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Des centaines d'immigrants se convertissent au christianisme en Allemagne

Lu ici, cette oeuvre du pasteur cité dans mon précédent post

"Le pasteur Gottfried Martens de l'église de la Sainte Trinité à Berlin a vu sa paroisse évangélique luthérienne sous le feu des projecteurs. Il s'apprête à célébrer une cinquantaine de baptêmes pour le seul mois de novembre, et a déjà fait entrer dans le giron de l'Église près de 600 musulmans depuis 2008. Il les accueille dans sa paroisse, et leur donne des cours de catéchisme «Je veux les baptiser, mais je dois tous les connaître personnellement pour être sûr que leur conversion est vraiment sincère», témoigne-t-il sur France 2. «Je suis loin de donner un certificat de baptême à tout le monde», se défend le pasteur. A Hanovre, un autre pasteur, le père Oboski revendique 2000 baptêmes depuis 2008. Une autre petite paroisse de Berlin affirme avoir converti 120 nouveaux paroissiens en trois ans.

Parmi eux, des Afghans, quelques Syriens, mais surtout une majorité d'Iraniens. Il existe en effet une proximité théologique plus importante entre chiisme et christianisme, qui facilite les conversions.

«Ma mère est musulmane mais moi, j'ai décidé de me convertir. En Grèce et en Italie, j'ai eu le temps de voir ce qu'est le christianisme. C'est la meilleure religion que je connaisse.» témoigne, Asma, une Afghane de 17 ans, dans La Croix.

«J'ai vu de mauvaises choses dans ma religion, l'islam. Il y a le groupe État islamique, dans mon pays il y a une dictature islamique mais en arrivant dans cette église, j'ai vu les bonnes choses qu'il y a dans le christianisme» explique ainsi un réfugié iranien.


"Ecole des Mamans" de St Joseph des Lys

L’école St Joseph des Lys à Versailles organise une série de conférences destinées aux mamans. Ces conférences ou ateliers seront ouverts à toutes, vous pouvez bien sûr en parler autour de vous et y inviter des amies. Voici la première partie du programme. 

Conférences sur la gestion mentale (Comprendre les mécanismes d’apprentissage, connaître son enfant et l’aider) par Hélène de Kytspotter : 2 X 2 heures:

        * Le jeudi 1er Octobre de 14h00 à 16h00 
        * Le jeudi 15 Octobre de 14h00 à 16h00 

Série de 7 ateliers sur la communication bienveillante par Hortense de Fromont (Hortense de Fromont dispense au cours de ses ateliers une formation à la Communication Bienveillante en Famille. Elle a suivi les formations : TMLI (Thomas More Leadership Institut); IPEF (Institut pour l éducation dans la Famille) ; Institut Psy-Chrétien ; Faber et Mazlisch. Ses ateliers sont donnés dans un esprit chrétien pour Aimer en Vérité en Famille): 7 X 2 heures

        * Le jeudi  8  Octobre de 14h00 à 16h00 
        * Le jeudi 5 Novembre de 14h00 à 16h00 
        * Le jeudi  19  Novembre de 14h00 à 16h00
        * Le jeudi 3 Décembre de 14h00 à 16h00
        * Le jeudi  17  Décembre de 14h00 à 16h00 
        * Le jeudi  7 Janvier de 14h00 à 16h00 
        * Le jeudi  28  Janvier de 14h00 à 16h00 
        
        participation pour ces 7 ateliers : 160€

Pour les 7 ateliers sur la communication bienveillante , il est nécessaire de s’inscrire auparavant à             [email protected]

Les conférences et ateliers auront lieu à l’école Saint Joseph des Lys 38 rue Rémilly à Versailles, il est donc nécessaire d’être présente avant la fermeture du portail pour ne pas obliger l’intervenante à venir vous ouvrir si vous êtes en retard. RDV donc à 13h45 devant le portail.

A suivre : la méthode Vittoz, Introduction à la bioéthique, La graphothérapie, Choisir des lectures pour ses enfants, apprendre à voir par l’art...


La société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’avortement

De Jacques Bompard :

6a00d83451619c69e201b7c7d5bed1970b-800wi"J’ai découvert avec consternation que le gouvernement avait jugé utile de renforcer sa propagande en faveur de l’avortement. Des publicités diffusées en soirée à la télévision, des interventions dans les milieux scolaires, une tentative de « buzz » orchestrée sur les réseaux sociaux, le gouvernement socialiste a décidé de multiplier le nombre d’avortements.

Le gouvernement socialiste n’a eu de cesse de s’attaquer aux lois naturelles depuis l’élection de François Hollande à grands renforts d’articles des lois santés. Pire, je fus conspué par la quasi-totalité de l’hémicycle quand j’osais rappeler lors de l’hommage public à Simone Veil qu’elle regrettait elle-même l’évolution de l’avortement.

Aujourd’hui personne n’a de difficulté à accéder à l’avortement en France, c’est plutôt celles qui cherchent une oreille compréhensive et une intelligence de la société pour accueillir la vie, qui souffrent. Rappelons par ailleurs la prégnance du planning familial dans cette marque totalitaire, alors que celui-ci vient de devoir admettre qu’il vendait des fœtus et des organes d’enfants à des institutions privées aux Etats-Unis.

J’avais proposé lors de la dernière session parlementaire une proposition de loi de promotion des solutions alternatives à l’avortement. J’écrivais en son exposé des motifs :

« La souffrance psychologique des femmes est tacite et ne veut pas être reconnue car des ornières idéologiques l’interdisent. Pourtant, selon un sondage de l’IFOP de 2010, 83 % des Françaises estiment que l’interruption volontaire de grossesse « laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » et qu’ « Au-delà des seuls aspects physiologiques, l’interruption volontaire de grossesse demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. Cette dimension, si elle est volontiers mise en avant, manque d’éclairage objectif et scientifique ». Face à cette souffrance, 60 % des Françaises estiment que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’interruption volontaire de grossesse » (sondage IFOP de 2010). Ces souffrances doivent être écoutées et non étouffées par une solution unique dévastatrice pour la femme ou l’homme qui a permis la création d’un nouvel être. »


Immigrants : les musulmans soumettent et menacent les chrétiens dans les centres d'accueil allemands

Lu ici

Les chrétiens qui fuient la guerre dans leurs pays doivent aussi craindre pour leur vie dans des centres d'accueil en Allemagne. Ils sont insultés, maltraités, agressés et menacés de mort par des musulmans radicaux. Le journal réputé Die Welt a compilé certains témoignages dans son édition du week-end "Welt am Sonntag".

Said est un chrétien qui a fui l'Iran après l'arrestation de son frère dans une église. Il a traversé la Turquie à pied. Il n'aurait jamais pensé connaître de tels soucis en Allemagne. 

"Je pensais que je pouvais vivre librement ma religion ici. Mais si je dis que je suis un chrétien dans un centre d'accueil, je suis menacé de mort."

Said occupe une place au beau milieu des sunnites syriens dans un  centre d'accueil à Brandenburg (près de Berlin).

"Durant le ramadan, ils me réveillaient à l'aube pour m'obliger à manger et à boire avant le lever du soleil. Si je refusais, on me traitait de mécréant, d'infidèle. On me crachait dessus et on me traitait comme un animal. Ils menaçaient de me tuer."  

Le pasteur Gottfried Berlin Martens, qui s'occupe du sort des chrétiens venus de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan, confirme ces problèmes dans les centres d'accueil. 

"Les musulmans radicaux font la loi", précise-t-il. "Ils martèlent: là où nous sommes, c'est d'abord la sharia. Les chrétiens n'osent même plus préparer leurs repas dans les cuisines communes. Celui qui ne prie pas cinq fois par jour en direction de La Mecque est maltraité. Les croix portées autour du cou sont interdites. Les chrétiens se demandent quand ces musulmans radicaux vont quitter les centres d'accueil. Les chrétiens devront-ils se cacher à l'avenir?"


Le sénat rejette les quotas d'avortements

Lu sur Gènéthique :

"Hier soir à 21h30, les sénateurs, réunis en séance de nuit, ont discutés des contrats d’objectifs liant les établissements de santé au ARS (Agences régionales de santé). Les amendements déposés visaient à imposer des quotas d’IVG (cf. Gènéthique vous informe du 10 avril 2015), une disposition que la Commission des affaires sociales du Sénat avait supprimée du texte transmis par l’Assemblée nationale.

Françoise Laborde, du Parti radical de gauche et sénatrice de la Haute-Garonne, qui a déposé et défendu l’amendement 12 rect bis estimait qu’« il faut tirer les conséquences de la réduction du nombre d’établissements de santé réalisant des IVG », Catherine Génisson, socialiste et membre de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, a regretté que des centres gynécologiques ne pratiquent plus « une seule IVG et les jeunes praticiens se désintéresser de la question. Les directeurs d’ARS ont la responsabilité d’assurer un accès égalitaire à l’IVG ». Le président de la commission des affaires sociales, visiblement énervé, s’est opposé à cet amendement estimant que « les ARS doivent également, lorsque leur territoire l’exige prioritairement, s’occuper de la tuberculose, forte dans le sud de la France, ou encore des moustiques tigres... »

Les amendements concernant ces contrats d’objectifs (Art. 38, 12 rect bis et 794) ont été rejetés par les sénateurs malgré un avis favorable de Marisol Touraine, ministre de la santé, qui a déploré que « dans les années 2000, des dizaines et des dizaines de centres d’IVG ont fermé »."


La baisse des APL est la conséquence de l'accueil des "migrants"

Le Point vous explique pourquoi :

"Le ministère du Logement va devoir économiser 225 millions d'euros sur les aides personnalisées au logement (APL), selon le projet de budget pour 2016 dévoilé mercredi. Ces mesures d'économies compenseront des dépenses supplémentaires prévues l'an prochain : 150 millions d'euros d'"aides à la pierre" (subventions aux bailleurs sociaux pour la construction d'HLM) en plus, et 120 millions pour renforcer les capacités d'accueil des réfugiés, selon l'entourage de la ministre du Logement Sylvia Pinel."


Chalon-sur-Saône : pas de poisson le vendredi à la cantine

La victoire du maire de Chalon-sur-Saône tient en ces quelques mots :

"Nous mettons la religion à la porte de la cantine".

Il ne s'agit donc pas d'une victoire contre l'islam et ses obligations alimentaires, comme pourraient le penser les bobos, mais bien d'une victoire du laïcisme contre la religion.

(merci à LG)


Ecole : le FN se convertit au jacobinisme

Florian Philippot, vice-président du Front national, répond aux questions de Jean-Paul Brighelli sur l'école. On y trouve du bon :

"L'impératif est d'en finir avec le "collège unique". Sous prétexte de (faussement) "démocratiser le collège", on y a fait triompher la médiocrité et produit massivement de l'échec scolaire. Il faut donc réintroduire, dès le premier cycle du secondaire, un palier de sélection juste, permettant notamment, et sous condition d'une revalorisation effective de cette voie, l'apprentissage dès 14 ans. Cela suppose évidemment qu'en amont des chances égales soient données à tous : il faut réformer l'école primaire, de sorte que chaque enfant arrive au collège en maîtrisant les fondamentaux et, tout particulièrement, la lecture."

Et du moins bon :

En matière d'école, êtes-vous plutôt jacobin ou girondin – les décisions doivent-elles être prises en haut ou laissées aux initiatives locales, communes, département, région ou même établissement ? En particulier, seriez-vous favorable à la sélection d'un seul système d'apprentissage de la lecture au niveau national ?

PL'ensemble du système scolaire souffre d'un défaut de centralisation et de cohérence nationale, ce qui est particulièrement sensible au regard du peu de contrôle qui s'exerce relativement à des "expérimentations pédagogiques" plus ou moins hasardeuses. Notre pays a un besoin urgent d'un grand plan de redressement de son système scolaire, et non que des "initiatives locales" interfèrent avec une politique qui ne peut être conduite qu'au niveau national. C'est, du reste, une exigence républicaine que de garantir l'égalité de tous les élèves devant les enseignements dispensés, en matière d'apprentissage de la lecture comme en toute autre. [...]

Vous voici au pouvoir. Quelles sont les trois premières mesures que vous prenez en matière d'éducation ?

Recentrer l'école primaire sur l'enseignement exigeant des fondamentaux selon des méthodes éprouvées, ce qui est la première des conditions pour que des chances égales soient données à tous les enfants de France. En finir avec le collège unique : il faut revoir de fond en comble le système d'orientation, de sorte qu'il n'y ait plus d'"orientation par défaut" et de "filières poubelles", ce qui passe par une revalorisation effective des filières d'apprentissage et de la voie professionnelle dans son ensemble. Procéder à une recentralisation progressive de l'administration de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur, condition générale à la conduite d'un grand plan de redressement s'appliquant à l'ensemble du système, y compris, donc, l'université.

Le FN a longtemps été favorable au chèque-éducation. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Le Front national a depuis longtemps abandonné le projet du "chèque-éducation". Dans l'esprit de responsabilité de gouvernement qui l'anime, c'est au grand plan national de redressement de l'école et de l'université françaises qu'il travaille."

La réforme de l'Education nationale ne se fera certainement pas une nouvelle centralisation jacobine mais par un accroissement des libertés, d'abord pour les parents dans le choix de l'école de leurs enfants, mais aussi pour les chefs d'établissements.


Dans tout hôpital, les médecins diagnostiquent la maladie, administrent les soins, suivent le patient jusqu’à sa guérison

Dans un texte publié ce jour, l'abbé Claude Barthe, de Paris, co-fondateur de la revue "Catholica", Antonio Livi, de Rome, doyen émérite de la faculté de philosophie de l’Université Pontificale du Latran, membre ordinaire de l’Académie Pontificale de Saint Thomas d’Aquin, l'abbé Alfredo Morselli, de Bologne, confesseur et prédicateur d’exercices spirituels selon la méthode de saint Ignace, reviennent sur les paragraphes les plus controversés de la "Relatio" finale du synode de 2014, qui ont par la suite été intégrés dans les "Lineamenta" et dans l'"Instrumentum laboris" et qui concernent l’accès des divorcés remariés à la communion, ce que l’on appelle la "communion spirituelle", et les homosexuels.

Ces paragraphes contredisent à certains endroits la doctrine enseignée à tous les fidèles par le magistère de l’Église et par le Catéchisme de l’Église Catholique lui-même, au point de "compromettre la Vérité" et donc de rendre "inacceptable" la totalité de l’"Instrumentum laboris" et également tout "autre document qui en reprendrait le contenu et qui serait soumis à un vote à l’issue de la prochaine assemblée synodale".

S'appuyant sur la magistère de l'Eglise, ils écrivent notamment :

"Étant donné que nous sommes saintement exhortés à nous mettre dans la “situation d’un hôpital de campagne qui convient si bien à l’annonce de la miséricorde de Dieu”, il est opportun de rappeler que, dans tout hôpital qui se respecte, les médecins accomplissent leur devoir quand : 1) ils diagnostiquent la maladie, 2) ils administrent les soins, 3) ils suivent le patient jusqu’à sa guérison ; de plus l’Église, “connaissant les dangers d'une épidémie de peste”, tout en “se consacrant à la guérison de ceux qui en sont atteints”, “cherche à protéger à la fois elle-même et les autres de cette infection”.

Réduire l’œuvre de l’Église (ou ne rien dire de tout le reste) au fait d’accueillir les personnes ayant des tendances homosexuelles avec “respect et délicatesse” peut être assimilé tout au plus – pour rester dans la métaphore de l’hôpital de campagne – à des soins palliatifs.

De plus, se borner à rappeler que toute marque de discrimination injuste doit être évitée, sans rien dire d’autre, peut donner l’impression que l’on s’aligne sur la propagande anti-«homophobie», dont nous savons très bien qu’il s’agit d’un moyen détourné d’introduire dans les législations des normes funestes et dans les consciences l’acceptation de la théorie du "genre".

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi faisait sagement observer, en 1986, qu’“une des tactiques utilisées consiste à affirmer, d'un ton de protestation, que toute critique ou réserve à l'égard des personnes homosexuelles, de leur activité et de leur style de vie, est purement et simplement une forme de discrimination injuste”.Lorsque l’on parle de discrimination injuste envers les personnes homosexuelles, il est donc opportun d’expliquer également, de manière claire, ce qu’est vraiment la discrimination injuste et ce qu’est, au contraire, la nécessaire dénonciation du mal.

C’est la même Congrégation qui rappelait également que “l'éloignement par rapport à l'enseignement de l'Église ou le silence à son sujet n'est, dans un effort de prise en charge pastorale, ni la marque d'un vrai sens de la responsabilité ni celle d'un véritable ministère pastoral. Seul ce qui est vrai peut finalement être pastoral”. [...]

Le rappel du thème de l’aide à apporter aux familles qui ont des enfants à tendances homosexuelles donne l’occasion de se demander pourquoi ce thème est mentionné, plutôt que celui de l’aide face à d’autres difficultés qui sont beaucoup plus répandues dans les familles ; de plus la thématique est formulée de telle sorte que l’on glisse du problème de la famille à celui des personnes homosexuelles tout-court, "off topic" par rapport au véritable objet du synode.

De plus, même si le paragraphe en question doit se limiter quantitativement à quelques lignes, il omet de rappeler les véritables problématiques liées à la pastorale des personnes homosexuelles ; ce silence est d’autant plus coupable que l’idéologie du "genre" progresse actuellement de manière inquiétante."


Un camouflet pour Fleur Pellerin, adepte du porno pour les mineurs

Le Conseil d'Etat a confirmé l'interdiction aux moins de 18 ans du film "Love" du cinéaste Gaspar Noé. Il rejette ainsi un recours du ministère de la Culture qui contestait cette interdiction. Dans son arrêt, le Conseil d'Etat valide une décision du tribunal administratif de Paris qui, le 30 juillet, avait jugé que le film "Love" devait être interdit aux moins de 18 ans en raison de ses scènes de sexe non simulées.

Avocat de l’association Promouvoir qui a fait interdire le film Love aux moins de 18 ans, Me André Bonnet explique à Minute :

F"À mon sens, ce n’est pas véritablement le ministre qui entreprend ces actions. Fleur Pellerin n’est d’une certaine manière que la main serve d’un lobby. Le film Love n’est plus à l’affiche dans les cinémas. Cette action en justice vise donc en fait, d’abord, à requalifier le film afin qu’il puisse passer à la télévision, pour que ses producteurs touchent les droits de diffusion et les aides du Centre national du cinéma qu’ils attendaient. Mais aussi à obtenir une jurisprudence qui puisse rassurer les producteurs qui investissent dans ce genre cinématographique. Quant au comité de réflexion que le ministre tient à mettre en place, pour revoir les dispositions prévues par le Code du cinéma, il aura beaucoup de mal à éviter l’échec. Car pour y parvenir, il faudrait réformer le Code pénal dont l’article 227-24 punit de trois ans d’emprisonnement quiconque diffuse un message pornographique susceptible d’être perçu par un mineur. Concrètement, si Fleur Pellerin veut revoir à la baisse les critères d’interdiction aux mineurs, il faut être clair, il n’y a qu’une solution pour elle : qu’il soit écrit en toutes lettres dans le Code pénal que diffuser de la pornographie à destination des mineurs est un droit ! Bien des libertaires en rêvent, mais ce ne sera pas si simple à faire voter par le Parlement."


Cardinal Burke : "le mariage est soumis à une attaque féroce, parfois même au sein de l’Église"

BLe cardinal Raymond Leo Burke était en tournée en France depuis dimanche pour présenter le livre d’entretiens qu’il vient de publier avec Guillaume d’Alançon, responsable de l'Académie diocésaine pour la famille du diocèse de Bayonne, Un cardinal au coeur de l'Eglise.

Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président délégué au synode, a invité le cardinal Burke à célébrer la messe à Notre-Dame-de-Paris, dimanche 27 septembre matin.

Il a donné une conférence en l'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile à Paris puis à Saint-Symphorien à Versailles. Le cardinal est revenu sur son enfance, et la naissance de sa vocation. Il a rendu hommage à sa famille, à ses parents, et ses grands-parents, immigrés irlandais aux États-Unis, qui lui ont transmis « la foi et sa pratique ». Lorsqu’il était jeune, l’Église était florissante, puis il a vu les effets de la crise au cours de sa formation au séminaire, notamment à cause du « soi-disant esprit du concile Vatican II ».

« Le séminaire subissait de manière particulièrement dévastatrice la crise que l’Église a connu au cours de premières années de la mise en ordre des enseignement du concile Vatican II. […] Ayant vécu cette époque particulièrement tumultueuse, marquée symboliquement par les émeutes de mai 68 à Paris, je me suis interrogé sur ce qui était sous-jacent à la tranquillité de mes premières années au séminaire et a conduit à la remise en cause inconsciente et soupçonneuse de la doctrine et de la discipline de l’Église. »

Concernant la nouvelle évangélisation, le cardinal déclare :

B« Le renouveau spirituel passera, d’une façon particulière, par l’enrichissement mutuel souhaité et encouragé par la célébration de la sainte messe et l’administration des sacrements. » Mais la nouvelle évangélisation « prend place d’abord dans la maison, dans la famille, dans laquelle la foi est d’abord enseignée. […] Mais la famille, qui est une Église domestique, tire sa foi et sa vie dans la sainte liturgie. »

Survivant lui-même de l’avortement – il raconte dans son livre que le médecin avait conseillé à sa mère de l’avorter – le cardinal est particulièrement sensible à la question du respect de la vie.

« J’ai compris combien l’Évangile de la vie devait être au cœur de tout ce que j’enseigne et pratique. Il a été particulièrement important pour moi en tant que pasteur de donner un puissant encouragement et la primauté à l’apostolat du respect de l’inviolabilité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. J’ai été grandement édifié par l’engagement indéfectible du laïcat catholique qui s’est mis à défendre les vérités les plus fondamentales de la loi naturelle et morale. Il n’y a aucune situation plus mauvaise dans la société d’aujourd’hui que la destruction massive de vies innocentes et sans défenses dans le ventre de leur mère. »

« Dans la bataille pour établir le respect de la vie humaine, l’abandon de la pratique de l’avortement provoqué doit avoir la première place. Quand les enfants et les jeunes ont grandi dans une maison de bons chrétiens, alors naturellement ils deviennent courageux à propos de la vie. Tant de choses dépendent de la maison, de la relation entre le mari et la femme, et entre les parents et les enfants ! Tant de choses également des relations que les enfants reçoivent à l’extérieur de la maison ! En tant que pasteur, j’ai exhorté les parents à être attentifs à ce que la vie chrétienne qu’ils inculquent à leurs enfants ne soit pas érodée et même corrompue par ceux qui iront enseigner dans les écoles que leurs enfants fréquentent. »

Sur le mariage et le synode,

« il ne fait aucun doute que le mariage est soumis à une attaque féroce, parfois même au sein de l’Église. Au même titre que l’assaut sur le mariage, toute la question de notre identité en tant qu’homme et en tant que femme, de la signification de la sexualité humaine, de l’amour pur et chaste entre un homme et une femme, tout cela est remis en question. Le mariage et son fruit, la famille, sont la première cellule de l’Église et de la société en général. Il est essentiel que la vérité du Christ sur le mariage et la famille soit pensée et enseignée avec un nouvel enthousiasme et une nouvelle détermination ».

« Aujourd’hui, il est souvent dit que l’Église doit s’adapter à la culture contemporaine, pour ne pas l’offenser. Ce que les personnes attendent le plus de l’Église, est l’enseignement de la vérité du Christ. Il est absurde de dire que les lois naturelles ne signifient plus rien dans notre culture. Absolument absurde. Dieu a écrit sa loi en chacun d’entre nous. Et les Saintes Écritures ont enseigné la même loi. D’une certaine façon aujourd’hui, nous ne saurons avoir notre confiance que dans la loi naturelle. »

Concernant l’importance de l’engagement des chrétiens dans la société :

« Il faut restaurer la royauté du Christ. Malheureusement, le terme de “roi” est souvent interprété de manière idéologique, et par conséquent, mal compris. Pour être un roi, comme le pape Jean-Paul II l’a enseigné, il faut pratiquer toutes les vertus qui nous permettent de rendre gloire à Dieu et servir nos frères et sœurs avec une intention pure, selon la sagesse qui nous a été enseigné durent notre enfance : “Servir, c’est régner” ». L’exemple de saint Louis est « un modèle particulièrement lumineux » pour tous les catholiques qui souhaitent s’engager dans la société. Ils doivent s’y engager pour sa « sanctification », même si la « corruption » peut les « tenter d’en rester éloignés, alors qu’il faut évangéliser ces activités en vue du bien commun […] en faisant attention à n’y pas compromettre notre foi. Cela doit être plutôt l’occasion de croître dans la foi et dans sa mise en pratique. »

Lundi matin, il était invité sur Radio Notre-Dame (à réécouter ici). Il a célébré la messe, lundi 28 septembre, à la Chapelle de la rue du Bac. Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées, lundi 28 septembre soir, à la paroisse Sainte-Odile, à Paris, après avoir présidé les vêpres chantées en grégorien. Le cardinal a présenté son livre comme « une source de croissance dans l’humilité devant Dieu » pour lui. Son livre revient sur ses quarante années de sacerdoce.

Mardi 29 septembre soir, il a donné une conférence à l’Institution Saint Pie X de Saint-Cloud, un établissement scolaire de jeunes filles hors contrat tenu par les Dominicaines du Saint-Esprit.

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Affaire Morano : Sarkozy cède sans combattre

MNadine Morano ne devrait pas être tête de liste départementale des Républicains en Meurthe-et-Moselle dans le cadre des élections régionales de décembre. Nicolas Sarkozy a déjà cédé aux oukases :

«A la demande des candidats républicains de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le président des Républicains (LR) a décidé de saisir la Commission nationale d'Investiture pour lui proposer de retirer l'investiture en Meurthe-et-Moselle à Nadine Morano».

Le chef de file de la droite dans la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Philippe Richert, avait demandé :

«Les positions de Nadine Morano ne sont, aujourd'hui, pas compatibles». «Je demande aux instances nationales des Républicains de tirer toutes les conséquences notamment concernant l'investiture départementale donnée à Nadine Morano en Meurthe-et-Moselle».

Mercredi matin, invitée d'Europe 1 puis de BFMTV, Nadine Morano a préféré persister dans son crime politiquement incorrect sur la France "pays de race blanche".

Nadine Morano n'a jamais été appréciée sur ce blog et donc nous n'allons certainement pas pleurer son désaveu. Mais cette affaire montre que Les Républicains sont toujours prompts à obéir aux sirènes médiatiques.


La CEF s'oppose à la campagne du gouvernement en faveur de l'avortement

Le communiqué de Mgr Ribadeau-Dumas, porte-parole de la Conférence des évêques de France :

"Alors que le gouvernement lance une nouvelle campagne en faveur de l’avortement, la Conférence des évêques de France (CEF) tient à rappeler son opposition à l’interruption volontaire de grossesse.

« IVG : mon corps, mon choix, mon droit » le slogan de cette campagne souligne l’approche individualiste du drame de l’avortement. Le droit absolu accordé à la mère sur son corps justifierait ainsi celui de supprimer la vie naissante.

La campagne insiste sur la liberté basée sur l’information ; la CEF déplore que cette information fasse l’impasse sur la vie que porte une grossesse.

Le site internet qui accompagne la campagne prétend que « le droit à l’IVG est unanimement soutenu par les français » : c’est une contre-vérité qui bafoue la liberté de très nombreuses personnes de penser différemment.

La CEF redit l’impérieuse nécessité de ne pas considérer l’avortement comme une anecdote de la vie mais comme un acte grave qui engage et marque bien souvent profondément et durablement les personnes qui le vivent : les femmes mais aussi les hommes et les familles. A cet égard, la CEF tient à rappeler l’attention toute particulière que l’Église porte aux femmes concernées par l’avortement. Elle rappelle notamment l’existence de nombreux organismes dédiés à l’information, l’accueil et l’accompagnement des personnes qui se posent la question de l’avortement comme de celles qui l’ont vécu.

Elle encourage toutes les initiatives qui favorisent l’éducation affective, relationnelle et sexuelle des jeunes. Elle réaffirme et soutient la responsabilité des parents à cet égard.

Cette campagne gouvernementale en faveur de l’avortement intervient alors même que les débats de la Loi Santé reprennent et que des mesures inquiétantes vont être proposées (et notamment : l’assouplissement de la délivrance de la contraception d’urgence aux élèves mineures, l’intégration du nombre d’IVG dans les contrats d’objectifs des ARS, l’autorisation pour les centres de santé à pratiquer des IVG, la fin du délai obligatoire d’une semaine entre la consultation médicale et l’IVG).
Dans son encyclique Laudato Si’, saluée par de nombreux dirigeants politiques, le Pape François rappelle : « Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’embryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés » (n°120).

En cette époque où la fragilité et la pauvreté humaine ébranlent nos sociétés, la protection de l’enfant à naître comme l’accueil des situations de détresse s’inscrivent dans cette écologie intégrale qui respecte tout homme et tout l’homme.

Mgr Olivier Ribadeau Dumas
Secrétaire Général et Porte-parole
de la Conférence des évêques de France"


Intervention de laïcs et prêtres polonais avant le synode

Voici un communiqué diffusé en plusieurs langues (pdf 66 pages)  :

S"L’Eglise en Pologne, étant l’une des plus grandes Eglises en Europe, se sent dans l’obligation de prendre parole dans le débat sur les questions urgentes et importantes concernant le mariage et la famille catholiques. Ce devoir repose aussi sur le laïcat. Le Forum « Entre les Synodes », rassemblé sur l’initiative de la Théologie Politique et de la Chaire de la Philosophie de la Culture de la Faculté de Philosophie Chrétienne de l’Université Cardinal Stefan Wyszynski, a organisé une série de rencontres consacrées aux plus importants défis devant lesquels se trouve la famille catholique. A ce débat furent invités les représentants de nombreux milieux intellectuels et de formation, activement présents dans les débats sur le rôle de l’Eglise contemporaine. Les travaux du Forum ont eu pour effet la création d’un catalogue des plus importantes questions liées à la problématique du mariage et de la famille. Nous espérons que les diagnostics et les opinions du laïcat polonais ainsi recueillis s’avéreront être une indication utile pour les travaux des Pères synodaux pendant l’Assemblée générale ordinaire des évêques sur « La vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde contemporains ».

Liste des participants :

  • Ewa Czaczkowska (Areopag 24)
  • Mariusz Dzierżawski (Fondation Pro – droit à la vie)
  • Michał Gierycz (Communauté de l’Emmanuel)
  • Grzegorz Górny (Fronda)
  • Jerzy Gustowski (Communauté de l’Emmanuel)
  • Dariusz Karłowicz (Théologie politique)
  • Milena Kindziuk (Tygodnik Niedziela)
  • Artur Kołaczek (Eglise domestique, Mouvement Vie et Lumière)
  • Piotr Legutko ( hebdomadaire „Gość Niedzielny”)
  • Mateusz Matyszkowicz (Fronda Lux)
  • Paweł Milcarek (Christianitas)
  • Łukasz Ofiara (Centre de la Pensée de Jean Paul II)
  • Tomasz Rowiński (Christianitas)
  • Barbara Sułek-Kowalska (hebdomadaire „Idziemy”)
  • Prof. Zbigniew Stawrowski (Université Cardinal Stefan Wyszynski, Institut Tischner)
  • Norbert Szczepański (Centre de la Pensée de Jean Paul II)
  • Konrad Szymański (ancien euro-député au Parlement européen)
  • Tomasz Wiścicki (journaliste, trimestriel « Więź »)

Prêtres:

  • Prof. Jacek Grzybowski (Faculté de Philosophie, Université Cardinal Stefan Wyszynski)
  • Prof. Franciszek Longchamps de Bérier (Faculté de droit de l’Université Jagellonne)
  • Prof. Piotr Mazurkiewicz (Institut de Politologie, Université Cardinal Stefan Wyszynski)
  • Prof. Jan Sochoń (Faculté de Philosophie, Université Cardinal Stefan Wyszynski)
  • Prof. Robert Skrzypczak (Faculté pontificale de théologie)

Questions sur lesquelles nous voulons attirer l’attention des Pères du Synode

1. Le besoin de la théologie de la famille.

1. Nous sommes profondément convaincus que le monde a besoin aujourd’hui de l’enseignement chrétien sur les questions du mariage et de la famille. Il existe une sérieuse tentation de diluer la définition du mariage sacramentel et de la famille bâtie sur ce fondement. Nous estimons qu’il est extrêmement important de rappeler le sens naturel et surnaturel de la famille avec ses droits et ses devoirs. Nous espérons que le synode va approfondir la théologie du mariage et de la famille. Particulièrement importantes nous semblent les questions de la dimension sacramentelle du mariage, constituant le fondement de la famille, ainsi que des droits de la famille, de ses relations avec l’Etat et avec les institutions internationales, de la pastorale familiale, de la culture et de la théologie du corps. Les problèmes de l’éducation, perçus dans le contexte de la liberté de l’Eglise à prôner la vérité, les problèmes des droits des parents et de la liberté de confession méritent une attention toute particulière.

2. L’Eglise ne peut pas renoncer à sa fonction d’enseignant et d’éducateur même si cela éveille des critiques à son égard. Le silence de l’Eglise sur la redéfinition de la conception de la famille, qui a lieu aujourd’hui, est souvent perçu comme l’abandon des brebis par le berger. C’est sur l’Eglise que repose la responsabilité pour la formation des fidèles qui vivent dans le monde contemporain, mais aussi pour la présentation de l’enseignement lisible, sans ambigüités, à ceux qui vivent en dehors de l’Eglise. Dans les deux cas, une réflexion théologique, anthropologique, morale et sociale est nécessaire – une réflexion qui aiderait à comprendre les réponses de la Révélation aux questions que pose le monde en évolution.

3. Le peuple de Dieu attend avec confiance que les Pères synodaux effectuent une analyse approfondie des idéologies et des mécanismes institutionnels qui menacent la famille. Nous espérons que le Synode qui s’approche va indiquer et appeler de leur propre nom les idées, les institutions et les mécanismes qui mènent à ce que le pape François appelle la « colonisation idéologique » du monde contemporain. Aux phénomènes qui exigent une description compréhensible et une appréciation, appartiennent entre autres les programmes scolaires qui dépouillent le mariage de sa dimension spirituelle et éthique, les mécanismes culturels et éducationnels de sexualisation et de démoralisation des enfants et des jeunes. Une inquiétude toute particulière éveille le dictat de la politique dans le domaine de l’anthropologie et de la médecine visant à déstabiliser le sexe et à redéfinir la famille.

Lire la suite "Intervention de laïcs et prêtres polonais avant le synode" »


Le pape a rencontré Kim Davis

Philippe a relayé la réponse du pape aux journalistes à la question de l'objection de conscience, y compris des fonctionnaires gouvernementaux, qui refuseraient de valider des mariages de personnes de même sexe. On apprend que lors de sa visite aux Etats-Unis, le pape a rencontré Kim Davis, cette fonctionnaire emprisonnée pour avoir refusé de prendre en compte un simulacre de mariage.

P"Le pape a rencontré en privé Kim Davis et son époux Joe à la [nonciature] du Vatican à Washington D.C., jeudi 24 septembre […] Le pape s’est entretenu en anglais avec Kim et Joe Davis. Lors de cette entrevue, le pape a dit : « Je vous remercie de votre courage ». Le pape a également déclaré à Kim Davis : « Restez forte ». Il a tendu les mains et demandé à Kim de prier pour lui. Kim lui a tendu les siennes et lui a dit : « Je le ferai. Veuillez aussi prier pour moi », et le pape lui a répondu qu’il le ferait. Les deux se sont donnés l’accolade. Le pontife a offert à Kim et à Joe un chapelet qu’il a personnellement bénis. La mère et le père de Kim sont catholiques, et Kim et Joe offriront leurs chapelets à leurs parents respectifs."

C'est un encouragement à pratiquer l'objection de conscience.


Vers la fin des négociations sur le TAFTA ?

Sébastien Pilard, président de Sens Commun et secrétaire général des Républicains chargé des relations avec les entrepreneurs, met en garde contre le TAFTA dans Le Figaro :

F"Dans un entretien accordé hier au quotidien Sud-Ouest, Matthias Fekl [photo], secrétaire d'État au Commerce extérieur, évoquait pour la première fois la possibilité pour la France de mettre fin aux négociations du TAFTA. Si le nom évoque à l'esprit les reflets chatoyants de la soie et la dextérité du tisseur, les réalités auxquelles il renvoie s'avèrent quant à elles nettement moins envoûtantes.

Le TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) vise à mettre en place un accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis. Son objectif: éliminer les obstacles au commerce (tarifs douaniers, réglementations superflues, restrictions aux investissements, etc.) dans un large éventail de secteurs économiques. Jusqu'ici, me direz-vous, rien de bien affolant.

Oui mais voilà: le 14 juin 2013, les gouvernements des États membres de l'UE ont mandaté à l'unanimité la Commission européenne pour commencer à négocier un accord de libre-échange avec les États-Unis et lui ont indiqué les orientations à suivre. Depuis: un huis clos total assorti d'un réel mépris pour les interrogations et peurs justifiées des citoyens, sans parler de la découverte de nombreuses écoutes américaines des dirigeants européens, depuis plusieurs années. Et les propos de notre jeune secrétaire d'Etat au Commerce extérieur n'ont rien pour nous rassurer: Matthias Fekl dénonçait hier l' «asymétrie», le «manque de réciprocité» et l'absence de «transparence» des négociations. [...]"


Le Paris Foot Gay : c'est fini

La bonne nouvelle du matin : après Têtu, le PFG.

P"Le Paris Foot Gay, club de football mais aussi observatoire de l'homophobie dans le sport, a annoncé mardi sa disparition après 12 ans d'existence.

"Face à l'indifférence notable, la peur des institutionnels à s'engager réellement, la honte pour certains à traiter ce sujet, nous devons nous rendre à l'évidence: nous ne parvenons plus à faire avancer notre combat contre l'homophobie", peut-on lire dans un communiqué du PFG."

Sans regret,  ni fleur, ni couronne.


Je rêve du moment où ce « danger » se réalisera

Lu dans Les 4 vérités :

Unknown-34"Le 18 septembre dernier, les « Républicains » ont rendu publics les résultats d’une consultation de leurs adhérents sur la politique migratoire. Il est clair que cette consultation visait principalement à court-circuiter Alain Juppé et à resserrer les liens entre Nicolas Sarkozy et les adhérents du parti. Mais les résultats ont une valeur en dehors de cette opération de politique politicienne. [...]

Ce n’est pas une consultation ; c’est un plébiscite. Peut-être un plébiscite pour Nicolas Sarkozy, mais surtout un plébiscite pour des mesures fermes et énergiques en matière migratoire.

Les électeurs des « Républicains » (et, ici, on parle du cœur de cet électorat, les adhérents du parti) sont donc, sur les questions d’immigration en phase avec ceux du Front national. Mme Morano, député européen LR, manifestement envoyée précisément pour « draguer » l’électorat de droite déçu par l’action (ou plutôt l’inaction) de M. Sarkozy, a d’ailleurs tenu des propos que la bien-pensance actuelle juge scandaleux, rappelant le mot du général de Gaulle, selon lequel la France est un pays judéo-chrétien, de race blanche.

Aussitôt, les médias du système et les parlementaires socialistes ont sommé les bons « républicains » de prendre leurs distances avec ces propos « scandaleux ». Car c’est naturellement la gauche qui est l’arbitre des élé- gances politiques et morales ! On perçoit à l’affolement de la gauche « morale » la portée du « danger »: plus le temps passe, plus la situation s’aggrave, plus aussi les dirigeants de LR tiennent un langage « décomplexé » et plus le FN est « dédiabolisé », plus l’entente à droite devient envisageable. Et, si elle se réalise, le socialisme « à la française » disparaîtra.

Autant dire que je ne suis pas très sensible aux appels de la gauche bien-pensante et que je rêve du moment où ce « danger » se réalisera !"


Comédie musicale sur Padre Pio

Affiche-paris-1-200x300L'association Revelateur, sous la houlette du Père Jean Marie Luc BRUN (frère de saint Jean), réunit des jeunes de toute la France pendant un mois pour mettre leurs talents artistiques au service de la foi qui les habite. Ce mois de répétitions intensives donne lieu à une comédie musicale qui est jouée dans le sud pendant l’été, puis qui part en tournée à Paris pendant l’année.

Cette année, la comédie musicale rend hommage à Padre Pio décédé en 1968. Il avait pris le nom de Pie (en italien Pio), quand il rejoignit l’ordre des frères mineurs capucins où il passa sa vie comme un saint prêtre au service des très nombreux pèlerins qui vinrent le visiter pour demander un conseil ou recevoir la confession. Ses messes longues et ferventes en bouleversent plus d’un. Il fut connu pour être le premier prêtre et l’un des rares hommes à qui la tradition attribue des stigmates, les saintes plaies de Jésus. Doté par Dieu de facultés hors du commun de science, de guérisons et de discernement, il a été canonisé sous le nom de Saint Pio de Pietrelcina.

Bien au-delà d’une simple biographie, ce spectacle haut en couleur, tantôt intimiste tantôt digne des ambiances des music-halls de Broadway, dévoile la sensibilité et le dynamisme d’un prêtre qui vous étonnera.

Dates et lieux :

  • 10 et 11 octobre 2015 16h30  20h30 et 14h30 (Paris)
  • 14 et 15 novembre 2015 16h30  20h30 et 14h30 (Paris)
  • 6 et 7 février 2016 17h30  21h et 14h30 (Carré Belle Feuille Boulogne)
  • 13 et 14 février 2016

De la désobéissance civile à l'espérance, selon Philippe de Villiers

MMinute a lu le livre de Philippe de Villiers qu'il estime être

"un ouvrage majeur, le plus important des livres politiques qu’il nous ait été donné de lire. Philippe de Villiers livre un témoignage effrayant sur ses décennies de fréquentation de la classe politique française. Au-delà de cela, le moment étaitsurtout venu, pour lui, de délivrer un message d’espoir ou plutôt, d’espérance."

Contrairement à l'ouvrage pessimiste d'Eric Zemmour, le livre du créateur du Puy du Fou est rempli d'espérance. En voici un extrait :

« Un jour, on retrouvera les étymologies : la patrie, la terre des pères, renvoie à la paternité. La nation – natio : naissance – renvoie à la maternité. On a voulu fabriquer une société de frères sans père ni mère. Il faudra bien reconnaître, face à la guerre contre la famille et contre la famille des familles – la communauté nationale –, l’objection de conscience, le refus de l’impôt quand on ne voudra plus payer de sa vie la mort des autres. Les premiers objecteurs iront en prison. Puis les murs de la prison tomberont, on ne peut pas emprisonner tout un peuple. Car ceux qui luttent contre la vie et brisent les attachements vitaux ont choisi de ne pas survivre. Ils feront place nette. Ils n’auront pas de successeurs. Les derniers survivants seront les enfants des cercles de survie, les évadés de l’ordre marchand. »

« Heureusement, dans un vieux pays, rien n’est irréversible. Il y a comme une mémoire quasi minérale du sol natal : le déracinement déracine tout, sauf le besoin d’enracinement. Nos âmes expirantes retrouveront un jour les sagesses instinctives. Il faudra refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants, comme on replante des fleurs après l’hiver. »


3 octobre : les jeunes du SIEL font leur rentrée

Le 3 octobre 2015, les jeunes patriotes du SIEL font leur rentrée à bord  d'une péniche, au 1 quai François Mauriac à Paris. Interventions, camaraderie, charcuterie, vin et bal musette ! Face aux périls qui s'amoncellent dans le ciel de France, les jeunes patriotes vous donnent rendez-vous pour un moment de politique et de convivialité à l'invitation du SIEL.

Le jeune SIEL a une nouvelle direction avec notamment Viktor Ober, d'Académie Christiana, et Ambroise Savatier - le fameux hommen de Roland Garros.

Avec des discours de Karim Ouchikh, Fréderic Pichon, Julien Langela et Alexandre Cuignache, avant une soirée de caractère qui lancera la rentrée politique.

Meeting : entrée libre // Soirée : 5€


C’est arrivé un 30 septembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 septembre : saints catholiques et orthodoxes du jour, saint Grégoire l'Illuminateur, apôtre de l'Arménie.
  • le 30 septembre 420 : décès de Saint Jérôme.

De Georges de La Tour, Saint Jérôme lisant. Huile sur toile
Madrid, Musée du Prado

Né en 347, dans l'actuelle Croatie, Jérôme devient ermite dans le désert de Syrie avant d'enseigner les Saintes Écritures à Rome puis en Terre Sainte. Il traduit en latin l'Ancien et le Nouveau Testament, que l'on commence à son époque à désigner sous le nom de Bible.

Cette traduction de la Bible de Saint-Jérôme, lui-même élevé au rang de docteur de l'Église, est connue sous le nom de Vulgate et est devenue le texte de référence de l'Église catholique.

  • le 30 septembre 1567 : fin du massacre de « la Michelade ».

Jean Guiraud dans Histoire Partiale, Histoire Vraie, (Tome 2, chapitre 18, Page 235 à 244) rappelle quelle est la vraie origine des 8 guerres de religions qui ensanglantèrent la France.

« Sans aller jusqu'à justifier la Saint-Barthélemy, certains écrivains l'ont expliquée en rappelant qu'elle a été précédée de plusieurs massacres de catholiques par les protestants.

Le 30 septembre 1567, Ies huguenots de Nîmes firent ce grand carnage de catholiques, qu'en raison de la fête de saint Michel célébrée la veille, on appela la Michelade. Par surprise, ils s'emparèrent des portes de la ville ; puis, armés de pistolets et d'arquebuses, ils se répandirent dans les rues ; les catholiques sans armes eurent à peine le temps de se réfugier à l'Evêché. Mais bientôt les huguenots s'emparèrent de l'Evêché, mettant en arrestation tous ceux qui y avaient demandé asile : toutes les églises furent pillées et le soir, un grand feu consuma les boiseries arrachées des sanctuaires, les archives ecclésiastiques, les vases sacrés et les objets d'art.

A neuf heures du soir, le massacre commença sans pitié, horrible. On tua le premier consul de la ville, le prieur des Augustins et plusieurs de ses religieux, un vicaire général, plusieurs chanoines, des prêtres, des laïques.

Les dépositions des témoins devant le Parlement de Toulouse évaluent à une centaine le nombre des victimes ; un journal anonyme à 180 ; le vicomte de Joyeuse dit qu'il y en eut deux ou trois cents».

Dans la nuit du 14 au 15 novembre 1569, après s'être rendus maîtres de la ville par surprise, les protestants firent un nouveau massacre : plus de 120 catholiques tombèrent sous leurs coups. En 1567, d'autres massacres de catholiques par les protestants eurent lieu à Alès où furent tués sans défense « sept chanoines de la Collégiale, assemblés pour chanter matines, deux Cordeliers et plusieurs autres « ecclésiastiques », à Uzès, Pont-Saint-Esprit.

Bagnols, Viviers, Rochefort ; tout le Bas-Languedoc fut terrorisé. En 1568, des scènes aussi odieuses avaient marqué la prise de Gaillac et de plusieurs autres villes de l'Albigeois par les calvinistes ; partout, beaucoup de catholiques furent tués par des sectaires qui avaient juré leur extermination. Le 24 septembre 1563, les protestants entrèrent par surprise dans la place forte de Saissac, ils y massacrèrent tous les prêtres, puis se retirèrent.

Ces carnages et plusieurs autres, dont on aurait pu allonger la liste précédente, eurent lieu plusieurs années avant la Saint-Barthélemy et, comme elle, ils ont été produits, non par l'excitation de la bataille et la fureur aveugle des combats, mais par la résolution froide, et mûrement réfléchie de faire disparaître par la mort des adversaires détestés et gênants. On serait tenté de voir dans les massacreurs de la Michelade les précurseurs et les initiateurs des massacreurs de la Saint-Barthélemy et d'expliquer ceux-ci par ceux-là.

Les flots de sang protestant versé pendant la tragique nuit de la Saint-Barthélemy auraient expié les flots de sang catholique répandus quelques années auparavant, dans les villes du Languedoc et de plusieurs autres régions de la France. C'est ainsi que le comprennent plusieurs manuels scolaires. Renvoyant dos à dos protestants et catholiques, ils déclarent qu'un égal fanatisme leur a inspiré des carnages également odieux et ils en tirent prétexte pour opposer au fanatisme religieux qui nous a valu les scènes horribles de la Saint-Barthélemy et des Michelades, la tolérance philosophique qui nous a donné la liberté de conscience dont, paraît-il, nous sommes de nos jours les heureux bénéficiaires.

Et ils oublient les persécutions que subissent à l'heure actuelle les catholiques de France, celles qu'a infligées aux catholiques allemands le Kulturkampf protestant de Bismarck : ils oublient surtout que la philosophie du XVIIIe siècle a inspiré aux âmes « sensibles » de Marat, de Saint-Just, de Carrier, les massacres de septembre, les hécatombes du tribunal révolutionnaire, les noyades de Nantes et que, dès lors, s'il y a un fanatisme religieux, il existe aussi un fanatisme libre penseur qui a largement fait ses preuves en 1793... et de nos jours.

Mais surtout, ils donnent une nouvelle marque de leur ignorance en attribuant à des raisons d'ordre religieux et au fanatisme catholique les massacres de la Saint-Barthélemy, alors qu'en réalité, ils sont dus à des causes purement politiques. « La Saint-Barthélemy, hâtons-nous, de le dire, fut une faute ; un crime politique ; la religion n'y entra pour rien ». Ainsi parle M. de la Ferrière, l'historien le mieux qualifié de cette horrible tragédie ; c'est ce que nous allons démontrer à sa suite… »

Voir les chroniques des 28 et 29 septembre.

  • le 30 septembre 1594 : naissance de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant, poète français.
  • le 30 septembre 1640 : décès de Charles Ier de Lorraine, 4ème duc de Guise.

Fils du duc de Guise, dit le balafré (Voir la chronique du 23 décembre, jour de son assassinat au château de Blois), Charles devient après ce crime le chef de la Sainte Ligue en France.

Portrait de Charles Ier de Guise par Giusto Sustermans

 

  • le 30 septembre 1681 : les troupes françaises s'emparent de Strasbourg.

Cette conquête est à replacer dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

  • le 30 septembre 1686 : Michel de Grandmont est nommé lieutenant de la partie sud de l'île de St-Domingue par le Roi Louis XIV.

Le Roi le récompense de ses exploits (conquête à deux reprises de la ville de Veracruz et conquête de la ville mexicaine de Campeche). Il n'occupera jamais ce poste, car en octobre 1686 il part à la tête de trois navires et deux cent hommes vers le Mexique et disparaît en mer.

  • le 30 septembre 1719 : début de la construction de l'hôtel Matignon.

Le prince de Tingry, duc de Beaumont et maréchal de France achète 91000 livres un terrain de près de 3 hectares, proche de la rue de Varenne ; il souhaite y créer un domaine champêtre. Cela deviendra l'hôtel du premier ministre.

Portrait, par Jean-Marc Nattier

  • le 30 septembre 1795 : le comte d'Artois, futur, Charles X, prend l'île d'Yeu.

Le comtes d'Artois et non les Anglais comme trop d'historiens l'écrivent, y débarque avec 5.000 fantassins, 1.000 cavaliers et 600 émigrés. Le duc de Bourbon l'y rejoint, Stofflet reprend les armes et deux officiers déguisés en matelots viennent mettre les troupes angevines aux ordres de Monsieur. Plus de Soixante-dix mille combattants l'attendent avec la Chouannerie bretonne : aux ordres de Charette, qui compte vingt-quatre mille hommes; celle de Stofflet, vingt mille ; celle de Sapinaud et de Fleuriot, quinze mille ; celle de Scepeaux, douze mille.

  • le 30 septembre 1800 : Traité de Mortefontaine.

La France et les USA signent une Convention de paix au château de Mortefontaine, qui met fin à leur quasi-guerre dans les Caraïbes.

  • le 30 septembre 1801 : pourparlers de paix entre la France et l'Empire ottoman, sur la question de l'Egypte.

Ils aboutissent à la restitution de l'Egypte aux Turcs lors du traité de Paris du 25 juin 1802.

  • le 30 septembre 1895 : les Français occupent Tananarive.

La reine malgache, Ravanola Ière, ne respecte pas le traité du 17 décembre 1885 ; qui accorde à la France un résident permanent, le versement d'une indemnité pour compenser les pertes causées aux Français en 1845, et la pleine propriété du port de Diego-Suarez. D'où l'expédition militaire …

  • le 28 septembre 1896 : signature d'une convention franco-italienne sur la Tunisie.

L'Italie met fin à ses prétentions sur le pays et reconnaît le protectorat de la France.

  • le 30 septembre 1938 : signature des accords de Munich.

Voir la chronique de la veille.

  • le 30 septembre 1953 : le Trieste bat le record de plongée.

Le " Trieste " plonge en Méditerranée, jusqu'à 3 150 mètres, au large de l'île de Ponza avec, à son bord, le professeur Auguste Piccard et son fils Jacques. La course aux grandes profondeurs commence. Le Trieste est un petit sous-marin sous lequel se trouve fixée une sphère détachable, en acier très épais, de deux mètres de diamètre, munie d'un hublot et de deux projecteurs : le bathyscaphe, alimenté par batteries.

 

  • le 30 septembre 1918 : naissance de René Rémond, historien, politologue et académicien français.
  • le 30 septembre 1897 : décès de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, plus connue sous le nom Sainte Thérèse de Lisieux, est une sœur carmélite morte de la tuberculose en 1897 à l'âge de 24 ans. Elle est canonisée en 1925, puis proclamée sainte patronne secondaire de la France et Docteur de l'Église et patronne des missions de l'Église universelle en 1997.

Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un énorme succès populaire ; les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un « ouragan de gloire ».

Le 6 avril 2011, Benoît XVI trace un portrait de sainte Thérèse de Lisieux.

« Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face n'a vécu que 24 ans à la fin du XIX siècle. Si sa vie fut très simple et cachée, la publication de ses écrits après sa mort en fit une des saintes les plus connues et aimées. La Petite Thérèse n'a cessé d'aider les âmes les plus simples, les humbles et les pauvres, les malades qui la priaient. Mais elle a aussi éclairé l'Église entière de sa profonde doctrine, au point que le vénérable Jean-Paul II lui attribua en 1997 le titre de docteur de l'Église... qui s'ajouta à celui de patronne de la Mission décerné par Pie XI en 1939... Il la définit experte en Scientia Amoris, cette science qui fait resplendir dans l'amour toute la vérité de la foi, ainsi que Thérèse l'a raconté dans son Histoire d'une âme".

Extrait de ses écrits tirés de Histoire d'une âme :

« Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c'est impossible, mais je veux chercher le moyen d'aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j'ai lu: Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi. Alors, je suis venue

Geneviève Esquier dans son livre Ceux qui croyaient au Ciel la cite (page 355 à 363):

« Je me sens la vocation d'un guerrier, de prêtre, d'apôtre, de docteur, de martyr […] Je voudrais mourir sur un champ de bataille pour la défense de l'Eglise […] J voudrais éclairer les âmes comme les prophètes. […] Je ne saurais me borner à désirer un genre de martyre. Pour me satisfaire il me les faudrait tous. »

Après 7 ans au Carmel, Thérèse voit clair :

« L'amour renfermait toutes les vocations… En un mot, il est éternel. Ma vocation je l'ai enfin trouvée, c'est d'aimer. »

Et en pleine agonie le 30 septembre, elle dit : « Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. »

Voir les chroniques du 2 janvier, du 17 mai et du 19 octobre.


Finlande : plus de 100 000 signatures pour sauver le mariage

ADans la foulée des happenings de ce week end, l'initiative citoyenne pour le retour au mariage homme-femme et la filiation père-mère-enfant vient de passer la barre des 100 000, le double du minimum requis !

Si l'on rapporte à la population française, c'est comme s'ils avaient atteints les 1 320 000 signataires ! Bravo les Finlandais. Espérons qu'ils n'aient pas l'équivalent du CESE pour jeter tout cela à la poubelle.


Mgr Cattenoz : "Il serait important que les écoles aient conscience d’être catholiques"

L'évêque d'Avignon, Mgr Cattenoz, s'inquiète une fois de plus de la perte de la vocation première de l'enseignement catholique : être catholique.

Mgr-Jean-Pierre-Cattenoz"Comment va l’enseignement catholique en Vaucluse ? Sur des copies d’élèves, on marquerait « Peut mieux faire ! ». De belles choses se vivent mais nous sommes loin encore d’avoir un enseignement catholique qui réponde vraiment à ce que l’Eglise nous montre comme lumière en marchant à la suite de Jésus.Il est vrai que nous sommes dans un monde où il y a une déchristianisation profonde de toute la région provençale, comme d’ailleurs dans toute l’Europe ; et il nous faut trouver la manière de faire une véritable première annonce à tous les élèves que nous accueillons dans nos établissements.

Il serait important également que l’ensemble des écoles aient conscience d’être catholiques et que les élèves puissent vraiment creuser avec les enseignants pourquoi ils sont dans un établissement catholique et quelle est la caractéristique particulière de l’enseignement catholique et de ce qu’on essaie de transmettre aux jeunes. Et à cause des accords Lang- Cloupet et autres de ce genre, on assiste à l’étouffement progressif de l’enseignement catholique."


François Hollande et Manuel Valls font l'unanimité

...contre eux :

"Dans ce sondage Odoxa, la question principale était, "diriez-vous que François Hollande est un bon Président ?". 77% des personnes interrogées ont répondu par la négative (...) Du côté des sympathisants de gauche, 48% pensent que François Hollande n’est pas un bon président (...) 96% des sympathisants de droite ont répondu " non "(...)

Du côté du chef de gouvernement, Manuel Valls, 62% des sondés pensent qu’il n’est pas un "bon Premier ministre" (...) Il en est de même pour la popularité de Manuel Valls qui aurait chuté en neuf mois de 53% à 36%."


FN-DLF en Ile de France : bataille d'ego ou fusion ?

Triste spectacle que se livrent le FN et DLF en Ile de France alors que leurs listes respectives sont respectivement créditées environ de 18% et 7% et qu'une fusion serait possible entre les deux tours :

"Jusqu’à présent, le Front national en Ile-de-France avait plutôt tendance à ignorer Nicolas Dupont-Aignan et ses listes de Debout la France, voire même à les considérer avec sympathie, convergences souverainistes obligent. Mais il y a eu cette petite phrase dans le Monde, jugée «suffisante et agressive» au FN, où le président de Debout la France estime qu’ « il ne faut jamais dire jamais à un rapprochement avec le FN», mais ajoute : « Je souhaite que le rassemblement patriotique nécessaire à la France s’organise autour de moi. »

Il y a aussi  les sondages : dans l’étude réalisée par l’Ifop pour le JDD, publiée le 27 septembre, les listes FN de Wallerand de Saint-Just sont créditées de 18% des intentions de vote et celles de Nicolas Dupont-Aignan de 7%. Soit un quart des intentions de vote pour les deux candidats.

Or, aux élections régionales, il faut obtenir au moins 5% des voix au 1er tour pour éventuellement fusionner avec une autre liste,  et passer la barre des 10% pour se maintenir au second (...)

Mais c’est sur un autre terrain que le Front national va l’attaquer : celui du cumul des mandats. Nicolas Dupont-Aignan est actuellement maire de Yerres et député (non inscrit) de l’Essonne. En cas d’élection au conseil régional, il serait atteint par la règle du cumul et devrait obligatoirement abandonner l’un de ses mandats. Mais lequel ? « C’est très simple, je me présente à la Région pour être à la Région», nous répond l’intéressé, qui ne dit pas si, dans cette hypothèse, il choisirait député ou maire : «On verra le moment venu.»

Tract à l’appui, le FN  va lui mettre la pression : «A quoi ça sert d’être tête de liste, si c’est pour ne pas siéger une fois élu ? (...)"

C'est tellement mieux de laisser gagner Valérie Pécresse qui semble avoir oublié son opposition à la loi Taubira... 


790 190 personnes, dont 201 prélats, demandent au Pape une parole éclairante

Communiqué concernant la filiale supplique en vue du synode :

F"La Filiale Supplique au Pape François sur le futur de la famille, dont les signatures proviennent de 178 pays, a été délivrée ce matin au Vatican.

En vue de l’ouverture prochaine du Synode ordinaire sur la famille, 790 190 personnes, parmi lesquelles 201 cardinaux, archevêques et évêques, demandent au Pape François de prononcer une « parole éclairante » pour dissiper la « désorientation généralisée causée par l’éventualité qu’au sein de l’Église  soit ouverte une brèche permettant l’acceptation de l’adultère – par  l’admission à l’Eucharistie de couples divorcés civilement remariés – ainsi que l’acceptation virtuelle des unions homosexuelles, pratiques condamnées de façon catégorique comme contraires à la loi divine et naturelle ».

Seule une  intervention suprême du Souverain Pontife peut en effet être à même d’aider les fidèles désorientés à sortir de la confusion qui s’est créée au fil des années et qui s’est aggravée dernièrement de façon dramatique.

Le porte-parole de cette initiative, le professeur Tommaso Scandroglio, professeur d’Éthique et de Bioéthique à l’Université Européenne de Rome a fait remarquer que la Supplique « a déjà eu un large écho dans la presse italienne et internationale », et a  ajouté  que « ses répercussions dans les médias, ainsi que la quantité d’adhésions et le grand nombre de personnalités du monde ecclésial, civil et académique l’ayant  signée  démontrent qu’il y a tout un peuple de croyants très préoccupé par le développement croissant  d’un certain courant théologique dans l’Église ».

SSelon Scandroglio, « l’initiative s’insère de façon constructive dans le climat de discussion et de dialogue autour de ces sujets, dont une preuve est le Vadémécum, Une option préférentielle pour la famille - 100 questions et 100 réponses autour du Synode,  qui a donné un appui doctrinal à la collecte de signatures et qui se veut un instrument de diffusion du Magistère catholique sur les thèmes en discussion. Ce Vadémécum, œuvre de trois évêques, a été demandé par des dizaines de milliers de fidèles du monde entier ».

Parmi les nombreux signataires du monde ecclésial on trouve les cardinaux Jorge Medina Estévez, préfet émérite de la Congrégation du Culte divin, Geraldo Majella Agnelo, ancien primat du Brésil et ex-secrétaire de la même congrégation et Gaudencio Rosales, archevêque émérite de Manille  ; les évêques aux armées des Etats-Unis et du Brésil, Mgrs Timothy Broglio et Fernando Guimaraes ; le président de la Conférence épiscopale de Madagascar et archevêque de Tamatave (Toamasina), Mgr Désiré Tsarahasana, et encore plusieurs prélats dirigeant de grands diocèses tels que Mgr Ramón Arguelles, archevêque de Lipa aux Philippines (2 700 000 fidèles), Mgr Alfredo Zecca, archevêque de Tucumán en Argentine, et Mgr Aldo di Cillo Pagotto, archevêque de Paraíba au Brésil dont les diocèses rassemblent plus d’un million de fidèles, Mgr Gonzalo Restrepo, archevêque de Manizales en  Colombie (plus de 800 000 fidèles).

En Afrique, on peut également mentionner parmi les signataires Mgr Francis Chimoio,  archevêque ordinaire du diocèse de Maputo au Mozambique (plus de 1 200 000 fidèles) et son prédécesseur le cardinal Alexandre dos Santos. En Asie, ont aussi signé parmi d’autres Mgr Tomasz Peta, archevêque d’Astana au Kazakhstan, et Mgr Calis Soosa Pakiam, archevêque de Trivandrum en Inde. De nombreux archevêques et évêques européens et différents éparques et évêques de rite oriental ont également signé la Supplique

Dans le monde politique et civil, on trouve parmi les signataires M. Alejandro Ordóñez Maldonado, procureur général de Colombie, Rick Santorum, ancien sénateur américain, le prince Luiz d’Orléans-Bragance, chef de la Maison impériale du Brésil, les eurodéputés Anna Zaborska (Slovaquie) et Ruza Tomasic (Croatie).

IMG_9114aLa Supplique a aussi été signée par différents membres de l’Académie pontificale pour la vie tels que Josef Seifert, ex-président de l’International Academy of Philosophy, Luke Gormally, directeur émérite du Linacre Centre for Healthcare Ethics, et Wolfgang Waldstein, professeur émérite de l’Université de Salzbourg. A noter également parmi les signataires des  figures académiques de renom telles que le Pr Stephan Kampowski, de l’Institut pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille, et le Pr Massimo de Leonardis, directeur de la faculté de sciences-politiques de l’Université Catholique du Sacré-Cœur de Milan.

Enfin de nombreux  dirigeants de mouvements pro-famille et pro-vie de tous les continents ont aussi adhéré à cette initiative."


Les Chrétiens persécutés jusque dans les centres d'accueil en Europe

Lu ici :

Les chrétiens qui fuient la guerre dans leurs pays doivent aussi craindre pour leur vie dans des centres d’accueil en Allemagne. Ils sont insultés, maltraités, agressés et menacés de mort par des musulmans radicaux (...)

[...] Pour Max Klingberg, qui travaille avec les réfugiés depuis plus de 15 ans dans la Société internationale pour les droits de l’homme (Internationalen Gesellschaft für Menschenrechte), les Afghans et les Pakistanais sèment surtout la terreur dans les centres d’accueil. Ils sont plus extrémistes que les Irakiens et les Syriens.

« Il faut arrêter de penser que tous ceux qui viennent ici respectent les droits humains. C’est une illusion. Beaucoup de réfugiés actuels sont plus religieux que les Frères musulmans. Les chrétiens et les yézidis sont les premières victimes. Pour les musulmans convertis au christianisme, il y a quasiment 100% de chance qu’ils seront attaqués.

Les témoignages sont accablants :

"Je pensais que je pouvais vivre librement ma religion ici. Mais si je dis que je suis un chrétien dans un centre d'accueil, je suis menacé de mort."  

"Durant le ramadan, ils me réveillaient à l'aube pour m'obliger à manger et à boire avant le lever du soleil. Si je refusais, on me traitait de mécréant, d'infidèle. On me crachait dessus et on me traitait comme un animal. Ils menaçaient de me tuer."  

"Les musulmans radicaux font la loi. Ils martèlent: là où nous sommes, c'est d'abord la sharia. Les chrétiens n'osent même plus préparer leurs repas dans les cuisines communes. Celui qui ne prie pas cinq fois par jour en direction de La Mecque est maltraité. Les croix portées autour du cou sont interdites."

"Ils hurlent des versets coraniques et des slogans appelant à décapiter des gens. Je ne peux pas rester ici. Je suis chrétien"

Cela se passe en Allemagne. Mais que fait Angela Merkel ?


Les franc-maçons à l'épreuve de la liberté d'expression

Voyant son orientation sexuelle et son appartenance à la franc-maçonnerie révélées dans un ouvrage de la journaliste Raphaëlle Bacqué, édité par Grasset, le banquier d'affaires Emmanuel Goldstein avait saisi la justice pour atteinte à la vie privée. Dans son ordonnance de référé, la magistrate du Tribunal de Grande Instance de Paris a jugé au contraire

"qu’il «est incontestablement utile au débat d’intérêt général» de connaître l’identité de la personne qui a permis à [l'ancien directeur de Sciences Po] Richard Descoings d’être invité dans une tenue blanche fermée (TBF) [pour y défendre son projet de réorganisation de l'école]. Pour la juge, cette information éclaire le fonctionnement de l’Etat (puisque Sciences Po Paris a la «charge de former des hauts fonctionnaires de l’Etat»).

Cette jurisprudence rejoint celle de la Cour de cassation, et de plusieurs cours d’appel, depuis dix ans qui jugent que la révélation de l’appartenance maçonnique d’un responsable politique ne peut pas être sanctionnée au titre de l’article 9 du Code civil (droit au respect de sa vie privée), car c’est une «question d’intérêt général» ou qu’il y a un but légitime d’informer le public."


Les médecins ont bien le droit de maintenir un handicapé en vie

C'est une bonne nouvelle, mais totalement ubuesque quand on y pense :

L"Le rapporteur public du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a estimé mardi que les médecins du CHU de Reims étaient en droit, en vertu de « leur indépendance professionnelle », de maintenir en vie Vincent Lambert malgré les décisions de justice précédentes. Le rapporteur public Stéphanie Lambing a recommandé aux juges de rejeter la requête de François Lambert, le neveu du patient en état végétatif [juste pauci-relationnel, NDMJ] depuis 2008, qui réclamait l'application par le CHU de Reims de la décision prise le 11 janvier 2014 par le docteur Éric Kariger de suspendre l'alimentation et l'hydratation artificielles du patient en l'accompagnant jusqu'à la mort par des soins palliatifs. [...]

« La nouvelle procédure collégiale comme sa suspension en raison du contexte sont des décisions préparatoires qui ne font pas grief à Vincent Lambert », a estimé le rapporteur public. Le tribunal administratif devrait mettre sa décision en délibéré dans un délai de deux à trois semaines."


Le Planning Familial en déroute dans le Var

Encore une bonne nouvelle :

P"[...] Pour la première fois en plus de cinquante ans d’histoire, un département français se retrouve sans Planning familial. Celui du Var a été désavoué par son grand frère national et s’est vu refuser le droit de se réclamer de la grande famille Planning en juin, ce qui a précipité sa chute. Mis sous mandat judiciaire, il n’a pas su trouver de repreneur après la démission, dans la foulée, de sa directrice ainsi que de son conseil d’administration. Le clap de fin a été donné début août, quand l’association, asphyxiée par les difficultés financières, a été placée en liquidation judiciaire. De son propre aveu, la Confédération nationale a préféré «ne pas communiquer ni s’étaler sur cette affaire»."

Malgré la propagande intensive, encore hier, du régime Hollande, le gynécologue Patrick Amar, à l’hôpital de Draguignan ,s'inquiète :

«C’est catastrophique. On vit dans une période où on revient sur les acquis des années 70. Là, on a un département entier avec des mineures qui n’ont plus d’accès à la contraception gratuite ! Parfois, on a l’impression de voir quelqu’un au bord de la falaise sur le point de tomber, et on a beau gueuler, ça ne sert à rien.»

Le gynécologue a vu doubler ses actes d'avortement en deux ans -

«car de moins en moins de confrères jouent le jeu, et refusent de pratiquer les interventions».

Quoi ? Des médecins refusent de déchiqueter des embryons ? C'est étonnant...

L'hôpital a pris le relais, mais, comme l'explique une ancienne salariée du Planning, il n'a pas pour habitude de violer la loi :

« Ils font ce qu’ils peuvent, au conseil général. Mais ce sont des administratifs, pas des militants. Ils ont des horaires, c’est carré, c’est très, très loin de l’ambiance réconfortante du Planning. Chez nous, par exemple, quand une femme arrivait en limite de délai légal, on se débrouillait pour faire le plus vite possible. Sinon, on prenait rendez-vous en Espagne ou en Angleterre pour elle. On a nos réseaux de militants, ce n’est pas forcément le cas pour le conseil général

Gilles Le Beuze, président du Planning voisin des Bouches-du-Rhône, a suivi de près l’enquête sur les luttes internes au Var. Il invoque «de graves problèmes de démocratie au sein de l’association», des plaintes pour harcèlement moral aux recours prud’homaux contre la directrice.

Et comme la nature a horreur du vide, les militants pro-mort s'inquiètent. Elsa Di Méo, opposante PS à la mairie Front national de Fréjus, s’inquiète de certaines associations catholiques dans le Var :

«Ils ont déjà commencé à investir le champ. Mais c’est totalement normal, puisqu’il a été vidé.»