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La famille est clairement victime d’agressions de la part des lobbies

Cassano_all_jonio_-_mons._nunzio_galantino_vescovo_di_cassano_all_jonio_cs_docente_di_teologia_e_responsabile_del_servizio_cei_per_le_scuole_di_teologia._-_2012_-_imagelarge-e1388417910857Le secrétaire général de la Conférence des évêques italiens, Mgr Nunzio Galantino, a déclaré que l'idéologie du genre est une « boulette empoisonnée ». Il a dénoncé les risques de colonisation idéologique.

Il a accusé la politique et l’administration publique italiennes de « faire trop souvent diversion ». Ainsi, l’introduction dans les écoles de l'idéologie du genre qui « renverse l’alphabet humain », fait partie de ces diversions. Aujourd’hui, on tend à faire passer les droits individuels avant le bien commun.

Le secrétaire de la Conférence épiscopale italienne s’est par ailleurs prononcé contre les unions civiles entre personnes de même sexe, proposées par le maire de Rome Ignazio Marino. Encore une diversion, a-t-il dit, alors que la capitale italienne est dans un état évident de délabrement et que les besoins de la population sont nombreux. Qu’il suffise de penser aux nombreux nids-de-poule qui rendent la circulation périlleuse pour comprendre que le mariage LGBT est une diversion. Selon Mgr Galantino, la famille est clairement victime d’agressions de la part des lobbies. 


Var : ils foncent sur des militaires en criant "Kouachi, Kouachi!"

A la Seyne-sur-mer :

"Pour preuve, cette scène surréaliste survenue le 12 janvier dernier, dans la rue Berny, qui héberge une synagogue. Selon la police, deux jeunes en scooter ont foncé sur les militaires en faction devant le lieu de culte en criant « Kouachi, Kouachi », en hommage aux auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo.

Trahi par ses lunettes !

Les hommes du 54e R.A. de Hyères, mobilisés dans le cadre du plan Vigipirate, ont naturellement tenté de faire barrage aux fauteurs de trouble. En vain : le cyclo passant en force, l'un des deux individus frappant même un militaire au visage… mais perdant ses lunettes au passage.

Un détail d'importance : l'homme, âgé de 23 ans, était déjà connu des services de police. Grâce à des prélèvements biologiques effectués sur sa monture, les policiers de La Seyne sont finalement parvenus à l'identifier et à retrouver sa trace. Le jeune homme, auteur présumé de « violences volontaires aggravées sur une personne dépositaire de l'autorité publique », risque gros. Il a été interpellé jeudi soir et placé en garde à vue dans les locaux du commissariat, où il se trouvait encore hier soir. Son complice, lui, court toujours.

Un second incident

Deuxième incident, quelques jours plus tard : le 18 janvier, un Seynois sans emploi pénètre dans une boulangerie de l'avenue Garibaldi. Après avoir remonté la file de clients en faisant « l'éloge » des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly, le jeune homme aurait menacé une personne âgée en lui promettant, entre autres amabilités, qu'il allait le « crever » et bientôt « rejoindre Allah ».

L'individu de 29 ans a finalement été interpellé mercredi par les hommes du commissariat de La Seyne et placé en garde à vue. Après une perquisition à son domicile, il a été déféré hier au tribunal, où il devait s'expliquer sur les faits « d'apologie du terrorisme » qui lui sont reprochés. En début de soirée, l'audience était toujours en cours."


Syriza au pouvoir: une victoire souverainiste?

C'est l'avis de Jacques Sapir, lu ici. Extrait.

"Mais, au-delà du symbole, il y a des actes. Et les premiers actes de Tsypras ont été des signaux très forts envoyés aux autorités de Bruxelles. Tout d'abord, il a constitué son gouvernement en passant une alliance avec le parti des « Grecs Indépendants » ou AN.EL. Beaucoup disent que c'est une alliance hors nature de l'extrême-gauche avec la droite. Mais ce jugement reflète justement leur réduction du combat de SYRIZA à la seule question sociale. Ce qui justifie l'alliance entre SYRIZA et les « Grecs Indépendants », c'est le combat pour la souveraineté. Tsypras, dans son premier discours, a d'ailleurs parlé de l'indépendance retrouvée de son pays face à une Union Européenne décrite ouvertement comme un oppresseur. Le deuxième acte fort du nouveau gouvernement a été de se désolidariser justement de la déclaration de l'UE sur l'Ukraine. Une nouvelle fois, l'UE condamnait la Russie. Tsypras a dit, haut et fort, que la Grèce n'approuvait pas cette déclaration, ni sur le fond ni dans sa forme, car elle avait été prise sans respecter les procédures internes à l'UE. Il est désormais clair que l'UE ne pourra plus raconter n'importe quoi sur la crise ukrainienne. La règle de l'unanimité s'applique encore. Le troisième acte a été la décision du gouvernement, annoncée par le nouveau ministre des Finances M. Varoufakis, de suspendre immédiatement la privatisation du port du Pirée. Cette décision signifie la fin de la mise à l'encan de la Grèce au profit de l'étranger. Ici encore, on retrouve la nécessité d'affirmer la souveraineté de la Grèce."

Sur le même sujet, on pourra lire avec profit ceci.


Après Charlie: des idées à prendre en Russie ?

Selon l'analyse d'Alexandre Latsa, publiée ici. Extrait.

"(...) en Russie ni le risque terroriste, ni la présence d’une très importante communauté musulmane (de souche mais aussi immigrée) ne nécessitent l’instauration d’un quelconque « Patriot Act » à l’américaine, qui correspond généralement à une réduction importante des libertés publiques et privées.

Par ailleurs, en matière de cohabitation des religions, de liberté de parole et de respect de « l’autre », les autorités russes ont fait preuve d’autorité et de pragmatisme : la publication de caricatures religieuses est interdite en Russie, car elles sont jugées contraires aux « normes morales et éthiques formées au cours des siècles de cohabitation des différentes confessions et ethnies sur un même territoire».

Tout un pan du «vivre ensemble» est contenu dans cette phrase qui doit être lue attentivement et bien comprise. Nos élites seraient bien inspirées de rétablir la sérénité et le calme au sein de la société française en commençant par renforcer le respect entre les communautés, et ce sans exceptions.

Un premier pas nécessaire pour la mise en place d’une politique qui, afin d’endiguer le déclin français, n’évitera pas le nécessaire retour rapide et en force de l’État dans ses attributions premières: assurer le la sécurité de la Cité, des citoyens et des frontières. Ceci implique de ne pas se laisser dicter sa politique de l’extérieur par un organisme supranational, quel qu’il soit."


La Russie en marche vers l'interdiction de la GPA

Lu ici.

"Dans un discours à la Douma russe le 22 janvier, le Patriarche Cyrille de Moscou a dénoncé « certaines technologies de reproduction qui s’ingèrent dans le dessein de Dieu pour l’homme et qui détruisent la dignité humaine ».

Il a affirmé que « la conscience morale ne peut pas accepter la légalisation des « maternités de substitution » qui font des enfants et des femmes des objets de transaction commerciales ou non-commerciales, pervertissant les notions de maternité, le mystère des relations familiales et leur sainteté ».

C’est la première fois que l’Eglise orthodoxe russe s’oppose publiquement et catégoriquement à la gestation pour autrui (GPA), une pratique légale et développée en Russie. Précédemment, cette pratique était présentée comme une mesure favorable aux familles et à la démographie. Cette tolérance de l’Eglise peut expliquer, avec la pauvreté, le développement particulier de la GPA dans les pays orthodoxes, tels que l’Ukraine, la Bulgarie, la Roumanie et la Grèce."


Soft putsch en Suède: une préfiguration de ce qui nous attend en 2017 ?

Ou comment l'oligarchie perpétue sa mainmise contre le pays réel. Lu ici. Extraits, mais tout est à lire. On admirera au passage l'art consommé de la désinformation d'un "grand" quotidien vespéral français.

"La nouvelle n’a pas fait la « une » des médias, et c’est pourtant un des événements les plus inquiétants de ce début de siècle. Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient en effet de tomber. (...)

Les faits sont simples dans leur crudité cynique. Les dernières élections ont vu surgir un parti disons atypique, le mot « populiste » étant, en Suède comme ailleurs, un mot dépourvu de sens (tous les partis courtisent le peuple !). Avec ses 12%, le SD ne pouvait qu’être un parti d’opposition, mais lorsqu’un autre s’est joint à lui pour rejeter le budget, le gouvernement a été mis en minorité, et son budget invalidé : situation classique de « crise gouvernementale ». Dans toute démocratie, cela entraîne la démission du gouvernement, et chez nous ce serait un des cas où la dissolution s’imposerait. C’est si évident que dans un premier temps, le chef du gouvernement suédois, Stefan Löfven, a décidé, et annoncé pour le 22 mars 2015, la tenue de nouvelles élections.(...)

Mais voilà : les sondages se sont mis à dessiner une forte hausse du SD, l’amenant à des niveaux tels que ni l’alliance socialistes-verts, ni le centre-droit, ne puissent espérer gouverner. Craignant de perdre, avec leurs dernières plumes, les places qu’ils occupaient chacun leur tour dans une aimable alternance, ces partis ont décidé de se répartir les postes non plus alternativement mais simultanément, et pour toujours. En tout cas jusqu’en 2022, première date de révision de leur accord.

Stefan Löfven vient donc de revenir sur sa décision : les élections prévues pour 2015 n’auront pas lieu, et le résultat de celles de 2019 est d’avance neutralisé puisque l’entente des sortants, ou plutôt de ceux qui ne veulent pas sortir, est organisée jusqu’en 2022. La Suède aura donc la « chance » d’être la première démocratie du monde à connaître la composition de son gouvernement avant les élections, et à savoir qu’il restera en place indépendamment de leur résultat. C’est sûr que ça renouvelle le concept de démocratie, tellement même qu’il faudrait trouver un nouveau nom. (...)

(...) un « grand journal du soir », le même qui avait applaudi l’entrée des Khmers Rouges dans Phnom-Penh (décidément, on ne se refait pas), n’en a parlé que pour en faire un modèle : « Une fois de plus, la Suède donne l’exemple. Confrontés à la perspective d’une crise politique prolongée, les partis politiques traditionnels, de gauche à droite, ont décidé de s’unir pour permettre au gouvernement de fonctionner en neutralisant la capacité de nuisance parlementaire du parti populiste. » On admirera incidemment un des plus beaux exemples de langue de bois jamais énoncés dans la presse française. Des élus d’opposition qui votent contre le gouvernement, rejettent ses projets de loi, déposent des amendements, bref, des opposants qui s’opposent ? De la « nuisance parlementaire ». Vite, le parti unique, seule garantie d’un parlement sans nuisance !"


"La République est la religion au-dessus de toutes les religions"

C'est le thème de l'analyse d'Hilaire de Crémiers dans le numéro de février de Politique Magazine, communiqué en primeur au Salon Beige.

"Le dogme intangible

Ce à quoi le peuple français assiste est tellement inepte et sordide que la seule espérance est de voir venir d’ailleurs que du milieu médiatico-politique une solution qui sera celle de l’honneur.

Quel retournement ! La République agressée triomphe ; elle suscite, elle reconstitue « l’unité nationale » derrière son président et son gouvernement. « Ouf » de soulagement, délire de joie dans la classe politico-médiatique : tout est sauvé. Tel est le récit épique qui, repris à longueur de journée, doit à la fois enthousiasmer et rassurer le peuple, ce peuple enfin revenu – pense-t-on – dans le giron de la démocratie idéale à la française que seuls savent diriger comme il convient les partis républicains, ceux qui sont en place et qui tiennent encore et, espèrent-ils, tiendront toujours l’appareil d’État et donc le pouvoir.

Des morts utiles

Au fond, c’est pour eux une victoire. Ils l’ont annoncée comme telle. Aux intonations émues de leurs voix, à leur air satisfait, presque rieur quand l’instant ne requiert pas la gravité d’usage, il n’est pas douteux que les hiérarques de la République n’en reviennent pas d’un tel coup du destin, à croire que la Providence est républicaine. N’a-t-il pas été possible d’organiser une grande « marche républicaine » et mondiale qui a relégué dans l’oubli « la Manif pour tous », et là pas de querelle de chiffres, les Français amis de l’ordre se rangeant de bon gré sous la bannière de l’unité.

Ainsi les morts de Charlie Hebdo ne sont pas morts pour rien. Leur sang a été fécond ; il a redonné vie aux politiciens moribonds des partis aux abois. La cote de popularité d’Hollande s’effondrait au-dessous du ridicule ; la voilà ragaillardie, au moins pour un temps. L’événement s’est fêté comme si l’homme était ressuscité après sa descente aux enfers.

Aussi les morts de Charlie sont-ils élevés au rang de « témoins », en bon grec de « martyrs », sur l’autel de la République. Ces mots ont été employés et par le président lui-même avec toute la dévotion obligée, et les phrases qui les enveloppaient comme de linceuls sacrés, s’enroulaient en plis d’une solennelle piété. Là est le modèle, le type exemplaire, le cœur sacré de la République.

Lire la suite ""La République est la religion au-dessus de toutes les religions"" »


Marche pour la vie à Bruxelles le 29 mars

La marche pour la vie dans les rues de Bruxelles aura lieu le 29 mars prochain. Les Français qui le souhaitent sont invités à y participer, notamment ceux qui habitent le nord de la France. Il est possible de s'inscrire à un trajet en bus depuis les principales villes de France.

Tout ce qui arrive à Bruxelles arrive tôt ou tard à Paris. On peut toujours le regretter, mais Bruxelles reste un enjeu européen, spécialement pour le respect de la vie.

M


3 février : M au cinéma de Garches

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Mardi 3 février à 20 h au Cinéma de Garches. Ce sera la dernière fois que le film sera visible à Garches mais le programmateur, qui a des centaines de salles, pourrait  ouvrir ses salles de cinéma s’il voit que le film intéresse.

Cinéma Sidney Bechet de Garches Mardi 3 fev à 20 H.


Que dit l'Eglise sur la FIV

Cette note d'hier a soulevé auprès de nombreux lecteurs le problème douloureux de l'infertilité et des solutions actuellement proposées par la science pour y remédier. Qu'il soit bien clair que nul ici ne se permettrait de porter quelque jugement que ce soit sur qui que ce soit, étant donné que la douleur de ne pas pouvoir être parents, on ne peut que s'y associer, mais on ne peut pas en porter le fardeau à la place des personnes concernées.

Ces préliminaires ayant été posés, il convient maintenant d'établir clairement ce qu'il est possible ou non de faire en matière de procréation, à la lumière de l'enseignement de l'Eglise. L'Eglise, en Mère soucieuse du bien de ses enfants, ne perd jamais de vue leur bien suprême, qui est d'aller au Ciel. C'est pourquoi c'est sous cet angle qu'elle a examiné tous les moyens scientifiques et leurs conséquences, proposés par la science pour pallier au manque d'enfant. Sa réflexion n'a pas pour objectif de juger les personnes, mais d'éclairer leurs esprits pour leur permettre de choisir en toute connaissance de cause les moyens les plus aptes à les conduire au Ciel. Deux documents majeurs, Dignitas personae et Donum vitae, expriment le fruit de cette réflexion, et sont synthétisées de façon très efficace dans cet article de Stanislas de Larminat.

  • L'Eglise entend l'impérieux désir des personnes d'avoir des enfants. Néanmoins, plaçant au plus haut la dignité de la personne, créée à l'image et ressemblance de Dieu, elle considère que l'on ne saurait utiliser les cellules composant l'être humain comme du matériel, les fins ne justifiant pas les moyens. L'Eglise ne veut pas confondre le droit A l'enfant, qui n'est ni un dû ni un objet de propriété mais le Don gratuit et libéral de Dieu, avec le droit DE l'enfant, qui est le fruit de l'acte spécifique des parents dans l'union conjugale.

« Un droit véritable et strict à l'enfant serait contraire à sa dignité et à sa nature. L'enfant n'est un pas dû et il ne peut être considéré comme objet de propriété: il est plutôt un don « le plus grand », et le plus gratuit du mariage, témoignage vivant de la donation réciproque de ses parents. A ce titre, l'enfant a le droit - comme on l'a rappelé - d'être le fruit de l'acte spécifique de l'amour conjugal de ses parents, et aussi le droit d'être respecté comme personne dès le moment de sa conception ». (Donum Vitae B-§8)

  • Pour les différentes formes d'aide médicale à la procréation (AMP), on se reportera à la synthèse de Stanislas de Larminat, afin de se concentrer ici sur la FIV (fécondation in vitro) :

Lire la suite "Que dit l'Eglise sur la FIV" »


Strasbourg : réunion le 9 février au cours Herrade de Landsberg

Le Cours Herrade de Landsberg invite les familles intéressées à une réunion d’information, en préparation de la rentrée 2015. Cette réunion se tiendra le lundi 9 février de 20h30 à 22h dans les locaux de l’école, 29 rue Wimpheling à Strasbourg. Les dossiers de préinscription pourront être remplis sur place.

Le Cours Herrade de Landsberg est une école privée élémentaire catholique indépendante (hors contrat) fondée en 2014 à l’initiative d’enseignants et de parents désireux de transmettre aux enfants un enseignement complet intégrant la personnalité et l’intelligence.

Le cours Herrade de Landsberg s’appuie sur la pédagogie du cours Sainte-Anne, garantissant un niveau élevé d’instruction. L’école privilégie les classes à petits effectifs afin de permettre un véritable suivi personnalisé de chaque enfant.

Le cours Herrade propose, au-delà de la transmission du savoir, un cadre de vie qui veut favoriser le plein épanouissement des élèves. Il s’attache donc à faire grandir simultanément la foi, l’intelligence, la volonté et la générosité. Il est désireux de contribuer à l’instruction et à la croissance des enfants par un enseignement de qualité, selon des méthodes éprouvées, et par un esprit catholique.

Cette école a été crée par autorisation du Préfet et avis favorable du Rectorat et bénéficie des encouragements des autorités diocésaines, en particulier de S.E. Mgr Vincent Dollmann, évêque auxiliaire en charge de l’enseignement.

Pour plus d’information : Thérèse Puppinck, tél. 0683521656 / [email protected]


« Ce sont les bons petits blonds qui m'emmerdent »

Communiqué de l'AGRIF :

"Le 30 janvier 2015, alors en campagne pour les législatives partielles, M. Charles Demouge, candidat UMP, a affirmé au micro de BFMTV : « Ce sont les bons petits blonds qui m'emmerdent ». Il parle également de « Français autochtones ». 

Nous demandons expressément à M. Charles Demouge d’expliquer ce qu’il entend par « bons petits blonds » et « français autochtones », afin de clarifier le groupe de personne qu’il vise par ces propos.

Nous demandons également au président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, de sanctionner immédiatement ce membre de l’UMP, comme l’UMP a pu en être capable lorsqu’il fallait sanctionner des propos « homophobes » ou « racistes ». 

Il est impossible, aujourd’hui, d’accepter de tels propos qui divisent, clivent et détruisent la concorde civile et le respect des uns et des autres.  

Le bureau exécutif de l’AGRIF envisage actuellement les suites à donner à ces propos violents et inacceptables."


Echapper à la mort de la France : conférences les 4 et 12 février

De François Billot de Lochner, Président de la Fondation de Service politique :

"Les élections présidentielle et législatives de 2017 approchent à vive allure, et nous avons l’intention de peser de tout notre poids sur les candidats et leurs programmes.

Pour cela, nous avons besoin de vos avis sur les mesures de redressement de la dernière chance que je propose dans mon dernier livre, Echapper à la mort de la France.

Nous serions donc très heureux que vous acceptiez de participer aux deux débats que nous organisons, sous la direction de Louis DAUFRESNE, rédacteur en chef de Radio Notre-Dame :

L


Nouveau collège libre à Brest

Le collège (6e et 5e) hors-contrat Notre-Dame des Flots à Brest se développe et recherche des bénévoles. Professeurs, vous voulez travailler :

  • dans un cadre serein 
  • avec des méthodes traditionnelles d'enseignement
  • avec de petits effectifs adaptés pour un suivi personnalisé.

Parents, si vous souhaitez pour vos enfants :

  • une formation de l'intelligence solide et équilibrée
  • un projet d'éducation qui amène à la liberté
  • un environnement chrétien pour l'épanouissement des âmes

Contactez-nous Nd des Flots : 52, rue Alfred de Musset – 29200 BREST - [email protected] - 09.72.43.80.63


Petit conte philosophique pour lendemain de massacre

Du RP Augustin-Marie Aubry de la Fraternité Saint Vincent Ferrier :

"Grammaire & barbarie

Petit conte philosophique pour lendemain de massacre

Le bon vieillard, assis, contemplait sans frémir la terre désolée. Sublimant le chaos qui s’offrait à ses yeux, une curieuse image envahit son esprit. Il voyait le visage, sévère et calme, de son professeur de grammaire. Cherchant à reprendre le cours des pensées défilant en lui, il était amusé, puis irrité, et enfin franchement décontenancé, de retrouver sans cesse le maître au regard fier, le menton haut, le sourire sardonique. Par quelle magie de conscience, la vision cruelle de la réalité – une ville en ruine, encore fumante, des enfants en pleurs courant après leurs mères aux cheveux ébouriffés – s’était-elle attachée à ce recoin de mémoire ?

L’homme chercha le secret du mystère en ouvrant toutes grandes les portes de son histoire intérieure. Il se revit en culotte courte, perché sur un large banc sombre et taché d’encre violette. Il revit le tableau noir et les belles lettres tracées par le maître faisant la leçon. Il revit ses camarades à ses côtés, la tête aimantée par le tableau. D’autres éléments furent aussi convoqués pour reconstituer l’univers de la classe : l’estrade et le bureau, la baguette et le globe, sans oublier le coin maudit.

Ayant repassé toutes ces choses en son esprit, la lumière se fit et le sage comprit. Au dedans de lui, le maître fait la classe aux enfants attentifs. Il enseigne les règles de la langue maternelle : tous les marmots la parlent déjà, mais autre chose est d’en bien user. La plus grande joie de l’enfant est de voir le tendre sourire de sa mère, quand il lui récite par cœur et sans achopper les plus célèbres vers du poète national. Son plus grand désir est de pouvoir un jour s’exprimer avec autant d’aplomb et d’à-propos que son père, lorsque celui-ci devise sur le parvis de l’église ou à la barrière du voisin. Quelle allure, quelle prestance chez cet homme, son père, dont la parole n’est jamais dite sans être écoutée !

Au dehors, sous ses yeux, faim, froid, misère et maladie s’associent, s’entendent pour faire cortège aux barbares qui ont dévasté la petite cité. Le désordre règne et dicte désormais sa conduite à ce petit peuple privé de ses hommes. Ces derniers ne sont d’ailleurs pas bien loin : le seul vestige d’ordre que la horde a laissé est le monceau de cadavres dénudés des hommes du village, régulièrement alignés, les uns sur les autres, bras et jambes sans vie formant un maillage inutile de l’ensemble.

Alors, le vieillard se leva, fit quelques pas en direction du charnier, et dit à haute voix vers le ciel : « J’ai compris, Seigneur. Ils ne parlaient pas notre langue. »


Proche-Orient, ces catholiques persécutés

C'est le dernier numéro hors-série de l'Homme Nouveau, de 68 pages, comprenant notamment des entretiens avec les évêques orientaux :

  • Couv-HS18Mgr Youssef-Thomas Mirkis, archevêque de l'Église chaldéenne de Kirkouk et Souleïmaniyé (Irak)
  • Mgr Michel Youssef Chafik, recteur de la Mission copte-catholique de Paris
  • sa Béatitude ignace Joseph III Youman, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient de l'Église syro-catholique
  • Mgr Nasser Gemayel, évêque de l'éparchie maronite Notre-Dame du Liban à Paris et visiteur apostolique des maronites en Europe
  • Mgr Jean Teyrouzian, éparche des Arméniens-catholiques de France
  • sa Béatitude Grégoire III Laham, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem de l'Église grecque-melkite
  • sa Béatitude Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem

Philippe Maxence, directeur de l'Homme Nouveau, explique :

 


C’est arrivé un 31 janvier…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 janvier 1246 : mariage entre Béatrice de Provence, comtesse de Provence et Charles Ier d'Anjou, le frère de Louis IX.

Par ce mariage avec la fille de Raymond-Bérenger IV de Provence, Charles devient comte de Provence jusqu'en 1285, et fait un séjour à Nice.

  • le 31 janvier 1557 : fin de la trêve de Vaucelles.

Le 31 janvier 1557, alors qu'elle était programmée pour durer cinq ans, la trêve de Vaucelles, scellant la fin des hostilités entre la France et l'Espagne, est rompue. Elle a été signée le 5 février 1656 (voir la chronique du jour). Le pape Paul IV, relance le conflit en excommuniant Charles Quint et son fils Philippe II d'Espagne. Parallèlement, il promet le royaume de Naples aux Français. Une armée royale, conduite par le duc de Guise, s'y rend. Mais les combats s'enlisent. Pendant ce temps, le pape Paul IV trouve un terrain d'entente avec Philippe II d'Espagne.

  • le 31 janvier 1793 : Nice est annexée. Danton réclame l'annexion de la Belgique.
  • le 31 janvier 1793 : l'Angleterre déclare la guerre à la France.

L'Angleterre vaincue en 1783, est restée dans l'expectative en 1792. Le traité de commerce de 1786 ne lui convient pourtant toujours pas. Constatant la dégradation intérieure de sa vieille rivale, elle encourage simultanément l'anarchie et la terreur jacobine et les soulèvements contre elles, méritant une fois de plus le surnom de «perfide Albion».

En 1709 à une conférence de La Haye, les ministres anglais avaient dit : « La France est trop concentrée, trop riche en ressources. Il faut lui faire tant de saignées, d'ouvertures et de diversions et l'affaiblir tellement qu'à peine le Roi puisse-t-il se faire entendre dans son Royaume »(*) En 1793, « le club des Jacobins reçoit ses impulsions par des agents anglais et prussiens, qui ont pris à tâche de travailler ce malheureux pays en dessous », écrit Grimm à Catherine II. Les agents anglais Clarkson et Oswald sont inscrits au club des Jacobins.

Il ne faut donc pas s'étonner que le 31 janvier 1793, l'Angleterre déclare la guerre à la France et forme la 1ère coalition. Ce n'est pas une guerre ordinaire si l'on peut employer ce terme, « mais une guerre d'extermination » déclare Pitt dans son discours aux Communes.

Tiré de : Les Catholiques et la révolution française de Renée Casin (Ed Résiac page 81 à 83)

(*) Cité par Albert Sorel : L'Europe et la Révolution française, tome III page382. Marquis de Courcy , La coalition de 1701.

  • le 31 janvier 1794 : massacre de Mouchamps, « œuvre » des colonnes infernales.

La colonne infernale du général Cordelier arrivée à Mouchamps met le feu au château et pendant l'incendie du château, massacre 200 personnes, au Parc Soubise, sur la commune de Mouchamps, "en haine de la religion".

La colonne infernale Lachenay qui se dirige vers les Essarts, traverse Le Boupère, commune pourtant réputée patriote, et y tue deux cents habitants ; brûle le bourg et les fermes des environs ; puis fait de même à Rochetrejoux. Elle atteint alors Mouchamps. Les troupes bleues atteignent la cour du Parc-Soubise. Lachenay donne l'ordre d'incendier le château, d'aligner deux cents personnes capturées en cours de route, et de les fusiller.

A la fin des années 50, une plaque commémorative a été posée et bénie par monseigneur Cazaux, alors évêque de Luçon, en souvenir des martyrs qui furent tués ici pour que règne la république en France.

Le témoignage d'un jeune garçon de 8 ans, Pierre Mérit, est parvenu jusqu'à nous :

« Nous étions mon frère et moi, à pêcher des verdons sur les bords du Lay, quand nous fûmes saisis par des soldats. On nous mena au milieu d'une troupe de pauvres gens de tout âge, marchant deux à deux, comme des moutons. Je reconnus beaucoup de mes parents et de mes amis […] Arrivé dans la cour du Parc, je vis des bleus mettre le feu au château. Pendant que le château brûlait, les soldats nous placèrent sur deux rangs, et tirèrent sur tout le monde à bout portant. Ma cousine tomba près de moi ; et quand il ne resta plus que deux ou trois enfants qui avaient été manqués, le chef cria : "C'est assez !" Alors j'ai été sauvé. »

Le comte de Chabot décide, à son retour d'exil, de conserver les ruines du château du Parc-Soubise en l'état, pour se souvenir de ce jour funeste. Seule la toiture a été refaite, afin de préserver les vieux murs et les boiseries. Ce château a en effet vu passer dans ses murs, Henri de Navarre, futur Henri IV, Roi de France.

  • le 31 janvier 1888 : décès, à 72 ans, de Saint Jean Don Bosco, prêtre italien, éducateur de la jeunesse, canonisé en 1934.

Jean Bosco, né le 16 août 1815, est le fondateur en 1859 de l'ordre des Salésiens. Il consacre sa vie à l'instruction et à l'éducation des jeunes garçons non fortunés. L'Église catholique l'a déclaré saint en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.

Il est aussi célèbre pour son songe prophétique qui a lieu le 30 mai 1962, songe dit des « Trois Blancheurs ».

Il voit la mer, et là, rangés en bataille, des vaisseaux innombrables remplis d'armes de toutes sortes, livrant bataille à un grand et majestueux vaisseau représentant l'Eglise.

 Soudain, apparaissent deux colonnes : l'une, la plus grande, porte une lumineuse hostie, et l'inscription: "Salut des croyants". L'autre, où sont gravés les mots: "Secours des Chrétiens", est surmontée d'une statue de la Vierge Immaculée, avec un chapelet.

L'assaut tourne à l'avantage des agresseurs, mais le Pape, en blanc lui aussi, à la proue du grand vaisseau, convoque par deux fois les capitaines des vaisseaux auxiliaires afin de délibérer des décisions à prendre. Il est finalement frappé à mort, mais son successeur obtient la victoire en amarrant solidement le Vaisseau aux deux Colonnes.

Un tableau, exposé dans la Basilique Maria Auxiliatrice à Turin, rappelle ce célèbre songe des "Trois Blancheurs", reçu peu avant le début du 1er Concile du Vatican.

Ainsi décrit-il sa vision :

« J'ai vu une grande bataille sur la mer : le navire de Pierre, piloté par le Pape et escorté de bateaux de moindre importance, devait soutenir l'assaut de beaucoup d'autres bâtiments qui lui livraient bataille. Le vent contraire et la mer agitée semblaient favoriser les ennemis. Mais au milieu de la mer, j'ai vu émerger deux colonnes très hautes : sur la première, une grande Hostie -l'Eucharistie- et sur l'autre (plus basse) une statue de la Vierge Immaculée avec un écriteau : « Auxilium christianorum. »

Le navire du Pape n'avait aucun moyen humain de défense. C'était une sorte de souffle qui provenait de ces deux colonnes, qui défendait le navire et réparait aussitôt tous les dégâts.

La bataille se faisait toujours plus furieuse; le Pape cherche à se diriger entre les deux colonnes, au milieu d'une tempête de coups. Tandis que les armes des agresseurs sont en grande partie détruites, s'engage une lutte corps à corps. Une première fois, le pape est gravement blessé, mais ensuite il se relève; puis une seconde fois… et cette fois il meurt tandis que les ennemis exultent. Le nouveau pape, élu immédiatement après, reprend la barre et réussit à atteindre les deux colonnes, y accrochant avec deux chaînes le navire, qui est sauvé, tandis que les bateaux ennemis fuient, se détruisent réciproquement, et coulent. »

Ce rêve laisse troublés plus de 500 jeunes qui étaient réunis, comme tous les soirs, pour écouter don Bosco, au mois de mai 1862. C'est seulement le matin suivant qu'il leur expliqua le sens de ce songe. De graves persécutions et tourments attendent l'Eglise; il reste deux seuls moyens pour la sauver : Marie -Aide des chrétiens- et l'Eucharistie. »

Tiré du site MariedeNazareth.com: http://www.mariedenazareth.com

  • le 31 janvier 2003 : condamnée pour avoir euthanasié ses patients.

La cour d'assises des Yvelines condamne l'infirmière Christine Malèvre à dix ans de réclusion criminelle pour avoir euthanasié six de ses patients, à l'hôpital de Mantes-la-Jolie entre 1997 et 1998. Ayant fait appel, en octobre, sa peine sera alourdie de deux ans supplémentaires.


L'amalgame douteux du Monde

Dans le registre de l'amalgame, celui-ci est champion et c'est le quotidien Le Monde qui ose. Extrait :

"Comment un jeune homme ordinaire, « normal », devient-il un fanatique religieux, prêt à tuer pour ses idées ? On n’a pas fini de la ressasser encore et encore, cette question-là. Dans ce contexte, voilà un spectacle qui envisage tous les aspects de la question, et a le mérite de poser de manière implacable le mécanisme de la radicalisation, et ses ondes de choc dans la société : c’est Martyr, une pièce de Marius von Mayenburg, mise en scène par Matthieu Roy, présentée au Théâtre national de Strasbourg jusqu’au 8 février. [...]

A sa manière, sèche, rapide, cinématographique, Martyr montre comment le jeune Benjamin Südel s’enfonce dans une dérive religieuse – catholique, en l’occurrence [...]"

En l'occurrence... C'est fou le nombre de catholiques qui assassinent leur prochain à coups de kalachnikov, qui égorgent leurs semblables et prêchent la guerre sainte...


L'annuaire vérolé de l'Express

L'Express a tenté de recenser les sources à consulter avec précaution, "parce qu'elles sont satiriques ou insuffisamment fiables". Etrangement, on n'y retrouve pas la grosse presse commerciale.

Cette base de données aurait pu être un bon coup de publicité, mais à L'Express le boulot est un tantinet à revoir. Ainsi votre blog Le Salon Beige, bien qu'il y soit cité (car il relaie des "messages anti-IVG"...), renvoie à une adresse inconnue. Il y en a pourtant 2 :

Pas très fiable chez l'Express. Vous pouvez le leur dire à [email protected]

Capture d’écran 2015-01-30 à 18.57.24


L’Assemblée du Conseil de l’Europe dénonce l'intolérance et les discriminations à l'encontre des chrétiens

Communiqué de l'ECLJ :

"L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) votait ce jeudi 29 janvier 2015 une Résolution pour « Combattre l’intolérance et la discrimination en Europe, notamment lorsqu’elles visent les chrétiens » (Doc.13660).

D’un esprit pluraliste et tolérant, le texte adopté par 67 voix contre 2 vise principalement à rappeler que si les minorités religieuses en Europe sont victimes de discriminations et de l’intolérance, les chrétiens sont eux aussi victimes d’attaques et de haine, sans être pour autant aussi bien protégés.

L’objet de ce texte était donc de rappeler l’égalité des droits de toutes les confessions.

Les chrétiens subissent deux principales injustices selon le rapporteur du texte, Valeriu Ghiletchi (moldave, Parti Populaire Européen (PPE)). Des actes de vandalisme, dont ils sont les premières victimes : cimetières dégradés, églises vandalisées, prêtres agressés et foi moquée. De nombreuses atteintes physiques et matérielles sont aussi recensées dans l’exposé des motifs. Le texte dénonce aussi les restrictions abusives imposées à la liberté de conscience et d’expression des chrétiens: des évêques sont jugés pour des homélies défavorables au mariage entre personnes de même sexe (Belgique, Irlande et Espagne), des infirmières sont obligées de pratiquer des avortements contre leur conscience (Norvège), des conférences et séminaires sont interdits (Autriche, Royaume-Uni), des officiers de l’état-civil sont contraints de marier des couples de même sexe (Royaume-Uni, Pays-Bas), ou encore des parents allemands sont condamnés à des amendes et même à des peines de prison pour avoir retiré leurs enfants de cours d’éducation sexuelle. Le rapporteur cite de nombreux cas, affaires et témoignages à travers l’Europe de ces atteintes répétées à la liberté de conscience et de religion. Un consensus s’est très largement dégagé à l’APCE sur ce constat objectif. Le rapport a été qualifié « d’équilibré » par le socialiste M. Gunnarsson et de « travail magnifique » par la députée espagnole du PPE, Mme Quintanilla.

Les amendements, adoptés en séance, rappellent le droit pour les communautés religieuses d’être reconnues légalement et de publier des ouvrages spirituels. La Turquie est particulièrement visée par ces amendements, car elle ne reconnaît toujours pas l’existence de l’Eglise catholique et d’autres confessions chrétiennes, en particulier les Syriaques et les églises protestantes, ce qui constitue de véritables obstacles à la liberté religieuse.

Un seul amendement s’inquiétait de l’application des « accommodements raisonnables » et proposait de « veiller à ce que les convictions religieuses ne servent à justifier des discriminations envers une quelconque minorité. » Par exemple, d’aucuns craignent qu’en autorisant l’objection de conscience pour les médecins, les femmes souhaitant avorter pourraient ne plus en trouver un qui accepte de pratiquer un tel acte. Mais comme le rapporteur l’explique dans son exposé des motifs, le fait qu’environ 80 fonctionnaires chrétiens aux Pays-Bas refusent depuis 2001 de marier des couples de même sexe n’a jamais privé ces couples dans les faits d’être mariés, car des solutions ont toujours été trouvées.

La doctrine des accommodements raisonnables est relativiste et place le « vivre-ensemble » au sommet de ses valeurs.

La doctrine des accommodements raisonnables recommande de tolérer, autant que possible, l’expression dans l’espace public des diverses convictions idéologiques et religieuses. Là où le concept de « laïcité à la française » se montre très strict pour limiter la présence de la religion dans l’espace public et y assurer le monopole de la pensée laïque, la théorie des accommodements raisonnables postule que dans un contexte multiculturel, il faut faire preuve de souplesse et de respect envers les convictions de tous, de manière à ce que chacun se sente reconnu et puisse vivre selon la philosophie ou sa religion, pour autant que ces dernières respectent les valeurs de la démocratie.

Si Monsieur Kox, de la gauche unitaire a pu se dire « pas convaincu » par le texte, un seul député s’y est véritablement opposé. Il s’agit du Français Yves Pozzo di Borgo qui s’est fait l’apôtre de la « laïcité française ». Mais il ne fut pas soutenu : le seul amendement « laïque », déposé d’ailleurs par cinq français, ne fut pas même soumis au vote faute de député pour le défendre. Preuve que la pensée laïque française demeure largement étrangère au reste de l’Europe.

Enfin, il peut être souligné qu’un tiers des députés a soutenu un amendement hostile à la Cour européenne des droits de l’homme, et tendant à retirer toute référence à sa jurisprudence dans l’interprétation de la Convention européenne des droits de l’homme en matière de droit des parents à éduquer leurs enfants  conformément à leurs convictions.

Ainsi, à travers le vote de cette Résolution, un signal n’est pas seulement envoyé aux gouvernements pour qu’ils prennent mieux en compte la liberté religieuse, il est aussi envoyé à la Cour et à sa jurisprudence de plus en plus détachées de l’esprit de la Convention."


Les accueillir, mais sans crucifix

De François d'Orcival dans Valeurs Actuelles :

"Les Italiens ont accueilli près de 200 000 réfugiés l’année dernière. Et ce flot continue. Ils viennent des rives sud de la Méditerranée, via la Turquie et la Grèce. On connaît les Italiens, accueillants, généreux, sympathiques et bons catholiques. Ils ont mobilisé toutes leurs associations caritatives au service de ces réfugiés. Des milliers de bénévoles secondent les pouvoirs publics pour les nourrir, les vêtir, les loger en attendant leur “dispersion” vers le nord de l’Europe…

L’une de ces bénévoles, le coeur sur la main, dévouée à son association paroissiale, a offert plus que son secours à ces émigrés : sa maison. Elle a libéré une chambre pour la mettre à disposition ; un réfugié s’est présenté, avec toutes les recommandations. Elle lui a fait visiter la maison et montré sa chambre. Il a dit : « Je ne peux pas coucher là. » « Et pourquoi ? », a demandé cette dame. Il a désigné le crucifix qui se trouvait sur le mur : il fallait le retirer. La dame au coeur sur la main a trouvé ce geste indigne et elle a refermé sa porte.

Cette anecdote, naturellement authentique, a tout d’une parabole. Elle suffit à expliquer ce que, avec nos mentalités d’Occidentaux travaillés par la mauvaise conscience d’avoir voulu faire partager par la terre entière nos libertés, nos droits de l’homme et nos croyances, nous avons du mal à comprendre. Qui est-il ce réfugié qui débarque clandestinement d’un cargo rouillé sur les côtes italiennes ? Un homme qui a rassemblé tout ce qu’il avait d’énergie et de moyens misérables pour quitter son pays, sa famille et traverser la Méditerranée à la recherche d’une autre vie. On pourrait croire que, dans le dépouillement qui est le sien, il serait prêt à accepter toute main tendue, toute humanité ; eh bien, non : au fond de lui, il garde un refus. Toutes les bonnes raisons s’effacent devant le rejet, non pas de l’autre, mais de la religion de l’autre. Ce crucifix au mur."


Dominique Bertinotti dans le colimateur de la justice

Après Cahuzac, après Benguigui, après Thévenoud, après Kader Arif, c'est au tour de Bertinotti d'être mise en cause dans une affaire. C'est elle "qui avait porté au gouvernement la réforme du Mariage pour Tous en tant que ministre déléguée à la famille". Elle demande "à la Ville de Paris de pouvoir bénéficier de la «protection des élus»".

La conseillère d’État Dominique Bertinotti, ancienne ministre à la Famille de Jean-Marc Ayrault, est mise est mise en cause dans un rapport de la Chambre régionale des comptes dans une affaire de gestion d’un local municipal, l’Espace des Blancs Manteaux. Suite à des irrégularités relevées dans ce rapport, le procureur financier de la CRC la défère devant la Cour qui devra déterminer si l’ancienne maire du IVe «s’est irrégulièrement ingérée dans le recouvrement des recettes de la Ville».


La naissance du jihad

Le Figaro Histoire consacre son nouveau numéro à la conquête musulmane du VIIe et VIIIe siècle et à l'âge d'or du Califat. Voici l'éditorial de Michel De Jaeghere :

J"Nous étions en guerre, et nous ne voulions pas le voir. Nous n'avons pas reconnu cette guerre parce qu'elle ne se présentait pas sous les mêmes couleurs qu'autrefois. La violence ne s'y manifestait que par spasmes. Elle semblait vouée à épargner notre vie quotidienne, notre territoire. Pas ici, pas pour moi. La télévision, les réseaux sociaux, Internet nous mettaient en contact avec des réalités d'un autre âge: un Etat islamique, des jihadistes, un califat. Des chrétiens expulsés de leurs terres ancestrales. Des otages égorgés par des hommes vêtus de noir. Des villages dévastés, des fillettes enlevées de leurs écoles pour être réduites en esclavage. Nous en regardions en boucle les images avec le sentiment de voyager dans le temps.

Nous pensions sans le dire que l'avancement de nos technologies, la sophistication de notre confort, la bienveillance de nos institutions, le caractère policé de nos mœurs nous mettaient à l'abri de telles tempêtes. La semaine sanglante ouverte par les assassinats du 7 janvier est venue nous rappeler qu'ils nous en abritaient aussi sûrement que ne l'avait fait la ligne Maginot face aux troupes du Reich. Qu'il suffisait à un petit nombre d'utiliser nos failles. Près de 1200 jihadistes sont aujourd'hui disséminés sur notre sol. Il est peu probable qu'ils en resteront là. Nous savons désormais que l'histoire n'a pas cessé d'être tragique parce que nous avions cessé de nous en apercevoir.

Les événements ont suscité, à travers le pays, une immense mobilisation. Reste à savoir pour quoi.

A sortir d'un unanimisme qui nous a d'abord conduits à nous abstenir de désigner clairement l'adversaire auquel on se proclamait décidé à faire face; à le réduire à une identité abstraite, née de rien, venue de nulle part: un mal sans explication, sans visage.

A dissiper le malentendu qui, devant la folie meurtrière, nous a fait considérer le droit à la dérision, à l'injure, le mépris de toutes les croyances et de toutes les fois, l'obscénité, le blasphème comme le cœur même de l'identité française et de la civilisation occidentale.

A dépasser la satisfaction quelque peu narcissique qui nous a amenés à nous rassurer devant la seule image qu'un peuple descendu dans la rue pour dire son refus de la violence et du terrorisme, son amour de la liberté, de la patrie, peut-être, nous donnait de nous-mêmes: comme si la volonté de vivre en paix avait la vertu de contaminer l'adversaire, de lui imposer, par mimétisme, l'abandon de la violence, de lui faire déposer les armes; comme si nous pensions vaincre par le seul affichage de notre désarroi.

Cela suppose que l'on s'efforce de comprendre les ressorts de la tragédie dont le monde musulman est aujourd'hui le théâtre, l'islamisme radical, l'acteur principal.

Le Figaro Histoire voudrait y contribuer ici en étudiant sans parti pris ce que furent les commencements de l'islam. Quelle place tint le jihad dans la fulgurante cavalcade qui permit aux cavaliers arabes de terrasser l'Empire perse, vaincre les Byzantins, dominer la Méditerranée, et s'imposer jusqu'en Espagne. Comment cette expansion se traduisit pour les populations annexées au fil de la conquête. Comment se développa aussi, par le remploi et la synthèse des cultures asservies, une civilisation originale.

L'histoire n'a rien, bien sûr, d'une science expérimentale. Les événements qu'elle rapporte ne se reproduisent pas à l'identique, comme dans le huis clos d'un laboratoire. Il n'en reste pas moins qu'elle constitue l'expérience des peuples. Qu'il serait imprudent d'en ignorer les leçons. [...]"


Mères à l'âge d'être grand-mères

La multiplication des remariages et des femmes voulant "faire carrière", sans compter celles qui sont atteintes de "jeunisme" et refusent de vieillir, aboutit à un phénomène nouveau : les femmes de 50 ans et plus sont de plus en plus nombreuses à être enceintes :

"C'est le Centers for Disease Control and Prevention britannique qui l'a révélé : le nombre de femmes à tomber enceintes alors qu'elles sont âgées de plus de 50 ans a augmenté de 165 % entre 2000 et 2013 au Royaume-Uni. Certaines ont réussi à avoir leur enfant de manière naturelle, mais la grande majorité a eu recours à la fécondation in vitro. Au total, plus de 700 enfants sont nés de mères quinquagénaires en 2013, contre moins de 300 en 2000.[...]

Cette attitude est jugée irresponsable - et passablement égoïste - puisque faisant passer l'envie de maternité avant le bien de l'enfant, qui se retrouve avec une mère ayant l'âge d'être sa grand-mère (sans compter les risques pour la santé de la "jeune" mère). René Frydman, gynécologue-obstétricien à l'hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine) et premier à avoir réussi une fécondation in vitro avec un embryon congelé, n'est pas très favorable à ces grossesses tardives. Il explique que la FIV est interdite passé 49 ans, et que les frais de santé liés à une grossesse ne sont plus remboursés après 43 ans, et ce dans la majeure partie des pays d'Europe, car les risques pour la santé de la mère sont multipliés lorsque son âge est plus élevé.

Ma foi, si l'on accepte le principe de congeler des embryons et des ovocytes, et de fabriquer des bébés sur mesure et à la demande, on doit assumer le fait que des femmes de 50 ans et plus réclament une grossesse passé l'âge canonique. "Un enfant, si je veux, quand je veux" : y aurait - il donc un revers de la médaille à ce bon vieux slogan soixante-huitard ? 


La survie des grands prématurés s'améliore en France

Une étude française de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) montre que le sort des grands prématurés en France s'est considérablement amélioré ces 15 dernières années, offrant un taux de survie (et qui plus est, de survie sans séquelles sévères) beaucoup plus élevé en fonction du degré de prématurité :

[...]"Tout enfant né avant 37 semaines d'aménorrhée, soit au 8e mois de grossesse, est considéré comme prématuré. La grande (et la très grande) prématurité se situant schématiquement entre la 22e semaine (5 mois) et la 31e semaine (7 mois).

C'est à partir de la 25e semaine que les chercheurs constatent une amélioration significative de la survie des prématurés ces 15 dernières années, et par comparaison avec la 1ère étude Epipage.

Plus les enfants sont prématurés, plus le taux de survie diminue: la survie est de 94% chez les grands prématurés, nés entre la 27e et la 31e semaine, de 60% à 25 semaines et de moins de 1% avant 24 semaines."[...]

On peut attribuer ces beaux résultats à une meilleure prise en charge de la grossesse et du prématuré, à des traitements moins agressifs, plus adaptés et généralisés, notamment dans les techniques de ventilation respiratoire. Il subsiste néanmoins une "zone grise" pour les prématurés nés à 24-25 semaines, dont le taux de survie sans pathologie néonatale sévère est beaucoup plus faible. La prise en charge de ces très grands prématurés n'est pas systématique et est traitée au cas par cas.

La science, capable du meilleur pour sauver les très grands prématurés, est aussi capable du pire avec l'avortement.


La Voix de la Russie devient Sputnik

Présentation :

"L'agence d'information multimédia Sputnik lance son portail d'information en français. Le nouveau site accessible à l'adresse fr.sputniknews.com a pour mission de présenter au public français des avis diversifiés sur les dossiers internationaux du moment. Reflétant l'image d'un monde multipolaire, les sites de Sputnik sont destinés à un public désireux de confronter différents points de vue alternatifs. Son site en français complétera l’éventail des ressources d'information de Sputnik en anglais, en allemand, en espagnol, en chinois, en turc, en kirghize et en abkhaze."

Sur ce nouveau site, à lire notamment un entretien avec Hubert Védrine.


Toulouse : piratage du site d'une école catholique par des musulmans

Lu ici :

Je ne suis pas Charlie, je ne suis pas terroriste, je suis musulman et fier de l'être.» Ce sont les premiers mots qui s'affichent sur la page d'accueil du site internet de l'école privée... catholique de l'Immaculée conception Saint-Hilaire, dans le quartier des Chalets. Le piratage de ce site est revendiqué par Moroccan Kingdom - littéralement le «royaume marocain» en anglais. Son auteur réclame «Un peu de respect pour les autres religions» et affirme que «ce que fait Charlie n'est pas la liberté d'expression, ça s'appelle le terrorisme intellectuel». Au dessus d'une croix verte à cinq branches on peut voir deux kalachnikovs équipées de silencieux."

Je ne suis pas terroriste mais j'affiche des kalachnikovs. Il faut le comprendre comment ?


A 32 ans, il est père de 26 enfants

Quatre hommes et une femme avaient été contrôlés par la douane le 5 décembre, entre Laval et Rennes. Sous la roue de secours de leur Audi A4, 653 g de cocaïne. Et 352 g supplémentaires dans le ventre de deux des cinq passagers, âgés de 25 à 34 ans.

Écroués depuis leur mise en examen, ils étaient jugés mercredi à Rennes. Le conducteur, un Rennais d'origine guyanaise, est récidiviste. Les autres ont le même profil : sans profession, au RSA, un casier vierge et de nombreux enfants à élever. Vingt-six pour l'un d'eux, à 32 ans. « J'ai eu cinq ou six femmes », hésite le prévenu, qui se décrit comme le « porte-bonheur » des deux « mules » (ceux qui ont transporté la drogue dans leur ventre depuis Cayenne, en Guyane). Tous ont été condamnés. D'un an, dont six mois avec sursis, pour une des « mules », à deux ans de prison ferme pour les deux hommes venus réceptionner les « colis ». 


Juppé veut refaire le coup de l'ouverture à gauche

Lu sur le Figarovox :

"Alain Juppé est favorable à ce que le pouvoir soit exercé par un large arc républicain allant de la droite modérée à la gauche modérée. Et s'il est élu président de la République, il est prêt à ouvrir son gouvernement jusqu'à la gauche modérée.

La gauche est au pouvoir. Son président sortant va vraisemblablement se représenter. Par effet pendulaire de rejet sur le bilan, la droite part donc favorite lors de l'élection présidentielle de 2017. Pour la primaire UMP de 2016, les deux favoris actuels sont Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. La probabilité que l'un ou l'autre soit le prochain président de la République est donc très substantielle. Par conséquent, que l'un d'eux envisage un quasi-gouvernement d'union nationale constitue en soi un petit événement dans notre vie politique."

Gouverner avec la gauche, c'est à la base une idée de Sarkozy. Nous savons ce que cela a donné.


"Je suis Charlie" : répétition générale avant 2017

Un sondage de Marianne montre que Marine Le Pen pourrait attendre 30% des suffrages dès le 1er tour de la présidentielle de 2017. Dans Présent, Emmanuel Ratier explique que l'hystérie autour de Charlie n'est qu'une préparation à l'hystérie politico-médiatique qui sera mise en place en 2017 :

"[...] Une étude de géographie politique montre que la carte des manifestations est exactement l’inverse de celle du vote Front national. Plus le vote FN est élevé, moins il y avait de manifestants. Pourquoi ? Parce que la classe politique UMPS (la fameuse « union nationale ») s’est livrée à une espèce de « répétition générale » (comme Mai 68 était la répétition générale de la révolution qui devait suivre). La caste, qui regroupe quelques milliers de personnes (dont pratiquement tous sont membres du « Siècle »), prépare, en manipulant les affects, l’émotion, l’inconscient et les vielles ficelles de l’antifascisme (Clémentine Autain ou Caroline Fourest ont expliqué vouloir défiler « contre tous les fascismes »), les gigantesques manifestations qui auront lieu en avril 2017 si Marine Le Pen est finaliste du second tour. Le Système fera tout pour se débarrasser d’un parti dangereux pour sa survie. On en arrive donc à défiler exactement contre ce pourquoi on était censé défiler : Valls nous parle de « l’apartheid », et culpabilise donc les Français, alors que c’est le terrorisme qui est en cause et que les Français n’ont jamais été consultés sur l’immigration. Najat Vallaud-Belkacem nous assure que la solution est dans la « laïcité ». Or, pour ne parler que de l’Europe, la « laïcité » est spécifique à la France et pratiquement à aucun autre pays. Parlez à un Américain de la laïcité, il ne comprendra même pas de quoi il s’agit. Or, en matière d’intégration ou de terrorisme, cela ne se passe pas plus mal chez nos voisins, dont aucune constitution n’est strictement laïque. [...]"


La Neuvaine : méditation du père Bonino

La méditation de cette semaine a été rédigée par le père Serge-Thomas Bonino, OP (né le 3 novembre 1961), religieux et théologien catholique français, secrétaire de la Commission théologique internationale et président de l'Université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin de Rome :

B"On connaît l’apostrophe de saint Jean-Paul II : « France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » On prête moins attention à ce qui suit : « France, fille aînée de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle ? » Cette Sagesse éternelle est le Fils, le Verbe, le Logos, c’est-à-dire la Pensée divine personnelle qui a présidé à la création, lui conférant ordre, beauté et intelligibilité. C’est cette même Sagesse qui, à la plénitude des temps, a pris chair dans le sein de la Vierge : Jésus-Christ, « en qui se trouvent, cachés, tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2, 3). Il est la Clé pour comprendre en profondeur le monde et l’histoire des hommes.

L’alliance, par la foi et l’amour, avec la Sagesse éternelle est féconde.  Elle est « source d’une vraie culture, c’est-à-dire de la croissance de l’homme » (Jean-Paul II). La culture en effet n’est pas la négation de la nature humaine mais son humanisation progressive. Elle « cultive » et fait fructifier les biens et les valeurs de la nature humaine. Or cette humanisation intégrale passe par la divinisation. On n’est jamais plus humain que lorsqu’on est plus chrétien, car la grâce guérit la nature blessée et la porte à sa perfection. Comme l’a admirablement exposé Benoit XVI aux Bernardins, « ce qui a fondé la culture de l’Europe, la recherche de Dieu et la disponibilité à L’écouter, demeure aujourd’hui encore le fondement de toute culture véritable ». L’accueil de la Parole de Dieu engendre une culture et promeut un véritable humanisme, dont tant d’œuvres théologiques, philosophiques, littéraires et artistiques, portent témoignage dans l’histoire de France.

En particulier, la Parole de Dieu suscite en qui l’accueille un dynamisme qui le met sous tension et mobilise toutes ses ressources en vue de mieux comprendre ce qu’il croit. Cette intelligence de la foi trouve dans la théologie sa forme systématique et rationnelle. « Dis, qu’est-ce que c’est Dieu ? », demandait Thomas d’Aquin enfant. Le désir de répondre à cette question est le ressort qui a soutenu son immense effort pour assimiler de façon critique tout le savoir de son temps et le mettre au service d’une meilleure intelligence de la foi. Le désir de connaître Dieu a ainsi engendré un développement culturel hors pair.

Le souci de la fécondité culturelle de la foi est essentiel à la vocation chrétienne de la France. Au Moyen Age, la Chrétienté reposait sur trois piliers : le sacerdotium (autorité religieuse), l’imperium (autorité politique) et le studium (autorité intellectuelle). Or si le sacerdotium a son centre à Rome et l’imperium quelque part dans le Saint-Empire romain germanique, le studium est vu comme l’apanage de la France. A l’heure où se formait l’esprit des nations, la France apparait comme la nation qui se définit par son rayonnement culturel. Ainsi, le pape Grégoire IX, en 1231, désignait l’Université de Paris comme la « mère des sciences, comme une autre Cariath Sepher (cité des lettres), qui brille d’un éclat précieux », et Eudes de Châteauroux († 1273), qui en fut chancelier, la décrit comme « le moulin dans lequel tout le froment de Dieu est moulu pour la nourriture du monde entier ; il est moulu par les leçons et les discussions des maîtres. Paris est le four et la cuisine dans lesquels le pain du monde tout entier est cuit et la nourriture de ce monde préparée ».

Mais qui dit culture ne dit ni folklore ni culte jaloux des particularités. Certes, toute culture s’enracine dans une histoire particulière mais elle est par nature ouverte à l’universel. La France est « éducatrice des peuples » non parce qu’elle leur imposerait ses particularités culturelles mais parce que le contact avec la culture chrétienne française peut aider d’autres cultures à laisser s’épanouir en elles les valeurs universelles -  le vrai, le juste, le bien - qu’elles contiennent en germe.

Aujourd’hui le petit troupeau des chrétiens de France hérite de cette haute vocation. Si réduites que soient ses forces, il ne peut renoncer à cette responsabilité en se réfugiant dans une foi toute sentimentale. Appuyé sur un puissant héritage, il continue de vouloir penser sa foi, contribuant ainsi à nourrir une authentique culture humaine. Ne sommes-nous pas d’ailleurs, en raison même de notre histoire nationale, aux avant-postes de la difficile rencontre entre la foi chrétienne et les nouvelles cultures sécularisées ? Sans doute ces « cultures » se sont-elles souvent construites en opposition explicite au christianisme et elles renferment des germes mortifères de déshumanisation et de « dé-culturation » qu’il faut dénoncer. Mais il faut aussi chercher à comprendre comment on en est arrivé là et tenter de recueillir avec discernement ce qu’il peut y avoir de vrai et de bon dans le mouvement culturel actuel afin d’en nourrir l’intelligence de la foi. La tâche est immense et les ouvriers peu nombreux. Aussi nous tournons-nous vers Marie, Sedes sapientiae, Trône de la Sagesse. En accueillant la Parole de Dieu, la Sagesse éternelle, en « conservant avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur » (Lc 2, 19), elle se révèle la Vierge sage par excellence. Prions-la d’aider la nation française à renouer son alliance féconde avec la Sagesse éternelle."


L'affaire grecque rappelle la prédominance des nations et des peuples

D'Ivan Rioufol :

"[...] Non, le "populisme" ne menace pas l’Europe, comme l’assurent ceux qui se sentent visés. La colère du peuple n’est que l’expression soudaine d’un pluralisme ignoré par les démocraties malades. Les dangers viennent des idées fausses imposées par les élites "éclairées", indifférentes aux effets de leurs lubies. C’est la désespérance qui a conduit les Grecs surendettés à éconduire la classe politique au pouvoir depuis quarante ans, pour lui préférer un militant d’extrême gauche, Alexis Tsipras. Désigné premier ministre, lundi, avec 36,3 % des voix, le leader de Syriza gouvernera avec le parti de la droite souverainiste des Grecs indépendants. Un même rejet menace les partis français, qui ont désarmé la nation aujourd’hui menacée.

Certes, Tsipras laisse craindre d’autres désillusions. Coqueluche de l’extrême gauche française, qui s’est approprié sa victoire, le démagogue grec a promis de distribuer 12 milliards d’euros aux plus défavorisés, tandis que son pays croule sous plus de 300 milliards d’emprunts. Son succès, accentué par une proportionnelle avantageant le gagnant, est moins une adhésion à un programme qu’une répulsion contre un vieux monde perverti. Jamais les dirigeants n’ont réussi à reconstruire l’État, réformer, lutter contre la fraude à l’impôt. Les fonds privés placés en Suisse égaleraient la dette publique. Tsipras n’a pas, avec son antilibéralisme dogmatique, les bonnes cartes pour réussir là où ses prédécesseurs ont échoué. Mais ne devrait-il être qu’une figure fugitive, il a le mérite de replacer la démocratie et la souveraineté au cœur du débat européen.

Redécouvrir, grâce à la Grèce, la prédominance des nations et des peuples oubliés est un exercice auquel les fumeux "mélangistes", militants de l’indifférenciation et du mépris des gens, vont devoir s’habituer."


Nouveau record en Hollandie

Lu ici :

"Le Figaro a décortiqué les chiffres de l'Observatoire de la délinquance et des réponses pénales. Bien que les résultats s'améliorent dans la lutte contre les cambriolages de résidences principales, le bilan 2014 des crimes et délits est plus que mitigé. Quasiment tous les types de violences augmentent, tandis que les agressions sexuelles explosent."