Apartheid ou mauvaise gestion des flux d'immigration ?
21 janvier 2015
Dans FigaroVox, le géographe Laurent Chalard estime qu'en dénonçant un "apartheid" en France, Manuel Valls a été pour le moins maladroit :
"Il fait référence à un contexte historique et géographique très particulier, l'Afrique du Sud, qui n'a strictement rien à voir avec la France, et qui, si l'on suit sa définition stricto sensu, laisserait entendre que l'Etat français est responsable de cette situation, ayant volontairement «parqué» certaines populations dans des territoires réservés (nos grands ensembles étant nos bantoustans) et les empêchant de participer au reste de la vie de la société à travers une législation spécifique suivant l'origine ethnique des individus. Cette interprétation erronée risque de renforcer les processus de victimisation et de déresponsabilisation déjà à l'oeuvre parmi les personnes censées subir ce soi-disant «apartheid». Elle viendrait conforter l'idée d'une politique de domination coloniale des élites dirigeantes, qui ne ferait que renforcer les tensions existantes."
La fracture ethnique agrave les fractures territoriales et sociales préexistentes, comme l'a démontré le géographe Christophe Guilluy :
"Cependant, cette dissociation socio-spatiale de plus en plus forte entre les communautés n'est pas tant le produit d'une volonté politique de l'Etat que le simple résultat d'un effet démographique. La population d'origine extra-européenne augmentant régulièrement du fait d'une natalité plus élevée, d'une structure par âge plus jeune et de flux d'arrivées continus, il s'en suit que s'en forment mécaniquement de fortes concentrations, d'autant plus que, pour une raison logique, les nouveaux arrivants préfèrent s'installer dans des quartiers où sont déjà présents des membres de leur communauté, alors que les «autochtones» ont tendance à les quitter. Or, à long terme, ce processus favorise le développement du communautarisme, les contacts entretenus par les personnes d'origine non européenne avec le reste du pays, en-dehors des services publics, étant de plus en plus limités au fur et à mesure de leur accroissement numérique.
Le problème de la ségrégation socio-spatiale et ethnique en France est donc avant tout une question démographique de gestion des flux d'immigration et de leurs conséquences sociales et territoriales."
Et de conclure :
"s'il y a une mauvaise compréhension du processus réellement à l'origine de la fragmentation de la société française, les remèdes seront forcément inadaptés."
Ce n'est pas seulement une question de démographie. Dans certains quartiers, de plus en plus nombreux, la vie faite aux "gaulois" est tellement intenable que les gens préfèrent partir. On commence à voir ce phénomène dans les quartiers Nord de Paris. Il se forme alors des zones ethniques. Cela n'a rien à voir avec un quelconque parcage prétendument organisé par l'administration.. M. Valls n'a rien compris ou plutôt fait semblant de ne pas comprendre pour encourager la culture victimaire...
Rédigé par : FRETTE | 21 janvier 2015 à 17:47
De mon point de vue Monsieur Valls cherche avant tout à aller à la pêche aux voix pour les élections.
Rédigé par : ABC | 21 janvier 2015 à 17:58
Tout pour culpabiliser les gens.
Rédigé par : Yvon | 21 janvier 2015 à 18:26
Que pensez-vous de la théorie du grand remplacement
qui compare le nombre d'avortements en France depuis 40 ans (8 Millions de morts soit le rythme de la ponction démographique d'une Grande Guerre tous les 4 ans pendant 40 ans uniquement sur les populations autochtones) avec l'arrivée des immigrés qui avoisine officiellement sur une année le nombre d'avortement de notre pays, soit 220 000 par an. Comme c'est troublant.
Rédigé par : clemsius | 21 janvier 2015 à 19:06
Le mélange, quand on le subit, est épouvantable.
Dans mon immeuble on l'a subi 4 années de suite et la vie était devenue un enfer (bruits, odeurs, casse, injures etc). Grâce à Dieu ces gens sont partis parce qu'à la fin ils ne payaient plus les loyers aux propriétaires qui, bien entendu, résidaient ailleurs.
Il est préférable que chaque individu habite dans sa communauté. Les "vivre ensemble" c'est bon pour la télé et les discours politiques, pas dans la réalité.
Rédigé par : Jean Theis | 21 janvier 2015 à 19:25
Il n'y aura pas de remèdes car ils ne veulent surtout pas guérir le malade, mais l'affaiblir encore plus. Il suffit de subir les médias aux ordres pour s'apercevoir que le seul souci de ceux qui nous gouvernent est d'éviter tout "amalgame" des attentats avec les musulmans, prouvant s'il en était besoin qu'ils n'imaginent pas d'autres avenir pour ce pays que son islamisation complète.
Rédigé par : stephe | 21 janvier 2015 à 20:24
Ce sont les voyous qui , en chassant de certains quartiers les braves gens qui avaient les moyens de partir, ont crées des ghettos, ont crées " l 'apartheid "
Rédigé par : idoine | 22 janvier 2015 à 14:47