Il y a quelque temps, nous vous présentions ici un auteur catholique pour la jeunesse, Jean-Philippe Rouillier. Il a désormais son blog, que vous trouverez en cliquant sur le lien suivant :
Jean-Philippe Rouillier a également écrit un article très bien fait et convaincant, que vous trouverez aussi sur son blog : Les Chrétiens face à Harry Potter, où il incite les parents catholiques à ne pas laisser lire ce livre à leurs enfants. Harry Potter dont le Pape Benoît XVI disait :
"Vous avez raison d’éclairer les gens sur Harry Potter, parce que ce sont des séductions subtiles qui agissent sans qu’on s’en aperçoive, et pour cela falsifient la vie chrétienne dans l’âme (des enfants) avant qu’elle ait pu croître correctement."
Une maman héroïque, qui a donné sa vie pour son enfant (Metronews) :
"Une Américaine de 34 ans a été victime d'une complication rarissime au moment d'accoucher. La vie de son enfant étant en jeu, elle a préféré se sacrifier en privilégiant une opération dangereuse pour elle. Elle n'a pas survécu."[...]
[...]"Les faits remontent au 3 novembre : ce jour-là, la jeune femme se rend dans une maternité du Colorado pour donner naissance à un petit garçon, son second enfant. Mais rapidement, les choses se compliquent : le liquide amniotique se mélange avec le sang de Karisa [la mère - NDMB].
"Cela a fait lâcher tous les organes", explique le Docteur Kelly Gerow à 9News. "Nous ne savons pas comment empêcher cela". D'après les experts, ce genre de complication pendant l'accouchement survient dans environ 1 cas sur 80.000. La plupart du temps, la mère est condamnée.
Deux options s'offrent alors à Karisa, qui doit nécessairement subir une césarienne : la première consiste à subir une anesthésie spinale, pour endormir le bas de son corps. Problème : ce mode opératoire est long et, déjà, le cœur de son bébé montre des signes de faiblesse sur le monitoring. L'autre option consiste à choisir une anesthésie générale, bien plus rapide mais très dangereuse pour la patiente, au regard de son état critique. Mais Karisa n'hésite pas : elle opte pour la seconde option.
La jeune femme de 34 ans, déjà maman d'une fillette de huit ans, est probablement condamnée, elle le sait. A son réveil, elle a à peine le temps de prononcer ces derniers mots, à propos de son nouveau-né : "Combien pèse-t-il ?". Puis elle succombe malgré les efforts des médecins pour la sauver."[...]
"Dans une chronique parue au XVIIIe siècle sous le règne de Louis le Bien-aimé, un certain abbé Gabriel-François Coyer affirmait avoir "découvert la pierre philosophale". Selon lui le parjure, la médisance, le larcin, l’infidélité conjugale, les dettes, les petites maisons seraient des sources de revenus inépuisables.
"À 7 sols et 6 deniers, le parjure, est-ce trop ? Cent mille personnes y succombant chaque jour rapporteraient 35 000 livres, soit sur une année : 19 215 000 livres. À 3 sols la médisance pour un million par jour, le revenu s’élèverait à 54 900 000 livres l’an. Mais précisait l’abbé Coyer comme la médisance est naturelle au féminin, cette taxe risquerait de condamner les dames au silence perpétuel. Alors, réduisons la taxe de moitié, soit 27 450 000 livres. Les mentalités ayant évolué, la médisance est désormais habilement partagée entre les sexes, je suggère de ne pas la diviser de moitié.
A raison de cent mille vols par jour, taxés chacun de 20 sols, le compte se gonflerait de 36 600 000 livres par an. Quant aux infidélités l’abbé les chiffrait à 50 000 par semaine afin de les taxer 1 livre et 10 sols, ce qui rapporterait la 3 900 000 de livres par an. "Pourquoi un chiffre si peu élevé ? Paris donnant l’exemple il est bon qu’elle ne soit pas gênée dans ses leçons, afin que le reste du royaume, en les pratiquant, rende davantage au trésor public."
Et l’abbé Coyer examinait les dettes. "Puisque cela est, en France, un titre de noblesse, taxons-les", affirmait-il. Reconnaissons que cela n’est pas toujours vrai, il était prêt à exempter les dettes de jeu et les sujets qui donneraient 10 000 livres par an aux pauvres. Les débiteurs taxés ne seraient plus ainsi que cent mille ; mais leur vice rapporterait, à raison de 10 sols le débit 18 300 000 livres par an.
Enfin, pour avoir une grande maison, il ne faut que 30 000 livres de rente. Les trains des petites maisons exigent en revanche 100 000 livres à bon marché, calculait-il. Il convient donc de les taxer. Ceci rapporterait 680 000 livres par an. Cela, les gens de Bercy n’ont pas attendu l’abbé Coyer, pour se jeter à la fois sur l’immobilier et sur, non pas le train, car cela ne se dit plus, mais sur les aides ménagères, maternelles, bref tout ce qui aide les familles.
La valeur de cette nouvelle pierre philosophale s’élèverait donc à 100 614 000 livres l’année ; somme non négligeable si l’on songe que le produit du "Dixième" rapportait à l’époque cent millions de livres. A la suite de ces différents calculs, l’abbé polémiste estimait que la taxe sur les vices pouvait tenir lieu de tout impôt (l’excèdent de 614 000 livres étant destiné à payer les employés de la nouvelle ferme). Et, ajoutait-il, "en taxant les vices au lieu des ces biens, il n’y aurait de taxés que ceux qui voudront bien l’être." Le seul risque de cette imposition serait qu’il parvienne à corriger la nation et ainsi tarir les ressources des fonds publics. Aucun risque, affirmait le législateur fantaisiste, "cela n’arrivera jamais".
Ce système fait rêver. Voilà enfin la probité rendue gratuite. Qui donc pourrait l’obtenir aujourd’hui ? Le parjure, la médisance, le larcin, l’infidélité, les dettes ne sont-ils pas monnaie courante ! Je n’ose pas ajouter, de peur d’être taxé pour avoir exprimé de l’antiparlementarisme (10 livres et 5 sols), davantage du côté des hémicycles. Quoi qu’il en soit les technocrates du quai de Bercy pourraient peut-être consulter l’abbé Coyer ?"
"J’ai beaucoup désiré cette rencontre avec vous, qui provenez de la Turquie, de la Syrie, de l’Irak et de divers pays du Moyen Orient et de l’Afrique. Vous êtes ici des représentants de centaines de jeunes de votre âge, dont beaucoup sont réfugiés et déplacés, quotidiennement assistés par les Salésiens. Je veux vous manifester ma participation à votre souffrance et j’espère que ma visite, avec la grâce du Seigneur, pourra vous donner un peu de consolation dans votre situation difficile. Elle est la triste conséquence des conflits exacerbés et de la guerre, qui est toujours un mal et n’est jamais la solution des problèmes, mais plutôt en crée d’autres.
Les réfugiés, comme vous, se trouvent souvent privés, parfois pour longtemps, des biens fondamentaux : une habitation digne, l’assistance sanitaire, l’éducation, le travail. Ils ont dû abandonner non seulement des réalités matérielles, mais surtout la liberté, la proximité des membres de la famille, leur milieu vital et les traditions culturelles. Les conditions dégradantes dans lesquelles de nombreux réfugiés doivent vivre sont intolérables ! Pour cela, il faut tout mettre en œuvre pour éliminer les causes de cette réalité. Je lance un appel à une plus grande convergence internationale destinée à résoudre les conflits qui ensanglantent vos terres d’origine, à contrecarrer les autres causes qui poussent les personnes à laisser leur patrie et à promouvoir les conditions pour qu’elles puissent y rester ou y retourner. J’encourage tous ceux qui œuvrent généreusement et honnêtement pour la justice et la paix à ne pas perdre courage. Je m’adresse aux Chefs politiques, afin qu’ils tiennent compte du fait que la grande majorité de leurs populations aspire à la paix, même si parfois elle n’a plus la force ni la voix pour la demander ! [...]"
Famille chrétienne publiait cette semaine une tribune de Jeanne Larghero, professeur de philosophie et auteur de Masculin-féminin. Quand la philosophie se mêle de sexe. Elle s'appuie sur Humanae Vitae et démystifie la contraception soi-disant libératrice :
"On sait bien que si tant de couples, y compris catholiques, choisissent de gérer leur fertilité par une contraception, c’est aussi parce qu’ils cherchent comme tout un chacun le bien de leur couple, l’équilibre de leur famille, et leurs préoccupations sont légitimes. Mais cessons de nous payer de mots. Supposer en toute légèreté que la contraception peut contribuer à l’édification du couple (en lui évitant l’angoisse de l’enfant de trop), c’est méconnaître la réalité de la contraception. C’est en parler comme on parlerait d’un dîner au restaurant, ou de vacances à la montagne : dîner au restaurant, c’est bien si ça fait une bonne sortie entre amoureux, c’est mauvais si ça tourne au pugilat. C’est le résultat qui compte. Établir cette analogie implicite, c’est endormir les consciences, mais c’est surtout se moquer des couples.
C’est se moquer des femmes qui sont 65 % à prendre la pilule : c’est sur elles que repose massivement le poids de la gestion de la fertilité. C’est sur elles que reposent les interrogations sur leur santé, les kilos en trop (sans parler de la moustache), la panique de la plaquette perdue ou oubliée (ben zut, comment faire un lundi de Pâques ?), les poses de stérilet en essayant de penser à autre chose, et elle est longue, la liste des moments où on se sent bien seule.
C’est se moquer des hommes à qui on ne fera jamais croire qu’enfiler un préservatif est une pratique ludique. L’objet même d’un contraceptif lorsque celui-ci est pris dans un but anticonceptionnel, c’est de se rendre mutuellement infertile en impactant soit le corps de l’un, soit le corps de l’autre. Cette infertilité est obtenue en modifiant ou en supprimant le cycle féminin ; or le cycle est un bien de la femme : cessons de voir les femmes comme des colis piégés. Mais il est aussi un bien commun du couple.
Les périodes infertiles disent au couple : l’acte sexuel n’est pas soumis à l’instinct de reproduction, libre à nous de connaître ces périodes et de nous y rejoindre ; les périodes fertiles disent : l’acte sexuel n’est pas le lieu du seul plaisir immédiat, il peut faire de toi un père ou une mère, quelqu’un qui peut faire du pour toujours. Ton amour n’est pas le plaisir d’un instant ; n’oublie pas que ton corps, ta personne tout entière, est une promesse d’avenir, que tu aies des enfants ou que tu n’en aies pas, que tu t’apprêtes à en concevoir ou que ce ne soit pas le projet du moment.
En étirant artificiellement le temps de l’infertilité de manière illimitée, je prive l’autre de ce à quoi il a droit : tout ce que je suis. Si tant de couples cherchent une alternative à la contraception, c’est parce qu’ils ont compris que contraceptionner l’acte sexuel est intrinsèquement antinomique avec le bien du couple. Ils en auront des difficultés et des soucis, mais ce choix courageux et prophétique fera de leur amour un grand amour.
Alors merci aux prêtres qui ont le courage de les soutenir dans la voie exigeante qu’ils s’apprêtent à suivre. Et merci à Paul VI d’avoir osé clamer que la contraception n’est pas une fatalité. Merci aux prêtres qui ont le courage de marcher sur ses pas."
Radio Vatican nous apprend que le 12 décembre à 18 h, en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François présidera une messe en l'honneur de Notre-Dame de Guadalupe, sainte patronne d'Amérique Latine, lui confiant l'évangélisation de ses populations, en union avec la Basilique Sanctuaire de la ville de Mexico et tout le continent américain.
"Des quatre tables rondes qui ont ponctué l’après-midi, j’ai retiré deux choses principales : pour les parlementaires comme pour l’ADMD, largement représentée, le catholique, c’est l’ennemi. Et, deuxième point : l’intention est clairement d’obtenir une loi, même insatisfaisante à leurs yeux, car il sera toujours temps de la faire évoluer par la suite.
En attendant le rapport Leonetti-Claeys en décembre, et un éventuel texte gouvernemental qui n’arrivera probablement pas avant le printemps, les Verts autour de l’élue de la Vienne entendent profiter de leur niche parlementaire pour présenter la proposition Massonneau à l’Assemblée à la fin du mois de janvier. Quelles sont les chances de leur texte ? Pas très grandes, me semble-t-il, il y a fort à croire que le gouvernement privilégiera le sien. Mais il traduira en tout cas un état d’esprit et mettra la pression. Ce n’est pas un hasard si Claude Bartolone, président PS de l’Assemblée nationale, a honoré la réunion de sa présence et d’un discours complaisant."
Déclaration du maire FN de Cogolin, obligé de marier une clandestine, qui a insulté 2 agents publics, alors qu'un Français avec une carte d'identité échue ne le peut pas :
Nicolas Sarkozy est élu président de l'UMP avec 64,5 % des suffrages devant Bruno Le Maire (29,18) et Hervé Mariton (6,32%). Le taux de participation s'élève à 58,1 %.
L'ancien chef de l'Etat comptait dépasser les 80%.
"Samedi après-midi à Lyon, 2 policiers en civil ont été roués de coups et transportés à l’hôpital. Ils ont été attaqués par des individus censés manifester contre le congrès du Front National qui se tenait à l’autre bout de la ville. [Lire la suite]"
Hier, lors d'une prière oecuménique avec les orthodoxes à Istanbul, le pape a déclaré :
"Le soir porte toujours avec lui un sentiment mélangé de gratitude pour la journée vécue, et d’anxieuse confiance devant la nuit qui tombe. Ce soir mon âme est remplie de gratitude envers Dieu qui m’accorde de me trouver ici pour prier ensemble avec votre Sainteté et avec cette Église sœur, au terme d’une intense journée de visite apostolique. Et en même temps, mon âme est en attente du jour que nous avons liturgiquement commencé : la fête de Saint André Apôtre, le Fondateur et le Patron de cette Église."
Ce matin, le pape a assisté à la Divine Liturgie, au cours de laquelle il a déclaré :
"[...] l’Église catholique reconnaît que les Églises orthodoxes « ont de vrais sacrements, – principalement, en vertu de la succession apostolique : le Sacerdoce et l’Eucharistie, – qui les unissent intimement à nous » (n. 15). En conséquence, on affirme que, pour garder fidèlement la plénitude de la tradition chrétienne et pour conduire à terme la réconciliation des chrétiens d’Orient et d’Occident, il est de la plus grande importance de conserver et de soutenir le très riche patrimoine des Églises d’Orient, non seulement en ce qui concerne les traditions liturgiques et spirituelles, mais aussi les disciplines canoniques, entérinées par les saints pères et par les conciles, qui règlent la vie de ces Églises (cf. nn.15-16).
J’estime important de rappeler le respect de ce principe comme condition essentielle et réciproque au rétablissement de la pleine communion, qui ne signifie ni soumission l’un à l’autre, ni absorption, mais plutôt accueil de tous les dons que Dieu a donnés à chacun pour manifester au monde entier le grand mystère du salut réalisé par le Christ Seigneur, par l’Esprit Saint. Je veux assurer à chacun de vous que, pour arriver au but désiré de la pleine unité, l’Église catholique n’entend pas imposer une quelconque exigence, sinon celle de la profession de foi commune, et que nous sommes prêts à chercher ensemble, à la lumière de l’enseignement de l’Écriture et de l’expérience du premier millénaire, les modalités par lesquelles garantir la nécessaire unité de l’Église dans les circonstances actuelles : l’unique chose que désire l’Église catholique, et que je cherche comme Évêque de Rome, « l’Église qui préside dans la charité », c’est la communion avec les Églises orthodoxes. Cette communion sera toujours le fruit de l’amour « qui a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5), amour fraternel qui donne expression au lien spirituel et transcendant qui nous unit comme disciples du Seigneur. [...]"
Puis le Pape François et le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier ont signé une déclaration dont voici un extrait :
"Nous exprimons notre sincère et ferme intention, dans l’obéissance à la volonté de Notre Seigneur Jésus Christ, d’intensifier nos efforts pour la promotion de la pleine unité entre tous les chrétiens et surtout entre catholiques et orthodoxes. Nous voulons de plus, soutenir le dialogue théologique promu par la Commission mixte internationale, qui, instituée il y a exactement 35 ans par le Patriarche œcuménique Dimitrios et par le Pape Jean-Paul II, ici, au Phanar, traite actuellement les questions plus difficiles qui ont marqué l’histoire de nos divisions et qui demandent une étude attentive et approfondie. Dans ce but, nous assurons de notre prière fervente comme Pasteurs de l’Église, demandant aux fidèles de s’unir à nous dans l’invocation commune que « tous soient un… afin que le monde croie » (Jn 17, 21). [...]"
"[...] [L]’Esprit Saint suscite les différents charismes dans l’Église ; apparemment, cela semble créer du désordre, mais en réalité, sous sa conduite, cela constitue une immense richesse, parce que l’Esprit Saint est l’Esprit d’unité, qui ne signifie pas uniformité. Seul l’Esprit Saint peut susciter la diversité, la multiplicité et, en même temps, opérer l’unité. Quand nous voulons faire la diversité, et que nous nous arrêtons sur nos particularismes et sur nos exclusivismes, nous apportons la division ; et quand nous voulons faire l’unité selon nos desseins humains, nous finissons par apporter l’uniformité et l’homologation. Si au contraire, nous nous laissons guider par l’Esprit, la richesse, la variété, la diversité ne deviennent jamais conflit, parce que Lui nous pousse à vivre la variété dans la communion de l’Église.
La multitude des membres et des charismes trouve son principe harmonisateur dans l’Esprit du Christ, que le Père a envoyé et qu’il continue d’envoyer, pour accomplir l’unité entre les croyants. L’Esprit Saint fait l’unité de l’Église : unité dans la foi, unité dans la charité, unité dans la cohésion intérieure. L’Église et les Églises sont appelées à se laisser guider par l’Esprit Saint, en se plaçant dans une attitude d’ouverture, de docilité et d’obéissance. Il me vient à l'Esprit cette parole de Saint Basile :"L'Esprit Saint fait l'Eglise;"."
Lettre du père abbé de Fontgombault à propos du synode sur la famille (format pdf - 15 pages). A lire. En voici un court extrait :
"[...] Pour finir, peut-être est-il possible de proposer quelques pistes de réflexion. Dans l'Évangile, Jésus se fait tout à tous. Cependant, il se donne dans une mesure qui varie selon son interlocuteur. Ainsi il n'agit pas de la même façon avec les apôtres, les disciples, les juifs... L'Église a conservé cela dans la discipline des sacrements. Aujourd'hui, la tendance est à rapprocher le sacrement du rite magique. Tout le monde peut y prétendre. C'est indispensable et efficace pour tous. Cela est faux. La grâce sacramentelle n'est pas nécessairement donnée avec le sacrement, quand les conditions nécessaires à la réception du sacrement ne sont pas réunies.
Le baptême, par exemple, nécessite un contact avec le corps : un baptême dans le sein maternel n'est pas possible. Le sacrement de réconciliation ne peut s'opérer par téléphone. Pour recevoir l'Eucharistie, il est nécessaire de pouvoir absorber une nourriture... Les conditions requises ne sont pas seulement d'ordre matériel. Afin de communier à la même table, ceux qui reçoivent l'Eucharistie doivent eux-mêmes être en communion avec le Christ et l'Église. Le sacrement de réconciliation a précisément pour but de restaurer la communion quand celle-ci a été rompue. Il n'est donc pas possible d'accueillir à la Sainte Table ceux qui ne peuvent recevoir le sacrement du pardon. [...]"
La 769ème grande procession ancestrale de la Saint Nicolas se déroulera le samedi 6 décembre 2014 à 20h30 à la basilique. Les portes seront ouvertes à 19 h 30.
Comme chaque année, la basilique illuminée de mille bougies, accueillera les fidèles venus de tous horizons pour vénérer le saint patron de la Lorraine. La communauté responsable du pèlerinage, vous invite à participer nombreux à cette grande procession aux flambeaux.
La célébration sera présidée cette année par Monseigneur Stéphan ACKERMANN, évêque de Trèves et Monseigneur Jean-Louis PAPIN, évêque de Nancy et Toul, Primat de Lorraine.
Ce même samedi 6 décembre à 15 h 00 et 15h30, il est proposé un temps de prière autour de St Nicolas devant la chapelle patronale de la basilique, à 16 h 00, vêpres de St Nicolas.
Le dimanche 7 décembre 2014 ce seront les enfants qui honoreront et chanteront leur saint patron à partir de 15 h 00 à la basilique. Cette cérémonie est réservée aux enfants. Ces derniers participeront à la procession, éventuellement accompagnés des parents et amis.
A l’issue de ces deux célébrations du samedi et du dimanche, les personnes qui le désirent pourront recevoir la manne.
Pour un bon accès à la basilique il est recommandé de ne pas chercher à stationner aux alentours de l’édifice.
A l'occasion de l'Année de la vie consacrée, qui débute dimanche (jusqu'au 2 février 2016), la Pénitencerie apostolique publie un décret dictant les conditions de réception d'indulgences plénières.
Pouvant servir en suffrage des âmes du purgatoire, elles s'obtiendront à Rome par la participation aux cérémonies fixées par la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, après un moment de recueillement conclu par la récitation du Pater, du Credo ou de toute forme d'invocation légitime à la Vierge Marie.
Et dans les diocèses, au cours des cérémonies locales ad hoc, en visitant la cathédrale, toute église ou lieu désigné par l'évêque, récitant la liturgie des heures ou selon la procédure décrite pour Rome.
Les religieux malades ou empêchés pour des raisons légitimes seront dispensés de ces conditions s'ils confient leur maladie ou leurs souffrances à l'intercession de Marie et prient comme convenu. Afin de faciliter la réception de la grâce divine par le biais de l'Eglise, on recommande aux prêtres pénitenciers et à tous ceux qui en ont reçu faculté d'être généreusement disponibles pour les confessions et l'administration de la communion aux malades.
"Dans une société qui exhibe le culte de l’efficacité, de la recherche de la santé, du succès, et qui marginalise les pauvres et exclut les « perdants », nous pouvons témoigner, à travers notre vie, la vérité des paroles de l’Écriture : « Quand je suis faible c’est alors que je suis fort » (2 Co 12,10).
Nous pouvons bien appliquer à la vie consacrée ce que j’ai écrit dans l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium, en citant une homélie de Benoît XVI : « L’Église ne grandit pas par prosélytisme, mais par attraction » (n. 14). Oui, la vie consacrée ne grandit pas si nous organisons de belles campagnes vocationnelle, mais si les jeunes qui nous rencontrent se sentent attirés par nous, s’ils nous voient être des hommes et des femmes heureux ! De même, son efficacité apostolique ne dépend pas de l’efficacité ni de la puissance de ses moyens. C’est votre vie qui doit parler, une vie de laquelle transparait la joie et la beauté de vivre l’Évangile et de suivre le Christ."
Et nous, laïcs catholiques :
"Je vous encourage vous aussi laïcs, à vivre cette Année de la Vie Consacrée comme une grâce qui peut vous rendre plus conscients du don reçu. Célébrez-le avec toute la ‘‘famille’’, pour croître et répondre ensemble aux appels de l’Esprit dans la société contemporaine. À certaines occasions, quand les consacrés de divers Instituts se rencontreront cette Année, faites en sorte d’être présents vous aussi comme expression de l’unique don de Dieu, de manière à connaître les expériences des autres familles charismatiques, des autres groupes de laïcs, et de manière à vous enrichir et à vous soutenir réciproquement.
L’Année de la Vie Consacrée ne concerne pas seulement les personnes consacrées, mais l’Église entière. Je m’adresse ainsi à tout le peuple chrétien pour qu’il prenne toujours davantage conscience du don qu’est la présence de tant de consacrées et de consacrés, héritiers de grands saints qui ont fait l’histoire du christianisme. Que serait l’Église sans saint Benoît et saint Basile, sans saint Augustin et saint Bernard, sans saint François et saint Dominique, sans saint Ignace de Loyola et sainte Thérèse d’Avila, sans sainte Angèle Merici et saint Vincent de Paul ? La liste serait presque infinie, jusqu’à saint Jean Bosco et à la bienheureuse Teresa de Calcutta. Le bienheureux Paul VI affirmait : « Sans ce signe concret, la charité de l’ensemble de l’Église risquerait de se refroidir, le paradoxe salvifique de l’Évangile de s’émousser, le ‘‘sel’’ de la foi de se diluer dans un monde en voie de sécularisation » (Evangelica testificatio, n. 3).
J’invite donc toutes les communautés chrétiennes à vivre cette Année avant tout pour remercier le Seigneur et faire mémoire reconnaissante des dons reçus, et que nous recevons encore à travers la sainteté des Fondateurs et des Fondatrices et de la fidélité de tant de consacrés à leur propre charisme. Je vous invite tous à vous retrouver autour des personnes consacrées, à vous réjouir avec elles, à partager leurs difficultés, à collaborer avec elles, dans la mesure du possible, pour la poursuite de leur ministère et de leur œuvre, qui sont aussi ceux de l’Église tout entière. Faites-leur sentir l’affection et la chaleur de tout le peuple chrétien.
Je bénis le Seigneur pour l’heureuse coïncidence de l’Année de la Vie Consacrée avec le Synode sur la famille. Famille et vie consacrée sont des vocations porteuses de richesse et de grâce pour tous, des espaces d’humanisation dans la construction de relations vitales, lieux d’évangélisation. On peut s’y aider les uns les autres."
"Les jeunes filles, surtout, étaient sous le choc : à Milan, des élèves de 16 ans ont visionné Le cri silencieux de Bernard Nathanson en cours de religion, et ils ont été horrifiés de voir la réalité d’un avortement. Le film, produit en 1984 par cet ancien avorteur horrifié par ce qu’il a personnellement fait à des milliers d’enfants à naître, est principalement constitué par une échographie. Il montre le tout petit d’homme qui cherche à se sauver lorsque l’instrument de l’avorteur s’approche de lui. Et sa bouche s’ouvre dans un cri silencieux…
C’est poignant, mais une échographie en noir et blanc n’est pas un film « gore ». Oui, il y a, vers la fin, quelques images fixes de bébés avortés à un stade avancé de la grossesse. Des images véritables, hélas. Mais le film roumain 4 mois 3 semaines 2 jours, qui fait partie en France de l’arsenal des films pour lycéens de l’Education nationale, est plus réaliste. Et pour voir des horreurs bien plus effrayantes, il suffit d’allumer la télévision, même avant minuit.
Et pour tout vous dire il y a des films bien plus effroyables d’avortements réels, même à huit semaines (le tout petit filmé dans l’échographie de Nathanson est à 10 semaines de gestation, comme l’expliquait ici le Pr Lejeune). [...]
Ce qu’il y a finalement d’intéressant dans cette affaire, c’est que la presse italienne dans son ensemble parle d’une vidéo « choc », reconnaissant par là que les images même bien peu précises d’un avortement même bien peu tardif sont profondément bouleversantes. C’est vrai. Si l’avortement, c’est cela, pourquoi le cache-t-on ?"
A la Douma ce 25 novembre, à retouver ici. Extrait.
"Comme Français, attaché à la liberté de mon pays pour laquelle, durant 1.500 ans, des millions de Français sont tombés au combat, comme partisan de la grande politique capétienne de la France face aux empires, et comme 80% des Français aussi, comme le montre un sondage récent, je suis venu vous dire que je veux que la France honore sa parole, que je veux qu’elle livre les bâtiments BPC de classe Mistral, parce qu’il en va de la crédibilité de sa signature, parce qu’il s’agit de nos intérêts à développer une coopération forte avec votre pays, parce qu’il s’agit de la crédibilité de notre industrie de défense dont l’immense majorité des acteurs refuse de céder au diktat américain exercé sur le président Hollande."
Ce texte nous est proposé par une lectrice, en ce jour où plus de 160 veillées de prière pour la vie sont organisées en France. NDMJ
Je partage la tristesse et l’indignation de tous ceux qui assistent avec effarement à la « célébration » des 40 ans de la Loi Veil… Mais je saisis l’occasion de réagir à un extrait du post de l’Abbé Villemot :
« Le projet [de loi] affirme encore (…) « la nécessité de garantir l’accès des femmes à une information de qualité, à une contraception adaptée, et à l’avortement sûr et légal ». Pendant longtemps, la contraception a été présentée comme seule alternative à l’IVG. Cette fois, le texte pose directement l’un et l’autre comme des options de même valeur. Contraception et méthodes abortives seront présentées aux femmes (mineures incluses) comme deux solutions équivalentes. C’est à peine s’il est encore permis de chercher des moyens pour faire baisser le nombre d’IVG. Il s’agit là d’une grave désinformation qui dénie les conséquences physiques et psychiques que peut avoir une IVG. Loin d’être formée, la conscience des jeunes sera faussée. Le choix tant vanté de la femme s’en trouve vicié à la base. »
Même si je partage la nocivité profonde de ce nouveau projet de loi et les mensonges qu’il véhicule, je voulais réagir à un « détail » : pourquoi s'offusquer de mettre dans la même phrase ou sur le même plan avortement et contraception ? Ne devrait-on pas se réjouir de voir enfin la vérité apparaître clairement ? Oui avortement et contraception sont liés, oui ils sont comme les fruits d'un même arbre (St Jean-Paul II), et malgré tout l’inconfort de cette affirmation, on ne peut combattre l'un sans s’attaquer à l'autre...
Dans le combat contre le Mal, il y a plusieurs lignes de front. On peut dénoncer publiquement, manifester, interpeller... C'est absolument nécessaire pour éviter l'anesthésie générale de toute la société. On peut se former pour écouter, accueillir, aider et soutenir les personnes touchées par la tragédie de l’avortement. C'est absolument nécessaire pour éviter le désespoir suicidaire. On peut prier pour que ça s'arrête et que les lois reviennent au respect véritable de la Personne humaine. C'est absolument nécessaire pour que les dirigeants écoutent enfin leur conscience.
Mais il me semble que dans le combat pour la Vie, la ligne se trouve d'abord dans mon propre cœur. Dieu étant la Vie, il ne faut pas s’étonner que Satan haïsse autant la Vie (et donc la sexualité…) et cherche à nous entraîner dans sa folie. Et pas besoin d’être grand clerc pour voir combien cet affrontement dans mon coeur est parfois violent, âpre, difficile, crucifiant. Tout en menant les autres batailles, ne dois-je pas d’abord me demander où j’en suis concrètement dans mon combat intérieur pour aimer, défendre, accueillir la Vie coûte que coûte?
Si je suis marié(e), ou fiancé(e), ai-je pris le temps de m'intéresser à ce qu’enseigne notre Mère l'Eglise sur ce qui touche à ma vocation propre: ses enseignements sur le mariage, la sexualité, la spiritualité conjugale? Ai-je concrètement décidé de lire (et relire!) les encycliques qui touchent à ces sujets comme Humanae Vitae, Familiaris Consortio, Evangelium Vitae…? Si je suis fiancé(e) ai-je décidé de ne pas retarder sans raison grave la venue de notre premier enfant ?
En tant qu’époux(se), ai-je le souci de vivre une sexualité de plus en plus humaine, de plus en plus à la hauteur de ma dignité d’enfant de Dieu, à en respecter TOUTES les dimensions (unitive, procréative) ?
Ces derniers jours, votre blog préféré est passé sur plusieurs chaînes, comme M6 dans l'émission déformante Zone Interdite (sur l'euthanasie), le Grand Journal à sens unique de Canal+, ou là encore sur BFM TV cette semaine :
La conférence qui suit, que vous avez peut-être déjà vue, a été présentée à des élèves de Terminale dans un cours de philo, expliquant les preuves et la démonstration de l'existence de Dieu ainsi que les raisons de croire qui rendent la foi chrétienne absolument unique. 48 minutes pour convaincre, 48 minutes très convaincantes !
J'aurais bien aimé avoir un prof de philo comme ça !
"Quelle que soit notre sensibilité politique, nous assistons médusés au spectacle affligeant de nos élus qui trahissent leurs électeurs au lendemain de leur élection. Leur cynisme est devenu insupportable à tous ceux qui chérissent leur pays et leur civilisation. Ne voit-on pas des députés, fanfaronnant dans les rangs de la Manif pour tous être absents le lendemain à l’Assemblée nationale lorsqu’il s’agit de soutenir les mesures en faveur de la famille ou de la vie ? C’est à une voix près que les allocations ont été mises sous condition de ressources mardi dernier…
Pour eux, tout semble affaire d’opportunisme ! La communication politique a pris le pas sur les convictions, au point que comptent avant tout des considérations purement marketing. Quelques règles élémentaires structurent l’action politique : maîtriser son image, avoir un plan média et surfer sur la vague. [...]
Nous portons une part de responsabilité de ces comportements politiques mesquins, aux antipodes de ce que doit être la politique au sens noble du terme. Car tout en étant saturés de ces compromissions successives qui conduisent notre pays à l’agonie, nous tardons à prendre les rênes de notre destin. Il ne suffit pas, en effet, de recommander à nos élus conciliants de signer des chartes, encore faut-il s’assurer qu’ils font tout pour les appliquer.
Combien sont-ils, en effet, à s’être engagés en signant la Charte de la Manif pour toussans qu’aucun geste concret ne soit venu infléchir leur politique municipale ? Ont-ils mis en œuvre son contenu, à commencer par la nomination d’un adjoint à la famille ? Ont-ils pesé sur les inspections académiques et les écoles municipales pour éviter l’introduction de l’idéologie du genre ? Ont-ils veillé à protéger nos enfants des affichages dégradants ? Ont-ils tout mis en œuvre pour faire de la famille une priorité et la mettre au cœur de la cité ? [...]"
Un rappel utile d'Atlantico, qui interrogeait Anthony Bem, avocat spécialiste en droit de l'Internet et des nouvelles technologies et Éric Delcroix, conférencier et consultant, spécialiste du web 2.0, des réseaux sociaux et de l'identité numérique. (via) :
"Facebook a envoyé en novembre une nouvelle version de ses conditions générales d'utilisation décrivant notamment la manière dont la société archive, analyse et utilise l'activité d'un compte sur son réseau. Au-delà de cette mise à jour, certains parents n'hésitent toujours pas à poster des photos de leurs enfants sur Facebook. Publier des photos sur ce réseau social est-il encore sans risque ? Quels sont les problèmes auxquels s'exposent ces parents ? Éric Delcroix : Il est regrettable que l'on ne demande pas leur avis avant de publier l'image. Publier des photos d'enfants n'est pas sans risque pour plusieurs raisons. D'abord vis-à-vis de leurs copains. Si l'on voit par exemple des photos d'enfants plein de nourriture sur leur bouche, il y a un risque que les camarades se moquent. En ce qui concerne la cybercriminalité, les pédophiles peuvent aussi repérer et identifier un enfant tout en sachant que ce risque ne concerne pas uniquement Facebook mais Internet en général.
À partir du moment où l'on supprime son compte, Facebook conserve la photo mais ce n'est pas pour autant que la photo est publique. À partir du moment où la photo n'a pas été republiée ou réutilisée par quelqu'un d'autre elle reste limitée aux personnes qui ont les autorisations d'y accéder. Il faut donc bien paramétrer son compte afin de limiter au maximum l'accès par le public. Il y a par ailleurs des risques avec les photos de profil qui sont publiques et qui resteront donc sur Google Images même si l'on change après.
Il y a selon moi un autre gros danger : certaines filles de 10-12 ans mettent sur Facebook des photos très aguicheuses avec parfois l'accord de leurs parents et quand on regarde les commentaires c'est même la famille qui encourage dans certains cas. L'autre problème concerne les parents qui autorisent la création d'un compte Facebook pour leurs enfants ou qui créent un compte Facebook à leurs enfants. En CM2 tout le monde a désormais un compte sur Facebook alors que l'âge légal est de 13 ans.
Anthony Bem : Facebook modifie souvent et unilatéralement ses propres conditions générales d'utilisation. Au fur et à mesure de leurs modifications Facebook s'arroge de plus en plus de droits sur les utilisations des contenus mis en ligne sur son réseau par les internautes. La société archive, analyse et utilise en effet, à des fins commerciales, non seulement les contenus mais aussi les données à caractère personnel dont l'activité des comptes.
Une nouvelle résolution des Nations unies concerne l'intimidation, entendez l'intimidation qui serait en vigueur un peu partout dans le monde à l'égard des personnes LGBT :
[...] "« Nous regrettons que la question des intimidations proférées en raison de l’orientation sexuelle et l’identité sexuelle des enfants ou de leurs parents ne soit pas reflétée par cette résolution », a expliqué l’Union européenne.
Les Etats-Unis ont fait écho à de tels sentiments dans une intervention ad hoc, où ils ont souligné que les préoccupations de santé de la jeunesse LGBT devaient être reflétées dans le rapport du Secrétaire général qui devra être publié suite à la résolution. Certains pays d’Amérique latine, l’Australie et les pays nordiques se sont plaints à nouveaux que la résolution n’ait pas explicitement fait usage de l’expression « orientation sexuelle et identité sexuelle ».
La résolution contre l’intimidation a été largement reconnue comme une étape clé dans la promotion de la notion d’ « orientation sexuelle et identité sexuelle » dans les politiques de l’Onu. La terminologie a pourtant été rejetée pendant les négociations. Elle commande un rapport du Secrétaire général de l’Onu, dans lequel certains Etats espèrent pouvoir lire des commentaires à propos des intimidations à l’encontre des personnes qui s’identifient comme lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT).[...]
Il n’existe pour le moment aucun consensus sur la question de l’ « orientation sexuelle et identité sexuelle » aux Nations Unies. A chaque fois que le terme est mentionné dans une résolution, cela force les Etats à voter. Cette année, les opposants ont gagné du terrain.[...]
On accuse généralement les pays riches d’intimidation à l’Onu quand ils se servent de leurs richesses et de leurs ressources pour imposer leurs lignes politiques et leurs idéologies au reste du monde.[...]
Les Etats africains luttent pied à pied pour éviter que les Etats les plus riches ne leur imposent des pratiques qu'ils jugent inacceptables :
"« Le Conseil doit s’abstenir de voter des résolutions qui imposent des obligations inacceptables aux Etats membres », a déclaré l’Ambassadeur nigérien Usman Sarki. Il a invité les pays riches à arrêter de faire pression sur les autres pour qu’ils changent.[...]
« Nous nous battrons contre ces comportements sociaux inacceptables que l’on fait passer maintenant pour des droits de l’homme […] contre lesquels le peuple nigérien a légiféré, a-t-il ajouté. L’orientation sexuelle et identité sexuelle n’est pas et ne sera pas dans un futur proche une question de droits de l’homme pour le Nigéria. »
Des sentiments similaires ont été exprimés dans une déclaration du Groupe africain et dans celle des pays musulmans."[...]
Les pays africains ont un impact important aux Nations unies, et refusent en bloc l'enseignement dans les écoles des nouvelles notions sexuelles ainsi que la notion de "différents types de familles". En clair, ils sont archi-contre la théorie-qui-n'existe-pas, et refusent de considérer comme "famille" les duos homosexuels. Encore une once de bon sens dans ce monde de fous ?
"Quand est venu le tour du Salvador de voir passer à la loupe son respect des droits de l’homme, les autres Etats membres se sont naturellement attaqués aux protections légales de l’enfant à naître, et lui ont demandé de légaliser l’avortement.
L’examen périodique universel (EPU)est une procédure visant à responsabiliser les Etats et les obliger à tenir leurs promesses de respect des droits de l’homme conformément aux traités qu’ils ont signé. Cependant, aucun traité des Nations Unies ne proclame ni ne reconnaît un droit à l’avortement.
Une nouvelle analyse est actuellement fortement soutenue par un groupe d’Etats, qui tente d’imposer des interprétations polémiques aux Etats dont les législations protègent leurs plus jeunes citoyens. Tout comme les organes de suivi des traités de l’Onu, qui régulièrement réinterprètent les obligations des Etats, le nouveau système d’EPU, pour son second cycle, se montre de plus en plus hostile vis à vis des pays qui protègent l’enfant à naître et définissent le mariage comme une institution entre un homme et une femme.
"L'Algérie va bientôt expulser quelque 3.000 femmes et enfant nigériens, tous considérés comme des migrants clandestins et «sans emploi», a affirmé le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini, qui s'exprimait au cours d'un débat au Parlement.
«C'est une décision des autorités algériennes, qui vont rapatrier des Nigériens au nombre de 3.000, sans emploi, et qui vivent malheureusement de la mendicité», a indiqué Rafini.[...]
Les migrants en instance de rapatriement sont composés de «76% d'enfants et 24% de femmes», a précisé Rafini. Et, selon lui, l'Algérie a promis de fournir les moyens de transport nécessaires à l'acheminement des migrants dans le nord du Niger. Des programmes de «réinsertion sociale» seront ensuite élaborés par les migrants une fois de retour dans leur zone d'origine.
On s'aperçoit avec stupeur que l'Algérie a moins d'états d'âme pour expulser ses clandestins que la France. Ce que l'Algérie est capable de faire, la France ne le pourrait pas ?
Le lobby catho fonctionne-t-il vraiment ? N'est-il pas dérisoire de s'interroger sur la communion dans la main ? Quelle place pour le livre avec l'apparition des nouveaux media ? Comment peut-on croire à une Renaissance catholique aujourd'hui ?
Questions, parmi d'autres, posées à Jean-Pierre Maugendre, hier sur TV Libertés. Le président de Renaissance catholique présentait la 23e fête du livre, qui se tiendra à Villepreux (Yvelines) le 7 décembre. Au programme, une conférence de Mgr Schneider et les interventions de Michel de Jaeghere, Eric Zemmour, François-Xavier Bellamy et Philippe de Villiers. 120 auteurs sont attendus pour dédicacer leurs ouvrages.
La prochaine émission d’actualité de Grégoire Boucher sur Radio Courtoisie aura lieu le dimanche 30 novembre à 12h. Rediffusion à 16h et à minuit. Invités :
Bernard Lugan, africaniste, pour faire un point des zones chaotiques en Afrique et des perspectives peu réjouissantes concernant ce continent.
Nikola Mirkovic, responsable de l’association Vostok, qui œuvre pour sauver els enfants du Donbass
Anne Le Pape, écrivain, à propos de son ouvrage « Brigneau » publié aux éditions Pardès.
Le samedi 6 décembre 2014, la petite ville de Saint Nicolas de Port (7 500 habitants) verra ses habitants tripler : les festivités en l’honneur du Grand Saint réuniront toute cette foule. S’entremêleront sur cette journée défilé de chars, messe, procession dans les rues, feux d’artifices, prière et vêpres, feux d’artifices et la procession aux flambeaux dans la Basilique à 20h30.
Quelle est l’origine de l’antique procession aux flambeaux ? Quel est l’origine du pèlerinage que tout lorrain doit faire au moins une fois dans sa vie ?
Lors de la sixième croisade, Cunon de Linange, Sire de Réchicourt, fut fait prisonnier. Jamais il ne perdit espoir et toujours se souvint de Saint Nicolas, patron des prisonniers, que l’on priait dans l’église de Saint Nicolas de Port. Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1240, il fut transporté miraculeusement devant le parvis de l’église, avec ses chaînes et son carquois, et dans une grande lumière. Le bruit que firent ses chaînes, et la lumière abondante au milieu de la nuit, réveillèrent les habitants. En robe de chambre et bréviaire à la main, le curé de l’époque constata le miracle. Un second miracle fit tomber les chaînes de Cunon, en souvenir duquel il pendit ses chaînes à une colonne de l’église. Dés 1245, Cunon décida qu’en mémoire du miracle une procession serait instituée dans l’église d’alors, église qui plus tard devint une Basilique.
Depuis cette époque, une délégation de Réchicourt vient chaque année porter la bannière du Sire Cunon de Réchicourt. Le costume du Sire est également revêtu chaque année, Sire entouré de la foule de ses pages. L’éclairage est assuré par les bougies uniquement, en souvenir de la grande lumière qui accompagna la libération miraculeuse du preux chevalier. Les chaînes (ce qu’il en reste) sont portées en procession également. Moult bannières se lèvent aux chants en l’honneur du Saint Patron, et la voix des pèlerins surclassent régulièrement l’Orgue et les cuivres qui retentissent sous les voûtes. Evidemment, les reliques et la statue du Saint Patron font partie du cortège.