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Guillaume Peltier doute de Nicolas Sarkozy

Comme bon nombre de Français, le co-fondateur de La Droite forte et tête de liste UMP pour les régionales dans le Centrene soutiendra pas automatiquement le président de l'UMP pour 2017. Comme iTélé lui demandait mardi 28 avril qui il choisirait lors de la primaire en 2016, Guillaume Peltier a répondu :

"J'ai été l'un des porte-parole de Nicolas Sarkozy en 2012 (...) J'ai beaucoup rencontré Alain Juppé, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand et tant d'autres. Nicolas Sarkozy comme les autres auront à me convaincre de leur volonté farouche de réformer la France". "Nicolas Sarkozy fut un grand homme d'Etat entre 2007 et 2012, mais on a manqué collectivement - et lui aussi puisqu'il était notre leader - d'audace et de courage pour aller encore plus loin dans les réformes".

"J'ai regardé 2007-2012, j'ai regardé son retour, je salue sa capacité incontestable, son énergie à rassembler un parti fragmenté et divisé, ça, personne ne peut l'enlever. Je reconnais sa capacité à emmener notre famille politique à la victoire, on l'a vu aux départementales, mais aujourd'hui j'ai un certain nombre de questions et de doutes sur la volonté farouche des ténors de ma famille politique à réformer en profondeur notre pays. J'aime trop mon pays pour soutenir uniquement par fidélité un candidat parmi d'autres".


Hortefeux : "Aujourd’hui, la religion chrétienne est la plus persécutée au monde !"

Brice Hortefeux déclare à Famille chrétienne :

"Aujourd’hui, la religion chrétienne est la plus persécutée au monde ! Le pape François a raison de le dénoncer à temps et à contretemps. On estime à cent cinquante millions le nombre de chrétiens persécutés ou en passe de l’être. Le risque est évidemment moins élevé en Occident, mais il ne doit pas être sous-estimé. La tension, hélas, ne peut que se renforcer… [...]

Place Beauvau, avez-vous été témoin d’attentats islamistes déjoués à la dernière minute ?

Je peux vous le confirmer. Et je me souviens notamment d’une réunion de crise organisée au milieu de la nuit. Les services américains et ceux d’un pays du Maghreb nous avaient laissé entendre qu’un attentat devait se produire dans la journée. Cet attentat ne s’est heureusement pas concrétisé. La direction du renseignement intérieur arrive à déjouer plusieurs attentats chaque année.

Le gouvernement de François Hollande est-il gêné pour défendre les catholiques ?

Pour ma part, j’ai toujours été partisan d’une affirmation forte des racines chrétiennes de la France. Cela n’enlève rien au respect des autres religions. Mais je suis plus que jamais convaincu qu’il faut refuser le communautarisme. À l’heure où il tente de mettre le pied dans la porte, il faut la refermer tout de suite !

Les responsables catholiques ont appelé au dialogue. Est-ce naïf dans la situation actuelle ?

Le dialogue est bon pour la vie de tous les jours. Cela est valable naturellement en matière religieuse. Mais il faut distinguer les choses. Le christianisme et l’islam sont des religions de nature différente. Le catholicisme n’aspire aujourd’hui qu’à jouer son rôle spirituel alors que le Coran se veut aussi une constitution, un code civil et un code pénal !

Quel regard devons-nous porter sur l’islam ?

Nous sommes tous un peu partagés sur l’islam. D’un côté, il y a des propos lucides et apaisants de Dalil Boubakeur, le très sage recteur de la mosquée de Paris. Simultanément, nous sommes témoins des atrocités commises dans le monde au nom de l’islam. Il s’agit d’une minorité, certes, mais elle sait trouver les mots pour susciter des fanatismes inacceptables et dangereux."


« Patries » : un film sur le racisme anti-Blanc

C’est le nouveau film de Cheyenne Marie Carron, réalisatrice de L’Apôtre, qui relatait la conversion d’un musulman au catholicisme. Elle répond à Famille chrétienne :

"C’est l’histoire de Sébastien, un adolescent blanc, qui s’installe avec ses parents dans la banlieue parisienne. Il tente, sans y parvenir, de se faire accepter par un groupe de jeunes issus de l’immigration africaine. Mais il arrive quand même à se lier d’amitié avec un jeune camerounais en quête d’identité. Une amitié complexe.

Pourquoi avoir choisi ce thème ?

Une de mes amies a été victime de racisme parce qu’elle est blanche. J’ai eu envie de parler de ce racisme-là. Il n’y a jamais eu de film sur le petit blanc de banlieue qu’on agresse parce qu’il est Français de souche. Je pense qu’il est temps de donner la parole à ces gens persécutés dont les médias parlent trop peu.

C’est un sujet sensible. Ne craignez-vous pas les critiques ?

C’est vrai que c’est un sujet encore plus tabou que la conversion d’un musulman au catholicisme ! Mais je prends des risques parce que j’estime devoir accomplir des choses en tant que catholique et en tant que Française. Je sens qu’il est temps que certains sujets soient traités. Quand les choses sont dites avec bienveillance, amour et vérité cela ne doit pas poser de problème. Pour L’Apôtre, je n’ai pas été attaquée parce que j’ai traité le sujet avec respect.

Que dites-vous à ceux qui pourraient vous accuser de racisme ?

Je n’ai pas été élevé dans le racisme et le rejet de l’autre. Mes parents biologiques étaient kabyles, mes parents adoptifs sont des Français de souche, j’ai un frère indien et des frères et sœurs blonds aux yeux bleus. Je respecte les cultures de chacun mais je ne prêche aucun universalisme. Nous devons conserver nos traditions en espérant que l’autre grandisse dans les siennes. Chesterton disait : « Un patriotisme qui ne tolère pas celui des autres peuples est tout simplement immoral »."


Latin : Marcel Pagnol répond à Najat Vallaud-Belkacem

A regarder ici. Extrait :

  • On dit que [...] le latin est une triste chose bien inutile, qu'en pensez-vous ?
  • Il serait très dangereux de supprimer ce que l'on appelle les humanités". [...] Tous mes camarades qui étaient en latin-sciences sont passés devant ceux qui n'avaient pas fait de latin. [...] Il me semble qu'il y a deux sortent de gens : ceux qui savent le latin et ceux qui ne le savent pas. [...]
  • Croyez-vous que les études latines donnent une vision du monde plus large ?
  • Plus large, et surtout plus humaine, ce n'est pas pour rien qu'on les appelait les humanités. Le latin, c'est la base de la culture générale, surtout pour nous autres, latins. Je pense que ce qui a fait la supériorité et le renom de l'Italie, de la France, de l'Espagne, c'est parce que c'étaient des peuples latins et on connaissait le latin encore beaucoup mieux autrefois grâce à l'énorme influence de l'Eglise.
  • En supposant qu'on diminue le nombre d'heures du latin, vous croyez que l'esprit même de notre civilisation basculera ?
  • Sans aucun doute !

"Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire !"

Cette anecdote racontée par Roselyne Bachelot sur Nicolas Sarkozy ne devrait surprendre personne tant la profondeur des convictions de ce personnage est connue des lecteurs du Salon Beige :

"On retient notamment le souvenir d’une conversation de Nicolas Sarkozy en petit comité, l’année de sa victoire à l’élection présidentielle. "Les amis, j’ai rencontré Barack Obama, le maire de Chicago. Ce type est le futur président des Etats-Unis", aurait alors lâché celui qui était alors chef de l’Etat. "Nous nous sommes regardés, incrédules. Un noir, président des Etats-Unis ?", raconte Roselyne Bachelot. Et l’ex-ministre de poursuivre en écrivant les propos que l’actuel président de l’UMP auraient ensuite tenus : "Vous n’y connaissez rien. J’ai aussi discuté avec Condoleeza Rice, une femme formidable. Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire !".


Le sel dénaturé est voué à être piétiné par les gens

Coup de colère de l'abbé Pagès suite aux récents sacrilèges :

"En effet, le Code de droit canonique leur fait un devoir de conserver le Saint-Sacrement dans un tabernacle « inamovible, fait d’un matériau solide non transparent et fermé de telle sorte que soit évité au maximum tout risque de profanation. » (can. 938 §3). Mais qui se soucie encore de ce que demande le Code de Droit canonique ?! Une des toutes premières choses que j’ai toujours faites dans les églises dont j’ai été chargé a été de sceller un petit coffre-fort dans leur tabernacle. Qu’attendent donc nos curés pour faire la même chose et nos évêques pour le leur commander ?! Sont-ils excusables de continuer à conserver Jésus-Eucharistie dans des tabernacles que n’importe quel gamin est capable de forcer ?! Qui leur demandera des comptes pour leur négligence dans la conservation du « Trésor spirituel de l’Église » (CEC 1324), de notre Trésor ?!

Je dirais encore à ce sujet que ces profanations ne m’étonnent nullement, tant elles sont prévisibles à la lumière de la Parole du Christ annonçant que le sel dénaturé est voué à être piétiné par les gens (Mt 5.13). En effet, tant que l’on continuera à donner la communion dans la main, et donc à prendre le risque de voir Jésus-Eucharistie, sous l’espèce d’une miette du pain consacré, tomber à terre et être piétiné par les fidèles eux-mêmes, il n’y a pas de raison qu’Il ne soit pas aussi piétiné par ceux qui ne Le connaissent pas ― si tant est que les autres Le connaissent encore ! Honte aux responsables de l’Église, ouvertement et obstinément désobéissants à ce que leur demande l’Église : « Que tout le monde se rappelle que la tradition séculaire est de recevoir l’Hostie dans la bouche. » (Congrégation pour le Culte divin, Notiae, mars 1999) ; « Il faut maintenir l’usage du plateau pour la communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte Hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre. » (Redemptionis Sacramentum, n°93, 2004) ! Et que l’on ne vienne pas me dire que les prêtres sont tenus de donner la communion dans la main en vertu d’un droit que les fidèles auraient de la recevoir ainsi. Je me suis déjà exprimé à ce sujet et renvoie à cet article. Ce n’est pas le monde païen qu’il faut accuser de ces sacrilèges, mais nous-mêmes ! Jusqu’à quand, hypocrites ! refuserons-nous de nous convertir tout en prétendant prêcher la conversion aux autres ?!"


Serge Abad-Gallardo : un franc-maçon rejoint l'Eglise

En 2005, Serge Abad-Gallardo est Maître de la loge maçonnique du Droit humain, une émanation du Grand Orient de France à laquelle il est rattaché depuis longtemps. Depuis une rencontre à Antibes avec un franciscain trois ans plus tôt, ce père de famille initié à la franc-maçonnerie chemine entre sa quête spirituelle personnelle jusqu'au rivage de la foi catholique.

En la cathédrale de Narbonne où il se recueille quelques instants, cette nouvelle expérience forte de Dieu le conduit à prendre le chemin de l'Eglise. S'ensuit un parcours riche qui le fera définitivement quitter la franc-maçonnerie en 2013 et avoir le bonheur de croire en Dieu Père, Fils et Saint Esprit.

Il a été reçu sur KTO :


Jacques Bompard demande d'appliquer une politique qui puisse accorder à la Syrie la paix

Jacques Bompard attire l'attention du ministre des affaires étrangères et du développement international sur la nécessité de la paix en Syrie demandée par Mgr Cyril Vasil, secrétaire de la Congrégation pour les églises orientales :

"Depuis cinq ans, la Syrie est en guerre civile. Toutes les structures de la société sont ravagées : routes, habitations, écoles, hôpitaux... Le peuple syrien est las de cette guerre. Mgr Cyril Vasil a visité ce pays et en porte-parole des chrétiens revendique la paix. Il continue aussi de cette façon : « la solution ne doit pas être l'émigration qui serait un appauvrissement spirituel, historique et matériel du pays, mais aussi une déchirure intime causée par le déracinement. Pourtant, lorsque leur vie est menacée comment résister à pareille décision ? Sans la paix, sans le respect mutuel, leur avenir dans le Moyen-Orient qui est notre patrie spirituelle à tous, est mise à risque. L'Occident et les chrétiens seraient alors coupés de leur source ». Face à cette guerre qui n'en finit pas, la France doit continuer de manifester sa solidarité vis-à-vis des orientaux et tout particulièrement envers les chrétiens syriens et doit œuvrer pour l'installation d'une paix durable tout en endiguant et détruisant l'état islamiste. Il lui demande de maintenir et renforcer les liens entre les chrétiens syriens et la France et d'appliquer une politique qui puisse accorder à la Syrie la paix."


Le président de l'InterLGBT refuse de condamner le racisme de 2 homosexuelles

L'information date du mois d'octobre mais elle rebondit aujourd'hui car l'Inter-LGBT refuse de condamner cette horreur :

Deux lesbiennes ont intenté un procès à une banque de sperme de la banlieue de Chicago au motif qu’une d’entre elles aurait été inséminée avec le mauvais sperme. La clinique aurait fourni l’échantillon d’un homme noir à la place de celui d’un homme blanc. La femme estime que l'enfant pourrait être victime de discrimination dans le futur car il sera métis.

Interpellé par La Manif Pour Tous, Jérôme Beaugé, président de l'Inter-LGBT, refuse de condamner le rejet exprimé par les deux lesbiennes.

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Arrêtons de diaboliser les actionnaires

Lu dans Les 4 Vérités :

"Arrêtons de diaboliser le petit actionnaire comme étant un spéculateur, quand ce n’est pas carrément un prédateur. Les 40 à 60 milliards d’euros de dividendes distribués aux actionnaires, que dénonce chaque année la gauche, représentent moins de 4 % de la capitalisation du CAC 40. Pour un placement plutôt risqué, on a déjà vu mieux comme rendement ! Les petits porteurs ont vu plus de 20 % de leur mise perdue lors de la crise des États couverts de dettes. Sans l’argent des actionnaires, la plupart des sociétés seraient incapables de se développer. Mais la gauche n’a toujours pas compris que ce sont les sociétés qui font des bénéfices qui grossissent, embauchent et payent des impôts, et pas celles qui font faillite. Les boursicoteurs qui mettent leurs économies dans la Bourse sont certainement plus utiles à l’économie que les innombrables assistés qui se contentent des minima sociaux sans jamais travailler pendant toute une vie. Mais la gauche a toujours préféré accabler les premiers et protéger les seconds.

Pour ma part, j’ai souscrit un petit PEA il y a plus de 15 ans. Cela, pour financer en priorité les entreprises françaises. Donc les emplois ! Depuis j’ai perdu 20 à 30 % de mes économies… Mes « énormes » dividendes ont été en moyenne de 2 %. Ces dividendes sont taxés à 35 % avant distribution, puis retaxés en cas de retrait par la CSG à 10 %. Soit un total de 45 % environ (rappel : le PEA est, en principe, défiscalisé !). Avec l’inflation, c’est donc un rendement nul ! En 2014, avec la taxation du capital et du travail de 40 % à 50 %, le financement de nos entreprises est en péril. L’État accapare la moitié du rendement de l’actionnaire qui, de plus, est traité de parasite et d’exploiteur ! Il est vrai qu’en France, on préfère les entreprises publiques, en déficit chronique, subventionnées à perte pendant des décennies, et qui, une fois privatisées, deviennent miraculeusement des stars du CAC 40 ! Nous subissons les leçons d’économie de politiciens issus à 80 % de la sphère publique, des incompétents qui nous coûtent de 25 000-30000 euros mensuels souvent pour un travail ni réel, ni sérieux !"


Les subventions délirantes de la région lorraine

Lu dans Minute :

"Les élus du Front national, emmenés par Thierry Gourlot, n’en ont pas cru leurs yeux quand ils ont découvert, début avril, la liste des subventions qu’il leur était proposé de voter au conseil régional de Lorraine présidé par le socialiste Jean-Pierre Masseret. Thierry Gourlot, président du groupe FN et membre du comité central du parti, a beau faire de la politique depuis quelques décennies, il a frôlé l’émerveillement ! Il fallait en effet du culot aux socialistes pour proposer l’adoption d’une subvention de 2 500 euros à une école d’arts martiaux – jusque-là, tout va bien – pour un projet intitulé : « J’apprends à me défendre (1re année) » dont le but, c’est écrit noir sur blanc sur le document en notre possession, est de « favoriser le développement de la pratique des sports de combat pour les mères de familles d’origine étrangère » ! Tel que ! Les mères de famille françaises sont sans doute priées d’aller adhérer à une autre association ou de se laisser violer sans rien dire ! On ne sait d’ailleurs pas si l’école d’arts martiaux en question forme les mères du lointain à se défendre des agressions en pleine rue ou dans un cadre familial. « La formation à l’autodéfense, lit-on, permettra aux femmes concernées de reprendre confiance, de se protéger et de se défendre en cas de besoin. » L’exposé des motifs ajoute ceci : « Une psychologue clinicienne sera sollicitée en début et en fin de formation pour travailler sur des points spécifiques en terme de santé mentale. » Si jamais elles ont des remords d’avoir mis leur mari KO ? Les élus FN ont bien sûr voté contre l’attribution de la subvention, ce qui n’a pas empêché son adoption, l’ensemble des autres conseillers régionaux, UMP inclus, ayant voté en sa faveur.

Le même schéma s’est d’ailleurs reproduit pour l’ensemble des autres subventions qui étaient proposées ce jour-là, dont celle (de 4 000 euros) en faveur du Printemps algérien de Villerupt – commune de Meurthe-et-Moselle et non du Constantinois –, une « manifestation intercommunale valorisant le patrimoine culturel, artistique et artisanal, ainsi que les us et coutumes de l’ensemble des ethnies formant l’Algérie » ! Quel rapport avec la Lorraine ? Mystère. On apprend encore que « cette manifestation est laïque » (ouf) et que « les manifestations seront portées par un thème mettant en exergue la femme algérienne ». Elles sont nombreuses, à Villerupt ?

Dans le même esprit, 10 000 euros (tout de même…) ont été accordés à un centre culturel turc basé à Metz pour rémunérer un « ombudsman ». Un quoi ? L’ombudsman, qui est un mot suédois, désigne une sorte de médiateur qui intervient pour régler les litiges entre le citoyen et l’Etat. Il semblerait qu’entre les Turcs et l’administration française, il y avait des différends à éclaircir, qui nécessitaient l’intervention d’une tierce personne. Le même centre culturel a encore bénéficié de 10 000 autres euros l’action « Pour l’émancipation des femmes par l’expression ». On n’est pas certains qu’il s’agisse du développement de l’expression de langue française. On n’en finirait pas d’énumérer les versements de subventions qui n’ont strictement aucun rapport avec la région Lorraine, ni avec… les Lorrains. On s’en voudrait tout de même de ne pas mentionner les 4 000 euros versés à l’Association meusienne pour l’accueil des travailleurs migrants (Amatrami) pour une opération de « soundpainting ». Le soundpainting, explique l’Amatrami, est « le langage gestuel permettant la composition spontanée et pluridisciplinaire de création artistique collective » (s’ils le disent…)."


Vers l'unité de la gauche pour 2017 ?

Lu dans Les 4 Vérités :

"On se souvient qu’en 2011, le groupe de réflexion socialiste Terra Nova avait réussi une belle opération, politique et médiatique, en imposant des primaires ouvertes au PS. À la veille de 2017, il revient à la charge, avec une note : « Primaires : et si c’était à refaire ?», que les électeurs et élus de droite seraient bien avisés de consulter. On y lit tout d’abord un bilan des primaires de 2011. Trois avantages se dégagent : 1) Les primaires ont permis un débat d’idées de qualité ; 2) Elles ont été un succès démocratique (2,7 millions d’électeurs au premier tour, selon Terra Nova) ; 3) Elles ont aidé à la résolution des querelles de leadership minant le PS depuis le départ de Lionel Jospin en 2002.

En vue de 2017, Terra Nova propose plusieurs améliorations : 1) Conditionner l’ouverture des primaires à des accords d’investiture et même faire des primaires la base des négociations ultérieures sur les investitures aux législatives. Ceci étant manifestement lié à la question de l’alliance avec les Verts. 2) Passer des primaires à deux tours à un jugement majoritaire à un tour. Cela permettrait de dégager un candidat, sans humilier les autres, et surtout de dégager une plate-forme de gouvernement. 3) Étendre ces primaires ouvertes aux échelons locaux, au moins à titre de possibilité. 4) Ne pas rendre obligatoire la primaire ouverte pour les présidentielles quand il y a un président sortant, mais en faire une possibilité permettant à ce sortant de réunir largement son camp. Il est clair que tout cela est fait pour faciliter la vie de François Hollande. Mais, surtout, tout cela est fait pour réunir, le plus largement possible, la gauche dès le premier tour de l’élection présidentielle.

À l’heure actuelle, les Verts peuvent difficilement résister à cet appel du pied. Une bonne partie du Modem risque également d’être absorbée par le processus de ces primaires ouvertes. En tout cas, les propositions de Terra Nova sont très astucieuses pour réunir une plate-forme majoritaire de centre-gauche. Que fera le Front de gauche ? Il est trop tôt pour le dire, mais il y a fort à parier qu’il soit tiraillé entre son intransigeance programmatique et son impératif de sauver les députés communistes. Face à ce nouveau dispositif, que va faire la droite ? Je ne sais pas, mais elle aurait tout intérêt à comprendre vite que la gauche sera unie et peut tout à fait gagner en 2017…"


Que nous le voulions ou non, nous sommes tous des croisés pour les djihadistes

Lu dans Minute :

"Ceux qui, en France ou ailleurs mais particulièrement en France, croient pouvoir affronter ces djihadistes au nom de la laïcité n’ont rien compris. Aux yeux de ces ennemis – il y a bien longtemps que les islamistes ne sont plus de simples adversaires –, eux aussi sont des chrétiens. Eux aussi doivent être soumis ou anéantis. Le djihad ne fait pas de détail entre celui qui pratique, celui qui croit et celui qui ne croit en rien. Il ne connaît que celui qui croit en Allah et celui qui n’y croit pas, de sorte qu’on est au regret d’annoncer à celui qui ne croit ni en Dieu, ni en Allah, que son sort est lié à celui des chrétiens. A la création d’Al Qaida, lorsque Oussama Ben Laden a lancé son premier appel en février 1998, il l’a fait au nom du Front islamique mondial pour le jihad contre les juifs et les croisés, qui est l’intitulé réel de l’organisation terroriste. Et que nous le voulions ou non, nous sommes tous des croisés pour les djihadistes qui pratiquent la responsabilité collective et ne cherchent pas à savoir qui est « bon », qui est « mauvais » au sein des peuples de tradition chrétienne. Une erreur fondamentale de nos gouvernants est de croire, ou de vouloir croire, que les terroristes veulent nous diviser – entre gentils chrétiens, gentils juifs, gentils musulmans –, alors qu’ils veulent « juste » rayer tout ce qui, de près ou de loin, rappelle la chrétienté – et souder l’ensemble des musulmans derrière leur perspective de victoire totale.

Une autre erreur est de croire qu’il ne s’agit que d’un mauvais moment à passer, que les rares extrémistes présents sur le territoire français finiront par être annihilés par des opérations de simple police couplées avec des mesures de « justice sociale », incapables qu’ils sont de comprendre, dans une société ultra-laïcisée, la nature réelle du phénomène qui est tout simplement… religieuse. [...]"


C’est arrivé un 29 avril…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 29 avril 1380 : décès de sainte Catherine de Sienne.

Née le 25 mars 1347 à Sienne en Toscane, Catarina Benincasa meurt à Rome à l'âge de 33 ans. A l'âge de quinze ans, Sainte Catherine  de Sienne revêt l'habit des sœurs de la Pénitence de Saint Dominique, les Mantellate. Elles ont la permission d'entendre les Offices dans les églises des Frères Prêcheurs, et suivent une règle qui n'était pas vraiment religieuse puisque ces sœurs ne prononcent pas de vœux.

En 1368, après le décès de son père et de son mariage mystique avec le Christ, elle sauve ses frères pendant un coup d'état à Sienne et commence à convertir autour d'elle. A partir de 1375 commence une période de sa vie où elle prend, de manière publique, la défense des intérêts du Pape ; elle manifeste son souci de l'unité et de l'indépendance de l'Eglise, et pousse le pape à quitter Avignon pour Rome.

En 1378, après le décès de Grégoire XI, et l'élection d'Urbain VI, éclate le Grand Schisme d'Occident et l'élection de l'antipape Clément VII (Robert de Genève), malgré les appels à la patience et les mises en garde de sainte Catherine de Sienne. La même année, sainte Catherine de Sienne commence la rédaction de ses Dialogues, qui auraient été composés en cinq jours d'extase, du 9 au 14 octobre.  Sainte Catherine de Sienne  vient s'établir définitivement à Rome ; elle y meurt à l'âge de 33 ans. Appartenant au tiers-ordre dominicain,  sainte Catherine de Sienne est canonisée en 1461 par le pape Pie II. Elle est patronne de l'Italie et déclarée docteur de l'Eglise par le pape Paul VI, le 4 octobre 1970 en même temps que Sainte Thérèse d'Avila.

  • le 29 avril 1429 : Jeanne d'Arc met fin au Siège d'Orléans et approvisionne la ville.

Jeanne d'Arc ayant convaincu Charles VII d'être envoyée par Dieu pour libérer Orléans et le faire sacrer à Reims, ce dernier lui confie une petite troupe. La ville assiégée depuis octobre 1428 résiste aux Anglais par fidélité au Roi de France. Aucun des grands capitaines qui accompagnent Jeanne d'Arc ne pensent la libération possible.

Pourtant dès le premier jour, sa troupe pénètre dans la ville où un défilé est immédiatement organisé par Dunois pour revigorer les défenseurs.

 

  • le 29 avril 1498 : le cercueil de Charles VIII arrive à Paris et est déposé dans l'église Notre-Dame-des-Champs.

 

  • le 29 avril 1507 : Louis XII de France reprend Gênes.

La ville s'est mise sous la protection de la France, mais en 1506, des émeutes entraînent la mort de Français et le massacre de la garnison française. Louis XII passe aussitôt les Alpes à la tête d'une armée de 50 000 hommes, inflige aux Génois une complète déroute et entre dans Gênes. Il fait brûler en sa présence tous les privilèges de la ville ; fait décapiter les meneurs ; annexe la Corse ; les condamne à une amende de cent mille écus d'or, et fait bâtir une citadelle, qu'il appelle « la Bride de Gênes » (pour brider la ville). Toutefois, avant de quitter la ville il lui rend ses libertés et ses lois propres.

Entrée de Louis XII dans Gênes

  • le 29 avril 1545 : par lettres patentes, François Ier ordonne la reconstruction de la ville de Vitry-en-Perthois,

Détruite l'année précédente par Charles Quint, la nouvelle ville prend le nom de Vitry-le-François. Il en confie le chantier à l'architecte et ingénieur militaire italien Girolamo Marini, originaire de Bologne.

  • le 29 avril 1624 : le cardinal de Richelieu devient ministre de Louis XIII et entre au Conseil du Roi.

Né en 1585 à Paris, il est d'abord destiné à la carrière des armes, mais Henri IV le nomme évêque de Luçon, le 18 décembre 1606, après avoir reçu à Rome une dispense du pape pour son jeune âge. Premier évêque de France à mettre en œuvre dans son diocèse les réformes voulues par le concile de Trente, il est appelé par la Régente à Paris, d'abord comme Aumônier royal, puis comme membre du Conseil du Roi. Après un exil, il retrouve le Conseil le 29 avril 1624.

Louis XIII rappelle Richelieu, qui à 39 ans, prend la tête du Conseil du Roi ou Conseil d'en haut. Les 2 hommes vont consolider l'autorité royale dans une France mise à mal par les luttes de factions. Il aide le Roi à détruire l'Etat dans l'Etat que constitue le parti huguenot, parti anti catholique et favorable aux puissances étrangères. La prise de la Rochelle (chronique du 28 octobre) en est l'exemple le plus célèbre. Mais s'il lutte contre les protestants, il lutte aussi contre la Maison d'Autriche et essaie de soumettre la noblesse. 20 ans après leur arrivée à la tête de la France, ils lègueront à Louis XIV et Mazarin un Etat restauré et un pays unifié.

Le cardinal de Richelieu joue aussi un rôle dans la réconciliation de Louis XIII et de sa mère Marie de Médicis, qui avait été exilée (voir la chronique du 10 novembre sur la journée des Dupes). Il fonde l'Académie Française en 1635 (voir la chronique des 2 et 29 janvier et du 13 mars).

Rénée CASIN dans son livre Un Prophète de l'unité, le Cardinal de Richelieu (Ed. Résiac) révèle un homme totalement dévoué à son Dieu, son Roi et sa Patrie, qui gouverne un pays, combat sur les champs de bataille, écrit des traités de théologie. Honnie par ses contemporains, car il fait passer l'intérêt général avant les intérêts particuliers, l'Histoire reconnaît en lui un des plus grands hommes d'Etat de la France. Renée Casin cite ainsi Pierre Gaxotte :

«Il n'y a pas, dans toute notre histoire, de cerveau plus puissant, plus politique, ni plus français. » (Histoire des Français, Ed. Flammarion, page 71)

Ou l'Anglais Hilaire Belloc :

« Génie tel qu'il ne s'en produit qu'un ou deux dans l'histoire d'une nation. » dans Richelieu, Ed. Payot, page 92)

Armand Jean du Plessis, cardinal, duc de Richelieu meurt le 4 décembre 1642 à Paris, en recevant le saint Viatique il murmure :

« Voici mon Juge ; je le prie de me condamner, si dans mon ministère, je me suis jamais proposé autre chose que le bien de la Religion et celui de l'Etat. »

  • le 29 avril 1627 : Armand de Richelieu fonde la Compagnie de la Nouvelle-France.

Le 29 avril 1627 : la Compagnie de Caën est abolie; Richelieu fonde la Compagnie de la Nouvelle-France ou compagnie des Cent-Associés. Le Roi approuve le projet le 6 mai suivant. La mission de la Compagnie est « d'établir l'Empire français en Amérique du Nord ». Elle est dotée d'un capital de 100 000 couronnes. Le territoire qui lui est octroyé comprend la Nouvelle-France, de la Floride à l'Arctique et de l'Atlantique à l'Ouest inconnu, ainsi que d'importants privilèges de traite des fourrures.

            
Fig.1 Sceau de la Compagnie de la Nouvelle-France ; Fig.2 Contre-sceau de la Compagnie de la Nouvelle-France, dite des Cent-Associés.

Voir la chronique du 24 février.

  • le 29 avril 1670 : le cardinal Altieri est élu Pape sous le nom de Clément X.

C'est Clément X, qui, en voyant les résultats des travaux apostoliques des missionnaires français au Canada, décide de donner à l'Église locale une organisation indépendante, et érige un siège épiscopal au Québec. L'évêque dépend directement du Saint-Siège; cette disposition permet plus tard de garantir la permanence de la foi catholique au Québec quand l'Angleterre s'en empare. Le premier évêque est Mgr François de Montmorency-Laval.

  • le 29 avril 1758 : première bataille de Gondelour.

Cette bataille qui a lieu dans le cadre de la Guerre de Sept ans. Ce jour se déroule la première des trois batailles navales de Gondelour, au large de la côte Carnatique, au sud de l'Inde, entre les marines française et britannique. Elle a pour but le contrôle de Gondelour, la capitale des comptoirs français en Inde. Les Français battent les Anglais

  • le 29 avril 1774 : le Roi Louis XV est porteur de la variole.

On écarte la famille royale pour éviter tout risque de contagion.

  • le 29 avril 1903 : expulsion des chartreux de la Grande Chartreuse.

L'armée envoyée par le ministère Combes, en dépit du soutien de milliers d'habitants venus de toute la région, chasse les Chartreux. Le capitaine Colas des Francs, commandant le 2ème bataillon du 140ème de ligne, brise son épée sur le chemin du retour ; et le commandant de Coubertin commandant du 2ème Dragons remet sa démission au ministre de la Guerre, considérant que la noble énergie des officiers français réclame une tâche plus noble et que seule la démission de son chef peut laver l'affront". Les chartreux ne reviennent qu'en 1940.

  • le 29 avril 1926 : la France et les États-Unis signent un accord qui annule 60% de la dette française de la Grande Guerre.
  • le 29 avril 1945 : les femmes votent de nouveau en France.

Tandis que la guerre touche à sa fin, les élections municipales donnent l'occasion aux Françaises de voter pour la première fois depuis la révolution (anti) française.

Voir la chronique du 21 avril, qui traite de l'ordonnance du 21 avril 1944, prise par le Gouvernement provisoire du général De Gaulle, à Alger.

  • le 29 avril 1981 : François Mitterrand affirme : « L'homosexualité doit cesser d'être un délit ».

Le 11 juin suivant le ministre de l'Intérieur demande à la hiérarchie policière de « renoncer aux fichages des homosexuels, aux discriminations et à plus forte raison aux suspicions anti homosexuelles ». Le lendemain, le ministre de la Santé déclare qu'il n'accepte plus de prendre en compte l'homosexualité dans la liste des maladies mentales établie par l'Organisation mondiale de la santé.


Cambriolage dans l'église Saint-Germain à Pernand-Vergelesses (21)

La haine de Dieu et des chrétiens s'étend

"Six tableaux (sur quinze) représentant les étapes du Chemin de la croix, accrochés sur les murs de la nef de l’église Saint-Germain à Pernand-Vergelesses, actuellement en travaux de réfection de toiture, ont disparu. Les habitants du village connaissent bien ces tableaux car ils ont été réalisés en 1986 par un paroissien, habitant le village, Guy Rossignol, alors professeur aux Beaux-Arts de Beaune, aujourd’hui décédé.

Ces tableaux de format 25 x 25 cm sont en bois et plâtre, peints de couleurs vives ; leur disparition a entraîné dans le village et la paroisse une grande émotion. C’est un préjudice artistique, spirituel et sentimental pour tous ceux qui les ont admirés et qui ont connu leur auteur. Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Nuits-Saint-Georges".


Les Saintes espèces volées à Aix-les Bains

Lu ici

"Dimanche après-midi, la porte du tabernacle de l’église Notre-Dame à Aix-les-Bains a été forcée par un ou plusieurs individus. A l’intérieur, un ciboire (vase en laiton dans lequel les hosties sont conservées) a été dérobé. Quelques heures plus tard, des papiers ont été brûlés devant la porte d'entrée de cette même église. Aucun dégât n’est à déplorer. Une enquête a été ouverte".


La Vierge au Parasol vandalisée à La Réunion

Lu ici et ici :

Img_0856"Durant la nuit du 28 au 29 avril, la Vierge au Parasol a été la cible de vandales. Des tags et inscriptions sataniques ont été découverts, le maire de Sainte-Rose Bruno Mamindy-Pajany est scandalisé. "Satan et de retour" : ce message mal orthographié est inscrit à proximité de la Vierge au Parasol et il a choqué les habitants de Sainte-Rose, les touristes mais également le maire de la commune. Des "fausses croix gammées" ont également été découvertes mais selon les gendarmes, ces reproductions seraient mal réalisées. Une étoile de David a également été taguée sur le visage de la Vierge.

En direct du Journal Télévisé d’Antenne Réunion, Bruno Mamindy Pajany a dénoncé cet acte de vandalisme.

"On est choqués, on est blessés, tous les Sainte-Rosiens sont blessés. J’ai eu l’information dès 8 heures et j’ai tout de suite appelé le curé (...) Aujourd’hui, toute la commune de Sainte-Rose est blessée. La Vierge au Parasol : c’est notre identité, c’est notre patrimoine et cela a un sens pour nous. Les gens sont touchés dans leurs chairs, dans leurs coeurs parce que cela se répète souvent. Il faut arrêter ! Dans un monde difficile comme aujourd’hui, il faut se respecter ! (...) On veut tous se mobiliser pour défendre notre Vierge. On fera le nécessaire pour protéger ce site".

La Vierge au Parasol doit maintenant être nettoyée.

Une enquête est ouverte :

"Quiconque détiendrait des informations permettant d'e retrouver les auteurs de cet acte de vandalisme est invité à contacter la gendarmerie de Sainte-Rose au 02.62.47.20.20"

7729206-11962737


Salles de drogues : Jacques Bompard interroge le ministre

Jacques Bompard attire l'attention du ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur le danger de la légalisation d'ouverture de salles de shoot :

"Autorisées par l'Assemblée nationale le 7 avril 2015, les salles de shoot mettent en péril notre société. Elles « entretiennent la dépendance aux drogues au lieu d'aider (les toxicomanes) à s'en débarrasser » constate Joséphine Baxter (vice-président de la Fédération mondiale contre les drogues). Elles confortent aussi certains drogués, rassurés par la présence d'un médecin, dans l'augmentation de leur dose. D'autre part cette politique crée un phénomène d'insécurité. La zone qui entoure les salles de shoot bénéficie d'impunité vis-à-vis des trafiquants. Désormais en toute impunité des dealers peuvent vendre leur produit sous couvert de « mesures sanitaires » et les gangs peuvent s'établir durablement. Ainsi, la justice - qui serait la condamnation des dealers - incarnée par les forces de l'ordre ne peut plus être. Or, les renseignements connaissent déjà les réseaux de drogue et n'ont pas besoin de voir s'en établir d'autres. Cette insécurité est un danger pour le quartier dans lequel est créée une salle de shoot et la possibilité d'une dégradation considérable des villes. D'un point de vue sanitaire, ces salles de shoot sont absurdes. L'emploi de seringues nécessitera tout un protocole de gestion des déchets spécifiques qui est couteux et non écologique. D'autre part, exiger la présence d'un médecin c'est priver au nom d'une idéologie libertaire des Français de soins. Or, les déserts médicaux et la quantité de travail croissante des médecins n'ont pas besoin d'une telle mesure.

Les salles de shoot sont l'expression d'un laxisme politique auprès de la société. Cette ouverture pousse les jeunes à la consommation. La banalisation de la drogue ne peut faire régresser ce fléau. En Suisse, où ce système existe depuis vingt ans, la consommation n'a pas baissé et la prévalence à l'héroïne est « 3 fois supérieure » à celle de la France. Une telle mesure éclaire la décadence de la politique française. Au lieu de condamner l'utilisation de stupéfiants, notre pays la promeut. Serge Lebigot, fondateur de « parents contre la drogue » montre qu'une telle politique est déraisonnable et qu'un changement radical est nécessaire : « Depuis 25 ans, le problème de la drogue a été relégué aux associations qui sont pour la légalisation. Aujourd'hui, il n'y a pas ou très peu de prévention. Les rapports pointant les dangers du cannabis sont passés sous silence. La salle de shoot n'est pas une solution : on ne soigne pas la drogue par la drogue». D'ailleurs en Allemagne où des salles de shoot sont disponibles « le nombre de décès liés à la drogue a baissé de 20 %, (en revanche) le nombre de consommateur a augmenté de 15 % ». Les 800 000 euros qui sont destinés à cette mesure mériteraient d'être utilisés dans la prévention auprès des jeunes de la drogue et surtout une poursuite et condamnation rigoureuse et stricte de ceux qui participent au commerce fructueux de la drogue. Il lui demande de supprimer ces mesures laxistes, au nom de la santé et protection de tous les Français, d'établir une prévention et des poursuites pénales concernant le marché de la drogue."


Sacrilège à Hendaye

Extrait du communiqué de monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, suite à la profanation de l’église Saint-Vincent de la paroisse Notre-Dame de la Bidassoa d’Hendaye où, vendredi 24 avril 2015, le ciboire, contenant les hosties consacrées, ainsi que la lunule contenant l’hostie utilisée pour l’Adoration du Très Saint Sacrement, ont été volés, sans dégradation ni effraction.

«[...] Quand le vol d’objets de culte, les dégradations d’églises ou de cimetières chrétiens, en hausse constante dans notre pays, atteignent durement nos consciences, combien plus la profanation de l’hostie consacrée, essence même de notre foi, heurte notre cœur ! Il ne s’agit plus de symboles, mais de la réalité même qui nous pousse à aller adorer Jésus-Christ en personne, à la messe ou à l’adoration eucharistique, sous l’apparence des hosties qui viennent précisément d’être volées. Comme l’exprimait l’abbé Jean-Marc Lavigne : « on touche au sacré, ce qui est grave, mais aussi à la vie intime de chacun ». Par son caractère gravissime, cet acte atteint directement la réalité la plus sacrée de notre culte et la communauté catholique tout entière à l’heure même où celle-ci est meurtrie par les persécutions de ses frères d’Afrique et d’Orient.

Au nom de toute notre communauté catholique, et en particulier d’Hendaye, je supplie le ou les auteurs de ce sacrilège de prendre la mesure de l’acte qu’ils ont commis en dérobant ces objets sacrés et de rendre le plus rapidement possible les hosties présentes dans le ciboire et la lunule volés. [...]"


Vols des Saintes Espèces à Annonay

Lu dans Le Dauphiné :

"vendredi matin, l’église Saint-François a été touchée au cœur, avec un vol à haute valeur symbolique.

Le tabernacle de l’église annonéenne a été fracturé et son contenu, ciboire et lunule, dérobé. Les deux objets contiennen [...] les hosties consacrées. [...] Une plainte a été déposée en gendarmerie par la paroisse Sainte-Claire d’Annonay-Vocance. « On ne peut pas banaliser ce type d’actes », justifie le père Gérard Colomb. [...]

« Nous sommes perplexes, confie l’autre prêtre de la paroisse, le père Jean-Yves Bertier. On ne comprend pas pourquoi cela a été fait. » En effet, s’il s’agit d’un voleur de métaux, il sera déçu, le butin en laiton étant bien maigre. L’acte de malveillance, la profanation voire l’usage des récipients dans des cultes sataniques sont quelques-unes des autres thèses avancées.

« J’ai donné une prière de réparation samedi soir et une dimanche matin », explique le père Colomb. Une réponse apaisée et adaptée à « un dégât plus spirituel que matériel »."


Le gouvernement veut-il nous apprendre à nous passer de l'euro ?

Selon le site Vie publique, le gouvernement veut encourager les monnaies locales :

La mission d’étude sur les monnaies locales (MLC) et les systèmes d’échanges locaux (SEL) a remis son rapport au gouvernement le 8 avril 2015. La mission analyse l’émergence des monnaies locales complémentaires et formule une série de propositions pour encourager leur développement"

L'Eusko au Pays Basque, le Sol Violette à Toulouse, la Mesure à Roman... les monnaies locales se multiplient dans le sud de la France depuis quelques années. La plupart du temps, l'objectif est de dynamiser le tissu économique local, mais elles peuvent également être pensées pour promouvoir la culture locale, comme le fait l'eusko pour la langue basque.


Nécessité d’un contrôle des subventions versées aux associations

Communiqué du député Jacques Bompard :

"Les subventionnements opaques ou trop généreux de l’Etat vis-à-vis de certaines associations doivent faire l’objet d’un contrôle renforcé et approfondi. Ainsi M. Jacques Bompard a rédigé une proposition de loi visant à contrôler ces subventionnements pour que les contribuables soient assurés de la bonne utilisation de leur labeur. En France « 7 % des associations reçoivent 70% des subventions publiques alors que 80% des associations n’en reçoivent pas. » Les derniers chiffres, qui recensent la somme totale des subventions font part de l’utilisation 1 885 004 905 euros (en 2012).

Grâce à l’enquête menée par Contribuables Associés, un grand nombre de données éclairent l’utilisation abusive d’associations pour les migrants en situation irrégulières (telles SOS Racisme, la ligue des droits de l’homme, le groupe d’information de soutien des immigrés (GITSI), ni Putes ni Soumises ...), aux partis de gauche ... Ces associations sont parfois subventionnées à 95% (par exemple pour Ni Putes ni soumises), ou reçoivent des sommes pharamineuses équivalentes à 26 538 250 euros pour l’association France Terre d’Asile.

Ces subventions allouées relèvent d’un choix arbitraire dans l’utilisation de l’argent et de l’impôt des Français. D’une part parce que l’utilisation de ces subventions est parfois frauduleuse. Ainsi, les scandales de détournements de fonds et abus de bien sociaux sont récurrents. D’autre part, parce que Jean-Paul Gourévitch estime que 220 millions d’euros par ans sont alloués à l’immigration illégale (cf. contribuables Associés). Jacques Bompard a donc déposé une proposition de loi ancrée autour de trois domaines : économiques, identitaires et politiques. Economiquement, il s’agit de vérifier que les subventions allouées servent le bien commun et l’intérêt des Français. De cette façon, Bompard condamne le subventionnement communautaire. Enfin, les constitutions en partie civile abusives de ces associations sont condamnables."


Mercredi 29 avril, Angers commémore le génocide arménien

D'un lecteur du Salon beige, lu sur Angers.fr :

"L'année 2015 marque le 100e anniversaire du génocide arménien, qui selon les historiens aurait fait entre 1 et 1,5 million de morts. Comme de nombreux autres pays, la France a reconnu ce génocide, en 2001.

Une commémoration aura lieu à Angers, où une communauté arménienne est installée depuis plusieurs dizaines d'années. Cette cérémonie aura lieu le 29 avril à 18h, devant le monument aux morts de la place Leclerc, en présence de Karine Engel, adjointe au maire déléguée au devoir de mémoire et aux anciens combattants."


Pour la vie de mon fils, Vincent Lambert

Viviane lambert, la mère de Vincent lambert, raconte son combat pour sauver la vie de son fils dans un livre qui sortira le 7 mai aux éditions Plon :

Pour-la-vie-de-mon-fils_-la-mere-de-vincent-lambert-parle-enfin_full_guide"Reims, 29 avril 2013. Le plus gros choc de ma vie. Je suis au chevet de mon fils. Mon fils, vous comprenez ? Je le vois mourir sous mes yeux. Vincent n'a rien mangé depuis vingt jours. Il est à peine hydraté. Il est là, devant moi, dans un lit d'hôpital à Reims, amaigri, affaibli, et il va mourir. Dans un jour ? Dans cinq jours ? Je ne sais pas... Mais il va mourir parce que quelqu'un l'a décidé. Un médecin lui a supprimé toute nourriture, presque toute hydratation, pour le mettre sur un chemin de "fin de vie". Je parle à Vincent, mais il ne peut pas me répondre : il est en "état de conscience minimale", comme le disent les spécialistes. Il peut ressentir des émotions, mais il est incapable de s'exprimer. Il me regarde, et il pleure. Des larmes coulent le long de ses joues. Il va mourir, il souffre, je le sais : je suis sa mère ! "

Vous pouvez manifester votre attachement à la vie de Vincent Lambert en rejoignant son comité de soutien qui rassemble déjà plus de  15 000 signataires.

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La première icône des martyrs éthiopiens

L'Observatoire de la christianophobie présente une première icône peinte pour commémorer l'assassinat des 30 Coptes éthiopiens, martyrisés en Libye :

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A gauche, les martyrs décapités; à droite, ceux qui ont eu une balle dans la nuque. Une icône typique de l'art religieux des coptes orthodoxes éthiopiens.


Accueil de François Hollande à Alençon lundi 27 Avril

Témoignage de l'un des participants :

"La répression de LMPT continue. Nous avons tenté de sortir un drapeau, légèrement visible dans la première video mais Hollande l'a vu puisque nous étions dans l'axe... des gendarmes et policiers en civils se sont brutalement rués sur nous, et ont tenté de nous mettre à terre avant de confisquer le drapeau. A la sortie d'Hollande, une trentaine de CRS nous ont fait reculer de 150 m et nous étions surtout entourés par des pro Hollande, (ça existe encore mais ils devaient tous être là c'est à dire une dizaine). Ils devaient être bien déçus de ne pouvoir serrer la main ou apercevoir leur idole."

Voir l'article de Ouest-France.


Les musulmans seront majoritaires après 2050

Lu sur Saphirnews :

"Les projections du centre de recherche américain Pew publiés en avril ont en effet montré que le nombre de musulmans augmente plus que deux fois plus rapidement que le reste de la population mondiale dans la période 2010-2050. Si, dans 40 ans, les chrétiens resteront majoritaires, formant 31,4 % de la population mondiale, ce chiffre devrait s’inverser au profit des musulmans dans la seconde moitié du siècle.

La population mondiale devrait progresser de 35 % dans les prochaines décennies. Dans le même temps, le nombre de musulmans va augmenter de 73 % (contre 35 % du côté des chrétiens), passant ainsi de 1,6 milliards en 2010 à 2,8 milliards en 2050. En 2010, les musulmans ont composé 23,2 % de la population mondiale. Quatre décennies plus tard, on s'attend à ce qu'ils représentent trois personnes sur dix, soit 29,7 %.

La progression spectaculaire de l’islam s’explique tout simplement par un taux de fécondité plus élevé que la moyenne. Les musulmans font en moyenne plus d’enfants que toutes les familles des sept autres groupes religieux analysés dans l’étude (chrétiens, juifs, hindouistes, bouddhistes, non affiliés et autres religions). Chaque musulmane a une moyenne de 3,1 enfants, davantage que les chrétiennes (2,7) et que tous les non musulmanes (2,3). Un chiffre important qui s'explique par la jeunesse de la population musulmane : son âge médian est de 23 ans contre 30 ans pour les autres."


Serge Atlaoui : une sanction absolue exige une justice absolue

Les autorités françaises sont bien mal placées pour donner des leçons de morale à l'Indonésie lorsque l'on observe le peu d'efficacité et le laxisme de notre propre justice. Inutile de citer ici les nombreux cas de récidivistes coupables de meurtres après des libérations anticipées. Mettre en cause des dysfonctionnements supposés ou sans doute réels de la justice indonésienne ne peut donc  pas être un argument porteur dans un pays où, contrairement à la France, le président a déclaré nécessaire de mener une véritable guerre contre la drogue

Juger Serge Atlaoui en France comme le propose Florian Philippot, qui se déclare opposé à titre personnel à la peine de mort, n'est pas non plus très cohérent puisque cela revient à ne pas respecter la souveraineté en matière de justice d'un pays étranger. Accepterait-on qu'un étranger justiciable en France soit jugé dans son pays d'origine ?

La position de Philippe Bilger, ancien magistrat, semble être la plus raisonnable, la moins hypocrite et surtout la plus humaine. Extraits :

"On n'est pas obligé de croire que ces Français interpellés et condamnés dans des pays étrangers, pour des infractions souvent graves, sont forcément innocents. J'ai sans doute l'esprit trop suspicieux mais comment ne pas être étonné par certains éléments de fait et des dénégations trop systématiques pour pouvoir être crues à chaque fois ? (...)

Rien n'est plus difficile que ces opérations en même temps diplomatiques et humanitaires risquant d'exacerber la susceptibilité et d'offenser la dignité d'un pays indépendant. Il convient d'intervenir avec tact et persuasion. Je ne suis pas persuadé que certaines réactions (...) soient très pertinentes sur ce plan (...)

Quant aux démonstrations émues des proches de Serge Atlaoui (TF1), si elles sont touchantes, elles n'ont évidemment aucune valeur probante. Je n'ai jamais entendu une famille consentir à ce que l'un de ses membres soit justement mis en cause. C'est contre l'exécution de Serge Atlaoui que le seul combat qui vaille doit être mené.

Que le trafic de drogue puisse être sanctionné par la mort n'est pas en soi un scandale en raison des tragiques conséquences d'un tel processus. Il n'empêche qu'il est possible d'argumenter sur l'écart opératoire qui existe entre la nature de l'infraction (...) et le caractère définitif de la sanction. Il y a là une inadaptation aussi bien morale que judiciaire. Serge Atlaoui, par ailleurs, a déjà été emprisonné dix ans et, pour ce qui lui est imputé, c'est déjà bien plus qu'un début de répression (...)  Il n'empêche que ces dix années purgées pourraient permettre à l'Etat indonésien de faire preuve d'humanité sans être humilié.

Surtout, cette mort encore plantée sur le destin de Serge Atlaoui, il faut absolument la faire sortir du champ de la Justice. Il n'est pas nécessaire ni habile de s'en prendre à la justice indonésienne mais (...) une sanction absolue exigerait une justice absolue. En ce sens, il est évident que pas plus la justice en Indonésie que celles ayant conservé la peine de mort aujourd'hui ou celles d'hier avant de l'avoir abolie, ne peuvent se prétendre absolues, aussi respectables qu'elles puissent être.

Cet argument, au-delà du rapport de force politique, est de nature à convaincre sans faire perdre la face à quiconque et à quelque pouvoir que ce soit. Coupable ou innocent, Serge Atlaoui est à sauver de la mort. Parce qu'en Indonésie ou ailleurs, on ne doit pas imiter le crime, on ne doit pas tuer."

Ce que dit le catéchisme de l'Eglise catholique sur la peine de mort (CEC 2267) :

"L’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie d’êtres humains.

Mais si des moyens non sanglants suffisent à défendre et à protéger la sécurité des personnes contre l’agresseur, l’autorité s’en tiendra à ces moyens, parce que ceux-ci correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine.

Aujourd’hui, en effet, étant données les possibilités dont l’Etat dispose pour réprimer efficacement le crime en rendant incapable de nuire celui qui l’a commis, sans lui enlever définitivement la possibilité de se repentir, les cas d’absolue nécessité de supprimer le coupable" sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants " (Evangelium vitae, n. 56)."


"Charles Martel apparut comme le sauveur du monde chrétien tout entier"

A l'heure où la réforme du collège s'attaque encore plus à la déconstruction de l'apprentissage de l'Histoire de France, deux historiens ont publié un livre sur Charles Martel afin de démontrer que la bataille de Poitiers ne serait qu'un "enjeu mémoriel pour l’extrême droite" et que le souvenir de Charles Martel ne se serait "politiquement construit depuis une quinzaine d’années seulement".

Laurent Wetzel, haut fonctionnaire de l’Education nationale à la retraite, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé d’histoire, démonte cette imposture et montre que Charles martel et la bataille de Poitiers osnt bien présents dans l'enseignement de l'Histoire de France et dans les livres dits "républicains" anciens mais aussi récents:

Charles-Martel-2"A en croire cet idéologue et ces deux « historiens », bien décidés à terrasser les « historiens islamophobes », « la bataille de Poitiers est un événement mineur de notre histoire, qui « ne doit sa survie mémorielle qu’à l’utilisation qui en a été faite, depuis les années 1880, par l’extrême droite et le courant nationaliste » » ; « elle n’est pas historiquement le choc que beaucoup d’autres ont imaginé » ; « les grandes figures de l’enseignement sous la IIIe République – Jules Michelet et Ernest Lavisse – ne lui ont consacré que peu d’attention, Jules Michelet minimisant la bataille et le manuel Lavisse ne lui consacrant pas une ligne ».

On reste interdit devant tant de contre-vérités.

Jules Michelet, qui a publié son Histoire de France des origines à la mort de Louis XI, entre 1833 et 1844, sous la Monarchie de Juillet et non sous la IIIe République, soulignait au contraire dans cet ouvrage l’importance de ladite bataille :

« Les Sarrasins, maîtres de l’Espagne, s’étaient emparés du Languedoc. De la ville de Narbonne, leur innombrable cavalerie se lançait audacieusement vers le nord, jusqu’en Poitou, jusqu’en Bourgogne, confiante dans sa légèreté et dans la vigueur infatigable de ses chevaux africains. La célérité prodigieuse de ces brigands, qui voltigeaient partout, semblait les multiplier ; ils commençaient à passer en plus grand nombre : on craignait que, selon leur usage, après avoir fait un désert d’une partie des contrées du Midi, ils ne finissent par s’y établir. Une rencontre eut lieu près de Poitiers entre les rapides cavaliers de l’Afrique et les lourds bataillons des Francs (732) […]. Charles Martel poussa jusqu’en Languedoc, entra dans Nîmes et essaya de brûler les Arènes qu’on avait changées en forteresse. »

Ernest Lavisse, en 1913, dans son manuel pour le cours moyen, 1re et 2e année, a consacré en réalité trente lignes à Charles Martel, à l’invasion arabe et à la bataille de Poitiers. J’en extrais celles-ci :

« La plus puissante des familles franques, dans le pays de Metz, devint célèbre au temps qu’elle avait pour chef Charles, surnommé Martel parce qu’il a écrasé, comme avec un marteau, les Arabes qui avaient envahi la Gaule. En l’année 732, ils étaient arrivés près de Poitiers, quand ils rencontrèrent Charles Martel qui venait au devant d’eux avec une armée. Les Arabes, montés sur de petits chevaux rapides, et habillés de longs manteaux blancs, coururent vers la cavalerie franque. Les Francs, montés sur de grands chevaux du nord, les laissèrent venir et se défendirent avec leurs haches et leurs épées si bien que les Arabes reculèrent. Alors les Francs se mirent en marche. C’était comme une muraille de fer qui s’avançait. Les Arabes se retirèrent dans leur camp, et, pendant la nuit, ils s’enfuirent. Ainsi, Charles Martel a empêché les Arabes de conquérir notre pays. »

Lire la suite ""Charles Martel apparut comme le sauveur du monde chrétien tout entier"" »


Eric Zemmour n'est vraiment pas Charlie

Eric Zemmour était à Montpellier le 9 avril dernier. Voici la teneur d'une partie de ses propos :

Z"Charlie Hebdo est le très bon exemple de la grande force des adeptes et des apôtres de l’idéologie dominante post-soixante-huitarde. Les attentats des 7 et 9 janvier sont quand même la faillite de tout le discours de ces trente dernières années. Voilà des gens qui ont été élevés en France, qui sont issus de l’immigration, du regroupement familial, de l’école, du vivre-ensemble, de l’intégration, etc., et qui tuent en plein Paris des Français. C’est un échec total pour l’idéologie dominante. Eh bien vous aurez remarqué que, par un effet fantastique de manipulation des esprits, on a commencé par manifester pour la liberté d’opinion et puis ça s’est fini par “il faut lutter contre l’islamophobie”. Les victimes de ces attentats ont servi à légitimer la lutte contre l’islamophobie, moi je dis chapeau

(...) On passe désormais à une nouvelle étape qui est la construction des mosquées. Si Coulibaly et Kouachi ont fait un carnage c’est parce qu’il n’y avait pas assez de mosquées. Et tout ça en trois mois ! Aujourd’hui, vous avez un premier ministre qui dit “Je suis d’accord pour un financement public des mosquées”. (…) Ça prouve que finalement “Seule la force prime le droit”, comme le disait le chancelier Bismarck. “Je suis Charlie” a été un sas de décompression sémantique et rhétorique pour passer définitivement du monde de la liberté démocratique, même si elle est illusionnée, au monde de l’interdiction de toute liberté au nom du “vivre-ensemble”.

(...) On a un peuple français qui est en train de se fracturer, le peuple français n’existe plus et il y a deux peuples au moins sur le territoire français, qui ont des cultures différentes, des histoires différentes, ils n’adorent pas les mêmes dieux, ils n’ont pas les mêmes conceptions de l’existence des femmes, de la philosophie, etc. (…) Du moment où il n’y a plus de peuple français sur le territoire de la France (…) on a des zones en France qui petit à petit s’autonomisent ; tout le monde voit bien ce qui est en train de se passer. Des zones qui ne sont plus la France. Si Richelieu fait le siège de La Rochelle et extermine 90% des habitants, c’est parce que les protestants se sont autonomisés, se sont organisés en république protestante à l’image de la république des Pays-Bas, ils font venir des armes d’Angleterre. Pour Richelieu, ce n’est pas possible, c’est un Etat dans l’Etat, c’est un pays étranger dans la France. Aujourd’hui, nous en sommes là, nous sommes avec des La Rochelle qui se multiplient un peu partout en France. Petit à petit, des régions entières s’autogèrent, s’autoréglementent, qui s’autofinancent avec le trafic de drogue, le Qatar et l’Arabie Saoudite. Des régions qui s’organisent autour d’une nouvelle règle qui est le Coran, qui halalisent” des quartiers entiers. D’ailleurs, chose que j’ai découverte en écrivant Le Suicide français, on appelait La Rochelle, sous Richelieu, la Mecque du protestantisme.

(...) Les mots veulent dire le contraire de ce qu’ils veulent dire. Quand vous entendez à la télévision qu’il faut défendre la liberté d’opinion, ça veut dire qu’il faut l’interdire, en tout cas pour tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Mais on n’a même plus besoin d’avoir recours à la censure puisque depuis trente ans, on a tellement détruit les fondements de l’apprentissage culturel, intellectuel. Comme le niveau baisse tout le temps et le savoir diminue tout le temps, l’esprit critique est de moins en moins développé. C’est miraculeux qu’on ait une partie de la jeunesse qui se révolte contre cet ordre dominant. Pour une fois mon pessimisme est pris en défaut. Je suis ébahi par cette jeunesse. Au début je les prenais pour des benêts, je me disais que c’était irrécupérable, mais il y a eu une sorte d’instinct de survie de la jeunesse qui se révolte contre ces papys soixante-huitards. »


"Il faudra donc que LMPT concoure d’une façon ou d’une autre à l’expression du suffrage"

Georges Michel, candidat FN à Bollène où il s'était désisté au profit de la Ligue du Sud, réagit à la mutation de la Manif pour Tous en parti politique :

"Avouons-le, on a connu des fondations de partis politiques un peu plus glorieuses et porteuses de sens que l’érection de la Manif pour tous en parti pour raison « technique », qualificatif utilisé par Mme de La Rochère, sa présidente, pour justifier cette décision la semaine dernière (...)

Et pourtant, la Constitution, en son article 4, reconnaît aux partis leur rôle dans le fonctionnement de la démocratie : « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage », suffrage qui peut être direct ou indirect, comme le précise l’article 3. Ce n’est pas rien et cela justifie pleinement que l’on puisse accorder des déductions fiscales aux personnes physiques qui font des dons aux partis. La démocratie n’a pas de prix !

Il faudra donc que LMPT concoure d’une façon ou d’une autre à l’expression du suffrage, suffrage qui ne s’exprime pas en manifestant mais en votant, s’il veut honorer le rôle que lui confère notre Constitution. Or, les responsables de ce parti flambant neuf nous annoncent qu’il n’est pas question de présenter des candidats aux élections. À voir… Si c’est une promesse, on sait ce qu’il en est en politique ! Ce serait, en tout cas, une première.

Alors, il faudra au minimum que LMPT donne des consignes de vote à l’occasion des prochains scrutins. Par exemple, les régionales en PACA. Pour la liste de Marion Maréchal-Le Pen, qui fut pratiquement de toutes les manifs en 2013 et dont le parti est le seul (à l’exception du microscopique Parti chrétien-démocrate), en bureau politique, à s’être prononcé pour l’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel ? Ou bien, pour la liste conduite par M. Estrosi qui, personnellement, se réjouit de marier des homosexuels à Nice et dont la formation politique reste, pour le moins, floue sur ce sujet épineux ? Pas socialiste, tout de même, non ! (...) Abstention, alors ? Tout ça pour ça, dira-t-on…

Oui, il faudra bien que LMPT concoure d’une façon ou d’une autre à l’expression du suffrage. Sous peine de prendre le risque de voir des contribuables, un peu à cran par les temps qui courent, demander devant la justice administrative les raisons d’accorder la fameuse déduction fiscale de 66 % aux donateurs de LMPT. Mesquin ? Non, technique."


C’est arrivé un 28 avril…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • 28 avril en France : fête de saint Louis-Marie Grignon de Montfort.

Voir plus bas.

  • le 28 avril 1393 : trêve de Leulinghem.

Cette trêve de Leulinghem signée entre la France et l'Angleterre en pleine guerre de Cent Ans quelques années plus tôt est prorogée une première fois jusqu'au 29 septembre 1394. Elle prévoit l'obligation de ne construire ni ville ni forteresse à la distance de sept lieues d'une ville de l'autre camp. Elle était au départ prévue pour durer trois ans. Voir la chronique du 19 janvier

  • le 28 avril 1448 : création du corps des francs-archers.

Pour pallier les insuffisances de l'armée royale en termes d'archerie face aux Anglais, le Roi Charles VII promulgue la petite ordonnance, qui impose à chaque paroisse ou groupe de cinquante ou quatre-vingts feux de fournir un homme équipé (arc ou arbalète, épée, dague). Il doit s'entraîner chaque dimanche au tir à l'arc et est donc dispensé de la Taille (impôt justifié par la non-participation des roturiers à l'activité militaire) d'où le nom de francs-archers. Il reçoit, en outre, 4 francs de paye par mois de service effectif.

  • le 28 avril 1684 : début du siège de Luxembourg par Louis XIV.

Le siège s'achève le 4 juin par la conquête de la ville.

  • 28 avril 1716 : mort de saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

C'est à saint Louis-Marie Grignion de Montfort que le pape Jean Paul II emprunte sa devise « Totus Tuus ». Ce saint prêtre breton chassé de la plupart des diocèses de France a poussé l'humilité et l'obéissance à un degré extrêmement élevé. Son traité de la Dévotion à la Sainte Vierge, écrit au début du XVIII siècle, oublié et redécouvert 150 ans plus tard a guidé et éclairé toute la spiritualité de Saint Jean Paul II.

Né à Montfort-la-Cane à 25 kilomètres de Rennes, il est l'aîné d'une famille de 18 enfants, d'une piété et d'une pureté extraordinaires, qui font l'admiration de ses camarades d'études à Rennes, c'est un artiste qui sculpte et peint, mais aussi une force de la nature. Ainsi il transporte seul une pierre tombale que quatre hommes n'arrivaient qu'à soulever !

Inscrit au séminaire de Saint Sulpice à Paris, il fait le voyage à pied et y arrive en mendiant ayant tout distribué aux pauvres y compris ses vêtements. Il est ordonné prêtre le 5 juin 1700 à l'âge de 27 ans. Rejeté des diocèses de Nantes, Poitier, Paris dont l'esprit gallican et trop administrateur ne convient pas à son désir d'évangéliser, monsieur de Montfort part à pied pour Rome où il demande au pape la permission d'évangéliser en terre étrangère. Le pape lui rétorque : « Vous avez, un assez grand champ en France. […] N'allez point ailleurs ». Il revient avec le titre de »missionnaire apostolique ».

Bretagne, Vendée, Normandie sont alors le terrain de 30 voyages de missions pour saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Il y combat les méfaits du Jansénisme ; pousse à la confession et la communion fréquentes ; redonne toute sa place à la responsabilité individuelle et au sens du péché. Dans son livre, Ceux qui croyaient au Ciel de (Ed. de l'Escalade, page 297) Geneviève Esquier note :

« On n'écoute pas seulement Montfort parce qu'il est un des orateurs les plus talentueux que la France ait connu ; on le suit parce que Dieu l'habite et qu'il le laisse passer. »

Or son message est à l'opposé de celui de son siècle qui ne parle que de liberté, de raison et de plaisir. Lui prône un « esclavage d'amour » et la croix. Il fonde deux congrégations : les pères montfortains ou Compagnie de Marie et les filles de la Sagesse.

Le 28 avril 1716 il meurt à Saint Laurent sur Sèvre.

Tout son message peut se résumer dans sa consécration à Notre Dame :

« Je vous choisis aujourd'hui ô Marie, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre en qualité d'esclave perpétuel, mon âme, mon corps, mes biens intérieurs et extérieurs et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et dans l'éternité. »

  • 28 Avril 1738 : l'encyclique In Eminenti du pape Clément XII condamne la maçonnerie.

«Quiconque fait le mal, hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit dans la vérité vient à la lumière, pour qu'il apparaisse au grand jour que ses œuvres sont faites en Dieu. » (Jean III, 20-21)

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