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La Grèce, ils s'en foutent. C'est le soldat Euro qu'ils veulent sauver...

Déclaration de Nicolas Sarkozy, qui a comme point commun avec Jean-Claude Junker le fait de ne pas aimer le recours au référendum :

"La question n’est plus comment sauver la Grèce mais comment sauver la zone euro. L’Europe se trouve face à un gouvernement qui a menti, et si l’Europe se retrouve en situation de céder, ce sera la crédibilité de tout l’édifice européen qui sera en cause (…) Que  l'Europe, l'euro donnent le sentiment de céder et c'est la crédibilité de tout le système européen qui sera emportée"


Jean-Pierre Coffe traumatisé par la mort de son fils... lors d'un avortement

Le 22 juin, Jean-Pierre Coffe était l'invité de Toute une Histoire, émission présentée par Sophie Davant. Celui-ci a évoqué non sans émotion, la perte de son fils, alors qu'il n'était même pas né. Le chroniqueur culinaire évoque son ex-compagne, qui ne paraissait pas être très enjouée à l'idée d'avoir un enfant :

"J'ai appris un jour que ma femme était enceinte et je ne l'ai pas trouvée si réjouie que ça je pensais que ça allait être une fête formidable, qu'on allait déboucher le champagne, fêter ça, pour moi c'était une fête joyeuse. Pas pour elle. Je ne voyais rien qui la réjouissait d'avoir un enfant et rien qui ne se préparait. (...) On a eu cinq, six mois de grossesse comme ça qui ont été extrêmement pénibles."

Jean-Pierre Coffe ne comprend toujours pas pourquoi son ex-femme a refusé cet enfant :

"Pourquoi ? Je n'en sais rien. Peut être finalement, mais ça c'est que je pense maintenant, parce que depuis la sortie de mon livre je ne fais que repenser à ça, (...) avait-elle déjà quelqu'un dans sa vie, peut être que cet enfant n'était pas de moi je n'en sais rien. Toutes les hypothèses sont possibles dans ce cas-la."

Il évoque ensuite ce jour terrible où son ex-compagne a décidé d'avorter, seule, sans le prévenir :

"Un jour (...) sept mois à peu près après le début de la grossesse, je rentre chez moi, l'appartement est dans un calme total, et pourtant bizarrement j'entends des gémissements, quelque chose paraît louche. Je m'avance, traverse la chambre, la porte de la salle de bain est ouverte et je vois ma femme dans une espèce de mare de sang. (...) Le Samu est arrivé, on l'a transportée en ambulance et on ne voulait pas que je la voie. Je suis resté pour nettoyer, il y avait du sang partout, et j'ai découvert un petit tuyau, l'ustensile dont se servaient les faiseuses d'anges quand avorter était interdit. C'était un acte volontaire, un avortement voulu, et pas une fausse couche. Et là effectivement tout s'écroule. Comment voulez-vous que le couple résiste à ça ! J'avais l'impression d'avoir été trahi et je ne connaissais pas les raisons de cet acte volontaire ! J'ai été dans une extrême colère... Je pense que j'aurais pu faire une connerie."

Un épisode traumatisant, qui selon Jean-Pierre Coffe, expliquerait pourquoi il n'a pas d'enfant aujourd'hui:

"Les circonstances ont fait que je n'ai pas pu, ou eu envie [de] refaire des enfants et finalement ça m'a manqué toute ma vie et quand je vois des jeunes enfants même si ce ne sont pas les miens je suis malgré tout très bouleversé."

Le traumatisme post-avortement touche également les hommes.


Propagande abortive à l'épreuve du Brevet

Le sujet de l'épreuve "Prévention Santé Environnement" du Brevet était :

"Samedi matin, Amandine rejoint sa cousine Margaux qu’elle trouve en larmes. Elle lui confie qu’hier soir, elle a eu un rapport sexuel non protégé avec Tom, son petit ami. Elle est inquiète car elle n’utilise aucun moyen de contraception."

Parmi les questions, l'élève devait indiquer à l'aide d'un document faisant la promotion des centres de planification :

  • une structure où Margaux peut s’adresser gratuitement
  • la méthode qui peut lui être proposée.
  • le délai recommandé.

Vers la fin de l'argent liquide dans l'Union européenne...pour mieux tenir la population en otage ?

Plusieurs mesures économiques viennent d'être prises ou vont prochainement être mis en oeuvre au sein de l'Union européenne. Si individuellement, elles peuvent s'expliquer, ajoutées les unes aux autres elles peuvent conduire progressivement à la disparition de l'argent liquide et à virtualiser les avoirs des Français...

Tout d'abord, il faut des déclarations rassurantes et des promesses qui n'engagent que ceux qui les croient :

"Aujourd'hui, l'économie française est robuste, bien plus robuste qu'il y a quatre ans et elle n'a rien à craindre de ce qui pourrait se produire" (François Hollande à propos de la crise grecque)

Ensuite, voici plusieurs informations qui convergent dans le même sens :

"Bercy veut favoriser l'usage de la carte bleue" (source). Ceci en baissant les commissions bancaires au motif que 61% de Français souhaiterait pouvoir utiliser davantage sa carte bancaire au quotidien alors même qu' on apprend qu'en Grèce la même décision n'est pas très populaire: "Afin de donner des gages à Bruxelles et de limiter l'évasion fiscale, Athènes veut imposer le paiement par carte aux touristes. Au grand dam des commerçants."

"Les règlements en espèce au-dessus de 1 000 euros ne seront plus autorisés, et ce dès le 1er septembre prochain. Un décret a été publié en ce sens au Journal officiel (JO) samedi 27 juin" (source). Ceci officiellement pour lutter contre les circuits financiers parallèles.

Pour mettre en perspective ces informations, il ne faut pas oublier qu'à compter du 1er janvier 2016, la directive européenne "renflouement interne des banques" entrera en vigueur. Derrière une apparente volonté d'épargner le particulier, beaucoup s'inquiètent de ce que cette directive permet en réalité da faire derrière la pseudo protection des dépôts inférieurs à 100 000€ :

"Ces nouvelles règles ont pour objet d’éviter de solliciter le contribuable lorsqu’il est nécessaire de renflouer un établissement financier, en mettant à contribution les actionnaires et les créanciers dans le cadre d’une procédure dite de “bail-in” (“renflouement interne”). L’exécutif européen a rédigé cette directive à la suite de la crise financière qui a commencé en 2008 et elle a donné aux 28 pays de l’Union européenne jusqu’à la fin de 2014 pour l’intégrer dans leur droit national" (source)

"Il ne s'agit rien d'autre ici que d'un vol pur et simple, d'une remise en cause du droit de propriété. Que les actionnaires soient mis à contribution, rien de plus normal (...) en cas de problème il suffira de puiser dans les comptes des déposants ! L'ensemble des clients de ses banques seront-ils prévenus ? Surtout pas; cela déclencherait un mouvement de panique (...) Beaucoup pourraient se dire qu'avec un plancher de 100.000 euros, ce n'est pas la peine de s'inquiéter. Lourde erreur. Effectivement, à Chypre, les comptes en dessous de cette somme n'ont pas été touchés, mais uniquement parce que l'Union européenne et le FMI ont apporté 10 milliards d'euros dans le cadre d'un plan d'aide. Pour un pays comme l'Espagne, l'Italie ou la France, il faudrait des centaines de milliards pour protéger ces comptes. Qui pourrait apporter cette somme ? (...) Ce chiffre de 100.000 euros est un pur effet d'annonce destiné à faussement rassurer 95% de la population (les électeurs !) mais il ne tiendra évidemment pas en cas de crise bancaire" (source)

Lire aussi : "Le FMI valide la ponction des comptes bancaires" et "La France emprunte sans difficulté… parce qu’elle n’hésitera pas à ponctionner l’épargne des Français".

Sans vouloir jouer ni les Cassandres ni les complotistes, toutes ces mesures sont plutôt inquiétantes pour ceux qui gèrent leur patrimoine et leurs revenus en "bon père de famille"...


Bons contacts entre la Fraternité St Pie X et Rome

Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint Pie X, a été interrogé dans Présent. Extrait :

"[...] La Fraternité a été reconnue officiellement comme catholique par l’Etat en Argentine, avec l’aide du cardinal Bergoglio devenu ensuite le pape François. Cela n’a-t-il qu’une importance administrative ou est-ce plus révélateur?
On y trouve tout d’abord un effet juridique, administratif, sans implication sur l’état des relations générales de la Fraternité avec, disons pour simplifier, l’Eglise officielle. Mais le deuxième effet est difficile à évaluer correctement. Il n’y a aucun doute sur le fait que le pape François, alors cardinal Bergoglio, avait promis d’aider la Fraternité à obtenir la reconnaissance par l’Etat argentin de notre société comme catholique et qu’il a tenu sa promesse. Cela oblige à penser qu’il nous considère bien comme catholiques.
Dans le même ordre d’idées, vous avez été nommé juge de première instance par le Vatican pour le procès d’un prêtre de la Fraternité. Ne peut-on y voir un signe de bienveillance?
Ceci n’est pas nouveau mais existe depuis plus de dix ans. Il s’agit effectivement d’une marque de bienveillance, et de bon sens. C’est ce que l’on remarque dans l’Eglise romaine à travers son histoire : son réalisme, capable de dépasser des problèmes canoniques, juridiques, pour trouver des solutions à des problèmes bien réels. [...]
Il y a quelques semaines, des séminaires de la Fraternité ont reçu la visite d’envoyés du Vatican, le cardinal Brandmüller, Mgr Schneider. Ces visites constituent un lien public avec « l’Eglise officielle ». N’est-il pas vital?
Le lien avec l’Eglise est vital. La manifestation de ce lien peut varier. Les dates et lieux de ces visites ont été laissés à mon choix, le Vatican a proposé des noms. J’ai choisi les séminaires, ce qui me paraissait, pour des évêques, le plus éloquent et le plus représentatif.
Quelles ont été les réactions « sur le vif » de ces évêques?
Ils se sont montrés très satisfaits. « Vous êtes des gens normaux », nous ont-ils dit… ce qui montre la réputation que l’on nous fait ! Ils nous ont félicités sur la qualité de nos séminaristes. Il ne fait aucun doute qu’ils ont conclu de ce premier contact rapproché que nous étions une œuvre d’Eglise.
Avez-vous des contacts avec des évêques, qui vous soutiennent discrètement?
Bien sûr ! Si l’on voit que des prêtres se rapprochent de nous aujourd’hui, ont eux-mêmes des contacts avec nous, on peut facilement en conclure qu’à l’échelon supérieur, ce doit être à peu près la même chose…"

La Cour suprême des Etats-Unis impose la dénaturation du mariage : vers la persécution religieuse

De Reinformation.tv :

"La communauté « gay » des Etats-Unis est folle de joie après la décision de 5 juges sur 9 de la Cour suprême d’imposer à tous les Etats de l’Union d’autoriser le « mariage » des couples de même sexe. C’est la pleine saison de la Gay Pride dans le monde entier. Le lobby LGBT exulte. Il a raison, écrit le juge John Roberts dans son opinion dissidente. « Si vous faites partie des nombreux Américains – quelle que soit leur orientation sexuelle – qui sont en faveur de l’extension du mariage de même sexe, n’hésitez pas à célébrer la décision de ce jour. Célébrez le fait que vous avez atteints un but désiré. Célébrez la possibilité d’exprimer d’une nouvelle façon l’engagement envers un partenaire. Célébrez la possibilité d’obtenir de nouveaux avantages. Mais ne célébrez pas la Constitution. Elle n’est pour rien dans cette affaire ». En revanche, l’objectif profond, ou à tout le moins l’effet de la décision, est évident : la décision Obergefell v. Hodges contredit toutes les convictions religieuses traditionnelles et ouvre la voie à la persécution religieuse.

Le juge Antonin Scalia a qualifié la décision de « putsch judiciaire ». Cinq juges ont confisqué le pouvoir, contredit la volonté du peuple, passé par pertes et profits des référendums défavorables au « mariage » des couples de même sexe, renversé la propre jurisprudence de leur Cour qui est simplement chargée d’interpréter la Constitution et non de créer le droit, pour imposer leur point de vue subjectif. Intolérable confiscation du pouvoir ; ce « gouvernement des juges » se constate partout dans les prétendus « Etats de droit » où des magistrats non élus deviennent « législateurs suprêmes » par leur propre volonté, et surtout celle de l’établissement qui pourrait les arrêter d’un mot mais trouve là un moyen puissant pour contourner la volonté du peuple et la démocratie. [...]

Si la gauche libérale qui a imposé le « mariage gay » pensait vraiment que le mariage est le meilleur cadre pour l’épanouissement des enfants, pourquoi favorise-t-elle le divorce facile et a-t-elle tout fait, dans de si nombreux pays du monde, pour mettre sur le même plan le mariage légitime et l’union libre, les enfants légitimes et les enfants nés hors mariage ?

La réponse se trouve dans la déification de l’autonomie humaine. La décision Obergefell v. Hodges montre de manière éclatante combien l’ingénierie sociale en cours dans le monde entier repose sur la fausse promesse : « Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Comble du nominalisme et du libéralisme, elle s’autorise à donner le sens qu’elle veut au mot « mariage », sans tenir compte des réalités, et elle impose le relativisme qui est la marque du libéralisme, refusant toute transcendance, toute vérité, toute loi supérieure à la volonté humaine. Le juge Anthony Kennedy, qui a voté pour la reconnaissance du « mariage » gay, l’exprime ainsi : les gens ont le droit « dans le cadre de la légalité, de définir et d’exprimer leur identité ». Lors d’une décision libéralisant l’avortement en 1989, il disait déjà : « Au cœur de la liberté se trouve le droit de définir sa propre conception de l’existence, du sens, de l’univers, et du mystère de la vie humaine ». Ni Dieu, ni maître !

La persécution religieuse est contenue dans la légalisation du mariage gay

La conséquence logique de cette autonomie érigée en absolu, on la connaît depuis la Révolution française : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » Benoît XVI résumait cela en trois mots : « Dictature du relativisme. » Il n’y a pas de place dans un monde où les hommes sont maîtres pour celui qui veut se soumettre à une vérité qui le dépasse, à la réalité qui s’impose à lui. Il s’ensuit que la persécution religieuse est contenue en germe – voire davantage – dans la reconnaissance du « mariage » des couples de même sexe.

Le juge Kennedy le laisse entendre lorsqu’il explique : « Parmi ceux qui considèrent que le mariage homosexuel est un mal il en est beaucoup qui parviennent à cette conclusion sur la base de prémisses religieuses ou philosophiques décentes et honorables, et cette décision ne dénigre ni leurs personnes ni leurs croyances. Mais lorsque cette opposition sincère et personnelle se transforme en loi adoptée et en politique de l’Etat, la conséquence nécessaire est qu’on met l’imprimatur de l’Etat lui-même sur une exclusion qui va bientôt déprécier ou stigmatiser ceux à qui leur propre liberté est alors refusée. »

Cette formule ampoulée – mais surtout très dangereuse – affirme en réalité le refus de permettre qu’un Etat définisse le mariage selon la réalité, selon sa définition traditionnelle, parce que cela constituerait une discrimination à l’égard des homosexuels qui veulent en bénéficier. On n’a plus le droit de s’y opposer qu’à titre individuel, sans que cela puisse avoir de conséquences sur le plan public : voilà la conclusion logique.
Le juge Clarence Thomas – juge noir auteur lui aussi de sa propre opinion dissidente – a mis en évidence les « conséquences potentiellement désastreuses pour la liberté religieuse ». Mais aussi pour le statut fiscal favorisé des institutions religieuses…

La Cour suprême ne protège plus la liberté religieuse

Alexander Marlow de Breitbart.com observe à son tour : « Si vous regardez la manière dont la Cour est parvenue à sa décision, vous verrez qu’elle ouvre la porte à une plus grande discrimination à l’égard des Eglises. Bientôt ils s’attaqueront aux Eglises. Tel est le prochain programme. (…) Les chrétiens seront accusés de sectarisme tout simplement parce qu’ils exerceront leur droit constitutionnel qui proclame la liberté de religion. » [...]"


L'épée et le chapelet

Homélie du père abbé de Triors pour la solennité des saints apôtres Pierre et Paul :

"Mes bien chers Frères, mes très chers Fils,

Dans l'évangile qui vient d'être chanté (Mt. 16,13-19), l'apôtre Pierre confesse le mystère de Jésus caché avant tous les siècles au moment où il reconnaît en Jésus le Messie attendu, revêtu de la majesté divine selon les prophéties les plus inouïes (Cf. Ps. 2, 109 ; Is. 7 à 9 etc...), Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant (Mt. 16,16). La scène s'est tenue au moment où Jésus commençait son chemin vers Jérusalem afin d'y mourir pour nos péchés, grand chemin de croix, cortège funèbre. Il prépara ses apôtres, non sans difficulté, à vivre le triduum pascal. On y voit comment l'histoire de notre salut qui commençait devait  se réaliser. C'était donc près des sources du Jourdain, à la frontière de la terre juive, à la limite du monde païen ; le Nouveau Testament allait bientôt donner à l'univers tout entier la grâce attendue par l'Ancien.

Avec le recul, Pierre comprendra mieux l'enjeu divin du salut. Mais déjà sur la route de Césarée de Philippe, le Père le lui fit dire d'un seul coup, presque sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, sous la seule impulsion de sa pure foi, don de Dieu, et de son tempérament ardent. Peu à peu, il entrera complètement dans la pensée divine, par l'humilité acquise au prix des larmes du reniement ; grâce à quoi sa foi put prendre son plein développement visible ; grâce à quoi il sut exhorter les premiers chrétiens à mettre leur pas dans les siens, unissant l'intimité avec Jésus à la montée vers Jérusalem, cortège funèbre pour aboutir à la lumière glorieuse de l'invincible Pâque. À notre tour de recevoir l'exhortation de ce témoin des souffrances du Christ, qui a pris part à la gloire qui allait être révélée (I Pi. 5,1). Pour l'Église, le Vendredi Saint et la Pâque continuent d'aller ensemble, car l'Église prolonge encore aujourd'hui la Passion de Jésus, d'une façon visible au Proche-Orient et dans d'autres régions, d'une façon moins visible ailleurs, selon ce que le Pape nommait récemment une persécution blanche non moins terrible que la première.

Sous nos yeux, le Christ continue d'être bafoué et frappé, disait Benoît XVI ; on cherche, toujours à nouveau, à le pousser en dehors du monde ; et toujours à nouveau, la petite barque de Pierre est secouée par le vent des idéologies, dont les eaux la pénètrent au-dedans, semblant la condamner à couler. Et pourtant, précisément dans l'Église souffrante, le Christ est confessé comme le Fils du Dieu vivant, sans cesse victorieux. En dépit de tout, la foi en Lui reprend toujours à nouveau ses forces (Homélie, 29 juin 2006).

 

Lire la suite "L'épée et le chapelet" »


Financement de mosquées par la mairie de Paris

Communiqué de Wallerand de SAINT JUST, Secrétaire de la fédération FN-RBM de Paris, Tête de la liste FN-RBM aux élections régionales en Île de France :

"Alors qu’il manquait 400 millions d’Euros dans le budget municipal de cette année et qu’un trou de 300 millions est déjà annoncé pour le prochain exercice, la Mairie de Paris déclare réfléchir à de nouveaux moyens pour financer la seconde phase des travaux de l’Institut des Cultures d’Islam.

Que l’on ne s’y trompe pas, derrière cette hypocrite dénomination culturelle, il s’agit bien de la construction de mosquées dont la ville de Paris est le maitre d’œuvre dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.

Conçu au départ pour régler le scandale des prières de rues de la Goutte d’Or, le projet initial prévoit la construction de deux bâtiments avec au rez-de-chaussée une vocation culturelle et à l’étage, la véritable raison de ce projet immobilier public, des salles de prières destinées à être revendues à des associations cultuelles. Un seul des deux bâtiments a pour l’instant vu le jour. Le second, et par conséquent la seconde mosquée, se cherche un moyen de financement, public bien évidemment.

Le bâtiment actuel a déjà coûté officiellement 13,5 millions d’Euros aux contribuables parisiens. On parle pour l’ensemble du projet d’un coût final de 22 à 28 millions d’Euros. Des ajouts, sous forme de subventions, ont dès maintenant été votés ces derniers mois en Conseil de Paris, à l’exemple de cette rallonge de 600 000 Euros pour que les sanitaires prévus soient remplacés par un modèle « à la turc », convenant mieux aux usagers. [...]"


Tout le monde écoute tout le monde, en fonction de ses capacités techniques

Jean-Dominique Merchet revient sur la grande hypocrisie des écoutes :

"C’est le Britannique Denis MacShane, un ancien ministre de Tony Blair, qui le raconte à l’Opinion : « Un jour où j’étais à notre ambassade à Paris, j’ai sorti mon portable pour téléphoner. “Faites attention monsieur le ministre, me dit-on. Toutes vos conversations sur ce portable seront enregistrées et votre homologue au Quai d’Orsay recevra les transcriptions sur son bureau dans le quart d’heure”. J’ai donc parlé lentement et clairement, de manière à ce que mes messages ministériels soient bien compris. »

En matière d’écoutes des responsables politiques ou économiques, la grande différence entre les Américains et les Français, c’est que ces derniers ne se sont jamais encore fait prendre la main dans le sac. Pour le reste, bienvenue au royaume des hypocrites ou à celui des mères maquerelles professant la vertu (lire la suite)"

JE-SUI~1Mais derrière l'hypocrisie, il y a le scandale. Ceux-là même qui jouent aux vierges effarouchées par démagogie vis-à-vis du peuple français sont les mêmes qui viennent de voter la loi sur le renseignement permettant désormais à Manuel Valls d'écouter quiconque sans décision de justice...

Le vote de cette loi qui, selon certains, peut "conduire à une police politique", a eu lieu à l'Assemblée nationale à main levée (438 votes pour et 86 contre) et sans scrutin public, ce qui empêche de savoir ce qu'a voté votre député. C'est beau la démocratie...

Pjlr


Le destinataire du selfie macabre : un Français inconnu des services

Rien n'est sous contrôle :

"Le Français Yunes-Sébastien V-Z., 30 ans, à qui Yassin Salhi a envoyé son "selfie" macabre après avoir décapité son patron près de Lyon, n'avait pas été repéré par les services de renseignement avant son départ pour la Syrie en novembre dernier".

Né en 1985, ce technicien en logistique diplômé de l'IUT de Besançon s'est converti à l'islam au milieu des années 2000, adoptant le prénom musulman de Yunes qu'il a fait inscrire sur sa carte d'identité.


Une dizaine d'imams expulsés en 2015

Mais surtout, pas d'amalgame :

"Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré ce lundi sur Europe 1 que 40 imams "prêcheurs de haine" avaient été expulsés de France depuis 2012, dont une dizaine depuis le début de l'année.

"Nous avons depuis 2012 expulsé 40 prêcheurs de haine et imams. Dans les cinq années précédentes, il n'en avait été expulsé que 15", explique le ministre.

"Depuis le début de l'année, il y a 22 dossiers qui sont en cours d'instruction, et une dizaine d'imams et de prêcheurs de haine qui ont été expulsés", ajoute-t-il. Tout "prêcheur de haine qui a vocation à rester en France, s'il est étranger il sera expulsé, je le fais systématiquement", dit le ministre.

Interrogé sur la volonté du gouvernement de fermer la centaine de mosquées salafistes dont certaines nourrissent le djihadisme terroriste, il répond : "s'il y a des associations qui gèrent ces mosquées et dont la totalité des membres poursuivent un objectif d'appel à la haine et d'incitation au terrorisme, ces mosquées seront dissoutes". Des dossiers sont actuellement en cours d'expertise, précise Bernard Cazeneuve."


L'agenda des veilleurs et des Sentinelles

Changement de jour pour les veilleurs du Puy-en-Velay

Lundi 29 juin 2015

  • La Roche sur Yon - Place Napoléon de 21h à 22h
  • Châlons-en-Champagne - face au Palais de Justice, de 18h à 19h30 : Sentinelles

Mardi 30 juin 2015

  • Beauvais - Place Jeanne Hachette, devant la mairie de 21h à 22h
  • Bourges - Rue Moyenne à côté de la Mairie de 21h à 22h
  • Cherbourg - sur les marches du théâtre à 20h30
  • Cholet - place Travot de 21h à 22h
  • Limoges - place d'Aine de 21h à 22h
  • Melun - devant la Préfecture de 18h à 19h30 : Sentinelles
  • Saumur - place Bilange de 20h30 à 21h30
  • Reims - Place royale, de 20h à 20h30

Mercredi 1er juillet 2015

  • Blois - Place de la République - 20h30 - "Art, Culture et Patrimoine au service de l'Homme"
  • Bondy - place de la gare (rer E) de 19h à 20h
  • Cognac - place François Ier de de 21h à 22h
  • Grenoble - parvis église St Louis, rue Félix Poulat de 20h30 à 22h30
  • Laval - place de la Mairie de 20h à 20h30
  • Marseille - mairie du Vieux Port de 20h30 à 22h

Jeudi 2 juillet 2015

  • Aix-en-Provence - devant l'IEP à 20h30
  • Annecy - place de la mairie à 21h30
  • Châteauroux, place de la République de 20h30 à 21h30
  • Montélimar - Allées Provençales (près de la fontaine) à 20h30
  • Nancy - place Stanislas de 20h30 à 21h30 : Sentinelles
  • Orléans : 108° veillée place du Martroi "aux pieds de Jeanne à 20h30 abri si pluie
  • Le Puy en Velay- Place Cadelade de 18h30 à 19h30

Vendredi 3 juillet 2015

  • Bordeaux - Place Pey-Berland de 18h30 à 19h30 : Sentinelles
  • Carhaix - place de La Tour d'Auvergne, à 21h00

En cas d'erreur ou d'oubli, merci de me contacter : [email protected]


Le courage de la première communauté chrétienne face aux persécutions

Extrait de l'homélie du Pape François en la fête de Saints Pierre et Paul, enjoignant les nouveaux archevêques à qui il a remis le pallium à imiter les premiers chrétiens :

"La lecture tirée des Actes des Apôtres, nous parle de la première communauté chrétienne assiégée par la persécution. Une communauté durement persécutée par Hérode qui «se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal… il décida aussi d’arrêter Pierre… Il le fit appréhender et emprisonner» (12, 2-4).

Je ne voudrais pas pourtant m’arrêter sur les persécutions atroces, inhumaines et inexplicables, malheureusement encore aujourd’hui présentes dans de nombreuses parties du monde, souvent sous les yeux et le silence de tous. Mais je voudrais aujourd’hui vénérer le courage des Apôtres et de la première communauté chrétienne; le courage de continuer l’œuvre d’évangélisation, sans crainte de la mort et du martyre, dans le contexte social d’un empire païen; leur vie chrétienne qui pour nous, croyants d’aujourd’hui, est un fort rappel à la prière, à la foi et au témoignage.

Un rappel à la prière: la communauté était une Église en prière: «Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance» (Ac 12, 5). Et si nous pensons à Rome, les catacombes n’étaient pas des lieux pour échapper aux persécutions mais elles étaient, avant tout, des lieux de prière, pour sanctifier le dimanche et pour élever, du sein de la terre, une adoration à Dieu qui n’oublie jamais ses enfants.

La communauté de Pierre et de Paul nous enseigne qu’une Église en prière est une Église debout, solide, en chemin! En effet, un chrétien qui prie est un chrétien protégé, gardé et soutenu, mais surtout, il n’est pas seul. [...]

Un rappel à la foi: dans la seconde lecture, saint Paul écrit à Timothée: «Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout… et j’ai été arraché à la gueule du lion; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste» (2 Tm 4, 17-18). Dieu n’enlève pas ses enfants du monde ou du mal mais il leur donne la force pour les vaincre. Seulement celui qui croit peut vraiment dire: «Le Seigneur est mon berger: je ne manque de rien (Ps 23, 1).

Combien de forces, au long de l’histoire, ont cherché – et cherchent – à anéantir l’Église, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, mais elles sont toutes anéanties et l’Église reste vivante et féconde! Elle reste inexplicablement solide pour que, comme dit saint Paul, elle puisse acclamer: «À lui la gloire pour les siècles des siècles» (2 Tm 4, 18).

Tout passe, seul Dieu reste. En effet, ils ont passé des royaumes, des peuples, des cultures, des nations, des idéologies, des puissances, mais l’Église, fondée sur le Christ, malgré beaucoup de tempêtes et nos nombreux péchés, reste fidèle au dépôt de la foi dans le service, parce que l’Église n’est pas l’Église des Papes, des évêques, des prêtres et non plus des fidèles, elle est seule et seulement du Christ. Seul celui qui vit dans le Christ promeut et défend l’Église avec la sainteté de sa vie, à l’exemple de Pierre et de Paul. [...]

Un rappel au témoignage: Pierre et Paul, comme tous les Apôtres du Christ qui durant leur vie terrestre ont fécondé l’Église de leur sang, ont bu au calice du Seigneur, et ils sont devenus les amis de Dieu.

Paul a écrit à Timothée avec un accent émouvant : «Bien-aimé, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de justice: le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse» (2 Tm 4, 6-8).

Une Église ou un chrétien sans témoignage est stérile; un mort qui pense être vivant; un arbre sec qui ne donne pas de fruit; un puits asséché qui ne donne pas d’eau ! L’Église a vaincu le mal grâce au témoignage courageux, concret et humble de ses enfants. Elle a vaincu le mal grâce à la proclamation convaincue de Pierre: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant» et à la promesse éternelle de Jésus (cf. Mt 16, 13-18). [...]"


Les chartreux, des gardiens de phares pour illuminer le monde

La Croix a rencontré Dom Dysmas de Lassus, prieur général de la Grande-Chartreuse. Extrait :

"La voie des chartreux s’enracine dans le monachisme des Pères du désert. Nous sommes des moines, avec une énorme part commune avec les bénédictins ou les cisterciens. Notre particularité est une plus grande insistance sur la vie solitaire. Nous ne sommes cependant pas des ermites, puisque la part de vie commune est loin d’être négligeable.

Votre séparation du monde est particulièrement tranchée…

C’est vrai, notre clôture est rigoureuse, pas toujours facile à accepter. Car nous ne sortons pas du désert, pas même, sauf cas exceptionnels, pour le décès de nos parents. Plutôt que d’expliquer, je préfère renvoyer au Christ qui s’est retiré quarante jours dans le désert pour prier. Quand nous parlons de désert, c’est de cela que nous parlons. Mais deux jours par an, nous recevons nos familles à l’hôtellerie.

À quelles conditions la solitude n’est-elle plus une souffrance ? 

L’insistance sur la solitude ne doit pas faire illusion car il ne s’agit pour nous que d’une condition extérieure et d’un moyen. Le but n’est pas la solitude mais bien son contraire, la communion. Toute notre vie est construite sur la relation. Tout y est pensé pour favoriser le développement de la relation avec Dieu, de la communion d’amour avec lui. S’il vit pleinement sa vocation, le chartreux n’est jamais seul. Il reste que vivre dans la solitude, même avec cette communion avec Dieu, demande certaines capacités, une forme d’esprit qui soit capable de la porter. Et ce n’est pas donné à tout le monde.

L’austérité de la Chartreuse, ce ne sont pas les jeûnes, le lever de nuit, ou le froid, même si ces aspects sont bien réels. La véritable austérité est la solitude. Les premières années, l’intimité avec Dieu est encore fragile et le désert, intérieur et extérieur, peut parfois se faire sentir avec rudesse. Mais j’entends plus souvent des moines se plaindre de ne pas avoir assez de solitude que l’inverse. [...]

Vous vivez séparés du monde, mais pas pour le fuir. Comment ? 

Lorsqu’il y avait des gardiens dans les phares, eux aussi vivaient séparés du monde et pourtant c’était bien pour rendre service à ceux qui passaient près d’eux sans les voir. Nous faisons ce que d’autres devraient faire et ne font pas : écouter leur cœur pour y entendre la voix de celui qui leur a donné la vie. Comme le dit un beau passage de nos statuts : « Séparés de tous, nous sommes unis à tous parce que c’est au nom de tous que nous nous tenons en présence du Dieu vivant. » 

Nous sommes comme les gardiens d’une station de transmission en haut d’une montagne. Apparemment isolée, elle voit pourtant passer des millions de communications et relie les hommes entre eux ou avec les satellites au-dessus d’elle. Il manquerait quelque chose à la terre s’il n’y avait pas des hommes (tous les contemplatifs, pas seulement nous) qui donnaient leur vie à cette communication avec le Ciel, au nom de toute l’humanité. [...]

Notre vie ne demande pas de qualités extraordinaires. Il y a chez nous des personnes qui ont fait Polytechnique ou Normal-Sup et d’autres qui n’ont pas dépassé le BEPC. Il y a des personnes solides et des personnes fragiles. Il est donc erroné de croire que la Chartreuse est réservée à des sujets d’exception. Il est en revanche exact que seul un petit nombre de personnes est capable de soutenir une vie solitaire, parce qu’il y faut non pas des qualités exceptionnelles mais des qualités très spécifiques. En réalité, seule l’expérience peut dire si on se sent en harmonie avec la vie de cellule ou non. Si nous n’avons pas d’exigence particulière, ni intellectuelle, ni humaine, nous ne pouvons pourtant pas être un refuge face aux difficultés du monde. [...]"


Vous cherchez une école catholique à Paris?

Une première réponse :

"Ouverture en septembre 2015, au cœur de Paris, secteur avenue de Breteuil, XVème de l'Ecole Saint Jean-Paul II.

Maternelle et primaire indépendants

Des méthodes classiques et solides d’enseignement.

Catéchisme, Temps de prière, Messe hebdomadaire.

Des effectifs réduits et une ambiance familiale.

Un suivi personnel de l’enfant. Pour plus d’informations, consultez notre blog".


Guerre de civilisation ? Mais quelle civilisation ?

Vincent Trémolet de Villers, rédacteur en chef des pages débats/opinions du Figaro et du Figarovox, écrit :

"«Guerre de civilisation» : les mots du premier ministre claquent de leur force belliqueuse et transportent avec eux un imaginaire où se mêlent Soliman le Magnifique, la bataille de Lépante, Samuel Huntington, Oussama Ben Laden et George W. Bush. Si le mot «guerre» est difficilement discutable - comment qualifier autrement une froide décapitation signant l'allégeance à un groupe, Daech, qui a appelé à tuer les Français par tous les moyens (couteaux, pierres, automobiles…) -, celui de «civilisation» est moins évident. Et même, disons-le, inapproprié.

Si l'on regarde vers l'État islamique, une telle barbarie peut-elle porter le nom qui évoque le rayonnement des nations et des empires à travers les siècles, le génie des sociétés à protéger ce qui fait, en l'homme, l'humain?

Si l'on regarde vers l'Occident, de quelle civilisation parle le premier ministre? S'agit-il de la «certaine lumière spirituelle» chère à Saint-Exupéry? «La civilisation, disait-il, est un lien invisible, parce qu'elle porte non sur les choses mais sur les invisibles liens qui les nouent l'une à l'autre.» Ce peut être Haendel comme le déjeuner à la ferme sous les oliviers. Le grand Dante et le chevrier que le petit Marcel Pagnol croisait sur les sentiers du Garlaban.

Manuel Valls songe-t-il à Homère, Virgile, saint Augustin, Érasme, Cervantès, Michel-Ange, Shakespeare, Pascal, Bach, Goya, Hugo,Pasteur, Marie Curie, Proust, Simone Weil, Camus, qui ont porté au plus haut le génie occidental: la liberté intérieure, l'exigence de l'esprit, l'élévation de l'âme, la galanterie, le soin du plus faible? Ou a-t-il en tête un club de consommateurs, de «déambulateurs approbatifs» (Muray), qui applaudit Conchita Wurst devant le Parlement européen, qui a remplacé la sociabilité par «le vivre ensemble», la morale commune par le tri sélectif, et dont la seule fierté réside dans le mépris vis-à-vis de tout ce qui le précède et l'adoration de lui-même?

Cette question, la seule qui vaille, un de nos esprits les plus acérés se l'est posée en 2002, un an après les attentats du 11 Septembre. Dans un texte prophétique, Chers djihadistes (Mille et Une Nuits), Philippe Muray voyait venir non pas une guerre de civilisation, mais plutôt un choc entre deux incultures, deux barbaries. Inconsolable et gai, il faisait mine d'abord de s'amuser de cette impasse. «L'Occident s'achève en bermuda», écrivait-il, avant de lancer aux djihadistes cette menace: «Craignez le courroux de l'homme en bermuda. Craignez la colère du consommateur, du voyageur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis. Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement.»

Quelle civilisation?

Lorsqu'elle a présenté son projet de loi pour le mariage entre personnes de même sexe, Christiane Taubira avait évoqué, avec un réel enthousiasme oratoire, «un changement de civilisation». On ne saurait mieux dire. La décision de la Cour suprême d'autoriser le mariage gay dans les cinquante États américains a confirmé son discours. C'est le monde ancien que cet arrêt enterre. Celui de la génération. Un monde nouveau vient de naître. Ils furent nombreux à s'en féliciter sur les réseaux sociaux, à opposer le drapeau arc-en-ciel colorant la Maison-Blanche au drapeau noir du Califat. [...]"


Levée de l'immunité parlementaire pour délit d'opinion

C'est peut-être ce que risquent, pour deux affaires différentes, Aymeric Chauprade (vidéos la France est en guerre) et Florian Philippot (accusation contre le Qatar). Ils ont tous les deux expliqué pourquoi ils ne se rendraient pas à la convocation des juges en arguant notamment de leur immunité de député européen (voir ici et ici).

On peut donc se demander quelles raisons ont poussé Gilles Lebreton (FN) et Joëlle Bergeron (ex-FN), tous deux membres de la commission des affaires juridiques du parlement européen, à voter la levée de l'immunité parlementaire du député allemant Udo Voigt poursuivi pour "appel à la haine raciale et offense" pour une affiche ayant créé la polémique où était inscrit "Blanc, pas seulement une couleur de tricot ! Pour une vraie équipe nationale. L’équipe de football nationale en 2010 ? Plan de jeu 2006".

Lorsque l'on voit l'utilisation à des fins politiques des lois liberticides en France, encore récemment avec le procès scandaleux fait à Eric Zemmour, il faut être naïf pour croire que la commission des affaires juridiques fera le distinguo entre le sulfureux député Udo Voigt en Allemagne et le FN "dédiabolisé" en France... Gilles Lebreton et Marine Le Pen, qui a soutenu ce vote, devraient méditer les derniers mots d'Eric Zemmour à son procès le 24 juin dernier

"Si je comprends bien ce qui m’est reproché, la liberté d’expression, c’est bon pour les dessinateurs de Charlie, mais ce n’est pas bon pour moi. Parce qu’eux sont gentils, et moi, je suis méchant. Eux ont des bonnes arrière-pensées, et moi j’en ai de mauvaises. Si je comprends bien, nous vivons toujours sous le règne de la phrase de Saint-Just : «pas de liberté pour les ennemis de la liberté». Cela s’appelait la Terreur


« Pas de place pour les « tièdes » dans le combat contre le totalitarisme islamique »

Ce sont des mots d'Aymeric Chauprade dans un entretien accordé à Boulevard Voltaire. Il estime que tant que le terrorisme continuera d’être analysé en France par nos politiques comme une simple manifestation criminelle, il leur sera impossible de regarder la vérité en face. Quelques extraits :

"Le problème, c’est que cette 5e colonne [les islamistes en France], ce ne sont pas seulement les 5.000 fiches dites « S » que l’on ne surveille même pas, c’est plus que cela, c’est l’immense armée des sympathisants, de ceux qui se sentent de l’Oumma plus que de France, de ceux qui, à mesure que le rapport de force démographique leur est favorable, sont de plus en plus tentés par le passage à l’acte. J’ose le dire, l’unité d’une nation est incompatible avec une masse de gens qui rêvent mentalement de prendre le dessus sur vous, de mettre à terre votre civilisation, et ces gens-là, j’en suis le premier désolé, mais ils sont déjà des centaines de milliers en France.[...]

Regardons cette réalité : avec « seulement » 10 à 15 % de musulmans au sein de la population française, nous en sommes déjà au stade de devoir protéger toutes nos synagogues et de « prier pour que rien n’arrive à nos églises » ! Alors, posons-nous la question de savoir quel sera l’état de la France quand nous serons arrivés à une proportion de 30 % de musulmans.[...]

Je pense qu’il faut sortir la question du totalitarisme islamique du cadre judiciaire dans lequel elle est enfermée aujourd’hui. Nous parlons ici d’une guerre avec un ennemi à la fois extérieur et intérieur. Que cet ennemi jouisse de la nationalité française ou pas, qu’il mène sa guerre en Syrie ou qu’il la mène sur le territoire national importe, au fond, assez peu. L’important, c’est qu’il est un ennemi ![...]

Les associations et mosquées salafistes ou liées aux Frères musulmans doivent être interdites, leurs imams expulsés du territoire national. Les sympathisants de ces associations doivent être identifiés, déchus de leur nationalité et expulsés du territoire national.

Parce que le changement de civilisation, ce n’est pas seulement le « Grand Remplacement » de la population, mais aussi le « Grand Remplacement des paysages », je m’oppose aussi à l’islamisation architecturale de la France. Je souhaite que mon parti, s’il arrive au pouvoir, enraye la dynamique de construction de mosquées en France. L’expérience montre, d’ailleurs, que les associations qui sont à l’origine de ces demandes de constructions sont liées aux idéologies radicales.

Enfin, une dernière condition pour le succès de ce volontarisme politique. Il faut que nos compatriotes de foi musulmane qui sont assimilés et respectueux de notre civilisation judéo-chrétienne s’associent à ce combat contre le totalitarisme islamique. S’ils restent piégés par le discours lénifiant de l’islamophobie, alors une catastrophe se produira en France et les Français finiront par ne plus séparer le bon grain de l’ivraie, et le risque de guerre civile deviendra sérieux.[...]

Il n’y a pas de place pour les « tièdes» dans ce combat contre le totalitarisme islamique. Tous ceux qui se situent dans la foi musulmane portent désormais une lourde responsabilité et doivent faire un choix clair et audible : soit ils sont avec nous, soit ils sont contre nous."


Escalade de la violence antichrétienne en Israël

Après l’incendie criminel du 18 juin probablement perpétré par des extrémistes juifs contre l’Église de la Multiplication des pains, l’un des célèbres sanctuaires de Terre Sainte, Mgr William Shomali, évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem, déclare à l'AED :

« C’est une véritable escalade de la violence antichrétienne. Nous sommes en droit de nous demander ce qui va encore nous arriver d’autre maintenant »

« Comme par le passé, je continue d’avoir tendance à croire que cet acte n’a été commis que par un groupe très petit et agressif. En effet, il existe des Juifs libéraux et tolérants, des Juifs qui le sont moins, et enfin ceux qui détestent les non-Juifs. Mon inquiétude porte sur l’augmentation du nombre de personnes radicalisées et sur l’accroissement de leur degré d’intolérance. »


Les livres vantant l'homoparentalité retirés des écoles

... à Venise.

Élu le 15 juin, le maire de centre-droite vénitien Luigi Brugano veut tenir une de ses promesses de campagne: nettoyer les écoles maternelles et primaires des livres traitant du thème de l'homoparentalité et de l'adoption par des personnes de même sexe.

«C'est aux parents d'éduquer leurs enfants sur ces choses, pas aux écoles.»


"On est au bord de très grandes violences et de violences de masse"

L'avocat Thibault de Montbrial, spécialiste des questions de terrorisme, publie “Le sursaut ou le chaos”. Il déclare au Midi Libre :

"Pensez-vous que les attentats de janvier ont mis à jour un certain communautarisme ?

Non le phénomène est perceptible depuis des années. Après les attentats, il y a d'ailleurs eu un début de la libéralisation de la parole mais, très vite, la chape de plomb s'est repositionnée.

Pourquoi ?

On peut penser que les acteurs du débat n'ont pas réellement compris ce qui se passait. Ou alors ils ont peur de le dire. Mais c'est une erreur. On ne peut plus garder la tête dans le sac. Car c'est cette situation de non-dit qui crée un climat anxiogène. [...]

Le ministère de l'Intérieur évoque 1 750 jihadistes français. Ce chiffre est-il sous estimé ?

Ce chiffre n'évoque que les gens identifiés. Le chiffre noir est certainement plus élevé. Sans compter ceux qui sont susceptibles de se rallier à la cause.

[...] La situation est beaucoup plus préoccupante que ce que veulent bien dire nos politiques et le monde associatif. On est au bord de très grandes violences et de violences de masse, avec en 2015 une partie, certes minoritaire, de la jeunesse de France, qui fait la guerre à son propre pays. Et ce dans un cadre mondial. On refuse de voir la réalité. Être confronté à un ennemi de l'intérieur avec des gens entraînés et armés qui veulent notre destruction, est quelque chose de nouveau.

Notre pays a toujours œuvré pour l'intégration. Comment expliquez-vous cet échec ?

Cela résulte d'une quarantaine d'années de petites et grandes lâchetés, de renoncement de la classe politique, qui ont conduit à un véritable éclatement communautariste de notre tissu social. Nous avons cédé à une forme de culpabilité de notre histoire, de notre société et à la peur d'être taxé d'islamophobe. Ce sont ces renoncements qui ont permis la fertilisation des idées de l'islam radical. Il faut donc le voir, le comprendre, le dénoncer pour trouver des solutions. Car c'est en sachant qui nous sommes que nous serons capables d'intégrer ceux qui viennent de l'extérieur. [...]"


"Les prochains auteurs d’atrocités sont des voisins, des collègues de bureau"

Ex-juge, Alain Marsaud est député Les Républicains. Il a dirigé le Service central de lutte antiterroriste à Paris. Il déclare à La Tribune de Genève :

"[...] Nous sommes face à une guerre totale que nous livre le terrorisme et elle va durer longtemps. Nous assistons à une surenchère dans l’horreur. C’est ainsi la première décapitation en France et en Europe

L’Etat islamique est-il en cause?

Je ne pense pas que l’Etat islamique a commandité cet attentat, pas plus que celui de la mosquée de Koweït. L’Etat islamique revendique certains attentats par opportunisme. Par contre, du côté des auteurs, nous assistons à des phénomènes d’imitation. Après la décapitation, il y a des fortes probabilités que le prochain stade de l’horreur sera l’attentat à la voiture piégée. Une technique de terreur très utilisée dans les pays en proie à la violence terroriste. Nous devons rester extrêmement prudents.

Votre discours est très inquiétant?

Oui, nous sommes entrés dans une période d’une grande violence. Nous avions connu jusqu’à maintenant un terrorisme politique d’état. Il nous suffisait, je me permets cette simplification, d’entrer en contact avec le sponsor du terrorisme et de négocier avec lui , ou faire pression, pour abaisser la menace. Aujourd’hui, nous ne savons même pas à qui nous adresser. Les djihadistes ne répondent à aucune logique si ce n’est à celle de la terreur motivée par l’imitation lors de passages à l’acte imprévisibles.

[...] Si un individu répond à un certain nombre de marqueurs par rapport aux profils estimés dangereux, on décide de le surveiller, de le suivre ou de l’arrêter. Dans l’affaire de l’Isère, le suspect avait fait l’objet d’une fiche S qui avait été ensuite désactivé, car il n’y avait pas d’élément qui permettait de poursuivre sa surveillance. Nous devons en être conscients, les prochains auteurs d’atrocités sont des voisins, des collègues de bureau ou de Pole emploi motivés par l’islam radical. On ne résout pas ce problème avec une loi.

Vous adhérez à la thèse de la guerre de civilisation?

Nous sommes bien au-delà de ce qu’avait imaginé Huntington. Nous n’avons pas de problème avec les musulmans, nous avons un problème avec cette partie de l’islam qui fait la guerre au reste du monde. Mais je suis atterré quand je constate que, vendredi dernier, dans toute la communication officielle, personne n’a prononcé le mot islam. Mais ce ne sont pas les Témoins de Jéhovah, les hindouistes, les juifs ou les bouddhistes qui nous menacent! Ne pas nommer les choses, c’est déjà une partie du problème."


C’est arrivé un 29 juin …

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 29 juin 1380 : Louis Ier d'Anjou devient héritier du royaume de Naples.
  • le 29 juin 1610 : les funérailles d'Henri IV sont célébrées à Notre-Dame de Paris.

Une fois embaumé, le corps du Roi est mis en bière et exposé dans la grande chambre de parade du Louvre, pendant dix-huit jours. La chapelle ardente sert pour la célébration de 100 messes basses et 6 grand-messes quotidiennes!

Le 25 juin, Louis XIII apporte de l'eau bénite à son père. Le 29 juin, une procession de tous les corps constitués est organisée et accompagne le corps d'Henri IV jusqu'à Notre-Dame, où a lieu une première cérémonie. Le lendemain, 30 juin, le corps part pour la nécropole royale de Saint-Denis où l'inhumation a lieu le 1er juillet 1610.

Statue d'Henri IV à l'entrée du château de Pau

 

 

  • le 29 juin 1642 : seconde prise de possession des îles Mascareignes par la France.

4 ans après la première prise de possession le 25 juin 1638, les Français prennent une seconde fois possession des îles Mascareignes au nom du Roi de France et la rebaptisent île Bourbon.

  • le 29 juin 1672 : le Roi Louis XIV repousse les conditions de paix hollandaises.

Louis XIV juge insuffisantes les propositions de paix faites par les Hollandais à l'instigation du grand pensionnaire Jan de Witt. La guerre de Hollande se poursuit.

  • le 29 juin 1683 : à Alger, les prisonniers esclaves français sont libérés.

Le 15 décembre 1681, les barbaresques capturent un bâtiment de la marine royale française ; son commandant, le Chevalier de Beaujeu, et l'équipage sont vendus comme esclaves à Alger. Le 27juin 1683, la Royale bombarde Alger, des négociations commencent.

Elles aboutissent à la libération des prisonniers. Voir la chronique du 28 Juillet.

  • le 29 juin 1785 : le Roi Louis XVI et le ministre de la Marine Castries remettent officiellement à Lapérouse les instructions pour son expédition de reconnaissance du Pacifique.

    Louis XVI donnant ses instructions au capitaine de vaisseau La Pérouse pour son voyage d'exploration autour du monde, par Nicolas-André Monsiau (1817)

  • le 29 juin 1793 : bataille de Nantes, échec de l'armée Royale Catholique. 

L'armée Royale Catholique échoue aux portes de Nantes, la grande ville républicaine de l'ouest. Cathelineau, blessé dans la bataille, meurt dans les jours suivants. C'est en fait le tournant de la guerre. La Convention, désormais sous les ordres de Robespierre, s'apprête à réagir vivement. La violence et la cruauté de la république sera à la hauteur de la terreur causée par les Vendéens. Paris décide d'exterminer la région.

  • le 29 et 30 juin 1795 : combats sanglants dans l'ouest catholique.

Charette a repris les armes le 26 juin au cri de « Vive Louis XVIII ! » Les 29 et 30 juin, les deux Guérin et Sapinaud battent les Bleus à Mareuil, à Beaulieu, à Montaigu et à Aigrefeuille et leur enlèvent dix mille rations de pain et d'eau-de-vie. Des officiers et des soldats bleus, entassés dans des maisons vides sont livrés aux flammes : la guerre se change en boucherie. A cette nouvelle le bataillon des chasseurs de Cassel sort du camp de Pierre-Levée, se répand dans les campagnes voisines, pille, égorge, incendie et ne rentre qu'après avoir détruit tout le pays environnant.

  • le 29 juin 1880 : cession de Tahiti à la France.
  • le 29 juin 1880 : le Sénat approuve la date du 14 juillet comme fête nationale.
  • le 29 juin 1896 : départ de la colonne Marchand.

Marchand obtient quelques moyens dérisoires pour organiser une expédition dans les profondeurs du continent africain. La colonne française Marchand part de Marseille pour le Congo et traverser l'Afrique vers l'est jusqu'au Nil, emportant 3000 charges de 30 kg et le vapeur démontable Le Faidherbe. La colonne Marchand, avec 5120 tirailleurs et 8 officiers, atteint Fachoda  et renforce les défenses de la place avant l'arrivée des Anglais. Le pouvoir politique parisien furieux de voir conquis à si bon compte un empire immense, force Marchand à donner la place aux Anglais. Il part alors du sud Soudan pour terminer son expédition à Djibouti. Voir les chroniques du 10 juillet, du 18 septembre, du 11 décembre, du 13 janvier.

  • le 29 juin 1922 : la France offre 100 hectares de la crête de Vimy au Canada.

En reconnaissance des sacrifices consentis par le Canada lors de la Première Guerre mondiale et pour la victoire remportée par les troupes canadiennes lors de la bataille pour la capture de la crête de Vimy en avril 1917, cette terre leur est offerte. Le monument actuel est érigé par les Canadiens, lesquels comptent plus de 66 000 morts. Le terrain n'est pas canadien comme peut l'être une ambassade, car le gouvernement français a accordé « au Gouvernement du Canada, gracieusement et pour toujours, le libre usage de la terre, exempte de toute forme de taxe ». La loi française s'y applique.

  • le 29 juin 1930 : canonisation des Martyrs de la Nouvelle-France.

Le 21 juin 1925, les premiers martyrs de l'Amérique du Nord, six missionnaires et deux jésuites sont déclarés bienheureux. Le 29 juin 1930, le pape Pie XI, canonise les Pères Jean de Brébeuf, Gabriel Lalemant, Antoine Daniel, Charles Garnier, Noël Chabanel, Isaac Jogues, René Goupil et Jean de La Lande, tous de la Compagnie de Jésus!

 

  • le 29 juin 1949 : diffusion à Paris du premier journal télévisé.
  • le 29 juin 1886 : naissance de Robert Schuman, ministre des Affaires étrangères, un des pères fondateurs de la CECA.

Robert Schuman, homme d'Etat français, naît le 29 juin au Luxembourg. Avocat, il devient président du Conseil des ministres de Vincent Auriol en 1947, puis ministre des Affaires étrangères de 1947 à 1952. Il est considéré comme l'un des fondateurs de l'Europe ; son procès de béatification a été lancé en 1991 et reste au point mort, faute de miracle reconnu.

  • le 29 juin 1900 : naissance d'Antoine de Saint-Exupéry.

Antoine Marie Jean-Baptiste Roger de Saint-Exupéry est un écrivain et aviateur français. Il est né le 29 juin 1900 à Lyon. Il s'oriente vers les beaux-arts, avant de devenir pilote d'aviation suite à son service militaire. En parallèle de son emploi à l'aéropostale, Saint-Exupéry écrit de nombreux romans. Il disparaît en vol le 31 juillet 1944.

Son expérience de pionnier de l'aviation et de pilote de guerre lui donnera toute la légitimité pour délivrer son principal message : c'est par le dépassement de soi que l'on devient un Homme. Parmi ses principaux livres se trouvent :

L'Aviateur

Courrier sud

Vol de nuit (Prix Femina)

Terre des hommes

Pilote de guerre

Lettre à un otage

Le Petit Prince

Citadelle, (ouvrage posthume)

Très remonté contre la politique des gaullistes voici quelques extraits de ce qu'il écrit pendant la guerre :

« Dites la vérité, Général, la France a perdu la guerre, mais ses alliés la gagneront. » (Écrits de guerre, 1939-1944, Gallimard, Folio, p. 208)

« L'armée qui reculait n'était plus une armée […] La France a joué son rôle […] Les vaincus doivent se taire comme les graines. » (Pilote de guerre)

«Il me semblait qu'un Français à l'étranger devait se faire témoin à décharge et non à charge de son pays (EG, p. 286) […] Si je n'étais pas gaulliste à New York, c'est que leur politique de haine n'était point pour moi la vérité » (Écrits de guerre, 1939-1944, Gallimard, Folio, p. 269).

« J'ai eu raison, je crois, dans tout ce que j'ai pensé depuis deux ans sur les affaires de mon pays. Je n'aime pas plus aujourd'hui le général De Gaulle. C'est ça, la menace de dictature. C'est ça, le national-socialisme. Je n'aime pas la dictature, la haine politique, le credo du parti unique. Quand le national-socialisme meurt ailleurs, ce n'est vraiment pas raisonnable de le réinventer pour la France. Je suis très impressionné par cette bande de fous. Leur appétit de massacre entre Français, leurs souhaits en ce qui concerne la politique d'après-guerre (bloc européen) conduira une France aussi affaiblie que l'Espagne à ne plus être qu'un satellite de la Russie ou de l'Allemagne. Ce n'est pas dans cette direction que loge pour moi la vérité. » (Écrits de guerre, 1939-1944, Gallimard, Folio, p. 272-273)

« Je continue de penser que le salut de mon pays ne réside point dans une épuration sanglante par les fanatiques du « parti unique » ». (Écrits de guerre, 1939-1944, Gallimard, Folio, p. 286)

  • le 29 juin 1908 : réforme de la Curie romaine.

Le pape Pie X réforme la curie romaine créée par le pape Paul III en 1542 et structurée par le pape Sixte V en 1588 ; elle est restée jusque-là sans grands changements. Pie X décide de la réorganiser avec la bulle « Sapienti Consiglio ». La curie est composée de onze congrégations au lieu des vingt-deux ; la Sainte Inquisition est remplacée par la Sacrée Congrégation pour la propagation de la foi. Depuis, la Curie Romaine a subi deux autres réformes, sous Paul VI en 1967 et Jean-Paul II en 1988. Le pape François continue cette réforme aujourd'hui.

  • le 29 juin 2004 : Michel Rocard est entendu par la Cour de Justice de la République.

C'est dans le cadre du dossier sur le financement douteux d'associations d'handicapés par son Secrétaire d'Etat Gilibert de 1988 à 1993. Rocard dit avoir ignoré les montages financiers en question.

  • le 29 juin 2009 : le Pape Benoît XVI publie l'encyclique "Caritas in veritate".

Extrait :

« Toute personne expérimente en elle un élan pour aimer de manière authentique: l'amour et la vérité ne l'abandonnent jamais totalement, parce qu'il s'agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l'esprit de chaque homme. Jésus Christ purifie et libère de nos pauvretés humaines la recherche de l'amour et de la vérité et il nous révèle en plénitude l'initiative d'amour ainsi que le projet de la vie vraie que Dieu a préparée pour nous. Dans le Christ, l'amour dans la vérité devient le Visage de sa Personne. C'est notre vocation d'aimer nos frères dans la vérité de son dessein. Lui-même, en effet, est la Vérité. »


Jean-Yves Camus ne serait pas un politologue impartial ?

Ce dimanche, la commune de Grimaud, près de Cogolin, accueillait la deuxième journée de Rassemblement national des comités de vigilance contre le Front national. Initié en 2014 par l’Union des étudiants juifs de France, SOS Racisme et Place publique, ce collectif entend mettre en réseau les différentes associations citoyennes mises en place dans les villes FN afin de partager les expériences et trouver des armes communes.

Le politologue impartial vanté par les médias Jean-Yves Camus, invité de la journée, explique comment s'opposer aux élus FN

«Nous devons adapter le langage à ce qu’est le FN aujourd’hui, réévaluer la manière dont nous l’assimilons au fascisme. Car on n’est plus audible là-dessus

Sa méthode : s’attacher plutôt à passer au crible l’ensemble des décisions municipales, s’intéresser aux finances, attaquer en justice : 

«C’est une arme de guérilla politique extrêmement usante pour l’adversaire. Et à défaut d’inverser la tendance, cela permettra de la ralentir.» 

«Il faut adapter les termes face à des habitants qui ne verront jamais en la municipalité qui refait les espaces verts les représentants du fascisme».


L'heure de vérité, pour la Grèce, mais aussi pour l'UE

Très intéressant point de vue développé à ce sujet par Jacques Sapir.

"Les événements de ces derniers jours ont permis de voir en pleine lumière les divers aspects du différent entre la Grèce et ses créanciers. La décision d'Alexis Tsipras de provoquer un référendum le 5 juillet donne néanmoins à ce différent une dimension nouvelle, et dramatique.

Le différent entre la Grèce et les créanciers a désormais une dimension politique tout autant qu'une dimension économique. C'est la question de la démocratie au sein de la zone Euro et de l'Union européenne qui est aujourd'hui directement posée. Une des conséquences de cette nouvelle situation est que les leçons que l'on doit en tirer sont extrêmement importantes pour la suite des événements, tant en Grèce naturellement que dans d'autres pays qui entreraient à leur tour en conflit avec les différentes structures de l'Union européenne.

L'Union européenne et l'Eurogroupe ont toujours poursuivi un objectif politique.

Le gouvernement grec a fait la démonstration que l'UE, l'Eurogroupe, et généralement l'ensemble des « institutions » européennes n'ont en réalité jamais admis le résultat des élections du 25 janvier 2015. Leurs actions n'ont eu de cesse que d'amener le gouvernement grec à se renier ou bien de provoquer un changement de gouvernement par des méthodes qui se situe en réalité hors de la sphère des principes démocratiques, même si elles en respectent formellement les codes. Le refus obstiné des « institutions » de prendre en compte les propositions du gouvernement grec, dont il est aujourd'hui clair qu'elles étaient raisonnables, et qu'elles étaient les seules capables de permettre à la Grèce de sortir de la crise, n'avait pas d'autre sens qu'un sens politique. Il fallait faire la démonstration qu'aucune politique alternative n'est possible aujourd'hui dans l'UE. C'est ce à quoi s'est employé tant la Commission que l'Eurogroupe, renvoyant systématiquement les mêmes propositions au gouvernement grec et se refusant, en réalité, à toute négociation.

Mais, récemment, un nouveau pas a été franchi. L'écho donné à l'accueil de « l'opposition » grecque à Bruxelles, que ce soit les dirigeants du parti de centre-gauche largement financé par les « institutions » européennes (To Potami), et qui ne représente que 7% de l'électorat, ou les dirigeants de la Nouvelle Démocratie, le parti de centre-droit qui gouverna la Grèce jusqu'aux dernières élections et qui est tombé aujourd'hui à moins de 15% des intentions de vote, ne représente pas moins que la tentative d'organiser un changement de gouvernement. Cela signifie que ces mêmes « institutions » européennes, si prompte à défendre la démocratie, complotent ouvertement avec un ensemble de politiciens faillis, souvent corrompus, et qui ont été rejetés par leur propre peuple pour remplacer un gouvernement démocratiquement élu. C'est une leçon importante, qu'il faudra apprendre par cœur, ne serait-ce que pour s'en prémunir. Elle décrédibilise totalement et complètement les discours sur la démocratie qui peuvent être tenus au seins des instances européennes.

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Il faut s'adapter aux migrants

Lu ici :

"Les responsables d’une école en Bavière, en Allemagne, ont envoyé une lettre aux parents en leur demandant de s’assurer que leurs filles fassent attention à leur tenue, parce qu’un centre d’accueil de réfugiés a été établi près du gymnase de l’école."

"Le directeur [...] a mis en garde les élèves contre les vêtements impudiques. «La plupart des Syriens sont musulmans et parlent arabe. Comme notre école est directement à côté de là où ils logent, il faut porter des vêtements modestes. Les tops et les hauts trop échancrés, les shorts et les minijupes peuvent entraîner des malentendus»".


Plus de deux tiers des médecins refusent de pratiquer l'avortement

... en Italie. Résultat, le nombre d'avortements ne cesse de baisser, passant de 233 976 en 1983 à 111 415 en 2011, selon des chiffres du ministère de la Santé.

Et selon Marina Toschi, gynécologue à Milan, ce n'est pas fini :

"La jeune génération s'en fout ! Les femmes n'ont pas eu à se battre pour la pilule, pour l'avortement... Ca les fatigue de faire le sale boulot. Nous [les gynécologues pratiquant l'avortement] partons toutes à la retraite dans quelques années, qui va prendre notre place et faire ces avortements ?


L'anthropocentrisme

Benoît-et-moi a traduit un entretien de Mgr Athanasius Schneider au blog italien La Fede Quotidiana. Extrait :

"En théologie, l'anthropocentrisme semble avancer au détriment du christocentrisme. Qu'est-ce que cela va impliquer dans l'avenir prochain de l'Église?

L'anthropocentrisme comporte en fin de compte:
> le tarissement et la perte de la foi surnaturelle
> l'élimination de la grâce Divine et des moyens de la grâce
> l'élimination du sens surnaturel des sacrements, leur donnant une signification purement sociologique
> l'élimination de la prière personnelle et des œuvres concrètes de pénitence et d'ascèse
> l'élimination, au cours du temps, de l'adoration de Dieu, c'est à dire de la Très Sainte Trinité et favorise l'adoration de l'homme et de la terre (du climat, de l'océan, etc.) 
>la déclaration pratique et aussi théorique que cette terre est le jardin du paradis, c'est à dire le paradis sur terre (théorie des Communistes)
>l'apostasie.

L'anthropocentrisme impliquera une lâcheté effrayante face au monde et la collaboration des fidèles et des clercs avec les idéologies anti-chrétiennes. Se réaliseront alors ces paroles de notre Divin Maître et de l'Apôtre Saint Paul: "Quand les hommes diront: 'Paix et sûreté!', c'est alors qu'une ruine soudaine fondra sur eux" (1 Tess. 5,3). "Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire" (Jn, 15,5) et "Quand le Fils de l'Homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" (Luc, 18,8)."


La phrase du jour : "les premières victimes de Daesh sont d'abord les musulmans"

Il fallait oser. Il l'a fait. Il s'appelle Manuel Valls :

"les premières victimes de Daesh, ce sont les minorités comme les Chrétiens d'Orient, mais ce sont d'abord les musulmans. Ce n'est pas une guerre entre Occident et Islam, c'est une guerre au nom des valeurs qui sont les nôtres, et que nous partageons au-delà même de l'Europe." 

Le répétera t-il devant les familles des milliers de Chrétiens d'Orient torturés et massacrés ou encore à la veuve du chef d'entreprise décapité en Isère?


"Il n’y a pas de civilisation qui ait survécu à la glorification de l’homosexualité"

Le cardinal Carlo Caffarra a accordé un entretien au journal italien Il Tempo à la veille de la marche pour la famille à Rome le 20 juin. Extrait de la traduction de Jeanne Smits :

"Plusieurs réflexions m’ont traversé l’esprit à l’occasion de la motion votée par le Parlement européen. La première est celle-ci : c’est la fin. L’Europe est en train de mourir. Et peut-être même n’a-t-elle aucune envie de vivre, car il n’y a pas de civilisation qui ait survécu à la glorification de l’homosexualité. Je ne dis pas : à l’exercice de l’homosexualité. Je parle de la glorification de l’homosexualité. Et je fais une incise : on pourrait observer qu’aucune civilisation n’est allée jusqu’à  proclamer le mariage entre personnes de même sexe. En revanche, il faut rappeler que la glorification est quelque chose de plus que le mariage. Dans divers peuples l’homosexualité était un acte sacré. De fait, l’adjectif utilisé dans le Lévitique pour juger la glorification de l’homosexualité à travers le rite sacré est celui d’« abominable ». Elle avait un caractère sacré dans les temples et dans les rites païens.

C’est si vrai que les deux seules réalités civiles, appelons-les ainsi, les deux seuls peuples qui ont résisté pendant de nombreux millénaires – en ce moment je pense surtout au peuple juif – ont été ces deux peuples qui ont été les deux seuls à contester l’homosexualité : le peuple juif et le christianisme. Où sont les Assyriens ? Où sont les Babyloniens ? Et le peuple juif était une tribu, il paraissait n’être rien par rapport aux autres réalités politico-religieuses. Mais la réglementation de l’exercice de la sexualité que nous rencontrons, par exemple, dans le livre du Lévitique, est devenu un facteur de civilisation extrêmement important. Voilà ma première pensée : c’est la fin.

Ma deuxième réflexion est purement de foi. Devant de tels faits je me demande toujours : mais comment est-il possible que dans l’esprit de l’homme puissent s’obscurcir des évidences aussi originelles, comment est-ce possible ? Et je suis arrivé à cette réponse : tout cela est une œuvre diabolique. Littéralement. C’est le dernier défi que le diable lance au Dieu créateur, en lui disant : « Je vais te montrer comment je construis une création alternative à la tienne et tu verras que les hommes diront : on est mieux ainsi. Toi, tu leur promets la liberté, je leur propose d’être arbitres. Toi, tu leur donnes l’amour, moi je leur offre des émotions. Tu veux la justice, et moi, l’égalité parfaite qui annule toute différence.

J’ouvre une parenthèse. Pour quoi dis-je : « création alternative » ? Parce que si nous retournons, comme Jésus nous le demande, au Principe, au dessein originel, à la manière dont Dieu a pensé la création, nous voyons que ce grand édifice qu’est la création est érigée sur deux colonnes : la relation homme-femme (le couple) et le travail humain. Nous parlons maintenant de la première colonne, mais la deuxième aussi est en train de se détruire… Nous sommes, par conséquent, face à l’intention diabolique de construire une création alternative, qui défie Dieu dans l’intention de voir l’homme finir par penser qu’on se trouve mieux dans cette création alternative ? [...]" 


Yassin Salhi : sa conversation était centrée sur l'islam

Yassin Salhi a appris les sports de combat dans une salle de gym du Doubs pendant plus de deux ans. Son éducateur témoigne :

"[...] Il m'a dit « Je voudrais faire du free fight » (NDLR : une forme d'art martial ultraviolent où tous les coups sont permis). Ce genre de demande m'a tout de suite intrigué. C'était d'autant plus surprenant qu'il était d'un abord très doux, dans ses gestes comme dans sa façon de parler. Je lui ai répondu : « Ici, on ne fait pas n'importe quoi, on fait des arts martiaux, avec des règles. » Ça ne l'a pas découragé, et nous avons commencé les cours collectifs.

Comment se comportait-il ?

Les premières séances ont confirmé mon sentiment d'avoir à faire à quelqu'un de particulier. Lors des combats en face à face, il se laissait taper sans réagir, sans même protéger son visage. Et puis au bout de quelques minutes, il explosait de colère et frappait dans tous les sens avec une rage inouïe. Il était dangereux, pour lui-même et pour les autres. Il ne se battait pas : il faisait la guerre. Je lui disais : « Mais qu'est-ce que tu fais ? Calme-toi, protège-toi, monte ta garde ! » Alors il redescendait en température, en me disant simplement « oui, oui ». Mais à chaque fois, ça recommençait. Rapidement, les autres membres du groupe n'ont plus voulu se battre contre lui.

Comment avez-vous réagi ?

Je me suis dit qu'il fallait que je m'intéresse à lui de plus près. Lorsqu'il explosait de rage, son regard se transformait physiquement et dégageait une colère intense que je n'avais jamais vue. Le reste du temps, il était enfermé dans son monde et dégageait une douceur incroyable. Il avait une sorte de double personnalité. On a commencé à parler en marge des cours. Sa conversation était centrée sur l'islam. C'était à l'évidence sa grande passion. Mais ses paroles ne débordaient jamais : il ne parlait que d'amour, de paix, de foi. Je l'écoutais avec respect. J'ai compris qu'il avait des failles et que cette religion lui avait donné des repères. Au bout de quelque temps, il m'a raconté qu'il était parti pendant six mois en Syrie, dans les années 2010-2011. Je lui ai demandé ce qu'il était parti faire là-bas. Il m'a répondu : « J'étais dans une école coranique. Le reste du temps je visitais. » Je me suis dit qu'un tel voyage avait forcément entraîné sa mise sous surveillance par la police. Moi, je suis simplement resté dans mon rôle, sans juger, avec l'espoir d'arriver à canaliser cette haine dont je ne connaissais pas l'origine.

N'y avait-il aucun signe de radicalisation ?

A première vue non, mais quelques détails m'ont frappé. Une fois, il est venu au cours habillé d'un tee-shirt « Moudjahidine » (combattant en arabe). Je lui ai dit : « Tu ne peux pas porter ça ici », et il ne l'a plus fait. Une autre fois, en rentrant d'une compétition, il a discuté avec un autre élève musulman qui défendait la laïcité. Yassin lui répétait : « Nous sommes les ambassadeurs de l'islam, nous devons propager la religion. » J'ai eu la sensation d'avoir à faire à quelqu'un d'endoctriné, sous influence. Mais à aucun moment il n'a fait du prosélytisme durant les leçons, pas plus avec moi qu'avec le groupe. [...]

Comment avez-vous réagi en voyant qu'il était l'auteur présumé de l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier ?

Ça m'a bouleversé, et dans le même temps, ça ne m'a pas surpris. Il m'a suffi d'entendre le prénom « Yassin » à la télé pour immédiatement penser à lui. C'était une bombe à retardement et je savais au fond de moi qu'un jour elle exploserait. Mais ce n'était pas un meneur : je suis persuadé qu'on l'a utilisé, lobotomisé."