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C’est arrivé un 30 janvier…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 janvier : fête de Sainte Bathilde.

Sainte Bathilde, est l'épouse de Clovis II, Roi de Neustrie et Bourgogne, Reine des Francs et Régente en 657. C'est une des quatre Reines de France que l'Eglise porte sur les autels avec le titre de Sainte.

Elle contribue à la réforme de l'Église franque, aidée en cela par deux grands saints, Saint Eloi, évêque de Noyon et Saint Ouen, évêque de Rouen. Elle fonde les abbayes de Corbie en Picardie, et de Chelles en région parisienne. Elle se retire à l'Abbaye de Chelles en 664.

 

  • le 30 janvier 1592 : élection du pape Clément VIII.

Ippolito Aldobrandini est né à Fano le 24 février 1536, et est décédé à Rome le 3 mars 1605. Il est pape du 30 janvier 1592 au 3 mars 1605. Dernier pape de la Contre-réforme, il s'applique à faire fleurir la piété et la science dans l'Église, condamne les duels. C'est lui qui donne l'absolution au Roi Henri IV, lors de sa conversion. Par son exemple, il ramène un grand nombre d'hérétiques au sein de l'Église.

Pour l'anecdote, il vulgarise le café en Occident, considéré auparavant comme "boisson sombre de l'Islam" donnée par Satan aux musulmans pour les consoler de ne pouvoir boire du vin, boisson sacrée du Christ. Il aurait considéré au contraire que "l'arôme du café était chose bien trop agréable pour être l'œuvre du Malin et qu'il serait dommage que les musulmans en aient l'exclusivité".

  • le 30 janvier 1631 : Gaston d'Orléans, frère du Roi Louis XIII, quitte la cour.

Gaston de France, duc d'Orléans, frère de Louis XIII et deuxième dans l'ordre de succession jusqu'à la naissance du futur Louis XIV en 1638, meurt à Blois le 2 février 1660. Cet éternel comploteur, né le 24 avril 1608, passe sa vie à tenter de renverser son frère, Richelieu ou encore Mazarin. Chef des Conseils sous la régence d'Anne d'Autriche durant la minorité de son neveu, il participe même à la Fronde.

Les conspirations de « Monsieur » échouent toujours, faute de réel projet politique. Gaston dénonce souvent ses complices, puis les voit périr (d'Ornano, Chalais, Montmorency, et Cinq-Mars). Mais en plus d'être traitre à ses complices, il est aussi inconstant et vicieux, il crée un « Conseil de vauriennerie », des courtisans et amis avec qui il mène une vie désordonnée ; il est réputé joueur et amateur de femmes. L'Encyclopædia Universalis le voit comme le chef de file des libertins de l'époque, dont l'un des passe-temps est les chansons à boire, les poèmes érotiques et les parties de débauche.

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Quand Saint Jean Damascène réfutait le Coran

Docteur de l'Eglise, saint Jean Damascène fut un témoin oculaire du passage de la culture chrétienne à celle de l'islam en Syrie au VIIIe siècle. Dans son classement Des Hérésies, il consacre le chapitre 100 à l'islam, qu'il tient pour une hérésie née au sein d'une communauté déjà hérétique, celle des Saracènes (qui donnera ensuite le terme "Sarrasins") :

"Il y a également chez les Ismaélites [ou Saracènes] une superstition trompeuse qui est toujours agissante, et qui sert de précurseur à l’Antéchrist. (...) Les Saracènes étaient idolâtres, et vénéraient l'étoile du matin ainsi qu'Aphrodite. Ce nom dans leur langue signifie Majestueux (Habar) c'est ainsi que jusqu’au temps d’Héraclius, ils étaient assurément idolâtres.

A partir de cette époque, un faux prophète survint au milieu d’eux ; il s'appelait Mameth. Il a entendu quelquefois l’Ancien et le Nouveau Testament, et est censé avoir rencontré un moine arien, par la suite. Finalement il créera lui-même sa propre hérésie.

Puis déçu, il fit croire au peuple qu'il était un "craignant Dieu", et fit propager la rumeur qu'un écrit saint lui avait été apporté du ciel. Il mit par écrit des sentences, qu'on ne peut que railler, dans son livre et le leur donna pour qu’ils y obéissent."

Saint Jean Damascène raconte également la façon dont il pratique, sous domination musulmane donc, ce que l'on appellerait aujourd'hui "le dialogue interreligieux". Sans concession. Ainsi, quand il demande aux Saracènes de prouver que Mahomet (ou Mahmet) est bien prophète :

"(...) nous leur avons dit que Moïse reçut la Loi au Mont Sinaï à la vue de tout le peuple quand Dieu apparut dans la nuée et dans le feu, dans les ténèbres et dans la tempête; ils sont étonnés de ce que tous les prophètes, en commençant par Moïse, puis ceux qui le suivirent ont prédit la venue du Christ, également le fait que le Christ est Dieu et que le Fils de Dieu viendra en s’incarnant, qu'il sera crucifié, quil mourra et qu'il sera le juge des vivants et des morts. Et alors quand nous demandons: " Comment se fait-il que votre prophète ne soit pas venu de cette manière, en ayant d'autres personnes qui témoignent à son sujet ? Car contrairement à Moïse à qui Dieu a donné la Loi, pendant que le peuple regardait et que la montagne était enfumée, Dieu n'a pas donné à votre prophète l'écrit en votre présence. Autrement vous aussi pourriez en avoir l'assurance ". Ils répondent que Dieu fait ce qui lui plaît. Ceci, disons nous, nous le savons également; mais comment l'écrit est-il descendu vers votre prophète ? Voilà ce que nous demandons.

Et à eux de répondre que, pendant qu'il était endormi, l'écrit saint est descendu sur lui. (...)

Quant à nouveau nous leur demandons : "Comment se fait-il que bien que, dans vos écrits saints, il vous a commandé de ne rien faire ni de recevoir quoi que ce soit, sans la présence de témoins, vous ne lui ayez pas demandé: " Prouve d’abord avec l’appui de témoins que tu es un prophète et que tu es venu de la part de Dieu, et quel écrit saint témoigne en ta faveur ? ", ils restent silencieux , car ils sont honteux.

Puisque vous n’avez pas l'autorisation de vous marier sans témoins, ni d’acheter quoi que ce soit, ni d’acquérir aucune propriété, (vous n'avez même pas le droit de prendre un âne, ou tout autre animal, sans témoins), ainsi donc vous avez des femmes, des propriétés, des ânes et toute autre chose, en présence de témoins; et donc uniquement votre foi et vos écrits saints vous les acceptez sans témoins.

Cela provient du fait que celui qui vous a donné les écrits, ne détient son autorité de nulle part. De plus il n'y a personne de connu qui ait témoigné à l'avance à son sujet. Il faut ajouter que le prophète reçut cela, alors qu’il dormait."

Chapitre complet ici.


Juncker s'assoit sur la souveraineté des peuples

Interrogé dans Le Figaro, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, qui avait appelé à voter pour la coalition battue aux élections en Grèce, déclare :

«on ne peut pas sortir de l'euro sans sortir de l'Union européenne»

Puis à la question « comment l'Europe doit-elle traiter un pays qui décide démocratiquement de sortir du rang ? », réponse :

« Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».


Juppé confond aller à la messe et accompagner une sortie scolaire

A propos de laïcité, Alain Juppé est contre l'iinterdiction du foulard islamique aux accompagnatrices de sorties scolaires. Avec cet argument phare :

«Quand ma maman allait à la messe, elle portait un foulard».

Il est vrai que l'école devant enseigner la religion de la République, les sorties scolaires s'apparentent à des processions.


Et maintenant, "Où est Charlie ?"

Des films L'Apôtre et Timbuktu à la pièce de théâtre Lapidée, en passant par le char "Charlie Hebdo" dont le Carnaval de Cologne ne veut plus, Libération établit la liste des "œuvres jugées sensibles" qui ont fait l'objet d'une censure (ou d'une auto-censure) depuis les attentats de janvier.

En quelques jours, nous aurons perdu non pas une, mais trois batailles culturelles. En faisant de Charlie Hebdo le symbole de la France. En brandissant une façon irresponsable d'exercer sa liberté d'expression dont il apparaît ensuite aux yeux de tous que nous ne pouvons la défendre : renoncer à toute provocation dans "l'esprit de Charlie" sera désormais interprété comme une soumission. En faisant taire enfin ceux qui, telle Cheyenne Carron, font honneur, eux, à la culture française et à la liberté d'expression.


Envolée du franc suisse : menace sur les communes françaises

Les taux d'emprunts souscrits par les communes indexés sur la parité entre l'euro et le franc suisse vont parfois être encore bien supérieurs à ceux annoncés (jusqu'à + de 30 % pour l'instant).

Le barème du fonds de soutien aux collectivités locales ayant souscrit des emprunts toxiques sera "revu" afin de répondre à la "nouvelle donne" provoquée par l'envolée du cours du franc suisse, a assuré le 29 janvier le secrétaire d'Etat au budget. "La brutale appréciation du franc suisse, que personne n'avait anticipée, provoque une inquiétude au sein des collectivités locales", a déclaré Christian Eckert au Sénat. Le coût de l'envolée de la monnaie helvétique pour les collectivités françaises ayant dans leur encours de dette des prêts indexés sur cette devise "peut atteindre plusieurs centaines de millions d'euros, voire un milliard d'euros, j'espère pas plus", a-t-il précisé. Le fonds de soutien doté de 1,5 milliard d'euros sur dix ans "est sous-dimensionné et ne permet pas de faire face aux échéances de remboursements", a estimé Elisabeth Doineau, sénatrice UDI-UC de la Mayenne. Le 21 janvier, le secrétaire d'Etat au Budget avait révélé que "près d'un millier de collectivités" et "plusieurs dizaines d'hôpitaux" ont souscrit de ces emprunts indexés sur la parité entre l'euro et le franc suisse.

1300 communes seraient concernées. "Avec un taux d'intérêt passé d'un coup de 13,7% à près de 26%, ce sont 700 000 euros d'annuité d'emprunt que nous devrions rembourser jusqu'en 2038", s'alarme par exemple Gérard Gicquel, le maire d'Elven. Serge Brosolo, adjoint aux finances de Quiberon, autre commune morbihannaise dans la tourmente :

"Avec un taux d'intérêt qui atteint aujourd'hui 29%, c'est comme si on avait emprunté des dizaines de millions d'euros et non 2,8 millions".

La commune d'Avion au lieu de devoir rembourser un prêt de 3,5M € (montant initial), aura un boulet de 9,5 M€. Chambéry voit le taux de deux de ses emprunts passer de 14% à 26%.

Location d'utérus : la CEDH perd toute crédibilité

Communiqué de l'Association Juristes pour l’enfance :

"Le 27 janvier 2015, la cour européenne a condamné l’Italie dans une nouvelle affaire de GPA. Un couple italien avait obtenu - acheté - un enfant issu d’une GPA en Russie, l’enfant n’étant relié génétiquement à aucun des membres du couple. La justice italienne avait refusé de transcrire le certificat de naissance russe, ordonné l’éloignement de l’enfant de ce couple et qu’il soit placé en vue de son adoption par une famille italienne.

La Cour Européenne des Droits de l’Homme a statué sur la question de la conformité du placement de cet enfant aux dispositions de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Elle estime que l’éloignement et la mise sous tutelle de l’enfant portent atteinte à la vie familiale existant de fait entre le couple et l’enfant, pendant les 6 mois passés ensemble. En effet, l’éloignement d’un enfant du contexte familial est une mesure extrême qui ne peut se justifier qu’en cas de danger immédiat pour lui, non caractérisé en l’espèce.

La Cour condamne ainsi l’Italie à payer 20 000 € au couple commanditaire de la GPA.

Ce raisonnement, appliqué à un rapt d’enfant, permettrait d’en déduire que, dès lors que les voleurs se sont comportés envers l’enfant comme des parents et ont passé du temps avec lui, ne serait-ce que 6 mois, il a pu s’établir entre eux une vie familiale de fait qui interdit de séparer l’enfant de ceux qui l’ont enlevé !

Le respect de la vie familiale de l’enfant qui fonde la condamnation devient ainsi difficile à manier : d’une part, cette vie familiale a été imposée à l’enfant par des personnes l’ayant acheté à une femme russe ; d’autre part, depuis 2013, sa vie familiale est vécue avec une autre famille, sa famille d’accueil, et bénéficie tout autant du principe de respect.

La contradiction est telle que la Cour ne peut en déduire aucune issue cohérente, et précise que sa décision « ne saurait être compris(e) comme obligeant l’État italien à remettre l’enfant aux requérants, ce dernier ayant certainement développé des liens affectifs avec la famille d’accueil chez laquelle il vit depuis 2013 ». L’enfant demeure donc avec sa famille d’accueil.

Or, de deux choses une :

  • soit l’enfant a été séparé à tort de ses acheteurs/parents, et il doit pouvoir les retrouver ;
  • soit il a été séparé d’eux à raison, et il ne saurait leur être rendu, qu’il ait noué de nouveaux liens affectifs ou non !

Le sort de l’enfant dépend finalement de savoir avec qui il aura passé le plus de temps… et peu importe que les ceux-là l’aient acheté ou, la prochaine fois, volé…

De façon inespérée, les contradictions accumulées finissent en l’espèce par rendre service à l’enfant puisque, en définitive, il ne sera pas restitué à ses acheteurs mais adopté en bonne et due forme et dans le respect de sa personne et de sa dignité d’être humain.

Mais le problème de fond demeure dans la décision de la Cour, qui façonne les principes suivants : l’achat d’un enfant ne donne pas de droit sur lui mais il suffit de développer une vie familiale avec lui (dont le critère de temps n’est pas défini) pour obtenir la reconnaissance des liens effectifs comme caractérisant une vie familiale de fait.

Avec un tel raisonnement, le voleur ou le trafiquant d’enfant qui aura vécu une vie familiale avec lui peut sereinement conserver la garde de l’enfant au nom du respect de la vie privée et familiale.

Les Juristes pour l’enfance sont très inquiets pour l’avenir de l’intérêt de l’enfant. On craignait que la Cour européenne soit devenue un obstacle au respect des droits de l’enfant. C’est, hélas, confirmé."


Le pape François célébrera une messe pour les fidèles de rite arménien

Le 12 avril :

"Le dimanche 12 avril 2015, qui sera cette année le dimanche de la miséricorde, le pape François célébrera une messe pour les fidèles de rite arménien, à la basilique Saint-Pierre de Rome. Cette messe s’inscrit notamment dans le cadre le centenaire du génocide arménien. Le pape François veut marquer son attention pour un évènement douloureux, mais aussi pour les fidèles d’un rite oriental de l’Église catholique romaine. Une attention qui s’inscrit dans différents gestes envers les catholiques des différents rites orientaux que Riposte catholique a eu l’occasion de mentionner (érection d’une église métropolitaine de rite oriental en Érythrée, création d’une nouvelle éparchie en Éthiopieetc.). L’Église catholique arménienne a subi de nombreuses vicissitudes et persécutions. Ainsi, consécutivement au génocide arménien, l’organisation de cette Église a été profondément affectée (il n’existe plus qu’un seul siège dans le cadre de l’actuelle Turquie)."


Rejet de la proposition de loi EELV sur l'euthanasie

Les députés ont rejeté aujourd'hui, avec l'appui du gouvernement, une proposition de loi écologiste qui visait à légaliser le suicide médicalement assisté et l'euthanasie, à distinguer du texte à venir permettant une sédation profonde, concocté par les députés Claeys et Leonetti.


Claude Bartolone devrait aussi boycotter l'Assemblée nationale

Bonne remarque de Jean-François Kahn à propos du boycott par Claude Bartolone du prix du Trombinoscope, en raison de la présence du maire FN Steeve Briois :

"Steeve Briois, quel que soit son étiquette politique, est-il un bon maire? Si ce dernier, parce qu'il a été élu sous les couleurs du FN, doit être exclu du choix, alors il aurait fallu l'exclure de la vie publique, l'interdire en tant que maire. A partir du moment où le Front national est un parti reconnu, il doit pouvoir être représenté. Si Claude Bartolone ne veut pas participer à une cérémonie où des membres du Front national sont présents, il devrait aussi boycotter l'Assemblé nationale où siègent Gilbert Collard et Marion Le Pen!"


Irak : une province autonome pour les chrétiens ?

C'est ce que demandent 17 sénateurs américains, qui estiment que la situation de souffrance vécue par les chrétiens et par les autres minorités contraintes à fuir la plaine de Ninive rend urgent un engagement direct du Département d’Etat américain pour

« soutenir l’institution de la part du gouvernement irakien, d’une province administrative autonome dans la plaine de Ninive ».


Le début de la fin pour l'islam

Lu ici :

"Malgré ce que l'on peut en voir superficiellement, l'islam vit ses dernières heures. Il est entré dans sa phase d'apocalypse.

L’actualité met l’islam dans toutes les conversations et toutes les préoccupations. Attentats, djihad, « islamisation », polémiques et coups littéraires masquent cependant une réalité fondamentale de cette religion.

Un cataclysme de proportions bibliques se déroule en effet sous nos yeux sans qu’il n’y soit prêté attention. L’islam est entré dans sa phase d’apocalypse, et qui sait, peut-être d’effondrement, malgré ce que laisse à penser le raidissement des forces islamistes dans le monde entier. L'apocalypse, c'est étymologiquement la « révélation ». L’eschatologie musulmane veut croire qu’il s’agira du « jour du jugement », lorsque Jésus reviendra sur terre aidé du Mahdi pour triompher des infidèles et établir l’islam à tout jamais. Dans le monde réel, le « jour du jugement » est déjà arrivé pour l’islam, en catimini : c'est la mise à jour récente par la recherche historique des origines véritables de cette religion, bien loin des présupposés de la légende islamique. Le visage du monde en sera bientôt transformé.

 

Des publications d’une portée historique quasiment sans précédent ne cessent de se succéder depuis les années 2000, dans l’indifférence du grand public. Des sources nouvelles y sont étudiées, des documents mis à l’écart au cours des siècles y sont redécouverts, des hypothèses nouvelles quant aux origines de l'islam sont avancées. Ces travaux démolissent peu à peu la validité du discours musulman et la cohérence de l’histoire sainte musulmane, (voir par exemple Le Grand Secret de l’Islam, synthèse de quelques unes de ces recherches parue cet automne). Le colosse islam vacille. Il ne le sait pas encore.

Ainsi, le caractère nouveau et inédit de la « révélation coranique » a été balayé (Edouard-Marie Gallez, Mehdi Azaiez, Manfred Kropp, Guillaume Dye) : le consensus des chercheurs établit désormais que le coran s’inscrit dans la continuité du milieu judéochrétien qui l’a accouché. C’est cette « antiquité tardive », travaillée par des courants juifs et chrétiens hétérodoxes - les spécialistes parlent de « judéo-nazaréisme ».

On a établi l’impossibilité physique de l’existence de la ville de La Mecque au temps de Mahomet selon ce que prétend le discours musulman (Patricia Crone). Les « Mecquois » que décrit le Coran, et donc les origines de l'islam, sont à chercher ailleurs, probablement en Syrie (Robert Kerr, Edouard-Marie Gallez).

Le texte coranique lui-même, soumis pour la première fois à une étude informatisée systématique (Jean-Jacques Walter) a révélé de tout autres fondements que ceux que le discours islamique lui attribue : il n’a pas été composé entre 610 et 632, mais par une cinquantaine d’auteurs différents sur une période de plus de deux cent ans ; Mahomet ne s’est jamais prétendu le prophète d’un monothéisme nouveau, mais a prêché l’antichristianisme du milieu nazaréen dont il était issu (Christoph Luxenberg a prouvé par ailleurs que le texte coranique provient pour une part de traductions directes de l’araméen). Il n’a été intronisé fondateur d’une religion nouvelle qu’au moins 60 ans après sa mort.

Les travaux en cours des projets Coranica et Corpus Coranicum laissent supposer d’autres publications tout aussi renversantes. Ils convergent et renforcent la lame de fond qui risque bien d’emporter cette religion.

Et que font les musulmans face à cela ? Ils s’écharpent l’un l’autre au nom du « véritable islam » qui doit selon eux prévaloir sur toute la terre. Ils continuent de le faire aujourd’hui comme ils le font depuis 1400 ans, et ce alors même que le tapis vient d’être tiré sous leurs pieds. Leur écrasante majorité ignore tout de ces découvertes. Elle se braque dans le refus dogmatique de considérer les origines de l’islam dans une perspective historico-critique. Que fera-t-elle lorsque ces travaux atteindront la conscience du grand public ?"


Des menottes pour les avortueurs

Lu dans Présent :

"En Amérique les avortements sont très majoritairement effectués dans des avortoirs privés dont les médecins sont animés d’un sentiment de lucre; ils exercent ainsi le plus souvent dans des conditions absolument sordides. Des centaines de cliniques ont été fermées par décision administrative et des dizaines de médecins se sont retrouvés en prison. Pour saluer la 42ème année de la légalisation de l’avortement par l’arrêt de la Cour Suprême Roevs Wade, la ligue pour une action Pro-life a envoyé à chaque directeur une paire de menottes. Les scandales liés aux avortements ont contribué à retourner l’opinion publique contre cette pratique « médicale »."


L'empire audiovisuel français, second derrière la Chine

Lu ici :

"Le bureau du Sénat a rejeté hier mercredi la proposition de l’Assemblée Nationale de fusionner les deux chaînes parlementaires qui avait pour objectif de diminuer les coûts de fonctionnement. Pourtant, tous les groupes politiques de l’Assemblée Nationale avaient approuvé en décembre dernier une proposition de Claude Bartolone de fusionner « Public Sénat » avec « La Chaîne Parlementaire-Assemblée nationale », ce qui aurait permis de faire à terme 5 à 7 millions d’euros d’économies.

Mais le bureau du Sénat, qui est composé des chefs des groupes politiques, s’y est opposé, lui, à l’unanimité. Il refuse une mesure qui engendrerait « un plan social », même si il approuve quelques mutualisations de moyens à la marge. Claude Bartolone, avec lequel, une fois n’est pas coutume, nous sommes entièrement d’accord, estime que  « Le principe de deux chaînes parlementaires se partageant le même canal fait figure d’exception française et ne correspond en rien à une exigence de service public pour le téléspectateur« .

Rappelons que les deux chaînes ont été fondées en mars 2000. Pour 2014, le budget de LCP-AN était de 16,6 millions d’euros et de 18,6 millions d’euros pour Public Sénat.

Rappelons aussi que l’Etat français, directement ou indirectement, possède et finance avec l’argent des contribuables 11 chaînes de télévision et plus de 100 stations de radio. Tout cela ne répondant que très légèrement à la notion de service public. Le seul autre Etat à posséder un empire audiovisuel plus important est l’Etat chinois."

Et qui regarde LCP et Public Sénat ?


Des drones détectés à proximité du site militaire nucléaire de l'Ile Longue

Après les drones sur les centrales nucléaires françaises, après les drones sur l’Élysée, c'est au tour de l'un des sites les plus stratégiques de la Défense Nationale d'être survolé par un drone.

Que va faire le gouvernement ? Créer un site internet pour dire que faire survoler des sites sensibles avec un drone, cépabien ?


Charlie Hebdo : manifestation d’un nihilisme contre lequel est venu frapper un autre nihilisme

Le Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, est interrogé par la revue Traces (Communion et Libération) à propos des faits tragiques du 7 janvier à Paris. Extraits :

B[...] Êtes-vous interpellé, et comment devrions- nous être interpellés par la violence que nous voyons affluer dans tant de zones du monde?

C’est une vraie question, qui n’est pas exclusivement musulmane ou religieuse. Rappelons d’abord que les régimes athées du XXème siècle ont fait des millions de martyrs. Je pense aussi au génocide rwandais qui s’est développé entre populations chrétiennes. Quant à notre société si contente d’elle-même, si prompte à expliquer au monde les «valeurs universelles» ou la démocratie, elle a renoncé depuis bien longtemps au caractère sacré de la vie humaine. [...]

J’ai été très vivement interpellé par une analyse de Jean-Pierre Denis, un journaliste français: il explique que l’islamisme est comme une tumeur qui se développe sur le corps de l’Islam et qu’il ne faut pas trop vite dire que les deux n’ont rien à voir, faute de quoi on ne pourrait jamais procéder à l’opération. De la même manière que la pédophilie est un abcès qu’il convient de crever, la question de la violence, du rapport à la raison ou de la liberté de conscience sont des questions légitimes, indispensables, urgentes, auxquelles les musulmans savent qu’ils doivent répondre par eux-mêmes.

[...]En fait, il s’agit de trouver un bon équilibre entre la foi et la raison : quand la raison se croit toute puissante, oublieuse de la foi, c’est-à-dire lorsqu’elle trouve en elle-même son origine et sa fin, elle devient inéluctablement une puissance de destruction, comme on l’a vu dans les grands totalitarismes du XXème siècle. Il en est de même pour la foi: lorsque celle-ci n’est plus tempérée par la raison, elle dérive et s’abîme souvent dans l’intégrisme, le fondamentalisme, le terrorisme. Elle considère l’homme comme un moyen au service d’une cause, alors même qu’il est la cause à servir. J’aime la formule du Cardinal Tauran car il ne dit pas que la religion est la solution mais qu’«elle fait partie de la solution». Nous nous rappelons la première page de l’Encyclique de Jean-Paul II où il expliquait que la foi et la raison sont les deux ailes qui nous portent vers la lumière. Priver notre vie de l’une de ces deux ailes, c’est le crash assuré dans les ténèbres.

[...] Pour moi, Charlie Hebdo est la manifestation d’un nihilisme désespéré contre lequel est venu frapper un autre nihilisme, celui de l’Islam radical. La culture du «rien n’a de sens» dégénère dans l’apologie de la dérision d’une part ou dans celle de la violence d’autre part. Car, si rien n’a de valeur, si rien n’est respectable, alors tout est destructible. J’ai entendu cette formule que je trouve juste : «Non, je ne suis pas Charlie, car je ne ris pas de tout. Je ne ris pas de la mort des gens de Charlie, par exemple». [...]"


Lapins : "Le Pape est contrarié que ses propos aient provoqué une telle confusion"

Le substitut de la Secrétairerie d'État, Mgr Angelo Becciu, déclare au journal de la Conférence épiscopale italienne Avvenire.

Unknown-6« La phrase du Pape s'entend dans le sens que l'acte procréateur de l'homme ne peut suivre la logique de l'instinct des animaux, mais doit provenir d'un acte responsable qui a sa racine dans l'amour et le don réciproque de soi [...] [E]n aucune façon le Pape a voulu indiquer le nombre de trois enfants par famille comme le "bon nombre " pour tous les mariages. Chaque couple catholique, à la lumière de la grâce, est appelé à discerner, en fonction d'une série de circonstances humaines et divines, quel est le nombre d'enfants qu'il devrait avoir ».

« Le Pape est réellement contrarié que ses propos aient provoqué une telle confusion ». « Il ne voulait en aucune manière sous-estimer la beauté et la valeur des familles nombreuses ».


Fin de vie : l’urgence réside dans l'amélioration des soins palliatifs

Valérie Debord, secrétaire nationale de l’UMP chargée de la famille, écrit dans Valeurs actuelles à propos de ce qui se prépare autour de la fin de vie et de l'euthanasie :

Valeurs4078_001_0"[...] Si l’on peut se réjouir d’une amélioration des processus de sédation, avec un encadrement strict, cette nouvelle forme de sédation sera-t-elle un droit de confort, ou ne visera-t-elle pas, à terme, à donner la mort ? Si la définition de la sédation fait consensus en anesthésie et réanimation, il n’en est pas de même en médecine palliative où il faut différencier “sédation en phase terminale” et “sédation terminale”. Cette pratique, ayant pour effet secondaire d’accélérer la fin de vie, est bien mise en place uniquement pour soulager la souffrance. Il s’agit d’un double effet, non d’une pratique euthanasique, ce qui revient à supprimer la notion d’intention dans l’administration des substances. De plus, il est très difficile de connaître l’effet réel de cette pratique sur une éventuelle accélération de la fin de vie, car il existe des cas où l’inverse se produit.

Rendre contraignantes les directives anticipées conduira-t-il à maintenir ou à abolir la liberté d’appréciation des équipes soignantes ? Dès lors qu’elles ne sont plus simplement indicatives, comment ne deviendraient-elles pas un droit opposable, susceptible de se retourner contre le patient lui-même ?

Sur ces points fondamentaux, les risques de dérives ne semblent pas levés et doivent inciter à la prudence et à l’humilité. Aujourd’hui, l’urgence réside dans une meilleure application de la loi et dans l’augmentation du nombre de lits en unité de soins palliatifs, dans l’amélioration de la formation médicale et de la coordination des services médicaux et médico-sociaux, afin que toute personne en fin de vie puisse avoir accès à un accompagnement. Il faut tout faire pour soulager la souffrance des familles et des patients, qui doivent être respectés en fin de vie dans leur dignité, dans leur autonomie et dans leur vulnérabilité.

En revanche, aller au-delà, en créant une possibilité pour le corps médical de donner la mort, est contraire à notre conception de la dignité de l’être humain et du respect de la vie, et reviendrait à instaurer un droit à la mort, équivalent d’un droit à la vie. Le suicide, “droit liberté”, ne peut devenir un “droit créance” et l’instauration d’un “droit à la mort” constituerait une rupture de solidarité vis-à-vis des plus faibles. À l’heure où 300 000 de nos concitoyens meurent d’une manière inhumaine et où 80 % de ceux qui pourraient avoir accès aux soins palliatifs en sont exclus, la question prioritaire n’est pas celle de l’euthanasie, mais celle de l’urgence à remédier au vrai scandale auquel sont confrontées les familles : la persistance du “mal-mourir” en France."


Le groupe islamique Boko Haram veut massacrer tous les chrétiens du Niger

Une missionnaire écrit à l'Aide à l'Eglise en Détresse :

"Selon la religieuse, les protestations violentes « ont été planifiées », écrit-elle. « À Noël, Boko Haram voulait incendier toutes les églises du Niger et nous brûler vifs ! » Mais pour une raison inconnue, ça n’a pas eu lieu. Personne ne sait pourquoi. La coïncidence avec les dessins de Charlie Hebdo a mis le feu aux poudres. « Les chrétiens doivent mourir, ainsi, nous pourrons aller au ciel, expliquent les disciples de Boko Haram. Diabolique. Mais nous ne nous laissons pas diriger par la peur. L’amour est plus fort que la haine ». [...]

« Ça a commencé à Zinder : 5 morts. 4 dans l’église et le cinquième dans un bar. Le centre culturel français a été attaqué, complètement brûlé ainsi que la banque BRS. L’église où vivent les Pères blancs et les Sœurs de l’Assomption a également brûlé, ainsi que leur maison, voitures et l’école : tout a été brûlé. Ils n’ont plus rien, rien que leurs vies, et c’est assez pour être satisfaits. Ils ont pu fuir à temps et se cacher dans un camp militaire. Ils ont tout perdu, mais ils sont vivants ». À Niamey, déclare la sœur, il y a eu des explosions de violence « à grande échelle ». Elle décrit comment un groupe d’hommes à moto a commis des vols dans « les églises, les unes après les autres », puis les a détruites et brûlées. « Ils ont emporté tout ce qu’ils pouvaient utiliser, puis ils ont mis le feu avec des bidons d’essence. » Les églises protestantes et évangéliques ont également été incendiées. « Au total, une quarantaine d’églises, c’est incroyable ! » Mais des bars, restaurants et stations d’essence ont aussi été volés et brûlés. Puis ils se sont mis à attaquer les orphelinats. « Heureusement, il a été possible d’emmener les enfants auprès de la police, là où ils étaient en sécurité, mais ils ont vidé les stocks alimentaires », écrit la sœur. Selon la sœur missionnaire, les sœurs de Mère Teresa ont pu sauver un hôpital avec ses malades. Les manifestants violents voulaient mettre le feu à l’hôpital, mais les sœurs leur ont courageusement demandé : « Pouvons-nous d’abord emmener les patients avant que vous ne mettiez le feu ? Ces paroles ont touché les rebelles, c’est pourquoi ils n’ont pas touché à l’hôpital, même s’ils ont brûlé son église. »"


Discours contradictoire

Extraits du discours de François Hollande hier:

Images"[...] les thèses complotistes prennent leur diffusion par Internet et les réseaux sociaux. Or, nous devons nous souvenir que c’est d’abord par le verbe que s’est préparée l’extermination. Nous devons agir au niveau européen, et même international, pour qu’un cadre juridique puisse être défini, et que les plateformes Internet qui gèrent les réseaux sociaux soient mises devant leurs responsabilités, et que des sanctions soient prononcées en cas de manquement. [...]

Ensemble, nous sommes la France, celle de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui a proclamé à la face du monde : nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, et la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme.."


Simplification du droit du travail ?

L'Ordonnance n° 2014-699 du 26 juin 2014 portant "simplification et adaptation du droit du travail", exige que des affichages sont obligatoires pour toutes les entreprises à partir de 1 salarié :

  • Unknown-5Egalité de rémunération entre les hommes et les femmes
  • Inspection du travail
  • Médecine du travail
  • Accords et convention collective applicable
  • Consignes de sécurité
  • Lutte contre le tabagisme
  • Règlement intérieur
  • Ordre des départs en congé
  • Horaires collectifs de travail
  • Repos hebdomadaire
  • Modalités d'accès au Document unique d'évaluations des risques professionnels

Obligation de diffusion concernant la législation du droit du travail pour :

  • Prévention harcèlement moral et sexuel
  • Lutte contre les discriminations

Heureusement qu'il s'agit de simplification.

Le chef d'une entreprise de 1 salarié me signale que le mur de son local n'est pas assez grand pour contenir tous les documents.

 


Claude Bartolone retarde de vingt ans

Unknown-4Refusant de participer mardi soir à la remise des prix politiques du Trombinoscope en raison du prix décerné au maire FN, Steeve Briois, Claude Bartolone explique :

« Nous étions le jour où on célébrait le cinquantième anniversaire d’Auschwitz, et honorer un élu d’un parti dont le président d’honneur s’était illustré en évoquant un ‘simple détail de l’histoire’, j’ai trouvé que c’était une blessure pour notre histoire et cette histoire donc j’ai préféré m’absenter ».

Ce grand résistant qu'est le président de l'Assemblée nationale devrait savoir que nous célébrions le 70e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz.

Par ailleurs, les élus qui commémorent l'abomination d'Auschwitz et qui, dans le même temps, se préparent à voter une loi en faveur de l'euthanasie, sont-ils schizophrènes ? Parce qu'être un résistant en haut de son perchoir, 70 ans après la guerre, c'est bien gentil, mais à lui aussi nos descendants demanderont des comptes sur son respect de la personne humaine.


C’est arrivé un 29 janvier…

 Pour comprendre l'Histoire, comme pour comprendre un paysage, il faut choisir le point de vue ; et il n'en est de meilleur que le sommet. » (Paul Claudel)

« Chaque Nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu'elle doit accomplir. Celle de la France est d'exécuter la Geste de Dieu, "Gesta Dei per Francos". » (Joseph de Maistre)

Enfin Otto de Habsbourg-Lorraine affirme pour toute personne :

« Celui qui ne sait pas d'où il vient ne peut savoir où il va car il ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe de lancement vers l'avenir »

Alors rappelons-nous :

  • le 29 janvier 904 : élection du pape Serge III.

  • le 29 janvier 1482 : dans un bref, Sixte IV condamne les excès de l'Inquisition espagnole.
  • le 29 janvier 1630 : première rencontre entre Richelieu et Mazarin.

Mazarin, envoyé par Urbain VIII, rencontre le cardinal Richelieu à Lyon, pour demander que la France accorde une suspension d'armes. Cette négociation a lieu dans le cadre de la guerre de succession de Mantoue, qui est un conflit périphérique de la guerre de Trente Ans, opposant la France au Saint Empire romain germanique.

  • le 29 janvier 1635 : le Roi Louis XIII signe les lettres patentes créant l'Académie française.

Elle se compose de 40 membres, élus et surnommés les "immortels". La mission de l'Académie, conserver et perfectionner la langue française, est précisée par ces lettres patentes du Roi Louis XIII, qui l'officialisent. Voir la chronique 10 juillet.

  • le 29 janvier 1682 : Temim (Moulay Ismaël) et Louis XIV signent un traité d'amitié franco-marocain à St-Germain-en-Laye.

 

 

  • le 29 janvier 1697 : Fénelon publie son "Explication des maximes des saints".
  • le 29 janvier 1743 : mort du cardinal de Fleury, premier à avoir pris conscience du danger des loges et à avoir alerté le Pape et le Roi.

Le cardinal de Fleury mérite qu'on se penche sur sa vie. Ce qu'il a apporté à la France est immense. Outre le fait qu'il fut précepteur de Louis XV enfant, puis son premier ministre, il dirige le pays avec sagesse et surtout est le premier à identifier la nature du danger maçonnique. Sa clairvoyance touchant la Maçonnerie fait de lui la bête noire des loges et de l'histoire officielle mensongère.

Lire la suite "C’est arrivé un 29 janvier…" »


Charlie : Lettre à un maire

Suite à l’émotion qu’a suscité l’attentat contre Charlie Hebdo et à la pression psychologique qui a suivi, les manipulateurs de l’opinion publique vont toujours plus loin pour convaincre les Français que les journalistes de Charlie Hebdo sont des héros et qu’ils méritent une reconnaissance de la Nation. C’est ainsi que le maire d’Angoulême a décidé de baptiser une place de sa ville « Charlie-Hebdo » dimanche prochain.

Face à une généralisation possible de cette démarche du politiquement correct un réseau d’élus catholiques ([email protected]) a rédigé à ses membres un projet de lettre pour dissuader leur maire d’une pareille mesure. A diffuser sans modération (fichier au format word)


Le député Yannick Moreau appelle à la démission de Christiane Taubira

Voici le texte, puis la vidéo :

"Monsieur le Premier Ministre,

Votre ministre de l'intérieur et vous-même avez raison de dire que nous sommes en guerre contre l'islamisme radical. La guerre doit être totale. Or, comme vous l'écriviez dans votre lettre au Président de la République à l'été 2013, il y a une fracture large au sein du gouvernement entre une ligne ferme que vous cherchez à incarner avec M. Cazeneuve et la ligne pénale laxiste de Mme Taubira. La réforme pénale de Mme Taubira actuellement en vigueur est un contre sens historique majeur.

Quand les Français réclament + de fermeté, Quand les circonstances exigent un réarmement pénal, Mme Taubira fait voter une loi laxiste aux effets catastrophiques. La loi pénale de Mme Taubira cherche à faire éviter la prison comme hier, la loi sur les 35 heures cherchait à éviter le travail. 6 mois après sa promulgation, la loi pénale de Mme Taubira est non seulement périmée mais dangereuse pour faire face aux nouvelles menaces qui pèsent sur notre sécurité et sur nos libertés.

Devant cette double ligne gouvernementale mes questions sont simples et elles sont partagées par un grand nombre des représentants de la Nation et de nos compatriotes : Comment allez-vous concilier le laxisme pénal généralisé par la réforme de Mme Taubira avec l'impérieuse fermeté que commande la lutte contre le djihadisme islamique ? Face au constat objectif d'un double discours pénal au sein de l'exécutif, la question de la participation de Mme Taubira au gouvernement est clairement posée aujourd’hui.

La ligne doit être claire, affirmée, incarnée. L'opposition vous propose quelques mesures claires, fermes, univoques. Fin des remises de peine automatiques, interdiction du territoire national, déchéance de la nationalité pour les djihadistes binationaux, sanctuarisation du budget de la défense : ayez le courage de reprendre nos propositions et de poser des actes sur les mots d’unité nationale.


"Pour ses propos d’incitation à la discrimination, Manuel Valls doit démissionner du gouvernement ! "

Communiqué de Bernard Antony, président de l'Agrif, sur les propos de Manuel Valls rapportés ici ce matin :

"Avec justesse et justice, l’avocat Arno Klarsfeld vient de rappeler que « les juifs de France se souviendront toujours que si les 3/4 d’entre eux ont survécu c’est grâce à la population française et à l’Église ».

Manuel Valls, lui, qui s’était déjà signalé par son appétit pour la répression des manifestants pacifiques majoritairement chrétiens contre la dénaturation du mariage, vient de déclarer :
« Le départ de cent mille juifs infligerait un coup plus dur à la France que celui de cent mille chrétiens » (Libération 22/01/2015).

Cela est aussi offensant pour les chrétiens que stupide à l’égard de nos compatriotes juifs qui se passeraient bien de tels propos immédiatement exploités par les adeptes antisémites de la thèse du conspirationnisme juif.

En fait, Manuel Valls, après son irresponsable assertion lourde de justification de violences et de guerre civile, sur l’apartheid que subiraient certaines populations, a ainsi laissé plus que filtrer son aversion haineuse pour le christianisme. Ce qu’il voudrait, en fanatique jacobin, c’est l’éradication totale de ce qui demeure de chrétien dans notre société.

Cet orgueilleux inculte qui se réfère à un Voltaire qu’il n’a pas lu oublie que ce dernier à été certes très hostile à l’Église catholique mais encore plus aux juifs. M. Valls n’a évidemment pas lu l’ouvrage qui fait désormais autorité du professeur Arthur Hertzberg intitulé : « Les origines de l’antisémitisme moderne ».

Arthur Hertzberg, professeur à l’université de New York est président du Congrès juif américain et vice-président du Congrès juif mondial. Il est considéré comme l’un des plus grands penseurs modernes du judaïsme.

Rompant avec les idées reçues et le bourrage de crâne laïciste, il démontre irréfutablement que l’antisémitisme moderne raciste et exterminationniste est l’enfant des « Lumières », des Voltaire, d’Holbach, Diderot et d’un Marat et non du christianisme.

S’il n’y avait pas eu en zone occupée d’héroïques chrétiens de conviction, telle notre amie Rolande Birgy, « juste parmi les nations » et militante infatigable plus tard du respect de la vie, la réalité n’eut pas été celle qu’a évoqué avec raison Arno Klarsfeld.

Manuel Valls dit et fait n’importe quoi sur trop de sujets. C’est son émigration à lui vers d’autres endroits que Matignon que l’on peut souhaiter."


La loi Macron contre les journalistes

Lu dans Le Monde :

"Il y a un loup dans la loi Macron. Le projet de loi actuellement discuté à l’Assemblée nationale contient un amendement, glissé en catimini dans le texte, qui menace d’entraver le travail d’enquête des journalistes et, par conséquent, l’information éclairée du citoyen. Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur instaure comme nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme un « secret des affaires » dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en France.

Selon le texte, le « secret des affaires » recouvre « une information non publique, qui fait l’objet de mesures de protection raisonnables » et qui a « une valeur économique ». Notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique du pays.

Le texte, qui a été préparé sans la moindre concertation, laisse la libre interprétation aux seules entreprises de ce qui relèverait désormais du « secret des affaires ». Autrement dit, avec la loi Macron, vous n’auriez jamais entendu parler du scandale du Médiator ou de celui de l’amiante, de l’affaire Luxleaks, UBS, HSBC sur l’évasion fiscale, des stratégies cachées des géants du tabac, mais aussi des dossiers Elf, Karachi, Tapie-Crédit lyonnais, ou de l’affaire Amésys, du nom de cette société française qui a aidé une dictature à espionner sa population. Et on en passe… [...]"


Stop Djihadisme ? Vraiment ?

SPour lutter contre le terrorisme, notre gouvernement ouvre... un site internet. Il est ici. Il s'agit de "comprendre, agir, décrypter et se mobiliser". Dans le décryptage, se trouve la lutte contre la propagande sur internet. Et le site gouvernemental rappelle que

"La  loi du 13 novembre 2014 prévoit la possibilité de fermeture administrative de ces sites par l’État."

Soit. Mais comme le note l'Observatoire de l'islamisation, les livres djihadistes sont toujours en vente dans les librairies.

"L'Etat Islamique peut se féliciter d'avoir son livre de chevet vendu à la FNAC. Malgré le reportage de LCI , malgré la Une du Figaro en Juillet, l'enseigne persiste: le livre "La Voie du Musulman" , best-seller écrit par le cheikh algérien al Djazairi (né en 1921) connu pour ses prédications à la mosquée du Prophète à Médine, est toujours en vente ce mercredi 28 janvier à la Fnac rue de Rennes à Paris. Que lit-on à l'intérieur (avec cette édition aussi vendue en Fnac) ?

[...] "Il faut que tous les musulmans, formant un seul ou plusieurs états séparés, s'équipent de toutes sortes d'armes. Ils doivent aussi se perfectionner et s'améliorer dans l'art militaire défensif et offensif, pour défendre ou attaquer au moment opportun pour que le verbe de Dieu triomphe" page 267

"Avant d'entreprendre la guerre contre les infidèles, il faut les convier à l'islam, s'ils refusent on les invite à payer un tribut, s'ils refusent finalement, on recourt aux armes" page 269

"Celui qui renie les décrets divins concernant la prière, le jeûne, le pèlerinage, l'obéissance aux parents ou le Jihad est un renégat (…) Peines infligées aux renégats: Durant trois jours, on incite le renégat à renoncer à sa croyance et à demander grâce à Dieu, s'il n'accepte pas, il est passible de la peine capitale " page 395

"Kharaj ou impôt foncier: C'est un tribut que les musulmans imposent sur les terres conquises par la force" page 273

"Le Prophète est formel: "On ne doit ni édifier d'églises en terre d'islam ni les restaurer" page 271

"Dieu veut que les musulmans exterminent les polythéistes sans leur donner l'avantage d'être considérés comme prisonniers" page 274"

Sans parler des prêches dans les mosquées, souvent construites grâces aux municipalités.


Attentats : c’est désormais au système médiatique de se remettre en cause

D'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

F"École et médias, même combat. À la suite de l’École, c’est désormais au système médiatique de se remettre en cause, après les attentats qui ont endeuillé la France. Pas seulement parce que la course à l’audience a failli mettre d’autres vies en danger, signalant la présence d’autres otages aux terroristes islamistes. Mais surtout du fait de son pouvoir « spirituel », c’est-à-dire son influence sur les esprits.

École et médias façonnent la culture populaire, pour le meilleur lorsqu’il s’agit de transmettre et d’éveiller au vrai, au bien et au beau, et parfois pour le pire lorsque l’actualité devient le seul maître à penser de l’École et de la société. C’est pourquoi l’on est en droit de se demander si les mesures pour l’École annoncées après les attentats suffiront à empêcher l’émergence d’autres djihadistes… En positif, s’y dessine pourtant le grand retour de l’autorité, après des années de pédagogisme où il fallait écouter l’élève plutôt que de lui transmettre un savoir. Mais la question du contenu de ce savoir, elle, reste entière : sortira-t-on enfin de ce multiculturalisme où tout se vaut, et donc rien ne vaut vraiment ?

Il n’est pas sûr non plus que les grandes incantations médiatiques sur la « laïcité » et la mixité sociale soient d’une grande aide. Surtout s’il s’agit de traquer les déviants, comme l’a dit la journaliste d’une chaîne de télévision : ceux qui ne sont pas Charlie.

Depuis longtemps investie dans l’éducation, l’Église, quant à elle, s’est saisie très tôt des moyens de communication naissants – livre imprimé et journal – pour transmettre la foi et la culture au plus grand nombre. C’est le cas d’un saint François de Sales, déclaré patron des journalistes pour avoir défendu avec charité la vérité catholique en pleine Réforme protestante.

Au XIXe  siècle, un Don Bosco, dont on fête le bicentenaire de la naissance, a compris avant tout le monde l’utilité des médias de masse, non pour en tirer profit, mais pour le salut des âmes. Le saint du Piémont lança un bimensuel, Les Lectures catholiques, afin de répondre aux objections de l’hérésie vaudoise. Vinrent ensuite des manuels scolaires, des livres d’Histoire, des pièces de théâtre, de la littérature, et même une imprimerie ! Bref, une véritable vie culturelle et industrielle à l’échelle de sa région, dans le prolongement de son œuvre d’éducation.

Au XXe  siècle encore, l’essor de la bande dessinée s’est appuyé sur l’Église, comme le montre Jijé, l’un des pères de la BD, formé par l’école d’art de l’abbaye belge de Maredsous.

La contestation radicale par l’islamisme de notre civilisation nous ramène ainsi à un défi de taille : raviver le cœur chrétien de notre culture et redéfinir une ligne claire, condition sine qua non pour renouer avec la transmission à tous. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, disait Boileau, et les mots pour le dire viennent aisément.»"


La France impose au Maroc la loi Taubira

Communiqué de La Manif Pour tous :

"Alors qu’elle est une injustice majeure pour les enfants, la France impose sa nouvelle conception du mariage au Maroc et à une dizaine d’autres pays. Ce mépris des conventions bilatérales entre Etats porte atteinte à leur souveraineté.

La décision rendue cet après midi par la Cour de cassation de valider le mariage d'un couple gay franco-marocain en dépit de la « convention franco-marocaine du 10 août 1981 relative au statut des personnes et de la famille et à la coopération judiciaire » est une nouvelle atteinte portée à la famille et aux droits de l’enfant comme elle est une atteinte à la souveraineté du Maroc et de dix autres pays dont les conventions bi-latérales sont identiques : ce sont l’Algérie, la Bosnie, le Cambodge, le Kosovo, le Laos, le Monténégro, la Pologne, la Serbie, la Slovénie et la Tunisie.

En considérant que la loi Taubira doit être en fait imposée aux pays qui refusent le mariage entre personnes de même sexe, la Cour de cassation contribue à la diffusion d’une loi injuste pour les enfants."

Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, dénonce :

« C’est aussi accorder une valeur démesurée à la loi Taubira. Il est de notoriété publique, y compris au niveau international, qu’un très grand nombre de Français ne se reconnaissent pas dans cette loi. Dans ce contexte, elle ne peut être considérée comme « une valeur essentielle » de la République » C’est pourtant ce qu’a estimé la Cour de cassation et ce, à l’encontre des règles en la matière. Une fois de plus, on a donné à quelques juges la responsabilité de prendre une décision d’ordre politique. Et là, ce n’est même plus pour l’imposer aux Français, mais carrément à d’autres pays ! »

"En effet, comme le rappelaient récemment des dizaines de juristes, c’est « l’opinion publique » qui conduit la justice à estimer ce qui est « valeur essentielle ». Or, en l’espèce, outre les foules mobilisées, de nombreux ténors de l’opposition mettent aussi en cause cette loi.

Pour La Manif Pour Tous cette décision est un encouragement à poursuivre la mobilisation, la loi Taubira étant une injustice majeure pour l’enfant et conduisant inéluctablement à la PMA « sans père » et à la GPA."


Vous avez élevé une famille ? Tant pis pour vous

Après la réforme des retraites votée fin 2013, deux dossiers sensibles restent à régler pour le gouvernement anti-famille : les «avantages familiaux de retraite» d'une part et les pensions de réversion touchées par les veufs (hommes ou femmes) de l'autre.

Le premier sujet a fait l'objet d'un rapport commandé par le gouvernement à Bertrand Fragonard. Deux dispositifs devraient être abordés dans ce rapport: la majoration de pension pour famille nombreuse et la majoration de la durée d'assurance.

La majoration pour famille nombreuse

Les parents de trois enfants ou plus perçoivent, s'ils ont cotisé au régime général des salariés, une retraite augmentée de 10%.

Il pourrait être envisagé de transformer la majoration en montant fixe forfaitaire, qui ne dépendrait donc plus du montant de la pension. Cela pénaliserait les parents aisés mais permettrait de réaliser des économies. À titre indicatif, la majoration de 10% représente 3,75 milliards d'euros de dépenses pour le régime de base; 1,6 milliard pour les complémentaires Agirc et Arrco et aux alentours de 1,8 milliard d'euros dans la fonction publique.

La majoration de durée d'assurance

Les affiliés au régime général de retraite bénéficient de deux majorations de durée d'assurance (MDA) de 2 ans chacune par enfant. La première au titre de l'accouchement, la seconde, partageable entre la mère et le père, au titre de l'éducation de l'enfant.

L'assurance vieillesse des parents au foyer

En plus de la MDA, les parents peuvent percevoir une aide complémentaire, l'assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). Mais uniquement sous condition de ressources. Il était envisagé de fusionner la MDA et l'AVPF. L'AVPF représente 4,5 milliards d'euros de dépenses et la MDA 4 milliards.


Sens commun s'oppose au rapport Claeys Léonetti

Sens Commun déclare :

"[...] Nous tenons à rappeler que l’interdiction de donner la mort est l’un des fondements de notre société et qu’il est inacceptable de remettre ce fondement en cause. Notre positionnement est clair et restera inébranlable : OUI aux soins palliatifs, NON à l’acharnement thérapeutique, OUI aux soins permettant de soulager, NON à un dispositif qui reviendrait à tuer le patient. 

Fruit d’un consensus parlementaire inédit, la loi du 22 avril 2005, dite « loi Leonetti », doit être appliquée. Il faut lui donner les moyens d’atteindre ses objectifs plutôt que de créer de nouveaux dispositifs législatifs conçus dans l’émotion et la division et menant tout droit à une légalisation extensive de l’euthanasie."


Témoignage chrétien : la situation s'envenime

D'après la Croix, la rédaction ne compte plus que deux journalistes en CDI aidés de pigistes et de bénévoles, qui ont fait grève lundi :

"Déjà chaotique, la situation s’est profondément dégradée en décembre 2014, avec le licenciement de son rédacteur en chef, Jean-Michel Dumay, la mise à pied du journaliste Philippe Clanché ou encore « le non-remplacement du poste de journaliste politique vacant depuis neuf mois ». Aucune « réunion de travail » avec la direction n’a eu lieu depuis six semaines. Et depuis le 26 décembre 2014, la rédaction ne peut plus accéder à l’administration du site (...) pour le nourrir et le mettre à jour.

Le vase a franchement débordé le 15 janvier 2015, lorsque a été publiée une lettre hebdomadaire de TC, réalisée par « des personnes extérieures à l’entreprise », dont des « bénévoles ». « On ne sait pas qui a écrit. Les articles ne sont pas signés » assure un ancien journaliste de TC"

Et un peu plus loin :

« Toute critique du gouvernement est impossible », estime un ancien journaliste.

L'un des co-directeurs de Témoignage chrétien n'est autre que Jean-Pierre Mignard, ami et avocat de... François Hollande.


Magouilles financières : une "valeur" de la République

Depuis quelques temps, nous nous demandons ce que sont ces valeurs de la République. Roland Dumas vient de répondre à la question. L’ancien président du Conseil constitutionnel et ex-ministre socialiste Roland Dumas se dit «convaincu d’avoir sauvé la République» en ayant validé en 1995 les comptes de campagne présidentielle «manifestement irréguliers» de Jacques Chirac, mais aussi d’Edouard Balladur.

«Je peux le dire aujourd’hui, les comptes de campagne d’Edouard Balladur et ceux de Jacques Chirac étaient manifestement irréguliers». «Que faire ? C’était un grave cas de conscience. J’ai beaucoup réfléchi. Annuler l’élection de Chirac aurait eu des conséquences terribles. J’ai pensé à mon pays. Je suis un homme de devoir. Nous avons finalement décidé, par esprit républicain, de confirmer, à l’unanimité au deuxième tour, son élection présidentielle. Je suis convaincu que j’ai sauvé la République en 1995


La Cour de cassation valide la parodie de "mariage" entre un Français et un Marocain

La Cour de cassation a rejeté aujourd'hui le pourvoi du procureur général, qui demandait que la France respecte sa convention bilatérale avec le Maroc, pays qui ne reconnaît pas la dénaturation du mariage. Dans son communiqué, la Cour considère qu'

"on ne peut priver une personne de la liberté fondamentale de se marier, mariage qui, depuis la loi du 17 mai 2013, est ouvert, en France, aux couples de même sexe."

La Cour ne voit pourtant pas d'obstacle à limiter cette liberté dans le même arrêt, puisqu'elle la soumet à deux conditions :

"elle considère que la loi du pays étranger ne peut être écartée que si l’une des conditions suivantes est remplie :

  • il existe un rattachement du futur époux étranger à la France (dans cette affaire, le ressortissant marocain était domicilié en France)
  • l’Etat avec lequel a été conclu la convention, n’autorise pas le mariage entre personnes de même sexe, mais ne le rejette pas de façon universelle."

Autrement dit, dans la quasi totalité des cas, la France pourra contourner les conventions qu'elle a signées.