C’est arrivé un 28 février…
28 février 2015
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
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28 février : fête du Bienheureux Père Brottier.
Né le 7 septembre 1876 à La Ferté-Saint-Cyr dans le Loir-et-Cher, il est ordonné prêtre en 1899 malgré de fortes migraines chroniques, il est d'abord professeur au collège de Pontlevoy avant que sa vocation de missionnaire ne le fasse entrer dans la Congrégation du Saint-Esprit (Spiritain), ordre séculier qui agit en Afrique de l'Ouest.
En 1903, il est vicaire à la Paroisse Saint-Louis du Sénégal, où il fonde un patronage pour s'occuper des enfants, tient une revue, L'Écho de Saint-Louis et dirige une chorale. Après un passage chez les Trappistes de Lérins, il revient à Dakar en tant que Vicaire Général et lève des fonds pour la construction de la Cathédrale du Souvenir Africain.
En 1914, il se porte volontaire pour servir comme aumônier militaire au sein du 26e Régiment d'Infanterie. Il sera décoré de la Légion d'Honneur pour faits de bravoure. En 1918, chose étonnante pour l'époque, il fonde avec Georges Clemenceau, franc maçon anticlérical, l'Union des Combattants. Mais la grande œuvre de sa vie est la Fondation des Orphelins Apprentis d'Auteuil, œuvre sociale destinée à l'accueil et à l'insertion de jeunes en difficulté. Le Père Brottier meurt le 28 février 1936 et est béatifié par le Bienheureux Pape Jean-Paul II, le 25 novembre 1984.
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le 28 février 380 : baptême de l'empereur Théodose Ier.
Ce dernier bannit par un édit tous les cultes païens et la doctrine d'Arius. Le catholicisme devient la seule religion officielle de l'empire romain. Il publie l'édit de Thessalonique : « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l'apôtre Pierre, celle que reconnaissent le pontife Damase et Pierre, l'évêque d'Alexandrie, c'est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
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le 28 février 1574 : début de la cinquième guerre de religion en France.
La conjuration des Malcontents commence ; elle s'attaque au pouvoir de Catherine de Médicis.
La victoire de Montcalm avec ses troupes à Carillon par Henry Alexander Ogden.
Commandant des troupes françaises en Nouvelle-France (1756-59)
C'est en 1732, à l'âge de 20 ans, que Montcalm débute sa carrière militaire. Il sert tout d'abord en Rhénanie, et ensuite pendant la guerre de succession d'Autriche, où il récolte sa première blessure au siège de Prague. Il devient colonel du régiment d'Auxerrois et Chevalier de Saint-Louis, distinction accordée pour ses actes de bravoure. On lui propose de prendre le commandement des troupes qui combattent en Nouvelle-France. Il est envoyé à Québec en 1756 comme commandant des troupes françaises en Amérique du Nord pendant la guerre de Sept Ans. Ses premières campagnes contre les Britanniques sont des succès majeurs. Il est mortellement blessé dans la bataille de Québec, perdue faces aux britanniques commandées par James Wolfe.
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le 28 février 1760 : le corsaire François Thurot est tué dans un combat au large de l'île de Man.
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le 28 février 1791 : découverte de la fuite des sœurs du Roi.
Après les femmes, c'est le tour des ouvriers et artisans du faubourg Saint-Antoine d'être manipulés et de manifester leur indignation. Ils s'attaquent au donjon de Vincennes. Pendant ce temps, quatre cent nobles tentent de prendre les Tuileries. C'est le complot des « Chevaliers du poignard ».
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le 28 février 1794: massacre des Lucs sur Boulogne.
Le massacre des Lucs-sur-Boulogne est le plus célèbre et le plus important massacre perpétré par les troupes républicaines des colonnes infernales pendant la guerre de Vendée,
Vitrail commémorant le massacre du Luc-sur-Boulogne le 28 février 1794
Le 17 janvier 1794, la Convention avait ordonné la destruction définitive de la Vendée "afin que pendant un an, nul homme, nul animal ne trouve sa subsistance sur ce sol" dira le député Fayau. Le général Rossignol s'écrit
« il faut faire de ce pays un désert, et le peupler de bons Républicains ».
De cette phrase naîtra pour certains l'idée de dépopulation de la Vendée. Les preuves formelles de crimes contre l'humanité existent affirme Renée Casin, ce sont les ordres de la Convention et les rapports des généraux assassins. Elle cite le rapport de Westerman à la Convention :
« Il n'y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre, libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les marais et les bois de Savenay suivant les ordres que vous m'aviez donnés. J'ai écrasé des enfants sous les pieds des chevaux, massacré des femmes, qui au moins pour celles là, n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas de prisonniers à me reprocher, j'ai tout exterminé…Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que par endroits ils font pyramide. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers…Nous ne faisons pas de prisonnier. : Il faudrait leur donner le pain de la liberté, or la liberté n'est pas révolutionnaire. »
Tiré de Les catholiques et la révolution française de Renée Casin page 100.
Et Turreau de Garambouville, ancien officier des troupes royales, ayant caché sa particule et une partie de son nom à la révolution, qui réside à Cholet, divise ses 2 armées de 6 divisions en 2 colonnes (24 colonnes) qui vont balayer le pays. Les ordres qu'ils donnent sont :
« Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec les femmes, filles et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées. Tous les villages, métairies, bois, genêts et généralement tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes. Sous 15 jours, il n'existera plus en Vendée ni maisons, ni armes, ni vivres, ni habitants… Je sais qu'il peut y avoir quelques patriotes dans ce pays. C'est égal, nous devons tout sacrifier »
Ainsi 24 colonnes marchant en même temps et dans chaque sens, devront lorsqu'elles de rencontreront, avoir fait de la Vendée :
« un désert de terres brûlées, de chaumières détruites, de châteaux en ruines, de corps mutilés que survoleront des corbeaux et que dévoreront les loups » indiquera encore Fayau.
Turreau prend le commandement de l'armée basée à Bressuire et devant aller d'est en ouest alors que le général Haxo est à la tête de la seconde qui viendra à sa rencontre. Les colonnes sont au départ sous les ordres des généraux Grignon, Huché, Dufour, Caffin, Amey, Charlery, Beaufranchet, Chalbos, Grammont, Cordelier, Commaire et Dalliac. Puis, au fil des maladies, des disgrâces et des remaniements, on voit ensuite se joindre à la campagne de destruction les généraux Joba, Carpentier, Duval, Cortez, Robert, Bard, Dutruy, et le chef de bataillon Prévignaud. Elles ont commencé leur œuvre le 21 janvier 1794, jour du premier anniversaire de la décapitation de Louis XVI. Elles la poursuivent jusqu'en mai 1794, quasiment quatre mois de feu et de mort…
Turreau finit baron d'empire, et son nom est gravé sous arc de triomphe … pour combien de temps encore ? Comme on est incapable d'expliquer et de justifier le crime, on préfère le nier et le banaliser. Le mémoricide vient achever le génocide.
"Outre les viols systématiques des femmes, ce qui n'est sans doute qu'un misérable détail parmi toutes leurs forfaitures, « ces soldats de la liberté » dépeçaient les femmes enceintes, pour en extraire les bébés avec des baïonnettes, et les planter sur des lances, qu'ils exhibaient ainsi, à cheval, comme des trophées... Les femmes ainsi avortées, servaient alors de mangeoires pour les chevaux : on substituait le bébé par du foin tout simplement... Les avorteurs d'aujourd'hui ont d'illustres ancêtres... La liste des « exactions » est longue comme un jour sans pain... On parle de dépecer encore des cadavres afin d'en extraire la peau pour en faire des pantalons sans couture... ou bien d'en extraire la graisse humaine pour la réutiliser. Aujourd'hui, les eugénistes utilisant les fœtus avortés pour en faire des substituts de goût ont d'illustres prédécesseurs. Quant aux méthodes d'extermination globale, bienvenue dans le monde moderne... Tout ce qui a été utilisé au XXIème siècle a été tenté... au XVIIIe par les révolutionnaires : la poudre est chère, donc, fusiller coûte cher et comme on tue tout le monde, il est impossible de demander de la faire rembourser par la famille comme le feront les communistes chinois. Comme en France, on n'a pas de poudre, mais on a des idées on essaie tout. D'abord, la méthode manuelle, le sabre et la baïonnette ; mais malgré l'ardeur et le zèle des suppôts de la Révolution, le rendement est minable, comme pour la guillotine... Alors, on fait intervenir les cerveaux du pays pour imaginer un avenir radieux et rentable aux fils de la Veuve... On essaie la poudre explosive, mais la maîtrise technologique n'est pas encore là : on est loin des charniers à canon de la Grande Guerre. On essaie alors le gaz, résultat identique, malgré le zèle des physiciens de la Révolution, le savoir-faire technique manque pour rentabiliser ces armes. D'autres profiteront de l'expérience… On tente aussi le poison, sans succès encore. Puisque la physique est incapable de servir, on se applique le bon sens: ce sont les « noyades » de Nantes, où l'on coule des navires entiers pour noyer un maximum de personnes en même temps. Mais on perd le côté festif de la Révolution. Car on est là pour extraire le Christ de la Vendée et rayer la Vendée. Alors, on ajoute l'ignominie à la barbarie : ce sont alors les « mariés » de la Loire, où l'on associe par couple des vendéens, on les dénude, tête-bêche, et on les attache. On associe tout ce qui peut être le plus choquant : une sœur et un prêtre que l'on noie ensemble pour faire la fête ! Voilà le VRAI visage de la Révolution... le VRAI visage de la République... C'est ce visage qui surgit quand il s'agit de sauver la République...
Oui notre pays est malheureusement divisé. Et cette division passe au plus profond de son âme ; elle date de cette époque ! La France ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne reconnaitra pas cette faute capitale commise contre Dieu et ses propres enfants.
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le 28 février 1858 : onzième apparition de Notre Dame à sainte Bernadette.
Plus de mille personnes assistent à l'extase. Sainte Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
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le 28 février 2002 : la loi, ce n'est pas pour l'ONU.
Le Haut Commissaire aux Réfugiés de l'ONU annonce que le HCR n'étendra pas l'enquête sur les cas d'abus sexuels sur des enfants pratiqués à la chaîne par ses propres membres. De la nourriture et des soins étaient ainsi, depuis longtemps, échangés contre des faveurs sexuelles sur les enfants des gens venus trouver assistance auprès du HCR en Afrique.
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le 28 février 2012 : 11 novembre journée d'hommage aux morts pour la France.
Le Parlement adopte, par un vote de l'Assemblée nationale, la loi instaurant le 11 novembre, jour de l'armistice de 1918, comme une journée en hommage à tous les morts pour la France, quelle que soit la guerre.
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le 28 février 2013 : la renonciation du pape Benoit XVI est effective.
A bas la république des tyrans des Lucs-sur-Boulogne, l'Oradour-sur-Glane des républicains, régicide, infanticide, amorale, génocidaire de catholiques et de royalistes, dictature de l'inversion des valeurs, ayant hypocritement proclamé la liberté de culte et la liberté d'opinion pour mieux les interdire et persécuter ceux qui ne pensent pas comme les républicains. Vive le Roi ! Vive l'Aîné des Capétiens !
Rédigé par : Dominique | 28 février 2015 à 08:04
Il est dommage que la France n'ait pas breveté sa révolution franc-maçonne ! Elle aurait gagné une fortune ! Les communistes ne nous ont-ils pas copiés ? Pol Pot et bien d'autres... Et Daesh ? Ne détruisent-ils pas eux aussi tout un peuple ? Jusqu'à sa culture ? Combien d'oeuvres d'art, de monuments, d'églises, la Révolution française a-t-elle détruits ? Combien d'objets précieux a-t-elle vendu pour une bouchée de pain aux anglais ? Il suffit d'aller visiter les grands châteaux de Grande Bretagne pour comprendre ce qu'était l'art français ! Aujourd'hui nos demeures historiques sont pour ainsi dire vides ! La copie prédomine !
Rédigé par : Hervé | 28 février 2015 à 10:25
"« il faut faire de ce pays un désert, et le peupler de bons Républicains »."
Bien d'actualité...ce chant du dit Rossignol....
et
Bravo au salon Beige et à ses "pigistes" qui font honneur au journalisme de la résistance....
Pour chaque jour...une broderie de notre histoire...merci!
Rédigé par : jacky.a | 28 février 2015 à 11:30