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Ouverture de l'année de la vie consacrée

Message de Monseigneur Legrez, archevêque d’Albi et dominicain, à l’occasion de l’ouverture de l’année de la Vie consacrée :

"« Tu m’as séduit Seigneur, et je me suis laissé séduire » (Jérémie 20, 7)

TPour toute la catholicité, à la demande du Pape François va s’ouvrir avec l’Avent une année de la Vie consacrée qui se prolongera jusqu’au 2 février 2016. Ce sera pour tous les baptisés une excellente occasion de mieux connaître ce trésor précieux pour la vitalité de l’Église, ce “don de la Trinité”, véritable “resplendissement de la bonté divine”selon les Pères de l’Église.

Saint Jean-Paul II dans “Vita Consecrata”, magnifique exhortation apostolique sur la vie consacrée et sa mission dans l’Église et le monde, a pu écrire : “Dans la vie consacrée, il ne s’agit pas seulement de suivre le Christ de tout son cœur, en l’aimant “plus que son père ou que sa mère, plus que son fils ou que sa fille”(Mt 10, 37), comme il est demandé à chaque disciple, mais de vivre et d’exprimer cela par une adhésion qui est “configuration” de toute l’existence au Christ, dans une orientation radicale qui anticipe la perfection eschatologique [celle du ciel], selon les différents charismes et pour autant qu’il est possible d’y parvenir dans le temps” (n° 16). À l’appel du Père, il s’agit de répondre en imitant le Fils en entretenant une relation étroite avec l’Esprit Saint.

Quelle que soit la forme que peut prendre la vie consacrée, du chartreux au membre d’un institut séculier, à travers les apostolats les plus divers, il s’agit toujours “d’adopter la forme de vie pratiquée par Jésus”(V.C. n° 31) et d’annoncer ainsi la cité céleste où Dieu sera tout en tous. De manière prophétique la vie consacrée rappelle aux chrétiens, comme à toute personne de bonne volonté, que l’homme est fait pour Dieu et qu’il est sans repos tant qu’il ne repose en Lui, selon la belle conviction de saint Augustin.

C’est seulement par une docilité la plus continuelle possible à l’Esprit Saint que les personnes consacrées peuvent atteindre dans leur état la sainteté, qui est la vocation commune à tous les baptisés. L’Esprit-Saint participe autant à l’appel qu’à la réponse positive et à la maturation de la donation. Comme pour tout baptisé, l’Esprit Saint agit en pédagogue avisé en faveur des consacrés, qui acceptent d’être conduits par Lui. “En se laissant guider par l’Esprit pour avancer constamment sur un chemin de purification, les consacrés deviennent, jour après jour, des personnes christiformes, prolongement dans l’histoire d’une présence spéciale du Seigneur ressuscité” (V.C. n°19). En quittant tout et en imitant de près le Seigneur Jésus, les consacrés reflètent les splendeurs de l’amour divin.

Il me semble que cette extraordinaire vocation est aujourd’hui trop méconnue, des plus jeunes générations en particulier. L’année de la vie consacrée proposée par le Pape François doit permettre une meilleure appréciation de l’importance de cet engagement et de sa fécondité dans la communion des saints. Devenir une mémoire vivante de l’existence et de l’action du Sauveur est en outre un chemin de bonheur pour ceux et celles qui y sont appelés. [...]"


Sédation forte d'une opinion publique en phase terminale

Communiqué de Laissez les vivre :

"C'était un 26 novembre : en 1974, Mme VEIL à la tribune de l'Assemblée ; en 2014, M. CLAEYS, dans une tribune du quotidien "Libération". Pour l'opinion publique, c'est bien une sédation forte et terminale que propose le député CLAEYS dans son entretien au quotidien " Libération" en date du 26 novembre 2014 et elle ne sera consciente de rien ne souffrira pas puisque lui seront retirées alimentation et hydratation considérées comme des traitements en l'occurrence pour elle information et sens des mots.

Le mot "euthanasie" est supprimé, car sa consonance évoque bien trop l'état national-socialiste ou état nazi ainsi que l'avait déjà déclaré M. KOUCHNER (ancien ministre de la Santé) au procès de cet encombrant Docteur BONNEMAISON dont l'acquittement le 26 juin dernier pourrait bien faire désordre aujourd'hui (il sera d'ailleurs rejugé en appel à Angers sans doute dans une relative discrétion).

En fin de compte plus question de faire de son procès comme cela avait été un temps envisagé le "Bobigny de l'euthanasie" mais non bien sûr, il ne s'agit pas de légalisation de l'euthanasie : non, cela n'a absolument aucun rapport.... Le projet ou la proposition de loi, (au vu du discrédit actuel de l'exécutif, il est hautement vraisemblable qu'il s'agira plutôt d'une proposition de loi (texte d'initiative parlementaire) prévoira la possibilité "d'une sédation profonde et terminale jusqu'au décès" et, ce, "dans un délai non déraisonnable" et cela permettra, selon le député CLAEYS, de régler la quasi-totalité des cas dont celui de Vincent Lambert qui, première contradiction, n'avait pourtant pas laissé de directives écrites. M. CLAEYS pense t-il ainsi pouvoir assimiler directives personnelles et déclarations d'une partie de l'entourage du malade ?

Le député propose de rendre "contraignantes les directives anticipées" ce qui était déjà le cas et si une demande "sortait du cadre" ce serait au médecin de répondre et "de se justifier devant un collège de médecins". Il affirme par ailleurs de pas être personnellement hostile à l'idée d'une légalisation du suicide assisté particulièrement demandée par l'A.D.M.D mais avoir voulu "rester dans une démarche commune" avec M. LEONETTI, personnalité très consensuelle et très populaire. Sans doute, s'agit il d'une conséquence des rendez-vous organisés par les deux députés au sein même de l'Assemblée Nationale le 8 octobre avec les Grands Maîtres de trois grandes loges : Grand Orient, Grande Loge de France, Grande Loge Féminine de France au cours desquels la marche à suivre aurait pu leur être suggérée : avoir l'air de réfléchir longuement (près de six mois) alors que tout était déjà prêt, n'utiliser ni le mot euthanasie, ni celui de suicide assisté, ne plus se complaire à évoquer les faits divers de suicide assisté car si l'affaire BOUCHETON avait fait grand bruit cet été, on peut constater que depuis début octobre les récentes affaires de suicide ont rencontré peu d'écho dans la presse française s'il s'agisse des faits divers des pays étrangers tel l'affaire Brittany MAYNARD aux Etats Unis ou du pompier belge Kevin CALMET, tous deux trentenaires et atteints de cancers au cerveau ou des affaires françaises de suicide de couple pourtant spectaculaires tel celle de l'hôpital Amboise Paré comme si elles ne cadraient pas avec le calendrier souhaité par la franc-maçonnerie.

Le texte doit être remis au Premier Ministre le 10 décembre prochain et être ultérieurement présenté au Parlement. Vraisemblablement adopté à une très large majorité, ce dernier pourra être interprété dans un sens encore plus favorable à la culture de mort au gré des différentes missions d'évaluation qui ne manqueront pas d'en renforcer la portée comme ce fut le cas pour la loi Léonetti de 2005. En 1984, au 5ème Congrès mondial des associations pour le droit de mourir dans la dignité, Helga KUHSE, déléguée australienne déclarait : "Si nous pouvons obtenir des gens qu'ils acceptent la possibilité de supprimer tout traitement et tout soin, spécialement toute alimentation, ils verront alors combien la mort est un chemin douloureux,et ils accepteront pour le bien du malade l'injection létale." Nous n'en sommes pas tout à fait rendu à ce stade mais pas loin et l'urgence budgétaire des déficits de la Sécurité Sociale fera le reste, il est d'ailleurs significatif à cet égard que le Québec ait voté le 12 juin 2014 une loi d'aide active à mourir alors que son budget venait de l'être. Ainsi, tel que l'avait cyniquement pronostiqué et souhaité M. ATTALI : "L'euthanasie deviendra un mode essentiel de gouvernement des sociétés futures" mais cela il faut éviter de le rappeler aujourd'hui pour hâter de faire passer une loi qui vraisemblablement sera présentée comme un perfectionnement de la loi LEONETTI à une opinion publique en état de sédation."


Entre 2004 et 2012, 200 000 immigrés sont arrivés chaque année

Selon l'INSEE :

"Au total, entre 2004 et 2012, c’est donc 1,6 million d’immigrés qui sont arrivés en France soit deux fois l’équivalent de la population de la ville de Marseille, deuxième ville la plus peuplée de France !

L’Afrique représente 30% des flux migratoires qui arrivent en France. [...] 46% du reste de l’immigration est intra-européenne. 8% viennent du Portugal, 5% du Royaume-Uni, 5% d’Espagne, 4% d’Italie, 3% de Roumanie.

Cependant, l’enquête de l’INSEE ne prend pas en compte les estimations de l’immigration illégale, ni les personnes qui résident en France pendant moins de douze mois."


Mères porteuses : le sort des enfants est entre les mains du Conseil d’Etat

Communiqué des Juristes pour l'enfance :

"L’audience vient de se tenir au Palais royal dans le cadre des recours pour excès de pouvoir introduits contre la circulaire Taubira sur la GPA qui, rappelons-le, enjoint aux greffiers de délivrer des certificats de nationalité française aux enfants, même en cas de soupçon de recours à la GPA.

Le sort des enfants est entre les mains du Conseil d’Etat : non pas pour savoir s’ils auront la nationalité française car, en vertu de l’article 21-12 du code civil, l’enfant recueilli en France depuis 5 ans peut réclamer la nationalité française. Au contraire, la circulaire Taubira enjoint de leur attribuer la nationalité française du fait de la filiation issue du recours à la GPA, ce qui revient à banaliser et régulariser l’achat d’enfant que réalise la GPA.

Le sort des enfants est entre les mains du Conseil d’Etat car sa décision va dire si, oui ou non, la justice française veut les protéger de faire l’objet de ces GPA, Grossesses Pour Abandon et Achat.

A l’audience, le rapporteur public a rappelé le contexte, celui d’une « interdiction législative très claire » de la GPA. Il a constaté que le commerce de la GPA est un « commerce sordide, cauchemardesque ». Alors, comment l’intérêt de l’enfant pourrait-il justifier de valider des achats d’enfants ? Ou même des dons ? L’enfant n’est ni une marchandise à vendre, ni même une marchandise à donner. Que la mère porteuse vende ou donne son enfant, dans tous les cas elle se comporte en propriétaire. Le droit français doit-il accepter d’être mis devant ce fait accompli ?

Le rapporteur public constate en substance que la circulaire est contraire au droit français, mais eut croire que le droit français devrait s’incliner devant la Cour européenne des droits de l’homme. Au contraire, La France doit tenir fermement en faveur de l’enfant, car la Cour européenne est clairement sortie de sa compétence en se prononçant dans des affaires de GPA alors que la Convention des droits de l’homme, qu’elle est chargée de faire respecter, ne comporte aucun engagement des Etats en la matière. En outre, l’enfant n’est pas affecté par l’absence de nationalité française du fait de sa filiation, puisqu’il pourra l’acquérir par d’autres voies. Enfin, curieux droits de l’homme que ceux qui servent à valider une vente d’enfant !

[...] Les Juristes pour l’enfance attendent du Conseil d’Etat qu’il fasse respecter les droits de l’enfant. Lui conférer la nationalité française en conséquence de la filiation résultant de la GPA est un grave déni de la violation de ses droits. Le code civil permet à l’enfant d’acquérir la nationalité française par d’autres moyens, nul besoin de valider au passage un processus de GPA. [...]


Mères porteuses : réponse hypocrite de Manuel Valls

Le 11 février, le député UMP Yannick Moreau alertait le Premier ministre sur le sujet de la procréation médicalement assistée (PMA) et du projet de loi famille :

"Le 9 janvier 2014, par un tweet, le Premier ministre confirmait la volonté du Gouvernement d'inclure l'élargissement de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes. Pendant les mois qui ont suivi, il a tenté de déminer le terrain face à la protestation pacifique et massive des Français. Il y a peu, le ministre de la famille a annoncé que la PMA ne serait pas dans le projet du Gouvernement. Le 3 février 2014 matin, le ministre de l'intérieur indiquait, au nom du Gouvernement, que celui-ci s'opposerait à des amendements cherchant à inclure la PMA dans le projet de loi famille. Finalement, Matignon a annoncé le 3 février 2014 que la loi famille ne serait pas examinée en 2014. Il se réjouit que ce projet dangereux et contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant d'avoir un père et une mère soit reporté. Toutefois de graves menaces pèsent encore puisque les groupes socialistes et écologistes ont annoncé le dépôt de propositions de loi et d'amendements visant à légaliser la PMA. Il lui demande donc si le Gouvernement s'engage à s'opposer, y compris contre sa majorité, à l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA), porte ouverte au nom de l'égalité entre couples de même sexe à la gestation pour autrui (GPA)."

Réponse de Manuel Valls le 18 novembre :

"En matière de gestation pour autrui, le Président de la République a clairement indiqué qu'il était formellement opposé à cette pratique. Il a été annoncé qu'aucun recours ne serait intenté contre l'arrêt de la cour européenne des droits de l'homme condamnant la France pour son refus d'inscription à l'état civil de la filiation d'un enfant né d'une gestion pour autrui à l'étranger. La gestion pour autrui reste interdite sur le territoire français, mais il ne faut pas que cette prohibition s'applique contre l'intérêt des enfants nés et vivant sur le territoire français. Le gouvernement reste fermement opposé au développement de ces pratiques et soutien l'application strictes des dispositions pénales existantes permettant de poursuivre et de sanctionner les intermédiaires incitant les personnes à de telles conventions à l'étranger."

Les intermédiaires en question attendent toujours d'être sanctionnés...


Le pape demande aux musulmans de condamner la violence religieuse

Extrait du discours du Pape François, au Président des affaires religieuses turques :

"[...] En qualité de chefs religieux, nous avons l’obligation de dénoncer toutes les violations de la dignité et des droits humains. La vie humaine, don de Dieu Créateur, possède un caractère sacré. Par conséquent, la violence qui cherche une justification religieuse mérite la plus forte condamnation, parce que le Tout-Puissant est le Dieu de la vie et de la paix. Le monde attend, de la part de tous ceux qui prétendent l’adorer, qu’ils soient des hommes et des femmes de paix, capables de vivre comme des frères et des sœurs, malgré les différences ethniques, religieuses, culturelles ou idéologiques.

A la dénonciation, il faut faire suivre le travail commun pour trouver des solutions adéquates. Cela demande la collaboration de toutes les parties : gouvernants, leaders politiques et religieux, représentants de la société civile, et tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté. En particulier, les responsables des communautés religieuses peuvent offrir la précieuse contribution des valeurs présentes dans leurs traditions respectives. [...] La reconnaissance commune de la sacralité de la personne humaine soutient la compassion commune, la solidarité et l’aide active envers ceux qui souffrent le plus. A ce sujet, je voudrais exprimer mon appréciation pour tout ce que le peuple turc, les musulmans et les chrétiens, font envers les centaines de milliers de personnes, elles sont plus de deux millions, qui fuient leur pays à cause des conflits. C’est un exemple concret de la manière de travailler ensemble pour servir les autres, un exemple à encourager et à soutenir. [...]"


L'assistant parlementaire de Jean-Pierre Michel condamné

Jean Bourdeau, assistant parlementaire de l'ex-sénateur PS Jean-Pierre Michel (battu aux dernières élections), a été condamné à 800 euros d'amende avec sursis pour avoir insulté sur Twitter le député FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen.

La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris l'a en outre condamné à verser 1 000 euros de dommages et intérêts à l'élue et la même somme au titre des frais de justice


Turquie : le pape plaide pour l'égalité entre chrétiens et musulmans

Extrait du discours du Pape, lors de son arrivée au palais présidentiel à Ankara :

"il est fondamental que les citoyens musulmans, juifs et chrétiens – tant dans les dispositions des lois que dans leur application concrète –, jouissent des mêmes droits et respectent les mêmes devoirs. De cette manière, ils se reconnaîtront plus facilement comme frères et compagnons de route, en éloignant toujours davantage les incompréhensions et en favorisant la collaboration et l’entente. La liberté religieuse et la liberté d’expression, efficacement garanties à tous, stimuleront la floraison de l’amitié, en devenant un éloquent signe de paix.

Le Moyen-Orient, l’Europe et le monde attendent cette floraison. Le Moyen-Orient, en particulier, est depuis trop longtemps le théâtre de guerres fratricides, qui semblent naître l’une de l’autre, comme si l’unique réponse possible à la guerre et à la violence devait toujours être une nouvelle guerre et une autre violence.

[...] Monsieur le Président, pour atteindre un objectif si haut et urgent, une contribution importante peut venir du dialogue interreligieux et interculturel, de manière à bannir toute forme de fondamentalisme et de terrorisme, qui humilie gravement la dignité de tous les hommes et instrumentalise la religion.

Il faut opposer au fanatisme et au fondamentalisme, aux phobies irrationnelles qui encouragent incompréhensions et discriminations, la solidarité de tous les croyants, ayant pour piliers le respect de la vie humaine, de la liberté religieuse qui est liberté de culte et liberté de vivre selon l’éthique religieuse, l’effort de garantir à tous le nécessaire pour une vie digne, et la protection de l’environnement naturel. C’est de cela qu’ont besoin, avec une urgence particulière, les peuples et les États du Moyen-Orient, pour pouvoir finalement « inverser la tendance » et poursuivre avec succès un processus de pacification par le rejet de la guerre et de la violence, ainsi que par la recherche du dialogue, du droit et de la justice.

Jusqu’à aujourd’hui, en effet, nous sommes malheureusement encore témoins de graves conflits. En Syrie et en Irak, en particulier, la violence terroriste ne semble pas s’apaiser. On enregistre la violation des lois humanitaires les plus élémentaires à l’encontre des prisonniers et de groupes ethniques entiers ; il y a eu, et ont lieu encore, de graves persécutions aux dépens de groupes minoritaires, spécialement – mais pas seulement –, les chrétiens et les yazidis : des centaines de milliers de personnes ont été contraintes à abandonner leurs maisons et leur patrie pour pouvoir sauver leur vie et rester fidèles à leur credo.

La Turquie, en accueillant généreusement un grand nombre de réfugiés, est directement impliquée à ses frontières par les effets de cette dramatique situation, et la communauté internationale a l’obligation morale de l’aider à prendre soin des réfugiés. Avec la nécessaire assistance humanitaire, on ne peut pas rester indifférent face à ce qui a provoqué ces tragédies. En répétant qu’il est licite d’arrêter l’injuste agresseur, cependant toujours dans le respect du droit international, je veux aussi rappeler qu’on ne peut confier la résolution du problème à la seule réponse militaire. [...]"


Prison ferme pour avoir hissé le drapeau du Jihad

Le lycéen français condamné au Maroc pour apologie du terrorisme tombe des nues : il écope de deux ans de prison ferme pour avoir hissé un drapeau "ressemblant à celui de Daech" (probablement le drapeau Al-Raya) sur le toit de la maison de famille, pendant ses vacances. Il faut dire qu'en France, on peut impunément se promener avec ce drapeau utilisé par les groupes terroristes. Et même avec celui de l'Etat islamique, comme on a pu le voir lors des manifestations pro-Gaza. Hasard ? Le lycéen en question avait participé à celle de Lille.


Nuit d'adoration pour l'abbé Coëffet

Un communiqué de Notre-Dame de Chrétienté (www.nd-chretiente.com) :

Nuit d'adoration pour l'abbé Coëffet du vendredi 28 au samedi 29 novembre à Versailles

Chers amis pèlerins,

Notre aumônier général, l'Abbé Denis Coëffet, souffre d'une leucémie depuis quelques mois.
Sa santé s'étant détériorée, il a été hospitalisé à Versailles au début du mois d'octobre et son état reste très préoccupant.

Pour les pèlerins résidant en région parisienne, nous les invitons à assister à la veillée de prières qui se tiendra à l'Immaculée Conception (cf. invitation ci-dessous).

Pour ceux qui ne pourraient se rendre à l'Immaculée Conception à Versailles, nous vous invitons à vous unir par la prière sous forme d'une neuvaine (un Pater, trois Ave, un Gloria et la prière au Petit Enfant Jésus de Prague), afin de demander la guérison de notre Aumônier.

Notre Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous!

L'association Notre Dame de Chrétienté


Prière pour « la guérison d'un Malade » à l’Enfant Jésus de Prague
« Ô Jésus Enfant, Maître de la vie et de la mort, bien qu'indigne et pauvre pêcheur, je me prosterne devant Vous pour implorer la guérison de l’Abbé Coëffet qui nous tient tant à cœur. Celui pour qui nous prions, souffre terriblement ; dans sa douleur, il n'a pas d'autre issue que Vous qui êtes Tout-Puissant; en Vous, il met tout son espoir. Soulagez, Ô Médecin du Ciel, ses peines, délivrez-le de ses souffrances et donnez-lui une santé parfaite, si cela est conforme à Votre Volonté et pour le bien de son âme. Ainsi soit il. »

Chers amis,
Nous vous proposons une grande nuit de prière à l'Immaculée Conception à Versailles (8 bis rue Monseigneur Gibier), du vendredi 28 au samedi 29 novembre, à l'intention de l'abbé Coiffet.
Celle ci débutera par la messe vendredi 28 novembre à 19h15, suivie d'une nuit d'adoration devant le Saint Sacrement jusqu'à 9h15 samedi matin où une seconde messe achèvera notre prière.
Les deux messes seront célébrées pour l'abbé.
Nous demanderons particulièrement à St Jean-Paul II d'intercéder auprès de Notre Dame pour obtenir sa guérison.
Vous pouvez-vous inscrire sur le lien "Doodle" suivant:

http://l3lq.mjt.lu/link/l3lq/t915rqp/2/y4LRhchVJ34fwRVjJszZ2Q/aHR0cDovL2Rvb2RsZS5jb20vc3BndDV1M2U2cXF5dmVlNw

"Ce vers quoi tend l’actuelle emprise technologique, c’est une Contre-Annonciation et une Désincarnation"

Ces mots sont de Fabrice Hadjadj, tirés d'une interview qu'il a accordée à la Fondation Jérôme Lejeune à l'occasion de la sortie de sa pièce “ Jeanne et les post-humains ou le sexe de l’ange ”, qui pose la question de la valeur de la vie dans une société tout-technologique. Extraits de l'interview :

[...]"FJL : Cette problématique du transhumanisme conduit à réfléchir sur le sens de l’homme face à la science. Elle a été au cœur de la vie de Jérôme Lejeune. Sa réflexion vous a-t-elle inspiré pour la rédaction de la pièce ?

FH : J’ai été marqué par le texte de " L’enceinte concentrationnaire " et cette affaire qui eut lieu, comme par hasard, dans le Maryland : le pays de Marie. Il y a là de quoi écrire une tragédie et plus encore. Car il me semble que ce vers quoi tend l’actuelle emprise technologique, c’est une Contre-Annonciation et une Désincarnation.

Le produit de la biogénétique doit se substituer au fruit des entrailles, et la chair faite bits, au Verbe fait chair. In vitro veritas, disait Philippe Muray, qu’il s’agisse du verre de l’éprouvette ou de la vitre de l’écran.

FJL : Quel est le lien entre l’eugénisme et le transhumanisme ?

FH : C’est le biologiste Julian Huxley, premier directeur général de l’UNESCO, qui a remplacé un terme par l’autre. Il ne faisait plus bon défendre l’« eugénisme » après la chute du IIIe Reich. Mais Huxley, pour faire croire qu’il abandonnait la chose, s’est contenté de la poursuivre en lui donnant un autre nom, comme il convient quand on dirige une organisation internationale et qu’on est par conséquent aguerri à ce que l’on appelle à tort la « langue de bois » (car le bois est une matière admirable – celui de la Croix – mais alors comment dire ? Peut-être « langue de bits »…).

Cependant le transhumanisme va plus loin. Il ne s’agit plus seulement de sélectionner et d’améliorer les naissances, comme le mot « eugénisme » l’indique encore, mais de passer de la naissance à la pure et simple fabrication. Ray Kurzweil parle ainsi de la quête de supports non-biologiques.

Il rêve d’une immortalité sur disque dur. Ce qu’on peut lui souhaiter : il nous suffira d’appuyer sur le bouton " delete " pour nous débarrasser de sa crétinerie.

FJL : La pièce met en scène une vision de l’homme instrumentalisé par le relativisme technocratique. L’angoisse est-elle le seul avenir de l’homme du XXI e siècle ?

FH : Günther Anders disait que nous étions devenus des « analphabètes de l’angoisse ». Selon lui, après Hiroshima, l’angoisse qui devrait être notre lot est au-delà de nos capacités individuelles d’imagination et de sensibilité. C’est pourquoi, à la place d’une angoisse trop incommensurable pour être éprouvée, nous nous ruons vers le divertissement et la dérision. Mais l’apocalypse n’est pas que catastrophe. Elle est aussi et d’abord révélation. C’est aujourd’hui, à l’heure où ils sont en passe d’être détruits, que nous découvrons mieux le mystère du sexe, de la famille, et le fait que seul un Dieu fait chair peut nous sauver."

Théâtre LYON : « Jeanne et les post-humains ou le sexe de l’ange » de Fabrice Hadjadj - Théâtre de la Solitude - 29 chemin de Montauban, Lyon 5 e

Pour réserver les places : http://www.weezevent.com/jeanne-et-les-post-humains


« Soulager mais pas tuer »

Le débat sur la fin de vie va très prochainement entrer dans une phase à hauts risques :

  • SLe nouveau rapport des deux députés Leonetti/Claeys est annoncé pour le 1er décembre. Il risque de valider sans le dire certaines euthanasies « masquées », par la proposition de créer un droit à ce qui pourrait s’appeler « sédation profonde terminale »
  • La douloureuse affaire Lambert va être discutée à la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) le 7 janvier 2015, avec comme enjeu la légitimité ou pas d’interrompre l’alimentation et l’hydratation des patients très dépendants (en état neurovégétatif ou pauci-relationnel), en vue de mettre fin à leur vie.
  • Le Premier ministre Valls a annoncé un projet de loi sur la fin de vie en mars 2015, en conclusion de trois ans de débats et de rapports suite à la proposition 21 du candidat Hollande. Ce texte serait en négociation avec le parti radical de gauche, très militant pour l’euthanasie. De plus, il est hautement probable que la majorité à l’Assemblée nationale envisagerait des amendements pour aller plus loin que le projet gouvernemental, si ce dernier écartait le suicide assisté (modèle suisse) ou l’euthanasie (modèle belge).
  • Tout cela arrive dans le contexte très médiatisé des pressions fortes du lobby de l’euthanasie, qui dit pouvoir se revendiquer de 96% des Français (en prétendant s’appuyer sur un récent sondage Ifop-ADMD dont la question piégée imposait de choisir entre « des souffrances insupportables » et « mourir sans souffrir »…). En réalité, la grande majorité des Français veut à la fois tout faire pour soulager les souffrances en fin de vie, et refuser toute pratique dont l’intention première est de faire mourir une personne.

C’est dans ce contexte qu’est lancé à partir du 28 novembre 2014 le grand mouvement unitaire « Soulager mais pas tuer ». Quels sont ses objectifs ?

  • Unir, avec le soutien d’associations et de personnalités multiples, les opposants à l’euthanasie, au suicide assisté et à l’euthanasie masquée.
  • Montrer l’émergence dans la rue d’un solide front de mobilisation capable de déjouer le piège argumentaire n°1 selon lequel l’euthanasie est le seul moyen de soulager des souffrances.
  • Demander une société protégeant les plus vulnérables de ses membres et le développement des soins palliatifs.

Des rassemblements symboliques se tiennent aujourd'hui dans 60 villes (discours).

Ensuite, Soulager mais pas tuer conduira de multiples projets pour expliquer aux Français les réels enjeux de ce débat, mobiliser largement, et faire grandir ainsi la résistance à toute forme d’euthanasie. Vous pouvez déjà signer l'appel en ligne, adhérer à l'une des associations.

Le mouvement Soulager mais pas tuer se donne comme perspective de rassembler tous ceux qui partagent le même souci de prendre soin sans tuer, dans la diversité des opinions politiques et philosophiques ou des convictions religieuses.


Le sénateur UDI Pozzo di Borgo défend le député UDI Fromantin

Communiqué du sénateur UDI de Paris Yves Pozzo di Borgo, suite à la mise en cause de Jean-Christophe Fromantin au sein de l’UDI après son rejet de la résolution réaffirmant le droit fondamental à l’IVG :

P« Affirmer que Jean-Christophe FROMANTIN va à l’encontre d’une position fondamentale de l’UDI montre une méconnaissance de l’histoire du centrisme. Comme disait Madame Simone VEIL en 1974, concernant la loi qu’elle défendait alors et fit adopter après d’intenses débats : « Si elle n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement. » Jean-Christophe FROMANTIN ne fait donc qu’exprimer une opinion personnelle conforme à la liberté de vote en matière sociétale qui est celle d’un courant important de l’UDI, la démocratie chrétienne. En 1974, Simone VEIL, avec l’assentiment du Président Valéry GISCARD d’ESTAING, a voulu protéger médicalement les femmes et c’est dans cet esprit que cette loi a alors été adoptée. Ce fut une avancée importante pour le droit des femmes. Mais son but n’était pas de promouvoir l’avortement comme veulent nous le faire croire les socialistes. Ne détournons pas la pensée de Madame VEIL. Respectons-la. La famille centriste rassemble deux courants, l’un démocrate-chrétien et l’autre plus libéral, parfois antagonistes sur les sujets de société. Je demande donc à tous les responsables de l’UDI d’assurer la cohésion de notre mouvement en faisant respecter dans nos rangs la liberté de conscience et d’opinion sur ces questions.»


La Thaïlande interdit les mères porteuses

Comme le soulignait le Salon Beige au début du mois, c'est le monde à l'envers !

Une dictature (la Thaïlande) interdit les mères porteuses.

Alors que le Conseil d’État d'une "démocratie" s'apprête à valider la circulaire Taubira, qui encourage la GPA.

Mais sommes-nous vraiment en démocratie ?


Versailles Familles Avenir demande au député Mazières de se démettre

Communiqué de Fabien Bouglé et Valérie d’Aubigny, Conseillers Municipaux du Groupe Versailles Familles Avenir :

"Monsieur de Mazières,

La position  que vous exprimez dans cette lettre adressée à un lecteur du Salon beige revient très clairement à affirmer que sur les sujets sociétaux vous avez purement et simplement abdiqué.

Cette esquive ne vous fait pas honneur. Elle est une trahison et une provocation à l’égard d’un nombre important de vos électeurs que vous savez attachés à ces sujets centraux.

Vos états de présence à l’Assemblée nationale témoignent bien du fait que vous n’y êtes pour ainsi dire jamais. Et, récemment, pas plus sur la question de l’universalité des allocations familiales, supprimée à une voix près, que sur le principe combien fondamental de la vie :

M
Monsieur de Mazières, c’est très solennellement que nous vous demandons de vous démettre de votre poste de député, auquel vous vous êtes fait élire sur la base d’un programme ouvertement engagé sur la famille, et que vous vous reconnaissez aujourd’hui incapable de mener à bien."


N'emmenez pas vos enfants au théâtre du Palais Royal

Le théâtre du Palais Royal a cru devoir choisir l'illustrateur déviant David Kawena pour illustrer la prochaine affiche de sa comédie musicale pour enfants "La petite fille aux allumettes" et s'en vante sur sa page facebook. Vous souviendrez que David Kawena est l'illustrateur avec Olivier Ciappa du timbre Marianne-Femen.

David Kawena est surtout un militant homosexualiste cabaliste auteur quotidiennement de dessins déviants à tendance pédophile. Pour mémoire, quelques "dessins pour enfants" :

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Le choix de David Kawena est un acte militant. Comme l'était le choix de David Kawena et Olivier Ciappa par François Hollande pour illustrer le timbre Marianne-Femen dont il est demandé le retrait.

Il suffit pour s'en convaincre d'ouvrir la première page facebook de David Rozen, l'un des producteurs et metteur en scène de cette comédie musicale :

LDavid Rozen est aussi avec David Rebouh le producteur de la comédie musicale "Aladin, le musical" actuellement en tournée.  Leur société s'appelle 2D Production. N'hésitez pas appeler à appeler le théâtre du Palais Royal pour montrer votre désapprobation et à informer vos amis : Tél : 01 42 97 59 76 – [email protected]


Le Parlement de l'UE vote une résolution pour Asia Bibi

Initiée par Rachida Dati :

A"C'est à une très large majorité que le Parlement européen a adopté cet après-midi la résolution que j'ai initiée avec Michèle Alliot-Marie au soutien d'Asia Bibi.

Cette résolution dénonce les lois sur le blasphème au Pakistan, en rappelant de nombreuses situations au Pakistan où des femmes, des hommes sont morts simplement parce qu'ils étaient Chrétiens ou parce qu'ils défendaient la liberté de religion des Chrétiens.

Asia Bibi est devenue, malgré elle, un symbole des plus de 150 millions de Chrétiens qui seraient actuellement persécutés dans le monde.

Notre responsabilité au Parlement européen et plus globalement dans les institutions européennes est de défendre la liberté religieuse, quelle que soit la religion.

Mais nous avons un rôle particulier dans la défense des Chrétiens persécutés. Le Pape François nous l'a d'ailleurs très justement rappelé mardi dernier. Notre Histoire commune, notre identité profonde, prennent, au moins en partie, leurs racines dans le Christianisme.

J'ai insisté sur ce point ce matin lors d'un débat dans l'hémicycle de Strasbourg. Je regrette vivement l'attitude de la Commission européenne, qui ne semble pas mesurer l'urgence que nous avons à nous engager pour Asia Bibi et tous les Chrétiens qui meurent hélas parfois dans "le silence honteux et complice de beaucoup" comme l'a si justement dit le Pape François.

Face à la barbarie subie par Asia Bibi, subie par de nombreux Chrétiens au Pakistan et ailleurs dans le monde, je resterai fermement mobilisée pour les défendre."


Ecologie humaine : une société n’est pas une collection d’individus

Le Courant pour une écologie humaine tient ses premières Assises les 6 et 7 décembre à Paris. Tugdual Derville est interrogé par Famille chrétienne. Extraits :

E"[...] L’écologie humaine est la prise en compte de l’homme dans son environnement, de tout l’homme dans toutes ses dimensions (physiques, psychiques, spirituelles) et de tous les hommes, du plus fragile au moins fragile, dans son environnement familial, social, culturel, et physique. C’est prendre soin de l’homme dans son écosystème qui le dépasse. De cette écologie humaine, nous avons bénéficié du seul fait de notre survie. [...] Personnellement, le déclic m’est venu au contact des progrès de la biotechnologie. Ces questions fondamentales sont nées : ne sommes-nous pas en train de redéfinir l’homme, par de nouveaux fantasmes prométhéens, avec la négation de l’altérité sexuelle et la quête de l’immortalité ? Ne devons-nous pas léguer aux générations futures les précieux repères anthropologiques hérités de nos ancêtres ? [...]

Quatre cents personnes sont déjà engagées dans des équipes, des milliers de personnes sont abonnées à la newsletter. Et nous attendons beaucoup des Assises. Elles sont très préparées et organisées, mais nous serons sans doute surpris. Ce qui va en sortir nous dépassera ! [...] Pour certains, ces solutions sont simples ; pour d’autres, elles sont radicales. Par exemple, certains dans le groupe agriculture réfléchissent à la perspective de quitter la Pac d’ici quinze ans. Pour échapper, par exemple, à ce système qui veut qu’ils pilotent leur tracteur en fonction des primes qui leur sont « imposées ». [...]

La famille est cet écosystème de base qui est le creuset naturel de notre origine, précieux entre tous, quels que soient les ruptures et les deuils qui ont pu nous marquer. La société, comme une famille de familles, porte cette nécessité de protéger l’être humain dans son environnement, à la fois naturel et culturel. Si la nature de l’homme est d’accueillir sa culture, le défi de l’écologie humaine est d’accueillir l’articulation entre nature et culture. [...] Tout part de la famille, rampe de lancement vers la liberté. Chaque personne naît d’abord d’une interdépendance dans l’engendrement, puis se déploie, jusqu’à prendre sa place, unique, dans la société. C’est le parti pris de l’anthropologie du Courant pour une écologie humaine : une société n’est pas une collection d’individus subissant des normes nationales ou supranationales, mais elle est constituée de personnes interdépendantes dans leur environnement personnel, géographique, d’activité ou de métier. Toute personne a le légitime désir politique de participer à l’édification de la société. [...]

La bienveillance, clé des relations interpersonnelles dans la société, s’apprend d’abord dans la famille avec des parents qu’on n’a pas choisis. La première école de la bienveillance est la famille, l’unité de la personne s’y forme. Certes, nous sommes confrontés à deux visions de la société qui sont incompatibles. Soit l’homme est un loup pour l’homme, soit il est fait pour se donner. [...]

L’un des enjeux majeurs de nos Assises est la production d’initiatives. Pour moi, l’avenir, c’est : l’écologie humaine ou rien. Revenir au réel, à l’être humain, à sa beauté, son déploiement, ses forces et ses limites. Il est précieux d’écouter ceux qui théorisent et d’être éclairés par des témoins. [...]

Jean-Paul II disait que l’éclipse du sens de Dieu et l’éclipse du sens de l’homme sont corrélées. Trouver le sens de l’homme est une des belles manières d’ouvrir la société au sens de Dieu. C’est peut-être ce que Paul VI appelait la « pré-évangélisation », pourquoi pas ? [...]

L’écologie fondamentaliste est trop culpabilisatrice. Nous ne sommes pas adeptes de la décroissance : l’homme est fait pour se développer. Mais nous respectons les adeptes d’une juste frugalité… Nous réfléchissons aussi sur la technologie : est-ce que l’usage des progrès technologiques nous aliène ou nous libère ? C’est à chacun de s’en libérer. Faisons en sorte que cette écologie humanise le progrès, qu’il soit au service de l’homme au lieu d’un progrès qui tourne sur lui-même."


La Neuvaine : Saint Jean-Paul II et la France

La méditation de cette semaine est écrite par l'abbé Eric Iborra, vicaire à la paroisse Saint-Eugène :

N""Marie, Reine de Pologne, je suis près de toi, je me souviens de toi, je veille". Lorsque saint Jean-Paul II se rendit à Paris en tant que pape, cet appel de Jasna Gora – l'invocation séculaire et tutélaire de tout un peuple à la Vierge – devait l'habiter en considérant cette France dont il avait, jeune séminariste, tant reçu, à travers sa culture et les saints qui façonnèrent l'identité spirituelle de notre pays. Le pape polonais commença par rappeler que nous sommes les héritiers d'une culture qui ne saurait être exclusivement profane puisqu'elle a noué, historiquement, des liens multiples avec l'Evangile. Don qui appelle à la responsabilité. Porteuse depuis si longtemps d'une culture marquée par l'Evangile, la France, en tant que nation, ne peut se comprendre qu'ouverte sur les autres peuples. D'où la solennelle interrogation du Bourget : "France, fille aînée de l’Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la Sagesse éternelle ?".

Quel est-il ce bien de l'homme ? Tout d'abord l'homme n'est pas une énigme, il est un mystère : "L'homme n'a de sens dans le monde que comme image et ressemblance de Dieu". Enraciné dans la nation qui en tant que communauté historique le garantit déjà dans une certaine mesure de la tentation du solipsisme – c'est la base du véritable patriotisme, distinct de sa caricature, le nationalisme –, l'homme doit encore s'ouvrir à la question décisive de l'Evangile, la question pétrinienne et plus encore mariale par excellence : "Aimes-tu ? M'aimes-tu ?". "C'est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d'être vécue". C'est pourquoi il disait aux jeunes : "Vous valez ce que vaut votre cœur". Puis il contemplait tous ceux qui au cours de notre histoire ont répondu à cette question, les saints, eux qui sont l'âme de notre patrie, eux qui ont reçu pour donner et pour servir. Des saints toujours actuels parce qu'ils se sont rapprochés de Dieu et de son éternité : "Les saints ne vieillissent pas. Témoins de la jeunesse de l’Église, ils ne deviennent jamais des personnages du passé. Ils sont toujours l'avenir évangélique de l'homme, les témoins du monde futur", en particulier les femmes, gardiennes de la vie, "sentinelles de l'invisible".

Le Pape savait aussi que nous sommes toujours tentés sur nos dons les meilleurs. "Ce grand jubilé du baptême, disait-il à Reims, doit vous amener à dresser un vaste bilan de l'histoire spirituelle de l'âme française. Vous vous souviendrez certes de temps obscurs, de bien des infidélités et des affrontements, conséquences du péché. Mais vous vous souviendrez que toute traversée de l'épreuve est un appel pressant à la conversion et à la sainteté, afin de suivre jusqu'au bout le Christ qui a livré sa vie pour le salut du monde. C'est quand la nuit nous enveloppe que nous devons penser à l'aube qui poindra, que nous devons croire que l'Église chaque matin renaît par ses saints. Qui l'a une fois compris, disait Bernanos, est entré au cœur de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une espérance surhumaine". Echo des premières paroles qu'il nous adressait en 1980 : "La voie de l'Evangile ne passe pas par la résignation, les renoncements ou les abandons. Elle ne se résout pas à l’affadissement du sens moral, et elle souhaiterait que la loi civile elle-même aide à élever l’homme. Elle ne cherche pas à s’enfouir, à demeurer inaperçue, mais elle requiert au contraire l’audace joyeuse des Apôtres. Elle bannit donc la pusillanimité, tout en se montrant parfaitement respectueuse à l’égard de ceux qui ne partagent pas le même idéal".

Par l'intercession de ce grand Pape maintenant canonisé, confions à la Vierge qu'il a tant aimée la fécondité de l'Evangile dans les âmes de nos contemporains. Pour la sauvegarde temporelle de notre patrie et le salut spirituel de ses membres, nous pourrions faire nôtre l'appel de Jasna Gora : "Marie, Reine de France, je suis près de toi, je me souviens de toi, je veille"."


Le gouvernement des juges LGBT

Aux Etats-Unis :

"Le lundi 25 novembre, des juges fédéraux de l’Arkansas et du Mississippi ont aboli les lois locales interdisant le mariage homosexuel. Au même moment, au Montana, une cour fédérale de district qui jugeait que la loi locale interdisant ces unions violait la clause de « protection équitable » du 14e amendement à la constitution. Ces décisions, qui auront pour effet d’autoriser la tenue de cérémonies civiles de « mariage » pour des paires homosexuelles, seront suspendues le temps que les états se résolvent ou non à faire appel. Selon la cour intermédiaire d’appel à laquelle appartient chaque état, le résultat attendu peut varier : s’il est quasiment certain que le Montana pourra bientôt « marier » des homosexuels, dans les autres cas, il est possible que la loi fédérale laisse chaque état décider souverainement. Malgré ce maigre espoir, il faut à nouveau constater que la loi fédérale imposée depuis Washington est le meilleur moyen de faire entrer le désordre dans le mariage, contre la volonté des états moins progressistes des États-Unis."


Voyage du pape François en Turquie

Voici le programme :

TVendredi 28 novembre

  • 9h00 Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome
  • 13h00 Arrivée à l’aéroport Esemboğa d'Ankara
  • Accueil officiel
  • Visite au Mausolée d'Atatürk
  • Palais présidentiel Cérémonie de bienvenue - Visite de courtoise au Président de la République
  • Rencontre avec les autorités
  • Audience avec le Premier ministre
  • Visite au Président des Affaires religieuses au Diyanet

Samedi 29 novembre

  • 9h30 Départ en avion de l’aéroport Esemboğa d'Ankara
  • 10h30 Arrivée à l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
  • Visite au musée Sainte-Sophie
  • Visite à la mosquée bleue
  • Messe en la cathédrale catholique du Saint-Esprit
  • Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges
  • Rencontre privée avec S.S. Bartholomée I au Palais patriarcal

Dimanche 30 novembre

  • Messe en privé à la délégation apostolique
  • Divine Liturgie en l'église patriarcale Saint-Georges
  • Bénédiction œcuménique et signature de la déclaration conjointe
  • Déjeuner avec S.S. Bartholomée I au patriarcat œcuménique
  • 16h45 Congé à l’aéroport Atatürk d'Istanbul
  • 17h00 Départ en avion de l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
  • 18h40 Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome

Euthanasie : un médecin écrit au président du Conseil de l'Ordre

Extraits :

H"Avec les effets d’annonce successifs de la presse concernant des projets de loi sur l’euthanasie, je me sens très insécurisée dans ma position de médecin généraliste.

Vous connaissez la réalité de l’exercice médical qui nous fait partager les plus beaux et les plus difficiles moments de la vie de nos patients, vous savez que nous avons promis de protéger la vie des plus vulnérables….Alors pourquoi n’entend-on que les communiqués du  gouvernement qui régulièrement reviennent à la charge avec des commissions… Sicard … puis maintenant Claeys Leonetti, pour nous imposer une euthanasie déguisée.

Nous disposons aujourd’hui de moyens nombreux pour soulager et accompagner nos patients. Faut-il les citer pour se rendre compte de la pluralité et de la complémentarité des offres de soins mobilisables autour de la fin de vie. Abstention, écoute, conseils, diététique, antalgie, kinésithérapie, psychologie, allopathie, et toutes les mesures associées hypnose, sophrologie, thérapie familiale, musicothérapie, homéopathie, impossible de les nommer tous… [...]

A la violence faite aux personnes de renoncer à les accompagner en leur proposant de les tuer, s’ajoute la violence d’imposer aux soignants de faire exactement le contraire de ce qu’ils ont choisi de pratiquer.

Combien de fois allons-nous modifier le serment d’Hippocrate pour qu’il convienne mieux à nos pratiques déviantes ? [...]"


Le cercle Vauban

Présenté par son président, Claude Wallaert, interviewé par Politique magazine.

"On connaissait le Cercle Vauban pour son activité éditoriale. Le 6 décembre à Paris, c’est à un colloque politique que Claude Wallaert convie les lecteurs de Politique magazine. à un peu plus d’un mois de l’événement, c’est l’occasion de faire un point sur les activités de ce « think tank » de combat et de présenter le déroulement d’une journée qui s’annonce riche en espérance.

Pouvez-vous présenter en quelques mots le Cercle Vauban ?

Le Cercle Vauban est un réservoir d’idées. Il est composé d’une vingtaine de membres d’horizons professionnels divers, la plupart en activité. Ingénieurs, juristes, financiers s’y côtoient, partageant des convictions fortes et entretenant des liens d’amitié et de coopération par des réunions régulières.

Quel est son but ?

Comme beaucoup de nos compatriotes, nous sommes préoccupés par l’état d’anémie dans lequel se trouve notre pays. Le Cercle s’attache donc à développer une réflexion sur son présent et son avenir, réflexion prenant en compte sa longue et riche expérience historique. Il n’est pas question de jeter le bébé de demain avec l’eau du bain d’aujourd’hui ! Nos préoccupations portent sur tout ce qui touche au bien commun et donc à la chose publique. Le Cercle a déjà publié deux plaquettes et travaille actuellement à la réalisation de brochures sur les institutions, la justice et la famille qui devraient prochainement voir le jour.

Lire la suite "Le cercle Vauban" »


Avortement : le député Mazières explique son absence

FRéponse à un lecteur du Salon Beige du député maire de Versailles François de Mazieres sur son absence lors du vote sur la résolution concernant l'avortement :

"Face à cette résolution, j'ai d'emblée considéré que ce droit à l'IVG n'était pas un droit fondamental et bien évidemment que je ne pouvais pas voter en faveur de cette résolution.

Considérant d'autre part que le Gouvernement joue la provocation sur de nombreux sujets et particulièrement sur les sujets de société, j'ai pris la décision, comme la grande majorité des membres de l'opposition, de ne pas participer à ce vote organisé hier soir."


Avortement : le député Fromantin n'a pas eu droit à la parole

Le député UDi Jean-Christophe Fromantin dénonce dans le JDD :

F"Seuls 151 députés étaient présents dans l'Hémicycle! Or, le vote de cette résolution a été programmé un mercredi, en fin d'après-midi. Théoriquement, c'est le moment de la semaine, avec le mardi après-midi, où il y a le plus de monde au Palais Bourbon. Il aurait dû y avoir au moins 400 députés présents, surtout pour voter une évolution aussi fondamentale du droit. Je ne comprends pas. L'avortement ne se traite pas comme un banal taux de TVA. Que l'on soit pour ou contre, c'est une question importante. Comment se fait-il que les défenseurs de la résolution, absents en nombre, n'aient même pas eu le courage d'engager leur vote pour leurs convictions? C'est si confortable de ne pas prendre position…

Auriez-vous préféré une séance de débat autour de cette résolution?

Mais il y a eu un "débat". Sauf qu'il a été expédié. Chaque président de groupe a pris la parole quelques minutes avant le vote, mais ils répétaient tous la même chose. J'ai demandé à prendre la parole, tout comme certains élus UMP, afin de porter une voix différente. J'ai souhaité créer un débat justement. Mais je n'ai pas eu gain de cause. Il y a tant de tiédeur dans le débat politique."


"L'Eglise pleure..."

De l'abbé Grosjean sur Padreblog (extraits) :

[...]"Aujourd’hui, L’Eglise pleure ces enfants qui n’ont pu voir le jour.
L’Eglise pleure la souffrance de ceux et celles qui ont été blessés par ce drame de l’avortement.
L’Eglise pleure la détresse de celles qu’on a laissées seules devant l’annonce d’une naissance à venir, parfois si difficile à assumer.
L’Eglise pleure devant ces soignants qui se retrouvent à ôter la vie.
L’Eglise pleure l’aveuglement de ces élus et dirigeants, censés protéger la famille et la vie des plus petits, mais qui la nient, se taisent, ou abdiquent devant l’opinion médiatique.
L’Eglise pleure le manque de cohérence de tant d’entre nous, premiers à brandir les beaux principes, mais bien plus réticents pour aider concrètement celles qui veulent garder leur enfant.
L’Eglise pleure l’hypocrisie de ces « gens biens » qui montrent du doigt la fille enceinte et son copain devenu papa trop tôt, alors qu’on devrait les bénir d’avoir accueilli la vie qui s’annonçait, malgré le regard des autres.
L’Eglise pleure pour ces parents qu’on laisse désemparés devant l’annonce du handicap, là où toute la société devrait se mobiliser pour accueillir la fragilité.
L’Eglise pleure la démocratie devenue « totalitarisme du relativisme », selon l’expression du Pape François, quand elle ne protège plus le droit des plus faibles.
L’Eglise pleure nos complicités – ma complicité – avec le mal que nous dénonçons, tout en y participant d’une façon ou d’une autre par nos péchés.
L’Eglise pleure ce mensonge institutionnalisé, portés par les plus grands et les puissants, et que payent toujours les plus petits, les plus fragiles.[...]

Sommes-nous découragés ? Non, nous n’en avons pas le droit, ni le temps. Il nous faut reconstruire sur des ruines. Dans ces ténèbres, il nous faut allumer une petite lumière, là où nous sommes. Puis une autre, et encore une autre. Tels des veilleurs, nous éclairerons la nuit de ce monde, afin de raviver la soif de vérité dans les consciences et les cœurs de chacun. « Prendre soin de la fragilité signifie garder la mémoire et l’espérance » a précisé le Pape : cette mission est pour nous tous. Plus que jamais."


"Je suis la fiancée du président"

C'est ainsi que se présente Julie Gayet, d'après Valeurs actuelles :

"La scène se passe juste avant le week-end de la Toussaint, à la sortie de l’aéroport Charles-de-Gaulle.

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C’est-à-dire une dizaine de jours après la scène de la fameuse photo parue dans Voici montrant Julie Gayet et le chef de l’État attablés dans le jardin du palais de l’Élysée. L’actrice revient du 27e Festival international du film de Tokyo où elle était présente en compagnie d’Omar Sy et de Gilles Lellouche. Elle sort incognito de l’aéroport où l’attend… une voiture de l’Élysée. Au moment où elle ouvre la porte arrière de la berline, elle s’aperçoit que des paparazzis sont en train de la “shooter”. Elle referme la porte, hèle un taxi aussi banal que possible, mais Julie Gayet est très irritée par ce qui vient de se passer. Et alors que son taxi s’apprête à rejoindre l’autoroute du Nord vers Paris, elle voit des motards sur la bande d’arrêt d’urgence. L’actrice fait aussitôt stopper le taxi au même niveau et se dirige vers les deux gendarmes afin de leur demander d’escorter le taxi pour éviter que les paparazzis la prennent en chasse. Les gendarmes, qui sont là pour d’autres raisons, refusent d’obtempérer. Ce qui exaspère Julie Gayet, qui sort alors le grand jeu : « Je suis la fiancée du président », répète-t- elle à plusieurs reprises aux motards qui raconteront ensuite la scène à leur hiérarchie. Mais qui ne bougeront pas, sauf pour tenter de calmer celle qui leur paraît alors un peu trop énervée, au point de les menacer d’en référer en haut lieu. Ce jour-là, c’est la première fois que l’actrice se présente en tant que “première dame”."

 

Pauvre "fiancée du président", qui se prenait au moins pour la reine d'Angleterre; il va bien falloir qu'elle s'habitue à n'être rien pour les Français, à défaut d'être quelque chose pour son président de "fiancé".


Ping-pong entre l'Assemblée et le Sénat, qui rétablit l'universalité des allocations familiales

Les sénateurs étudiaient aujourd'hui en deuxième lecture le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. En ce qui concerne la branche famille, ils ont rétabli les amendements qu'ils avaient adoptés en première lecture, notamment :

  • l'établissement d'une étude d'impact sur les effets du partage du congé parental
  • la suppression de la modulation des allocations familiales en fonction des revenus, qui avait été rétablie par l'Assemblée nationale (à 1 voix près)

L'ensemble du texte a été adopté par 188 voix pour et 153 contre. Mais c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.


L'endoctrinement des enfants

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("cadeaux amusants pour garçons")

Regardez bien cette petite fille : elle est l'exemple parfait de ce que seront nos enfants après quelque temps à l'école de NVB :

"Quand elle a découvert une affiche du supermarché Tesco expliquant que les jouets à l’effigie de superhéros étaient «amusants pour les garçons», Maggie Cole, 7 ans, n’était pas du tout contente. La jeune anglaise a alors posé devant l’affichette. Sa mère a posté la photo sur Twitter. L’air agacé de Maggie a alors fait le tour du Net à une vitesse ahurissante. Le cliché a été republié plusieurs dizaines de milliers de fois."[...]

Maggie a fait des émules, et grâce à Facebook, où chacun peut s'épancher tout à loisir et poster sa vie en images, des petites filles se montrent en train de jouer à des jeux "de garçons". Les magasins incriminés ont retiré leur affiche, et Tesco a publié un communiqué d'excuses. L'année prochaine, les jouets vendus par Tesco seront vraisemblablement "non genrés".

On admire tout de même que cette théorie-qui-n'existe-pas permette d'endoctriner, avec la complicité des parents, des mouflettes de 7 ans, qui se transforment en mini-flics de la pensée et réussissent à faire céder une chaîne de grands magasins. Bravo, Maggie, tu iras loin; tu seras peut-être un jour ministre de l'Education nationale.


"Soyons clairs, le Front National n’est pas pour l’abrogation de l’avortement"

Marion Maréchal-Le Pen n'était pas à l'Assemblée lors du vote sur la résolution concernant l'avortement. Elle explique :

M"Simone Veil : « L’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issues. (…) Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. C’est toujours un drame, cela restera toujours un drame. C’est pourquoi si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler, et si possible en dissuader la femme. »

Je pense que ces mots ne résonnent plus dans les oreilles de ceux qui aujourd’hui ont reconnu l’avortement comme un « droit fondamental ». Autrement dit un « droit » qui ne doit souffrir aucune limite, aucun encadrement. L’équilibre recherché par Simone Veil est volontairement rompu sous la pression des idéologues et des féministes par cette résolution. Tous ceux qui auraient à cœur de rappeler les traumatismes physiques et psychologiques de cet acte sont immédiatement renvoyés dans le camp des extrémistes, conservateurs et autres caricatures infamantes tendant immédiatement à vous disqualifier moralement et politiquement.

Soyons clairs, le Front National n’est pas pour l’abrogation de l’avortement. Il n’a jamais été question de renvoyer les femmes aux « aiguilles à tricoter » comme nous le reprochent des adversaires de mauvaise foi. Comme dans d’autres domaines, notre mouvement refuse les tabous et les dogmes surtout quand celui-ci pose la question du bien-être de nos concitoyennes et des générations futures. En 40 ans, ce sont près de 8 millions d’avortements qui ont été réalisés. Je ne crois pas que cette triste donnée doive nous laisser indifférents.

Le remboursement intégral de l’IVG, aux frais du contribuable, doit-il être octroyé sans limite et sans condition ? Telle est la question que nous posons. Des solutions alternatives efficaces et effectives sont-elles proposées aux femmes pour éviter le drame de l’avortement ? Telle est la question que nous posons. L’avortement doit-il être présenté comme un acte banal, détaché de toute notion de détresse comme l’a fait voter récemment la gauche ? Telle est la question que nous posons. Aujourd’hui l’IVG est encadré (8 jours de délai de réflexion, limitation à 12 semaines de grossesse, entretien avec un organisme social etc…) ; en érigeant l’ivg en droit fondamental, la logique juridique voudrait que petit à petit toutes ces mesures soient supprimées comme une entrave au respect de ce « droit ». Cela je dois en alerter mes concitoyens et le dénoncer.

Je suis une femme et je n’ai pas la volonté de juger les femmes françaises tant je sais que ce sujet touche à leur intimité. Je n’ai pas l’envie de les contraindre dans une législation les condamnant à la détresse matérielle mais j’estime que ce sujet mérite une réflexion loin des passions, qu’il doit être mené dans un souci d’équilibre entre l’article 16 du code civil qui appelle le respect et la protection de l’être humain dès le commencement de sa vie et l’exception à ce principe que permet le recours à l’avortement.

Ainsi doit être comprise l’abstention de mon collègue Gilbert Collard qui me représentait ce jour-là."