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Le retrait progressif de la France dans le jeu européen revient à donner les clés du camion à l’Allemagne

Empêtrés dans leur politique-fiasco, leur incapacité à gérer la dette de la France, leurs paroles vides de sens et pleines de vide, François Hollande et son Gouvernement sont non seulement incapables de maintenir a minima le niveau de la France sur la scène internationale, mais font encore pire en faisant perdre à notre pays son poids sur l'échiquier européen.

Récit de la liquéfaction de la politique extérieure de la France au travers de la crise grecque.


France: la dette publique bondit de 51,6 milliards d'euros

Alors que la Grèce refuse de rembourser sa dette, on apprend que la dette de la France a progressé de 51,6 milliards d'euros en trois mois, du jamais-vu. Elle frôle désormais les 2100 milliards d'euros. Chaque Français supporte une dette de plus de 31 660 euros.

Comme dirait Hollande, ce n'est pas grave c'est l'Etat qui paie...


Christianophobie à Nantes : Jacques Bompard interroge Bernard Cazeneuve

Des tags obscènes et antichrétiens ont été faits sur une école catholique à Nantes. Jacques Bompard interroge donc le ministre :

"M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur des tags obscènes et antichrétiens sur une école catholique à Nantes. Le 19 juin 2015, la Fraternité Saint Pierre qui entretient un compte Facebook reçoit un commentaire dans lequel sont annoncés des tags sur l'école du « Cours Charlier » à Nantes. Le lendemain, dans la nuit du 18 au 19 juin 2015 des tags « injurieux et obscènes, surtout vis-à-vis de Jésus lui-même » ont été apposés. Il demande la poursuite et la ferme condamnation des coupables pour que de tels actes ne se reproduisent pas."


La mairie de Perpignan vote une 2e mosquée

A Perpignan, lors de la séance du Conseil Municipal du jeudi 25 juin, le maire Jean-Marc Pujol et toute la majorité Républicains ont voté la vente d'un terrain situé à l'ouest de la ville dans le quartier Mailloles: la parcelle en question, d'une superficie de 2400 m2 cédée pour un prix modique de 144 000€ (soit 60€ le M2 constructible!) à l'ASSATE (Association arabo-turque de l'Ensoleillée) permettra, en lieu et place de la petite salle de prière existante, la construction d'une grande mosquée et de salles de prières sur une emprise de près de 1000 m2.

Ce vote fait suite à une promesse électorale de Jean-Marc Pujol lui-même, lors de sa campagne des municipales de 2014...

Seuls les 12 élus du Groupe FN/RBM (présidé par Louis Aliot) se sont opposés dans sa forme à cette transaction, mettant notamment en alerte les pouvoirs publics sur la provenance des fonds nécessaires à la construction de cette nouvelle Grande Mosquée Perpignanaise.


Euthanasie : Jacques Bompard interroge le ministre

Le député Jacques Bompard a interrogé le ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les dérives de l'euthanasie en Belgique qui guettent la France :

"En mai 2012, la Belgique légalise l'euthanasie et l'élargit en 2014 aux mineurs. Cette mesure impose au personnel médical non plus de se battre pour les malades mais de pouvoir les assassiner purement et simplement. Ces euthanasies seraient ainsi imposées aux malades et seraient « non poursuivies et revendiquées sans équivoque » par les groupes de pression en faveur de l'euthanasie. Ils établissent ainsi l'euthanasie comme une norme.

Certains médecins tiennent alors des discours mortifères : « l'euthanasie non demandée dépasse très largement les quelques mille cas d'euthanasie qui sont enregistrés par an en Belgique. Soyons clair, il ne s'agit pas d'empêcher toute douleur mais bien d'administrer des doses importantes de calmants pour précipiter la mort lorsque la qualité de vie est devenue insuffisante ces interventions actives ne sont rapportées à aucune commission ». Ainsi, les malades qui meurent d'une euthanasie non demandée seraient de 1,8 % contre 0,6 % en France. Le personnel médical devient gestionnaire de corps malades et prend sur eux un pouvoir qui ne leur appartient pas : celui de donner ou supprimer la vie.

En France comme en Belgique pour éviter ce genre d'eugénisme idéologique, il faut promouvoir les soins palliatifs. Ils soulagent les malades et accompagnent avec douceur et dignement le malade vers la mort. Pour toutes les autres personnes qui ne sont pas en fin de vie, le cas de l'euthanasie (celui de tuer avec une sédation profonde et continue par exemple) ne peut se poser. Ainsi, Vincent Lambert qui n'est pas en fin de vie, ne devrait pas être concerné par un tel dispositif. Il demande un retour sur la loi sur la fin de vie qui autorise à donner la mort par une sédation profonde et continue et fait de la déshydratation et de la cessation de l'alimentation un traitement. L'exemple de la Belgique montre les dérives suicidaires pour une société, il faut les empêcher."


Un prêtre agressé en pleine messe

Au Canada :

"Le prêtre qui célébrait la messe dominicale à la cathédrale de Chicoutimi, hier, a été agressé physiquement en pleine célébration. Un individu qui hurlait s'est rendu dans le choeur de la cathédrale et a tiré sur l'étole du prêtre. Ce sont des paroissiens qui ont réussi à maîtriser l'homme avant que les policiers arrivent."

Il s'agit d'un déséquilibré. Evidemment.


Un ancien conseiller de Hollande sera jugé début octobre

Après Cahuzac, Thévenoud, Aquilino Morelle, Benguigui..., encore un proche de Hollande qui a des ennuis avec la justice : soupçons de fraude à la TVA et de fraude à l'impôt sur les sociétés, rémunération supérieure à celle qu'il a déclarée, utilisation de faux et usage de faux, Faouzi Lamdaoui sera jugé les 5 et 6 octobre prochains au tribunal correctionnel de Paris. 

A ce rythme là, un jour, ce sera François Hollande qui sera devant les tribunaux.


Euthanasie : une loi qui encadre est une utopie

L'euthanasie d'une jeune femme de 24 ans en parfaite santé physique mais victime de “pensées suicidaires” a été validée par des médecins belges. Béatrice Stella est Cofondatrice et initiatrice de l’association Paroles de Catholiques, répond à Atlantico. Extraits :

"[...] Nous sommes là typiquement dans l’utopie qui préside souvent à ce type de loi : on dit "c’est encadré" et tout va bien. Mais on ne peut pas encadrer grand-chose, quels que soient les mots précis utilisés. Seules des situations à la fois précises et objectivement observables par l’extérieur peuvent constituer des remparts. Cette histoire dramatique d’une toute jeune femme dépressive en est une illustration percutante. [...]

On a déjà vu que nombre de décisions d’euthanasies ont été prises par des médecins en l’absence du consentement réel des personnes. Une personne en fin de vie, surtout si elle est âgée, est une personne dans un état de faiblesse tel qu’il est très facile de décider pour elle, et les soi-disant contrôles diligentés par l’Etat belge pour éviter les abus ont prouvé leur parfaite inefficacité (peu de moyens, peu de sérieux dans les contrôles, crédit excessif porté aux déclarations des médecins). Derrière ce laxisme, on identifie sans peine une approbation complète et sans nuance de la nécessité de mettre fin aux jours des personnes faibles, handicapées, improductives, sans beaucoup d’état d’âme et sous couvert de "les soulager".

Il y a aussi et toujours ce problème insurmontable des directives anticipées, qui reposent sur un sentiment qui, par nature, peut changer d’un instant à l’autre suivant les circonstances, comme nous en faisons vous et moi l’expérience tous les jours avec nos états d’âmes personnels. Tant que ces directives anticipées, lorsqu’elles réclament non pas seulement l’arrêt de l’acharnement thérapeutique mais une véritable euthanasie, seront considérées comme une obligation contraignante, on se rendra coupable de mettre fin à la vie de quelqu’un qui a changé d’avis entretemps mais ne peut l’exprimer, ou dont la décision était superficielle. [...]

Cette loi sur l’euthanasie de 2002 était "strictement encadrée" pour ne concerner que des personnes majeures, quoique nous avons vu que des enfants de 15 ans (pour peu qu’ils soient émancipés) pouvaient être concernés. En février 2014, le rempart a déjà sauté : quel que soit l’âge de l’enfant, si ses deux parents sont d’accords, il pourra "bénéficier" de ce grand "progrès" pour l’humanité. Si cela inclut les "pensées suicidaires", on va avoir un gros souci ! La dépression est la cause prédominante de maladie chez les jeunes âgés de 10 à 19 ans, d’après un récent rapport de l’OMS. Il est éclairant d’ailleurs de savoir que le harcèlement sur les réseaux sociaux apparaît comme jouant un rôle crucial dans le passage à l’acte (suicide) en multipliant les risques par plus de 3. S’il leur suffit d’aller se présenter à un médecin pour obtenir un suicide confortable, ça risque d’être tentant…"


La République LGBT

Lu ici :

"Le sénateur PS Luc Carvounas va épouser le 11 juillet son compagnon, en présence de Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis, Anne Hidalgo et Cécile Duflot."

Ce "compagnon" c'est Stéphane Exposito. Ancien chef de cabinet d'Harlem Désir, il est actuellement chef de cabinet du Secrétaire d'Etat Pascale Boistard.

Il y a très peu de personnes homosexuelles. Mais elle sont visiblement surreprésentées en politique.


Syrie/Irak : on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas

Communiqué de Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’OEuvre d’Orient :

"Pour la 11ème fois depuis janvier 2015 l’Œuvre d’Orient attire l’attention sur le développement du DAECH au Proche-Orient.

La ville de Hassaké au nord-est de la Syrie est particulièrement menacée, les terroristes se trouvant à 1 km du centre-ville.

Tandis que la population kurde et chrétienne s’enfuit dans la panique, il est indispensable que la communauté internationale prenne les mesures nécessaires pour éviter un bain de sang. La ville de Hassaké a une population de 180 000 habitants."


Bienvenue au pays des schtroumpfs

A la différence près que le mot "schtroumph" a été remplacé par "République" :

"M. Bernard CAZENEUVE, Ministre de l’Intérieur, salue la mémoire de M. Charles PASQUA, dont la carrière politique fut notamment marquée par deux passages au ministère de l’Intérieur. 

 Il adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances républicaines."


Le ferme des Mille vaches, mépris pour l'agriculture française

Un article de Marianne se penchait ce matin sur la fameuse ferme des Mille vaches, expliquant notamment que l'ouverture de cette usine sur pattes n'a été l'objet d'aucun débat, alors que le concept lui-même conditionne la vie, ou plutôt la survie de nos éleveurs français.

4898-100235064(La ferme de Fair Oaks est un des plus gros élevages de vaches laitières des Etats-Unis - Michael Conroy/AP/SIPAMichael Conroy/AP/SIPA)

[...]"Car l'hypocrisie couvre l'absurdité. Outre le scandale écologique qu'elle constitue, cette industrialisation heurte d'abord le bon sens économique. Le créneau commercial français est celui des terroirs, des appellations et de leurs savoir-faire. La valorisation d'un héritage et d'une géographie culturelle. Mais à l'absurdité s'ajoute le mépris pour un monde paysan dont on ne reconnaît plus la valeur ajoutée, comme le résume Elisabeth de Fontenay : « Voilà près de cinquante ans que le Crédit agricole et la FNSEA montent les fils contre les pères, qu'on piétine la prudence des traditions, pour faire triompher la démesure du productivisme et la pollution qui toujours l'accompagne. » La philosophe ajoute que personne n'ose dire aux paysans qu'« ils sont des hommes de trop sur la Terre ».

Mercredi 17 juin, quelques-uns de ces vrais paysans, condamnés pour une tentative de « démontage » de la « ferme des 1 000 vaches », se sentaient bien seuls devant la cour d'appel d'Amiens. A part José Bové et Jean-Luc Mélenchon, pas un leader des Verts pour les soutenir. En revanche, l'ancien rapporteur de l'ONU pour le droit à l'alimentation était là. Olivier De Schutter s'était déplacé pour les défendre, expliquant que, acculés dans « une impasse complète », ils n'avaient « pas d'autre choix ». Avant de conclure que « la question est de savoir pourquoi les canaux politiques sont autant asservis aux intérêts de l'agro-industrie »."

On peut ajouter que les mêmes qui autorisent l'ouverture d'usines comme celle des Mille vaches, versent des larmes de crocodile sur chaque agriculteur qui se suicide, sans toutefois lever le petit doigt pour éviter ce drame. Hypocrisie.


Canonisation des parents Martin et synode sur la famille

De Guillaume d’Alançon, Délégué épiscopal Famille et Vie du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron :

"L’annonce de la canonisation de Louis et Zélie Martin le 18 octobre prochain est une immense joie. L’Eglise invite tous ses membres à mettre leurs pas dans ceux de ce foyer chrétien qui n’a rien épargné pour le Christ, jusqu’au bout.

A l’heure où le Synode pour la Famille va entrer dans sa deuxième phase, nous avons là des intercesseurs de poids qui vont indiquer le nord à l’assemblée épiscopale qui se réunira à Rome du 5 au 25 octobre.

Avec les bienheureux parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, ne sommes-nous pas en bonne compagnie pour affronter les problèmes du temps sans renier le Christ ?

Louis et Zélie ont fait face à la souffrance, à la mort de 4 enfants en bas âge, à l’accueil de leurs parents âgés à domicile, aux difficultés professionnelles et éducatives, au cancer, à la maladie psychiatrique…

Malgré tout, Louis et Zélie apportent des réponses qui sentent bon la brise de Galilée. Nazareth n’est pas loin quand on se plonge dans l’ambiance de la famille Martin. La lecture de la correspondance conjugale de Louis et Zélie renvoie à l’exigence de la Parole du Christ, à la bonté de Dieu et à l’indissolubilité du mariage dans son lien étroit à l’Eucharistie. Leur témoignage de vie n’est-il pas une réponse anticipée à toutes les questions que certains se posent aujourd’hui ? Aux blessures de l’amour humain, ils répondent par la confiance en Dieu et un surcroît de tendresse, dans la fidélité à la doctrine catholique. Car il n’est de véritable amour humain que celui destiné à s’accomplir en Dieu. Ce faisant, il n’est déjà plus humain… Il est surtout chrétien. Ce qui est humain ne l’est vraiment que dans la perspective divine. « En lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être » nous dit saint Paul.

A ceux qui pleurent, les époux Martin indiquent la Croix et les bras ouverts du Christ qui souffre avec eux pour mieux les consoler en refermant sur leurs épaules ses mains ensanglantées. Oui, le sang du Christ nous lave de nos péchés et notre seule joie réside dans la certitude du triomphe de sa Miséricorde.

Louis et Zélie furent aussi de grands Français. Hors de toute conscription obligatoire, Louis déjà âgé prendra les armes pour enrayer la progression prussienne qui menaçait la Normandie. Chevalier du Christ-Roi, le bienheureux Louis, empruntant la route de son saint patron si vénéré, n’hésitera pas à agir publiquement pour la défense de la royauté sociale de Jésus. Dans sa jeunesse parisienne, il avait mesuré la perversité de la franc-maçonnerie avec son cortège de pratiques occultes et démoniaques. Parvenu à l’âge de la maturité, fioretto d’un jour, il n’hésitera pas à dénoncer le laïcisme ambiant en enlevant le couvre-chef d’un badaud un jour de Fête-Dieu.

Zélie, femme active et profondément sensible, mènera de front l’éducation de ses enfants, un travail professionnel difficile, et la présence délicate aux côtés de son mari. Atteinte du cancer, elle formera ses enfants et dessinera en leur âme l’esquisse d’une authentique théologie du sacrifice en offrant sa vie. C’est en contemplant la souffrance offerte de leurs parents que les cinq filles Martin avanceront vers la vie consacrée: cela ne vaut-il pas le coup de tout donner ?

Avec Notre-Dame, Reine de la famille Martin et Vierge du Sourire, les bienheureux époux ont choisi de progresser sur la route de l’Evangile. Du 4 au 8 octobre prochain, en présence de Mgr Aillet, Le Saux et Habert, des pèlerins marcheront depuis Solesmes vers Alençon, ville où vécurent Louis et Zélie, puissent de nombreux pèlerins se joindre à nous sur cette voie sacrée de la famille et du mariage (contact inscriptions – infos : [email protected])

L'ONU mentionne "Laudato Si" mais pas la condamnation de l'avortement par le Pape

Le Friday-Fax de C-Fam : La nouvelle encyclique "Laudato Si" du Pape François sur l’environnement a eu un impact sur les négociations hebdomadaires de l’ONU. Mais dans la précipitation pour mettre en avant son contenu sur le changement climatique et les peurs irraisonnées que la terre ne puisse à l'avenir nourrir toujours plus d'êtres humains, sa puissante condamnation de l’avortement et du contrôle de la population a été négligée.

"De fait, la lettre du Pape condamne l’avortement et le contrôle de la population, ainsi que les idéologies qui les promeuvent comme des moyens pour réduire l’excès de population face aux « limites planétaires » de la Terre.

Le Pape réprimande ceux qui offrent des excuses faciles à l’avortement et demande aux chrétiens d’organiser des débats contre ces idéologies.

« Comme tout est lié, écrit-il, la préoccupation pour la protection de la nature est également incompatible avec la justification de l’avortement. Comment pouvons-nous enseigner avec cohérence l’importance de prendre soin des autres êtres vulnérables, pour problématiques ou dérangeants qu’ils soient, si nous échouons dans la protection de l’embryon humain, même si sa présence dérange ou créé des difficultés ? »

Le Pape dénonce même les méthodes subtiles de contrôle de la population qui prennent forme sous le déguisement de l’assistance au développement.

« Au lieu de résoudre les problèmes des pauvres et de réfléchir à comment le monde pourrait être différent, écrit-il, certains sont seulement capables de proposer une réduction du taux de naissance. Parfois les pays en voie de développement doivent faire face à des formes de pression internationale qui font que l’assistance économique soit contingente à certaines politiques de « santé de reproduction ». »

Certains des plus puissants messages théologiques de l’encyclique incluent la préoccupation de l’embryon humain, en décrivant l’avortement comme « un symbole fort du manque d’attention par le message contenu dans les structures de la Nature en elle-même ».

Et le Pape critique les écologistes qui veulent des limites à la science quand il s’agit de l’environnement et des animaux, mais qui refusent de faire la même chose avec la vie humaine.

« Nous oublions que la valeur inaliénable d’un être humain transcende son degré de développement », écrit-il.

Le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix fera une présentation de l’encyclique au siège de l’ONU la semaine prochaine. Peut-être que cela aidera à mettre en avant la préoccupation du Pape sur les près de 50 millions de victimes que l’avortement provoque chaque année."[...]


Crise grecque et acharnement "thérapeutique" du système financier

De Guillaume de Prémare, d'Ichtus, à propos de la crise grecque :

"Il est vrai que le peuple grec n’est pas l’innocent aux mains pures. Il a péché par insouciance, cru trop longtemps que pourrait perdurer cette folie qui consiste à vivre à crédit de manière démesurée, le cas échéant en comptant sur la solidarité supposée de ses voisins de l’Union. Rattrapé par la réalité, il est entré dans une phase d’intenses souffrances. Mais cette insouciance grecque n’est-elle pas la nôtre aussi, à un degré peut-être moindre ? Croyons-nous que nous soyons, en France, à l’abri d’un scénario comparable, dans sa nature sinon dans son ampleur ? Comme les choses seraient simples s’il s’agissait simplement d’un « mauvais élève » qui a triché aux dépens des autres et mis ainsi en danger un système prospère et pérenne. Non, le fond de l’affaire n’est pas là, il est bien plus large : non seulement ce système économique et financier n’est pas pérenne, mais encore est-il fou et prédateur, pas seulement à l’échelle de l’Union européenne, mais à l’échelle mondiale. Nous le savons au fond de notre conscience mais nous acceptons, selon les mots du pape, « son empire sur nos êtres et nos sociétés ». Le pape est pourtant explicite quand il écrit, au paragraphe 61 de Laudato si’ : « Il est certain que l’actuel système mondial est insoutenable de divers points de vue, parce que nous avons cessé de penser aux fins de l’action humaine ». Mais peut-être avons-nous peur de ce que pourrait-être la vie sans ce « système mondial », sans la dette, sans cette incessante injection massive de liquidités fabriquées, éventuellement sans l’Euro etc.

[...] Haro sur les Grecs, haro sur la Grèce : le processus du bouc émissaire est en marche. Ce n’est pas raisonnable car le problème de fond est ailleurs : l’affaire grecque est le symptôme d’un dérèglement global. [...] Ce système est en soins intensifs depuis 2008, sous perfusion, en situation active d’acharnement thérapeutique. Et la poursuite de cet acharnement se pratique au prix d’une tyrannie : quand un « patient » mal en point demande l’arrêt de soins dépourvus de sens, on voudrait les lui imposer. [...]

Ce qui se passe avec la Grèce est à observer avec attention : c’est un laboratoire vivant d’une tentative de retour du politique face à l’économique, face au technocratique. Que Tsipras échoue ou réussisse, il y aura des leçons à tirer pour tous les pays aujourd’hui soumis à « la dictature d’une économie sans visage », parce qu’il n’y aura pas de solution sans un retour puissant du politique. [...]"


L'instrument de travail du synode : une douche froide pour les novateurs

Lu sur Chiesa :

"Une semaine après sa publication, l’"instrument de travail" pour la prochaine session du synode des évêques consacré à la famille se révèle de plus en plus décevant pour les paladins du changement. Ce document reproduit intégralement le rapport final du synode du mois d’octobre 2014. Or ce rapport final constituait déjà une nette marche arrière par rapport à la "Relatio post disceptationem" qui avait été publiée à mi-parcours des travaux du synode et qui était le résultat d’un coup de main des novateurs, tout de suite désavoué par une grande partie des pères synodaux. 

Toutefois l’"instrument de travail" y ajoute à ce document un bon nombre de considérations. Elles sont le résultat de la consultation qui a été menée, au cours de ces derniers mois, dans les diocèses du monde entier, à propos de chacun des points du rapport final du précédent synode.

Et, de nouveau, on ne trouve pas du tout, dans l’"instrument de travail", d’"ouvertures" en direction des thèses des novateurs – contrairement à ce que de très nombreux journaux et agences de presse ont indiqué à tort dans leurs titres– mais plutôt des coups de frein supplémentaires à propos des points auxquels les novateurs attachent le plus d’importance, c’est-à-dire l’accès des divorcés remariés à la communion, la contraception et les unions homosexuelles.

Au cours de la présentation qu’il a faite de "l’instrument", le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode, a déclaré qu’il avait été fait bon usage de 99 réponses à la consultation qui avaient été envoyées par des conférences épiscopales et par d’autres institutions hiérarchiques.

Ce qui veut dire – lorsque l’on examine le texte qui en est résulté – que ces réponses, dans leur quasi-totalité, étaient bien éloignées des téméraires propositions de modification de la doctrine et de la pastorale du mariage qui, au cours de ces dernières semaines, ont fait l’objet d’une large diffusion de la part de certaines conférences épiscopales du centre de l’Europe. [...]"


Les licences de taxis : une rente pour privilégiés

L'essayiste Robin Rivaton réagit à l'affaire Uber pop :

"[...] L'idée d'Uber serait d'ailleurs née à Paris du fait de la pénurie de taxis. Autorisés à circuler avec une licence, cinq fois moins nombreux par rapport au nombre par habitant qu'à New York ou à Londres, les taxis parisiens sont en effet un fringant monopole quasi centenaire qui a épinglé une dizaine de gouvernements à son tableau de chasse. Alors qu'en province la quasi-totalité des chauffeurs sont des artisans-indépendants, à Paris le marché un chauffeur sur quatre est locataire de sa licence et génère une faible marge. Convaincus d'avoir acheté un bien de valeur et de n'avoir rien à changer sur la qualité de leurs prestations, la concurrence n'a jamais plu aux brutes qui y répondent par des jets de pierre et des véhicules saccagés. 

Parmi les victimes de la brute, il y a les VTC, voitures de transport avec chauffeur qui prospèrent grâce à une qualité de service bien supérieure aux taxis. Ce sont les bons. Ils s'adaptent sans sourciller à un législateur qui a déjà tenté deux tentatives d'homicide contre eux. Un décret pris le 28 décembre 2013 imposait aux VTC un délai totalement arbitraire de quinze minutes entre le moment où le client commande le véhicule et le moment où celui-ci est pris en charge. Le conseil d'État l'a suspendu au nom d'une atteinte illégale au principe du droit de la liberté du commerce et de l'industrie. En septembre 2014, la loi Thévenoud est venue restreindre fortement l'activité des VTC en augmentant les barrières à l'entrée, formation de trois mois obligatoires, fin de la géolocalisation et tarifs fixés à l'avance. Las, la qualité l'emporte toujours et les VTC, qui ont les mêmes contraintes fiscales et sociales que les taxis, continuent de prospérer.

Enfin il y a ceux qui sont devenus les truands par la main d'un préfet zélé, les services de mise en relation entre particuliers. Il s'agit de particuliers qui conduisent avec leur véhicule personnel de manière complémentaire à une activité principale. Les tarifs sont plus faibles et il n'y a pas de respect des règles fiscales et sociales. Ce service ouvre un nouveau segment de marché à la qualité de service réduite pour des utilisateurs sensibles au prix. Il n'est pas une concurrence directe pour les taxis. Le leader du marché UberPop revendique 400 000 utilisateurs, le challenger Heetch, 200 000. Jeudi 25 juin, sur demande du ministre, le zélé préfet de Paris invoquant des troubles à l'ordre public (sic) a publié un arrêté interdisant toutes les plateformes sur Paris et l'agglomération parisienne. Outre l'absolue inapplicabilité matérielle de l'arrêté - comment désinstaller ces applications de centaines de milliers de smartphones, cela souligne l'ineffectivité de la loi Thévenoud qui rend sur le papier ces chauffeurs sanctionnables depuis le 1er janvier 2015. 

[...] En autorisant la vente et la location de licences de taxis données gratuitement, il a fait d'un bien public une rente pour quelques privilégiés. En refusant de préparer le terrain à une augmentation de la concurrence, il a créé une bulle au détriment de l'attractivité de la métropole. En interdisant les services de conduite par un particulier au lieu de leur faire déclarer leurs revenus, il détruit de l'activité économique et de l'emploi. [...]"


GPA : les Juristes pour l’enfance devant la Cour d’appel de Rennes

Par jugement du 13 mai 2015, le Tribunal de Grande Instance de Nantes a ordonné la transcription sur les registres d’état civil français des actes de naissance d’enfants nés de la GPA à l’étranger. Le Procureur a fait appel de ces décisions devant la Cour d’appel de Rennes. L’association Juristes pour l’enfance intervient volontairement dans cette procédure afin de défendre devant la cour les intérêts et les droits des enfants bafoués par l’ordre de transcription.  

Contrairement à ce qu’a dit le tribunal de Nantes, il n’existe plus aujourd’hui aucune obligation européenne de transcrire puisque les reproches faits par la Cour européenne ont été réparés :

  • les enfants acquièrent la nationalité française, la circulaire du 25 janvier 2013 ayant été validée par le Conseil d’Etat le 12 décembre 2014 ;
  • les enfants sont bien héritiers à l’égard des parents figurant sur les actes étrangers comme l’a précisé une note du ministère de la justice du 13 avril 2015 à l’intention des notaires (n° C1/499-2013/1.8.7/ML/MGD).

La filiation des enfants, établie à l’étranger, est parfaitement reconnue en France, y compris en l’absence de transcription :

  • l’autorité parentale exercée par ces parents n’a jamais été remise en cause, ce qui manifeste que la filiation étrangère produit ses effets en France ;
  • cette filiation suffit à transmettre la nationalité française aux enfants et à les instituer comme héritiers à l’égard des parents figurant sur ces actes, y compris en l’absence de transcription ;
  • d’ailleurs, de nombreux Français d’origine étrangère, bien qu’ayant la nationalité française, ont conservé un état civil étranger, la transcription n’ayant rien d’obligatoire et ne leur portant aucun préjudice.

Le respect des droits des enfants, lui, s’oppose toujours à la transcription.

Pour l’enfant, la GPA signifie d’être commandé, conçu, porté puis livré. Les bonnes intentions ne changent pas le contenu du contrat de GPA, lequel consiste à commander l’enfant pour les uns, le fabriquer pour l’autre et le remettre aux premiers contre la remise de la somme convenue. Autrement dit, l’enfant est traité sinon voulu comme un bien, une marchandise commandée pour satisfaire un désir.

Peu importe ensuite que l’enfant soit donné ou vendu, car donner ou vendre l’enfant, c’est se comporter à son égard comme un propriétaire. Or, la réduction en esclavage consiste précisément à traiter une personne comme un individu sur lequel s’exerce l’un des attributs du droit de propriété (art. 224-1 A du code pénal) même si ledit individu n’est pas exploité.

Transcrire l’acte de l’enfant réaliserait un déni de la violation de ses droits, autrement dit un déni de justice, que la transcription soit totale ou partielle.


Les monnaies locales pour privilégier l'enracinement

Il y a ceux qui critiquent l'euro tous les 4 matins. Et ceux qui créent leur monnaie locale. Plus d'une trentaine de monnaies sont déjà en circulation. Une nouvelle monnaie s'apprête à voir le jour : le galais sur les 54 communes et les 70 000 habitants du pays de Ploërmel, au sud de la Bretagne. Cette monnaie servirait à régler ses achats au sein d'un réseau privilégiant les circuits courts, donc l'emploi et les produits locaux. 

Une petite trentaine de monnaie sont aussi en projet.

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La mairie de Courbevoie vote pour la construction d'une mosquée

La ville de Courbevoie (92) vient de voter un bail emphytéotique de 80 ans permettant à l'association Cultuelle des Musulmans de Courbevoie (ACMC) de construire une mosquée sur un terrain communal. Floriane Deniau, Conseillère Municipale FN, déclare :

BfrFB2qL"Lors du Conseil Municipal de Courbevoie du 29 juin 2015, tous les élus «Républicains», PS et Divers Droite ont voté le bail emphytéotique de 80 ans pour un terrain communal, en vue d'une future mosquée sur une surface au sol de 680m2, à l'Association Cultuelle des Musulmans de Courbevoie (ACMC). Seuls les deux élus FN s'y sont opposés. Un vote accordé les yeux fermés sans connaître le montant des loyers qui seront communiqués plus tard par le député Maire, Monsieur Jacques KOSSOWSKI.

Cette délibération est encore une fois symptomatique des libertés que les «Républicains» et le PS prennent avec les principes fondamentaux de la laïcité édictés par la loi de 1905. Il est choquant de voir des élus de la République Française, en charge par définition de l'intérêt général, accorder un tel bail à une association cultuelle sans consulter au préalable les Courbevoisiens sur ce sujet par référendum.  Alors que la crise du logement frappe durement les Courbevoisiens avec des listes d’attente pour les HLM qui s’allongent et des loyers hors de prix, ce terrain situé au 105 rue des Fauvelles pourrait servir à la construction des logements nécessaires."


La nouvelle chute de Byzance

De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique :

"Le 29 mai 1453, après plus d’un mois de siège, les troupes ottomanes du sultan Mehmet II investissaient Byzance. S’il est faux que les Byzantins aient alors été occupés à discuter du sexe des anges, il est vrai que la ville était alors violemment divisée entre partisans et adversaires de la réconciliation avec le Saint-Siège, solennellement célébrée le 12 décembre 1452 en la basilique Sainte-Sophie. Aucune puissance occidentale, malgré l’appel du pape Eugène IV, ne vint au secours de l’empereur Constantin Dragasces même si des marins vénitiens et génois se joignirent aux Grecs à titre individuel. Venise et Gênes souhaitaient préserver leurs trafics marchands en Orient et de bonnes relations avec les musulmans, Égyptiens et Turcs.

La chute de Byzance

La ville prise, il se fit «  un grand carnage de chrétiens. Le sang coulait sur la terre comme s’il en pleuvait et formait de vrais ruisseaux » (Journal de messire Barbaro). Un nombre incalculable de manuscrits grecs et latins fut détruit. Les religieuses, violées par les équipages des galères, étaient vendues aux enchères. Cinquante ou soixante mille esclaves furent emmenés au loin. Pas une femme n’échappa indemne à la fureur de ces «  brutes effrénées » selon le témoignage de Critobule d’Imbros (Journal de Mehmet II).

Le nouveau califat

Cette histoire se renouvelle aujourd’hui aux confins de l’Irak et de la Syrie. Le monde occidental s’étonne et se scandalise devant la prise de Palmyre, les massacres des «  infidèles », la réduction des femmes chrétiennes ou yézidies à l’état d’esclaves sexuelles. Tout cela est cependant parfaitement conforme à la lettre du Coran et aux usages du califat dont l’État Islamique aspire à restaurer la grandeur et la puissance. Les gisements pétroliers jouent le rôle que tenait jadis la Route de la soie. L’Arabie saoudite, qui n’est somme toute qu’un Dae’ch qui a réussi, monnaye ainsi le silence des puissances occidentales pendant que la Turquie, membre de l’OTAN et allié fidèle des États-Unis, soutient activement la rébellion islamiste.

Une nouvelle guerre de religion

Tout cela peut paraître bien lointain dans le temps et l’espace. Il s’agit là d’une erreur de perspective qui peut s’avérer tragique. Sept millions de musulmans sont présents sur notre territoire. Selon le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, un millier de combattants islamistes en Syrie sont revenus dans l’espace Schengen. Peut-être pas uniquement pour raconter leurs campagnes à leurs petits-enfants. Nous sommes en guerre et nous refusons de l’admettre. Comme vient de l’écrire Mgr Ravel, évêque aux Armées, dans l’Hebdo Paris Notre-Dame, cette guerre est une guerre de religion. [Lire la suite]"


C’est arrivé un 30 juin…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 30 juin 922 : Robert Ier est sacré Roi des Francs à Reims.

Robert Ier était très connu pour sa sainteté et sa piété. On dit même qu'il accomplissait des miracles de son vivant. Pendant quelque temps, le peuple français le considère comme un véritable Saint. Il est tué à la bataille de Soisson le 15 juin 923.

  • le 30 juin 1470 : naissance de Charles VIII, Roi de France.

Charles VIII de France ou Charles VIII « l'Affable », naît le 30 juin 1470 au château d'Amboise, et meurt le 7 avril 1498 au même endroit. Unique survivant parmi les cinq fils de Louis XI, il est le septième et dernier Roi de la dynastie capétienne, branche des Valois. Voir la chronique du 7 avril.

 

  • le 30 juin 1559 : accident mortel du Roi Henri II, au cours d'un tournoi.

Lors des festivités du mariage de sa fille Elisabeth avec Philippe II, le Roi Henri II joute contre le comte de Montgomery, qui le blesse mortellement d'un coup de lance dans l'œil droit, à Paris. Le Roi décède le 10 juillet suivant.

  • le 30 juin 1620 : Marie de Médicis, quitte Paris.

La reine-mère, en désaccord avec son fils, le Roi Louis XIII, quitte Paris, le 30 juin 1620. Elle réussit à soulever les grands du Royaume, d'accord avec elle, contre la puissance du duc de Luynes, devenu connétable, le 31 mars 1621. L'armée royale défait les ligueurs au Ponts-de-Cé, le 7 août 1620. Le cardinal, alors évêque de Luçon, travaille à la réconciliation de la reine avec son fils, cela aboutit à la signature du traité d'Angers en août 1620.

  • le 30 juin 1643 : Jean-Baptiste Poquelin fonde la troupe de « l'Illustre Théâtre ».

Jean-Baptiste Poquelin, qui a pris le surnom de Molière, fonde avec quelques amis, dont la comédienne Madeleine Béjart, une troupe de théâtre. Installé d'abord à Paris, "L'Illustre-Théâtre" fait faillite en 1645. La troupe part s'essayer en province et, de retour à Paris en 1659, elle triomphe avec "Les Précieuses ridicules". Protégé de Louis XIV, Molière donne de nombreuses comédies pour la Cour et le public parisien.

  • le 30 juin 1649 : mort de Simon Vouet, artiste-peintre.

Il importe d'Italie en France le style baroque en l'adaptant aux grandes décorations de l'époque. Nommé premier peintre du Roi, Louis XIII lui commande des portraits, des cartons de tapisserie et des peintures pour le Louvre, le palais du Luxembourg et pour le château de Saint-Germain-en-Laye.

  • le 30 juin 1673 : Louis XIV et Vauban prennent Maastricht.

Cette victoire a lieu au cours de la guerre de Hollande. Mais le Roi y a perdu un de ses fidèles serviteurs : d'Artagnan, mort le 25 juin, voir la chronique du jour.

  • le 30 juin 1692 : Namur capitule devant l'armée de Louis XIV.

Les nations de la Ligue d'Augsbourg cherchent à conquérir des territoires français pour affaiblir la puissance de Louis XIV. L'Espagne, le Saint-Empire romain germanique et les Provinces-Unies affrontent la France lors du siège de Namur. Le maréchal de Luxembourg, assisté par Vauban et Boufflers, assiège la ville, le 29 mai 1692. Un mois plus tard, Namur capitule, le 30 juin 1692.

  • le 30 juin 1764 : première attaque de la Bête du Gévaudan.

Jeanne Boulet, qui n'a que 14 ans, est tuée par la Bête du Gévaudan, au village des Hubacs dans la paroisse de St-Étienne-de-Lugdarès.

  • le 30 juin 1808 : le cardinal Desping écrit de Rome à l'archevêque de Grenade.

"Vous sentez bien que nous ne devons pas reconnaître comme roi un franc-maçon, hérétique, luthérien, comme sont tous les Bonaparte et la nation française".

  • le 30 juin 1965 : la France pratique à Bruxelles la politique de la chaise vide.

Le but : infléchir la construction européenne dans un sens moins fédéraliste.

  • le 30 juin 1968 : large victoire de l'UDR aux législatives.

De Gaulle semble être le grand vainqueur, pourtant il quitte le pouvoir un an plus tard.

  • le 30 juin 1988 : monseigneur Marcel Lefebvre sacre 4 nouveaux évêques à Ecône.
  • le 30 juin 2004 : Jean-Pierre Raffarin, premier Ministre français, fait voter la loi, contestée, de la suppression du jour férié du Lundi de Pentecôte.

Une initiative partisane du ministère de la Justice en faveur de la GPA ?

Suite à l'information publiée ici, Marion maréchal Le Pen interpelle le ministre de la justice :

"La Mission de recherche scientifique Droit et Justice, créée à l’initiative du ministère de la Justice, a sélectionné une étude de droit comparé entre les dispositifs juridiques nationaux en matière de procréation assistée.

Cette étude, menée par des universitaires, s’inscrit dans le cadre d’un appel d’offres concernant « le droit à l’enfant et la procréation en France et dans le monde » censé étudier les difficultés juridiques françaises engendrées par le tourisme procréatif. Un rapport final doit synthétiser l’ensemble des conclusions émanant de la recherche. Ainsi, un groupe d’universitaires mène une série d’entretiens auprès de magistrats ayant traité d’affaires relatives à la reconnaissance d’une configuration familiale issue de techniques de reproduction assistées.

Dans ce cadre, une circulaire envoyée à des tribunaux de grande instance demande au personnel judiciaire « de bien vouloir réserver le meilleur accueil » aux chercheurs. Cette mission intervient alors que deux décisions de justice remettent en cause un des principes phares de l’ordre public français interdisant la marchandisation de la femme : l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme du 26 juin 2014 ainsi que la « circulaire Taubira » en date du 25 juin 2013 et approuvée par plusieurs décisions du Conseil d’Etat.

C’est pourquoi elle demande si cette mission de recherche concernant le droit à l’enfant et la filiation ne constitue pas une initiative partisane du ministère de la Justice en faveur de la PMA et de la GPA."


Charles Pasqua, RIP

Charles Pasqua est décédé ce lundi 29 juin, à l'âge de 87 ans, des suites d'un accident cardiaque. La famille de l'ancien ministre de l'Intérieur communique:

Images"Il s’est éteint à l’hôpital Foch de Suresnes dans les Hauts-de-Seine, où il résidait, dans ce département qu’il avait façonné par sa ferme volonté d’inscrire l’action politique en réalisations concrètes et ambitieuses. Il est toujours resté fidèle à son engagement gaulliste dans la Résistance contre l’occupant nazi. Pour lui, la politique était un combat au service de la France, dans la fidélité à ses compagnons, dans le respect de ses adversaires dès lors qu’ils étaient animés, comme lui, par la conviction et le courage. Nous avons eu le privilège de connaître l’homme privé si attentif aux autres et si extraordinaire professeur d’optimisme. Tous ceux qui l’ont approché savent combien Charles Pasqua pouvait rendre les âmes fortes et savait consoler les malheurs par sa joie de vivre. Seules les offenses faites à la France et à l’honneur ternissaient son regard bienveillant face à toutes les épreuves. Il aurait souhaité en ce jour si douloureux pour nous que ses amis ne cèdent pas au chagrin mais gardent de lui une image fidèle et que, pour lui, ils perpétuent son dévouement à une certaine idée de la France."

En 2006, l'ancien ministre de l'Intérieur évaluait à

"5 à 10000, les personnes sensibles à la démarche intégriste qui peut les conduire éventuellement à s'engager dans des actions violentes à l'étranger, et peut-être en France".


Une nouvelle école hors contrat dans le 17 a besoin de vous

Reçu d'une lectrice : 

"École hors contrat en cours de création recherche ses locaux, dans le triangle Rochefort-Saintes-Royan (17).

Les parents intéressés par la scolarisation de leurs enfants peuvent prendre contact par le biais de la même adresse courriel : [email protected]".


Joris Hebrard, maire FN du Pontet, élu vice-président du Grand Avignon

Le conseil communautaire du Grand Avignon devait élire le vice-président de la communauté d'agglomération, après l'annulation des élections municipales du Pontet de mars 2014, qui ont impliqué la recomposition de l'assemblée communautaire.

Joris Hebrard, maire du Pontet, vient d'être élu 2ème vice-président du Grand Avignon par 32 voix sur 59 élus communautaires, contre 25 voix pour son opposant Jean-Firmin Bardisa, élu d'opposition sans étiquette (un bulletin nul, un bulletin blanc).


Suisse : Mgr Morerod participera à une marche pour la vie

Et cela perturbe le quotidien Le Matin :

"Le temps de grâce est terminé pour Mgr Morerod, évêque de Vaud, Fribourg et Genève. Autrefois loué pour ses apparitions décontractées et humoristiques, voilà le religieux devenu trop «popu», trop maladroitement loufoque, aux yeux de certains croyants. Pire, son humour bon enfant cache de moins en moins la raideur de ses conceptions en matière de morale.

Après La Liberté jeudi, c’était hier au tour de la SonntagsZeitung de s’intéresser à cette apparente contradiction du personnage. On y apprend que le dominicain, après avoir annoncé le contraire, participera bel et bien à une marche anti-avortement en septembre à Zurich. L’évêque prononcera même un discours lors de l'événement, qui réunira les mouvements chrétiens conservateurs suisses. Pour les organisateurs, cette visite représente une montée en grade puisque lors de la dernière édition, en 2013, l’évêque auxiliaire de Zurich, Marian Eleganti, était la plus haute autorité catholique présente.

Cette participation est-elle de nature à durcir encore l’image de Mgr Morerod? C’est ce que redoutent certains, au sein de l’Eglise, qui n’hésitaient pas à évoquer hier une décision «tactiquement malhabile», même si la lutte contre l’avortement s’inscrit dans la droite ligne du Vatican. Rappelons cependant que Charles Morerod commence à enchaîner les sorties polémiques: en novembre 2014, il avait par exemple publié une prise de position remarquée contre la communion eucharistique (ndlr: interconfessionnelle). [...]"