer, c'est ici.


Les veillées de la semaine

Lundi 27 octobre

  • Bergerac - Place du Palais de Justice à 20h
  • La Roche sur Yon - Place Napoléon à 21h
  • Orléans - Place du Martroi à 20h30

Mardi 28 octobre

  • Beauvais - Place Jeanne Hachette à 21h
  • Bourges - devant la Mairie à 20h45
  • Cherbourg - Place du théâtre (sur les marches) à 20h30
  • Cholet, Place Travot à 21h
  • Limoges - Place d’Aine à 20h30
  • Reims - Place Royale à 20h
  • Rennes - Place de la Gare à 21h
  • Saumur - Place Bilange à 20h30

Mercredi 29 octobre

  • Bondy - Place de la Gare (RER E) à 19h
  • Bourg-la-Reine - entre les 93 et 97 de la rue Houdan à Sceaux à 21h
  • Cognac - Place François 1er à 21h
  • Grenoble - devant l’église St Louis (rue F. Poulat) à 20h30
  • Morlaix - (lieu à venir) à 21h
  • Rambouillet : devant la sous-préfecture de 20h30 à 21h30 : Sentinelles
  • Saint Amand Montrond - Place carrée à 20h30

Jeudi 30 octobre

  • Annecy - Place de la Mairie à 21h30
  • Chateauneuf de Galaure - devant la salle des fêtes à 20h30
  • Montélimar - Allées provençales à 20h30
  • Thonon-les-Bains - devant la mairie à 20h : Sentinelles

Vendredi 31 octobre

  • Bordeaux - place Pey-Berland à 20h30 : Sentinelles
  • Carhaix - Place de Verdun à 21h
  • Puy-en-Velay - Place Cadelade à 18h30

Pour annoncer une veillée, signaler un oubli ou une erreur, veuillez contacter [email protected]. Vous pouvez me mettre en copie pour que je modifie ce post en conséquence : [email protected]


Evènements Jérôme Lejeune/trisomie/transhumanisme : les enjeux d’humanité s’invitent à Lyon

D’avril 2014 à avril 2015, la Fondation Jérôme Lejeune fête ses 20 ans et commémore les 20 ans de la mort de Jérôme Lejeune. 20 ans de défi scientifique et éthique. En novembre, 3 évènements sont organisés à Lyon : 1 exposition, 1 pièce de théâtre, 1 débat.

Revivre la découverte de la trisomie 21 : L’EXPOSITION

Après Arras, Lyon est la deuxième ville à accueillir en France l’exposition « Jérôme Lejeune, une découverte pour la vie ». Du 24 novembre au 3 décembre cette exposition propose de revivre, 20 ans après sa disparition, l’aventure de Jérôme Lejeune, homme exceptionnel, médecin de renommée internationale, avocat de la vie et de la dignité humaines, qui a ouvert la voie de la génétique moderne. Cette exposition grand public intéresse plus particulièrement les lycéens, étudiants et professionnels du monde scientifique, de la santé et de la recherche. Elle s’adresse aussi à l’ensemble des citoyens interpellés par les enjeux bioéthiques d’aujourd’hui et de demain : sélection prénatale, eugénisme, transhumanisme…

Jeanne et les Post-humains : la nouvelle PIECE DE THEATRE de F Hadjadj

La compagnie de Bas en Haut présente du 26 au 30 novembre « Jeanne et les Post-humains », écrite par Fabrice Hadjadj. Avec talent et humour, le philosophe traite d’un enjeu d’actualité : le transhumanisme. Un mouvement né aux Etats-Unis à la fin du 20ème siècle qui pourrait bouleverser l’humanité du 21ème avec des promoteurs puissants comme Google. Comme un prolongement des avertissements lancés par Jérôme Lejeune, cette pièce pose la question de la valeur de la vie et de sa transmission, de la place de l’homme dans une société tout technologique. Ce spectacle interpelle le public sur les défis éthiques et scientifiques du nouveau siècle.

Mardi 25 novembre, un grand débat entre Fabrice Hadjadj et Jean-Marie Le Méné :

« Quelle place pour l’homme ‘diminué’ dans une humanité ‘augmentée’ ? »


La justice annule la réélection du maire PS de Clichy-la-Garenne

Lu sur Le Point.fr :

"La réélection du maire PS de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) Gilles Catoire a été annulée lundi par la justice administrative, après des contestations sur la rédaction des bulletins de deux listes de droite qui se disputaient l'étiquette de l'UMP, du MoDem et de l'UDI.[...]

[...] Le maire PS, à la tête de la commune depuis 1985, a un mois pour faire appel de cette décision, sans quoi une nouvelle élection sera organisée.

Le soir du second tour des municipales, au terme d'une campagne au climat délétère, Clichy-la-Garenne avait été la seule commune des Hauts-de-Seine, département huppé de l'Ouest parisien, à élire un maire socialiste. La droite s'y présentait divisée, une partie de ses forces se regroupant notamment derrière Didier Schuller condamné en 2007 dans une affaire de financement occulte du RPR."


Terreur ferroviaire

Ouest France qualifie gentiment d'"incidents" provoqués par une bande de "jeunes" la mise en coupe réglée d'un train, hier soir, sur la ligne Paris-Brest :

"[...] En tout, une dizaine de jeunes, dont des mineurs, qui étaient montés dans le train sans titre de transport. Selon des témoins, ils étaient très excités et très imbibés par l'alcool. Ils crient. «Des passagers se sont aussi rendu compte que certains de ces jeunes avaient volé des affaires dans les bagages qui se trouvaient sur les plateformes.» Notamment du matériel informatique. «Parmi les passagers, il y avait des fusiliers marins qui, eux aussi, se sont fait voler des affaires», poursuit le passager rennais. «Ces derniers se sont levés et ont bloqué les jeunes dans un coin de la rame pour les empêcher de continuer leurs vols.»

Alerté, le chef de train décide de faire stopper le TGV en gare de Vitré, un peu après 23 h, et alerte la direction de la SNCF qui, elle-même, contacte les forces de l'ordre. Des gendarmes, dont des éléments du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie sécurisent le quai où se trouve le TGV et montent dans le train. Ils interpellent sept jeunes qui seront placés en garde à vue à la brigade de Vitré."[...]

Retour au temps des diligences...


Le plan secret de la SNCF pour le TGV

Une information d'Economie matin :

"La SNCF n'a pas attendu la Cour des Comptes pour savoir que le TGV n'était plus la machine à cash d'hier, et qu'il fallait réagir (lire TGV : Très grande vitesse mais très petite rentabilité). Dans un document confidentiel interne daté du 23 octobre 2014 que la rédaction d'EconomieMatin.fr a pu consulter, la direction envisage de prendre des mesures drastiques pour tenter de restaurer, au moins partiellement, la rentabilité du TGV. Au risque de se mettre à dos une bonne partie des voyageurs.

La marge opérationnelle de l'activité TGV s'est effondrée à 12 % en 2013, quand elle culminait encore à 28 % 2008 ? Qu'à cela ne tienne : la solution proposée par les équipes du marketing de la SNCF,  dans un document daté du 23 octobre 2014, soit le jour même où la Cour des Comptes rendait publique son rapport, est tout ce qu'il y a de plus basique : augmenter les tarifs, mais aussi imposer un "durcissement des conditions d'échange / remboursement pour la clientèle loisir"."

[Lire la suite ici


Pape François : "L'amour est la mesure de la foi"

Hier, lors de la prière de l'Angélus, place Saint-Pierre :

"« Nous devrions nous demander quand nous rencontrons l’un de ces frères si nous sommes en mesure de reconnaître en lui le visage de Dieu. Sommes-nous capables de cela ? » s’est interrogé le Pape en présence de dizaines de milliers de fidèles Place Saint-Pierre.

« L’amour est la mesure de la foi, et la foi est l’âme de l’amour. Nous ne pouvons plus séparer la vie religieuse du service aux frères, à ces frères concrets que nous rencontrons. Nous ne pouvons plus séparer la prière, la rencontre avec Dieu dans les Sacrements, de l’écoute de l’autre, de la proximité à sa vie, et tout spécialement à ses blessures ».

« Au milieu de la forêt dense des préceptes et des prescriptions, d’hier et d’aujourd’hui, Jésus opère une ouverture qui permet de découvrir deux visages : le visage du Père et celui du frère ». « Jésus ne nous offre pas deux formules ou deux préceptes, mais deux visages, ou plutôt un seul visage, celui de Dieu qui se reflète dans tant de visages, parce que dans le visage de chaque frère, tout particulièrement le plus petit, fragile et sans défense, c’est l’image même de Dieu qui est présente ».

« Rappelez-vous cela : l’amour est la mesure de la foi. Combien aimes-tu ? Comment est ta foi? Je crois autant que j’aime”, a ajouté le Pape en improvisant. « Le signe visible que le chrétien peut montrer pour témoigner au monde l’amour de Dieu, a ajouté le Pape, c’est l’amour des frères ». « C’est pour cela que le commandement de l’amour de Dieu et du prochain est le premier commandement, non pas parce qu’il est en tête de liste des commandements, mais parce qu’il est au centre, parce qu’il est le cœur d’où tout doit partir et auquel tout doit retourner et faire référence ».

A ce propos, le Pape François a rappelé que « déjà dans l’Ancien Testament, l’exigence d’être saints, à l’image de Dieu qui est saint, comprenait aussi le devoir de prendre soin des personnes plus faibles, comme l’étranger, l’orphelin, la veuve ». « Jésus réalise cette loi d’alliance, Lui qui unit en lui, dans sa chair, la divinité et l’humanité en un unique mystère d’amour ».

Le Pape au terme de l’Angélus a pris le temps de saluer différents groupes présents Place Saint-Pierre, et notamment des pèlerins venus de Lausanne en Suisse et de Marseille en France, ainsi qu’un groupe important représentant la communauté péruvienne de Rome, qui avait auparavant parcouru la Via della Conciliazione en procession avec la Statue du « Senor de los Milagros »."


L'armée canadienne se met en mode sécurité

Les nouvelles directives sur le port de l’uniforme et l’utilisation des médias sociaux prises dans la foulée des mesures de sécurité, qui ont suivi les attaques de St-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa où deux militaires ont été tués la semaine dernière par des partisans du djihad, passent mal et suscitent la grogne chez les militaires fiers de leur uniforme et ne voulant pas céder au chantage des terroristes.


Obama pourrait perdre le contrôle du Congrès

Lu dans Présent de samedi dernier :

"Le 4 novembre prochain [...] on renouvellera les deux assemblées du Congrès à Washington, un grand nombre de postes de gouverneur et une armée de fonctionnaires locaux allant des maires aux shérifs en passant par les juges. Bref, une série d’élections avec, comme l’exige la tradition, toute la solennité désirée mais également tout le suspense voulu. Car le suspense sera au rendez-vous : Obama risque de perdre le contrôle du Congrès. Il a déjà, lors d’’une précédente confrontation, laissé la chambre des représentants aux républicains. Dans dix jours, il pourrait lâcher aussi le sénat.

Le sénat compte 100 sièges exactement – deux pour chacun des 50 Etats fédérés. Les républicains ont besoin de remporter six sièges pour pouvoir se rendre maîtres de cette haute assemblée. Ils en ont déjà trois assurés (Montana, Dakota du Sud et Virginie de l’Ouest), trois Etats qui font partie depuis longtemps de leur patrimoine électoral et que Mitt Romney, adversaire d’Obama en 2012, avait d’ailleurs aisément conquis. Restent donc encore trois Etats – l’Alaska, la Caroline du Nord et le Kansas. Trois Etats où les candidats démocrate et républicain sont au coude à coude dans les sondages. Là, le suspense demeure total. [...]

En Alaska, le sénateur démocrate Mark Begich, qui se représente, affronte le républicain Dan Sullivan, qui fut naguère le ministre de la Justice de cet Etat perdu dans l’extrême nord-ouest du continent. Chacun des cinquante morceaux de la mosaïque qui composent l’Amérique donne l’impression d’avoir quelques problèmes bien à lui. Le défi de l’Alaska – presque une obsession – concerne ses relations avec le gouvernement fédéral, avec Washington. Moins la Maison Blanche et son Congrès interviennent dans nos affaires et mieux on se porte, répète en substance le républicain à chacune de ses réunions électorales, non sans succès. A quoi son adversaire démocrate répond invariablement au cours de chacune de ses interviews : comment voulez-vous goudronner des routes, construire des pipe-line, aider l’industrie du bois sans subsides fédéraux ? Un domaine rassemble les deux hommes : les armes à feu. En Alaska, il y en a autant que d’habitants.

Ce n’est pas tout à fait le cas en Caroline du Nord, et, de toute façon, ce débat ne s’y trouve pas prioritaire. Ce qui divise la candidate démocrate Kay Hagan et le candidat républicain Thom Tillis ? Plutôt des questions de plus vaste envergure : l’avortement, le « mariage » homo, l’école publique, les impôts. On peut dire que les grands dossiers qui assaillent les élus à Washington se sont curieusement rassemblés en Caroline du Nord comme pour un banc d’essai. Ici, c’est vraiment la gauche et la droite qui s’étripent. Au milieu d’une nuée de billets verts : près de 50 millions de dollars y seront dépensés d’ici au 4 novembre. Un record national.

Au Kansas, pas de record de ce type, mais tout de même une particularité notable : c’est le seul Etat où un indépendant tient le rôle de vedette au point d’avoir le droit de prétendre à la victoire. Il s’appelle Greg Orman. Industriel richissime, il s’applique à financer par ses propres deniers sa campagne électorale, ce qui donne à celle-ci un petit air original et décapant. « Je ne parviens pas, clame-t-il, à trouver des terrains d’entente ni avec les démocrates ni avec les républicains. Les deux partis sont vieux, usés, inopérants. Au Kansas, ils ont échoué. Ils n’ont pas trouvé de solutions aux problèmes qui se posent à l’Etat. Et ils n’ont pas imaginé les solutions aux problèmes que l’avenir nous réserve. Bref, il faut du neuf. Mais avant cela, il faut renouveler les élus que le Kansas enverra à Washington. » Orman est d’abord parvenu à distancer tellement le candidat démocrate que celui-ci a abandonné la course. Reste le candidat républicain, Pat Roberts. Que voulez-vous qu’il fasse ? Il a bien été obligé de faire passer Orman, dans ses discours, pour un dangereux démocrate mariné à la sauce libérale – une sorte de « taupe » travaillant pour Obama et son parti sous un camouflage d’indépendance qui « ne doit tromper personne ».

Mais Orman est malin. Son étiquette d’indépendant lui permet d’ajouter un suspense personnel au suspense déjà en place du fait d’un coude à coude dans les sondages. S’il est élu, quel camp choisira-t-il, le démocrate ou le républicain ? Orman n’a rien dit de précis à ce sujet. Il pourrait devenir l’arbitre national de ces élections législatives. Du jamais vu. Pourtant, depuis plus de deux siècles, on croyait avoir passé en revue tous les scénarios possibles."


Pensées choisies de St Maximilien Kolbe

Lu sur IHS news :

S’approcher de Dieu

"Père, quel est le meilleur moyen de manifester notre amour à Dieu ?

Père Kolbe : Là où entre (l’Immaculée), là pénètre aussi la grâce, et à sa suite, le salut et la sanctification. Il faut s’efforcer d’aider le prochain à s’approcher de Dieu à travers l’Immaculée. Par l’exemple et par les bonnes paroles et quelquefois par une attitude ferme et décidée, on peut faire beaucoup de bien aux âmes. L’amour du prochain dérive de l’amour envers Dieu; donne le prochain à Dieu et Dieu au prochain, amour authentique. L’amour de Dieu se manifeste non en critiquant les autres, mais en travaillant à leur sanctification. Amour désintéressé, surnaturel, illimité pour Jésus dans le prochain. L’amour mutuel est la chose principale (1. P. 4,8) et il est au-dessus de tout (Col. 3,14). Le prochain est une image de Dieu beaucoup plus parfaite que les tableaux et les statues, il est une image vivante. Eh bien, nous vénérons les tableaux non en raison du matériau avec lequel ils ont été réalisés, mais bien pour la ressemblance avec les choses ou les personnes qu’ils représentent. De la manière dont tu agiras avec les autres, ainsi Dieu permettra que les autres agissent envers toi. Veux-tu rester en paix avec les autres ? Fais la volonté des autres, pourvu qu’elle soit honnête et sainte. Deviens le plus petit de tous, le serviteur de tous, fou par amour de Dieu (apprends à voir Jésus dans le prochain et accepte toute chose de la part des autres comme si c’était offert ou permis par Jésus lui-même) et tu posséderas la paix. Si tu considères un autre au-dessus de toi : tu t’entretiendras avec lui plus calmement , tu ne lui manqueras pas de respect en parole, tu ne l’attristeras pas, tu ne le soupçonneras pas. Amour surnaturel (constant) envers le prochain en pensée, en paroles et en action. Avec lui, il y a le ciel, sans lui l’enfer. C’est le signe qui distingue les chrétiens.Fais tout à Jésus présent en eux. (Mt. 25,40)"


RSI (Régime Social des Indépendants) : bienvenue en enfer

Matraqués par les taxes et les cotisations, ils sont artisans, commerçants, professions libérales. Ils représentent « la première entreprise de France ». Les TPE, les Très Petites entreprises comme on les appelle également (de 1 et 20 salariés) se disent matraquées par les cotisations sociales qu’un système qui semble « obligatoire » leur impose. Chaque jour, des centaines de milliers de travailleurs non salariés subissent les agissements et dysfonctionnements du RSI. Un régime « inventé » en 2005 pour, disait-on, simplifier la vie des professions libérales. La plupart de ceux que nous avons rencontrés « survivent » en raison des charges qu’ils doivent payer. Régulièrement, ils manifestent leur révolte dans les rues, autour des ronds-points, devant les caisses régionales du RSI et devant les bâtiments de l’URSSaf … dans l’indifférence générale… A qui profite réellement le RSI ?

RSI Régime Social des Indépendants : bienvenue en enfer


Syndicalisme dans l'Armée : on a vu les résultats déplorables au sein de la Justice

Suite à la publication de la tribune contre le syndicalisme dans l'Armée, un magistrat honoraire m'adresse cette réflexion :

"J’ai lu avec beaucoup d’intérêt la chronique de monsieur Ramu de Bellescize à propos de l’obligation faite à la France d’admettre le syndicalisme dans l’armée après l’arrêt Matelly rendu par la CEDH le 2 octobre dernier.

En tant qu’ancien magistrat je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec le syndicalisme judiciaire.

La Justice et la Défense sont deux institutions régaliennes et gardiennes de la démocratie, l’une par l’application de la loi, l’autre par les armes.

Toutes les deux agissent par délégation du peuple souverain.

La question du syndicalisme dans la Justice ne se pose plus depuis longtemps, puisque celui-ci y est entré par la grande porte en 1968 avec la création du Syndicat de la Magistrature.

La première organisation de magistrats se créa en 1946 sous le nom d’Union Fédérale des Magistrats (UFM). Elle fut une association et non un syndicat, regroupa l’ensemble des magistrats toutes sensibilités confondues et eut surtout pour but de travailler à l’amélioration de leurs conditions matérielles. Elle fut de fait apolitique et ne recourut jamais aux méthodes des syndicats d’obédience marxiste, telle la grève.

Le Syndicat de la Magistrature (SM) s’est constitué dans la foulée des événements de mai 68 dans le but non de moderniser la Justice mais de la dissoudre dans la révolution mondiale. Pour nombre de ses dirigeants il fut un tremplin vers une carrière politique à gauche.

Prenant acte de cette situation, l’UFM s’est transformée en 1974 en Union Syndicale des Magistrats (USM). Ne voulant être ni étiquetée à droite ni à la remorque du SM, elle a louvoyé pendant quelques années.

Avec l’élection de François MITTERRAND à la Présidence de la République en 1981 le fait politico-syndical est entré dans la magistrature. Le SM a pris les leviers de commande et ne les a plus lâchés. Quant à l’USM elle a vu son président devenir le premier directeur de cabinet d’un Garde des Sceaux socialiste.

L’USM souvent présentée comme « modérée » a été pendant plusieurs décennies obligée de « suivre » le SM dans des actions où beaucoup de ses adhérents ne se reconnaissaient pas.

Le syndicalisme judiciaire est un fait qui a beaucoup clivé la magistrature et étiqueté les juges. Les exemples ne manquent pas ; le plus récent est celui d’un juge d’instruction membre du SM ayant fait placer Nicolas SARKOZY en garde à vue au début de l’été dernier. Cette mesure était davantage un acte politique qu’une diligence en vue de la manifestation de la vérité.

Après 4 décennies et demie d’errance et l’affaire du « Mur des Cons » érigé au siège du SM, sur lequel y figurait son président Christophe RÉGNARD,  l’USM essaie maintenant de se démarquer du SM. On ne peut que l’y encourager, mais cela reste discret, et elle a du chemin à faire après s’être peu ou prou confondue avec lui dans des actions contre nature.

Le syndicalisme judiciaire est désastreux pour la Justice en termes d’image et d’autorité, donc d’exercice de la Justice au nom du peuple français.

Je pense que les militaires se doivent d’éviter ces mêmes errements."


C’est arrivé un 27 octobre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :  

  • le 27 octobre 1293 : le Roi Philippe le Bel cite le roi Edouard Ier d'Angleterre devant sa Cour, en tant que duc de Guyenne, et menace de lui confisquer le duché.

     

  • le 27 octobre 1490 : la duchesse Anne de Bretagne rejoint la ligue formée contre le Roi Charles VIII par Maximilien d'Autriche, Ferdinand d'Aragon et Henri VII d'Angleterre.


Elle sera finalement Reine de France, et épousera deux Rois successivement.

  • le 27 octobre 1614 : réunion des états généraux à Paris.

Depuis l'assassinat d'Henri IV, le 14 mai 1610, c'est sa veuve, la reine Marie de Médicis, qui assure la régence. Cette réunion est un échec. Les états généraux, discrédités, ne seront plus réunis avant 1789. Entre temps, le cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XIII de 1624 à 1642, permettra à la monarchie de reprendre le dessus sur l'aristocratie, y compris la reine mère !

  • le 27 octobre 1662 : rachat de Dunkerque et Mardyck par Louis XIV.

Le 27 octobre 1662, Louis XIV rachète Dunkerque et Mardyck, dans le Nord, pour 400 000 £ au roi d'Angleterre Charles II. L'opération est réalisée après la victoire de Turenne à la bataille des Dunes, contre l'armée espagnole des Flandres dirigée par Condé, en juin 1658. Voir les chroniques du 20 mai et du 14 juin

  • le 27 octobre 1689 : Louis de Frontenac de nouveau nommé gouverneur de Nouvelle France.


    Louis de Frontenac obtient du Roi la charge de gouverneur général de la Nouvelle-France pour la deuxième fois. Après un interrègne de sept ans, le comte revient en Nouvelle-France en 1689. La situation est critique, il doit faire face à des Anglais de plus en plus agressifs. Il fait réoccuper le Fort Frontenac, conquis entretemps par les Anglais, et fait entreprendre des travaux de fortifications à Québec et à Montréal.

  • le 27 octobre 1722 : le Roi Louis XV est reçu novice chevalier, puis grand maître souverain de l'ordre du St-Esprit, dans la cathédrale de Reims.

Voir son couronnement le 25 octobre.

  • le 27 octobre 1870 : Bazaine défait à Metz.

Le maréchal François Bazaine capitule à Metz avec son armée de 180 000 hommes. La guerre entre la France et la Prusse a abouti deux mois plus tôt à la capture de Napoléon III à Sedan. L'armée de Bazaine était le dernier espoir de la France, alors que Paris résiste encore. Trois ans plus tard, Bazaine passe en Conseil de guerre. Condamné à mort, il est gracié par le maréchal-président Mac-Mahon.

  • le 27 octobre 1986 : rencontre à Assise des représentants de douze religions avec Jean-Paul II pour la paix.

     

  • le 27 octobre 2005 : la mort de deux adolescents déclenche trois semaines d'émeutes dans les banlieues.

Deux adolescents qui tentaient d'échapper à la police pour une raison indéterminée se cachent dans un transformateur d'EDF et meurent électrocutés. La nuit qui suit va alors être le théâtre d'incidents. C'est le début de « la crise des banlieues ». Ces émeutes ne sont que la preuve par l'absurde de l'échec de la politique d'intégration à la française, l'échec de la politique de la ville, où les bidons villes des années 50 ont été remplacés par des ghettos, où la loi française est devenue une loi étrangère.


Les « PAM » : Pas avant le mariage

Le Figaro Magazine consacre un article à ces jeunes, de plus en plus nombreux (1 sur 4 aux Etats-Unis), qui refusent l'union sexuelle avant le mariage. Extrait :

"Aujourd’hui, les « vrais fiancés » ou « PAM » (Pas avant le mariage), revendiquent un choix mûri à deux et dont ils ont librement discuté tout au long de leur relation. Une décision personnelle et pas militante, qui semble autant liées aux facteurs éducationnels et religieux (le discours parental étant souvent passé par là) qu’à une certaine conception du lien amoureux. Pour Isabelle Lévy, il s’agit le plus souvent de jeunes intégrés dans une communauté religieuse « sans être fanatiques », très proches de leurs familles, qui « travaillant, étudient, sortent » et mettent un point d’honneur à investir dans la vie conjugale. Ces mêmes jeunes qui suivent des journées de préparation au mariage et qui « feront tout pour sauver le couple » en cas de difficultés."


Des horreurs dans le Palais des Papes à Avignon

D'une lectrice :

20141025_175057Voilà ce qui est exposé dans la Chapelle du Palais des Papes à Avignon depuis le 7 juin 2014 jusqu'à ce jour, Fête du Christ Roi... Cet artiste au nom imprononçable Szczesny, est un "artiste" grand fan de l'érotisme et de plein d'autres choses tout à fait informes et suggestives... Voilà ce qu'on nous flanque dans une des plus beaux lieux de notre patrimoine français. Voici ce qu'on impose aux yeux des touristes qui d'ailleurs ont tous inscrits dans le livre d'or du Palais des Papes que cette expo était un gâchis et une sombre horreur truandant toute la beauté du site. (Ô comme je regrette de ne pas l'avoir photographié, ce livre d'Or !)

Les toiles les plus sexuellement suggestives étaient TOUTES concentrées sans exception dans la seule chapelle ouverte au public en ce moment (les autres étant en restauration). Ca alors, quel drôle de hasard ! Aussi, j'appelle tous les internautes de France et de Navarre (et surtout du Vaucluse !) à bien vouloir informer par mail ou par téléphone que désormais vous déconseillerez la visite du Palais des Papes à quiconque autour de vous tant qu'Avignon Tourisme acceptera de faire de ce lieu historique une salle d'expo municipale. Le Palais des Papes n'est pas une vulgaire galerie d'art.

En tombant sur cette exposition en famille, nous avons eu l'affreuse impression d'avoir été pris en traître et de payer cet artiste malgré nous alors que nous achetions nos billets pour visiter le Palais par pour se faire salir les yeux et voir des lieux saints spoliés. Même s'il n'y a rien de surprenant à cet acharnement anti-chrétien, il est notre devoir, je dis bien notre devoir de réagir car tout ceci commence à bien faire. Ils nous attaquent ? Défendons-nous ! 


FSSPX - Mgr Fellay à Lourdes : "N'ayez pas peur !"

LCes 25, 26 et 27 octobre, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X organisait son pèlerinage annuel à Lourdes, pèlerinage qui bénéfice du généreux accueil des autorités des sanctuaires depuis une quinzaine d'années. Cette édition 2014 revêtait un caractère singulier puisque l'oeuvre fondée par Mgr Lefebvre célébrait le centenaire de la mort de son patron protecteur, le saint pape Pie X. Pour l'occasion, tous les supérieurs de séminaire et de district avaient fait le déplacement, les messes des trois journées étant célébrées par les trois évêques de la Fraternité devant une assistance dont le nombre n'a pour l'instant jamais été égalé au cours des pèlerinages précédents.

Ce dimanche, pour la fête du Christ-Roi, le supérieur général, Mgr Bernard Fellay, est revenu sur le thème de cette fête, ainsi que sur le saint pape et sur Notre Dame. Il a lancé un appel à ne pas vivre selon une peur trop humaine et à savoir faire fructifier la vertu d'espérance (bientôt en ligne ici):

"On a peur, lorsqu'on risque de perdre quelque chose, d'une certaine manière. Il y a toujours quelque chose à perdre, jusqu'à la vie. Eh bien, c'est ce regard (d'espérance, ndlr) qu'il faut avoir aujourd'hui. Regardez l'histoire comtemporaine. Regardez depuis Vatican II. Au fond, l'Eglise a eu peur de perdre les gens et, au lieu de regarder vers les moyens éternels, elle a cherché des moyens humains pour garder les hommes. C'est l'histoire de Vatican II, c'est l'histoire de ces réformes, de la nouvelle messe. On a prétendu vouloir se mettre au niveau des hommes, on a cherché par des moyens humains à résoudre une bataille surhumaine. Ce n'étaient pas les moyens humains qui allaient compter. Mes bien chers frères, ce problème n'est pas que chez les modernes, il est aussi chez nous. Cette tentation de vouloir résoudre les problèmes par nous-mêmes, avec nos propres forces, n'est-ce pas ce qui guident ceux qu'on appelle les sédévacantistes ou les soi-disants résistants ? On veut résoudre encore une foi par soi-même, par ses propres moyens, des problèmes qui nous dépassent.

La vraie solution, la vraie réponse est dans ce regard vers le Bon Dieu et dans l'attente de son secours qui nous est promis. Il faut garder cette perle, ce trésor du Ciel, de la grâce qui a été déposé en nos mains, sans aucun mérite de notre part, ce trésor de la Tradition, comment pourrions nous prétendre le conserver par nos propres forces, par des moyens humains ? ce combat est immense. Le seul moyen de vaincre il est dans le nom du Seigneur. Il y a un mot dans l'Evangile dont il faudrait se rappeler souvent : Gaudium Domini fortitudo nostra, la Joie du Seigneur, c'est notre force. On ne regarde plus ses propres moyens, ses propres qualités ou défauts, on regarde notre Seigneur : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire". Cela change tout, cela change toutes les perspectives. Et cela permet de vaincre cette peur naturelle qui paralyse, qui empêche d'avancer, qui fait qu'on risque devant la menace de se recroqueviller sur soi-même pour défendre ce bien alors que Notre Seigneur nous dit que la lumière, on ne la met pas sous le boisseau."

Il y a un mois, le 21 septembre, Mgr Fellay a été reçu à Rome avec ses deux assistants par le cardinal Gerhard Müller, supérieur de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, et Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la commission pontificale Ecclesia Dei.


Nous n'intéressons pas NVB

NVB persiste, signe, nie une fois de plus que la théorie du genre n'existe pas, avoue que "les détracteurs des ABCD de l'égalité ne l'intéressent pas", et prend vraiment les Français pour des imbéciles.