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Le FN remporte la mairie du Pontet dès le premier tour

Le Conseil d'Etat avait invalidé l'élection municipale du Pontet, dans le Vaucluse, en raison de quelques signatures litigieuses sur les listes d'émargement. Il faut dire que le frontiste Joris Hébrard avait remporté la mairie de 7 petites voix, au second tour. Nouvelle élection donc aujourd'hui, nouvelle victoire du FN. Et pas ric-rac, la victoire : 59,43% dès le premier tour. Pendant que l'UMP était tout occupée à fêter son nouveau nom à Paris, sa candidate du Pontet passait derrière les socialistes. Vous pouvez comparer :

  • Joris Hébrard (FN) : 59,43% (3934 voix) aujourd'hui. En mars 2014, 34,65 % (2446 voix) au premier tour, 42,62% (3142 voix) au second.
  • Jean-Firmin Bardisa (PS) : 28% (1853 voix). En mars 2014, l'Union de la gauche avait été éliminée au premier tour avec 13,11% (926 voix)
  • Caroline Grelet-Joly (UMP) : 12,57% (832 voix). En mars 2014, l'UMP avait obtenu 28,15% (1987 voix) au premier tour et 42,52% (3134 voix) au second
  • Ne se présentaient pas aujourd'hui les deux candidats DVD qui avaient totalisé, en mars 2014 24,06% des voix au premier tour et pour celui qui s'était maintenu, 14,84% au second.

Le FN remporte donc 27 sièges au conseil municipal contre 4 pour le PS et 2 pour l'UMP. Sur les 6 sièges du Grand Avignon, le FN en remporte 5 et le PS 1.


"Je suis républicain" a remplacé "Je suis Charlie"

De Vivien Hoch :

"La res publica est l’administration des affaires communes, le souci de ce que l’on a en partage, le fait que le collectif a en charge le commun. Le commun détermine ce qui ressortit à la communauté et, de manière implicite, ce qui en est exclu et n’a pas vocation à en faire partie. Comme le montre l’excellent travail de Jean de Viguerie sur L’histoire du citoyen (Via Romana), c’est là tout le drame de l’exclusion républicaine : qui n’est pas républicain ne fait pas partie de la communauté, ne peut gérer les affaires communes, n’est pas rentré dans la matrice, n’a pas été re-formé, régénéré, dirait Vincent Peillon, et ne peut donc pas devenir citoyen.

C’est pourquoi on assiste en France à une course grotesque à qui va être « le plus républicain », sport dans lequel la gauche excelle, mais que pratique dorénavant, et allègrement, les formations politiques de droite.

Ainsi l’UMP qui s'est renommé Les Républicains – en bafouant, au passage, l’histoire de la droite française, qui se définit justement « de droite » par sa position à l’assemblée lors du débat sur le droit de veto du roi. Ou encore le député RBM Gibert Collard a déposé le nom « Front National Républicain », et le tient à disposition de Marine le Pen.

Ce qu’il faut saisir, c’est qu’au fond, la devise « Nous sommes tous républicains » repose sur le même mécanisme de manipulation psychologique que la devise « Je suis Charlie ». Il faut « traquer ceux qui ne sont pas Républicains », comme « il faut traquer ceux qui ne sont pas Charlie » (Nathalie Saint-Cricq).

Restituons le mécanisme républicain  de l’ « après Charlie » :

– Le 18 janvier 2015, Claude Bartolone réactive la religion de la République : « Intraitable sur les valeurs de la république. Intraitable. Le jour où l’on affaiblit ce socle, nous sommes renvoyés les uns et les autres à notre communauté ou à notre religion et c’est le vivre ensemble qui est menacé. (…) Regardez le temps qu’il a fallu pour faire accepter à la religion catholique le fait qu’il y a une religion suprême pour chacun d’entre nous : c’est la religion de la république. ». On est pas loin de ce qu’écrit Vincent Peillon, quand il affirme que « la République se construit dans la mort de Dieu » ; ou encore de Nicolas Weill, journaliste dans un grand quotidien, qui écrivait en 2004 : « L’édification de la République se confond avec une lutte à mort contre des adversaires implacables, comme furent en France la contre-révolution catholique ou le nationalisme ethnique » (Le Monde, 12 mars 2004).

– le 22 janvier 2015, sort un document intitulé « grande mobilisation pour les valeurs de la République ». On y découvre notamment que les « rites républicains doivent être revalorisés », que « le rétablissement de l’autorité des maîtres passe par la compréhension et la célébration des rites républicains», que les « candidats au concours de professeur des écoles seront évalués sur leur capacité à faire partager les valeurs de la République » et que les « comportements mettant en cause les valeurs de la République seront traités ». Dans le document, je n’ai vu nulle part un embryon de définition des « valeurs de la République ». Il a du être avorté : tout embryon, même d’idée, n’a pas d’existence réelle pour eux.

– En mars 2015, le projet de loi sur le renseignement, qui permet de mettre sur écoute les personnes qui mettraient en doute « la forme républicaine des institutions ».

– En avril, on a le droit au plan antiracisme : « la République mobilisée contre le racisme et l’antisémitisme », qui débloque 100 millions d’euros parce que « Le racisme, l’antisémitisme, la haine des musulmans, des étrangers, et l’homophobie augmentent de manière insupportable dans notre pays », nous dit Manuel Valls.

– Le 15 avril, Claude Bartolone rend au Président de République le document « libérer l’engagement des français et refonder le lien civique :  la république par tous et pour tous », produit avec la fondation Jean-Jaures et la fondation pour l’innovation politique (Fondapol). On y lit notamment que « nous devons prendre toutes les mesures qui permettront que chacun ait le sentiment que la République est présente partout », et qu’il faut mettre en place « des temps républicains, de rites et de rituels ». La « sacralisation laïque » des cérémonies au Panthéon en sont un exemple probant !

Il ne s’agit pas là d’en appeler à la royauté, ou de critiquer grassement la République, en faire le bouc-émissaire des maux de ce monde – ce serait rentrer dans leur dialectique perverse. Il s’agit de simplement de critiquer ce qu’ils en font. Et il s’agit également de rappeler :

– Que le souci de la chose commune n’est pas forcément opposée à la monarchie – Jean Bodin (Les VI livres de la République, 1576) a démontré que la République est l’affaire de tous sous un Roi.

– Que l’idéologie égalitariste n’est pas forcément une valeur fondamentale de la République – l’aristocrate romain Cicéron promeut une République de l’excellence.

– Et que la République ne se réduit même pas à la souveraineté nationale, comme on l’a entendu plusieurs amis ces derniers jours, parce que l’idée d’une république des lettres ou d’une république chrétienne (Respublica christiana), alliance des pays de chrétienté en Europe, est elle aussi une idée « républicaine ».

On ne lie pas un peuple sur du vide. Le fait que la République française a prié devant deux cercueils vides, il y a quelques jours, au Panthéon, n’est pas anodin. Le tour de vis totalitaire auquel on assiste en ce moment, sous l’égide des valeurs de la république, est du même acabit : on nous impose des valeurs mortes, dans un cercueil vide. Ne nous laissons pas enterrer !"


Une armée des ombres pour préparer le pèlerinage de Chartres

Grégoire Boucher, éditeur et fidèle pèlerin de Chartres, déclare à Présent :

"[...] J’ai participé pour la première fois au pèlerinage de Chartres en 1990. Je découvrais alors la Tradition. Et ce fut une révélation. On parlait encore à ce moment-là du « Charlier ». Le mythique « pélé Charlier » qui donnait des boutons à l’épiscopat français, mais qui portait une telle espérance pour tous ceux qui croyaient au Ciel, pour reprendre les vers d’Aragon ! Et ils n’étaient pas très nombreux à y croire, au Ciel. J’ai donc en effet quelques pélés dans les jambes… et dans le cœur. J’ai coutume de dire que ce pèlerinage de Pentecôte est un petit miracle sans cesse renouvelé. Après l’édition 2015 qui vient de s’achever aux pieds de Notre Dame, je l’affirme plus que jamais !

Après toutes ces années, n’est-on pas en quelque sorte blasé ? Ressentez-vous toujours la même émotion à la vue du déroulement des bannières dans la plaine beauceronne, ou quand vous distinguez les flèches de la cathédrale de Chartres au loin ?

Quelle drôle d’idée ! En quittant le parvis de Notre-Dame de Chartres, je me dis chaque année que ça va être bien long d’attendre 362 jours pour retrouver mon cher « pélé ». Et croyez-moi, je ne suis pas le seul ! Chaque année, le plus dur, c’est de se lever le samedi matin. Après, la partition mystique joue toute seule et vous porte pendant trois jours. On a trois jours pour faire le plein pour tenir un an. Alors, la Sainte Vierge nous offre une cure ultra vitaminée et ultra condensée.

Avez-vous toujours été « simple pèlerin », ou avez-vous rempli d’autres fonctions ?

Finalement et paradoxalement, je n’ai que très peu été « simple pèlerin », comme ce fut le cas cette année où j’ai pu marcher avec mes enfants. J’ai eu la chance de pouvoir participer à l’organisation du pèlerinage, dans plusieurs services comme les cuisines des chapitres enfants, le service d’ordre, la régulation routière, l’encadrement des chapitres « famille »… c’est un vrai bonheur et un réel privilège que de pouvoir apporter humblement sa petite pierre à cette véritable cathédrale de la foi militante qu’est le pélé. Vous savez, c’est une armée des ombres qui travaille toute l’année pour que la partition soit jouée sans fausses notes et que tout se déroule si admirablement bien. Mon plus grand bonheur a été de voir revenir, il y a une dizaine d’années, les familles au pèlerinage. Voir pèleriner deux si ce n’est trois générations d’une même famille, ensemble, avec des poussettes, des jeunes qui courent en chantant, des personnes plus âgées qui s’émerveillent, des handicapés qui nous comblent de leur sourire, des enfants qui voient leurs parents prier, souffrir, mais rendre grâce de pouvoir marcher dans un même élan sous le regard si aimant de Notre Dame. Le pélé est une grande famille. Je vais même vous avouer que je considère le pélé un peu comme ma famille. Et pour sa famille, on est prêt à tout ! Surtout à servir. [...]

Qu’est-ce qui vous a marqué durant le pèlerinage 2015, quelle est la « marque de fabrique » de ce cru 2015 ?

Ce que je garderai de ce millésime 2015, c’est le regard lumineux de tous ces enfants qui chantaient leur joie insouciante et leur foi contagieuse à la face du monde ; c’est la jeunesse éblouissante de ces centaines de séminaristes et de prêtres qui nous ont portés par leur fougue apostolique ; c’est le regard lumineux d’espérance de Dom Louis-Marie, père abbé de l’Abbaye du Barroux nous envoyant en mission du chœur de Notre-Dame de Paris ; c’est le regard lumineux de foi de Mgr Atanasius Schneider bénissant les familles, « premiers séminaires des vocations » ; c’est le regard lumineux de charité du RP Emmanuel-Marie de Saint-Jean, père abbé de l’abbaye de Lagrasse, qui nous a exhortés, dans la cathédrale de Chartres restaurée et resplendissante, à « témoigner que Jésus seul peut nous sauver et sauver ce monde triste de ne pas suivre le Christ ». Vivement 2016 et Viva Cristo Rey !"


Saint Jean Bosco et la religion mahométane

Un lecteur a traduit le traité populaire introduit par Saint Jean Bosco sur la vraie religion dont le titre est « Il cattolico istruito nella sua religione : trattenimenti di un padre di famiglia coi suoi figliuoli, secondo i bisogni del tempo, epilogati dal Sacerdote Bosco Giovanni » 1853 « Le catholique instruit de sa religion : entretient d’un père de famille avec ses fils, selon les besoins du temps »

« le dialogue cité se passe entre un père de famille préoccupé du salut de l’âme de ses fils, c’est le fils aîné qui parle au nom de tous ses frères :

P (le père): Si vous le voulez-bien, je vous parlerais des autres religions en commençant par l’Islam (il dit la religion mahométane).
F (fils) : Oui, oui commencez par nous dire ce que l’on entend par religion mahométane ?
P : On doit la comprendre comme un assemblage de maximes extraites de diverses religions, qui une fois pratiquées finissent par détruire tous les principes moraux.
F : l’Islam de qui est-il né ?
P : de Mahomet
F : Oh ! Nous voulons avoir le plaisir d’entendre parler de ce Mahomet : dîtes-nous tout ce que vous savez sur lui !
P : Ce serait trop long de vous rapporter tout ce que l’Histoire raconte de cet imposteur fameux : je vous ferai pour votre bien seulement connaître qui il fut, et comment il a fondé sa religion.

Mahomet naît d’une pauvre famille, de père païen et de mère juive, l’an 570, à la Mecque, ville d’Arabie, peu distante de la Mer Rouge. Il rêvait de gloire et d’un désir d’améliorer sa condition, et vagabondait à travers plusieurs pays. Il réussit à se faire l’agent d’une veuve commerçante de Damas, et peu après l’épousa. Il était si malin qu’il sut profiter de ses infirmités et de son ignorance pour fonder une religion. Souffrant d’épilepsie de naissance, il affirmait que ses fréquentes rechutes étaient en fait des extases par lesquelles il s’entretenait avec l’Ange Gabriel. 
F : Quel imposteur ! Tromper ainsi les gens de cette manière ! A-t-il au moins tenté de faire quelques miracles pour confirmer sa prédication ?
P : Mahomet ne pouvait faire aucun miracle pour prouver sa religion, parce qu’il n’était pas envoyé par Dieu. Dieu seul est l’auteur des miracles. S’il se vantait d’être supérieur à Jésus Christ, tout de suite les gens lui demandaient de faire des miracles. Il leur répondait que des miracles de Jésus Christ : Il en était comme tous ceux qui se vantent d’en avoir fait... Il disait pour sa part qu’était tombé dans sa main un morceau de la lune et il savait si prendre pour embobiner les gens. En mémoire de ce miracle ridicule les mahométans ont pris comme emblème la demi-lune. 
Vous riez, ô mes fils, vous avez raison, parce que un homme de cet acabit aurait dut se regarder comme un menteur, et non comme un prédicateur d’une nouvelle religion. Justement à cause de cela sa réputation se répandit qu’il était un imposteur, et comme perturbateur de la tranquillité publique, ses concitoyens voulurent l’emprisonner et le condamner à mort. Cependant il réussit à prendre la fuite et se retira dans la ville de Médine avec quelques un des libertins qui l’aidèrent à s’en rendre maître
F : En quoi vraiment consiste la religion de Mahomet ?
P : La religion de Mahomet consiste en un monstrueux mélange de judaïsme, de paganisme et de christianisme. Le livre de la loi mahométane est dit Coran, ce qui veut dire le livre par excellence. Cette religion se dit encore Turque parce qu’elle est très répandue en Turquie, Musulmane de Musul, nom que les mahométans donnent au directeur de la prière ; Islamisme du nom de ses réformateurs, mais c’est toujours la même religion fondée par Mahomet. 
F : Pourquoi Mahomet fit-il ce mélange de diverses religions ?
P : Parce que les peuples d’Arabie étaient pour partie Juifs, pour partie chrétiens et les autres païens, et lui pour les conduire à le suivre, pris une partie de la religion qu’ils professaient. Il prit et mit en avant spécialement les points qui pouvaient le plus favoriser les plaisirs des sens
F : Mais il était nécessaire que Mahomet fut un homme docte ?
P : En fait il n’en est rien, il ne savait même pas écrire. Par exemple pour composer son Coran il s’aida d’un juif et d’un moine apostat. Quand il parle de chose contenu dans l’Ecriture Sainte, il confond un fait avec un autre. Par exemple il attribue à Marie, sœur de Moïse, plusieurs faits qui se rapportent à Marie, mère de Jésus, et beaucoup d’autres erreurs encore.
F : Cela me semble impossible : si Mahomet était un ignorant qui ne fit aucun miracle, comment a-t’il pu propager sa religion ?
P : Mahomet propagea sa religion, non pas avec des miracles et la persuasion de la parole, mais bien plutôt avec la force des armes. Cette religion qui favorise toutes sortes de conduites contraires aux bonnes mœurs, fit qu’en peu de temps Mahomet devint le chef d’une formidable troupe de bandits. Ensemble ils parcourraient les pays de l’Orient gagnant les peuples, non par la diffusion de la vérité, non pas avec des miracles et des prophéties, mais uniquement par l’unique argument de l’épée sur la tête des vaincus en criant : croyez ou mourrez. 
F : Canailles, ce sont là des arguments propres à convertir les gens ? Sans aucun doute, Mahomet étant si ignorant, a dû disséminer dans son Coran beaucoup d’erreurs ?
P : Le Coran si l’on peut dire est une série d’erreurs les plus énormes, contre la morale et contre le culte du vrai Dieu. Par exemple il excuse quiconque nie Dieu par peur de la mort, permet la vengeance, assure à ses disciples un paradis, mais rempli des seuls plaisirs terrestres. En somme la doctrine de ce faux prophète permet tellement d’obscénités, que l’âme chrétienne a en horreur de les nommer. 
F : Quels sont les différences entre l’Eglise Chrétienne et celle mahométane ?
P : La différence est immense. Mahomet fonda sa religion avec violence et par les armes, Jésus Christ fonda son Eglise avec des paroles de paix, à destination des pauvres, comme ses disciples."


La Neuvaine : méditation de l'abbé Hubert Lelièvre

L'Abbé Hubert Lelièvre, délégué épiscopal à la pastorale familiale pour le diocèse d'Avignon, est le fondateur de la Famille Missionnaire l'Evangile de la Vie. Il est l'auteur de la méditation de La Neuvaine pour le dimanche 31 Mai, fête de la Visitation.

France, convertis-toi parce que Jésus t'a sauvée !

LQuels beaux Mystères-Dons que ceux de l’Annonciation et de la Visitation ! Inséparables.

L’Annonciation : la visite de l’Archange Gabriel dans la maison de Marie. Pour rejoindre son âme. Toute sa personne. « Réjouis-toi … Sois sans crainte Marie… Fiat : Je suis la Servante du Seigneur. »

Parce que son cœur était à l’écoute et disponible pour accueillir, vivre, réaliser la volonté de Dieu sur Elle et par Elle sur l’Humanité blessée, égarée par le péché. Parce qu’elle a écouté la Parole qui lui a été adressée. Parce que l’humanité entière était suspendue à ses lèvres, à sa réponse. Parce que par son Fiat, Elle a accueilli, en Elle, le Verbe. Jésus. Notre unique Sauveur. Non pas pour un messianisme temporel. Mais pour le Salut des âmes, qui passe par l’engagement de sa propre personne. De sa vie. Marie expose sa vie. Elle donne tout ce qu’Elle est.

C’est parce qu’elle a prononcé le Fiat, que sa joie est immense. Indicible joie qu’elle ne peut garder pour Elle. « En hâte », nous dit Saint Luc, en hâte, elle se rend chez sa cousine Elisabeth. Elle ne peut garder cette joie pour elle-même. Elle ne peut garder cette joie tant attendue, tant recherchée. Enfin, Dieu s’incarne. Son nom est Jésus. Dieu a un Visage.

Il se passe quelque chose d’extraordinaire à la Visitation. Deux femmes. Deux enfants dans le sein de leur mère. Jésus et Jean-Baptiste. Elisabeth tressaille de joie lorsque Marie la salue. Elle est remplie de l’Esprit Saint et s’écrie d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes… »; paroles que nous aimons tant reprendre dans notre chapelet quotidien seul, en famille.

Les entrailles de Marie et d’Elisabeth ! Miséricorde veut dire, entrailles. Des entrailles, du plus profond d’Elisabeth et de Marie s’élève, grâce et avec ces deux enfants encore dans le sein de leur maman, le cantique de louange à la Miséricorde Divine : le Magnificat !

Indicible Mystère ! Indicible Don !

Ce n’est qu’à travers ce regard de l’Annonciation et de la Visitation que nous pouvons comprendre pourquoi la Vierge Marie, exerçant sa Maternité Divine, est venue visiter la Terre, sur tous les continents, à travers l’Histoire de l’Eglise, par exemple Fatima, Akita, Kibeho,  etc. A travers les pages de l’Histoire de notre pays, la France : Lourdes, Pontmain, La Salette, La Rue du Bac, Pellevoisin, l’Ile Bouchard, le Laus, la Bataille de la Marne, à Marthe pendant 50 ans, etc…

C’est la Sainte Vierge qui vient nous visiter pour nous dire, à chacun personnellement, à chaque famille, à notre Nation qui aujourd’hui a apostasié la foi de son Baptême, à notre Nation au cœur égaré, aveuglé,  qui plonge dans un nihilisme effroyable, aussi à cause du refus de la vie, de la destruction de la famille, de sa culture ;  de silences-connivences, de silences complices, de lâchetés : « Écoute le cri de mes entrailles, ce vibrant appel à la Miséricorde Divine... Si je viens te visiter France, Fille ainée de l’Eglise, que j’aime tant,. ce n’est pas pour te dire : “Convertis-toi et tu seras sauvée”. Mais : “Convertis-toi parce que Jésus t'a sauvée”. Tu es déjà sauvée. Voilà pourquoi tu dois venir à Dieu, tu dois revenir vers Dieu.”

En d’autre termes, souviens-toi mon âme, souviens-toi famille chrétienne, souviens-toi, toi chercheur du Christ, souviens-toi législateur et gouvernant. Souviens-toi toi qui fermes obstinément ton coeur à la Lumière de la Vérité. Souviens-toi que personne ne pourra jamais éteindre ce qu’est l’âme de la France, sa vocation, son mystère-don pour l’Eglise entière !

Vois comme déjà se lève cette nuée de saints, Veilleurs, Guetteurs, Sentinelles : ils annoncent l’aurore d’un jour nouveau. Tu devras passer par une purification de ton âme, mais tu annonces déjà l’Espérance d’un matin d’une nouvelle saison missionnaire, répondant  “avec générosité et sainteté aux appels et aux défis de notre temps”.

Concrètement : suis-je décidé, vraiment, personnellement, en famille, en paroisse, dans l’Eglise et dans la Cité, à laisser à l’Esprit Saint combler nos âmes... à laisser à la Sainte Vierge toute l’initiative pour nous éclairer, nous guider, nous conduire dans l’être et l’agir pour que Dieu, une fois encore, puisse nous surprendre ?

Est-ce que je prends au sérieux le cri de Jean Paul II lancé à la France, à chacun de nous, il y a tout juste 35 ans : “France, es-tu fidèle aux promesses de ton Baptême ?”

Alors, chapelet en main, prions. Si un million de chapelets étaient distribués dans les prochaines semaines et que nous nous mettions sérieusement à le prier avant d’agir,... combien de nuages se dissiperaient rapidement sur la terre de France ! Nous en avons chacun une part de responsabilité devant Dieu, devant l’Histoire ! Les exemples de la puissance du chapelet ne manquent pas dans l’histoire de notre pays.

     Souviens-toi de ton âme ! Du salut des âmes ! Mon manteau te protège et t‘enveloppe !


C’est arrivé un 31 mai…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 mai : fête de la Visitation de la Vierge Marie.

La Visitation par Fra Angelico, Musée du Prado Madrid

La Mère de Dieu ne peut contenir la joie de l'annonce qui lui a été faite. Elle ne peut pas encore la partager avec Joseph. Elle va rejoindre sa cousine Elisabeth, enceinte comme elle. Et Jean-Baptiste partage cette allégresse en tressaillant dans le sein de sa mère. La fête de la Visitation commémore la sainte Rencontre de deux enfants à naître et le Magnificat de Marie qui jaillit de son exultation. L'icône de la visitation, ci-dessus, montre Marie en face d'Élisabeth. Les deux mères portent chacune leur enfant.

  • le 31 mai : fête de sainte Pétronille, patronne des Rois de France.

Sainte Petronille est la première sainte patronne de la France. Elle descend de Titus Flavius Petro, grand-père de Vespasien. Saint Pierre l'amène à la foi et la baptise. Elle était d'une beauté extraordinaire, mais elle souffrait de paralysie. Elle est morte en vierge et martyre à Rome.

C'est sous Charlemagne qu'elle devient patronne des Rois de France. Le sarcophage qui conservait les restes de la sainte est transféré dans la basilique pontificale par le Pape Paul 1er en 757. Elle est aussi la patronne des Dauphins de France. Un Dauphin aurait été trouvé gravé sur son sarcophage. Les liens de la France avec la sainte se tissent tout au long de l'histoire. Par exemple, Louis XI a une grande vénération pour elle, il lui adresse de ferventes prières pendant la maladie du Dauphin, le futur Charles VIII. Une fois ce dernier guéri, le Roi fait embellir la chapelle de Sainte Pétronille.

Dans la basilique Saint-Pierre un autel lui est dédié. Et cet autel, construit sous le règne de Louis XII, est toujours considéré comme territoire Français. Chaque année, le 31 mai, jour de la fête de Sainte Pétronille, une messe est dite dans la chapelle pour la France et tous les français de Rome y sont invités. La sainte est représentée avec la palme du martyre, souvent en compagnie de Saint Pierre. On l'invoque pour guérir les fièvres.

  • le 31 mai  1578 : le Roi Henri III pose la première pierre du Pont Neuf à Paris.

La première pierre du Pont-Neuf, sur la Seine, à Paris, est posée par le Roi Henri III, accompagné de Catherine de Médicis, de sa femme la reine Louise, et des principaux magistrats du royaume et de la ville.

  • le 31 mai  1653 : bulle "Cum Occasione" du pape Innocent X.

Le pape Innocent X condamne cinq propositions du livre de Jansénius, dans sa bulle "Cum Occasione". Le jansénisme est alors un mouvement religieux très influent mais hérétique, puisqu'il remet en cause certains grands principes de la religion catholique et tend à influer sur la vie politique.

  • le 31 mai  1809 : mort du Maréchal Jean Lannes suite à la bataille d'Essling.

Né à Lectoure le 10 avril 1769, fils d'un petit marchand, il rejoint la Garde Nationale en 1792. Il est promu sous-lieutenant la même année. De 1793 à 1795, il combat avec vaillance les Espagnols dans le Roussillon.

En 1796, il participe à la première campagne d'Italie comme simple soldat. Il se distingue à Dego (15 avril 1796) où le Général Bonaparte le remarque et le promeut…Général de Brigade. Il participe au Coup d'Etat du 18 Brumaire. En 1800, il participe à la Seconde Campagne d'Italie, s'empare d'Aoste et bat les Autrichiens du Général Peter-Carl Ott à Montebello le 9 juin. Puis il commande la Garde Consulaire. De 1802 à 1804, Jean Lannes est nommé à l'Ambassade de France, où son manque de diplomatie oblige Bonaparte à le rappeler.

En 1804, l'empereur l'élève à la dignité de Maréchal d'Empire, puis lui donne le titre de Duc de Montebello quatre ans plus tard, en 1808. Le 22 mai 1809, Lannes est blessé d'un boulet de canon. Malgré les soins prodigués par Larrey, chirurgien personnel de l'Empereur, Lannes meurt le 31 mai 1809 à l'âge de quarante ans.

L'Empereur alors écrit une lettre de condoléances à la seconde épouse de Lannes, Louise Guéhéneux, dans laquelle il dit : «  Le Maréchal est mort ce matin des blessures qu'il a reçues au champ d'honneur. Ma peine égale la vôtre. Je perds le Général le plus distingué de mes armées, mon compagnon d'armes depuis seize ans, celui que je considérais comme mon meilleur ami […] ».

Avec Davout et Suchet, il est l'un des seuls Maréchaux d'Empire resté invaincu de la Grande Armée. Le Maréchal Jean Lannes est inhumé au Panthéon. La promotion Saint-Cyr de 1993-1996 porte son nom.

  • le 31 mai  1868 : première course cycliste.

C'est au parc de Saint-Cloud, à Paris, qu'a lieu la première course de vélo.

  • le 31 mai  1857 : naissance de Pie XI.

Naissance d'Ambrogio Damiano Achille Ratti, futur pape Pie XI (voir les chroniques du 6 et du 10 février).

 
Pie XI à son bureau

  • le 31 mai  1866 : Napoléon III annonce le retrait des troupes françaises du Mexique.

François Fillon puis Alain Juppé sifflés à la tribune du parti

Lu ici :

"Pour la «refondation»de sa «famille», Nicolas Sarkozy voulait apparaître en grand rassembleur pacificateur. Les sifflets qui ont accueilli François Fillon puis Alain Juppé à la tribune du congrès fondateur du parti Les Républicains (LR) ont gâché sa fête."


Il est important de montrer qu’il existe des alternatives à l’avortement

Comme Le Salon Beige l'a indiqué, le député Jacques Bompard a déposé une proposition de loi mettant en avant des alternatives à l’avortement. Il explique à Présent :

"[...] Cette proposition de loi est cohérente avec celles que j’ai faites précédemment. Avec le mariage gay, les tentatives de légalisation de l’euthanasie, les attaques répétées contre la famille, il est clair que tous les fondamentaux de notre civilisation sont attaqués. Il nous a donc paru important de montrer qu’il existe des alternatives à l’avortement. Or aujourd’hui, l’avortement est présenté comme la seule solution possible face à des grossesses considérées comme gênantes.

Vos détracteurs insinuent qu’en proposant de faire entendre le cœur de l’enfant à la mère, avant qu’elle ne prenne la décision d’avorter, est une façon de culpabiliser les femmes…

Au contraire ! Cette loi n’est pas faite pour les culpabiliser mais pour les responsabiliser. Le système répète que l’avortement est un acte normal, bénin. Bientôt il le conseillera et il finira peut-être un jour par devenir obligatoire. Il est essentiel que les femmes se rendent compte de ce qu’elles vont faire si elles avortent : supprimer une vie.

[...] Le problème est que ceux qui sont d’accord avec moi n’osent pas le dire, tellement la pression est grande. Même Madame Veil, en son temps, avait dit qu’elle regrettait d’avoir fait voter la loi… Mais les médias ne se sont pas empressés de reprendre ses paroles. Ce qui était alors une exception est devenu la règle. Je dirais même plus qu’il s’agit d’une mode et que ceux qui n’en ont pas fait l’expérience sont regardés de travers.

Justement, vu le climat actuel, proposer une telle loi n’est-ce pas, quelque part, comme donner un coup d’épée dans l’eau ?

Je crois que cela établit clairement que nous ne sommes plus en démocratie. On a jeté l’anathème sur cette proposition, mais finalement tout s’est fait assez discrètement. Pourquoi ? Tout simplement parce que nos adversaires se sentent sur un terrain glissant et n’ont pas le courage de nous affronter. Le prêt-à-penser interdit le débat.

Pourquoi la proposer alors, si elle ne doit pas être votée ?

Oui il est évident qu’elle ne sera pas votée, du moins avant longtemps. Mais cette proposition de loi, comme toutes celles que j’ai pu présenter, fait partie d’un tout. Chacune d’entre elles est une pierre destinée à bâtir une France du bon sens. [...]

Quelle est la prochaine étape pour votre loi ?

La première étape tout d’abord est de la faire connaître. Car un travail qui n’est pas connu est comme un travail qui n’est pas fait. La première arme du prêt-à-penser est le silence. Car le débat enrichit mais le silence tue."


Mobilisation contre la PMA comme "droit individuel"

Dans quelques jours, le Parlement européen votera sur le rapport d'initiative Noichl. Dans son article 28, celui-ci demande que la PMA (procréation médicalement assistée) soit reconnue dans les pays membres comme un droit individuel, ce qui l'ouvrirait aux célibataires et aux couples de femmes et ferait des orphelins de père (Source)

Le désir d'enfant ne légitime pas un "droit à l'enfant" : celui-ci n'existe pas !

Mobilisez vos députés européens dès aujourd'hui ! 

1. Connectez-vous sur http://www.elus-lmpt.fr/europe/

2. Récupérez la liste de vos parlementaires européens

3. Envoyez un mail à partir du texte proposé 

 Contactez vos eurodéputés

(e-mails et modèles fournis)


Que répondrons-nous quand le Christ nous demandera: "Et toi, qu'as-tu fais pour tes frères?

Voici ce qu'écrit une lectrice. Je n'y changerais pas une virgule!

Merci à Chantal"

"Chers tous,

Le grand malheur de la France vient de ce que nous même chrétiens avons oublié notre catéchisme avec les dogmes fondamentaux du christianisme.

Or, Notre Seigneur a dit « Allez et enseignez toutes les nations, baptisez les au nom du Père et du fils et du Saint Esprit »

Il n’a pas dit: " Allez et convertissez…"

Il a dit "enseignez !"   Or comment enseigner si nous ne savons pas bien ce que nous avons à enseigner.

Et puis comme le disait Ste Bernadette « je ne suis pas chargée de vous faire croire…je suis chargée de vous le dire. » Encore faut-il savoir ce que nous avons à dire.

Je me décide donc à envoyer à tous le « catéchisme pour adultes en vidéo par l’Abbé LAGUERIE », supérieur de l’Institut du Bon Pasteur, de droit pontifical depuis 2006.

On peut s’y abonner pour recevoir gracieusement une vidéo-leçon par semaine.

Ne pas avoir peur de faire suivre.

Bonne écoute et méditations et Bon Courage".

Amicalement à tous.

Merci à Chantal.


Le cardinal Poupard invite à prier pour la France

Comme tous les ans à l’invitation de l’Ambassade de France près le Saint-Siège, une messe pour la France a été célébrée dans la chapelle Sainte-Pétronille de la basilique Saint-Pierre, ce vendredi 29 mai. Le cardinal Paul Poupard, président émérite du Conseil pontifical pour la Culture a présidé la messe pro felice statu gallicae nationis en présence de plus de cent cinquante personnes :

« Pourquoi prier pour la France ? Parce qu’elle en a besoin, parce que Dieu écoute la prière de ses enfants et parce que la prière nous mène à l’espérance ».

Dans son homélie, le cardinal Poupard a souligné combien un projet soulevant un consensus unissant toute les composantes de la société était nécessaire. La culture française est « irriguée » par les valeurs évangéliques, a t-il rappelé faisant sienne cette demande de Saint Jean-Paul II lors de sa visite apostolique en France en 1980 : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? ». Le Pape polonais invitait les Français à surmonter la tentation du refus de Dieu, à se défendre des négations et du désespoir de beaucoup « qui semblait former le visage de la société contemporaine ».

« Trente-cinq ans après, ces interrogations revêtent une tonalité dramatique qui alimente notre prière ».

Le cardinal Poupard a invité la communauté française de Rome à retourner au source de son baptême, aux dons reçu alors et aux responsabilités qui en découlent.

« Toute traversée des épreuves est un appel pressant à la conversion et à la sainteté ». « Quand la nuit nous enveloppe, il faut penser à l’aube qui pointe ».

La France traverse une « crise d’identité » comme toute l’Europe. Elle tient à distance « ses valeurs millénaires », comme la dignité de la personne et le respect de la vie de sa conception jusque sa mort naturelle.

« Engloutis par des problèmes sans solution » et par ces défis, « demeurons confiants » autour de Pierre et de sainte Pétronille. Encourageant les fidèles à agir, le président émérite du Conseil pontifical pour la culture leur a rappelé cette prière de Thomas More, le patron des hommes politiques :

« Les choses qui font l’objet de ma prière. Seigneur, donne-moi la grâce d’en faire l’objet de mes efforts ».


Le pape François admire le courage des parents d’un enfant gravement malade qui refusent l’avortement

Lu sur I-Media :

"Comme il l’avait fait deux ans plus tôt, le pape a accueilli pendant près d'une heure dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, une vingtaine d’enfants gravement malades, la plupart âgés de 7 à 14 ans, mais aussi de très jeunes enfants. Avec leurs parents, a expliqué le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, ils participent à des pèlerinages à Lorette (Italie) et Lourdes (France) organisés par l’association italienne UNITALSI. 

Au cours de cette rencontre, a rapporté le père Federico Lombardi, “le pape a exprimé son admiration pour le courage des parents qui refusent l'avortement, qui est une fausse solution au problème de la souffrance“. Le pape François, a poursuivi le ‘porte-parole’ du Vatican, a salué “l’héroïsme“ des parents “qui portent avec courage la souffrance des enfants et la préoccupation pour le sort de leurs enfants s’ils demeurent seuls dans la vie en leur survivant“. 

Le pape réagissait notamment aux propos du père du jeune Andrea Maria, gravement malade, qui avait témoigné des grossesses difficiles de son épouse et de l’accueil de leur fils “malgré sa grave infirmité, en refusant le conseil qu’ils avaient reçu d’avorter“, a encore rapporté le père Lombardi. La jeune Mascia, également handicapée, avait quant à elle rappelé la même rencontre avec le pape, intervenue deux ans plus tôt, évoquant “tous ceux qui étaient déjà présents et certains enfants désormais au ciel“. Le pontife a pris le temps de rencontrer chacun des enfants et a prié avec l’ensemble du groupe. 

Les atteintes à la vie humaine sont bien souvent au cœur des interventions du pape François. Il n’a ainsi de cesse de fustiger avec force “la culture du rejet“ dont sont victimes des enfants comme des personnes âgées, ou encore “la culture de la mort“. En novembre 2014, devant plusieurs milliers de médecins catholiques italiens, il avait soutenu que les atteintes à la vie étaient “un péché contre Dieu créateur“. Il avait particulièrement dénoncé la “pensée dominante“ qui propose une “fausse compassion“ pour justifier des pratiques comme l’avortement, l’euthanasie, la PMA ou encore la recherche sur les embryons."


Le laïcisme « républicain » a nourri la terreur révolutionnaire

Thierry Montbrison, militant de Sens Commun, écrit sur Causeur :

"[...] Nous voulons que notre famille des « républicains » de demain respire des deux poumons, et se distingue de la première catégorie définie par Bloch, celle du rejet du passé chrétien. Une famille qui pense que la France serait uniquement née de l’onction républicaine il y a un peu plus deux cent ans… Cette volonté d’enterrer l’humanisme chrétien au nom d’un idéal pseudo-républicain nous effraie.

Les valeurs baptismales « républicaines » ont malheureusement été celles invoquées pour massacrer nos concitoyens vendéens, puis plus tard, les indigènes algériens, à qui les hussards noirs de la République laïque interdisaient l’accès aux églises.… N’oublions jamais que le laïcisme « républicain » a nourri la terreur révolutionnaire qui inspira en filiation directe les pires génocidaires du XXème siècle. [...]

Notre symphonie nationale passera par la célébration de notre histoire millénaire, en assumant notre identité et notre respiration sainement et positivement laïque, chrétienne et républicaine. C’est ainsi que nous attirerons, inclurons et apaiserons, par-delà le fait religieux qu’il nous faudra nécessairement mieux admettre. [...]"


Sortie de la 2e édition augmentée des Confidences Billings

Confidences_ombre_petitGabrielle et Bertrand Vialla sont mariés, parents de 6 enfants et foyer moniteur Billings depuis 15 ans. Depuis 2012, ils sont présidents du Centre Billings France. Ces Confidences Billings à un frère prêtre est un ouvrage, très facile à lire, aéré... de 180 pages, dont vous pouvez trouver ici la table des matières, ainsi que la 4ème de couverture ! Il s'adresse aux prêtres, mais aussi à chacun d'entre vous, engagés dans l’apostolat de la famille et de la vie. 

Suite aux nombreuses réactions très positives, une nouvelle édition augmentée doit paraître avec de nouvelles questions :

  • Quand on a été ouverts à la vie pendant 15 ans, on est quittes ? 
  • Quand l’enfant ne vient pas, on ne va pas parler continence, chasteté ?
  • Que penser de la « tendresse réservée » ?
  • Faut-il des raisons graves pour pratiquer la méthode Billings ?
  • Peut-on pratiquer Billings avec un esprit contraceptif ?
  • Comment savoir si nous devons différer une nouvelle naissance ?
  • Comment soigner son couple ? 

Les «valeurs républicaines», ça n'existe pas

Denis Tillinac signe une tribune dans Le Figarovox à propos du changement de nom de l'UMP :

"[...] Les orateurs vont dénoncer à juste titre l'arrogance, le sectarisme, le clientélisme et la pusillanimité des socialistes. Ils vont effeuiller le catalogue de recettes libérales opportunes, mais jusqu'alors jamais appliquées par la droite au pouvoir, ou si peu. Puissent-ils se pénétrer d'une évidence: on ne sortira pas la France de sa déprime avec un peu plus de croissance, un peu moins de chômage. Puissent-ils aussi nous épargner les litanies d'usage sur les «valeurs républicaines». On permettra à un écrivain d'être un peu sourcilleux sur le sens des mots. Les «valeurs républicaines», ça n'existe pas. La république est un principe d'organisation politique à géométrie variable, pas une valeur. Elle ne recèle en soi aucune vertu morale. Par pitié, que la droite laisse le clergé gaucho battre de l'aile dans son panier sémantique percé et aborde enfin ce qui nous touche au plus intime: l'identité de la France. [...]"


C’est arrivé un 30 mai…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 mai : fête de sainte Jeanne d'Arc, patronne secondaire de la France.
  • le 30 mai 1232 : Antoine de Padoue, frère mineur et docteur de l'Eglise est canonisé par Grégoire IX.

Né à Lisbonne, contemporain de saint François d'Assise Antoine s'appelle en réalité Fernando. De famille noble aux traditions militaires, il entre tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra, où il est ordonné prêtre. En 1220, il entre chez les Frères Mineurs et prend le prénom d'Antoine. Il désirait aller au Maroc, afin d'y mourir martyr. Tombé malade pendant le voyage, il doit rentrer en Europe.

Le 30 mai 1221, au chapitre de l'Ordre à Assise, il révèle ses talents de prédicateur et de théologien, en présence de saint François d'Assise. Il est envoyé prêcher, et enseigner à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges. A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire. C'est aussi dans cette ville qu'il retrouve miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume de retrouver les objets perdus. En 1231, Il prêche le Carême à Padoue et y meurt d'épuisement à 36 ans. Il est le saint patron du Portugal depuis 1934 (décret du pape Pie XI), canonisé dès 1232, Grégoire IX, mais déclaré docteur de l'Église seulement en 1946. Son culte se développe largement à partir du XVIe siècle.

« Saint Antoine "a fortement contribué au développement de la spiritualité franciscaine grâce à sa grande intelligence, à son sens de l'équilibre, à son zèle apostolique et à sa ferveur mystique... Il fut l'un des premiers grands théologiens des Frères Mineurs pour ne pas dire le premier". Saint Antoine a composé un cycle de sermons pour le dimanche, un autre consacré aux saints, proposant ainsi un parcours spirituel tellement riche que Pie XII le proclama en 1946 Docteur de l'Église, en lui attribuant le titre de Docteur évangélique car ses semons reprenaient toute la fraîcheur et la beauté de l'Évangile". Dit de Padoue ou de Lisbonne, Antoine définit la prière "comme une relation d'amitié où l'homme dialogue avec le Seigneur", l'articulant en quatre dispositions indispensables: ouvrir avec confiance son cœur à Dieu, lui parler avec affection, lui confier nos attentes, le louer et le remercier. Cet enseignement résume la théologie franciscaine, "la centralité de l'amour divin qui s'ouvre à la sphère affective et à la volonté cordiale, qui est aussi source d'un connaissance spirituelle qui dépasse toutes les connaissances". Le Docteur évangélique, a ajouté Benoît XVI, connaissait bien les défauts de la nature humaine, et "la tendance à tomber dans le péché. Il exhortait sans cesse à combattre l'inclination à l'avidité, à l'orgueil et à l'impureté... Au début du XIII siècle, dans un contexte de renaissance des villes et du commerce, le nombre des personnes insensibles aux pauvres s'accroissait. Ainsi invitait-il les fidèles à rechercher l'amitié des pauvres et la véritable richesse, celle du cœur". Cet enseignement "est tout aussi valable aujourd'hui, face à la crise économique, aux inégalités qui appauvrissent tant de personnes et accroissent la pauvreté. »(*)

(*) La catéchèse de l'audience générale du 10 février 2010, du pape émérite Benoit XVI.

Saint Antoine est l'interlocuteur des pauvres, qui écoute quiconque a quelque souffrance du corps ou de l'esprit à partager. Nombreux sont ceux qui expérimentent son action protectrice et bienfaitrice dans leur vie. Saint Antoine est le visage de la bonté salvatrice de Dieu, qui se dévoile et se fait par lui réalité concrète et tangible. Saint Antoine est ressenti comme l'appel miséricordieux et délicat à la conversion et la pénitence. Saint Antoine a eu une prédilection particulière pour les enfants pour qui, il a réalisé de nombreux miracles, de son vivant. C'est pourquoi s'est établie la tradition de mettre les petits dès leur naissance sous la protection du Saint. A cette coutume s'ajoute celle de faire porter aux enfants l'habit franciscain pour remercier le Saint de la protection reçue et la faire connaître aux autres.

Il est fêté le 13 juin ; sa fête est précédée de La "Tredicina", terme qui désigne les treize jours de préparation précédent sa fête. C'est aussi une prière articulée en treize points, qui fait revivre, en guise d'évocation, les aspects les plus significatifs de la vie et de la sainteté d'Antoine, en les intercalant avec les prières les plus communes de la pitié chrétienne.

Le pain de Saint Antoine :

Dans certaines églises franciscaines, particulièrement attachées à Saint Antoine, on a l'habitude, le jour de sa fête, de bénir des petits pains qui sont ensuite distribués aux fidèles et consommés par dévotion. Une telle dévotion vient certainement de l'initiative des "pains des pauvres" qui était autrefois très vivante auprès des églises. Aujourd'hui encore, près de la Basilique, opèrent la Caritas antoniana et le Pane di sant'Antonio, deux organismes humanitaires qui expriment dans des formes plus actuelles l'aide matérielle envers les nécessiteux.

  • le 30 mai 1431 : Jeanne d'Arc est brûlée vive sur la place du vieux marché à Rouen.

Jeanne d'Arc est condamnée à mort comme "relapse", c'est-à-dire retombée dans l'hérésie, sur la place du Vieux-Marché, à Rouen. Jeanne a réussi à délivrer Orléans assiégée par les Anglais et à faire sacrer Charles VII à Reims. Mais elle a été capturée par les Bourguignons à Compiègne et vendue aux Anglais pour 10 000 livres, puis confiée à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et leur allié. Le Roi ne fait pas un geste en sa faveur. Cauchon la condamne à être brulée vive lors d'un procès inique en 1431.

Elle est brûlée vive, le 30 mai 1431, place du Vieux-Marché à Rouen par le bourreau Geoffroy Thérage, après avoir été condamnée pour hérésie par un tribunal ecclésiastique.

«Ah! Rouen! Rouen! S'écrie-t-elle, j'ai bien peur que tu n'aies à souffrir de ma mort. » Soudain elle pousse un cri : « Maître Martin, prenez garde, descendez…, le feu. »

Le bourreau venait d'allumer les fagots par en bas. Ladvenu rejoint Ysambard au pied du bûcher, et ils ne cessent tous deux de parler à Jeanne à travers les flammes, de tenir le crucifix devant ses yeux. Cependant la fumée s'élève, le bois crépite

«Saint Michel! Saint Michel! Non, mes voix ne m'ont pas trompée, ma mission était de Dieu, Jésus! Jésus! » La douleur lui arracha un dernier cri d'angoisse : « De l'eau! De l'eau bénite! » Mais bientôt elle redit avec une énergie nouvelle : « Jésus! Jésus! Jésus! » Et elle meurt en criant : « Jésus! » »

Elle est réhabilitée en 1456, canonisé en 1920.

  • le 30 mai 1483 : sacre de Charles VIII l'Affable.

Charles VIII de France ou Charles VIII l'Affable, naît le 30 juin 1470 au château d'Amboise, il meurt, à 28 ans, le 7 avril 1498 au même endroit, en heurtant violemment de son front un linteau de pierre placé trop bas (cf. la chronique de ce jour) ; fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, il est Roi de France de 1483 à 1498. Il épouse Anne de Bretagne, duchesse de Bretagne, le 6 décembre 1491 au château de Langeais (cf. la chronique de ce jour).

  • le 30 mai 1574 : décès de Charles IX de France, Roi de France.

Charles IX est né le 27 juin 1550 au château de Vincennes, Il est le quatrième Roi de la famille des Valois-Angoulême. Fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, il succède à son frère François II à l'âge de dix ans et meurt sans enfant mâle légitime à vingt-trois ans. Son règne est marqué par les guerres de Religion, qui déchirent le royaume et par la décision d'exécuter les chefs de file protestants lors du massacre de la Saint-Barthélemy. Il meurt le 30 mai 1574. Voir les chroniques du 05 mai, du 27 juin et du 24 août.

  • le 30 mai 1631 : publication de La Gazette, premier journal français.

Théophraste Renaudot, médecin du Roi, obtient du cardinal de Richelieu le monopole de la presse. Il lance la feuille d'information hebdomadaire La Gazette qui tire son nom de "gazetta", une monnaie qui équivaut à Venise au prix d'un journal. La Gazette devient vite l'organe officieux du pouvoir, Louis XIII y écrit régulièrement. Un prix littéraire, le prix Renaudot, fondé en 1925, perpétue la mémoire du fondateur de la presse française.

  • le 30 mai  1786 : la justice rend son verdict dans l'affaire du collier de la reine.

Avant d'aborder les conclusions du procès il est important de se rappeler les circonstances de l'affaire.

De 1774 à 1783, la Maçonnerie, sans relâche, couvre Marie-Antoinette avec la boue de ses pamphlets. Louis Dasté dans son livre Marie-Antoinette et le complot maçonnique, (éditions La Renaissance Française, page 30) rappelle une réflexion de Napoléon :

«Méditant, à Sainte-Hélène, sur les événements de la Révolution, Napoléon remontait à l'Affaire du Collier. « Peut-être, disait-il, la mort de la Reine date-t-elle de là. » Goethe pensait de même. Avant eux, Mirabeau avait dit : « Le procès du Collier a été le prélude de la Révolution ». (M. FUNCK-BRENTANO, La Mort de la Reine, Paris, 1902, p. 9.) »

L'affaire du Collier a été montée de toutes pièces pour salir la Reine dont la fermeté de caractère était un danger pour les ennemis de la Monarchie. Louis Dasté, page 33, cite ainsi M.G Bord :

« L'Affaire du Collier, organisée par la Stricte Observance et les Amis Réunis de Paris, fut élaborée à l'Hôtel Boulainvilliers, à Passy. » (M. G. BORD, La Conspiration Maçonnique de 1789 : Le Correspondant, mai 1906, p. 526.) »

Enfin, Louis Dasté, page 48, cite ainsi les frères Goncourt:

 

«La Révolution, écrivent les Goncourt (et la Révolution, ajoutons-nous, c'est la Maçonnerie), la Révolution a compris, dès les premiers jours, qu'il n'est qu'un danger pour elle. Ce danger est la Reine. L'intelligence de la Reine, sa fermeté, sa tête et son cœur, voilà, l'ennemi et le péril. (E. et J. de GONCOURT, Histoire de Marie-Antoinette, 3e édit., Paris, Didot, 1863, p. 250.) Il était urgent que la Reine disparût pour que le chemin fût libre. « La grande dame devait s'en aller, si elle ne préférait pis». Tel était le langage des membres de la Constituante dans les salons de Paris ; tel était l'avertissement officieux que lui faisaient donner les constitutionnels. (Id., ibid., p. 252.)

 

Le cardinal de Rohan, grand aumônier de la Cour, est rempli d'ambition désirant ardemment devenir premier ministre, mais il doit souffrir l'hostilité de Marie-Antoinette en raison d'incidents remontant à l'époque où elle était Dauphine. Une descendante des Valois, une aventurière ruinée, Mme de la Motte le persuade qu'elle est entrée dans l'intime familiarité de la Reine et qu'elle est en mesure de faciliter son retour en grâce. Avec l'aide du maçon Cagliostro, elle monte une cabale qui amène le cardinal à accepter, le 11 août 1784, une entrevue secrète dans les jardins de Versailles ; Nicole d'Oliva y jouant le rôle de la Reine.

La Motte entretient au nom de la Reine une fausse correspondance avec le naïf Rohan, profitant au passage de la crédulité du prélat pour lui soutirer de l'argent.

En décembre 1784, ayant fait la connaissance de Boehmer, joaillier de la Cour, qui n'avait pas réussi à vendre à Louis XV un collier de diamants de 1.800.000 livres, elle combine un plan pour se l'approprier. Un courrier daté du Petit Trianon, et signé Marie-Antoinette de France, alors que la Reine ne signe que Marie-Antoinette, lui demande d'acheter le bijou.

Le 15 août, jour de l'Assomption, éclate le scandale. Le Cardinal, venu pour officier à la chapelle de Versailles, est arrêté au palais, sur ordre du Roi Louis XVI. Le 18 août 1785, Mme de la Motte est arrêtée à Bar-sur-Aube; le 23, Cagliostro, sa femme et son adepte, le baron de Planta, rejoignent à la Bastille la fille des Valois.

Le Roi laisse au prince de Rohan le choix d'être jugé par son Souverain, comme les lois l'autorisent, ou par le Parlement. Le Cardinal choisit le Parlement, où la maçonnerie siège majoritairement. L'émotion est intense, non seulement en France mais à travers toute l'Europe. Le verdict tombe le 30 mai 1786.

Jeanne de Valois de Saint-Rémy, comtesse de la Motte, est condamnée à l'unanimité des voix à être fouettée nue par le bourreau, marquée sur les épaules de la lettre V (voleuse), à être enfermée à la Salpêtrière pour le reste de ses jours et avoir tous ses biens confisqués. Le comte de la Motte est condamné aux galères perpétuelles, Rétaux à l'exil hors du royaume. Nicole d'Oliva est acquittée avec un blâme, Cagliostro est déchargé de toute accusation. Alors que le procureur général avait pointé du doigt que l'attitude du Cardinal concernant ce qui s'est passé dans le jardin de Versailles était « un crime qui exige les réparations les plus authentiques et les plus solennelles pour cette témérité d'oser ainsi manquer de respect aux personnes sacrées du Roi et de la Reine, les Parlementaires d'opposition - dominés par l'esprit maçonnique - s'élevèrent violemment contre Joly de Fleury et ont repoussé les conclusions du Procureur général et déchargé Rohan de toute accusation.

Louis Dasté dans son livre Marie-Antoinette et le complot maçonnique, (éditions La Renaissance Française, page 64) conclue :

 

« Cet acquittement, cette réhabilitation complète du Cardinal, dont le rôle dans la scène du Bosquet avait si gravement outragé le Roi et la Reine, c'était aux yeux de la foule simpliste la condamnation de Marie-Antoinette...La Maçonnerie avait remporté une victoire décisive. »

La lecture de son livre compare ensuite la manipulation médiatique qui suit le jugement avec celle de l'affaire Dreyfus.

  • le 30 mai 1837 : traité de Tafna.

Le traité de Tafna est signé par Abd El-Kader et le général Bugeaud. Il est conclu après la bataille de la Sickak en Algérie. Ainsi l'émir reconnaît la souveraineté française en Afrique du Nord. De son côté, la France reconnaît la souveraineté de l'émir sur les deux tiers de l'Algérie. Abd El Kader établit alors sa capitale dans la ville de Mascara.

  • le 30 mai 1926 : fin de la guerre du Rif.

Les campagnes menées dans le Rif marocain par les Espagnols et les Français entre 1921 et 1926 contre les tribus révoltées s'achèvent. Abd el-Krim, le chef de la résistance marocaine, est acculé à la reddition. Le Rif n'est pacifié définitivement que l'année suivante. Le Maroc obtient son indépendance en 1956.

  • le 30 mai 1968 : manifestation pro gaulliste à Paris.

A son retour de Baden-Baden, dans un discours virulent, le général De Gaulle dénonce la "chienlit", appelle au soutien du gouvernement et annonce son intention de dissoudre l'Assemblée. Une manifestation, réponse de celle du 13 mai 1968 et, en faveur du gouvernement, réunit près d'un million de personnes dans les rues de Paris.

  • le 30 mai 1992 : l'ONU impose un embargo pétrolier, commercial et aérien contre la Serbie et le Monténégro.

C'est la résolution 757.


Communes de France

Deux articles de la Croix sont à mettre en perspective : l'un traite de la métropole Aix-Marseille-Provence, l'autre de 1500 communes de France en sérieuse difficulté financière.

Le premier article montre que l'Etat investira en  2016 à Aix-Marseille Provence 30 millions d’euros par an au titre de la "péréquation en sus des 50 millions d’euros de dotation de l’État", dans une optique de "reconquête du territoire" (Manuel Valls).

Le deuxième montre 1500 communes à qui le gouvernement refuse une inflexion de l’effort d’économies demandées aux collectivités locales (les baisses de dotations budgétaires aux collectivités locales sont fixées à 11 milliards sur trois ans), et qui de ce fait connaissent déjà des difficultés pour boucler leur budget et pourraient passer sous la tutelle de l’État d’ici à la fin de l’année.

Ce que l'Etat accorde au titre de la "reconquête du territoire" (et comment s'est-il donc perdu, ce territoire ?), il le refuse aux communes "lambda", qui ne font pas de bruit, ne se réclament pas de la "diversité", ne sont pas soumises aux comportements mafieux, n'ont pas de "quartier nord" à "reconquérir". Gabegie rime avec socialie.


2017 : 72 % des Français contre une candidature de Sarkozy

Il va falloir à Sarkozy autre chose qu'un relooking de l'UMP et l'éviction potentielle de NKM et de Wauquiez pour se faire élire en 2017 : d'après  le sondage Odoxa pour « CQFD » sur i>télé et « le Parisien» - « Aujourd'hui en France », 72 % des Français ne veulent pas que Nicolas Sarkozy soit de nouveau candidat. A la même question concernant François Hollande, ils étaient 77 % à faire la même réponse la semaine dernière.

"Et l'un comme l'autre rament pour provoquer le désir de leur propre famille politique. Sarkozy ne parvient même pas à être souhaité par un sympathisant de droite sur deux (49 % sont pour, 50 % contre). Du côté de Hollande, c'est pire : 54 % des sympathisants de gauche disent non à une nouvelle candidature. Incapables de trouver les bonnes solutions face à la crise et prisonniers d'une image personnelle détériorée, tout se passe comme si les deux hommes étaient renvoyés dos à dos."


Avortement : "La réalité que nous dénonçons est violente"

TV Libertés recevait hier Virginie Mercier, responsable communication de Choisir la vie, qui revient sur l'instauration de la journée nationale pour la Vie qui aura lieu demain, jour de la fête des mères. Elle dit que le message pro-vie "fait un peu peur, et tant mieux. Si on commence à avoir peur de nous, c'est plutôt bon signe, parce qu'on n'est pas là pour être aimés. Moi je préfère être crainte que d'être aimée, parce que le jour où je serai trop aimée, c'est que mon message sera plutôt édulcoré et je ne serai plus dans la vérité."
 

Un journal turc publie des photos de livraisons d’armes par Ankara aux rebelles extrémistes syriens

Un journal turc a publié hier des photos et une vidéo démontrant l'implication du gouvernement turc dans la livraison d'armes aux rebelles extrémistes syriens, en contradiction totale avec les déclarations officielles d'Ankara :

"Dans son édition papier et sur son site Internet, le journal d'opposition diffuse des images d'obus de mortier dissimulés sous des médicaments dans des camions, officiellement affrétés par une organisation humanitaire, interceptés en janvier 2014 par la gendarmerie turque près de la frontière syrienne. Cette opération a viré au scandale politique lorsque des documents officiels publiés sur Internet ont affirmé que ces camions appartenaient aux services de renseignement turcs (MIT) et transportaient armes et munitions destinées aux rebelles islamistes syriens en guerre contre le président Bachar el-Assad."[...]


La droite ne doit plus être une version plus lente de la gauche

Propos de François-Xavier Bellamy, interrogé par Vincent Trémolet de Villers pour le FigaroVox :

"Le principal parti de droite, l'UMP est en congrès ce week-end. Il devrait changer de nom pour s'appeler les Républicains. Que vous inspire ce nom?

François-Xavier Bellamy: L'urgence, me semble-t-il, c'est de parler de la France... Je ne crois pas que ce soit en parlant de formes institutionnelles, qui en elles-mêmes ne garantissent rien, que l'on retrouvera l'élan dont notre politique a besoin. De toutes façons, ce nom n'est qu'un élément de communication ; le seul sujet devrait être celui du projet que cette formation choisira de porter. Cette polémique est symptomatique de la crise politique actuelle: quand une étiquette devient le sujet du débat, c'est qu'on a laissé l'essentiel pour l'accessoire. Au lieu d'être un outil au service de l'action, la communication est devenue le centre d'intérêt d'un univers politique vidé de tout contenu, coupé de la réalité des problèmes. Débattre du nom d'un parti, dans la situation actuelle de notre pays, c'est se passionner pour le morceau que doit jouer l'orchestre au moment où le Titanic coule.[...]

La droite est-elle toujours, selon vous, sous la domination intellectuelle de la gauche?

Malheureusement, la droite semble toujours incapable, aujourd'hui, de se définir autrement que comme une version plus lente de la gauche... Ce que le parti socialiste définit comme un «progrès», en dépit du bon sens et parfois même des plus grandes valeurs de la gauche, finit tôt ou tard par être accepté par la droite. De ce point de vue, l'enjeu des prochaines années est double. Il s'agit d'abord de savoir si les responsables politiques qui prétendent incarner une alternance seront capables de s'appuyer sur l'évolution significative du paysage intellectuel, et sur les nouvelles formes d'engagement qui sont nées ces dernières années à la faveur des débats très profonds qui ont traversé notre société. Et, second enjeu, s'ils sauront s'affranchir ensuite des interdits et des mimétismes qui, largement forgés par la gauche, pesaient jusque là sur le débat public. Il y a du chemin à faire...

Vous avez combattu la réforme du collège. A-t-elle selon vous fracturé le pays?

Le débat n'est pas terminé! Cette réforme a, au contraire, permis de réunir dans une opposition lucide et réfléchie des hommes et des femmes qui, jusque là, n'avaient jamais milité ensemble...[...] Ne laissons pas détourner notre éducation nationale par l'entêtement brutal de ce gouvernement, et l'idéologie de quelques experts qui nous ont conduit à l'échec actuel. L'opinion est majoritairement opposée à cette réforme ; mais puisque les sondages ne sont pas entendus, maintenant il faut venir le dire dans la rue!

La droite aussi est coupable de la déréliction de l'école?

A l'évidence... Sur la question de l'école, les politiques de droite comme de gauche sont dans une continuité parfaite ; en fait, la seule différence entre les deux camps consiste à supprimer ou à créer des postes d'enseignants. Mais le désintérêt total pour l'enseignement, la déconstruction de la transmission, l'appauvrissement des savoirs mesurés désormais à l'aune de leur utilité immédiate dans la vie professionnelle, la fascination pour les équipements numériques qui remplaceraient l'apprentissage et la mémoire, tout cela a caractérisé aussi bien cette majorité que la précédente. Il est vrai que l'influence de la gauche s'est singulièrement exprimée dans l'éducation nationale. Mais plutôt que de proposer une autre vision, la droite a préféré fermer les yeux ; plutôt que de transformer en profondeur la formation des enseignants, par exemple, elle l'a purement et simplement supprimée. C'est le signe qu'elle n'avait pas d'autre perspective à offrir. [...]

Les attentats de janvier ont traumatisé la France et finalement divisé le pays. Que vous inspire cette atomisation?

Là aussi, c'est la pauvreté du débat public qui cristallise des oppositions. Nous aurions pu les éviter en suscitant des occasions de partager nos opinions, nos questions, nos inquiétudes ; mais le slogan «Je suis Charlie» a étouffé tout débat.[...]  Nous ne ferons pas l'économie d'un vrai débat, clair, consistant, exigeant, sur les conditions d'un renouveau de notre vie démocratique ; car la forme des institutions ne suffit pas à garantir la démocratie. Pour beaucoup de jeunes notamment, ces dernières années n'auront pas manqué d'occasions de prendre conscience de cela, à commencer par ce référendum détourné dont nous venons de marquer le triste anniversaire. Pour en revenir à ce nom des «républicains», disons qu'il ne suffit pas d'être en République pour pouvoir être encore vraiment membre et héritier de la res publica, de ce bien commun qui nous relie, et dont tant de Français aujourd'hui se sentent douloureusement dépossédés."


L'institution l'Angélus essaime à Moulins

L'école Saint Jean Bosco, école de la Fraternité Enseignante des cœurs de Jésus et de Marie depuis peu, ouvrira ses portes à la rentrée 2015 (déménagement cet été de Bessay à en plein cœur de la ville de Moulins: 22, rue des champins Moulins).

Externat mixte, internat, de la Grande Section au Cours Moyen 2. Cette école primaire partage le même projet éducatif et pédagogique de l'Institution l'Angélus, Maison Mère de la Fraternité Enseignante sous tutelle de l'Abbaye de Randol et avec l'accord de l'Archevêque de Bourges, monseigneur Armand Maillard qui a missionné l'Abbé Spinoza, prêtre diocésain, pour ce projet.

Les écoles de la Fraternité Enseignante ( FECJM) suivent exclusivement la Forme extraordinaire (rituel de 1962) de rite catholique. Les inscriptions sont ouvertes. Vous pouvez appeler au 02.48.73.44.57 - le site internet est en "construction". Pour tout don pour aider cette école, chèques à mettre au nom de AFEB et à envoyer à : Président de l'AFEB, Les Noix 03240 CRESSANGES.

Une journée portes-ouvertes est organisée de 14h00 à à 18h00 le SAMEDI 13 JUIN 2015 14 Rue Charles Louis Philippe, 03340 Bessay-sur-Allier.


L'école de Saint-Pie X, à Saint Cloud, cherche des professeurs

Les dominicaines du Saint-Esprit recherchent pour leur école de Saint-Pie X, à Saint Cloud, pour la rentrée de septembre 2015 :

  • un professeur de grec collège
  • un professeur d'espagnol 4ème
  • un professeur de français collège-lycée
  • un professeur d'allemand collège-lycée.

Contact : [email protected]


5 juin : veillée de prière pour les jeunes à Senlis

Le groupe Deus Tecum attend les jeunes catholiques de l'Oise à la cathédrale Notre Dame de Senlis (60300) pour une soirée de prière le vendredi 5 juin à 20h, pour vingt minutes de louange, vingt minutes d'enseignement ou témoignage et vingt minutes d'adoration.

Depuis près de 10 ans, 35 à 110 jeunes se retrouvent chaque 1er vendredi du mois, hors vacances scolaires, pour prier ensemble.

Un pot est organisé à 21h30, après le rangement de la Cathédrale.


Le retour d'un roi de France est-il possible ?

Le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, est en visite officielle dans le Morbihan ce week-end. Il répond aux questions du Télégramme. Extraits :

Vous avez la double nationalité française et espagnole. Vous avez vécu à Caracas, New York et maintenant Madrid... Vous sentez-vous encore Français ?

Il y a certainement pour moi une sorte d’atavisme. Les dynasties européennes ont constitué d’une certaine manière une préfiguration de l’Europe. Il n’y a pour s’en souvenir qu’à consulter leur arbre généalogique. Henri III, fils du roi de France, a été roi de Pologne avant de succéder à son frère sur le trône de France. Philippe V, roi d’Espagne, s’est toujours souvenu qu’il était prince français. Par ailleurs, du fait des mesures d’exil qui ont frappé les familles royales, la vie d’expatrié est devenue courante dans nos familles. Depuis un siècle et demi, les Bourbons ont souvent été amenés à vivre au loin. Mon père était né à Rome et a fait une partie de ses études en Suisse. Mes enfants sont nés aux USA, ma fille a été baptisée à Paris et mes garçons au Vatican. Enfin, Je suis comme beaucoup de nos contemporains pour qui le monde s’est ouvert. La vie moderne amène à beaucoup se déplacer. Tel est mon cas. Ce qui est certain, c’est que nous restons tous fidèles aux origines des Bourbons, famille française depuis plus de 1.000 ans.

Pour les légitimistes, vous êtes l'héritier de la couronne de France sous le nom de Louis XX. Quelles sont vos relations avec la branche orléaniste, notamment Henri d'Orléans, comte de Paris, qui revendique également le titre de chef de la maison royale de France ?

Il peut, en effet, y avoir confusion, puisque Henri d’Orléans, comte de Paris, est le descendant direct de Louis-Philippe d’Orléans devenu roi des Français lorsqu’il a usurpé, en 1830, le trône de son cousin Charles X, roi de France. Louis-Philippe a créé une nouvelle dynastie, comme Napoléon 1er en avait aussi créée une autre à l’ombre de la Révolution française. Pour moi, je descends de la branche aînée des Bourbons, celle des rois de France depuis Louis XIV. Avec mon cousin Henri d’Orléans, nous nous rencontrons régulièrement dans des cérémonies. Nous représentons deux traditions différentes. Je suis le seul héritier des rois qui ont régné sur notre pays, de Clovis à Charles X.

Vous sentez-vous investi d'une mission ? Quels sont vos devoirs envers vos aïeux ?

On ne peut être le descendant direct d’une dynastie dont la destinée se confond avec l’Histoire de France sans se sentir investi d’une mission. La première est, bien évidemment, celle du souvenir et de la mémoire dont il faut toujours témoigner. Mais il me semble que par rapport aux souverains passés, j’ai aussi le devoir de montrer que leur œuvre se poursuit et que les principes qui ont fait que ce régime a tenu 800 ans, ont toujours leur place : la justice, le respect du droit naturel, l’harmonie sociale

[...] Avez-vous des relations avec les hommes politiques français ? Les trouvez-vous, dans leur ensemble, soucieux du bien commun des Français ?

J’ai, bien évidemment, des relations avec les hommes politiques français, des élus souvent, soit à leur demande, soit à la mienne pour m’informer des problèmes actuels. Je rencontre aussi d’autres personnalités de tous les milieux, notamment économique et culturel. Ceux que je rencontre sont habituellement soucieux du bien commun. C’est d’ailleurs sans doute ce qui nous réunit, car ce souci qui était un des fondements de la royauté, vient d’une vision encore plus ancienne de la vie politique – le fameux héritage romano-chrétien – et est heureusement partagé encore de nos jours par de nombreux gouvernants. Il est à la base de la vie sociale, hier comme demain.

[...] Quel regard portez-vous sur la société française d'aujourd'hui ?

Il est double. J’observe à travers les rencontres que je fais, le courrier que je reçois, les contacts avec les uns et les autres, qu’il y a une grande inquiétude. La crise économique, avec ses conséquences en matière d’emplois, de précarité, d’investissements, est durement ressentie. La crise morale ne l’est pas moins. Les attaques contre la vie, contre la famille inquiètent. Cette crise morale se double d’une autre, identitaire, et le communautarisme est mal ressenti dans un pays qui a toujours reconnu les diversités dès lors qu’il y avait un fond commun unitaire. En revanche, il y a et, ce qui est encourageant, surtout chez les jeunes, une grande espérance. Les jeunes ne baissent pas les bras. Ils ont envie de bâtir un monde meilleur et plus harmonieux. Ils ont souvent une conscience du bien commun que n’ont pas eue les deux générations précédentes plus tournées vers le bien-être personnel et un certain égoïsme. Je ne peux qu’encourager cette espoir, car je me sens proche de cette nouvelle génération qui vit complètement au présent, mais qui reprend à sa manière ce que mon père avait qualifié un jour de « vieilles recettes » qui ont fait leur preuve…

De quelles valeurs êtes-vous le garant ?

La question est d’autant plus intéressante qu’elle n’aurait sans doute pas été posée il y a 10 ou 20 ans. La question des valeurs n’y était pas ressentie avec la même force qu’actuellement. En effet, on assiste actuellement à la perte des valeurs. La vie humaine, par exemple, n’est plus un impératif. On tue pour quelques euros, on assassine par confort. Le droit des enfants n’est plus garanti. Ainsi, face à un pouvoir qui ne défend plus l’ordre naturel, comme héritier de la dynastie capétienne, je demeure le garant des valeurs morales.

Le "royal baby" a fait la Une des journaux en France ces derniers temps... Existe-t-il encore une nostalgie de la monarchie parmi les Français ?

Cette nostalgie est certaine. La rupture a été faite dans la violence et, en conséquence, dans l’inconscient de tous, elle n’est pas acceptée. Elle est vécue comme un traumatisme qui entraîne soit le déni, soit un profond attachement qui se marque de manières multiples. Pour certains, c’est l’évocation de souvenirs; pour d’autres, l’étude et la recherche, et, pour beaucoup, c’est regarder vers les autres pays qui ont conservé leur monarchie avec ce que cela sous-entend d’unité et de partage. Le roi ou la reine appartient à chacun de ses sujets. Il y a un lien charnel. C’est ainsi que se forme une communauté. Les Français le ressentent et ils ont la nostalgie de cette grande famille.

Selon vous, le retour d'un roi de France est-il possible un jour, ou cela relève-t-il de l'utopie ?

En politique, tout est possible et l’utopie n’existe pas. L’histoire de la royauté nous le montre. A tous les siècles, la question aurait pu se poser. J’aime bien évoquer ce qui s’est passé au XIVe siècle avec Charles VII. Sans doute, beaucoup pouvaient alors voir une utopie dans la mission de Jeanne d’Arc …Et le roi a finalement été sacré à Reims !

[...] Vous allez rendre hommage aux combattants chouans à Brec'h. Rejoignez-vous certains historiens qui n'hésitent pas à parler de "génocide vendéen" lorsqu'ils évoquent les "guerres de l'Ouest" au sud de la Loire ?

Ma réponse à votre question est d’autant plus claire que, malheureusement, l’actualité, avec ce que subissent les chrétiens d’Orient, permet de bien comprendre ce qui s’est passé alors. Quand deux armées s’affrontent, c’est une guerre. Quand des femmes et des enfants sont sciemment et systématiquement tués, quand des villages sont rasés, quand des monuments sont détruits, c’est un génocide".


Le "méta" racisme

C'est quand on en arrive à présumer que votre prochain a peut-être, sans doute, certainement, des pensées non-conformes avec l'anti-racisme, même si c'est à son insu. Quelques exemples cités sur Boulevard Voltaire par Béatrice Ladeville, qui montre que les Etats-Unis en sont au stade de la traque aux "micro-agressions" :

[...]"Cette notion de « micro-agression » permet ainsi de se plaindre de racisme non seulement si un raciste vous nuit, mais également si une personne non raciste dit ou fait quelque chose qui pourrait vous faire penser qu’il n’est pas tout à fait aussi antiraciste qu’il le croit lui-même.

Pour illustrer ceci, on pourra se référer à un « guide pratique » édité par l’université du Wisconsin dans lequel sont classées les « micro-agressions » en question (liste non exhaustive, évidemment, puisqu’on pourrait la décliner à peu près à l’infini). Voici quelques exemples qui feraient sourire s’ils n’étaient authentiques :

– Si vous êtes Afro-Américain ou Latino et que l’on vous demande d’où vous êtes originaire… On pense que vous êtes peut-être étranger. Ce qui est une pensée raciste.

– Si quelqu’un dit « La société américaine permet la réussite de chacun »… il sous-entend que les gens de couleur ne sont pas courageux.

– Si vous êtes de couleur et que l’on vous confond avec un employé de magasin… C’est que l’on considère que les Noirs doivent servir les Blancs.

– Enfin, aussi incroyable que cela puisse paraître : si vous êtes une personne de couleur et que quelqu’un vous dit : « Quand je te vois je ne vois pas de couleur » ou « L’Amérique est un melting-pot »c’est qu’il nie votre statut de minorité opprimée… ce qui est raciste !

Cette notion de « micro-agression » a prospéré, mais pas encore assez pour certains : sans doute déçus par le manque de témoignages spontanés, des universitaires ont diligenté une enquête dans l’Illinois à la recherche de victimes potentielles de micro-racisme. Le résultat vient d’être publié.

En cherchant bien, les étudiants des minorités ont fini par trouver quelques raisons d’être mécontents, comme cet Afro-Américain qui parfois n’est pas interrogé lorsqu’il lève la main ou cette jeune étudiante « Latino » qui nous explique : « Les gens ne me disent pas que je ne suis pas à ma place, mais quand je suis dans une classe de Blancs, j’ai l’impression que je ne suis pas à ma place. »

Bref, est ainsi victime de racisme tout individu non blanc qui s’en sent victime. Et donc, par définition, est coupable de racisme tout Blanc quoi qu’il dise ou fasse, pour peu qu’un individu non blanc se sente victime de racisme…

Avec une telle définition du racisme, on voit mal comment on pourra en venir à bout… sauf peut-être s’il n’y a plus de Blancs (pardon, je voulais dire de racistes)."


Le père Boulad répète à l'Assemblée nationale

... ce qu'il a dit au Centre Charlier :

"On m’a rapporté la teneur de la conférence donnée hier par le père Boulad dans une salle de l’Assemblée Nationale à l’invitation de quelques députés.

La teneur en a été la même que celle au Centre Charlier dont j’ai donné hier un compte-rendu. Le père Boulad n’a donc pas du tout cherché à s’exprimer devant les députés avec les prudences du politiquement correct. Certains, figés, semblaient foudroyés par les vérités  qu’il leur a assénés. Et de plus, il leur a parlé en termes chaleureux des idées et de l’action de Chrétienté-Solidarité."