Noyer un bébé, est-ce plus grave que de le réduire en bouillie in utero ?
27 février 2015
Les médias s'émeuvent d'une mère infanticide, alors que plus d'une femme sur 10 a recours à 2 avortements ou plus.
Déjà condamnée pour un premier infanticide en 2002, une mère de 34 ans comparaît une nouvelle fois devant les assises pour deux autres meurtres de nouveau-nés, retrouvés dans son congélateur. Deux petits garçons, nés viables, qu'elle avoue avoir noyés dans le bac à douche. Une semaine après sa naissance pour le premier.
Affaire abominable.
Mais pas plus abominable que ce qui se déroule tous les jours, le plus légalement du monde, dans les hôpitaux français, où des embryons sont aspirés (méthode chirurgicale) et réduits en bouillie, ou empoisonnés (méthode médicamenteuse).
A ce propos, puisque l'on est dans la glauque, on m'informe qu'une opération de curetage suite à un avortement est remboursé à 100%, tandis que la même opération suite à une fausse-couche n'est remboursée qu'à 80%.