Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



"Les "catholiques d'identité", le courant conservateur désormais dominant"
Avortement : le député Fromantin n'a pas eu droit à la parole

"L'Eglise pleure..."

De l'abbé Grosjean sur Padreblog (extraits) :

[...]"Aujourd’hui, L’Eglise pleure ces enfants qui n’ont pu voir le jour.
L’Eglise pleure la souffrance de ceux et celles qui ont été blessés par ce drame de l’avortement.
L’Eglise pleure la détresse de celles qu’on a laissées seules devant l’annonce d’une naissance à venir, parfois si difficile à assumer.
L’Eglise pleure devant ces soignants qui se retrouvent à ôter la vie.
L’Eglise pleure l’aveuglement de ces élus et dirigeants, censés protéger la famille et la vie des plus petits, mais qui la nient, se taisent, ou abdiquent devant l’opinion médiatique.
L’Eglise pleure le manque de cohérence de tant d’entre nous, premiers à brandir les beaux principes, mais bien plus réticents pour aider concrètement celles qui veulent garder leur enfant.
L’Eglise pleure l’hypocrisie de ces « gens biens » qui montrent du doigt la fille enceinte et son copain devenu papa trop tôt, alors qu’on devrait les bénir d’avoir accueilli la vie qui s’annonçait, malgré le regard des autres.
L’Eglise pleure pour ces parents qu’on laisse désemparés devant l’annonce du handicap, là où toute la société devrait se mobiliser pour accueillir la fragilité.
L’Eglise pleure la démocratie devenue « totalitarisme du relativisme », selon l’expression du Pape François, quand elle ne protège plus le droit des plus faibles.
L’Eglise pleure nos complicités – ma complicité – avec le mal que nous dénonçons, tout en y participant d’une façon ou d’une autre par nos péchés.
L’Eglise pleure ce mensonge institutionnalisé, portés par les plus grands et les puissants, et que payent toujours les plus petits, les plus fragiles.[...]

Sommes-nous découragés ? Non, nous n’en avons pas le droit, ni le temps. Il nous faut reconstruire sur des ruines. Dans ces ténèbres, il nous faut allumer une petite lumière, là où nous sommes. Puis une autre, et encore une autre. Tels des veilleurs, nous éclairerons la nuit de ce monde, afin de raviver la soif de vérité dans les consciences et les cœurs de chacun. « Prendre soin de la fragilité signifie garder la mémoire et l’espérance » a précisé le Pape : cette mission est pour nous tous. Plus que jamais."

Commentaires

Vincent

Pendant ce temps où le pouvoir s'occupe de société, il n'accomplit pas ses fonctions régaliennes de sécurité, justice et paix !

Bizarre ! le pouvoir a aboli la peine de mort et jamais il n'a eu autant le goût de tuer.

Honneur aux sept qui se sont opposés au crime de l’avortement dans l’hémicycle et ont respecté l'article 16 du code civil.

Marthe Robin avait prophétisé que la France tomberait très bas. Nous y voilà !

Mais elle avait aussi prophétisé que la France rebondirait. Nous l’espérons.

Myriam

Merci à Monsieur l'abbé.

Fini le silence!
Il faut que tous et surtout ces mamans à qui on a tué le ou les bébés
Dénoncent le planning de la mort.
Crime contre l'humanité

Lanne Elisabeth

Aujourd'hui l'Eglise pleure....ce que'Elle n'a pas défendu énergiquement depuis 40 ans !
Beau sujet de réflexion pour des pseudo-pasteurs qui se contentent de réfléchir. Le hiatus est immense : d'un côté les familles défendent dans la rue mais de l'autre, les évêques (sauf peut-être l'avant-garde qui montre son courage)qui réfléchissent.

térésa

Je voudrais remercier le salon beige car grâce à vous je me suis "réveillée" face à l'ampleur de la question sur la vie: demain je vais organiser une veillée de prière pour la vie naissante dans ma paroisse et je viens de recevoir ma formation pour être écoutante dans l'association Choisir la vie...Etre une petite lumière, on peut tous essayer, à notre niveau...avec la grâce de Dieu...peu importe le nombre...
[Magnifique, Térésa ! MB]

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.