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Le Salon Beige vous souhaite une bonne année 2015 !

Le Salon Beige continuera en 2015, comme depuis maintenant (déjà !) 10 ans, à vous informer et vous réinformer, au nom du combat commun, sans esprit partisan, malgré les pressions de la justice, des politiciens et autres boutiquiers toujours prêts à fermer les yeux sur les turpitudes et faiblesses de leurs partis.

Si l'engagement partisan est une noble chose, votre blog veut contribuer à l'unité du combat commun, au-delà des chapelles, des associations, des partis politiques, des différentes oeuvres, afin de mieux défendre les principes non négociables, et la France, sous le regard de Dieu. Et tous ceux qui reconnaissent la loi naturelle doivent désormais savoir s'unir, sur le terrain, malgré leurs attachements partisans. Le bien commun est à ce prix.

Tous vos blogueurs, Marie Béthanie, Louise Tudy, Paula Corbulon, Philippe Carhon, Loïs Spalwer, Lahire, Michel Janva, vous souhaitent une excellente année 2015. Une année qui promet déjà d'être riche en rebondissements (Marie réussira-t-elle à mettre plus de posts par jour que Michel ? Ce dernier connaîtra-t-il une baisse de régime, avec la nouvelle naissance qui s'annonce chez lui ? Paula réussira-t-elle à sortir de Russie et Lahire de son silence ? Louise arrêtera-t-elle de poster après minuit, Philippe réduira-t-il la longueur de ses titres ? Loïs écrira-t-il des posts plus courts ?...) !

Et une année où l'on ne lâchera rien.

J


La "révolution conservatrice n'est que le mouvement naturel d'un peuple attaché à son héritage"

BeigbederLes voeux de Charles Beigbeder, qui vient de soutenir la proposition de loi de loi de Jacques Bompard pour la défense des traditions françaises (et par conséquent, des crèches) :

"En cette fin d’année 2014, permettez-moi de formuler des vœux de renaissance et d’espoir pour notre pays !

Pour la première fois depuis l’après-guerre, nous assistons à un réveil national d’une ampleur inédite qui traverse comme une lame de fond la société française. Refus du sens de l’histoire dicté par la gauche progressiste, dénonciation de la pensée unique véhiculée par un parti socialiste moribond, remise en cause généralisée de la politique du gouvernement et de la capacité du chef de l’Etat à être à la hauteur de ses responsabilités, attachement aux racines chrétiennes de la France et défense de notre identité, promotion de la famille durable et défense de nos libertés, l’année 2014 aura été riche en combats menés contre l’idéologie mortifère de la gauche qui atrophie de plus en plus les forces vives de notre nation.

Ce que d’aucuns ont nommé une révolution conservatrice n’est en fait que le mouvement naturel d’un peuple attaché à son héritage et désireux de rester enraciné dans une culture qui a fait la grandeur de notre pays, en un mot, de continuer la France !

La route est encore longue mais les premiers jalons, posés au cours du sursaut familial de 2013, commencent déjà à porter de bons fruits. Partout, à droite, la politique est oxygénée par de nouvelles têtes issues d’une génération décomplexée et imperméable aux oukases des bien-pensants.

Il faut surtout bien comprendre la nature de cette révolution d’un nouveau style et ne pas la juger à l’aune des critères habituellement retenus en politique pour mesurer l’influence d’un mouvement. Nous n’avons pas à faire à une énième coalition de partis d’opposition menant intrigues politiciennes et manœuvres électorales, nous sommes en face d’une révolution métapolitique dont personne ne peut revendiquer la paternité et qui s’enracine au plus profond des consciences de nos concitoyens. Une révolution culturelle dans toute la noblesse que peut revêtir ce terme ! Nul ne peut prédire jusqu'où elle se déploiera mais une chose est sûre, rien ne l’arrêtera. Plus profonde est son fondement, plus durables seront ses effets.

L’espérance est le moteur de notre engagement, la jeunesse en est le souffle, la France en est l’horizon. 

Bonne année à tous"


Des violences urbaines sont attendues au cours de la nuit du 31 décembre

Des violences commises par quelques déséquilibrés isolés, sans aucun doute :

"Lundi après-midi avaient lieu les obsèques de Bilal Nzohabonayo, l’islamiste abattu dans le commissariat de Joué-les-Tours après avoir tenté de poignarder des policiers au cri de « Allah Akbar ». Quelques jours après l'enterrement de l'islamiste, la Police craint le pire pour la nuit de la Saint-Sylvestre.

D’après un informateur présent aux funérailles, l’imam, proche du mouvement radical Tabligh, s’est contenté de lire la prière des morts, sans faire de prêche. De fait, il n’a donc pas expliqué et encore moins condamné le geste du fanatique.

200 personnes ont accompagné le corps jusqu’au cimetière. Parmi eux, des jeunes de la cité voisine et des musulmans, qui contestaient la version officielle de l’acte terroriste. Sur la base d’un simple témoignage relayé sans vérification par certains médias, ils dénonçaient une « bavure policière », sans toutefois expliquer pourquoi l’islamiste se promenait avec un couteau de 30 centimètres, ni pourquoi il a tenté de tuer trois policiers. Selon les autorités, l’absence de vidéo, dénoncée par les proches du terroriste, s’explique par la simple raison que le commissariat de Joué-les-Tours… n’en est pas équipé !

Pas de quoi perturber les plus radicaux, qui auraient, d’après des sources policières, l’intention de « venger » la mort de leur camarade. Des violences urbaines sont attendues au cours de la nuit du 31 décembre, dans la cité de la Rabière, dont était originaire Bilal Nzohabonayo."


La crèche les dérange : le petit Jésus volé

Lu ici :

"C'est une plainte peu ordinaire qu'a reçue lundi la police de Bailleul (Nord) : celle déposée par le curé de l'église Saint-Vaast pour le vol du petit Jésus ! A peine installée dans la crèche, la statuette a disparu, laissant pantois les paroissiens habitués à la voir depuis cinquante ans.

Pendant la messe, l'abbé Janin a lancé un appel pour sensibiliser les paroissiens, mais l'enfant Jésus reste introuvable. En porcelaine, l'objet pourrait valoir quelques centaines d'euros à la revente."


Familles : le gouvernement vous souhaite une mauvaise année

Deux décrets publiés aujourd'hui au Journal officiel entérinent la réforme du congé parental, visant selon le gouvernement à mieux le répartir entre les deux parents, mais qui va de fait en réduire la durée pour les mères.

Un premier décret du ministère des Affaires sociales rebaptise la prestation versée durant le congé parental, qui devient la prestation partagée d'éducation de l'enfant (Preparee) et remplace le complément de libre choix d'activité (CLCA). Un deuxième décret modifie la durée du congé parental, conformément à cette loi et au budget de la Sécurité sociale pour 2015.

Pour un premier enfant, ce congé est porté de six mois maximum à un an, à condition que les deux parents le prennent. Sinon, il restera à six mois. A partir du deuxième enfant, sa durée reste limitée aux trois ans de l'enfant, mais chacun des deux parents ne pourra prendre que 24 mois maximum. Si l'un prend 24 mois, les 12 mois restants devront donc être pris par le second parent pour bénéficier de la durée maximale.


Le lobby LGBT fait élire un militant FN comme "Mister Gay 2015"

Matthieu Chartraire a été désigné Mister Gay 2015 après un vote des internautes de tetu.com. Il avait exprimé sur son profil facebook sa sympathie pour le Front National. Il s’en explique. Extrait :

"[...] Je ne partage pas l’intégralité des idées du Front National, voilà ce que je veux dire. Ce n’est pas parce que je vote FN et que je me sens plus proche de ce parti que d’un autre que je suis d’accord avec tout ce que dit le parti, avec toutes ses idées et toute son histoire. On ne m’a jamais posé la question et on m’a tout de suite enfermé dans un parti auquel je n’appartiens pas.

Cela ne te gêne pas de voter pour un parti qui a toujours été contre les droits des gays et des lesbiennes et qui veut notamment abroger la loi Taubira?

Je ne suis pas d’accord avec ça. Ce n’est pas un parti qui ne soutient pas les gays. C’est un parti qui représente la France aujourd’hui, que l’on soit noir ou blanc, asiatique, musulman, de toutes les origines, toutes les sexualités. Le FN ne fait pas de différence et j’aurais aimé qu’on fasse pareil avec moi, qu’on m’enferme pas dans le rôle du mec qui vote FN, je ne suis pas que ça. Je suis une personne avant tout. Ma position sur le mariage pour tous est forcément différente de celle du FN. Au FN il y a d’ailleurs beaucoup de gays favorables au mariage pour tous. Ce n’est pas pour ça que le FN va changer d’avis demain. Tout comme il y a des gens obtus qui ont un problème avec l’homosexualité, ce n’est pas pour ça que le FN va devenir homophobe. Il y a des extrémistes dans tous les partis.

L’essentiel du FN a défilé avec la Manif pour tous, qui est un mouvement homophobe.

Je ne suis pas sûr que ça soit un mouvement homophobe. Ce qui les dérange, ce n’est pas le mariage, c’est plutôt l’adoption. Pour moi, cela serait une véritable avancée d’autoriser les homosexuels à adopter.

C’est le cas.

On est dans une société où on ne fait pas confiance aux homosexuels. Les homosexuels sont trop dans la recherche de reconnaissance de leur sexualité. Ça fait peur au public. On le voit pendant les gay pride, qui ne représentent pas les gays , ou en tout cas qui ne me représentent pas moi. Je ne fais pas partie des gens qui se mettent en petit slip en cuir dans la rue. [...]"


Libération immédiate du martyre du Piss Christ

C'est une victoire !

Nous vous l'annoncions hier : le 26 décembre 2014 (et non le 29 comme annoncé précédemment), près de 4 ans après les faits, l’un des garçons qui est suspecté d’avoir donné le coup de marteau dans la vitre de protection du Piss Christ, a été mis en examen et immédiatement placé en détention provisoire !

Devant la monstruosité de droit et de fait de la détention, la juge a manifestement du se rendre à l’évidence et a ordonné aujourd'hui, 31 décembre, la libération immédiate du martyre du Piss Christ.

Félicitations à Me Jacques Trémolet de Villers et à ses correspondants d’Avignon, Me Tanguy BARTHOUIL et Me Jordan BAUMHAUER, son jeune collaborateur qui a prêté serment il y a 10 jours, qui ont travaillé dans l’urgence et qui terminent ainsi l’année en beauté !

Lio renie Mai 68

Lio récidive :

"Avec un discours volontairement opposé aux mères porteuses, aux familles monoparentales, à la procréation médicalement assistée, et ses confessions sur le difficile quotidien de sa famille pas si heureuse ("Je suis en psychanalyse lourde trois heures par semaine et toutes les semaines pour essayer d'accompagner mes enfants"), les derniers propos de Lio sur le plateau de France 2 avaient choqué.

Aujourd'hui, au magazine Gala, la chanteuse pop des années 80 s'explique et revient sur ses critiques. "Ce que je voulais faire, c’était parta­ger mon expé­rience de mère, parta­ger une expé­rience" analyse Lio. Maman de six enfants nés de quatre pères différents, la famille de Lio n'a rien d'un modèle classique. Mais celle qui a toujours revendiqué son "droit de tomber amou­reuse, de faire des enfants avec qui (je) veux, de (me) séparer vingt fois, de vivre plusieurs amours, de vivre plusieurs vies, d’être plusieurs femmes" s'assagit aujourd'hui et fait un lourd bilan de maman : "J'ai telle­ment porté ça en avant que mes enfants, derrière, je ne les ai pas regar­dés. Et leur souf­france m’a forcée à les regar­der. Parce qu’ils m’ont dit qu’ils n’al­laient pas bien".

Ses erreurs Lio les reconnait ("Je suis longtemps restée Peter Pan. J’ai démarré ce métier à seize ans et, quelque part, ce milieu est abso­lu­ment infan­ti­li­sant, donc oui, je n’avais pas grandi.") mais les "maux" de ses enfants, Lio les assume : "Cela ne retire en rien ma respon­sa­bi­lité qui est pleine et entière".

Alors qu'elle a toujours "refuser d'interdire", aujourd'hui Lio se rend compte que seul le "discours d'amour" n'est pas suffisant : "Je pensais que ce serait facile pour les enfants, à partir du moment où on était justement dans le dialogue et dans l’amour, d’as­su­mer les frères, les sœurs et les papas diffé­rents. Il s’avère que non. Ça ne suffit pas. Il faut poser des actes construc­teurs. Moi, je suis une enfant de Mai 68, d’une géné­ra­tion pour laquelle les règles juste­ment étaient mal vues. Celle du 'Il faut inter­dire d’in­ter­dire'. Or il faut des inter­dic­tions, des limites, des frus­tra­tions pour se construire."


La nouvelle année doit nous faire penser à cette année éternelle qui nous attend tous

Dom Hilarion Duclaux est né en 1727 à Valréas, dans le Vaucluse. Issu d’une famille profondément chrétienne, il ressent très tôt l’appel à la vie consacrée et entre à la Chartreuse de Bonpas, où il fait profession le 6 août 1748. Les douloureux événements de la tourmente révolutionnaire n’épargnent pas sa communauté, et les moines sont expulsés le 8 septembre 1792. Doté d’une faible santé, Dom Duclaux ressent profondément cette violence dirigée contre l’Église et contre son couvent, et il meurt dans sa maison natale en 1793, à l’âge de 66 ans.

Confidences d'un chartreux regroupe les lettres, récemment découvertes, de Dom Hilarion Duclaux à sa famille (notamment son frère prêtre et son père), depuis janvier 1748, année de sa profession, jusqu’à avril 1788, donc à la veille de la Révolution française. On découvre dans cette correspondance un cœur profondément humain et délicat autant qu’une âme fervente toute centrée sur Dieu, à la sérénité communicative. Ces écrits cartusiens nous mettent véritablement en lien avec la Parole essentielle, celle de Dieu et de son Fils, le Verbe éternel. Ils renvoient l’image de l’Évangile, contemplé, vécu et transmis par un moine saisi d’amour pour le Christ Jésus. Au long des pages, outre les conseils donnés à chacun de ses interlocuteurs, nous découvrons la personnalité de leur auteur, âme toute donnée ne vivant que pour Dieu et qui sut trouver sa joie en Lui pour la communiquer aux autres.

Le texte est précédé d’un préliminaire historique sur les Chartreux et sur Dom Hilarion Duclaux, réalisé par Guillaume d’Alançon. Les considérations spirituelles consignées dans ces lettres d’un chartreux valent pour toutes les époques et tous les états de vie et, si elles ne constituent pas un traité organique, elles peuvent néanmoins constituer un aliment de choix pour la méditation personnelle.

Voici une des lettres :

"A Bonpas, le 1er janvier 1752

À Monsieur Duclaux, notaire et greffier,

à Valréas

Mon très cher père,

DJ’avais promis à mon très cher frère de vous écrire, et c’étaient bien là mes désirs. Mais le temps ne m’a pas permis de les accomplir. Dernièrement, je laissai passer une favorable occasion qui se présenta, mais, comme c’était un jour de spaciement, je n’eus encore aucun moment de loisir. Je profite maintenant avec un grand empressement de celui qui me reste, pour m’acquitter auprès de vous du devoir qu’exige de moi la nouvelle année que nous commençons aujourd’hui : je vous la souhaite heureuse et remplie des bénédictions du Seigneur. Elle doit nous faire penser à cette année éternelle qui nous attend tous, et qui sera, s’il plaît à la miséricorde divine, le terme de notre bonheur, et qui doit faire, dans cette vallée de larmes, le sujet de tous nos soupirs. Les années que nous passons ici-bas sont si peu de chose par rapport à leur peu de durée et aux misères qui les accompagnent, qu’elles ne méritent notre estime qu’en tant qu’elles nous sont données pour amasser des trésors pour l’éternité. D’ailleurs, notre cœur n’est créé que pour Dieu seul, qui est éternel, et rien de ce qui passe n’est digne de Dieu. Heureux ceux qui font ces réflexions, et qui, ne s’attachant à cette vie périssable, en attendent une qui n’aura point de fin, où tous les biens sont compris, parce qu’on y possède Dieu, qui est la félicité des saints. C’est là, mon très cher père, le souhait que je vous fais, et à toute la maison, car le salut de vos âmes m’est aussi cher que le mien. Et tout ce que je désire dans notre solitude, c’est de vous voir un jour, réunis dans cette céleste patrie. Dieu nous en fasse la grâce !

Je ne vous parle point ici, mon très cher père, de la part que vous avez pris à l’honneur que m’a fait la Divine Providence, en m’élevant au sacerdoce. Je crois qu’elle est bien grande. J’aurais eu un grand plaisir de vous voir assister à ma première messe. Cela est bien naturel. Mon très cher frère me fait espérer que j’aurai le bonheur de vous voir avec mon très cher oncle, lorsque le temps et les affaires vous le permettront. J’attends avec empressement cet heureux jour, qui sera peut-être la dernière fois que nous nous verrons en ce lieu d’exil. Et j’espère, avec le secours de Dieu, que nous le passerons dans des entretiens spirituels. Vous me ferez plaisir si vous n’êtes que vous deux.

J’ai reçu, il y a quelque temps, une lettre de mon frère Joseph. Il se porte bien. Je jouis  aussi, par la grâce de Dieu, d’une bonne santé et d’un grand contentement. Je vous prie d’offrir mes très humbles respects à mon très cher oncle et à mon très cher frère, à toute la maison, et à toute la parenté. Je vous souhaite à tous la paix du Seigneur et, par-dessus tout, son divin amour, qui doit être l’âme de notre âme. Je finis avec les désirs, et avec les sentiments les plus humbles, et les plus respectueux, avec lesquels je suis,

À Bonpas, ce 1er janvier 1752

mon très cher père, votre très humble et très obéissant serviteur,

Frère Hilarion Duclaux, chartreux."


Le FMI tente de mettre la Grèce au pas

Les eurocrates de Bruxelles ayant échoué à faire élire leur poulain, le FMI leur vient à la rescousse :

"Le versement de la prochaine tranche d'aide à la Grèce est suspendu en attendant la formation d'un nouveau gouvernement qui suivra les élections anticipées de la fin janvier annoncées lundi par Athènes, a indiqué le Fonds monétaire international. Les discussions sur ce versement, effectué conjointement avec les autorités européennes, "reprendront une fois qu'un nouveau gouvernement sera en place" à Athènes, a indiqué le porte-parole du FMI, Gerry Rice, dans un très bref communiqué."


Renouer avec l’histoire pour pouvoir revenir aux fondamentaux

Jeanne Smits a réalisé un grand entretien avec Philippe de Villiers à propos de son magnifique Roman de Jeanne d'Arc. Extraits :

"Vous avez quitté la politique politicienne et vous dites aujourd’hui, à travers vos livres, l’importance de l’histoire, de renouer avec l’histoire pour pouvoir revenir aux fondamentaux qu’incarne si bien Jeanne d’Arc. Et vous avez noté à quel point les petits Français sont coupés de leur histoire. Or en Russie, le communisme a opéré une coupure encore plus radicale. Vous qui travaillez sur des scénarios de l’histoire russe pour le « Puy-du-Fou Tsargrad », pensez-vous que ce sont des blessures qui se guérissent ?

POui. Aujourd’hui les Russes se précipitent sur leur histoire comme s’ils étaient assoiffés. Ils ont été privés d’histoire pendant soixante-dix ans. Depuis la chute du Rideau de Fer, ils reviennent à leur histoire avec un enthousiasme et une incandescence qui sont extraordinaires. Et extraordinairement touchants.

Que faut-il pour que les gens aient envie de leur propre histoire ?

Il faut un préalable. Qu’on cesse de dire aux Français que leur histoire est affreuse, et qu’elle n’a commencé que par la Révolution française. Faire commencer l’histoire de France il y a deux siècles, c’est une imposture. Toute demeure divisée contre elle-même périra. Nous sommes le seul pays au monde qui s’interdit de lui-même, d’une part de lui-même. Qui interdit à ses propres enfants de cultiver la mémoire des siècles de sa grandeur. La France n’a le droit d’étudier son histoire qu’à partir de la période trouble de la Révolution, qui renferme dans son ADN un gène terroriste. La Révolution, c’est l’éradication. Ne pas enseigner toute l’histoire de France, c’est continuer l’éradication.

Quand on veut éradiquer les crèches, par exemple à La Roche-sur-Yon, vous dites en substance : quelle que soit la loi de 1905, il fallait tenir bon. C’est une leçon pour tout le monde ?

Mais c’est une question de priorité ! Le droit est supérieur à la violence, mais il y a quelque chose qui est supérieur au droit, c’est la civilisation. Soljenitsyne disait très bien : « Quand un pays n’a plus de mœurs, il fait des lois. » S’il s’avère qu’une loi est contraire au principe même de la civilisation, alors il faut se tourner vers la civilisation plutôt que vers la loi. »

En effet, la France est une terre chrétienne. La crèche fait partie de nos racines, de notre identité, de notre patrimoine, de nos affections, de nos enfances, de nos symboles. Cette richesse est infiniment supérieure à je ne sais quelle élucubration, je ne sais quel juridisme d’une laïcité corrompue ou abîmée. La France est le seul pays au monde qui tente de vivre avec l’idée d’une religion séculière, d’un Etat qui n’existe plus. D’ailleurs, ceux qui ont fait interdire la crèche du Conseil général, que j’avais installée moi-même, sont les descendants directs des révolutionnaires qui avaient proposé aux Français, avec le succès que l’on sait, de substituer à la religion chrétienne la religion civile de la Révolution, avec le culte de l’Etre suprême et le changement du calendrier. En fait, le combat révolutionnaire continue.

Le principe de laïcité a été inventé par Jésus-Christ, par le christianisme : c’est la séparation du temporel et du spirituel. On n’a aucun complexe à faire : simplement, la laïcité n’est pas le laïcisme. Le laïcisme, c’est quand le temporel tente d’absorber le spirituel. Nous sommes devant deux tentations au milieu desquelles flotte la pauvre chrétienté finissante de notre pays. La première, c’est l’absorption du spirituel par le temporel, c’est le laïcisme à la Vincent Peillon, la Libre pensée, la franc-maçonnerie : l’idée que le spirituel n’est plus qu’un tout petit refuge dans la vie privée, où on peut murmurer derrière les fenêtres sa petite prière du matin ou du soir, pourvu qu’on ne nous entende pas dans la rue.

La deuxième tentation, c’est l’islamisme : l’absorption du temporel par le spirituel, l’idée que c’est l’imam qui conduit la cité. Finalement c’est le djihad qui mène la danse. Entre les francs-maçons et les djihadistes il y a une alliance objective, redoutable. Les uns détruisent, les autres remplissent le vide.

[...] Quand on est un vrai homme politique, on ne cesse pas de l’être. Simplement je fais de la politique par d’autres moyens. J’essaie de diffuser un message métapolitique, pour une raison simple. On nous dit qu’il y a une crise politique. Je ne le crois pas. Je crois que la politique fonctionne très bien. Il y a des élections, il y a un président, il y a un Parlement, des procédures, des calendriers électoraux. Les institutions fonctionnent.

Mais la réalité est beaucoup plus grave : il y a une crise métapolitique. La crise des repères fondateurs, la crise des valeurs fondatrices. Il n’y a plus de murs porteurs. Donc, c’est la politique du vide. La politique fonctionne – sur le vide. La question qui se pose, qui s’est posée à moi, est la suivante : faut-il participer à la politique du vide pour tenter de remplir avec énergie, disponibilité, et peine perdue le tonneau des Danaïdes ? Ou bien, ne vaut-il pas mieux monter sur son Aventin pour revenir sur les murs porteurs et faire un retour au discours sur les valeurs fondatrices ? Et c’est ce que j’ai fait.

Je pense que ce que j’ai fait quand j’étais homme politique n’était pas inutile ; je pense que ce que je fais maintenant est plus utile. La politique telle qu’elle se fait aujourd’hui est devenue un marécage, une piscine sanguinolente où les crocodiles mangent les caïmans. La politique n’existe plus. Pourquoi ? Parce que le pouvoir n’a plus le pouvoir. Vous parliez de la crèche… Ce sont des juges qui décident ! Où est le pouvoir ? Il n’existe plus. Il y a une loi et des juges ; les hommes politiques sont coupeurs de citrons. Ils le sont devant les banquiers de Francfort, les législateurs de Bruxelles, les stratèges du Pentagone, les négociateurs de l’OMC et les petits juges des tribunaux administratifs. Il ne reste au Parlement que le calendrier scolaire et la retraite des anciens combattants…

Les hommes politiques se sont défaits du pouvoir. Quand le pouvoir n’a plus le pouvoir, que reste-t-il ? Des querelles d’hommes, des ambitions déchaînées, c’est tout. Il y a toujours eu des ambitions, il y a toujours eu des querelles, il y a toujours eu des blessures, mais la différence avec les temps anciens, c’est qu’il y avait encore le pouvoir. C’étaient des querelles pour le pouvoir, au service d’un pays.

Aujourd’hui ce ne sont plus des querelles pour le pouvoir puisqu’il n’y a plus de pouvoir, il est parti ailleurs. En fait, la Révolution française a généré ce qu’on a appelé la démocratie, qui s’est empressée, au bout de deux siècles – ce n’est pas long – de disparaître au profit de l’oligarchie. Nous sommes gouvernés par des oligarchies qui ne sont contrôlées ni par le peuple, ni par personne. La mission des gens comme moi, qui ont l’expérience de la vie publique, c’est de hurler à qui veut l’entendre : « Regardez-les, ils s’agitent dans le vide. » Quand les gens s’intéressent aux élections, ça m’amuse, parce que je sais bien que ce sont les mêmes qui vont faire la politique des mêmes. Il faut refonder la légitimité. Elle ne peut reposer que sur le Service rendu."


Quel grand mensonge se dissimule derrière ces expressions comme la « qualité de la vie »

Dans son message en vue de la 23e Journée mondiale du malade qui sera célébrée le 11 février 2015, le pape François fustige ceux qui mettent sans cesse en avant l’importance de « la qualité de la vie » et jugent ainsi « que les vies gravement atteintes par la maladie ne seraient pas dignes d’être vécues ». Extrait :

"Avec une foi vive, nous demandons à l’Esprit Saint de nous donner la grâce de comprendre la valeur de l’accompagnement, si souvent silencieux, qui nous conduit à consacrer du temps à ces sœurs et à ces frères qui, grâce à notre proximité et à notre affection, se sentent davantage aimés et réconfortés. En revanche, quel grand mensonge se dissimule derrière certaines expressions qui insistent tellement sur la « qualité de la vie », pour inciter à croire que les vies gravement atteintes par la maladie ne seraient pas dignes d’être vécues ! [...]

De même, lorsque la maladie, la solitude et l’incapacité l’emportent sur notre vie de don, l’expérience de la souffrance peut devenir un lieu privilégié de la transmission de la grâce et une source pour acquérir et renforcer la sapientia cordis. Donc, on peut comprendre que Job, à la fin de son expérience, en s’adressant à Dieu, peut déclarer : « Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t’ont vu » (42,5). Et les personnes plongées dans le mystère de la souffrance et de la douleur, accueilli dans la foi, peuvent également devenir des témoins vivant d’une foi qui permet d’habiter la souffrance elle-même, bien que l’homme, par son intelligence, ne soit pas capable de la comprendre en profondeur."


L’homme est un animal social et politique. Y a-t-il une vérité en politique ?

RAu moment des vœux pour la nouvelle année, plus que jamais n’en déplaise au Président Hollande, le but de la politique est de « rendre possible ce qui est souhaitable » selon la belle formule de Richelieu et non de manipuler l’opinion publique pour l’asservir à la pensée unique du monde BOBO.

Mais qu'est-ce qui est souhaitable ?

Comment « donner un fondement solide à la discrimination de ce qui s’impose ou de ce qui ne s’impose pas, de ce qui est nécessaire ou de ce qui peut varier selon les circonstances, dans l’organisation de la Cité »

Tous les acteurs du « mouvement social » travailleront avec intérêt le nouvel ouvrage de formation publié par le Collectif Jean Ousset à la demande d’Ichtus : La Dictature du Relativisme (200 pages – 12€ et 8,4€ en version numérique).

Ichtus propose des formations inspirées des méthodes développées par Jean Ousset. « Anthropologie et Politique »  à l’école de JP II avec Bruno de Saint Chamas, «  Faire aimer la Civilisation »  par l’Art avec Nicole Buron, «  Les ateliers de l’Histoire » avec Martin Dauch. 

Dans l’avant propos de son livre de référence « Fondements de la Cité », Jean Ousset explique en effet la signification de cette réalité de l’homme : l’homme est plus qu’un animal social, c’est un animal politique :

« Il n’est pas suffisant de dire l’homme : animal social. Car des animaux, aussi, vivent en société.

Il faut dire l’homme : animal politique. Et entendre par là que si abeilles ou fourmis, par exemple, sont soumises à des règles sociales, il est seulement donné à l’homme d’agir sur l’organisation de la société où il vit, d’en changer les structures, d’en modifier les lois…

Les abeilles vivent en société, mais toutes les abeilles du monde vivent aveuglément sous l’empire d’une même constitution.

Les hommes, eux, vivent dans des sociétés dont les lois varient d’une nation à l’autre, sinon de province à province.

En ce sens, donc, la société des hommes est plus qu’une société, elle est une société politique. Et l’homme est plus qu’un animal social, c’est un animal politique.

Politique parce que jouissant d’un pouvoir d’organiser lui-même, plus ou moins à son gré, la société à laquelle il appartient.

Ainsi apparaît-il qu’un des caractères de la politique est cette liberté (au moins relative) de disposition des choses de la cité.

D’où une difficulté fondamentale.

Si, comme on le voit, la politique est essentiellement frappée d’un caractère de liberté, quelle peut-être son étude ? Toute science suppose dans son objet un certain déterminisme, un minimum de constantes. Quelles peuvent être, au contraire, les normes, les lois de ce qui est libre ?

Et même si l’on pressent le caractère relatif, limité de notre liberté en pareil domaine, comment concilier ce qu’il peut y avoir d’obligatoire et de libre dans la politique ?

Immense problème de la discrimination du nécessaire et du contingent, de ce qui est obligatoire et de ce qui est libre, de ce qui est universel et de ce qui est particulier.

En d’autres termes, comment donner un fondement solide à la discrimination de ce qui s’impose ou de ce qui ne s’impose pas, de ce qui est nécessaire ou de ce qui peut varier selon les circonstances, dans l’organisation de la Cité ?

Y a-t-il une vérité en politique ?

Question décisive, et qui n’est pas avancée là pour quelque utilité de présentation ou de style.

De grandes difficultés, pas seulement théoriques, nous y attendent. Car non seulement tout a été dit à ce degré, mais les oppositions demeurent virulentes.

Les doctrines les plus opposées, les théories les plus hostiles au sens commun ont leurs prosélytes. Négation du réel ou refus de croire à la possibilité de sa connaissance ; défense d’une liberté anarchique, ou déterminisme absolu des actes humains ; identité de l’être et du néant, fixisme et évolutionnisme, tels sont quelques signes extrêmes des disputes qui se déroulent autour de nous et qui affolent les esprits.

Tout a été nié ou affirmé. Au point qu’il est peu de notion aussi dévaluée que la notion de vérité.

En existe-t-il une seulement ?

En politique surtout y a-t-il matière à vérité ? Y a-t-il, autrement dit, une réalité politique objectivement étudiable ? Existe-t-il des lois, suffisamment stables, de l’ordre humain ? Si elles existent, méritent-elles d’être respectées ou peut-on les méconnaître et violer sans dommage ?

La vérité ne serait-elle pas, au contraire, que tout est possible en ce domaine, qu’il y suffit d’une certaine puissance, d’une certaine habileté, voire d’une certaine perversité ? »

Puisque le libéralisme, le marxisme, le progressisme, (l’évolutionisme et le relativisme) ont contribué à remettre en question les vérités que nous allons défendre, on comprend qu’il soit nécessaire de fuir l’affirmation gratuite et de reprendre les choses à leur base.

A sa question : « Quid est Veritas ? – Qu’est-ce que la vérité ? » Pilate, sceptique, ne voulut pas entendre de réponse.

Gardons-nous de l’imiter.

Ce n’est point parce que les contradictions innombrables de l’erreur ont lassé nos esprits que nous avons le droit de mettre en doute l’existence d’une vérité avant d’avoir fait ce que nous avons le devoir de faire pour l’atteindre…

« Allez donc à la vérité et vous verrez bien qu’elle existe », aimait à dire Blanc de Saint-Bonnet.

Combien la nient qui ne l’ont même pas cherchée, ou qui, à la façon de Pilate, se détournent d’elle sans l’écouter, préoccupés qu’ils sont des tumultes passionnés de la rue. »

… A suivre … la semaine prochaine


Voeux pour 2015 : achever la gauche

C'est l'ambition de Minute :

M"En politique – comme en métapolitique –, il est un principe de base : il faut achever l’adversaire lorsqu’il est à terre. Or la gauche est à terre, politiquement et surtout intellectuellement. Pour 2015, la mission est donc simple : l’empêcher de se relever. Feu à volonté ! Ce serait dommage de laisser souffrir un animal blessé… [...]

Sur le terrain électoral, l’année 2015 – avec les élections départementales de mars et les élections régionales qui se tiendront en octobre ou décembre – sera sans doute une année encore plus terrible pour la gauche. Chef de la rubrique politique de « Sud-Ouest », Bruno Dive, parlant d’un « vent de panique » parmi les stratèges du PS, écrit: « Selon l’un d’eux, qui a réalisé des projections fondées sur le résultat des dernières élections européennes, corrigées par l’implantation locale des sortants, la gauche ne conserverait que 16 départements en mars prochain. Les plus optimistes vont jusqu’à 20, ce qui revient tout de même à un effondrement: la gauche, qui dirige aujourd’hui 60 conseils généraux, en conserverait à peine le tiers. » Son article est titré: « La gauche rayée de la carte? » C’est Manuel Valls qui, en juin, avait lâché: « Oui, la gauche peut mourir. » [...]

La loi Taubira, dite « mariage pour tous », adoptée le 7 mai 2013, pourrait bien être une jolie illustration de l’effet papillon, ou l’étincelle qui embrase la plaine. L’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe est venue heurter et donc réveiller des franges de la population qui se croyaient à l’abri, redonner corps à un catholicisme militant qui est parvenu à s’affranchir – en partie – du politiquement correct mais aussi de certains oripeaux quelque peu caricaturaux, et a surtout permis à des centaines de milliers de jeunes de prendre goût à la politique. Ceux et celles qui auraient pu jusqu’ici se contenter d’être de bons chefs scouts, voire d’excellents danseurs de rock dans les « rallyes » se sont retrouvés organisateurs de manifestations et ont même parfois connu les joies des gaz lacrymogènes, quand ce n’est pas carrément des cellules. Alors que les futurs cadres, intellectuels, militants, de la gauche se sont recrutés pendant des années dans les rangs du syndicalisme lycéen et étudiant et que chaque grand mouvement de contestation (Mai 68, loi Devaquet, CPE, etc.) a fourni son lot de futurs ministres, la génération Manif Pour Tous pourrait bien elle aussi porter ses fruits en politique. De l’UMP au FN, déjà, certains premiers visages apparaissent. Et les conséquences sont même bien plus larges que cela. [...]

Pour autant, des têtes au geste il y a encore une distance importante à parcourir, pour transformer la victoire culturelle en victoire politique. Ce chemin, ce n’est donc peut-être plus tant au peuple de le faire mais aux partis eux-mêmes, en adaptant leur « offre » politique, finalement bien plus tiède et molle que ce qu’attendent une majorité de Français dans de nombreux domaines, à commencer par la préservation de l’identité. Alors que la gauche est absente d’absolument tous les champs, incapable de produire le moindre discours autre que répétitif et inopérant, les deux seules expressions à avoir fait intrusion dans le débat politique et intellectuel, jusqu’à faire la une des journaux, sont le mot « remigration » et la formule ô combien parlante de « grand remplacement ». La gauche, elle, hurle, vitupère, conspue et lapide. Dans le langage des vaches, ça s’appelle regarder passer les trains."


C’est arrivé un 31 décembre…

 

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

 

Rappelons-nous :

  • le 31 décembre 406 : invasions barbares.

Des bandes de Vandales, d'Alains et de Suèves franchissent le Rhin gelé près de Mayence. Les barbares poursuivent leur route vers le Sud-ouest et ravagent la Gaule sans rencontrer de résistance notable. L'empire Romain est incapable de réagir. Bientôt ils occupent l'Espagne et le nord de l'Afrique. Dans leurs sillages d'autres groupes de Barbares envahissent l'Europe occidentale: les Alamans, les Burgondes, les Suèves et les Francs.

Les Vandales pillant Rome, par Heinrich Leutemann (1824-1904)

Ils s'illustrent en pillant successivement la Gaule, la Galice et la Bétique (en Espagne), l'Afrique du nord et les îles de la Méditerranée occidentale durant tout le Ve siècle de l'ère chrétienne. Ils fondent également un éphémère «royaume vandale d'Afrique», ou «royaume de Carthage»

La période des grandes invasions a bouleversé les bases du monde antique sédentaire et y met un point final : c'est la fin de l'Antiquité qui se joue entre 400 et 600.

  • le 31 décembre 1494 : l'armée du Roi de France, Charles VIII, entre à Rome.

Charles VIII quitte Amboise, le 13 février 1494, pour se rendre en Italie. Il revendique le royaume de Naples, d'ou il compte ensuite partir en croisade contre les infidèles turcs. En effet, le royaume de Naples, jusqu'en 1442, est aux mains de la maison d'Anjou, maison cadette des Capétiens. À cette date, le roi Alphonse V d'Aragon en prend le contrôle. La maison d'Anjou essaie alors sans relâche d'en reprendre possession. Son dernier représentant, René d'Anjou meurt en 1480. Ses droits sur le royaume de Naples passent alors au royaume de France, où règnent Louis XI, puis, Charles VIII.

  • le 31 décembre 1578 : création de l'ordre du Saint-Esprit par le Roi Henri III de France.

C'est le 31 décembre 1578, en pleines guerres de religion, qu'Henri III fonde «l'ordre et milice du benoît Saint-Esprit». Ce jour est un jour de fête pour l'ordre.

Le monarque choisit le nom de Saint-Esprit, en référence à sa propre naissance, à son couronnement sur le trône de Pologne et plus tard sur celui de France, les trois événements étant survenus le jour de la Pentecôte.

Il devient le premier des ordres de la monarchie française. Ses membres doivent être catholiques, d'une noblesse héréditaire remontant au moins à leur arrière-grand-père, et avoir au moins trente-cinq ans. Les princes du sang peuvent être reçus dès quinze ans et les fils de France le reçoivent dès leur baptême.

Tous les chevaliers du Saint-Esprit sont faits chevalier de l'ordre de Saint-Michel avant leur réception et portent de ce fait le titre de « chevaliers des ordres du Roi ».

Bien que cet ordre soit initialement réservé aux plus hauts dignitaires du royaume, le Roi Henri IV permet à un nombre restreint de monarques et de grands seigneurs étrangers de confession catholique, orthodoxe, anglicane d'y entrer.

 

Un impôt spécifique appelé marc d'or est instauré pour subvenir aux besoins de l'Ordre dont le siège se trouve alors au couvent des Grands-Augustins à Paris. La devise de l'Ordre est « Duce et Auspice »: Sous la direction et la protection (du Saint-Esprit).

Supprimé en 1791 pendant la Révolution française, l'ordre du Saint-Esprit est ensuite rétabli en 1814. Louis XVIII le confère à Alexandre Ier de Russie, à François Ier d'Autriche, à Frédéric-Guillaume III de Prusse et au duc de Wellington. Et c'est Charles X qui restaure les cérémonies de l'ordre. L'ordre est définitivement aboli par Louis-Philippe en 1830.

Par la suite, il est devenu un ordre dynastique français et est porté ainsi que conféré par divers prétendants au trône de France, orléanistes et légitimistes, suite au décès d'Henri, comte de Chambord.

  • le 31 décembre 1584 : Traité de Joinville.

Ce traité est une alliance contraire aux Lois fondamentales du Royaume, entre la Ligue des Guises et l'Espagne.

  • le 31 décembre  1756 : la Russie signe le traité de Versailles.

Le 31 décembre 1756, la Russie rejoint le traité de Versailles. Ce traité, rédigé suite à la guerre de Succession d'Autriche, puis modifié après de la Guerre de Sept ans, renverse les alliances diplomatiques. Désormais, depuis mai 1756, la France et l'Autriche sont alliées contre la Grande-Bretagne et la Prusse. Le 31 décembre, l'alliance franco-autrichienne se voit renforcée par la Russie, la Saxe et la Suède.

  • le 31 décembre 1805 : fin du calendrier révolutionnaire, le calendrier grégorien reprend le lendemain.
  • le 31 décembre 1808 : Napoléon écrit, de Benavente en Espagne, au ministre de la Police Fouché.

Il ordonne de faire dresser la liste des émigrés nobles, et de faire envoyer les 16-18 ans de ces familles à St-Cyr : "La génération future ne doit point souffrir des haines et des petites passions de la génération présente".

 

  • le 31 décembre 1810 : le tsar Alexandre impose de nouveaux droits de douane sur les produits français.
  • le 31 décembre 1898 : les antidreyfusards fondent la Ligue de la patrie française.

En réponse à la Ligue des droits de l'homme, les nationalistes antidreyfusards, des intellectuels, des académiciens, tels que François Coppée, Jules Lemaître et Paul Bourget, des membres de l'Institut de France, des artistes, des écrivains en vue comme Maurice Barrès, des peintres comme Edgar Degas et Auguste Renoir, des romanciers comme Jules Verne, des poètes, de musiciens, des peintres et artistes comme Frédéric Mistral ou Théodore Botrel se regroupent dans la Ligue de la patrie française. Elle cherche avant tout à défendre l'honneur de la patrie et de l'armée. La ligue comptera jusqu'à 300 000 membres avant de se dissoudre en 1905.

  • le 31 décembre 1913 : loi sur les monuments historiques.
  • le 31 décembre 1922 : création du code de la route.
  • le 31 décembre 1936 : Zay, ministre de l'éducation, émet une circulaire sur l'interdiction des propagandes politiques dans l'enseignement public.
  • le 31 décembre 1951 : le plan Marshall d'aide à l'Europe prend fin à minuit.
  • le 31 décembre 1958 : en France, instauration de l'assurance chômage (Assedic).
  • le 31 décembre 1972 : lancement de la troisième chaîne de télévision.

La société nationale française de programmes de télévision lance la "troisième chaîne" française. Elle n'est reçue que par un quart de la population à ses débuts. La chaîne deviendra FR3 le 1er janvier 1975 après la dissolution de l'ORTF.

  • le 31 décembre 1979 : la Loi sur l'IVG rend définitives les dispositions de loi Veil de 1975.

En ce jour de clôture de « l'année de l'enfant » (sic), la loi provisoire sur l'avortement, du 17 janvier 1975 (voir la chronique du jour), est reconduite définitivement.

Il est prévu de couvrir l'ensemble du territoire de « commission d'aide à la maternité », placée auprès des centres médicaux sociaux et des bureaux d'aide sociale des grandes villes. En 2014, aucune n'a encore été mise en place !

  • le 31 décembre 1982 : remboursement de l'avortement.

La loi fait rembourser par la sécurité sociale la destruction d'un œuf humain et oblige tout Français à y participer. Voir la chronique du 10 juillet.

  • le 31 décembre 1997 : le démantèlement des installations nucléaires est achevé : le CEA quitte définitivement les sites de Mururoa et de Fangataufa.

Depuis 1995, la France ne poursuit ses recherches que par la simulation.


Le chef de l'opposition n'est pas à l'UMP : il s'appelle Eric Zemmour

Le point de vue de Denis Tillinac dans Valeurs actuelles :

"Le plus choquant dans cette traque hystérique, c’est le silence apeuré de la mouvance UMP. (...)

[Son] opposition au socialisme ne passe jamais le cap des rengaines d’usage sur le matraquage fiscal, l’assistanat et l’insécurité. Rengaines d’autant plus usées qu’au fond, la droite au pouvoir n’a guère corrigé ces méfaits qu’à la marge. Et encore. Ignorant les ressorts de l’idéologie qu’ils prétendent combattre, les ténors de la droite s’interdisent d’enraciner une réforme économique dans un projet politique étayé par une réflexion sur le malaise d’un peuple las d’être dépossédé, et méprisé par surcroît.

Grâce au ciel, de vrais opposants s’invitent en clandestins dans l’arène politique et osent dresser à voix haute un état des lieux pas très reluisant. Tel Zemmour, excommunié par la meute inquisitoriale mais plus populaire que Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire et leur suite. D’autres contestataires, moins connus mais influents dans leur sphère, participent d’une rébellion polymorphe dont l’ampleur n’a pas eu d’équivalent depuis l’effervescence de Mai 68. Personne ne les soutient à l’UMP. Personne ne s’en inspire. Personne ne s’avise qu’aucune réforme ne tient la route si elle n’est, de prime abord, intellectuelle et morale.

Les socialistes, eux, le savent. C’est pourquoi ils dénigrent Zemmour. On a le droit de désapprouver certaines de ses positions, il a tendance à systématiser et parfois succombe avec une gourmandise enfantine aux commodités de la polémique. Reste que ce bretteur intrépide et futé incarne désormais l’opposition à l’idéologie dominante depuis un demi-siècle. Le vrai chef de la droite, en tout cas son inspirateur et son porte-étendard, c’est lui. Les politiciens de l’UMP constatent que leurs bavardages convenus derrière le petit écran ou devant le micro ont moins de prise sur l’opinion que le moindre solo de Zemmour. En quelque sorte, il les néantise : mauvais cas pour leur ego. Ils pourront peut-être se passer de lui pour battre un socialiste à la future présidentielle. Ils n’auront pas de quoi lui opposer une vision alternative tant soit peu cohérente et se borneront à bricoler des réformettes de technos. Elles seront comme d’habitude inopérantes, et ce coup-ci le peuple exaspéré pourrait bien montrer les dents. La politique, c’est d’abord un combat sur le champ des idées. Zemmour mène ce combat. Que la soi-disant droite UMP ne l’y rejoigne pas risque de la vouer à l’insignifiance."


2014 : l'année où les Français ont manifesté leur refus d'un monde sans frontière

Dans le Figarovox, Alexandre Devecchio analyse la droitisation de la société :

"[...] Ce que les politologues appellent aujourd'hui la droitisation de la société pourrait donc être finalement un mouvement très profond et durable. S'il est trop tôt pour l'affirmer de manière définitive, dans quelques décennies les historiens regarderont peut-être l'année 2014 comme l'an I d'une nouvelle révolution. Une révolution que l'on pourrait qualifier de «conservatrice» car elle a ceci de spécifique qu'elle ne vise pas à établir un ordre nouveau, mais tout au contraire à rétablir un ordre ancien perçu comme plus juste: celui d'une France unie et enracinée fondée sur un Etat fort. Au-delà de la traditionnelle grille de lecture droite/gauche à laquelle se cantonne trop souvent les médias, l'année 2014 restera comme celle où les Français ont manifesté leur refus d'un monde sans frontière et sans limite et affirmé leur volonté de retrouver leur pleine souveraineté. [...]

Les bouleversements politiques ne manquent pas. La percée du Front national, devenu le premier parti de France à l'occasion des élections européennes, est incontestablement un séisme dont on n'a peut-être pas encore mesuré complètement l'onde de choc. De même, l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, puis la nomination d'Emmanuel Macron au ministère de l'économie, obligeant François Hollande à assumer son ralliement au capitalisme financier et au libre-échangisme dérégulé constituent des moments de rupture. Enfin, la campagne interne très droitière imposée par sa base à Nicolas Sarkozy (notamment son basculement lors du meeting de Sens commun) est un fait marquant. Toutefois, l'évènement majeur de cette année n'est peut-être pas politique, mais métapolitique. Le succès du livre d'Eric Zemmour, vendu à plus de 300 000 exemplaires, et les multiples polémiques qui ont accompagné sa sortie, dépassent largement le phénomène d'édition pour devenir un phénomène de société. [...]

Le phénomène Zemmour vient de loin. Il fait écho à d'autre succès d'édition tel que celui de l'Identité malheureuse d'Alain Finkielkraut l'année dernière. De manière encore plus lointaine, il renvoie également au «Non» français au référendum européen de 2005, au débat sur l'identité nationale, aux marches de la Manif pour tous ou encore à la contestation des Bonnets rouges. Mais ce qui était jusqu'ici une révolte sourde et sous-terraine, presque honteuse, s'affiche de plus en plus au grand jour. La révolution conservatrice s'accompagne d'une révolution numérique qui permet désormais aux plus humbles de se faire entendre. Ainsi, lorsqu'I-télé a décidé de remercier le chroniqueur, le cri de protestation des réseaux sociaux a raisonné si fort que l' «effet domino» escompté par certains, n'a pas eu lieu. Tout au contraire, Eric Zemmour s'en est trouvé renforcé, voire re-légitimé.

Reste que pour l'heure, cette révolution en marche, n'a ni leader incontesté, ni projet alternatif cohérent. La révolution conservatrice reste avant tout une coalition des «Non»: «Non» à l'Europe néo-libérale et technocratique, «Non» au mariage pour tous, «Non» aux taxes et aux impôts … Et comme l'a bien montré l'histoire, en particulier l'histoire de France, les processus révolutionnaires sont parcourus de poussée de fièvre et de violence. L'année 2014 a aussi vu apparaître certains signes de radicalisation dont le plus marquant est peut-être la manifestation de Jour de colère, véritable défouloir rassemblant l'extrême gauche et l'extrême droite dans un fourre-tout haineux. L'union des «anti» débouchera-t-elle sur une ligne commune et une nouvelle majorité d'idées soudée ou au contraire sur la guerre de tous contre tous."


Le chiffre du nouvel an

Près de 9000 policiers, gendarmes, pompiers, militaires et personnels associatifs seront mobilisés pour assurer la sécurité de la Saint-Sylvestre dans l'agglomération parisienne.

L'accès à la place de l'Etoile, qui accueillera une projection vidéo sur la façade de l'Arc de Triomphe, sera fermé à partir de 20h et ne rouvrira que sur instruction de la préfecture de police.

La vente à emporter de boissons alcoolisées, tout comme la vente et la détention de bouteilles en verre quelle que soit la boisson contenue, seront interdites mercredi à partir de 20h jusqu'à 6h jeudi.

Sur toute l'agglomération parisienne, la vente de carburants au détail dans tout récipient transportable, ainsi que le transport de ces produits par des particuliers sont interdits depuis le samedi 27 décembre et jusqu'au lundi 5 janvier 8h.

La Préfecture de police vous souhaite une bonne année...


Affaires des crèches : proposition de loi de défense des traditions françaises

Du député-maire d'Orange Jacques Bompard :

B"J’abordais les fêtes de Noël avec un certain soulagement. L’image et le sens de la Nativité ne peuvent, en effet, qu’être un moment fort dans le parcours annuel d’un Homme politique. Simplicité, humilité, amour véritable, autant de guides pour une action politique qui n’a d’autre horizon que le service de la loi naturelle. Avant de rejoindre mes Pénates, j’avais cependant livré une dernière bataille : celle des crèches. Non pas que j’ai douté un instant d’en installer une en mairie d’Orange : en Provence, les crèches ne se discutent pas elles s’admirent. Mais je trouvais que l’instant était bien choisi pour revenir sur des interstices malheureux de la loi de 1905 qui laisse l’occasion à des fanatiques du laïcisme, l’occasion d’exprimer leur profond mépris de l’histoire de France.

J’ai donc déposé une proposition de loi de défense des traditions françaises. Je la crois équilibrée et de bon sens. Elle est une proposition d’apaisement de tensions inutiles qu’aiment à agiter ceux de nos compatriotes qui n’ont d’autre amour que la crispation sur leurs idéologies. Et reconnaissons par ailleurs que ce sont toujours les mêmes qui s’allient à l’islamisme militant, qui se pressent à attenter aux processions, crèches, et autres symboles de l’identité française.

Une identité qui aura décidément agité cette période de Noël puisque l’un de ses défenseurs avérés, Eric Zemmour, fût chassé des lucarnes télévisuelles pour rébellion contre le prêt à penser. Une cohorte de complices venait lui porter une nouvelle salve en pétitionnant contre sa parole publique. Le règne des idéologues voulait encore montrer de sa superbe.

Chacun peut apprécier ou non Zemmour. Il n’en reste pas moins qu’il dénonce avec talent bien des maux de notre société : hédonisme auto-destructeur, grand remplacement, mémoricide, cosmopolitisme outrancier. Ces critiques, visiblement aussi insupportables sur les plateaux de télévision qu’aux pupitres de l’assemblée nationale, lui auront donc valu une exclusion. Je l’assure de mon soutien. J’imagine d’ailleurs qu’il est homme à tirer une certaine satisfaction de voir ceux qui blessent notre pays s’en prendre à lui. C’est une forme de décoration.

Mais cette force de convictions laisse aussi souvent la place à l’indignation. Notre pays à force de se moquer des plaintes de la France périphérique a été laissé en proie aux attaques islamistes. Un simple message émis depuis le califat islamique, aura suffi à encourager des voitures folles et des attentats conscients contre notre population. A Nantes un jeune homme est décédé. Surtout il ne fallait pas lier ces évènements, se taire pour ne pas déplaire au ministère de l’Intérieur.

J’en finis : ils veulent faire taire nos traditions, ils veulent faire taire ceux qui déplorent leur disparition, Eric Zemmour n’est finalement qu’un nouveau nom sur la liste, et ils voudraient désormais interdire les doutes d’un peuple qui se demande comment en 2014 on peut mourir en France sur ordre du calife Ibrahim ou d’un coup de tournevis parce qu’un multirécidiviste prospérait encore dans nos rues. La tradition, la pensée et désormais le réflexe naturel sont attaqués. C’était le Noël des idéologues. Je trouve décidément beaucoup de réconfort et d’appui dans mon combat politique en contemplant son inverse : le petit roi de Gloire sis dans la crèche de la mairie d’Orange."


Mgr Bonny défendu par les Jeunes socialistes anversois

Les propos hétérodoxes de l'évêque d'Anvers ont provoqué la réaction de la section anversoise de l’Union des étudiants catholiques flamands. Le président de l’organisation étudiante est le fils du vice-Premier ministre Jan Jambon. L’Union des étudiants catholiques flamands d’Anvers estime qu’avec ses propos, l’évêque dépasse une limite :

« De cette manière, il laisse d’abord entendre que les homosexuels n’auraient ainsi pas leur place au sein de l’Eglise catholique. C’est manifestement incorrect. Chaque personne est appelée par Dieu à devenir membre de l’Eglise catholique. »

« Dieu désire que la sexualité se passe dans le cadre du mariage. De cette manière, l’objectif de la sexualité, la reproduction de l’homme, est la fondation d’une famille ».

« Il semble vouloir considérer les relations sexuelles se produisant en dehors du mariage comme n’étant pas des péchés ».« Cela a pour conséquence que tout le monde, homosexuels et personnes mariées, pourrait entretenir des relations sexuelles en dehors du mariage sans que cela soit considéré comme un péché par l’Eglise. »

Cette prise de position des étudiants catholiques a suscité la réaction des Jeunes socialistes anversois, qui ont dénoncé une « vision carrément angoissante » de l’homosexualité au sein de l’Eglise. Ils ont déposé une plainte auprès du Centre pour l’égalité des chances afin de condamner cette prise de position. Sera-t-il donc bientôt interdit d'exprimer la loi naturelle ?


Retour de l'affaire Piss Christ : placement en détention

Dans l’affaire Piss Christ, qui date d'il y a presque 4 ans, 4 jeunes gens étaient suspectés d’avoir donné le coup de marteau dans le Piss Christ le 17 avril 2011 à Avignon. La presse locale avait même osé les qualifier de « profanateurs du Piss Christ »...

Le Parquet avait engagé une enquête préliminaire qui avait abouti à la garde à vue des quatre garçons, qui avaient tous nié leur participation. A l’issue de leur garde à vue, le parquet d’Avignon leur avait fait notifier une convocation devant le tribunal correctionnel d’Avignon.

Devant le tribunal, la Collection Lambert réclamait 400.000 € de dommages-intérêts et frais divers !

Le 19 juillet 2012, les avocats (Me Trémolet de Villers, Triomphe, Dassa-Le Deist et Bonneau) ont plaidé devant le tribunal correctionnel d’Avignon et ont fait annuler les poursuites.

Le Procureur avait alors annoncé qu’il allait engager de nouvelles poursuites et un juge d’instruction a été saisi en 2012.

Or, ce 29 décembre 2014, près de 4 ans après les faits, l’un des garçons qui est suspecté d’avoir donné le coup de marteau dans la vitre de protection du Piss Christ, a été mis en examen et immédiatement placé en détention provisoire !

Un référé-liberté a été déposé dès le lendemain sur le fondement de l’article 187-1 du code de procédure pénale. Le Président de la chambre de l’instruction statuera lui-même ce vendredi 2 janvier au plus tard sur cette détention.


Pause sourire

Un détail significatif (pardon pour l'oxymore) au regard de l'année écoulée, s'est caché dans cette Une des Dernières nouvelles d'Alsace. Saurez-vous le retrouver ?

DNAUn indice : cette Une n'a pas du tout fait sourire les rédacteurs du site homosexualiste Yagg, qui se sont offusqués auprès des Dernières nouvelles d'Alsace.


Les prêtres guyannais continueront d'être payés par le département

Lu ici :

"Il faudra finalement payer. Au terme d’un long feuilleton administratif et judiciaire, le tribunal administratif (TA) de Cayenne a ordonné, lundi 29 décembre, au président du conseil général de Guyane, Alain Tien-Liong, de « rétablir sans délai » le versement de la rétribution de 26 prêtres.

Leur rémunération mensuelle, versée par le département, avait été interrompue depuis la fin du mois de mai 2014 sur décision de l’élu guyanais. (...)

La rétribution des membres du clergé catholique de Guyane est toujours régie par une ordonnance royale de Charles X du 27 août 1828, qui « comprend le paiement des ministres du culte », a rappelé le tribunal dans sa décision. La loi de séparation des Églises et de l’État (1905) n’ayant jamais été promulguée dans les colonies, la situation juridique antérieure continue de prévaloir dans ce département au seul bénéfice du clergé catholique."


Racket organisé au PS

Dévoilé par VA :

"Dans un courrier daté du 24 juillet 2014 que nous avons pu consulter, Bruno Le Roux enjoint ses collègues d’abonder une véritable caisse noire pour lutter contre les municipalités FN. « Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale décide d’inviter chaque député membre à attribuer une subvention au titre de sa réserve parlementaire pour l’année 2015 à concurrence minimum de 1000 euros, à la Ligue de l’enseignement, opération Solidarité, progrès et démocratie. »

Sur le papier, il ne s’agit là que d’une invitation. Dans les faits, il s’agit de rien de moins qu’un « racket organisé », selon l’expression d’un parlementaire socialiste qui goûte peu les méthodes de son président et le détournement qui est fait de la réserve parlementaire. Il est en effet difficile pour les députés de la majorité socialiste de se soustraire à cet effort de guerre. Sauf à motiver un refus. Mais on ne peut imaginer qu’un député PS puisse se défausser sous peine d’être accusé de complicité passive avec l’ennemi frontiste. Impensable ! Si bien que Jean-Marc Roirant, le secrétaire général de la Ligue de l’enseignement, peut compter sur un pactole de 289 000 euros pour « entreprendre toute campagne qui serait jugée utile pour promouvoir les valeurs républicaines », selon le cahier des charges établi avec Bruno Le Roux."

289 000 € qui viennent de nos impôts.


Paras lynchés : le silence de Taubira

Lu dans Valeurs Actuelles :

"A Tarbes, ville de garnison du 35ème régiment d'artillerie parachutiste, le déni d’intérêt concernant l’un de leurs camarades mort en Guyane dans d’atroces conditions fait mal. L’affaire remonte à octobre mais la colère est toujours là. Père de deux enfants, Teva Paeahi, avait 35 ans. Cet artilleur para originaire de Tahiti servait à Kourou dans le cadre de la protection du centre spatial. Le 24 octobre, en permission avec un groupe de copains, il participe à une rixe dans une boite de nuit.

Les bérets rouges ont le dessus sur les civils guyanais mais ils poursuivent leurs assaillants dans la rue. Tout le monde a trop bu. Un 4 x 4 conduit par une femme surgit. Son passager lui crie : « Shoote-les ! » La voiture fonce et fauche deux paras. La conductrice s’arrête, « paniquée » selon son avocate. Encouragé par des badauds, son passager reprend le volant, fait demi-tour et roule sur Teva Paehi. Délibérément, racontent les témoins. Involontairement, assure son avocat. Le bassin et le thorax écrasés, Teva Paehi décèdera quatre jours plus tard. Un autre para est blessé. Placés en détention provisoire, l’homme et la femme ont été mis en examen pour « tentative de meurtre ».

L’alcool, la haine et la violence extrême – jusqu’à la mort ! – sont au cœur de cette affaire. S’agit-il d’un accident ou d’une discrimination meurtrière, allant jusqu’au lynchage, à l’égard de compatriotes portant l’uniforme français ? Un crime raciste ? Le régiment refuse tout commentaire. La famille para serre les dents, choquée de l’apparente indifférence des parlementaires et des médias, au regard du battage médiatique et politique qui suivit la mort accidentelle de l’éco-guerrier Rémi Fraisse, le 26 octobre à Sivens.

La discrétion du gouvernement français, surtout de la ministre de la Justice Christiane Taubira, proche du combat indépendantiste guyanais, peut étonner. Ils sont d’habitude si prompts à dénoncer la violence et le racisme, partout où il se trouve. Et même là où il n’est pas. En novembre, après la mort d’un noir tué par la police à Ferguson, Taubira avait posté un tweet insultant la police américaine : « S’agit-il de les tuer avant qu’ils ne grandissent ? » On attend encore son tweet pour saluer la mémoire du brigadier-chef Teva Paehi."


Le Dr Bonnemaison ne redeviendra pas médecin

Le Conseil d'Etat a confirmé la radiation du Dr Bonnemaison de l'Ordre des médecins. Le médecin urgentiste, acquitté par la justice alors qu'il avait mis fin à la vie de sept patients, avait été radié le 15 avril par le Conseil de l'Ordre national des médecins. Il contestait cette radiation suite à l'acquittement surréaliste.


"Cathos de merde" : Droit de réponse de Marine Le Pen à Valeurs actuelles‏

Lu ici :

"Monsieur,

Dans votre numéro 4073-4074, vous publiez un article rédigé par M. Geoffroy Lejeune et intitulé « Marine Le Pen a perdu ses nerfs ».

Conformément à l’article 13 de la loi du 28 juillet 1881, je vous prie et au besoin vous requiers de bien vouloir insérer le droit de réponse suivant à la même place et même caractères que l’article incriminé.

Il est imputé à mon entourage de railler ces « cathos de merde ».

Je conteste de la manière la plus formelle que quiconque de mon entourage ait pu prononcer ces propos infondés et insultants et je m’étonne de la légèreté avec laquelle ce type de ragots est colporté.

On peut d’ailleurs légitimement s’interroger sur les desseins poursuivis par ceux qui en donnant corps à ces on-dit, visent à faire croire à l’existence d’une rupture au sein de notre mouvement qui n’existe pas et n’a pas lieu d’être.

Il est par ailleurs évoqué la « condescendance » de mon cabinet dans les échanges de mails « surréalistes » sur cette affaire, sans que l’auteur de cet article ne prenne à aucun moment le soin de s’informer et d’informer vos lecteurs de la violence inouïe et des propos insultants et diffamatoires tenus dans les courriels et adressés par des personnes qui ne sont d’ailleurs pas des adhérents du Front National.

Enfin, on peut s’interroger sur l’impartialité de cet article intégralement construit sur le témoignage de quelques cadres de notre mouvement réticents au ralliement de M. Chenu, mais qui passe sous silence ceux qui y sont favorables.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur de la publication, l’expression de mes sentiments distingués.

Marine Le Pen"


Le Noël des chrétiens serbes du Kosovo

A lire ici :

"C’est tôt ce matin à Grenoble que le coup d’envoi de la mission de Noël 2014 a été donné. L’équipe de huit bénévoles venus des quatre coins de l’hexagone a mis le cap sur le Kosovo-Métochie. Distribuer autant de vivres que d’espoir au plus grand nombre de familles chrétiennes, telle est la promesse de cette nouvelle mission de Noël qui se déroulera jusqu’au 3 janvier 2015.

Toujours plus ambitieux et efficaces

Partie ce matin à la « fraîche », l’équipe de Solidarité Kosovo est en ordre de marche pour le séjour humanitaire qui l’attend au Kosovo pour le dixième hiver consécutif. Au moment même où l’équipe française s’élance sur les routes d’Europe pour un long périple de 2.000 kilomètres, sur place à Gracanica les permanents humanitaires, Milovan et Père Serdjan, réceptionnent les 30m3 de colis-cadeaux acheminés depuis la France par poids lourd.

En effet, quelques jours plus tôt, à l’heure des derniers achats de Noël, tout le matériel humanitaire recueilli ces derniers mois à l’entrepôt isérois de Solidarité Kosovo a été conditionné, palettisé puis chargé à bord d’un poids lourd afin d’être convoyé en amont du départ des bénévoles français pour le Kosovo. Cette solution logistique, opérée pour la troisième année, assure un gain de temps et d’efficacité considérable évitant à l’équipe d’être immobilisée aux postes de frontières à l’occasion des nombreuses heures d’attente incongrues.

Il faut dire qu’il n’y a pas de temps à perdre pour les bénévoles qui disposent d’à peine sept jours pour dispatcher les dix tonnes de matériel récolté.  Et à ce premier défi en matière de distribution s’ajoute un second de taille : équiper cinquante foyers d’un poêle à bois.

Equiper les foyers  pour lutter contre le froid glacial de l’hiver

Pour la première fois depuis dix ans et en complément de ses distributions humanitaires, Solidarité Kosovo a choisi d’intervenir en faveur de l’amélioration de la salubrité des habitats chrétiens.

C’est le Père Serdjan qui a tiré la sonnette d’alarme lors de la préparation de la mission de Noël : «De nombreux foyers chrétiens ne disposent pas de chauffage et sont en proie aux hivers rigoureux qui paralysent le Kosovo.»

Ce sont justement ces familles vulnérables, préalablement sélectionnées par l’Église,  qui recevront ces prochains jours  la visite des bénévoles de Solidarité Kosovo. Cinquante poêles à bois seront installés dans les logis les plus nécessiteux.  Cet équipement de chauffage élémentaire sera acheté sur place dans les commerces serbes et permettra à cinquante familles chrétiennes de célébrer leur premier Noël au chaud.  [...]"


Un évêque veut reconnaitre les unions homosexuelles

Belgicatho publie l'intégralité de l'entretien donné par Mgr Bonny, évêque d'Anvers. Début septembre, cet évêque avait déjà publié un long texte dans lequel il défendait l'accès à la communion sacramentelle pour les personnes en situation d'adultère (dits 'divorcés-remariés', texte dans lequel il faisait un parallèle avec le rejet de l'enseignement d'Humanae Vitae). Il va aujourd'hui encore plus loin dans ce rejet de l'enseignement de l'Eglise :

"Afin que ce soit clair: vous dites que l’Église doit reconnaître formellement les relations holebis [LGBT] ? 

« Comme il existe dans notre société une diversité de cadres légaux pour les partenaires, il devrait également, au sein de l’église, y avoir une diversité de forme de reconnaissance. De cette manière, on s’empêche de tomber dans l’engrenage des discussions idéologiques complexes. Je suis un partisan d’une diversité de formes de reconnaissances qui partent de la pratique pastorale ou de la pensée pastorale plutôt que des discussions de principe. Parce que ces derniers apportent très souvent des différends et génèrent souvent la discorde. Plusieurs grands-parents m’ont expliqué qu’ils étaient contents que j’écrive une  telle lettre.  Ils ne sont pas non plus intéressés par une discussion de principe. Ils veulent  tout d’abord garder leurs enfants et petits-enfants unis, holebis ou pas. Parce qu’ils les aiment tous tout autant. 

« À Noël, ils veulent également inviter leur petite fille avec son amie lesbienne sans que  cela crée des tensions. La vie est à ce point concrète, n’est-ce pas ? Des questions aussi concrètes sont seulement solvables avec beaucoup d’humanité et de compréhension, mais pas avec des discussions de principe. La même dynamique est active dans l’église. La communauté ecclésiale est une grande famille et ma première  préoccupation est de savoir comment favoriser ce réflexe. En effet, je ne veux pas   minimiser la signification des questions doctrinales, mais comme évêque je me reconnais surtout dans ses grands-parents. Moi aussi je veux garder la famille unie. Je veux que tous les membres de la famille continuent à se fréquenter, à fêter Noël ensemble et à former une communauté solidaire.»

Faudra-t-il réécrire le Catéchisme de l'Eglise catholique (n°2357 -2359) ?


Plutôt des feux de cheminée que des feux de véhicules ?

La préfecture de Paris a annulé hier l'arrêté qui prévoyait l'interdiction des feux de cheminée, qui était censé entrer en vigueur dès le 1er janvier. Les autres départements d'Île-de-France devraient suivre cette décision d'ici quinze jours.

Une façon d'encourager les franciliens à faire des feux de cheminée plutôt que des feux de voitures et de poubelles demain ?


A quoi pourrait ressembler Noël dans 30 ans ?

Une chronique teintée d'humour noir :

"(...) À quoi pourrait bien ressembler Noël dans trente ans en France ? Disparue la crèche, cette manifestation gothique, dangereuse et tendancieuse, au nom de la laïcité et du "vivre ensemble". Même les églises n'oseront plus la dresser sur les parvis pour éviter toute polémique. Seuls les plus fervents catholiques, comme jadis sous la Révolution, oseront perpétuer encore la tradition au fond de leur salon. Le sapin ? Il est en plastique, interdiction de couper de vrais arbres, et tout juste toléré : pas d'étoile au sommet, qui pourrait rappeler celle de Bethléem, plus d'anges, ces créatures fantasques issues de textes sacrés, encore moins de guirlandes clignotantes, car les écologistes ont si bien oeuvré qu'il est désormais interdit, pour cause d'économies de bout de chandelle - c'est le cas de le dire -, d'utiliser ces serpentins électriques. Sans compter le sacro-saint principe de précaution qui a été brandi pour éviter tout risque d'incendie."

La suite ici.


Questionnaire pour tous

Logo_LMPTQuel avenir pour la Manif pour tous ? Quel conseils donneriez-vous à ses organisateurs ? Afin de mieux répondre aux attentes de ses sympathisants (notamment sur l'abrogation ou la réécriture de la loi Taubira), LMPT lance une consultation nationale jusqu'au 10 janvier. N'hésitez pas à diffuser le questionnaire autour de vous, en évitant les réseaux sociaux (merci, par conséquent, de ne pas "liker" ou "retweeter" ce post).


Les féministes ont osé : les 40 days for death

Vous connaissiez les 40 Days for life, qui permettent de sauver des enfants de l'avortement  grâce à une mobilisation plus intense pendant 40 jours, jeûne et prière à la clé. Un collectif d'associations "féministes" a lancé son pendant morbide, à savoir un compte à rebours de 40 jours jusqu'au 17 janvier, où elles fêteront dans la rue les 40 ans de la loi Veil, et ses 220 000 morts annuels. Inutile d'aller sur leur site, qui ne mérite pas qu'on l'aide à grimper dans les résultats des moteurs de recherche. Sachez juste que la ville de Paris, la mairie du 4e arrondissement, la région Ile de France, l'ONU femmes et... les Femen font partie des

"partenaires dont l’engagement sur cette journée fait sens par rapport à leurs valeurs" (sic)

MPLV

Pour que votre engagement sur la bonne journée, à savoir celle du 25 janvier, fasse sens par rapport à vos valeurs, ne soyez pas seulement partenaire, venez marcher nombreux pour la vie à Paris. Pour trouver ou organiser un bus, télécharger des tracts ou donner un coup de main, c'est par ici.