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Proposition de loi contre la GPA à l'assemblée le 4 décembre

AExaminée en commission parlementaire le 26 novembre, cette proposition de loi « visant à lutter contre les démarches engagées par des Français pour obtenir une gestation pour autrui » a été rejetée par les députés socialistes et écologistes, majoritaires.

Cette proposition de loi comprend deux articles :

  • Le premier renforce les sanctions contre les entreprises proposant des contrats de mère porteuse.
  • Le deuxième prévoit de punir d’une amende et d’une peine de prison les parents effectuant des démarches en vue d’une GPA.

Ce texte sera discuté en séance publique à l’Assemblée nationale, le jeudi 4 décembre.

LMPT appelle à signer la pétition pour l'abolition des mères porteuses.


Asia Bibi : Pierre Charon interpelle Laurent Fabius

Le sénateur de Paris demande :

C"Asia Bibi est une jeune chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème contre le prophète, ce qu’elle a toujours nié. Asia Bibi paye le prix de convictions qu’elle ne veut pas renier. La vérité nous oblige à reconnaître que le crime d’Asia Bibi, c’est tout simplement sa foi chrétienne. Et rien d’autre.

Son cas illustre à lui seul les différentes persécutions que subissent les chrétiens dans certains pays où il ne fait pas bon d’appartenir à une minorité religieuse. Asia Bibi est tout simplement un bouc-émissaire dans des sociétés guidées par les démons du rejet et de l’intolérance. Elle témoigne de ce calvaire permanent enduré par des millions de chrétiens en Irak, en Syrie et au Pakistan, où sévit la nouvelle barbarie du XXIe siècle.

L’affaire est si sensible au Pakistan que certains n’osent plus défendre Asia Bibi : un gouverneur de province et un ministre ont même été assassinés parce qu’ils avaient pris fait et cause pour la jeune chrétienne ; la justice pakistanaise, redoutant la vindicte des foules et la violence des fanatiques, préfère faire profil bas, quitte à piétiner les principes fondamentaux du droit.

Emprisonnée depuis 2009, Asia Bibi a été condamnée à mort en novembre 2010. La Haute cour de Lahore a confirmé le 16 octobre dernier cette condamnation à mort. Un recours a été déposé devant la Cour suprême, le 24 novembre 2014.

De nombreuses mobilisations ont eu lieu, aussi bien en France que dans le monde entier. Des pétitions ont été signées et des élus sont montés au créneau. La diplomatie doit aussi montrer son courage dans ces questions et ne pas se retrancher derrière la prudence. Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part !

La France doit faire comprendre au Pakistan que l’exécution d’Asia Bibi serait un affront à tout ce que nous avons de plus cher et qui va bien au-delà de nos intérêts matériels.

N’ayons pas peur de demander au Président pakistanais d’intervenir comme l’a demandé le Président Bruno Retailleau au Président de la République Française.

Asia Bibi doit échapper à la peine de mort et retrouver sa liberté, son honneur de croyante, de femme et de mère de famille !

Je vous demande, Monsieur le Ministre, de nous dire ce que la France envisage pour mettre fin à cette situation inique et honteuse."


Le chiffre du jour

ELe nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s'établit à 3,46 millions en France métropolitaine fin octobre 2014, soit une augmentation de 0,8% par rapport à fin septembre, soit + 28 400 demandeurs d'emploi. Sur un an, le nombre de personnes sans emploi progresse de 5,5 %.

Le nombre de demandeurs d'emploi en activité réduite (catégories B et C) s'établit pour sa part à 1,69 million: sur un mois, il diminue de 0,7 % pour l'activité réduite courte (catégorie B, +2,3 % sur un an) et augmente de 0,3 % pour l'activité réduite longue (catégorie C, +8,5 % sur un an).

Au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s'établit à 5,15 millions en France métropolitaine fin octobre 2014 (5,46 millions en France y compris Dom). Ce nombre augmente de 0,5 % (+26.000) au mois d'octobre. Sur un an, il augmente de 5,6 %.


Abolir la loi Taubira, sans condition

Extrait d'une tribune libre de Béatrice Bourges, publiée dans Valeurs actuelles

Bourges"[...] Nicolas Sarkozy veut deux mariages, un pour les hétéros, un pour les homos, un qui donne le droit d’avoir des enfants, l’autre pas.[...] Hervé Mariton veut abroger la loi et faire un contrat d’union civile, ce qui revient à peu près au même et enfin Bruno Le Maire ne veut pas d’abrogation mais une réécriture.

Voilà pour les candidats à la  présidence de l’UMP. Pas brillant, pas clair, et non, ce n’est pas une victoire d’étape contrairement à ce que dit la présidente de La Manif pour Tous. Comment se contenter de si peu, d’une telle ambiguïté, d’un message si confus ? Où est l’exigence de la Vérité ? Où est la vision, celle que l’on attend, en vain, de nos hommes et femmes politiques ?

Non, ce n’est pas pour cela que des centaines de milliers de personnes se mobilisent avec autant d’énergie et de courage depuis maintenant deux ans.

Proposition d’abolition sans condition, voilà ce que serait une victoire d’étape, et pas seulement en raison des conséquences sur la filiation.

Comme nous sommes loin de ce magnifique discours du 29 Janvier 2013 de Bruno Nestor Azerot, Député PS de la Martinique :

« Je crois que l’on ne peut mettre fondamentalement sur le même plan hétérosexualité et homosexualité. Un homme et une femme, ce n’est pas pareil que deux hommes ou deux femmes ensemble. Etablir une équivalence, une nouvelle égalité, une nouvelle norme, c’est nier la réalité ; c’est rétablir une oppression en confondant genre, sexe, et pratique (…) C’est instaurer une nouvelle contrainte !
Oui, car il sera interdit de faire la différence désormais entre un homme et une femme, au risque d’être discriminatoire…. ».

Tout est dit. La question fondamentale qui se pose n’est pas seulement celle de l’enfant. Elle est civilisationnelle. Dans quelle société voulons-nous vivre : une société fondée sur un mensonge anthropologique ? Une société où l’homosexualité, la bisexualité, la transsexualité seront des normes au même titre que l’hétérosexualité ?

Il ne s’agit pas de savoir si l’on respecte ou non un amour. Il s’agit de définir la société que l’on veut transmettre à nos enfants. Non, tout n’est pas équivalent. Le croire, c’est céder au relativisme totalitaire et refuser d’en parler, c’est aller dans le sens de nos adversaires. Accepter de faire de cette question un sujet tabou, c’est manquer de courage, et céder à la peur d’être traité d’homophobe. Tout comme refuser de parler de l’immigration, c’est céder à la peur d’être traité de raciste. Et l’on pourrait multiplier les exemples à l’infini. C’est ainsi que s’installent les régimes totalitaires, dans le silence et dans la crainte.

Alors, avec ceux qui croient que la France éternelle renaîtra de ses cendres, parce que c’est le plus beau pays du monde, parce qu’elle est la fille ainée de l’Eglise, parce que c’est mon pays et que je l’aime envers et contre tout, je continuerai à me battre encore, toujours et inlassablement."


Le Real Madrid déchristianise son logo pour une carte de crédit émiratie

En annonçant leur partenariat pour les trois prochaines années, la Banque nationale d'Abou Dhabi et le Real Madrid ont dévoilé en grande pompe la toute nouvelle carte de crédit de l'établissement bancaire, qui servira aussi de carte d'abonné du club de football.

Real Madrid

Sur la carte en question, un petit "détail" n'a pas échappé au quotidien sportif Marca : le logo du Real Madrid apparaît dépourvu de sa petite croix, qui surplombe la couronne depuis... 1931 :

RealLe Real Madrid est donc prêt à sacrifier son identité pour ne pas froisser son nouveau sponsor et ses fans émiratis.

Le logo est resté inchangé sur le site du Real et sur les maillots des joueurs. Pour combien de temps ?


Avortement : Jean-Christophe Fromantin face à l'UDI

Le seul et unique député UDI à avoir voté contre la résolution sur l'avortement subit les foudres de son parti (Jean-Christophe Lagarde et Chantal Jouanno lui suggèrent de quitter l'UDI). Il réplique :

F"[C]ontrairement à ce qui est exprimé dans l'intitulé de cette résolution, ce texte ne réaffirme en rien le projet présenté par Simone Veil en 1974. Dans le texte d'origine dont on célèbre l'anniversaire, il s'agissait d'ouvrir une dérogation au principe de protection de l'être humain dès le commencement de la vie. C'était nécessaire [ce sur quoi nous ne sommes pas d'accord, NDMJ], et Simone Veil elle-même reconnaissait le caractère exceptionnel et dramatique de cette décision. Sa transformation en droit fondamental, telle que la résolution le propose, ouvre la banalisation de l'avortement et marque un changement profond au principe d'exception qui prévalait jusqu'à présent. Le débat n'est donc pas de revenir sur un droit - et tous ceux qui entrent sur ce terrain devraient passer un peu de temps à relire le discours de Simone Veil et de le rapprocher de la résolution proposée par le Groupe socialiste - ; il consiste à remettre en cause à la fois l'article 16 du code civil, ainsi que l'article L.2211-2 du code de la santé publique, qui énoncent respectivement: «(que) la loi assure la primauté de la personne (et) interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie» et «qu'il ne saurait être porté atteinte à (ce) principe qu'en cas de nécessité (…) que l'accueil de l'enfant dans la société et la politique familiale sont des obligations nationales».

Vouloir nous engager vers la reconnaissance d'un droit fondamental est donc contraire à l'engagement de Simone Veil et n'entre pas non plus dans les orientations de la Convention européenne des droits de l'homme qui exclut la logique unilatérale d'un droit à l'avortement et appelle à un équilibre proportionné des droits, libertés et intérêts concurrents.

Où sont les convictions?

Je m'étonne par ailleurs que pour un texte comme celui-ci, seuls 151 Députés aient été présents, y compris dans mon propre groupe, où ceux-là mêmes qui me reprochent ma position n'étaient pas présents, ni pour voter sur cette résolution, ni d'ailleurs pour défendre l'universalité des allocations familiales la veille dans l'hémicycle. Que reste-il des convictions, d'un côté comme de l'autre, quand un mercredi, en fin d'après-midi, sur un texte hautement symbolique, plus de 400 députés sont absents de l'hémicycle? Pourquoi les politiques feraient preuve de courage sur les grandes réformes dont la France a besoin quand ils renoncent jusqu'à l'affirmation de leurs convictions? Ces questions méritent d'être posées à tous ceux qui donnent de grandes leçons de morale et qui se réfugient dans la pensée rapide …"


7 Français sur 10 ne font pas confiance à l'école

C'est ce que montre une enquête du Parisien, réalisée auprès des classes moyennes, cibles politiques privilégiées pour la gauche comme pour la droite :

"[...]les Français, en particulier les classes moyennes, ne croient plus que l'école favorise la promotion sociale de leurs enfants.[...]Principaux enseignements : la peur du déclassement pour leurs enfants, et du coup un stress qui les conduit à chercher de l'aide en dehors de la classe.[...]

L'enquête montre que

[...] "67 % des Français ayant des enfants scolarisés sont demandeurs d'un soutien scolaire à l'école. 43 % pensent même que c'est la meilleure solution pour aider leur progéniture. En clair, ce supplément de maths, de physique ou de français n'est plus du tout réservé aux cancres, mais il devient la norme. Une façon de s'assurer -- ou d'espérer -- que son ado accédera à la meilleure filière, au meilleur bac puis au meilleur diplôme. Réflexe inévitable, regrette Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités, « dans une école très compétitive qui fonctionne sur le mode de l'échec plutôt que celui de l'encouragement ».

L'idée d'une complémentaire éducation, à l'image des complémentaires santé ou retraite est avancée, pour pallier aux déficiences du système :

"Concrètement, les familles payant l'impôt sur le revenu pourraient déduire l'intégralité des heures de soutien scolaire (NDLR : aujourd'hui, une partie est déductible). Et celles qui ne le paient pas mais seraient tout autant demandeuses recevraient un bon éducation donnant droit à un volume d'heures de soutien. » Une telle mesure pourrait être financée, selon Fondapol [Fondation pour l'innovation politique-NDMB], par les collectivités locales ou par les entreprises employant les parents.[...]

Ce système aiderait sans doute les parents, mais dans le même temps, obligerait à reconnaître ouvertement que l'école est inapte à assurer un enseignement suffisant. Ne serait-il pas plus cohérent d'exiger que "l'école de la république" se remette en question et fasse ce pourquoi elle existe, donner aux élèves l'enseignement qu'elle est censée leur apporter, plutôt que de leur faire perdre leur temps avec la pseudo égalité filles-garçons ?


Défense de la vie : il est très important d’aller rencontrer la population

Le Dr Dor répond à Présent. Extrait :

D"Il faut aller au contact de la population comme Claude Mallet, celle qui a lancé les distributions de petits chaussons. Elle avait été élève puis professeur de philosophie au lycée Victor-Duruy et allait distribuer des tracts devant son ancien établissement, un jour elle a été bousculée et huée, mais elle ne se décourageait jamais. Ainsi chaque semaine, SOS Tout-Petits va distribuer devant les collèges et les universités avec parfois des résultats étonnants comme cette femme qui s’approche et qui nous raconte qu’un jour où elle allait à l’hôpital pour un avortement, elle croise une manifestation pour la vie, et décide alors de revenir sur sa décision. 13 ans plus tard, son bébé est devenu une jeune fille qui fait la joie de sa vie. Le fait d’être présent avait permis cette prise de conscience, il est donc très important d’aller dans la rue rencontrer la population.

Rendez-vous à 14h30 le 29/11 sur le parvis de Notre-Dame sur lequel passent 13 à 14 millions de visiteurs par an. Voir ici les autres lieux de rendez-vous.


Euthanasie : "sédation forte" en vue

Lu dans Le Monde :

C"Le député (PS, Vienne) Alain Claeys, chargé avec le député (UMP, Alpes-Maritimes) Jean Leonetti de remettre au premier ministre, Manuel Valls, des propositions pour faire évoluer la loi de 2005 sur la fin de vie, s'est prononcé, jeudi 27  novembre dans Libération, en faveur d'une sédation forte. Une mesure qui vise à "aider à mourir" et "dans un délai non déraisonnable". Il s'est dit également favorable à ce que les directives anticipées soient rendues contraignantes."

La "sédation" ou comment endormir les Français en leur faisant croire qu'on ne légalise pas l'euthanasie tout en la légalisant. Dans l'entretien donné à Libération, Alain Claeys avoue qu'avec sa proposition, le cas de Vincent Lambert aurait pu être abrégé... :

"Pour la première fois, nous parlons d’une sédation forte dans le but d’aider à mourir, et nous précisons que cela ne doit pas durer trop longtemps, car ce temps de l’agonie - les études nous le montrent- devient insupportable s’il se prolonge trop. Avec ce dispositif, nous avons le sentiment de régler la quasi-totalité des cas, comme celui de Vincent Lambert".

"Nous écrivons, aussi, très clairement, que l’alimentation et l’hydratation artificielles sont des traitements, et peuvent être arrêtées."


Les électeurs de l'UMP et du FN sont majoritairement prêts à des alliances

Contrairement à leurs dirigeants, les sympathisants des deux partis se découvrent bien des points communs. Et au second tour des prochaines élections régionales, ils sont largement d'accord pour une alliance :

EEt cette convergence de vue ne se limite pas à de la cuisine électoraliste. Les électeurs (à ne pas confondre avec leurs élus mais que les élus devraient écouter un peu plus attentivement) avouent réciproquement une forte proximité sur le plan des idées, notamment en matière de sécurité, de famille, d’immigration, d’impôts et de pouvoir d’achat.


Un sérum de vie pour sauver les soldats blessés au combat

 Une petite révolution dans le monde de la médecine, mais aussi dans celui des troupes engagées au combat :

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"Une équipe de chercheurs australiens affirme avoir mis au point un traitement qui pourrait permettre d'augmenter les chances de survie des soldats blessés.

C'est une petite révolution dans le monde de la médecine. Depuis la guerre du Vietnam, rien n'avait été inventé dans le domaine de la réanimation des soldats sur le champ de bataille. Des chercheurs australiens viennent peut-être de mettre fin à presque 45 ans de stagnation de la recherche. Ils affirment avoir mis au point une toute nouvelle substance qui permettrait d'augmenter considérablement les chances de survie des soldats blessés.

À l'origine des recherches, ce constat: 87% des soldats blessés décèdent dans les 30 première minutes, sans avoir pu être pris en charge dans un centre de soins. «Ce laps de temps est crucial», explique Geoffrey Dobson, qui a mis au point le traitement avec son associée Hayley Letson.[...] «En fait, sur les 5.000 soldats américains tués [en Irak et en Afghanistan], environ 25% des victimes auraient pu potentiellement survivre», explique Geoffrey Dobson. Reste à réaliser des essais cliniques.[...]

Principal intérêt de ce traitement: il est facilement transportable par les soldats. Une dose de 50 millilitres suffit pour un soldat de 70 kilos.[...]Geoffrey Dobson utilise des termes empruntés à la boxe pour décrire l'effet du produit sur l'organisme: «C'est un enchaînement gauche-droite pour le cœur et le cerveau».[...]

Adénocaïne, c'est le nom barbare de cette substance qui pourrait sauver des vies, à l'avenir. Il s'agit en fait d'un mélange de différents produits connus: la lidocaïne, l'adénosine et le magnésium. Développé pour l'armée, le traitement pourrait aussi être utile aux personnes qui vivent dans des endroits isolés.[...]


Mossoul : ils détruisent le couvent des Sœurs du Sacré Cœur

Le lundi 24 octobre des miliciens djihadistes ont fait détoner le couvent des Sœurs Chaldéennes du Sacré Cœur, qui était au préalable occupé comme logement militaire et base logistique. Des sources locales évoquent que le monastère a été abandonné par les djihadistes, l’ayant considéré comme un objectif imminent des attaques aériennes de la coalition menée par les Américains contre le Califat.

Pour le moment le monastère adjacent de Saint George ne semble pas abîmé. Le couvent du Sacré Cœur, connu comme le couvent de la Victoire, avait été construit grâce à une donation faite par Saddam Hussein, le président iraquien exécuté en décembre 2006.


Loi Taubira : l'UMP condamnée à faire voter ses adhérents

Même NKM en convient :

S"Nathalie Kosciusko-Morizet organise une réunion informelle avec de jeunes élus. Au menu des discussions, la réforme de l’UMP, cheval de bataille de NKM, qui plaide pour une « décentralisation » du mouvement.

Très vite, les participants abordent la question du “mariage pour tous” et de l’abrogation de la loi Taubira. NKM, qui, contrairement à Nicolas Sarkozy, souhaite que l’UMP s’abstienne de revenir sur le texte, finit pourtant par lâcher, fataliste : « Il y aura un vote au sein de l’UMP sur ce sujet, comme sur d’autres. »

Dépitée, l’ancienne ministre admet du bout des lèvres que le sujet s’imposera et qu’un vote militant sera incontournable. Rien ne laissait penser, pourtant, que la campagne pour la présidence de l’UMP tournerait quasi exclusivement autour des valeurs attendues par l’électorat de droite. [...]"


Avortements tardifs et infanticides : signez la pétition

L’infanticide d’enfants survivants à un avortement tardif est pratiqué dans des circonstances inhumaines dans de nombreux pays européens. Suivant que l’enfant prématuré est désiré ou non par ses parents, les médecins feront tout pour le sauver ou le laisseront agoniser, voire le tueront. A la suite de ces pratiques révélées par la presse, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a décidé d’agir pour faire respecter les droits de ces enfants. Avec l’appui des citoyens européens (pétition en ligne) l’ECLJ demande à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe de rendre effectif leur droit à la vie, à l’accès aux soins médicaux (y compris palliatifs) et au respect de leur intégrité physique. Extrait de l'entretien donné à Gènéthique :

A"[...] Il faut rappeler en effet que la Cour européenne des droits de l’homme estime que le droit à la vie commence de façon certaine à la naissance, ce qui lui permet de ne pas s’opposer à l’avortement. Or dans le cas d’avortements tardifs, il s’agit d’enfants nés qui sont bien nés vivants. Ils devraient donc bénéficier de la garantie de l’ensemble des droits humains, sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance comme le prévoient la Convention européenne des droits de l’homme et la Convention internationale des droits de l’enfant. [...]

[L]e bureau international catholique de l’enfance (BICE), l’Union mondiale des organisations féminines catholiques (UMOFC), la fédération des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE) et le Centre européen pour le droit et la justice (l’ECLJ) ont saisi le Commissaire aux droits de l’homme en lui adressant un rapport (voir le rapport). Ce commissaire est nommé pour promouvoir les droits de l’homme à travers l’Europe en se prononçant sur des situations concrètes qui posent des problèmes d’intérêt général. Mais le Commissaire a refusé de recevoir ces ONG et s’est dit incompétent pour traiter de ce sujet. Il a détourné le regard afin de laisser cette pratique dans l’ombre.

Comment avez-vous reçu la réponse du Commissaire européen ? Et comment l’interprétez-vous ?

Nous avons été choqué qu’il refuse de nous rencontrer. Quant à l’affirmation que cette question ne relèverait pas de sa compétence, elle est démentie par le fait qu’il a pris position publiquement , le 15 janvier 2014, contre les avortements sélectifs en fonction du sexe, demandant leur interdiction pénale. Par peur de remettre en cause l’eugénisme et l’avortement, il consent tacitement au fait qu’on laisse mourir des enfants, sans soin, pire que s’ils étaient des animaux. Ainsi, le personnel médical est laissé seul face à des situations inextricables où l’enfant survit alors même que les parents n’en veulent pas. Ainsi suivant que l’enfant prématuré est désiré par ses parents, les médecins feront tout pour le sauver ou le laisseront agoniser, voire le tueront. Les médecins deviennent les exécutants de la volonté des parents. Cela va finalement dans le sens de l’avortement postnatal et créé une zone d’ombre que personne ne veut dévoiler.

Il est choquant que le Conseil de l’Europe fasse grand cas de questions telles que la « lutte contre la fessée » mais soit incapable de se prononcer sur celle de l’infanticide néonatal. Cet aveuglement volontaire est en réalité le prix à payer au dogme de l’avortement et de l’eugénisme.

Vous vous inquiétez notamment de la négation de cette violence faite aux enfants quand les animaux bénéficient d’une protection claire.

En effet, les animaux, eux, sont souvent mieux protégés. Des lois expliquent que les animaux sont des êtres sensibles, qu’ils ne doivent pas subir de souffrances inutiles lors d’expérimentations ou à la boucherie. Mais rien n’est prévu pour les enfants qui survivent à un avortement tardif. [...]

Que proposez-vous pour protéger ces enfants de ces « actes inhumains et dégradants » ?

Le Centre européen pour la loi et la justice (l’ECLJ) a décidé de saisir l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour que ses députés se saisissent de ce sujet, suivant une procédure prévue au règlement de l’Assemblée. Afin d’avoir du poids et ne pas être écartée, cette demande doit être soutenue par de très nombreuses personnes. D’où notre initiative de pétition que vous pouvez retrouver et signer ici. L’objectif de notre action est d’exposer au grand jour ces pratiques inhumaines pour y mettre fin."


Le pape a remis l'Europe face à sa vocation

Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour les droits de l'homme et la justice, a assisté aux deux interventions du vicaire du Christ à Strasbourg. Extraits de son analyse :

G"[...] Je pense qu’aujourd’hui cette visite a un sens particulier parce que l’Europe a fait un virage, elle est sur le point critique de son histoire avec une concomitance de plusieurs crises actuelles : une crise de confiance dans le mécanisme européen, dans le processus institutionnel et de développement de l’Union européenne. C’est une crise importante parce que nous avons vu les résultats des élections qui ont montré que maintenant, il y a beaucoup de scepticisme à l’égard des institutions européennes. Vient ensuite une crise économique très forte, même financière également, il y a beaucoup de chômage, surtout parmi les jeunes. S’y ajoute une crise culturelle : l’Europe ne sait plus très bien quelles sont ses valeurs. Et puis, une crise géopolitique avec le conflit ukrainien qui traverse actuellement l’Europe. Toutes ces crises sont importantes, elles mettent en cause l’avenir du continent européen, de notre civilisation. Lorsque l’Europe est en crise, c’est le moment extrêmement important où l’Eglise catholique peut venir parler pour resituer l’Europe, notre projet politique, notre société dans une perspective beaucoup plus longue afin d’essayer de sortir de cette crise, de voir au-delà des événements à court terme. C’est le moment où l’Eglise peut venir repositionner l’Europe, nous resituer dans le temps long, dans le temps de l’Eglise qui atteint bimillénaires. Dès le départ, l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe ont toujours accompagné l’histoire du continent européen. Donc, lorsque le continent est en crise, il est important que les chrétiens s’adressent et remontrent aux peuples européens quelles sont les vraies valeurs et les priorités. Plus précisément, le sens du message du Pape François était d’essayer de dépasser la crise pour remontrer aux peuples européens quelles sont les vraies valeurs qu’il faut rechercher, qu’il faut poursuivre au-delà des valeurs purement mercantiles et individualistes qui, trop souvent, déterminent notre politique.

[...] Il a invité les institutions de l’Europe occidentale à refonder notre projet politique non plus sur l’économie, sur les finances ou sur la technologie, mais sur la personne, sur la dignité transcendante de la personne humaine. C’est une question de hiérarchie de valeurs. Trop souvent, la politique européenne est déterminée uniquement par les intérêts économiques et technologiques. Et le Pape a dit : cette approche-là, individualiste, rend stérile notre culture. Il faut réussir à dépasser ces valeurs économiques, financières et techniques en plaçant au-dessus un point de référence bien plus élevé et important qui est issu de la personne humaine et de sa transcendance, c’est-à-dire de la capacité, de la spécificité de la personne humaine qui la distingue de tout le reste qui est à la fois son enracinement dans la réalité et son ouverture au spirituel. Alors, tout le propos du Pape a été de dire : au-dessus de l’économie, au-dessus de la finance, il doit y avoir d’abord la recherche de la protection et de l’affirmation de la dignité transcendante de la personne humaine. C’est uniquement si on refonde notre politique, notre projet politique sur cette dignité qu’elle peut retrouver un sens et être réhumanisée. Finalement, ce que le Pape a dit, c’est que l’Europe souffre aujourd’hui d’être déshumanisée, d’avoir perdu le sens de l’humain. [...]

Par contre, le deuxième discours qu’il a fait devant le Conseil de l’Europe, institution qui regroupe 47 Etats dont, notamment, toute l’Europe centrale, l’Europe orientale, la Russie, l’Ukraine, la Turquie, etc. Le deuxième discours du Pape a été également très important. Il s’est concentré essentiellement sur la paix. Il a rappelé que la finalité du Conseil de l’Europe a toujours été d’être au service de la paix en Europe et qu’aujourd’hui encore cette institution doit maintenir cette œuvre, cette recherche d’instauration de la paix en Europe. Cette paix, il l’a dit, il l’a défendait d’abord, doit être fondée sur une juste compréhension de l’homme et de la société. Mais il a ajouté deux éléments qui me paraissent très importants et nouveaux dans le discours de l’Eglise catholique. L’Europe doit renoncer à une approche purement monolithique, elle ne doit pas chercher à constituer un ensemble politique monolithique mais doit se considérer elle-même comme un ensemble multipolaire. La multipolarité c’est la reconnaissance qu’il peut y avoir légitimement plusieurs centres de pouvoir politique en Europe. Le but n’est pas de construire une Europe uniforme mais de reconnaître que l’Europe est un organisme vivant, est une culture, une société, une civilisation qui a une diversité. [...]"


Le Conseil d'Etat va-t-il encourager le business des mères porteuses ?

Lu sur le Figaro :

C"Le rapporteur public du Conseil d'État devrait conclure au rejet des recours déposés contre la circulaire Taubira du 25 janvier 2013 sur la gestation pour autrui, ont indiqué plusieurs sources judiciaires au Figaro. Cette circulaire vise à inciter les magistrats à accorder des certificats de nationalité française aux enfants nés de mère porteuse à l'étranger. Les conclusions du rapporteur public de la juridiction administrative doivent être rendues publiques lors d'une audience programmée vendredi."


Bruno Gollnisch dénonce l'hystérie au tour du "droit à l'avortement"

Dans une vidéo tournée au parlement européen, le député Bruno Gollnisch s'indigne que l'on érige en droit fondamental la mort de plus de 220 000 enfants à naître et s'offusque de l'indécence qui entoure la journée d'hier et ce vote. Il dénonce comme profondément choquant ceux qui, quelle que soit leur opinion sur la loi Veil, se satisfont totalement et sans le moindre état d'âme de la situation actuelle et n'ont même pas le souci de proposer la moindre alternative à ce bilan funeste (de 02mn20 à 4mn28). Au début de la vidéo, Il revient également sur la venue du Pape François.


Mgr Vingt-Trois : l’avortement ne concerne pas seulement le corps des femmes

Extrait de l’entretien du cardinal André Vingt-Trois du 21 novembre sur Radio Notre-Dame.

André VT"Quarante ans, cela fait une génération, donc on a un peu de recul par rapport aux intentions exprimées par la loi Veil et aux espérances qu’elle avait pu susciter chez un certain nombre de gens. On voit qu’elle n’a pas répondu à cet objectif. Si l’on considère, ce qui est toujours sujet à discussion, que les chiffres donnés au moment de la loi Veil sur les avortements clandestins -c’est toujours difficile de déchiffrer les avortements clandestins par définition- mais enfin, si on accepte les chiffres donnés à ce moment-là, on s’aperçoit que contrairement au souhait qui avait été exprimé par Mme Veil et par la loi qu’elle a fait voter, les avortements ne sont pas en régression. Et donc, le fait d’avoir dépénalisé l’avortement n’a pas été une mesure palliative, cela a été au contraire une mesure incitative.

Deuxièmement, c’est la dérive qui s’est produite depuis la loi de dépénalisation jusqu’à l’affirmation de l’avortement comme un droit fondamental de la liberté féminine. Or l’avortement, que je sache, n’est pas simplement une question qui concerne le corps des femmes, c’est une question qui concerne un couple, qui concerne au moins deux personnes, et qui concerne l’ensemble de la société. Et donc présenter l’avortement comme un acte égalitaire et libérateur, c’est une entreprise idéologique mais elle ne résiste pas à l’examen.

Troisièmement, c’est l’oubli, l’occultation et la dissimulation complète des conséquences tragiques de l’avortement que nous connaissons bien quand on rencontre des femmes qui l’ont subi."


Le droit de poser un vrai choix libre face à toute grossesse n'existe pas

La Croix publie le témoignage d'une femme ayant avorté et qui milite pour aider les femmes ayant avorté (son site). Extraits :

R"En tant que personne ayant vécu l’avortement, je voudrai dire qu’il y a aujourd’hui un droit beaucoup plus fondamental à faire valoir que le droit à l’ivg pour les femmes françaises : Il s’agit du droit à poser un vrai choix libre face à toute grossesse non planifiée. Ce droit n’existe pas et reste à créer.

En l’absence de soutien, en l’absence d’information, en l’absence d’alternatives positives pour la mère et l’enfant, l’avortement devient bien souvent la seule solution face à une grossesse non planifiée. Il ne s’agit donc pas d’un choix libre.

Dicté par les circonstances, l’insuffisance des ressources, les messages reçus de l’environnement, l’absence de soutien émotionnel pour la future mère, l’avortement s’impose comme la solution pour résoudre une grossesse non planifiée en raison de la publicité massive autour de ce « droit à l’avortement » qu’on nous présente aujourd’hui comme « fondamental. ».

Je dois vivre depuis l’âge de 18 ans avec le gigantesque gâchis d’avoir détruit la vie de mon premier enfant à l’âge embryonnaire. Etait ce un droit fondamental pour moi de vivre pendant des années avec ce cauchemar refoulé puis conscient d’avoir détruit cette merveille extraordinaire ? Etait ce un droit fondamental pour moi de me retrouver submergée par un raz de marée de larmes avec la naissance de mon 2ème enfant en réalisant que je n’avais jamais fait le deuil du premier ? Etait ce un droit fondamental de mettre plus de 10 ans ensuite à assécher cette marée de larmes avec l’aide de toutes celles passées par les mêmes souffrances que moi ? [...]

Si j’ai pu apprendre à amputer des parties de moi même pour terminer par l’avortement de mon premier enfant, je reste mère pour toujours de cet enfant mort à l’âge embryonnaire. [...]"


Répudiée, Valérie Trierweiler assure la promotion de la femme jetable

Claire Bouglé-Le Roux, maître de conférences à l'Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, écrit dans Le Figarovox :

T"[...] Vous avez défendu l'idée d'un mariage pour tous, et vous rappelez dans votre livre le rôle éminent que vous avez joué auprès de François Hollande dans ce dossier. Ce mariage, fondé sur l'amour, dont vous nous démontrez aujourd'hui, au travers de vos aventures publiques, l'éminente fragilité.

Vous avez souhaité, avec d'autres, dont quelques femmes acharnées, déconstruire le modèle patriarcal, inscrire l'égalité dans les unions, et faire de piètres sentiments et de promesses en l'air le socle nouveau des familles. Quelle erreur! Aujourd'hui, incrédules, tant la charge est brutale, nous assistons au spectacle indécent provoqué par votre légèreté. Vous montrez comme il est dangereux pour une génération de croire impunément pouvoir bouleverser des mécanismes juridiques mûris par le temps et pensés pour traverser les siècles. Chacune d'entre nous peut bien mesurer la violence de ce que vous avez récemment subi, mais aussi la relativité des sentiments que vous avez un temps éprouvés, et considérer que c'est avec sagesse que jamais nos grands juristes français n'ont fondé sur les sentiments le mariage destiné à consolider la cellule familiale.

Vous avez récusé l'indissolubilité imaginée par les pontifes romains pour garantir une sécurité aux femmes, et particulièrement à celles, qui, à l'instar d'Ingeburge, épouse de Philippe-Auguste, pouvaient souffrir d'un abus marital, d'autant plus cruel qu'il était le fait du prince. Vous avez renoncé même à la sacralité du mariage civil, prudemment conservée par les rédacteurs du Code, conscients de la nécessité de conforter les unions, après la tragique expérience révolutionnaire du mariage-contrat laissé à la merci des humeurs de l'une des parties. Et ce rappel de la dimension publique du mariage, «réunion d'un homme et d'une femme, association de toute la vie, mise en commun du droit divin et du droit humain», selon la belle formule du jurisconsulte romain Modestin, souligne qu'au-delà des individus, il préside au bien commun et mérite mieux que l'inconstance humaine et le caprice, fût-il royal! [...]

L'exemple que vous vous plaisez à donner, sourire satisfait aux lèvres, et qui semble triompher au sommet de l'Etat, est le spectacle dégradant de la femme réduite à rien, précédant de peu la déliquescence de ce mariage pour tous qui ne sera plus demain une protection pour personne. Avec d'autres, vous donnez l'exemple du degré zéro du féminisme, et de votre totale incapacité à vous situer sur un autre plan que celui de votre propre personne. Aujourd'hui, Madame, à travers votre répudiation, c'est la femme jetable dont vous assurez la promotion, alors que beaucoup n'ont, ni le soutien d'un éditeur attentionné, ni même les moyens de leur solitude. De tout ceci, nous ne vous disons pas merci!"


Du Centre Billings France 78 aux prêtres

Chers amis prêtres,

Aujourd'hui nous vivons un sinistre anniversaire (40 ans du plaidoyer de Simone Veil, en faveur de l'avortement) et un symbole terrible de la culture de mort: l'avortement est considéré comme un "droit fondamental" par nos gouvernants.

Nous portons à l'attention des prêtres de province, sur le fait que l'agenda 2015 permet de faire d'une pierre deux coups, en faveur de la vie et de la famille ! La Providence prend soin de nous :

  • le 25 janvier : la marche pour la vie à Paris, où les observateurs-marcheurs que nous sommes, voient d'une année sur l'autre, davantage de prêtres et de religieux.
  • le 26 janvier : journée "Prêtres au service de la chasteté conjugale et de la vie" à Versailles programme ici

La fête de la conversion de St Paul, le 25 janvier, est l'occasion de prier pour que, par son intercession, beaucoup de persécuteurs de la vie puissent nous rejoindre et devenir apôtres.

Les foyers moniteurs du Centre Billings France, à Versailles et sa région, sont nombreux... Ils seraient si heureux de pouvoir chacun loger, au moins, un prêtre de province, le dimanche 25 au soir !

Tout à Jésus par Marie,

Inscription à la journée du 26 janvier : adressez un mail à l'abbé [email protected]

Merci de préciser si vous cherchez un logement "en famille", et si vous désirez participer à la formule d'approfondissement, parce que vous avez déjà fait une journée. Vous pouvez aussi, si nécessaire, demander, avec simplicité une aide financière pour votre trajet. Nous serions contents d'y affecter quelques dons faits au CBF.


Reportage sur le miracle présumé de Créteil dû au P. Popieluszko

En 2001, François A. tombe malade. Les médecins diagnostiquent une forme atypique de leucémie. 11 ans plus tard, le cancer se généralise. Alors âgé de 55 ans, François A. perd toute autonomie physique et mentale. Les pompes funèbres sont prévenues, il vit ses dernières heures…

Le P. Bernard Brien a été ordonné quelques mois plus tôt. L’aumônerie de l’hôpital l’appelle pour donner les derniers sacrements à François A. Nous sommes le 14 septembre 2012, date anniversaire du P. Brien et du P. Jerzy Popieluszko, prêtre polonais, assassiné en 1984 par le régime communiste de Pologne. Le clerc français invoque alors ce dernier et lui demande la grâce de la guérison pour le malade.

Une semaine plus tard, les médecins constatent un recul des cellules cancéreuses. En janvier 2013, la rémission est complète.

Reportage de reinformation.tv :

« Miracle » de Créteil : sur les traces du P. Popieluszko from Reinformation.tv on Vimeo.


Messe de réparation en la cathédrale de Strasbourg

Communiqué de Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg :

Mgr JP grallet"À la veille de la venue du Pape François aux Institutions Européennes de Strasbourg, une femen a pénétré dans le choeur de la cathédrale, interdit au public, et s’est manifestée en montant sur l’autel où se célèbre la messe, et qui est entouré, par tous les catholiques, du plus grand respect. Ce geste honteux de provocation et de profanation nous heurte tous, catholiques blessés dans notre foi et nos convictions les plus profondes, mais aussi croyants d’autres confessions et citoyens loyaux attachés au respect d’autrui.

C’est intentionnellement après la venue du Pape que nous élevons cette protestation. En effet, nous voulions offrir au Pape François, durant les précieuses heures qu’il nous accordait, tout l’accueil, toute la sérénité et toute l’attention qu’il méritait. Le Pape reçut en effet un très bon accueil et une écoute très attentive. Que tous en soient vivement remerciés et que soit remercié le Pape François, pour sa visite, son souci des Européens, et son message d’espérance : puisse son appel à la solidarité et au respect de tous les hommes et de toutes les dimensions de l’homme, être entendu de tous !

Nous ne voulons pas répondre à la violence par la violence, à l’insulte par l’insulte, mais nous demandons fermement aux autorités publiques de bien vouloir accomplir leur tâche de maintien de l’ordre et de restauration de la justice. J’invite tous les fidèles qui le peuvent, à participer ou à s’unir d’intention à notre prière de réparation, une messe qui sera célébrée à la cathédrale, jeudi 27 novembre 2014, à 9 heures. Chers diocésains, chers amis, je vous remercie pour votre dignité dans l’épreuve et pour votre amical soutien."


"Un témoignage à faire écouter aux adversaires ..."

Jean-Jacques Bourdin, ce matin, accueille un auditeur, né des suites d'un viol, et déclare que les adversaires de l'avortement devraient écouter ce témoignage. Prenons le au mot.

C'est un peu long mais peu à peu les choses se décantent et l'on découvre qu'il aime sa mère tendrement et que c'est bien réciproque. On sent Bourdin un peu désarçonné.

Ajouter une souffrance à la souffrance ... est bien entendu la remarque la plus judicieuse que n'importe qui pourrait faire à cet homme indéniablement tourmenté : elle ne viendra hélas pas.


"Un témoignage à faire écouter aux adversaires... par Le_Salon_Beige


Les 7 derniers députés pro-vie

Ils n'ont été que 7 à voter contre la résolution sur l'avortement. Sur ces 7, seul le député Jacques Bompard a pu prononcer un discours -mémorable- à la tribune.

Voici ces 7 députés, à remercier :

  • Jacques Bompard
  • Jean-Frédéric Poisson
  • Jean-Christophe Fromantin
  • Nicolas Duicq
  • Xavier Breton
  • Yannick Moreau
  • Olivier Marleix

En face, 143 ont voté pour. Gilbert Collard s'est abstenu. Les autres députés n'ont pas osé se montrer. Les résultats complets sont ici.


Honneur à Jacques Bompard

Il a été le seul député à s'opposer dans l'hémicycle au crime de l'avortement, en ce jour funeste du vote d'une résolution affirmant la "droit fondamental" à l'avortement :

"Je veux demander pardon.

BJe veux demander pardon puisqu’une lourde responsabilité incombe forcément aux défenseurs de la vie quand une telle négation du principe le plus fondamental de la loi naturelle est présentée à la représentation nationale.

Pardon devant l’ensemble des enfants qui ne naîtront pas, 225 000 par an en France, qui disparaissent devant la grande coalition du prêt à penser et de la culture de mort. Pardon pour toutes ces mères que nous n’aurons pas su protéger des élans morbides qui ont tenu lieu de féminisme depuis des décennies.

Pardon aussi à l’ensemble des pays européens, et notamment à l’Espagne, à qui certains ici voudraient imposer la marchandisation des parcours de vie des femmes et la négation de l’animation du fœtus comme seul horizon de la politique.

Pardon pour tous ceux qui se réveillent blessés de ces nombreux attentats contre le bon sens et se souviennent qu’aucun totalitarisme n’a fait l’impasse de l’eugénisme.

Pardon également pour toutes ces femmes à qui personne ne propose jamais de possibilités alternatives à l’avortement puisque l’Etat comme les médias ont fait le choix de l’incitation à la suppression de la vie à naitre.

Pardon à toutes ces associations qui œuvrent aux côtés des handicapés et notamment aux enfants victimes de maladie héréditaires. En forçant ainsi le passage d’un avortement érigé en principe organisateur de notre pays vous brisez leur œuvre.

Je veux demander pardon, puisqu’un représentant de la Nation ne peut que souffrir quand le CSA refuse la diffusion de vidéos défendant les enfants trisomiques pour favoriser une culture de l’éradication de la différence et de la faiblesse. Une société qui érige de tels principes ne peut pas se plaindre des divers maux qui la traversent : réification de l’homme, hédonisme autodestructeur, victoire des puissants sur les innocents.

Je veux demander pardon à nos aïeux pour un pays qui laisse des délinquantes ukrainiennes, les Femen, mimer un avortement dans une Eglise sans qu’aucune sanction lourde ne soit prise.

Je veux demander pardon pour Simone Veil qui imposa un cas d’extrême limite en dépénalisant l’avortement alors que vous enlevâtes la condition de détresse pour le recours à l’interruption volontaire de grossesse.

Je veux demander pardon à toutes ces femmes à qui vous vendîtes le droit à disposer de leurs corps pour en aboutir à la généralisation programmée de la GPA, c’est-à-dire au retour à la plus pure barbarie du marchandage du corps de la femme.

Je veux demander pardon pour cette atteinte sans nom à la liberté qu’est devenu le délit d’entrave qui empêche les praticiens d’affirmer en conscience ce qui les pousse à refuser de faire de l’avortement un moyen de contraception.

Je veux demander pardon pour ces femmes traumatisées par des recours nombreux à l’avortement qu’on leur avait vendu comme anodin.

Je veux demander pardon pour toutes ces vocations perdues dans la médecine, abasourdies qu’elles furent de cette négation des éléments les plus fondamentaux du serment d’Hippocrate."

La résolution a été votée à 143 voix contre 7.


Le diocèse aux Armées ouvre son séminaire

Lu dans Chrétiens dans la cité (version papier) :

"Le diocèse aux armées vient d'ouvrir son propre séminaire. Les huit jeunes qui envisagent ce ministère commencent par une année de fondation spirituelle à la Maison Saint Augustin (propédeutique du diocèse de Paris). Ils poursuivent leur formation dans la maison Saint-Bernard (Paris 5e) en lien avec le séminaire de Paris et la Faculté de théologie de l’École Cathédrale (Collège des Bernardins). Auparavant, les futurs aumôniers militaires étaient dispersés dans des différents séminaires, sans formation adaptée."


Le droit fondamental de tout être humain, c'est la vie !

De l’Observatoire Socio-Politique des AFC 44 à propos de la résolution en cours de disccussion :

" [...] Ce texte n’a pas de portée normative mais il exprime l’avis de l’ensemble de l’Assemblée nationale : il a donc une portée symbolique forte.

Il énonce deux contre-vérités :

  • L’IVG serait « un droit fondamental », ce qui est juridiquement faux car l’IVG est en réalité une dérogation au principe de « respect de l’être humain dès le commencement de sa vie » (article 16 du code civil)
  • Il existerait un « droit universel des femmes à disposer de leur corps », alors que ce droit n’existe dans aucun texte national ou international.

La portée symbolique est d’autant plus forte que ce texte est signé non seulement par les présidents des groupes de la majorité de gauche, mais encore par les présidents des deux groupes de l’opposition UMP (Christian Jacob) et UDI (Philippe Vigier).

Mgr Guy de Kérimel, évêque de Grenoble-Vienne et président du groupe de travail de la Conférence des Evêques de France « Phénomène social de l’avortement  et enjeux éducatifs » a dénoncé dans un texte transmis samedi dernier à l’AFP une banalisation sans précédent de l’avortement : «Un droit humain peut-il reposer sur la négation du droit à la vie d’autres êtres humains au tout début de leur existence et de leur croissance? Nous sommes tous passés par le stade embryonnaire, l’aurions-nous oublié?»

Après le remboursement à 100 % de l’avortement en 2013, ce fut la fin de la notion de détresse en janvier 2014. Avec une légèreté qui relève d’un profond mépris pour les femmes qui vivent cette acte – qui n’est jamais anodin – la Ville de Nantes a  cru bon de se vanter de cette dernière avancée dans l’édition 2014 d’un guide destiné aux 16-25 ans scandaleusement partisan : « qu’il ne faille plus être en « situation de détresse » pour pouvoir avoir recours à l’IVG, voilà qui est mieux ! L’avortement est un droit inaliénable, on ose l’espérer. »

La majorité en place n’a pas déçu cet espoir en s’apprêtant à affirmer ce « droit » comme fondamental.

Comment réagir ?

Cette déferlante de la Culture de Mort ne semble pas nous laisser le moindre répit.  Après la Loi du mariage pour tous et les incursions de l’idéologie du genre à l’école, ce rajoute depuis la rentrée le débat l’Euthanasie. Face à tous cela comment réagir en tant que laïc catholique?

D’abord prier

Et cela tombe bien car justement ce Samedi 29 novembre, des Veillées de Prière pour la Vie sont organisées dans toute la France. A Nantes elle aura lieu à St Pasquier à 20h30

Au-delà cette soirée, il y a également l’excellente initiative de la Neuvaine pour la France. La prière nourrit l’action et lui donne sa fécondité profonde (Lien entre Prière et Action à creuser  ici) [...]

Et parfois ce témoignage prendra parfois des formes militantes, comme les pétitions, les courriers au élus ou encore la manifestation publique. C’est pourquoi comme les années précédente et en attendant d’avoir une pareille initiative à Nantes  : La Fédération des AFC de Loire Atlantique appelle à participer largement à la Marche pour la Vie qui aura lieu cette année le dimanche 25 janvier à Paris ! [...]"


L'ancien Premier ministre socialiste en prison

Pour «fraude fiscale», «corruption» et «blanchiment de capitaux». Au Portugal.

«Depuis les origines, il a été ce jeune loup, opportuniste, sans idéologie, obsédé par l’escalade des échelons vers le pouvoir suprême, toujours borderline», dit l’historien Fernando Rosas. Ce n'est pas en France que l'on verrait un "Premier Ministre socialiste opportunistes sans idéologie", n'est-ce pas ?


Où est la mobilisation pour défendre le repos dominical ?

Jacques Bompard écrit dans Les 4 Vérités :

B"Notre nouveau ministre de l’Économie n’est pas seulement une caricature des méfaits du capitalisme de connivence. Il incarne aussi parfaitement les malheurs d’une mondialisation débridée oublieuse des éléments fondateurs des civilisations. Dans son projet de loi à venir, dit, un temps, « En faveur de la croissance », et désormais intitulé « Pour l’activité », Emmanuel Macron prétend que la libéralisation du travail du dimanche est une des conditions fondamentales du retour de la France dans la course de la croissance

La France connaît une situation économique dramatique depuis que l’impétrant Hollande s’est vu octroyer cinq ans de présidence de la République. En un an, le nombre de chômeurs s’est accru de 170 000 personnes et nous apprenions récemment que 20 à 50 % des chômeurs ne cherchent pas d’emploi, en réalité. Les hausses d’impôts culminent à 31 milliards d’euros, tandis que la dette publique augmentait de 158,9 milliards d’euros. On avait cru que le manque de courage de Nicolas Sarkozy ne serait pas disputé : François Hollande réussit la performance de quasiment faire oublier les piètres résultats de la précédente mandature. Mais Emmanuel Macron a trouvé un fort levier de croissance : la fin d’un repère traditionnel, social et politique européen, le dimanche chômé.

Je rappelle que le code du travail a, depuis longtemps, oublié l’importance politique fondamentale du dimanche chômé, puisque celui-ci n’est aujourd’hui assuré que dans l’intérêt du salarié, comme si la société n’était pas, dans son intégralité, bénéficiaire d’un moment chômé propice la vie familiale et à la dévotion, étant entendu que la France est un pays catholique. Je suis le premier à dénoncer les lourdeurs du traitement social du chômage, d’administrations envahissantes et d’une société embourbée dans la défiance. Je suis le premier à faire de la gestion saine des deniers publics un impératif politique et moral de prime importance. Je suis le premier à me prévaloir de l’assainissement des finances de la ville d’Orange dont je suis le maire depuis 1995. Je parle donc d’expérience : jamais l’idéologie n’est efficace pour relancer la machine économique, jamais le pragmatisme ne peut être supplanté par la volonté de faire participer nos structures économiques au changement de civilisation promu par la gauche française.

Je m’étonne du manque de mobilisation autour de cette question. Si j’ai l’habitude d’agir en sentinelle au coeur de l’assemblée nationale, je sais que rien n’est possible sans une mobilisation organique de notre pays, c’est-à-dire une prise de conscience politique et militante que, bientôt, la marchandisation du monde l’emportera encore sur la réforme saine et utile du mammouth étatique.

Ne nous y trompons pas : la première victime du projet de loi d’Emmanuel Macron sera, une nouvelle fois, la famille, une tradition socialiste particulièrement répétitive. Quoi qu’il en dise, ce n’est pas à une société plus confiante et plus créative que le gouvernement veut arriver avec ce nouveau projet de loi, mais bien à une somme d’individus dénués de toute solidarité naturelle et de toute vie familiale. Et le gouvernement ne fera que séparer toujours plus les enfants de leurs parents : crèches, écoles publiques, autant de solutions toujours plus éloignées des parents naturels.

Léon XIII nous avait prévenus des risques inhérents à cette vision socialiste de la cité dans « Rerum Novarum » : « Si les citoyens, si les familles entrant dans la société humaine y trouvaient, au lieu d’un soutien, un obstacle, au lieu d’une protection, une diminution de leurs droits, la société serait plutôt à rejeter qu’à rechercher. » C’est bien au chaos familial, et donc social et économique, que le Parti socialiste va nous conduire. Il s’étonnera alors de la saine colère du peuple français !"


Des pompiers recueillent un crucifix des décombres en flamme d’une église

CUn incendie consuma l’église San Jose de Californie dimanche, mais étonnamment, le précieux crucifix a été sauvé.

Le crucifix historique, fait en Italie, fut élevé au dessus de l’autel de l’église en 1907. La paroisse compte 600 familles parlant italien, espagnol et anglais, et la messe est dite dans les trois langues chaque dimanche.

L’incendie était accidentel, probablement électrique. Le toit de l’église s’est effondré durant l’incendie. Personne ne fut blessé et la chère statue de la Vierge Marie fut également sauvée du sanctuaire.


Les fanatiques de l'avortement ont entrepris d'habituer les consciences à l’abominable

Communiqué de Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France :

P"En ce funeste 40e anniversaire de la loi Veil dépénalisant l'avortement, le Parti de la France rappelle sa volonté d'abroger les lois Veil-Aubry-Roudy et de les remplacer par une législation consacrant le droit à la vie de la conception jusqu'à la mort naturelle.

Durant 40 ans, les fanatiques de l'IVG ont entrepris d'habituer les consciences à l’abominable, de changer les mots pour tromper les intelligences, d'asservir les volontés.

A l'inverse, le Parti de la France s'engage à remplacer la législation sur l’avortement par une législation de protection de la mère de famille et de protection de l’enfant. Celle-ci permettrait de tourner définitivement le dos à une véritable culture de mort au profit de l'accueil de la vie."


Avortement euthanasie : une marche pour défendre la vie le 25 janvier

La Marche pour la vie lance sa 10ème édition qui aura lieu le dimanche 25 janvier 2015 à Paris.

M"Cette semaine, le parlement, le gouvernement et les médias célèbrent en grandes pompes l’anniversaire d’une loi qui autorise depuis 40 ans en France l’élimination d’enfants avant leur naissance.

Le 25 janvier, la Marche pour la vie est l’occasion pour les citoyens d’exprimer leur révolte de voir leur pays glorifier une loi qui a déjà conduit à la mort de 9 millions d’êtres humains, et à la négation de la valeur de la vie humaine fragile.

Dans les jours à venir, le gouvernement va annoncer soit clairement une loi pour légaliser l’euthanasie, soit insidieusement des modifications de la loi Léonetti sur la fin de vie pour autoriser des gestes euthanasiques. Les déclarations politiques et les rapports préparatoires récents annoncent en effet la mise en oeuvre de la proposition 21 de François Hollande pendant la campagne de 2012.

Cécile Edel, présidente de la Marche pour la Vie annonce que cet enjeu sera au coeur de la mobilisation du 25 janvier. Elle rappelle : « la loi Veil de 1975 a initié un mouvement de déshumanisation en légalisant l’avortement. S’en est suivi un dérèglement bioéthique en cascade, qui détruit à la fois les enfants, les femmes, et la société. Depuis des années on constate ce dérèglement, qui s’est accéléré depuis 2012 : industrie procréatique, manipulation de l’embryon humain, marchandisation du vivant, sélection prénatale. En 2015 cette déshumanisation menace les personnes âgées, malades, handicapées. C’est pourquoi la Marche pour la vie du 25 janvier appelle les citoyens à manifester le dimanche 25 janvier, pour dire non à l’euthanasie et rappeler que le respect de toute vie humaine fonde notre civilisation."


Pas de bougie pour les 40 ans de la loi sur l'avortement !

Tribune de Cécile EDEL, présidente de CHOISIR LA VIE, présidente de la MARCHE POUR LA VIE

C"Il y a 40 ans, jour pour jour, Simone Veil, alors ministre de la Santé, défendait dans l’Hémicycle son projet de loi sur l’avortement en soutenant avec « toute sa conviction » que « l’avortement devra toujours être une exception, l’ultime recours pour des situations sans issue, car il est et restera toujours un drame pour tout être humain »

Aujourd’hui, Mme Catherine Coutelle, pour fêter ce triste anniversaire, présentera au vote à l’assemblée nationale, une résolution pour davantage asseoir le droit à l’avortement et l’ériger en un droit fondamental.

Depuis ce matin, nous entendons ainsi des voix se réjouir de ces 40 dernières années, appelant dans le même temps,  à une toujours plus grande vigilance pour que le droit à l’avortement soit un droit respecté. Nous entendons parler de « liberté des femmes à disposer de leurs corps », de « droit des femmes au confort », de « droit au choix »…. Pas une seule fois cependant ne sont évoqués les concepts de Vie et de Mort…et pourtant, c’est bien de cela dont il est question, n‘en déplaise à certains ! Rappelons à ce titre, ce chiffre épouvantable de 9 millions de victimes innocentes, sans compter les millions de femmes souffrant encore des conséquences psychologiques et physiques de leur avortement. Nous recueillons chaque jour, au sein de notre antenne d’écoute aux femmes enceintes en difficultés,  des témoignages édifiants à ce sujet. Aujourd’hui, il est clair que nos politiques préfèrent se placer du coté de la promotion de l’avortement que du côté de la prévention et du soin des femmes ayant avorté.

La contradiction idéologique est flagrante. D’un côté, tout le monde s’accorde à reconnaître l’avortement comme un drame, et d’un autre on célèbre ses 40 ans en grandes pompes avec qui plus est, une volonté de placer l’avortement au rang de pilier de notre société.

Nous assistons par la même à un dérèglement bioéthique, à un glissement majeur d’une société dont la valeur principale était la Vie à une société dont la valeur devient la mort.

Ne nous étonnons donc pas que cette loi sur l’avortement qui a ouvert la boite de Pandore en autorisant la suppression des plus fragiles et des plus petits en début de vie, aboutisse demain à une autorisation de supprimer les plus fragiles en fin de Vie !

Le droit de tuer l’Autre, demain sera devenu définitivement supérieur au droit à la vie !

Ce qui signifie tout simplement que l’interdit du meurtre, fondement de toute civilisation  sera purement et simplement balayé au profit de la liberté individuelle dont la liberté de tuer!

Gardons malgré tout confiance… des voix continueront de s’élever pour dire stop à cette spirale infernale et prendre le parti de la Vie ! Je vous donne rendez-vous le 25 janvier à Paris pour marcher pour la Vie !"