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La confession ratée de Nicolas Sarkozy

Décryptée par Jean-Pierre Maugendre :

Arton497-1ec31"Dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles du 6 août 2015 Nicolas Sarkozy est interrogé par les journalistes Y. de Kerdrel et G. Lejeune. On peut penser que chaque mot de cet entretien, publié sous le titre : La confession, a été soigneusement soupesé ce qui donne à ce texte une incontestable autorité pour comprendre la pensée et les projets de l’ancien président de la République. Une bonne confession, cela se prépare !

L’aveu des péchés

La première étape de la confession est l’aveu de ses péchés précédé d’un examen de conscience sérieux. Or Nicolas Sarkozy n’a pas conscience d’avoir commis de faute. En effet : « Je ne dirai jamais que tout a été réussi. Et il nous faudra tirer les leçons de ce qui n’a pas bien fonctionné. » Trois années après son échec l’ancien Président de la République n’a pas eu le temps de faire son examen de conscience ! D’ailleurs aurait-il péché que le mari de Carla Bruni ajouterait que ce serait moins que F. Hollande : « J’aimerais qu’on compare avec le bilan de mon successeur, après trois années de mandat ». Résumons cette première étape de la « confession » sarkozyenne : « Mon père, je ne suis pas un saint mais je n’ai pas eu le temps, depuis trois ans, de prendre du recul afin de savoir si j’avais fait des bêtises. En tout cas si c’était le cas, ces bêtises seraient moins graves que celles accomplies par mon successeur. J’ai peut-être une paille dans l’œil mais lui il a certainement une poutre ! »

Notons également qu’il est possible de pécher par omission. Trois mots sont « étrangement » absents de ce long entretien de six pages : Islam, France et Famille.

Le ferme propos

Sans reconnaissance de ses fautes le ferme propos de ne plus les renouveler devient, bien sûr, sans objet. Nous ignorerons donc si Nicolas Sarkozy renouvellerait le hold-up anti-démocratique qui consista à faire adopter par le Congrès en 2008 le traité sur la constitution européenne qui avait été refusé par référendum en 2005, s’il regrette d’avoir eu comme ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, figure emblématique de la gauche bobo, socialiste, homosexuel et pédophile revendiqué selon son autobiographie La mauvaise vie, s’il est toujours contre ce qu’il appelait la double peine c’est-à-dire le fait qu’un délinquant étranger soit immédiatement expulsé vers son pays d’origine, s’il estime encore judicieuse l’intervention militaire de la France en Libye, si la baisse continue des crédits de nos forces armées sous son quinquennat témoignait d’une bonne anticipation des conflits à venir, etc.

Les résolutions

Il ressort de cette « confession » que Nicolas Sarkozy croit sincèrement que la crise que nous vivons est d’abord économique et financière. Ce sont donc des mesures économiques qu’il préconise pour sortir de l’ornière : réforme du code du travail, simplifications normatives, etc. Enfin, bien sûr, notre pénitent impénitent ne peut s’empêcher de dire du mal de son voisin, en l’occurrence le Front national. Il rappelle sans donner aucune explication qu’il a interdit tout type d’accord avec ce parti, dénonçant, en fin d’entretien, le « programme économique de Marine Le Pen (…) le même que celui de Mélenchon ». Le débat est ouvert mais chacun peut lire dans le Programme politique du Front national au chapitre sur le Redressement économique et social § Retraites et dépendance : « L’âge légal (de départ à la retraite) sera progressivement ramené à 60 ans ». C’est un fait.

La pénitence et l’absolution

Il est à craindre, pour lui, que monsieur Sarkozy ne puisse bénéficier d’une absolution ni de son confesseur ni du peuple français. En effet son ferme propos de ne plus renouveler les erreurs passées semble bien incertain. Ainsi concernant l’Europe Nicolas Sarkozy déclare : « Le fonctionnement de la zone Euro comme celui de l’Europe doivent être intégralement repensés car il nous faut décider vite et réagir sans délai ». Le statut de province française de l’Union Européenne dont bénéficie encore notre pays qui n’est plus maître ni de sa monnaie, ni de sa justice, ni de l’élaboration de ses lois ni de ses engagements militaires convient tout à fait à l’ancien président de la République. Ce qu’il demande c’est uniquement que les gauleiters Juncker, Merkel et Schäuble décident plus vite.

Le futur candidat de 2017 dénonce le « déni de réalité ». Il affirme doctement « Du parler vrai naîtra la confiance ». Il discerne même : « L’inquiétude profonde des Français sur nos valeurs et notre identité » sans jamais cependant définir ces valeurs ni exposer par quoi elles pourraient bien être menacées.

Au final tout cela paraît bien nébuleux. Nicolas Sarkozy semble n’avoir qu’un objectif : conquérir le pouvoir. Pour le reste on verra après. Alors que nous sommes, même Manuel Valls s’en est aperçu, à l’heure d’une véritable « guerre de civilisation » cet entretien-confession apparaît d’une terrifiante inconsistance face aux enjeux contemporains. Nous vivons une crise majeure : intellectuelle, morale, spirituelle, démographique et civilisationnelle. Face à cela le camelot qui a déjà fait faillite une fois demande qu’on lui fasse de nouveau confiance sur un programme… qui reste à définir. [...]"


"Rentrée scolaire : la laïcité à marche forcée"

Un titre... du Monde, inquiet du risque pris par le gouvernement

"de hérisser, par un excès de zèle, une partie du corps enseignant et de la société."

Ce ne sont probablement pas les réactions des catholiques "au nouvel enseignement moral et civique" imposé par le gouvernement et aux cours de "vivre-ensemble" organisés par la Mairie de Paris - entre autres mesures annoncées - qui inquiètent les journalistes du Monde.


"Dieu ou rien" : Benoît XVI écrit au cardinal Sarah

CMwTNxaWgAAgl7rEtrangement, une partie du courrier écrit par le pape émérite au cardinal a été publié (traduction Benoît-et-moi) :

"C’est avec beaucoup de profit spirituel, de joie et de gratitude que j’ai lu 'Dieu ou rien'. La réponse courageuse que votre ouvrage donne aux problèmes suscités par la théorie du 'genre' pose avec netteté, dans un monde qui n’y voit plus clair, une question anthropologique fondamentale"."

Le cardinal Sarah poursuit sa tournée dans divers pays, son ouvrage ayant été traduit en anglais, en allemand...


Le jihad humanitaire des oeuvres 'de charité' musulmanes au Pakistan

Un article récent du Christian Post n'est pas sans rappeler ce qui était déjà dénoncé en 2002 dans l'ouvrage "Jihad humanitaire : enquête sur les ONG islamiques" (notamment au Kosovo).

Cet été, des pluies torrentielles ont emporté des milliers de maisons au Pakistan. Mais d'après The Christian Post (via), dans le district de Kasur, les agences gouvernementales et les oeuvres de 'charité' islamiques ne sont venues en aide qu'aux familles musulmanes, qui se sont vu offrir des refuges temporaires, de l'eau et de la nourriture. Le président d'une association chrétienne raconte le sort des chrétiens avant son arrivée sur place :

" [ils] se sont précédemment vus offrir l’aide d’organisations humanitaires musulmanes s’ils se convertissaient mais ils n’ont jamais accepté cette conversion. Ils sont restés fermes dans leur foi et croient que Dieu sera celui qui pourvoira.»

« Ces familles luttent pour survivre sans nourriture. Les églises leur ont ouvert leurs portes mais elles ne peuvent pas leur apporter beaucoup d’aide parce qu’elles-mêmes sont dans le besoin. (...) »

D’autres Chrétiens de Kasur ont signé des contrats de travail avec les propriétaires musulmans pour pouvoir être aidés.

(...) « Nous nous sommes d’abord rendus à Layyah et Gilgit, mais si nous avions pu arriver 7 jours plus tôt, nous aurions pu potentiellement sauver plus de vies de cet esclavage moderne. Plusieurs familles ont déjà signé des contrats qui ont fait d’elles des esclaves pour leur propriétaire musulman. »


Le mariage est une vocation à laquelle on répond face à Dieu, en disciple de Jésus

Dans le nouveau numéro de La Nef, Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, évoque  l’encyclique du pape François sur l’écologie, le prochain synode sur la famille et Lourdes. Extraits :

FIC110749HAB33" Le mariage sacramentel est en passe de devenir, en Occident, un choix de vie conséquent, peut-être aussi fort que celui de la vie consacrée. Parce qu’il doit être l’objet d’un soin de chaque jour et qu’il exige de prendre les moyens de s’aimer en vérité, de se parler, de se pardonner, de construire et de reconstruire, de chercher le bien de son conjoint et de ses enfants, en s’appuyant sur la grâce. Le mariage n’est plus cette institution naturelle dans laquelle on entrait comme par automatisme mais une décision, une vocation, un appel auquel on répond face à Dieu, en disciple de Jésus.

Il me semble que, paradoxalement, face à ces remises en cause, le temps du mariage et de la famille est venu. Comme un témoignage, au milieu du monde, de l’Alliance irrévocable que Dieu a scellée avec l’humanité, comme un témoignage de l’amour inconditionnel de Dieu pour tous les hommes.

Désormais la famille chrétienne est en mission, petite église vivante dans nos quartiers et dans nos villages. Et le Christ appelle les époux à cette mission, pour témoigner d’un amour qui se nourrit de la grâce de l’Esprit Saint, qui bâtit la communion jour après jour dans les joies comme dans les épreuves, dans la force et dans les faiblesses. J’attends du synode qu’il soutienne le mariage et la famille dans sa vocation missionnaire."


Synode : les évêques africains se préparent

Réunis à Accra au mois de juin, 45 évêques et 5 cardinaux d'Afrique avaient annoncé la couleur : au prochain synode sur la famille, ils parleraient d'une seule voix pour réaffirmer l'enseignement du Christ à propos du mariage et ne laisseraient entrer aucun cheval de Troie des "novateurs".

Dans la continuité de ce symposium, 7 cardinaux et 5 évêques et archevêques africains viennent de publier en anglais un ouvrage collectif, "L’Afrique, nouvelle patrie du Christ. Contributions de pasteurs africains au synode consacré à la famille". Sandro Magister, qui s'en fait le relais, note que  le cardinal Sarah n'hésite pas à critiquer point par point les Lineamenta, le document officiel publié à l'issue du premier synode, et qui servira de base de travail lors du second.

Extrait du texte du cardinal Sarah :

"Les "Lineamenta" indiquent que (...) le nouveau chemin tracé par le synode extraordinaire a comme point de départ les ”périphéries de l’existence", qui nécessitent une approche pastorale caractérisée par une "culture de la rencontre, capable de reconnaître l’œuvre librement réalisée par le Seigneur, y compris en dehors de nos schémas habituels, et d’assumer sans restrictions cet état d’'hôpital de campagne' qui est tellement utile à l’annonce de la miséricorde de Dieu" (introduction aux questions après la “Relatio synodi", première partie).

Dès lors la question qu’il convient de se poser est la suivante : quelles sont ces périphéries de la vie dans le nouveau contexte socio-culturel auquel nous sommes actuellement confrontés ? (...)

Si nous en croyons le président du conseil des conférences des évêques d’Europe, “la vie commune de facto est désormais devenue la norme" dans les pays de l’hémisphère Nord, une donnée qui est confirmée par des études sociologiques. Vivre dans une famille chrétienne, selon les valeurs de l’Évangile, est devenu une situation marginale par rapport à ce que fait la majorité des gens. Les familles chrétiennes, dans ce contexte, sont maintenant en minorité non seulement au point de vue numérique, mais également au point de vue sociologique. Elles sont victimes de discriminations silencieuses mais oppressantes et implacables. Tout est contre elles : les valeurs dominantes, la pression médiatique et culturelle, les liens financiers, la législation en vigueur, et ainsi de suite. Et l’Église elle-même, à travers des documents tels que les "Lineamenta", semble les pousser, elle aussi, vers une telle situation.

Si les "Lineamenta" sont formulés dans le langage dont nous avons pu prendre connaissance, quel type d’Église s’occupera alors de ce "petit reste" ? Qui fera entendre la voix miséricordieuse du Bon Pasteur, qui ne cesse de nous répéter : "Sois sans crainte, petit troupeau" (Lc 12, 32) ?

Est-ce que nous n’avons pas rencontré ici la véritable "périphérie" de notre village planétaire postmoderne ? Espérons que le synode qui va avoir lieu ne chasse pas de la "grotte de Bethléem" (l’Église) la petite famille chrétienne qui a trouvé de la place dans les auberges de la "Cité du roi David" (notre monde globalisé). Les belles familles chrétiennes qui, à l’heure actuelle, vivent héroïquement les valeurs exigeantes de l’Évangile sont aujourd’hui les véritables périphéries de notre monde et de nos sociétés, qui parcourent la vie comme si Dieu n’existait pas."

La suite ici


"Marion Maréchal Le Pen mérite évidemment d’être fréquentée"

François Billot de Lochner, président de la Fondation de service politique, associée à l’organisation de l’Université d’été à la Sainte Baume, répond à Nouvelle de France suite à la polémique lancée par quelques chrétiens frileux :

R"[...] Marion Maréchal Le Pen, sur les sujets dits « sociétaux », fait partie de ces élus nationaux, si peu nombreux hélas, qui n’ont cessé de se battre avec un rare courage et une rare ténacité contre les déconstructeurs de tous bords, à la basse manœuvre depuis 2012. Dans ces conditions, ne pas l’inviter à la Sainte Baume aurait été à la fois une faute et une erreur."

"Je constate que Marine Le Pen est la seule responsable d’une grande formation politique à prendre des positions cohérentes sur un certain nombre de sujets fondamentaux, comme par exemple la loi Taubira dont elle semble être la seule à exiger l’abrogation pure et simple. À cet égard, inviter une députée de son parti, qui défend à temps et à contretemps les valeurs sur lesquelles s’est bâti notre pays, ne me paraît pas être une option, mais plutôt un devoir

Pour éviter toute polémique, n’aurait-il pas été préférable d’inviter un élu national moins « marqué » ?

Agir de cette façon serait revenu à se coucher devant le système politico-médiatique, qui s’attribue autoritairement, je dirais même dictatorialement, la mission de dresser le catalogue des personnes dites fréquentables et des personnes qui ne le sont pas. Marion Maréchal Le Pen mérite évidemment d’être fréquentée, et a donc toute sa place à l’Université de la Sainte Baume, n’en déplaise au Système."


Recours du FN contre les mosquées de Suresnes et Courbevoie

IDeux communes UMP voisines, Suresnes et Courbevoie dans les Hauts-de-Seine, attribuent chacune une salle municipal pour des associations musulmanes en vue de les transformer en salle de prière, à des conditions financières très avantageuses.

Tous les élus UMP et de gauche, y compris les élus du PCD et du CNI, ont voté pour l'attribution de ces locaux sous forme de baux emphytéotique administratifs. Seuls les élus municipaux du Front national ont voté contre.

Les élus du FN attaquent les délibérations des deux conseils municipaux attribuant ces locaux devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Les recours ont été déposés au mois d'août.


“Migrants” : choses vues en Hongrie

D’un Français résidant en Hongrie…

« À propos de la Hongrie et des migrants. J'ai appelé une amie au téléphone cet après-midi [29 août]. Elle était en route pour une mission d'évangélisation dans le sud de la Hongrie. Nous parlions des migrants qui arrivent par le sud, et elle m'a dit que deux de ses amies chrétiennes étaient à la gare de Györ. Elles y ont vu un grand nombre de migrants. Elles sont entrées dans la salle d'attente, où ces migrants étaient amassés. Une dizaine de migrants hommes, en les voyant, se sont regardés mutuellement, ont discuté entre eux, puis se sont levés comme un seul homme et ont entouré ces deux femmes qui, pour seul refuge, se sont mises à prier. Une guichetière a alerté la sécurité, deux agents sont venus et ces gentils migrants qu'il faut accueillir à bras ouverts, se sont envolés comme autant d'oiseaux de mauvais augure. »


La réponse du FN à la polémique de la Sainte-Baume

C'est Gilles Lebreton, député au parlement européen et membre du bureau politique du FN, qui a réagi au nom du FN dans un communiqué :

Gilles-lebreton-s-est-engage-a-rectifier-le-tir-dans-une_1908795_435x405"Marion Maréchal-Le Pen vient d’être invitée à l’Université d’été de la Sainte-Baume organisée par l’Eglise catholique. Plusieurs évêques ont aussitôt protesté contre sa présence, estimant que les valeurs du FN sont incompatibles avec celles de l’Eglise. On ne peut que s’étonner de voir des personnes aussi cultivées se tromper à ce point.

Comme l’Eglise, le FN défend le modèle de la famille traditionnelle constituée par l’union d’un homme et d’une femme. C’est pourquoi, contre le PS et une large partie des Républicains, il a protesté contre le « mariage pour tous ».

Comme l’Eglise, le FN défend la dignité de la personne humaine. C’est pourquoi, contre les tergiversations du PS et des Républicains, il refuse avec fermeté qu’on légalise la gestation pour autrui (GPA), qui transforme l’enfant et le corps humain en marchandises.

Comme l’Eglise, le FN défend les Chrétiens lorsqu’ils ont besoin d’aide. C’est pourquoi il s’est mobilisé, plus clairement que le PS et les Républicains, pour appeler la société internationale à protéger les Chrétiens d’Orient contre les persécutions des terroristes islamistes.

En réalité, ce que reprochent ces évêques au FN, c’est sa position de fermeté face à l’immigration. Mais c’est oublier ce qu’a dit le pape François lui-même au Parlement européen : les peuples européens ont le droit de défendre leur identité. En outre, le FN est favorable à une politique de coopération avec les Etats d’émigration, afin de les aider à fixer leurs ressortissants chez eux (...)"


Gender : une volonté idéologique de déconstruire la société

Le juriste et philosophe Drieu Godefridi, dans un essai, La loi du genre, montre que l'idéologie du gender existe. Recension par le Figaro :

L"Oui, il y a bien, derrière les discours progressistes consensuels, une volonté idéologique de déconstruire la société.

Certes, les études de genre, qui existent depuis bien longtemps, ont leur pertinence. L'étude de «la relativité des catégories du masculin et du féminin» appartient évidemment au champ de la connaissance. Mais, souligne l'auteur, «bien vite, se dessina au cœur des études de genre un courant qui ne visait plus tant à connaître son objet, à le décrire et le comprendre, qu'à le transformer». Savoir-pouvoir, disait Foucault, maître de la papesse américaine du genre Judith Butler, qui soulignait les liens indissociables entre la théorie et l'ingénierie sociale.

Godefridi divise cette idéologie du genre en deux branches. Dans sa branche «homosexualiste», celle théorisée par Butler dans Trouble dans le genre, elle se développe avec pour objectif affiché de «destituer l'hétéronormativité». Il s'agit d'en finir avec la polarisation universelle du genre humain en deux sexes, jugée artificielle, arbitraire et stigmatisante, au profit, d'une «transidentité» floue («queer»), ou au contraire d'étiquettes très précises quant à l'«orientation sexuelle» («gay» «lesbienne» «bi», etc.). Les deux pouvant, bien sûr, se combiner. «Do you have a vagina?» à cette question, Monique Wittig, disciple de Butler, répondit simplement: «non». Cet idéalisme forcené (Butler a fait sa thèse sur Hegel, maitre indépassable de l'idéalisme allemand) qui rompt avec le réalisme biologique, est aussi- paradoxe -un relativisme. En effet, si tout est culture, tout est langage, il n'existe aucune aucune norme extérieure à la subjectivité de la personne.

Là où Butler veut détruire la division universelle de l'humanité en deux sexes - soit la matrice hétérosexuelle- les féministes ont la plus modeste ambition de détruire la domination d'un sexe sur l'autre. [...]

«Les féministo-genristes sont les idiotes utiles du genre Butler» conclut l'auteur. L'échec de cette convergence des luttes trouve un aveu flagrant dans la revendication LGBT de la gestation pour autrui, véritable mise en esclavage du corps féminin, nié par un idéalisme qui refuse toute pertinence au biologique. [...]

Toutes ces arguties pourraient rester confinées aux couloirs d'université ou aux meeting non-mixtes de militantes trostko-féministes, si la théorie du genre n'avait pas acquis une dimension «technocratique et supranationale», et n'était pas imposée par le haut, à coup de rapports et de résolutions par les institutions de l'Union européenne notamment. Ainsi, rappelle l'auteur, une convention du Conseil de l'Europe, adoptée en 2011 à Istanbul stipule que les Parties «prennent les mesures nécessaires (…) en vue d'éradiquer les préjugés, les coutumes, les traditions, et toute autre pratique fondés sur (…) un rôle stéréotypé des femmes et des hommes.» Un programme d'ingénierie sociale, un «songe totalitaire» échappant à tout débat démocratique. Voilà ce qu'est l'implacable loi du genre."


"Posez toutes les questions que vous voulez. Nous sommes des chrétiens de droite, pas des fachos."

Le JDD consacre un article à la venue de Marion Maréchal Le Pen à l'UDT à la Sainte-Baume. On y découvre que la toute nouvelle "chargée de com" de l'Observatoire socio-politique du diocèse est issue des rangs de La Manif pour tous. Et elle déclare sans complexe aux journalistes :

"Posez toutes les questions que vous voulez. Nous sommes des chrétiens de droite, pas des fachos."

Quant à Mgr Rey, il rappelle un principe non négociable : le respect de la vie depuis la conception jusqu'à sa fin naturelle.


U


Les parents de Vincent Lambert vont de nouveau réclamer son transfert

Mercredi dernier, à la demande du Dr Simon, le procureur a saisi le juge des tutelles pour qu'il désigne le tuteur ou le curateur de Vincent Lambert. De leur côté, ses parents, qui ont porté plainte contre le Dr Simon et le Dr Kariger pour "tentative d'assassinat et maltraitance", vont saisir la justice pour obtenir le transfert de leur fils :

"Nous estimons qu'il y a un manquement grave aux soins dus à Vincent qui sont constitutifs de voie de fait et ses parents vont saisir dès la semaine prochaine la juridiction compétente pour réclamer son transfert", a dit à l'AFP Me Jean Paillot. Selon l'avocat, le patient victime de lésions cérébrales jugées irréversibles par les experts médicaux est privé depuis la fin 2012 de soins de kinésithérapie. Le CHU de Reims n'a "jamais fait le moindre effort pour le mettre dans un fauteuil adapté", affirme-t-il. "Ce défaut de soin constitue une faute médicale et il faut donc confier Vincent à un des six établissements qui se sont manifestés pour l'accueillir", a ajouté Me Paillot.

COP21 : manipulation de la cause écologique au profit d'objectifs politiques

Valeurs Actuelles a publié en avant dernière page de son n°4108 du 20 août 2015, une tribune de Stanislas de Larminat. Il décrypte le dernier "Sommet des consciences" que le Président Hollande a réuni le 21 juillet, se faisant entourer de plus de 40 personnalités morales et religieuses.

Logo-cop-21-carr--"Le maître de cérémonie, Nicolas Hulot, avait déjà repris un des qualificatifs du Christ pour prétendre que « rétablir les équilibres climatiques est la "pierre angulaire" de la dignité humaine ». Saluons l’artiste en instrumentalisation, des religions, et de toutes les thématiques associées à la question climatique."

La première instrumentalisation citée est celle de la science:

"Le Giec a reconnu le plafonnement du réchauffement depuis 15 ans. Il qualifie de "hiatus" cet évènement, qu’il n’avait d’ailleurs pas prévu. On parle du consensus de milliers de scientifiques - quelques 50 disciplines sont référencées. Tout cela ne fait que quelques dizaines d’experts pour chacune. Il manque au Giec la cohérence d’ensemble pour apporter une preuve. Or le Giec a ignoré une discipline reconnue dans le monde entier, l’Identification des systèmes complexes. S’y attelant, Philippe de Larminat conclut « que l’hypothèse d’un impact insignifiant de l’activité humaine ne peut pas être écartée et qu’on doit considérer comme un fait établi que l’activité solaire constitue l’explication première du "changement climatique » (Changement climatique -Identification et projections, éditions Iste, 2014)."

Instrumentalisation de l'encyclique également :

"Ils se trompent d’encyclique, ceux qui voient en Laudato si une supplique scientifique de la cause humaine des variations climatiques. Ils ont mal lu : « L’Église n’a pas de raison de proposer une parole définitive et elle comprend qu’elle doit écouter puis promouvoir le débat honnête entre scientifiques, en respectant la diversité d’opinions. »

Le pape, en s’appuyant sur une thèse scientifique, majoritaire médiatiquement, veut surtout démontrer que "tout est lié". Cette phrase lancinante répétée 10 fois, qui l’a entendue ? « Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement » (§ 120), « les attaques auxquelles [la famille] est exposée », (§ 213), « l’effacement des différences sexuelles » (§ 155), « la culture du relativisme (...), l’exploitation sexuelle des enfants ou l’abandon des personnes âgées » (§ 123). Qui prépare les esprits pour que la COP21 intègre cette "écologie intégrale" ? 

Les 17 objectifs de développement durable qui seront adoptés par l’ONU juste avant la COP21 prévoient « d’autonomiser toutes les femmes et les filles, (…) d’assurer la santé et l’éducation ». Mais, derrière cette bonne conscience, se cache la "santé reproductive" dont on sait qu’elle ambitionne de faire du droit à l’avortement une clef de voute. Le Pape a pourtant condamné, dans l’encyclique, "les pressions internationales (…) conditionnant des aides économiques à certaines politiques de santé reproductive » (§ 50)".

L'auteur décrypte également l'instrumentalisation des opinions publiques manipulées par le "catastrophisme éclairé" de nos gouvernants. Bref: un dévoiement des consciences qui manipule la cause écologique au profit d'objectifs politiques.


Proposition de résolution de lutte contre la christianophobie

Présentée par le député Jacques Bompard :

B"La christianophobie, terme utilisé dans le débat public depuis 2004, renvoie au phénomène d’intolérance et de discriminations envers les chrétiens et le christianisme.

La création d’un délit de christianophobie en France est essentielle, afin de garantir un climat de paix sociale. En effet, le principe de laïcité consacré par l’article 1er de notre Constitution implique également le respect de toutes les religions. Or des femmes se dénudant par provocation dans une église sont relaxées, là où des gens sont condamnés, à juste titre, pour avoir installé une tête de porc devant une mosquée.

Selon les statistiques gouvernementales, les atteintes aux sites religieux entre 2008 et 2012 visent majoritairement les chrétiens. La christianophobie en France est constituée d’actes de vandalisme, mais atteint également les membres mêmes des communautés chrétiennes : agressions de prêtres, exclusion sociale des chrétiens, difficulté à revendiquer une objection de conscience en milieu professionnel, moqueries et hostilité de la part des journalistes.

L’article 225-17 du code pénal punit la violation ou la profanation de tombeaux, de sépultures, d’urnes funéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.

Depuis la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, la liberté de conscience et de religion est un droit fondamental. Ainsi, l’article 10 énonce : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses. »

La liberté de conscience doit être comprise comme étant à la fois une liberté intérieure et une liberté d’expression religieuse, c’est-à-dire la protection de l’expression religieuse dans son expression sociale. Ainsi, l’article 1er de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État punit les troubles portés à l’exercice du culte.

La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse punit l’injure publique nationale, raciale ou religieuse d’une peine d’emprisonnement de six mois et d’une amende de 22 500 €.

Par ailleurs, la loi du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme crée le délit de diffamation religieuse : il s’agit d’une diffamation ou d’une injure à raison d’une « religion déterminée ».

Le principe d’égalité garantit la liberté religieuse en interdisant les discriminations. La provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence nationale, raciale ou religieuse est ainsi punie d’une peine d’emprisonnement d’un an au plus et/ou d’une amende de 45 000 € au plus, par la loi de 1881.

Enfin, la loi Gayssot du 13 juillet 1990 tend à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe.

Pourtant, dans son rapport pour l’année 2013, l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination contre les chrétiens a recensé en Europe plus de 200 cas d’hostilité à l’encontre des chrétiens. Ce rapport dénonce également les textes récents dans les États membres de l’Union européenne qui entravent le libre exercice de leur foi par les chrétiens : limites portées à l’objection de conscience, à la liberté d’expression, restrictions des droits des parents dans l’éduction de leurs enfants, etc.

L’acte christianophobe apparaît comme une manifestation du racisme, c’est-à-dire l’hostilité, l’intolérance et la discrimination vis-à-vis d’une communauté d’individus en raison de leur religion, en l’occurrence le christianisme. L’acte christianophobe doit alors être qualifié de délit en tant qu’il s’agit d’une discrimination qui porte atteinte à une communauté d’individus en raison de leur religion. Il s’agit également d’une atteinte à la liberté de conscience et au principe de l’égalité. Créer un délit d’acte christianophobe permettrait de condamner les attaques visant les chrétiens et le christianisme, au même titre que les actes racistes, antisémites et xénophobes.

En vertu des mêmes fondements juridiques, il faudrait interdire le financement public d’actions christianophobes et agir vis-à-vis des régies publicitaires des entreprises publiques de transports en communs. Il est également nécessaire d’agir sur le volet de la prévention des actes christianophobes : création d’une commission consultative, sensibilisation de l’opinion publique."


Fin XIXe, Tourcoing passait pour "la ville la plus chrétienne du diocèse", et maintenant ?

Alors qu'une chapelle en mauvais état, vendue par le diocèse en 2011 pour être transformée en loft, est remise sur le marché, La Voix du Nord établit la liste des biens de l'Eglise vendus ces dernières années à Tourcoing :

"le programme de lofts dans l’ex-église Saint-Jean-Baptiste de la rue du Touquet va bientôt démarrer. Ces logements avaient été annoncés en 2010 mais le projet porté par une entreprise de bâtiment a pris beaucoup de retard. En tout cas, cette église n’accueille plus de culte. Comme celle du quartier de l’Épidème. Saint-Louis a été cédée en 2011 après neuf années de fermeture à cause de l’état de sa toiture. La société Toitsur, spécialisée dans la restauration du patrimoine, l’a acquis pour 20 000 euros. Elle accueille ponctuellement des rendez-vous culturels.

En 2011 également, le monastère des bénédictines ferme ses portes après 91 années d’existence. Il ne restait plus que deux religieuses pour quarante places. Un projet porté par l’association Fraternative propose de baptiser le lieu Résidence « La vie est belle » et d’accueillir des personnes souffrant de troubles psychiques et d’isolement. L’accord allait être conclu mais les protagonistes n’ont pas réussi à se mettre d’accord. Le monastère demeure vide. Autre départ : celle des frères Maristes cette année qui vivait au cœur du quartier des Phalempins et qui, à cause de leur âge, rejoignent d’autres lieux.

Dans l’Histoire de Tourcoing, dirigée par Alain Lottin, il est fait mention de Tourcoing qui a longtemps passé pour « la ville la plus chrétienne du diocèse » à la fin du XIXe siècle : « Le chamoine Deregnaucourt, infatigable bâtisseur d’église, a fait venir de nombreuses congrégations : Filles de l’Enfant Jésus, pères de Sainte-Marie, Sœurs noires, Petites sœurs des pauvres »."


L'UE s'occupe de vous et de tout

Voilà ce qui se règle au niveau de l'Union européenne :

"Le vinaigre est désormais autorisé pour nettoyer les outils, conformément au règlement européen n°2015/1108 du 8 juillet 2015. Il peut également servir pour éliminer les bactéries et champignons présents dans les grainesCette autorisation fait suite à une demande de l'Institut technique de l'agriculture biologique (Itab) datant du 24 avril 2013 ainsi que de la mairie de Paris du 17 mars 2014.

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) estime que le vinaigre "remplit les critères caractérisant une denrée alimentaire telle que définie à l'article 2 du règlement (CE) n°178/2002du Parlement européen et du Conseil" et "n'a pas pour destination principale d'être utilisée à des fins phytosanitaires, mais elle est néanmoins utile dans la protection phytosanitaire dans un produit constitué par la substance mélangée à de l'eau"."

C'est l'inversion du principe de subsidiarité.


Les autruches de bénitier, une espèce qui nuit au témoignage de l'Eglise

Un billet de l'abbé Michel Viot :

"Jacques Attali, bien meilleur connaisseur que moi de la chose politique, a parlé tout récemment de la « rentrée des dupes » ! Oui, on ne veut pas voir, on ne veut pas faire voir, et pire on croit qu’on n’est pas vu. L’autruche catholique a ceci en commun avec sa congénère socialiste, qu’elle vit dans l’utopie, à savoir pour l’une dans un christianisme qui n’a existé que dans les hérésies gnostiques, et pour l’autre dans un socialisme qui n’a fonctionné que dans les cerveaux d’utopistes, tout particulièrement en France. Dans les deux cas il y a des mythes fondateurs plus ou moins anciens. Pour les chrétiens le partage des biens dans l’Église de Jérusalem, beau fiasco que le livre des Actes des apôtres ne s’efforce même pas de cacher, pour les socialistes les trente cinq heures, qui à défaut d’être des heures saintes, sont néanmoins sacrées comme les vaches des Indes ! Lille veut peut-être concurrencer Lourdes ! Nous attendons le miracle (la baisse du chômage) depuis un moment, mais rien ne vient. Peut-être faudra-t-il revoir la façon de compter les chômeurs encore une fois ! Il est vrai que nos dirigeants ont des problèmes avec les comptes. Ils l’ont montré avec leur estimation du nombre de manifestants lors de la Manif pour tous !

Aujourd’hui, actualité oblige, nous allons en rester aux autruches de bénitier ! Les perroquets stipendiés par l’État, autres oiseaux, nous annoncent sur les ondes que le diocèse de Toulon a invité Madame la députée Marion Maréchal Le Pen à son université d’été ! Les autruches sortent la tête du bénitier et se pâment en chœur avec leurs sœurs rosacées. Puis elles regagnent leur “refuge”. En fait, cette parlementaire est invitée à un débat, où elle aura donc aussi droit à la contradiction, par un diocèse qui compte quelque 40 % d’électeurs votant pour le Front National. L’évêque, qui n’est pas une autruche et qui n’a pas envie de le devenir, avait le devoir de provoquer un débat, et c’est à l’honneur du responsable de Famille Chrétienne que d’avoir accepté de présider ces échanges. La presse catholique fait son métier quand elle favorise le dialogue, surtout entre catholiques. Car cette députée du FN est catholique, elle l’a prouvé clairement dans des débats sur des sujets moraux, à propos desquels d’autres n’ont pas toujours été clairs, surtout par rapport à leur électorat.

Mais Famille Chrétienne déplait à certains parce que n’étant pas adepte de la pensée unique, et le diocèse de Toulon parce qu’il place toujours en avant sa fidélité au Saint Père, et non aux idéologies à la mode. Et quand il organise des débats politiques, il invite les personnes qui représentent officiellement les courants qu’il veut interroger. Dans d’autres cercles, on n’éprouve pas ce besoin, car on dispose de “permanents” sous la main, dans son clergé ou dans tel ou tel responsable laïc ! Les roses sont dissimulées, mais pas leur parfum !

Quand sera terminé le temps des autruches, mais ce n’est pas demain la veille, nous le verrons, viendra le temps des oies du Capitole. Et comme la Roche Tarpéienne n’est pas loin, les vautours joueront le dernier acte.


Qu'aurait fait Valls si LMPT avait bloqué l'autoroute ?

Du député LR Jean-Marie Têtard (78) :

A"Lorsque des familles défilaient lors des manifestations de la Manif pour Tous, elles recevaient des gaz lacrymogènes quand elles n’étaient pas embarquées par les forces de police. Quand les bonnets rouges ou les agriculteurs ont bloqué des routes, démoli des portiques écotaxe ou même incendié et détruit des bâtiments publics, les forces de l’ordre sont intervenues et des manifestants ont été inculpés.

Mais quand des gens du voyage bloquent pendant quinze heures une de nos autoroutes les plus chargées, la ferment au trafic et provoquent des dégâts considérables aux équipements de cette infrastructure, le gouvernement laisse faire comme à chaque fois qu’il s’agit des gens du voyage. [...]"


L'Europe du fric jusqu'à l'écoeurement

Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque Centrale Européenne, a déclaré la semaine dernière :

Unknown-22"La zone euro est un projet irréversible, pas simplement un système de taux de change fixe. Cette affirmation est d'autant plus nécessaire que les récentes négociations avec la Grèce ont laissé échapper de sa lampe le mauvais génie d'une sortie de la zone euro (même temporaire)".

"Nous devons utiliser la confiance dans la monnaie unique pour construire des institutions qui renforceront la cohésion de notre union politique et économique".

Qualifiant le MES, pare-feu financier de la zone euro opérationnel depuis octobre 2012, "d'impressionnante réussite", M. Coeuré a estimé qu'il pourrait servir de fondation à un "Trésor de la zone euro", à condition qu'il soit placé sous l'égide des traités européens et sous le contrôle du Parlement.

"Notre cadre institutionnel n'est pas encore suffisant pour achever l'Union économique et monétaire dans les domaines financiers, budgétaires et économiques".

M. Coeuré a également souligné que la finalisation de l'union bancaire était essentielle à court terme, avec notamment la mise en place progressive de la garantie des dépôts en Europe, accompagné de réformes séparant la solvabilité des banques de celle des Etats.


Une ex-élue PS au tribunal pour refus d'appliquer la loi Taubira

Sabrina Hout, ancienne adjointe au maire PS du 8e secteur de Marseille Samia Ghali, est citée à comparaître devant le tribunal correctionnel de Marseille pour discrimination après avoir fait faux bond lors de la célébration d'un mariage entre deux femmes il y a un an

Le 16 août 2014, Sabrina Hout avait expliqué qu'elle ne se sentait pas très bien au moment de célébrer le mariage de deux femmes. Elle avait laissé officier un conseiller d'arrondissement, non habilité, disposé le chevalet avec le nom d'un autre élu non présent et falsifié le registre de mariage. Des éléments qui ont entraîné l'annulation de l'acte par le tribunal de grande instance de Marseille.

Devant les enquêteurs, les deux fonctionnaires de mairie présentes, ainsi que le conseiller d'arrondissement qui a célébré l'union, ont tous témoigné que Mme Hout avait mis en avant ses convictions religieuses pour ne pas conduire cette célébration. Cette dernière a du démissionner.

4 mois plus tard, le procureur de la République de Marseille avait convoqué Mme Hout pour un simple rappel à la loi. Insuffisant pour les 2 femmes :

«Nous avons alors décidé de poursuivre nous-mêmes en citant directement Madame Hout devant le tribunal correctionnel pour discrimination».

Deux associations se sont portées parties civiles: SOS Homophobie et Mousse. Voilà une élue de gauche qui découvre le totalitarisme LGBT.


CEDH : Les embryons humains ne sont pas des choses et leur destruction peut être interdite

De Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ :

"Le 27 août 2015, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu public son arrêt dans l’affaire Parrillo c. Italie (Requête n° 46470/11) concernant le statut d’embryons humains surnuméraires conçus in vitro et cryogénisés.

Images-12Était en cause l’existence alléguée par « la mère » des embryons d’un droit réel sur « ses » embryons ; celle-ci se plaignait de l’impossibilité de donner « ses » embryons à la recherche de sorte qu’ils soient détruits au service de la science. Elle alléguait une violation du droit au respect de sa vie privée et familiale ainsi que de son droit de propriété sur « ses » embryons.

En substance, la requérante mettait aussi en cause le statut juridique des embryons surnuméraires au regard de la Convention européenne des droits de l’homme et l’interdiction faite par la loi italienne (loi n°40/2004) de la destruction des embryons humains, y compris dans le cadre de la recherche scientifique.

- Sur la question du droit de propriété, la Grande Chambre, à l’unanimité, a rejeté ce grief au motif que « les embryons humains ne sauraient être réduits à des ‘’biens’’ » (§ 215). En effet, le droit de propriété ne peut s’exercer que sur les choses, ou les « biens ». Le droit ne connaissant que les deux catégories de « bien » et de « personnes », la logique veut que les embryons humains soient des personnes dès lors qu’ils ne sont pas des biens. La Cour s’abstient de le dire, ou de le démentir.

Sur la question de l’atteinte à la vie privée de la « mère », la Grande Chambre, à la quasi-unanimité (16 contre 1), a jugé que l’Italie peut légitimement interdire la destruction des embryons humains afin de respecter « les droits et libertés d’autrui » - autrui étant ici les embryons humains - car la loi italienne reconnaît à chaque embryon humain la qualité de « sujet » à égalité avec ses géniteurs. Toutefois, la Cour précise qu’elle n’entend pas se prononcer « sur le point de savoir si le mot « autrui » englobe l’embryon humain » (§ 167) car cela limiterait la licence des Etats de porter atteinte à leur intégrité.

L’ECLJ est intervenu dans cette affaire et a soumis des observations à la Cour.

L’ECLJ, comme plusieurs juges de la Grande Chambre, regrette la contradiction dans laquelle la Cour est enfermée, reconnaissant que l’embryon humain n’est pas une chose, tout en étant autrui, sans être une personne… Cette contradiction résulte de la crainte d’affaiblir la conventionnalité de l’avortement.

Autre élément critiquable, la Cour soutient que le « commencement de la vie humaine » est une « notion » susceptible d’une « pluralité de vues (…) parmi les différents États membres » (§180). Or, le commencement de la vie humaine est évidemment un fait biologique connu et réalisé par la fusion des gamètes ; ce n’est pas une idée sur laquelle les esprits pourraient légitimement diverger. Cette affirmation vise aussi à laisser place à l’avortement.

Autre critique à apporter à l’arrêt : l’affirmation suivant laquelle les embryons représentent « une partie constitutive » de la requérante « et de son identité biologique » car ils « renferment [son] patrimoine génétique » (§158). Or, comme le disent clairement plusieurs juges dans leur opinion séparée : «  S’il hérite du patrimoine génétique de ses « parents » biologiques, l’embryon humain n’en est pas moins une entité séparée et distincte dès les tout premiers stades de son développement. » C’est sur la base de cette affirmation erronée que la majorité des juges de la Cour déduit que l’impossibilité pour la requérante de donner les embryons pour destruction constitue une ingérence dans sa vie privée. 

L’ECLJ salue néanmoins cet arrêt qui contribue, malgré ses faiblesses et incohérences, au respect de la vie humaine dès la conception. La Cour reconnaît qu’un embryon humain, même in vitro et ne faisant plus l’objet d’un projet parental n’est pas une chose, et que sa protection contre la destruction est légitime au nom des « droits et libertés d’autrui ».

L’ECLJ salue aussi la qualité de la plupart des opinions séparées publiées par plusieurs juges en annexe de l’arrêt. Elles remarquables de rigueur juridique et d’humanité à l’égard de la vie naissante. L’ECLJ rend en particulier hommage à l’opinion des juges Pinto de Albuquerque et Dedov.

Le juge Dedov affirme notamment :

« Le droit à la vie est absolu, et ce précepte fondamental fait qu’il est inutile d’expliquer pourquoi un meurtrier, un handicapé, un enfant abandonné ou un embryon doivent être gardés en vie. Nous n’avons pas besoin d’évaluer leur utilité pour la société, mais nous plaçons de l’espoir en leur potentialité. »

Quant au Juge Pinto de Albuquerque, il conclue ainsi son excellente et très approfondie opinion séparée :

« La vie humaine à naître n’est en rien différente par essence de la vie postnatale. Les embryons humains doivent en toute circonstance être traités avec tout le respect qui est dû à la dignité humaine. Les applications de la recherche scientifique concernant le génome humain, en particulier dans le domaine de la génétique, ne prévalent pas sur le respect de la dignité humaine. Les progrès de la science ne doivent pas reposer sur le non-respect de la nature humaine ontologique. Le but scientifique consistant à sauver des vies humaines ne justifie pas l’emploi de moyens intrinsèquement destructeurs pour cette vie.

Le commencement et la fin de la vie humaine ne sont pas des questions de politique à laisser à la discrétion des États membres du Conseil de l’Europe. »"


Même à Sciences Po

Les temps changent : des élèves de Sciences Po espèrent réunir lors du vote d'octobre les 120 signatures d'étudiants qui leur permettraient de créer une association satellite du FN dans leur école. Se battront-ils, entre autres, contre la Queer Week, l'évènement porno-homosexualiste organisé chaque année rue Saint Guillaume ?


Perversion volontaire et organisée à Marseille

Lu ici :

La Région PACA socialiste, la ville de Marseille, le conseil départemental des Bouches-du-Rhône ainsi que l’Union européenne sont heureux de vous faire part de leur soutien (financier) au collectif « Le Dernier Cri/Vomir des yeux ».

Ce collectif d’auteurs internationaux a organisé une exposition de dessins représentant des scènes de pédophilie, de pédopornographie, de zoophilie et j’en oublie car des vomissements m’ont arrêtée lorsque je suis tombée sur le dessin d’un enfant se faisant sodomiser par un animal sur l’autel d’une église…

Cela s’est passé à la Friche, du 13 juin au 23 août, dans le quartier de la Belle de Mai, fameux quartier populaire et culturel de la cité phocéenne (...).

Loin de moi l’envie de vouloir faire la promotion de ces deux dessinateurs désaxés (qui d’ailleurs ne méritent même pas d’être cités). Je souhaite, au contraire, attirer l’attention sur cette volonté d’annihiler toute notion morale. « À force de tout voir, on finit par tout supporter. À force de tout supporter, on finit par tout tolérer. À force de tout tolérer, on finit par tout accepter. À force de tout accepter, on finit par tout approuver », disait saint Augustin.

L’anéantissement de la capacité à distinguer le bien du mal, voilà ce qui s’opère sous nos yeux et par nos yeux. Ne vous méprenez pas, il n’est aucunement question, ici, de liberté d’expression mais bien de perversion volontaire et organisée. Il est question, ici, de détruire la conscience morale de l’homme, de détruire l’essence même de l’homme qui est sa capacité à raisonner, afin de le rendre servile. (...)"

Le ministre Fleur Pellerin a visité, enthousiaste, pendant deux heures, la Friche Belle de Mai au mois de juillet. A-t-elle pu ne pas voir l'exposition en question ?


L'agenda des veilleurs et des Sentinelles

Lundi 31 août 2015

  • Bergerac - place du palais de Justice de 20h à 21h

Mardi 1er septembre 2015

  • Beauvais - Devant l'hôtel de ville, 21h-22h
  • Cherbourg - sur les marches du théâtre à 20h30
  • Cholet - Place Travot, 21h-22h
  • Cherbourg - sur les marches du théâtre à 20h30
  • Limoges - place d'Aine, de 21h à 22h
  • Melun - Devant la Préfecture, 18h-19h30
  • Reims - Place royale, à 20h

Mercredi 2 septembre 2015

  • Marseille - Vieux Port face à la mairie

    19h30 pique nique pour tous
    20h30-22h00 : 100 ème veillée

  • Grenoble - parvis église St Louis, rue Félix Poulat de 20h30 à 22h30

Jeudi 3 septembre 2015

  • Annecy, devant la mairie, 21h30
  • Nancy - Place Stanislas 20H30-21H30
  • Orléans : 112° veillée place du Martroi "aux pieds de Jeanne à 20h30 abri si pluie

Vendredi 4 septembre 2015

  • Bordeaux - place Pey Berland à 20h30 : Sentinelles 

En cas d'erreur ou d'oubli, me contacter à [email protected]


Nicolas Dupont-Aignan : "Entre Chevènement et moi, il y a l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette"

Jean-Pierre Chevènement était présent à l'université d'été du parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout La France (DLF) samedi dernier :

XVM2b77e2d2-4e59-11e5-8207-0778ed2f6a5a"Sous le crépitement des appareils photos, ils ont entonné la Marseillaise ensemble. Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Pierre Chevènement étaient réunis ce samedi à Yerres (Essonne), à l'université d'été de Debout la France (DLF). L'ancien président du MRC, qui vient de quitter le mouvement qu'il avait fondé, a répondu favorablement à l'invitation du président de DLF. «Entre ce cher Jean-Pierre et moi, il y a l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette», confie le député de l'Essone. Contre Bruxelles, l'euro et pour le retour de la souveraineté nationale, les «Républicains des deux rives» décident de jouer la carte de l'unité.

Vêtu d'une veste rose (comme pour rappeler d'où il vient), l'ancien ministre socialiste met en évidence les convergences qui l'unissent au souverainiste de droite: la nécessité de tendre la main à la Russie, la critique de l'Union européenne, la volonté de mettre en place une monnaie commune pour remplacer l'euro, l'école républicaine (...) «Pour sortir la France de l'ornière où elle se trouve, nous devons pousser tous ensemble», conclut-t-il. Son discours est acclamé. Plutôt frileux au départ, le «Che» s'est senti à l'aise au milieu de l'accueil enthousiaste des militants, et est resté jusqu'à la fin du discours de Dupont-Aignan."

De son côté, Jean-Pierre Chevènement a annoncé que : 

"«République moderne», le club qu'il a fondé en 1983, organisera une rencontre le 26 septembre prochain, ayant pour thème «Europe et souveraineté». Il rassemblera des responsables politiques de droite comme Dupont-Aignan et de gauche comme Arnaud Montebourg, et Jean-Luc Mélenchon, entre autres."

Dans une interview au JDD, il explique pourquoi son "ouverture" n'ira pas jusqu'au FN, pourtant sur la même ligne souverainiste :

"Il nous faudra ramener l'électorat du FN à la République. Encore faudra-t-il pour cela que les forces républicaines offrent autre chose que la perspective d'une récession à perpétuité. Oui, la France a de la ressource. Oui, cet électorat FN doit être regagné. Pour autant, je veux être clair, je ne pense pas qu'on puisse supprimer le cordon sanitaire qui écarte les responsables du FN de l'espace politique républicain. En revanche, nous devons œuvrer à un changement de logiciel, à droite comme à gauche, à l'horizon 2017. Je ne pense pas qu'on puisse sortir la France de l'ornière si on ne rassemble pas les républicains des deux rives."

Il n'est pas sûr que l'électorat de Nicolas Dupont-Aignan préfère un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon plutôt qu'avec Marine Le Pen...


La responsabilité des éducateurs est grande dans la transmission de la Foi

Extrait de la consigne spirituelle du mois de septembre du père Bernard, modérateur de la Famille Missionnaire de Notre-Dame :

Couv_catechisme_eglise_catholique"Nous pensons aussi à tous les pèlerinages, sessions, retraites, qui se sont déroulés en France et dans le monde : Lourdes, Paray-le-Monial, Taizé et tous les autres sanctuaires en l’honneur de la Vierge Marie et des Saints. Remercions Dieu pour toutes ces grâces innombrables qui préparent le renouveau de l’Eglise et du monde, le renouveau de la France.

Que ce rappel nécessaire nous donne courage pour continuer à prier, souffrir et offrir pour que les grâces données – qui sont comme de petites graines ! – puissent se développer dans le cœur de tous. La responsabilité de tous – et plus particulièrement encore des éducateurs ! – est grand. Le renouveau de l’Église et celui de la France ne peuvent pas advenir sans une éducation en profondeur du cœur humain. Beaucoup de baptisés en notre Europe occidentale n’ont pas eu la grâce de recevoir une vraie éducation chrétienne. Ils ont soif ! Qui leur donnera à boire ?

41KQ4F9TS9LNous devons leur transmettre l’intégralité de la Foi. Jean-Paul II et Joseph Ratzinger Benoît XVI nous ont donné le Catéchisme de l’Église Catholique et son résumé : le Compendium. Connaissons-nous et utilisons-nous ces deux documents fondamentaux ? Préparons-nous à entrer dans le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde. Ouvrons nos cœurs d’enfant à Dieu Miséricorde et désirons transmettre fidèlement – par nos paroles et par notre vie – le Christ, Voie, Vérité et Vie."


Les évêques face à l'immigration clandestine

Certaines prises de position d'évêques en Europe se caractérisent actuellement dans certains pays comme la Belgique, l'Allemagne et surtout l'Italie par une incitation à accueillir les "migrants", c'est à dire des immigrés clandestins, sans poser de limites. Ces prises de position trouvent des échos plutôt favorables dans les milieux de gauche tandis qu'elles troublent de nombreux autres fidèles :

"Je comprends qu'il soit difficile à chacun d'ouvrir son cœur et sa maison, mais les vrais responsables de cette situation sont les politiques qui chevauchent la peur de l'invasion, ces voyageurs de commerce de quatre sous qui ne pensent qu'aux échéances électorales." (Mgr Nunzio Galantino, secrétaire de la Conférence épiscopale italienne)

"Les hommes ont le droit d’émigrer non seulement pour fuir les dangers mais aussi pour sortir de la pauvreté" (Cardinal Rainer Maria Woelki, archevêque de Cologne)

"Il y a actuellement dans le monde quelque 60 millions de personnes en fuite. Le pourcentage de ceux qui frappent aux portes de l’Union européenne est d’à peine 4%. L’Europe a les moyens de les prendre en charge" (Mgr Ludwig Schick,archevêque de Bamberg)

Lors la deuxième université d’été de l’Académia Christania, dont le Salon Beige a déjà parlé, Victor Aubert, président l’Académia, a répondu à Breizh Info en donant son sentiment face à ces prises de positions :

En France, en Italie, en Belgique, les évêques appellent à accueillir les migrants, à ouvrir les portes de l’Europe à ce nouveau camp des saints qui se profile. Comment dès lors peut on être à la fois un fidèle catholique en totale contradiction avec les représentants de l’église ?

"Je crois que les catholiques ne sont pas strictement tenus d’obéir à leurs évêques dans des domaines tels que la politique. Le rôle premier des évêques est d’expliciter la révélation et d’éclairer les principes de la morale évangélique. En dehors de ces deux rôles, leur autorité n’est pas infaillible. Si les évêques sont aveugles au péril que constitue l’immigration massive (tant pour l’Europe que pour les migrants eux même) cela ne déresponsabilise pas les fidèles d’ouvrir leurs yeux sur cette situation et d’agir en vue du bien commun."

L’Eglise ne portera-t-elle pas une lourde responsabilité (y compris l’actuel pape) dans les troubles qui pourraient arriver en Europe rapidement ?

"Pour ce qui est du Pape François, je pense qu’il faut d’abord se méfier des  prétendues déclarations à propos des immigrés, telles qu’elles nous sont retranscrites dans les grands médias du système, et aller lire l’intégralité des déclarations en italien, directement sur les médias du Vatican. On s’apercevra alors que le Pape François n’est pas si immigrationiste que veulent nous le faire croire ces médias qui isolent bien souvent certaines citations qui vont toujours dans le même sens. Par ailleurs il ne faut pas oublier que le Pape lui même peut être mal conseillé et désinformé quant aux situations réelles des problèmes liés à l’immigration massive.

Quant aux évêques qui se positionnent en faveur d’un accueil sans limite des immigrés, je pense en effet qu’ils se font les responsables des troubles que nous connaissons déjà en Europe et qui deviendront de plus en plus réguliers et nombreux dans les années à venir.  Pour ma part je pense qu’il est de la responsabilité des catholiques et des clercs éclairés sur ces sujets, de parler haut et fort de ces problèmes en faisant bien évidement preuve de pédagogie puisque ces sujets sont brûlants."

Comme Michel l'a déjà écrit dans un autre post, on pourra toujours de référer aux propos du pape Benoit XVI lors de la journée mondiale des migrants en 2013 :

"Certes, chaque État a le droit de réguler les flux migratoires et de mettre en œuvre des politiques dictées par les exigences générales du bien commun, mais toujours en garantissant le respect de la dignité de chaque personne humaine. Le droit de la personne à émigrer – comme le rappelle la Constitution conciliaire Gaudium et spes au n. 65 - est inscrit au nombre des droits humains fondamentaux, avec la faculté pour chacun de s’établir là où il l’estime le plus opportun pour une meilleure réalisation de ses capacités, de ses aspirations et de ses projets. Dans le contexte sociopolitique actuel, cependant, avant même le droit d’émigrer, il faut réaffirmer le droit de ne pas émigrer, c’est-à-dire d’être en condition de demeurer sur sa propre terre, répétant avec le Bienheureux Jean-Paul II que « le droit primordial de l’homme est de vivre dans sa patrie (...)"


Halte au massacre des chrétiens et des minorités

Une pétition a été lancée pour interpeller les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. Lors de la 7419e assemblée (AM), le secrétaire général de l'ONU a affirmé :

« les membres de ce Conseil - et tous ceux qui ont une influence - doivent aider les habitants de cette région à se réapproprier sa diversité historique et son dynamisme... Je condamne dans les termes les plus forts toute persécution et toute violations des droits à la vie et à l'intégrité physique des individus et des communautés sur la base de motifs religieux, ethniques, nationaux, raciaux ou pour tout autres motifs ».

Demandez aux membres du Conseil de sécurité des Nations Unies de défendre les minorités religieuses.

Unknown-25Les Nations Unies ont élaboré un plan d'action sur la prévention de l'extrémisme violent qui sera lancé en septembre, et ont renforcé les efforts visant à protéger la diversité au Moyen-Orient. En outre, le Secrétaire général de l'ONU a prévu de former un groupe consultatif où des responsables religieux, civils, culturels, universitaires seront en mesure d'offrir un aperçu sur les dynamiques inter- et intra-sectaires.

Zeid Ra'ad Hussein, Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme, a déclaré que « Daesh est une abomination ». Dans le débat qui a suivi, près de 70 conférenciers venus du monde entier ont dénoncé l'intolérance, l'extrémisme violent et la persécution religieuse ou ethnique qui a gagné du terrain au Moyen-Orient, en particulier contre les chrétiens, les Yézidis, les Kurdes, les Turkmènes et les Shabaks.

En clôturant la session du Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l'ONU a déclaré que lors de la prochaine session du Conseil de septembre, il proposera un plan d'action visant à protéger les communautés religieuses locales et à soutenir les personnes opprimées.

La Fédération de Russie assurera la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies lors du prochain conseil en septembre. Demandons aux membres du Conseil de sécurité et sa présidence :

  • d'élaborer, promouvoir et soutenir l'approbation des mesures claires et concrètes, ainsi que l'adoption du plan d'action proposé par le Secrétaire général en matière de défense des droits de l'homme et de la liberté religieuse des minorités dans la région où les terroristes de Daesh ont perpétré les massacres ;
  • de promouvoir l'adoption d'un cadre juridique, y compris les sanctions et la saisine de la Cour pénale internationale ;
  • d'approuver des mesures pour mettre fin à l'aide financière et au commerce des armes à des groupes affiliés à Da'esh.

"Certains déchets [politiques] ne devraient pas être recyclés"

Il y a quelques jours, à l’occasion d’une visite au président du parlement Nabih Berri, le chef du parti Kataeb, Samy Gemayel, a insisté sur la nécessité de déclarer l’état d’urgence, tout en appelant l’ensemble de la classe politique à assumer ses responsabilités en engageant sans délai un dialogue général visant à mettre fin à la crise :

« Ma visite est la dernière balle avant l’effondrement du pays. Nous sommes au bout du chemin et le président Berri doit prendre une initiative avant qu’il ne soit trop tard. »

Une manifestation populaire, à l’appel du collectif "Vous puez" (You stink) qui réclamait des solutions immédiates et durables à la crise des poubelles, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants. Des milliers de Libanais ne se réclamant d’aucun parti politique et venant de toutes les régions du pays ont rejoint le mouvement de protestation et ont exigé la démission du Cabinet et la tenue immédiate d’élections législatives. De nombreux manifestants brandissaient des drapeaux libanais et des pancartes portant des slogans invitant leurs compatriotes à se joindre à eux pour « se battre contre les ministres des poubelles », ou encore l’inscription « Certains déchets ne devraient pas être recyclés » en référence aux responsables politiques.

Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a apporté son soutien au mouvement, tout en appelant le Premier ministre à ne pas démissionner. Ce dernier a dénoncé « les déchets politiques » qui paralysent l’action du gouvernement et a affirmé partager les revendications des Libanais. 

People-carry-lebanese-national-flags-and-chant-slogans-as-they-take-part-in-an-anti-government-protest-at-martyrs-square-in-downtown-beirut-lebanon_5405379Samedi, la plus grande manifestation jamais organisée par la société civile pour dénoncer l'incurie de la classe politique, s'est déroulée à Beyrouth. Les manifestants ont promis une "escalade" si leurs revendications n'étaient pas entendues d'ici à mardi soir. La population regrette qu'aucune véritable réforme n'a été entreprise depuis la fin de la guerre civile en 1990. Les affaires de corruption et le manque de services de base comme l'électricité et l'eau cristallisent cette colère.

"Le samedi du peuple", titrait le quotidien As-Safir, en rappelant que les jeunes descendus dans la rue avaient "grandi avec les portraits de leaders qui n'ont jamais quitté leurs postes" depuis 1975. Le quotidien An-Nahar note que la rue "s'est libérée de la division entre le '8 mars' et le '14 mars'", 2 grands rassemblements organisés en 2005 par les deux blocs politiques rivaux du pays: celui du puissant Hezbollah chiite appuyé par Damas et Téhéran, le second par l'ex-Premier ministre sunnite Saad Hariri soutenu par Washington et Ryad. Les deux camps, réunis depuis 18 mois dans un "gouvernement d'entente", sont enfermés dans un dialogue de sourds qui empêchent les prises de décisions.

Au Liban comme en France, même si ce n'est pas toujours évident à discerner, nous sommes en train de vivre une période transitoire (toujours difficile) passant d'une démocratie représentative à une démocratie participative. Les citoyens n'acceptent plus de se laisser endormir par le pain et les jeux et en ont assez de payer des personnes qui ne gèrent pas convenablement leur Etat.


Clash diplomatique entre la France et la Hongrie

Unknown-24Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a convoqué un représentant de l'ambassade de France à Budapest à la suite des critiques «choquantes» faites hier par Laurent Fabius, sur la clôture mise en place à sa frontière face aux migrants.

«Au lieu (de porter) des jugements choquants et infondés, on devrait plutôt se concentrer sur la recherche de solutions communes pour l'Europe». «Il apparaît que certaines personnes en Europe sont toujours incapables de comprendre quelle pression stupéfiante et dramatique subit la Hongrie du fait de la migration via les Balkans de l'Ouest».

Laurent Fabius avait déclaré :

«Quand je vois un certain nombre de pays d'Europe qui n'acceptent pas les contingents, je trouve ça scandaleux», précisant que ces pays se trouvent «dans l'est de l'Europe».

Il s'est également dit très «sévère» envers la Hongrie qui, selon lui, ne «respecte pas les valeurs communes de l'Europe» en ayant érigé une clôture à sa frontière avec la Serbie.

Laurent Fabius ferait bien de s'intéresser à la situation dramatique sur le territoire français, notamment à Calais, avant de juger ses homologues européens.


C’est arrivé un 31 août …

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 août 1622 : les armées du Roi Louis XIII commencent le siège de Montpellier.

Voir la chronique du 19 octobre qui marque la fin du siège, du 28 octobre sur le siège de La Rochelle, des 19 et 28 mai sur le siège de Privas ; du 28 juin sur le siège d'Alès.

  • le 31 août 1670 : au séminaire de Rennes est célébrée la première fête du Sacré-Cœur.

La Congrégation des Saints Rites, à Rome, ne reconnaît ce culte qu'à partir du 26 janvier 1765.

  • le 31 août 1715 : Louis XIV tombe dans un semi-coma.

Le Roi entre en agonie. 72 ans de règne s'achèvent…

  • le 31 août 1801 : fin de l'expédition d'Egypte.

Le général Ménou, chef des troupes françaises d'Égypte, puisque Bonaparte a fui ce bourbier, signe un accord d'évacuation avec les Britanniques à Alexandrie mettant fin à la campagne d'Égypte. Cette campagne est un désastre militaire, même si elle permet à l'égyptologie de se développer.

  • le 31 août 1811 : décès de Louis Antoine de Bougainville, navigateur et explorateur français.

Louis Antoine de Bougainville

Portrait par Jean-Pierre Franque.

Le comte Louis-Antoine de Bougainville, naît à Paris le 12 novembre 1729 et y meurt le 31 août 1811, c'est un officier de marine, navigateur et explorateur français.

Son père est notaire au Châtelet et échevin de la ville. Après des études au collège de l'Université où il montre des aptitudes pour les mathématiques, il publie deux volumes d'un Traité de calcul intégral en 1754 et 1756. C'est à la mort de son père qu'il commence une carrière militaire. Envoyé en Nouvelle-France en 1756, il sert en tant qu'aide-de-camp du brigadier-général de Montcalm, sous les ordres duquel il participe à tous les combats contre les Anglais : les victoires françaises d'Oswego (1756), de Fort William Henry (1757) et de Fort Carillon (1758), où il est blessé ; siège de Québec en 1759, où Montcalm le met à la tête d'une force d'environ 1 000 hommes, dont une unité de 150 cavaliers qui réussit à repousser les tentatives de débarquement anglaises en amont de Québec.

Après la mort au combat de Montcalm, c'est lui qui dirige le repli des troupes françaises vers Montréal. Il est alors nommé colonel. Il remet de ses propres mains la capitulation française au général britannique Jeffery Amherst à Montréal.

Capitaine de frégate en 1763, il part établir une colonie aux îles Malouines, qu'il restitue aux Espagnols, par ordre du Roi Louis XV. Il entreprend un voyage autour du monde en partant de Nantes le 15 novembre 1766, à bord de la Boudeuse. Au Brésil, le botaniste Philibert Commerson, qui l'accompagne, découvre la fleur qu'il nomme plus tard la bougainvillée. Il franchit le détroit de Magellan, explore l'immense et dangereux archipel des Tuamotu et mouille à Tahiti, découverte en juin 1767 par Samuel Wallis. Il explore quelques semaines plus tard l'île à laquelle on donnera par la suite son nom. Il découvre ensuite la plupart des îles Samoa, qu'il appelle « îles des Navigateurs ». Il rentre à Saint-Malo le 16 mars 1769 et publie en 1771 sa Description d'un voyage autour du monde.

Promu chef d'escadre des armées navales en 1779, il commande plusieurs vaisseaux dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Et après la bataille de la baie de Chesapeake, il retourne dans l'armée de terre avec le grade de maréchal de camp.

Accusé de fuite devant l'ennemi lors de la bataille des Saintes, le 12 avril 1782, le conseil de guerre le relaxe, car sa condamnation eût été embarrassante pour les ministres, compte tenu de ses relations. Il reste fidèle au Roi Louis XVI lors de la Révolution. Il est chargé en 1790 de commander l'armée navale de Brest. Promu vice-amiral en janvier 1792, il se retire du service en février de la même année, quitte la marine après en avoir refusé le ministère. Il est près du Roi le 20 juin 1792.

Arrêté pendant la Terreur, il est libéré à la suite de la chute de Robespierre. Membre de l'Académie des sciences depuis 1789, il est élu membre de l'Institut de France et membre du Bureau des longitudes en 1796. Il préside le conseil de guerre qui juge les responsables de la bataille de Trafalgar en 1809. Son corps repose au Panthéon de Paris.

  • le 31 août 1870 : débuts des combats de Bazeilles.

En d'août 1870, voulant délivrer Bazaine encerclé dans Metz, Mac-Mahon constitue une armée dite « de Châlons » où se trouve la Division Bleue. La Division de marine du général de Vassoigne, aussi appelée « Division bleue », est constituée des 1er, 2e, 3e et 4e RI Coloniale assistés du Ier Régiment d'Artillerie Coloniale. Après 6 jours de marche forcée depuis Reims, l'armée atteint Sedan où elle se fait fixer.

La Division bleue doit protéger le village de Bazeilles, les « coloniaux » reprennent le village malgré l'énorme supériorité de l'artillerie ennemie. L'attaque bavaroise au matin du 1er est stoppée par une contre attaque de 150 marsouins dirigée par le commandant Lambert, sous-chef d'état-major de la division.

Un double changement de Mac Mahon, blessé, par le général Ducrot, puis de ce dernier par le général de Wimpfen, entraînent ordres et contre-ordres, abandon de Bazeilles et reprise par assaut du village, et ceci à 1 contre dix !

Le général de Vassoigne estime que « l'infanterie de marine a atteint les extrêmes limites du devoir » et sonne la retraite afin d'éviter le massacre intégral de la troupe.

La division Bleue perd 2 655 hommes au cours de ce seul affrontement, mais l'adversaire laisse sur le terrain 7 000 tués dont plus de 200 officiers

Bazeilles est devenu la fête des Troupes de marine. L'anniversaire de cette bataille est commémoré chaque année dans tous les corps de troupe de France et d'Outre-mer et sur les lieux mêmes de la bataille. Le récit qui suit est prononcé à cette occasion.

«1870 : la France est en guerre. Son territoire est envahi. Pour prendre part à la lutte, marsouins et bigors sont, pour la première fois de leur histoire, groupés dans une même division, la division de marine qui sera surnommée la division bleue. Commandée par le général de Vassoigne, elle est composée de 2 brigades :

  • la 1re, général Reboul, est formée du 1er Régiment d'Infanterie de Marine de Cherbourg et du 4e de Toulon
  • la 2e, général Martin des Pallières, comprend le 2e Régiment d'Infanterie de Marine de Brest et le 3e de Rochefort. Le 1er Régiment d'Artillerie de Marine de Lorient fournit 3 batteries.

La Division bleue fait partie du 12e Corps d'Armée sous le commandement du général Lebrun affecté à l'armée de Mac Mahon. Rassemblée au camp de Chalons, celle-ci, dans la deuxième quinzaine d'août, va tenter la jonction avec l'armée de Bazaine enfermée dans Metz.

Le 30 août, après six jours de marches et de contre-marches harassantes, un de nos corps d'armée s'étant laissé surprendre à Beaumont, la 1re brigade, celle du général Reboul, doit intervenir, d'ailleurs avec succès, pour le dégager.

Le lendemain 31 août vers midi, c'est l'autre brigade qui est chargée de reprendre Bazeilles que l'ennemi vient d'occuper.

Le général Martin des Pallières enlève sa troupe. L'ennemi est refoulé, mais sa supériorité en nombre et en artillerie lui permet, en multipliant ses attaques, de reprendre pied dans la localité. La mêlée est acharnée; les pertes sont sévères des deux côtés; le général Martin des Pallières est blessé et le village en feu.

Vers 4 heures de l'après-midi, les nôtres ne tiennent plus que les lisières nord du village. C'est alors que la brigade Reboul, conservée jusque là en réserve, est engagée et, avant la tombée de la nuit, Bazeilles est entièrement reprise une nouvelle fois. Toujours au prix de combats acharnés.

On s'organise pour la nuit. Seules des grand-gardes, placées aux ordres du commandant Lambert, sous-chef d'état-major de la Division, tiendront la localité. Le commandant Lambert, comprenant que l'ennemi, puissamment renforcé pendant la nuit, va revenir en force, lui tend un piège.

Lorsque, le 1er septembre au lever du jour, les Bavarois commencent à pénétrer dans le village, ils croient celui-ci abandonné. Une vigoureuse contre-attaque, menée par 150 marsouins, les surprend et les met en fuite. Nous sommes à nouveau, et pour la troisième fois, maîtres de Bazeilles.

À ce moment survient un coup de théâtre. Le général Ducrot, qui vient de remplacer Mac Mahon blessé, veut regrouper l'armée et l'ordre est donné d'abandonner Bazeilles. Ce que l'ennemi n'a pas réussi, la discipline l'obtient : Bazeilles est évacué. Mais le général de Wimpffen, porteur d'une lettre de service, revendique le commandement et, prenant le contrepied des dispositions de son prédécesseur, ordonne que soient réoccupées les positions abandonnées.

Il faut donc reprendre Bazeilles dont les Bavarois n'ont pas manqué de s'emparer entretemps. De Vassoigne n'hésite pas et sa division, en une seule colonne, s'empare du village pour la quatrième fois, malgré la défense acharnée de l'adversaire.

Le 1er Corps d'armée Bavarois, renforcé d'une division supplémentaire, et appuyé par une artillerie de plus en plus nombreuse, reprend ses attaques qu'il combine avec des manœuvres d'encerclement, tandis que dans le village se multiplient les incendies.

Luttant à un contre dix, les marsouins, malgré les obus qui les écrasent et les incendies qui les brûlent et les suffoquent, défendent pied à pied chaque rue, chaque maison et chaque pan de mur. Ils ne cèdent le terrain que très lentement infligeant à l'ennemi des pertes sévères. Hélas, celles qu'ils subissent ne le sont pas moins et, ce qui est très grave, les munitions commencent à manquer.

Le général de Vassoigne, toujours très calme, estime que sa mission est maintenant accomplie, que « l'infanterie de marine a atteint les extrêmes limites du devoir » et qu'il ne doit pas faire massacrer une telle troupe, susceptible de rendre encore des services. Vers midi, il fait sonner la retraite.

Cependant le général de Wimpfen veut encore tenter une percée vers l'est. À cet effet, aux environs de 16 heures, il fait appel au général de Vassoigne et se met avec lui, épée en main à la tête des débris dont il dispose.

Bazeilles est en grande partie repris, lorsque sur l'ordre de l'empereur, il fait mettre bas les armes.

La Division bleue a perdu 2 655 des siens dont 100 officiers. »

Les dernières cartouches, tableau d'Alphonse de Neuville

  • le 31 août 1903 : première expédition Charcot en Antarctique.

Le Commandant Charcot part du Havre à bord du "Français" pour une expédition en Antarctique.

  • le 31 août 1907 : Convention anglo-russe.

Alors que depuis un an des négociations militaires officieuses ont lieu entre la France et le Royaume-Uni, ce dernier signe un accord avec la Russie. Celui-ci définit les zones d'influences de chacun en Afghanistan et en Iran, mais il permet également aux trois pays de se lier indirectement. Désormais la France est alliée à l'empire russe qui est allié au Royaume-Uni qui est allié à la France. Cet accord va se révéler fondamental. Ajouté à l'alliance franco-russe et à l'Entente cordiale, cet accord russo-britannique, sous l'égide de la France donne naissance à la Triple Entente.


Le Grand Orient ouvre un poste de lobbyiste sur l'UE

Voici l'offre :

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Le Convent du Grand Orient de France (GODF) s'est tenu les 27, 28 et 29 août à Reims. Le ministre de la Ville, Patrick Kanner, était présent à un évènement le 26 août.

Dans son rapport d’activité de 53 pages, le Grand Maître Daniel Keller (réélu pour une troisième année) écrit :

«La Franc-Maçonnerie travaille à l’amélioration de l’homme et de la société, mais à mesure que nous avançons cet objectif semble devenir de plus en plus lointain etincertain. L’horloge du monde s’est déréglée. Les attentats de Paris en Janvier, leur réplique à Copenhague et à Tunis,la renaissance d’une barbarie à visage inhumain à travers un monde en proie aux convulsions et au chaos n’offrent quela promesse d’un soleil noir qui jetterait sur l’humanité un manteau de douleur.

Un tel monde ne peut laisser le Franc-Maçon silencieux et inerte. Le moment est venu de comprendre que tout repli serait une trahison et qu’au contraire nous devons être plus que jamais les combattants d’une cité meilleure.(…) L’Histoirenous prend à témoin et nous ne pourrons pas dire un jour que nous ne savions pas.»

La franc-maçonnerie va-t-elle prendre les armes contre l'islamisme ? Non :

« Tel est le sens des manifestations que le Conseil de l’Ordre a promu tout au long de l’année, qu’il s’agisse du tour de France sur l’antimaçonnisme et la crise des valeurs de la République ou des Utopiales Maçonniques

«C’est aussi la raison pour laquelle nous avons souhaité affirmer des positions, notamment sur la question de la laïcité dans le souci de mettre un terme à la confusion croissante qui entoure un vocable consubstantiel à la République

Mais les dogmes, dans la franc-maçonnerie, tous les maçons vous diront que cela n'existe pas.


Le mariage et la famille : un éclairage pastoral de 11 cardinaux

Capture d’écran 2015-08-30 à 23.10.07En vue du prochain synode sur la famille, 11 cardinaux s'expriment en toute liberté sur le mariage, la famille et sur quelques-uns des sujets débattus lors de la première session du synode en octobre 2014 comme la communion aux divorcés-remariés, le mariage au regard de l'Église catholique.

Ils apportent un éclairage pastoral dans cet ouvrage réalisé par Robert Dodaro et qui sera publié le 17 septembre aux éditions Artège. Ils abordent sans langue de bois les problèmes liés au mariage catholique, image sanctifiée de la réunion du Christ avec son Église, l'importance de la famille en tant qu'Église domestique et donnent un éclaircissement sur l'accès des divorcés à l'Eucharistie et l'impossibilité du mariage pour les personnes de même sexe.

Les cardinaux Onaiyekan et Cleemis présentent les spécificités de leur apostolat concernant notamment la polygamie et le désir de remariage pour stérilité de l'épouse en Afrique et le problème des « mariages arrangés » en Inde.

Faisant suite à Demeurer dans la vérité du Christ (paru chez Artège en septembre 2014) qui présentait la réflexion théologique au sujet des Sacrements du Mariage, de la Pénitence et de l'Eucharistie, cet ouvrage apporte un témoignage pastorale de mise en oeuvre de cette théologie. Ont participé à cet ouvrage : 

  • Le cardinal Caffara, archevêque de Bologne
  • Le cardinal Cleemis, archevêque majeur de l'Église syro-malankare de Trivandrum et actuel président de la Conférence épiscopale indienne
  • Le cardinal Cordes, haut prélat émérite de la Curie pontificale
  • Le cardinal Duka, archevêque de Prague
  • Le cardinal Eijk, archevêque d'Utrecht
  • Le cardinal Meisner, archevêque émérite de Cologne
  • Le cardinal Onaiyekan, archevêque d'Abuja, la capitale du Nigeria
  • Le cardinal Rouco Varela, archevêque émérite de Madrid
  • Le cardinal Ruini, aujourd'hui émérite, qui fut longtemps le cardinal-vicaire de Rome
  • Le cardinal Sarah, ancien archevêque de Conakry (Guinée) et actuel préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et les Sacrements  
  • Le cardinal Urosa Savino, archevêque de Caracas

Le vrai visage du cardinal Burke

L'Homme Nouveau consacre un dossier au cardinal Raymond Burke, dont la personnalité fait l'objet d'une désinformation dans certains médias. Selon l'HN, le cardinal Burke souffre d'une mauvaise réputation comme le cardinal Ratzinger, surnommé le "Panzercardinal", car il a aussi la volonté de défendre la vérité au sein de l'Eglise. En voici un extrait :

UNe-1596-blog"Un évènement du passé permet de mieux saisir la vraie figure de Raymond Burke ainsi que la réalité de ses œuvres de miséricorde. Il est alors évêque de La Crosse, aux États-Unis. Au nombre de ses ouailles se trouve un jeune homme, Eric Hess, né dans une famille bancale. Son père, alcoolique, battait sa mère. Eric trouve un père de substitution : un professeur de lycée qui abusera de lui. Le jeune homme sombre dans la pratique homosexuelle et finit par rassembler tous ses crucifix, objets et livres de piété pour les déposer dans le bureau de son évêque avec une lettre où il fait part de sa renonciation à la foi catholique. Mgr Burke n’a pas, comme l’eût fait sans doute un Pharisien, fulminé une excommunication doublée du refus de parler au jeune homme. Au lieu de quoi il lui écrivit une lettre paternelle, où il dit « respecter » la décision d’Eric Hess et... « prier pour son retour ». Furieux, le jeune homme dénonça l’« arrogance » de son Ordinaire, se dit victime de « harcèlement », lui enjoignit de ne plus jamais lui écrire. La réaction du futur cardinal fut caractéristique. Il prit sa plume pour dire, gentiment, qu’il ne s’adresserait plus à Hess, mais si celui-ci voulait un jour se réconcilier avec Dieu et avec l’Église, lui, Mgr Burke, l’« accueillerait à bras ouverts ». C’est trois ans plus tard, en 1998, que Hess se convertit. Lorsqu’il vint voir Mgr Burke, celui-ci le reçut avec une accolade chaleureuse, et lui remit ses objets de piété toujours conservés en vue de ce retour attendu avec confiance. Eric Hess a témoigné de cet itinéraire d’enfant prodigue pour dire que Mgr Burke avait été le vrai « père spirituel » dont il avait besoin pour se représenter « de manière aimante notre Père du ciel » :

« Ayant souffert de vivre en état de péché mortel pendant de longues années, je vous assure qu’il n’y a pas de bonheur en dehors de l’ordre moral. »

A l'occasion de la sortie de son livre d'entretiens avec Guillaume d'Alençon aux Editions Artège, Son Eminence le cardinal Burke donnera une conférence le dimanche 27 septembre à 15h à Saint Eugène Sainte Cécile 4 rue du Conservatoire 75009.