Dieu est aussi venu apporter le feu sur la terre : quand un évêque français renoue avec un pacifisme digne de Woodstock
25 décembre 2015
Faudrait-il juste rappeler à Monseigneur Dubost que la paix se gagne par le combat? Que même la paix intérieure se gagne au prix d'un combat tout aussi intérieur? Que Dieu n'est pas un "Dieu désarmé" et que son arme c'est l'Amour? Qu'il y a des combats armés qui se mènent par amour, celui de son Dieu, de sa famille, de son pays?
Faut-il aussi rappeler à monseigneur Dubost qui jouit grassement de la paix acquise par les armes tenues par d'autres que lui, que c'est juste indécent de faire la fine bouche quand des militaires passent leur nuit à protéger sa cathédrale dans un diocèse qu'il n'a pas su garder dans la paix de Dieu?
Faut-il enfin rappeler à monseigneur Dubost qu'une sainte Patronne de la France, Sainte Jeanne d'Arc, nous appelle au combat sans ratiociner et en laissant à Dieu seul le sort de cette obligation humaine qu'est celle de se battre contre le mal pour le bien : "Les hommes d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire!".?
"Quand il y a des armes, il n'y a pas de confiance" : une phrase de ce prélat qui ne veut rien dire. S'il avait discuté avec ses paroissiens cette nuit, il aurait entendu que ce mot "confiance" est justement celui qui revient le plus aux lèvres de tous ceux qui se sont prononcés sur la présence des soldats devant nos églises. Mais c'est clair aussi qu'historiquement, la réciproque n'est pas la même : où étaient les évêques de France lorsque se battaient pour leur foi et pour la France, les soldats de l'armée catholique et royale, soldats de France qui veillaient déjà sur les messes de Minuit? Certes les évêques de l'époque avaient eux aussi déserté le combat. Mais ils avaient au moins respecté l'humilité de conserver pour eux-mêmes le silence digne de la nuit de Noël.
" pleure comme une femme cette ville que tu n'as pas su defendre comme un homme ".
Rédigé par : Papon | 25 décembre 2015 à 14:50
Et dire qu'il était Évêque aux Armées! Je le revois, lors d'un Colloque, dans le grand amphithéâtre Foch de l’École militaire... pour le moins circonspect et ayant l'air de s'ennuyer profondément.
Rédigé par : Exupéry | 25 décembre 2015 à 15:33
Dans ma paroisse nous avons souhaité Bon Noël aux militaires et les avons remerciés.
Rédigé par : Clovis | 25 décembre 2015 à 15:44
Je suis du diocèse de Mgr Dubost et je ne donne plus d'argent à son denier, je n'assiste même plus aux messes. Ce prélat est un doux rêveur qui s'imagine qu'il suffit de faire "ami-ami" avec les musulmans pour voir disparaître le djihadisme et la charia; il semble aussi ne pas avoir connaissance de la takhia. Il n'arrête pas de dire que "ce qui compte, c'est les autres", comme si nous, on n'existait pas. Ses homélies sont mortellement ennuyeuses.
Rédigé par : Philomène | 25 décembre 2015 à 17:01
Je n'ai rien lu de Mgr Dubost, mais si son texte a paru dans La Croix, pas étonnant !
Rédigé par : JT | 25 décembre 2015 à 17:11
"Certes les évêques de l'époque avaient eux aussi déserté le combat"...
Mais non pas tous! Il y a eu bien pire...
On oublie un peu trop facilement ceux qui ont embrassé avec enthousiasme la cause révolutionnaire!
Et l'évêque d'Autun, Talleyrand, s'il allait effectivement "sauver la France" au congrès de Vienne de 1815 a été un des grands apparatchiks de la révolution et l'initiateur de l'instauration du culte de la déesse Raison à Notre Dame...
(Je ne suis pas sûr qu'il n'aurait pas été un ardent supporter des femen de nos jours...)
On connaît moins l'effarant évêque d'Evreux
Robert Thomas Lindet, évêque concordataire et député, qui votera le cœur léger la mort du roi...Un "évêque" qui tenait des propos sur le mariage des prêtres et sur l'avenir de l'Eglise qui auraient fait passer ceux d'Albert Rouet pour de dangereuses propositions réactionnaires...
Il faut croire d'ailleurs que ce diocèse en a gardé l'esprit: Gaillot, David, Nourrichard, on n'a que l'embarras du choix!
Rédigé par : Saint-Plaix | 25 décembre 2015 à 17:53
En juin 1993, le curé de Sèvres n'a pas voulu célébrer la messe d'obsèques de mon père, officier de réserve, sous prétexte qu'il y aurait deux militaires (portant les décorations de mon père) dans l'église. Un autre prêtre est venu célébrer...
Rédigé par : nicole | 25 décembre 2015 à 18:35
@Philomène
"doux rêveur", je serais plus critique encore, à ce niveau là, malheureusement c'est de l'idéologie!
Rédigé par : C | 25 décembre 2015 à 18:38
Suite logique bien que long temps déjà ce la ruait dans les brancards,suite logique de Vatican II quand le ver est entré dans l'EGLISE,on en a vue de certain prêtres partir en goguette .
Rédigé par : aventure | 26 décembre 2015 à 09:39
Mgr Dubost a par trois fois soutenu des guerres contre des pays arabes et cela contre les appels de ceux Papes. La première fois en 1991, il a soutenu l'attaque de l'Irak par la coalition de l'OTAN et contre les appels à la paix de Jean-Paul II. À ce sujet il avait déclaré qu' "il y a des paix plus dangereuses que des guerres". La seconde fois en 2013, en déclarant que si l'OTAN n'attaquait pas directement la Syrie c'est "toute la législation internationale qui tombe à l'eau", contre les appels à la paix de François. Dubost a aussi soutenu la fourniture d'armes lourdes aux Kurdes, c'est-à-dire le coup final porté à l'intégrité de l'Irak. Dubost n'est pas du tout pacifiste. Il faut être sérieux et considérer les faits : la guerre contre l'Irak, c'est plus d'un million de mort, la guerre contre la Syrie, plus de 250 000. Soutenir ces guerre, et au moment précis de leur déclenchement, ce n'est pas du pacifisme. Dubost a d'ailleurs été grassement récompensé pour sa politisation otanienne, il a été fait commandeur de l'Ordre national du mérite... dont porte toujours le bleu sur lui.
Rédigé par : Jean Doute | 27 décembre 2015 à 13:23
Ce prélat est connu même en Belgique pour son progressisme exacerbé et son engagement politique a outrance. Un digne fils de Mrg Gaillot.
Rédigé par : Bernie le Belge | 27 décembre 2015 à 20:13