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Le Planning Familial s’engage contre la déchéance de nationalité

Le Planning Familial qui n'hésite pas à déchoir une multitude de petits Français du droit à la vie, s'engage bizarrement à soutenir des binationaux dangereux dans leur "droit" à la nationalité française. Des organisations non gouvernementales, dont la CGT, le syndicat de la Magistrature, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme, le Mrap et le Planning Familial ont lancé une pétition dont les signataires refusent la "gouvernance par la peur".

« Nous ne céderons pas ! ». C’est avec ces mots que plus de 70 organisations non gouvernementales, dont plusieurs syndicats, ont lancé une pétition mercredi contre le projet du gouvernement d’inscrire dans la Constitution française la déchéance de nationalité pour faits de terrorisme."[...]


Nouvelle victoire juridique pour la Manif pour tous

Lu dans le Figaro

Images"Le Défenseur des droits a rendu une décision condamnant l'usage disproportionné de la force à l'encontre d'un groupe de manifestants opposé au mariage pour tous.[...]

Dans un arrêt daté du 25 novembre 2015, mais rendu public fin décembre, le Défenseur des droits Jacques Toubon critique une nouvelle fois l'usage disproportionné de la force contre les manifestants contre le mariage homosexuel. Il avait été aisi par des membres du groupuscule de la Manif pour tous «les Mères Veilleuses», qui «estiment avoir été arbitrairement encerclés et maintenus à l'intérieur d'un cordon durant plus de deux heures à Paris, le 9 décembre 2013». Ce jour-là, une quarantaine de mères de famille avaient manifesté leur opposition à la loi de façon pacifique près du Mur pour la Paix au Champ de Mars. Selon l'association, un mail et un sms avaient été envoyés à des contacts de la préfecture pour les avertir de la tenue du rassemblement. Les autorités affirmaient elles n'avoir rien reçu. Le Défenseur des droits a conclu que «la mesure litigieuse était manifestement disproportionnée, notamment au regard de sa durée et du risque quasi inexistant de trouble que le manifestantes étaient susceptibles de causer à l'ordre public.»

De plus, Jacques Toubon «réitère sa précédente recommandation au ministère de l'Intérieur qu'une réflexion soit engagée sur la mise en œuvre de cette technique de maîtrise des foules pour éviter tout recours abusif à cette pratique». La pratique en question est celle de l'encagement qui consiste à entourer les manifestants en les empêchant de sortir d'un périmètre restreint. [...]

L'avocat du collectif «les Mères Veilleuses», Henri de Beauregard, s'estime satisfait de cette nouvelle décision: «Enfin, on dit aux gens: vous n'avez pas rêvé, votre mouvement a bien fait l'objet de violations de libertés. Il n'est jamais trop tard pour bien faire…» Il y a actuellement deux plaintes en cours pour des «encagements» de sympathisants LMPT en marge de déplacements présidentiels à La Roche-sur-Yon et Nancy."


La plus grande banque de sperme britannique pratique l’eugénisme

Lu sur Gènéthique :

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"La London Sperm Bank, plus grande banque de sperme britannique, refuse les dons de sperme des personnes dyslexiques. Elle distribue une brochure aux donneurs de sperme potentiels qui recommande de « ne pas souffrir de déficit de l'attention, ni d'hyperactivité, ni d'autisme, ni du syndrome d'Asperger, mais aussi ne pas être dyslexique », afin de « minimiser le risque de transmission de maladies génétiques ou de malformations. »[...]

Le Figaro rappelle [...] que la procréation médicalement assistée (PMA) avec des donneurs anonymes soulève de nombreux « problèmes éthiques » : « Dès lors que l'on peut, contrairement à la fécondation naturelle, choisir à discrétion le donneur, la tentation est grande de sélectionner celui ayant les meilleures caractéristiques génétiques. »"


Charlie Hebdo appartiendrait donc au patrimoine culturel français ?

La question doit être posée puisque le ministère de la Culture twitte ce qui suit, un appel à acheter le numéro spécial de Torchon Hebdo tiré à 1 million d'exemplaires le 6 janvier.

Le ministère de la Culture a tout de même oublié que Noël appartient aussi au patrimoine culturel français, à défaut de mieux, et n'a pourtant pas jugé bon de souhaiter un Joyeux Noël à ceux qui le financent. Joyeux Charlie Hebdo, Fleur Pellerin.


Le gouvernement refuse de combattre la location d'utérus

Grégor Puppinck déclare à Gènéthique :

"[...] A ce jour, il ya trois affaires concernant la GPA devant la CEDH. [...] Dans chacune de ces affaires, il existe un lien génétique entre l’homme et l’enfant. Il est donc fort probable que la France soit condamnée à transcrire l’état civil de l’enfant né par maternité de substitution à l’étranger à l’égard du parent biologique.

Dès lors qu’une condamnation est probable il est normal qu’un règlement amiable soit envisagé et recherché par le gouvernement défendeur.

L’autre intérêt du règlement amiable, pour le gouvernement défendeur, est de ne pas être condamné. S’il n’y a pas de condamnation, il n’y a pas de jurisprudence. Or une jurisprudence a une autorité plus large que le cas d’espèce. Une nouvelle décision de condamnation de la France renforcerait la jurisprudence de la Cour européenne et affaiblirait d'autant la capacité des Etats à s'opposer à la reconnaissance sur leur territoire de maternités de substitution réalisées à l'étranger en violation de l'ordre public.   

Dans cette affaire, comment analysez-vous le choix du gouvernement français de compter sur cette solution amiable ?

Le choix de cette solution amiable est à mon avis pour la France une façon de ne pas combattre.

Si vraiment le gouvernement français voulait s’opposer à la maternité de substitution, il aurait eut intérêt, à l’époque, à demander le renvoi devant la grande chambre de l’affaire Mennesson. Et il aurait intérêt aujourd’hui à combattre la jurisprudence Mennesson dans ces nouvelles affaires.

Sachant que ces nouvelles affaires sont plus scandaleuses encore que les faits en cause dans le cas américain Mennesson. En effet, il s’agit de maternités de substitution réalisées en Inde et donc d’enfants achetés auprès de femmes pauvres, ou encore de maternité de substitution mandatées par des personnes vivant en couple de même sexe.

Si le gouvernement voulait vraiment combattre la maternité de substitution il devrait mener ce combat de front dans ces affaires qui se distinguent de l’affaire Mennesson quant aux circonstances et milieu social des mères porteuses. Mais cela impliquerait d’adopter une position de fond opposée à la maternité de substitution, en maintenant fermement que cette pratique est contraire à l’ordre public international. Mais aussi de prendre une position forte à l’égard de la gestation pour autrui par des couples homosexuels ou des personnes non mariées.

Il est clair que demander un règlement amiable manifeste un refus de combattre la maternité de substitution alors même que l’occasion se présente. Je pense que c’est parce que le gouvernement français ne se sent pas capable de gagner ce combat, ou qu’elle cherche à éviter un combat qu’elle ne veut pas mener, sachant que la filiation des enfants nés par maternité de substitution à l’étranger a déjà été décidée dans l’affaire Mennesson."


La Cour Constitutionnelle espagnole reconnait l’enfant à naître comme membre à part entière de la famille

Lu sur La Nouvelle Gazette Française :

"La Cour Constitutionnelle espagnole vient de reconnaitre l’enfant à naître comme membre à part entière de la famille ce lundi 28 Décembre, fête des Saints Innocents. Ce geste apporte un signe inattendu d’espoir à la cause du droit à la vie.

La Cour constitutionnelle espagnole vient de reconnaître l’enfant à naître en tant que membre de la famille dans les procédures administratives sur les prestations sociales. La sentence du 17 Décembre dernier n’a pas encore été publiée sur le site Web de la Cour, mais les agences de nouvelles Aceprensa et El espanol ont diffusé l’information. La décision, adoptée à l’unanimité, a une « valeur symbolique très intéressante », explique Andres Ollero, l’un des juges du TC. Comme le souligne Gador Joya, porte-parole de l’association Droit de vivre, « si on reconnait la vie de l’enfant à naître pour le bien qu’il apporte aux autres, comment ne pas reconnaître son droit de vivre comme bien pour lui-même ? Le protéger quand il bénéficie aux autres et l’ignorer quand il importune serait configurer le droit fondamental à la vie en fonction de la valeur instrumentale qu’un être humain a par rapport à son environnement, une audace que même les juges les plus partiaux n’autoriseraient pas, quoi qu’avec la Cour constitutionnelle, même les ânes volent ».

Cette déclaration contient une conclusion pleine d’espoir pour garantir, par une décision de justice, un droit fondamental que les gouvernements ont été incapable de protéger par la politique. Pour plus de 600.000 vies enlevées par l’avortement suite à la loi de 2010 en Espagne, tous les jours ont été un peu été 28 Décembre, commémoration du massacre des Saint Innocents."


Les ravages du transexualisme

Au Royaume-Uni, chaque année, 80 enfants d'école primaire cherchent à changer de sexe.

Aux Etats-Unis, la commission des droits de l’homme de New York City vient de publier des directives concernant les transsexuels : désormais, les employeurs qui feront référence à ces personnes en utilisant le pronom ou le nom correspondant à leur sexe d’origine s’exposeront à des amendes qui pourront atteindre 250 000 dollars.


Les ingérences du régime dans le contrôle des chaines d'information

Lu dans le JDD :

"A 17 mois de l'élection présidentielle, François Hollande effectue une vaste refonte du PAF. Après la série nominations à France Télévisions (Delphine Ernotte en a pris la direction, Michel Field va piloter l'information), le chef d'Etat serait en train de s'accorder avec… Martin Bouygues, propriétaire réputé "sarkozyste" du groupe éponyme et donc de TF1.

En effet, Le Canard enchaîné révèle mercredi qu'Orange, l'opérateur dont l'Etat français détient 23%, étudie la possibilité de prendre une participation de 10% de la chaîne privée. Ce qui permettrait à l'Etat de s'inviter à la table des actionnaires de la Une.

Toujours selon l'hebdomadaire satirique, François Hollande est à la manœuvre pour permettre à LCI, la chaîne d'informations en continu affiliée à TF1, d'être présente sur la TNT gratuitement. Pourtant, en juillet 2014, Martin Bouygues n'avait pas obtenu gain de cause : le Conseil supérieur audiovisuel (CSA) avait refusé d'accorder un créneau TNT à LCI, plaçant la chaîne dans une situation financière délicate. Le 17 novembre dernier, le CSA est officiellement revenu sur sa décision.

Le Canard enchaîné évoque même une vente de TF1 à Orange. En contrepartie, le groupe Bouygues pourrait bientôt sceller un accord pour monter au capital d'Orange - à hauteur de 10 à 12%. Cela fait un an que des spéculations circulent autour de Bouygues Télécom, poussé à la fusion avec l'un de ses trois concurrents, Orange, SFR-Numericable ou Free.

Pourquoi de telles manœuvres? Pour Le Canard enchaîné, la raison est avant tout politique : "avoir la main" sur TF1 et LCI avant 2017… pour mieux "contrer BFMTV, que François Hollande juge 'hostile' à son action politique"."


8 janvier conférence à Angers de Xavier Moreau : Ukraine, pourquoi la France s’est trompée

Homme d’affaires et analyste politico-stratégique de l’Europe de l’Est, Xavier Moreau a publié un document-choc sur le conflit ukrainien, une « immense manipulation de déstabilisation de notre continent ». Il démontre l’action funeste de certains Etats et le rôle de la France et de son ministre Laurent Fabius. Pour Xavier Moreau, la France possède son plus mauvais ministre des Affaires étrangères depuis 200 ans !

Conférence / débat organisé à Angers le 8 janvier 19h par le Front National du Maine et Loire.

Inscription par mail ou téléphone : 06 65 86 47 49 [email protected]


C’est arrivé un 31 décembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • Le 31 décembre 315 : mort du pape saint Sylvestre 1er.

Voir la chronique du 31 janvier.

  • le 31 décembre 406 : invasions barbares.

Des bandes de Vandales, d'Alains et de Suèves franchissent le Rhin gelé près de Mayence. Les barbares poursuivent leur route vers le Sud-ouest et ravagent la Gaule sans rencontrer de résistance notable. L'empire Romain est incapable de réagir. Bientôt ils occupent l'Espagne et le nord de l'Afrique. Dans leurs sillages d'autres groupes de Barbares envahissent l'Europe occidentale: les Alamans, les Burgondes, les Suèves et les Francs.

Les Vandales pillant Rome, par Heinrich Leutemann (1824-1904)

Ils pillent successivement la Gaule, la Galice et la Bétique (en Espagne), l'Afrique du nord et les îles de la Méditerranée occidentale durant tout le Ve siècle de l'ère chrétienne. Ils fondent également un éphémère «royaume vandale d'Afrique», ou «royaume de Carthage»

La période des grandes invasions a bouleversé les bases du monde antique sédentaire et y met un point final : c'est la fin de l'Antiquité qui se joue entre 400 et 600.

  • le 31 décembre 1494 : l'armée du Roi de France, Charles VIII, entre à Rome.

Charles VIII quitte Amboise, le 13 février 1494, pour se rendre en Italie. Il revendique le royaume de Naples, d'ou il compte ensuite partir en croisade contre les infidèles turcs. En effet, le royaume de Naples, jusqu'en 1442, est aux mains de la maison d'Anjou, maison cadette des Capétiens. À cette date, le roi Alphonse V d'Aragon en prend le contrôle. La maison d'Anjou essaie alors sans relâche d'en reprendre possession. Son dernier représentant, René d'Anjou meurt en 1480. Ses droits sur le royaume de Naples passent alors au royaume de France, où règnent Louis XI, puis, Charles VIII.

  • le 31 décembre 1578 : création de l'ordre du Saint-Esprit par le Roi Henri III de France.

C'est le 31 décembre 1578, en pleines guerres de religion, qu'Henri III fonde «l'ordre et milice du benoît Saint-Esprit». Ce jour est un jour de fête pour l'ordre.

Le monarque choisit le nom de Saint-Esprit, en référence à sa propre naissance, à son couronnement sur le trône de Pologne et plus tard sur celui de France, les trois événements étant survenus le jour de la Pentecôte.

Il devient le premier des ordres de la monarchie française. Ses membres doivent être catholiques, d'une noblesse héréditaire remontant au moins à leur arrière-grand-père, et avoir au moins trente-cinq ans. Les princes du sang peuvent être reçus dès quinze ans et les fils de France le reçoivent dès leur baptême.

Tous les chevaliers du Saint-Esprit sont faits chevalier de l'ordre de Saint-Michel avant leur réception et portent de ce fait le titre de « chevaliers des ordres du Roi ».

Bien que cet ordre soit initialement réservé aux plus hauts dignitaires du royaume, le Roi Henri IV permet à un nombre restreint de monarques et de grands seigneurs étrangers de confession catholique, orthodoxe, anglicane d'y entrer.

 

Un impôt spécifique appelé marc d'or est instauré pour subvenir aux besoins de l'Ordre dont le siège se trouve alors au couvent des Grands-Augustins à Paris. La devise de l'Ordre est « Duce et Auspice »: Sous la direction et la protection (du Saint-Esprit).

Supprimé en 1791 pendant la Révolution française, l'ordre du Saint-Esprit est ensuite rétabli en 1814. Louis XVIII le confère à Alexandre Ier de Russie, à François Ier d'Autriche, à Frédéric-Guillaume III de Prusse et au duc de Wellington. Et c'est Charles X qui restaure les cérémonies de l'ordre. L'ordre est définitivement aboli par Louis-Philippe en 1830.

Par la suite, il est devenu un ordre dynastique français et est porté ainsi que conféré par divers prétendants au trône de France, orléanistes et légitimistes, suite au décès d'Henri, comte de Chambord.

  • le 31 décembre 1584 : Traité de Joinville.

Ce traité est une alliance contraire aux Lois fondamentales du Royaume, entre la Ligue des Guises et l'Espagne.

  • le 31 décembre 1756 : la Russie signe le traité de Versailles.

Le 31 décembre 1756, la Russie rejoint le traité de Versailles. Ce traité, rédigé suite à la guerre de Succession d'Autriche, puis modifié après de la Guerre de Sept ans, renverse les alliances diplomatiques. Désormais, depuis mai 1756, la France et l'Autriche sont alliées contre la Grande-Bretagne et la Prusse. Le 31 décembre, l'alliance franco-autrichienne se voit renforcée par la Russie, la Saxe et la Suède.

  • le 31 décembre 1805 : fin du calendrier révolutionnaire, le calendrier grégorien reprend le lendemain.
  • le 31 décembre 1808 : Napoléon écrit, de Benavente en Espagne, au ministre de la Police Fouché.

Il ordonne de faire dresser la liste des émigrés nobles, et de faire envoyer les 16-18 ans de ces familles à St-Cyr : "La génération future ne doit point souffrir des haines et des petites passions de la génération présente".

  • le 31 décembre 1810 : le tsar Alexandre impose de nouveaux droits de douane sur les produits français.
  • le 31 décembre 1898 : les antidreyfusards fondent la Ligue de la patrie française.

En réponse à la Ligue des droits de l'homme, les nationalistes antidreyfusards, des intellectuels, des académiciens, tels que François Coppée, Jules Lemaître et Paul Bourget, des membres de l'Institut de France, des artistes, des écrivains en vue comme Maurice Barrès, des peintres comme Edgar Degas et Auguste Renoir, des romanciers comme Jules Verne, des poètes, de musiciens, des peintres et artistes comme Frédéric Mistral ou Théodore Botrel se regroupent dans la Ligue de la patrie française. Elle cherche avant tout à défendre l'honneur de la patrie et de l'armée. La ligue comptera jusqu'à 300 000 membres avant de se dissoudre en 1905.

  • le 31 décembre 1913 : loi sur les monuments historiques.
  • le 31 décembre 1922 : création du code de la route.
  • le 31 décembre 1936 : le ministre de l'éducation, Zay, émet une circulaire sur l'interdiction des propagandes politiques dans l'enseignement public.
  • le 31 décembre 1951 : le plan Marshall d'aide à l'Europe prend fin à minuit.
  • le 31 décembre 1958 : en France, instauration de l'assurance chômage (Assedic).
  • le 31 décembre 1972 : lancement de la troisième chaîne de télévision.

La société nationale française de programmes de télévision lance la "troisième chaîne" française. Elle n'est reçue que par un quart de la population à ses débuts. La chaîne devient FR3, le 1er janvier 1975 après la dissolution de l'ORTF.

  • le 31 décembre 1979 : la Loi sur l'IVG rend définitives les dispositions de loi Veil de 1975.

En ce jour de clôture de « l'année de l'enfant » (sic), la loi provisoire sur l'avortement, du 17 janvier 1975 (voir la chronique du jour), est reconduite définitivement.

Il est prévu de couvrir l'ensemble du territoire de « commission d'aide à la maternité », placée auprès des centres médicaux sociaux et des bureaux d'aide sociale des grandes villes. En 2014, aucune n'a encore été mise en place !

Rappelons les mots de Simone Veil : « Si l'Episcopat française s'y était opposé cette loi ne serait jamais passée ! »

Quelle responsabilité nos évêques vont-ils devoir assumer devant Dieu, devant l'histoire et en face de ces près de 20 millions d'enfants assassinés !

  • le 31 décembre 1982 : remboursement de l'avortement.

La loi fait rembourser par la sécurité sociale la destruction d'un œuf humain et oblige tout Français à y participer. Voir la chronique du 10 juillet.

  • le 31 décembre 1997 : le démantèlement des installations nucléaires est achevé : le CEA quitte définitivement les sites de Mururoa et de Fangataufa.

Depuis 1995, la France ne poursuit ses recherches que par la simulation.


Baptême du feu pour Mgr de Kesel

Le nouvel archevêque de Bruxelles, Mgr Jozef De Kesel, entré en fonction il y a 15 jours, est critiqué pour avoir osé défendre dans un quotidien flamand la possibilité laissée aux établissements catholiques de refuser la pratique de l’euthanasie.

« Je pense que nous avons le droit de décider de ne pas les pratiquer, au niveau d’une institution. Je pense, par exemple, à nos hôpitaux ».

Les militants de l'euthanasie, qui militent également pour la restriction de la liberté d'expression, sont sortis de leurs gonds, comme le président de la commission fédérale chargée du contrôle et de l’évaluation de l’euthanasie, Wim Distelmans, le chef du groupe socialiste du sénat, Philippe Mahoux. Ils reprochent à Mgr De Kesel son interprétation de la loi et la possibilité laissée aux hôpitaux de refuser de collaborer à la pratique de l’euthanasie en leur sein. Selon eux, la loi s’applique partout et à toutes les institutions hospitalières, surtout si elles bénéficient de subsides publics, comme c’est en très grande majorité le cas.

Pourtant, aucune disposition du texte voté en 2002, ni de ses modifications, n’impose aux hôpitaux de pratiquer l’euthanasie. Comme pour la liberté de conscience des médecins en matière d'avortement, la liberté des hôpitaux de refuser de tuer les personnes âgées est en ligne de mire.

Dans Famille chrétienne, Antoine Pasquier ajoute :

"Si les propos de Mgr De Kesel suscitent la polémique outre-Quièvrain, une autre question devrait être tout autant débattue : dans quelle mesure un établissement hospitalier peut-il encore se présenter comme catholique s’il autorise en son sein des pratiques contraires à la doctrine de l’Église ?"


Allahicité : la République protège les lieux de culte clandestins

Où sont les laïcistes hystériques ?

"Le ministre de l’Intérieur de la République islamique de France, Bernard Dhimmi Cazeneuve, s’est rendu aujourd’hui à la « salle de prière » musulmane qui avait été « saccagée » par des Corses après les émeutes arabes d’Ajaccio. Il a déclaré que « la République laïque continuera à protéger l’exercice de tous les cultes ». Rappelons qu’il s’agit d’une salle de prière clandestine, enregistrée comme siège social de l’Association marocaine, sportive et culturelle des musulmans de Corse. Autrement dit elle contrevient à plusieurs lois de la République, et d’abord à la loi de 1905. La République protège les lieux de culte clandestins, s'ils sont musulmans."


On a trouvé un résistant !

Jean-Michel Apathie écrit sur son blog :

A"J’ai cohabité pendant des années sur la même antenne qu’Eric Zemmour, RTL en l’occurrence. Après tout, j’aurai pu la quitter au moment de son arrivée, initiée par Christopher Baldelli, mais je jugeais à l’épique paradoxal de me détacher de cette entreprise à laquelle j’étais attaché précisément à cause de la venue d’Eric Zemmour.

J’ai mis cependant des barrières, des digues fragiles et d’une certaine manière insignifiante. J’ai par exemple refusé de débattre avec Éric Zemmour sur l’antenne de RTL, à chaque fois que la direction m’en a fait la proposition. J’ai même, à partir de son odieuse chronique sur les « bandes qui dévastent et dépouillent » refusé de le saluer quand je le croisais dans la rédaction, en regrettent que ces propos horribles n’aient jamais été commentés par la direction de la radio."

Quel courage : refuser de débattre et de saluer un chroniquer radio avec lequel on n'est pas d'accord.

Jean-Michel Aphatie avait adhéré au Parti socialiste en 1982, alors qu’il était étudiant en droit.


300 000 convertis en Iran ?

Le père Humblot, prêtre du Prado depuis 1961, a été obligé de quitter précipitamment l’Iran après 45 ans passés dans ce pays. Il témoigne :

"Suivant les conseils impératifs de mon évêque, j’ai dû me réfugier précipitamment à Paris avec deux valises remplies de traductions en persan – dont la Bible – à achever. Après mon départ, La police islamique a débarqué dans notre centre de catéchèse, a saisi tous les livres, ordinateurs et documents qu’on avait laissés là ». « Tout fut détruit dont notre chapelle mais, Dieu merci, les collaborateurs ont pu se disperser et demeurent cachés ou exilés. »

Le père Humblot estime le nombre de convertis à 300 000, selon une fourchette basse, et le Régime islamique semble bien conscient de l’importance de cette vague de conversions puisqu’il sévit de plus en plus contre ce mouvement. En Iran, ces convertis vivent dans la clandestinité : ils bravent la loi musulmane qui interdit de changer de religion, subissent souvent la violence de leurs familles et sont mal reçus dans les églises historiques, comme les communautés orientales ou latines. Malgré cette persécution, les convertis affluent. Ils se retrouvent le plus souvent dans de nombreuses et fort discrètes « églises de maison » animées par des évangélique et recherchées par la police politico-religieuse.

En Iran, le père Humblot n’a jamais cessé d’être sollicité. 

« On m’accusait de faire du prosélytisme. Mais je n’en ai jamais fait, tout simplement parce que ce n’est pas mon travail et je n’en aurais pas eu le temps ! »

Il accueillait ceux qui venaient le trouver et suivait les catéchumènes pendant trois ans avant le baptême, se méfiant des conversions trop rapides. Au bout d’un certain temps, se sachant sous surveillance, il a dû multiplier les lieux de rendez-vous, recevant ses catéchumènes dans sa voiture ou dans des parcs publics.


Censure du JT de France 3 avec le "représentant" des musulmans de Corse

Lu ici :

"Interrogé sur France 3 le 27 décembre dans le cadre des événements survenus en Corse, le supposé président de l’assemblée des musulmans de corse, Rachid Birbach a vu son interview retiré du Replay de la chaine et ce à la demande de la présidence de France Télévisions. Impossible depuis de retrouver en effet sur le site de France 3 les propos de celui qui pointait du doigt sur le plateau du Soir 3, le journal de la chaine, les agissements d’individus aucunement représentatifs, selon lui, de la communauté qu’il disait défendre.

Mais c’est non seulement l’interview de cet imam controversé qui a disparu du site, mais l’édition complète du journal qui l’abritait ce soir-là. Prise à l’initiative du directeur de cabinet de Delphine Ernotte, Stéphane Sitbon-Gomez, cette décision est néanmoins  quelque peu incompréhensible au vu des propos de Rachid Birbach qui n’avaient rien de provocateur. Invoquant le fait que cet iman, souvent mis en cause par le passé, n’était aucunement représentatif de la communauté musulmane de France et que ses déclarations risquaient de provoquer de vives réactions, voire une plainte, de la part de l’Union des Organisations Islamiques de France, le « dircab » d’Ernotte a passé une soufflante à la direction de la rédaction de France qui a été sommée de passer à la trappe ce JT de fin d’année."

On peut retrouver cet entretien ici :

En 2014, le même personnage s'était fait passer pour l'imam d'Auxerre.

Cela montre le niveau de professionnalisme de France 3. En même temps, il n'y a pas de "représentant" en islam.


Grossière propagande du Padamalgam

Marielle Timme, rescapée de l’attaque du Bataclan le 13 novembre, témoignait sur Europe 1, notamment après les débordements en Corse. Mais pas pour dénoncer le terrorisme :

« J’ai remarqué que le racisme est maintenant très décomplexé en France. Déjà depuis plusieurs années, mais encore plus depuis les attentats » « j’étais otage, et du fond de ma cachette, j’avais une pensée pour tous mes amis musulmans. Je me suis dit ‘ils vont encore s’en prendre plein la tête, les pauvres’."

Les pauvres. Les 130 morts sont déjà oubliés.

Mais ce qu'a oublié de dire Europe 1, c'est que Marielle Timme est une élue PS, conseillère municipale déléguée à la communication à la Ville de Lens.


Liberté d'expresssion sur l'avortement

D'Olivier Bault dans Présent :

"Le 26 novembre dernier, la Cour européenne des droits de l’homme, a rendu un arrêt qui pourrait faire date. L’Etat allemand était attaqué par un de ses citoyens à qui la justice de son pays avait interdit de distribuer des tracts contre l’avortement. Klaus Annen concentre son action sur la dénonciation de médecins concrets, avec prénoms et noms. En juillet 2005, il a distribué dans des boîtes aux lettres, à proximité de la clinique de deux médecins avorteurs, des tracts dénonçant ces derniers et leur pratique de l’avortement qualifié d’acte illégal même s’il n’est pas puni par la loi. En effet, la loi allemande fait la différence entre les interruptions médicales de grossesse, légales, et les interruptions volontaires de grossesse théoriquement illégales mais non punies par la loi pendant les 12 premières semaines de grossesse.

Toujours dans son tract, M. Annen faisait un parallèle avec le génocide des juifs par les nazis pour démontrer que des actes illégaux peuvent ne pas être punis par la loi mais qu’ils restent des crimes aux yeux de Dieu. Le tract renvoyait aussi au site www.babycaust.de sur lequel le militant pro-vie publie des listes de médecins avorteurs.

Les médecins ont alors engagé des poursuites contre le militant pro-vie, l’accusant de suggérer qu’ils commettraient des actes illégaux au regard de la loi et que leur action serait comparable aux crimes commis par les nazis. Et ils ont tous gagné leurs procès devant la justice allemande. Celle-ci a interdit à Klaus Annen de poursuivre la distribution de ses tracts et lui a ordonné de supprimer les listes de médecins avorteurs publiées sur son site. M. Annen s’est donc adressé à la CEDH, estimant que les sentences des juges allemands portaient atteinte à sa liberté d’expression garantie par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme.

Les juges de Strasbourg ont, eux, estimé que M. Annen avait le droit de qualifier les avortements d’illégaux dans la mesure où il expliquait dans le tract le sens qu’il donnait au mot « illégal ». Klaus Annen voulait en effet sensibiliser les gens au fait, reconnu par la CEDH, que le droit peut diverger de la morale. D’où la comparaison du « Babycauste » à l’Holocauste qui n’aurait pas non plus dû être condamnée par la justice allemande.

L’Allemagne devra donc verser 13 696,87 euros à Klaus Annen au titre des frais de procès, sachant toutefois qu’elle a un délai de trois mois pour faire appel.

Cet arrêt a déjà fait jurisprudence en Pologne où le 22 décembre un tribunal, invoquant la liberté d’expression garantie par la Constitution polonaise et la Convention européenne des droits de l’homme, a donné raison à deux militants pro-vie qui avaient qualifié de meurtres d’enfants les interruptions médicales de grossesse légales pratiquées par une clinique privée et qui avaient organisé des manifestations devant la clinique avec des photos d’enfants avortés. [...]"


C’est arrivé un 30 décembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 30 décembre 274 : martyre du pape saint Félix 1er.

Elu le 5 janvier 269, il réaffirme la double nature du Christ : divine et humaine.

  • le 30 décembre 533 : entrée en vigueur du Code Justinien, qui acquiert force de loi dans tout l'empire romain d'Orient.

Le Code de Justinien est plus connu sous le nom scientifique de corpus juris civilis. C'est la plus grande compilation de droit romain antique. Tout en ayant repris les textes classiques, les auteurs ont su adapter des textes d'époque très différentes, car tirés de toute l'histoire romaine, de la Loi des Douze Tables datant des débuts de Rome aux constitutions impériales du Bas-empire, pour constituer un ensemble cohérent, assez différent du droit romain classique, car accordé au christianisme. Il est l'ancêtre de notre code civil actuel.

  • le 30 décembre 1097 : violent tremblement de terre à Antioche, assiégée par les troupes de la Première croisade, ressenti jusqu'à Edesse.
  • le 30 décembre 1370 : élection du pape Grégoire XI. 

Pierre Roger de Beaufort est le neveu du pape Clément VI qui le promeut diacre et cardinal en 1348, à seulement dix-huit ou peut-être dix-neuf ans. En tant que cardinal, il s'occupe activement de l'université de Pérouse, en Italie, où il devient docteur en droit canonique et théologien, fort habile d'après ses pairs. « Là, il gagne l'estime de tous par son humilité et sa grande pureté de cœur».

À la mort d'Urbain V, les cardinaux l'élisent pape, le 201ème, en un tour de scrutin et à l'unanimité, à Avignon, en décembre, 1370. Grégoire XI est le dernier pape de nationalité française. Après sa mort, le 27 mars 1378, commence le Grand Schisme d'Occident.

  • le 30 décembre 1419 : la flotte castillane détruit la flotte anglo-hanséatique face au port de La Rochelle.
  • le 30 décembre 1428 : des renforts anglais arrivent devant Orléans.

La situation de la ville semble désespérée. C'est la dernière grande ville de France encore fidèle au « Roi de Bourges », titre dérisoire donné par les Anglais et les « élites parisiennes » de l'époque.

  • le 30 décembre 1505 : Érard de La Marck est élu à l'unanimité prince-évêque de Liège, avec l'appui du pape Jules II (1503-1513) et du Roi de France Louis XII, contre Jacques de Croy, évêque de Cambrai, soutenu par Philippe le Beau.
  • le 30 décembre 1650 : le Parlement fait Remontrances au Roi Louis XIV en faveur des princes frondeurs Condé, Conti et Longueville.
  • le 30 décembre 1671 : création de l'Académie royale d'architecture.

L'Académie royale d'architecture est créée par Louis XIV, inspiré par Colbert et Blondel, son 1er directeur. Elle s'établit au Palais-Royal à Paris.

  • le 30 décembre 1758 : les Français marchent sur Madras (Inde).
  • le 30 décembre 1871 : Littré, le duc d'Aumale, Loménie et Rousset sont élus à l'Académie française.

Le premier est l'auteur d'un célèbre dictionnaire qui fait toujours référence pour la langue française

  • le 30 décembre 1880 : la France annexe Tahiti, territoire sous protectorat qui devient un territoire colonial.
  • le 30 décembre 1882 : création de l'école normale supérieure de garçons de Saint-Cloud.
  • le 30 décembre 1907 : décret de création de douze Brigades Mobiles régionales de police judiciaire, les « Brigades du Tigre ».
  • le 30 décembre 1949 : la France accorde sa souveraineté au Viêt Nam.
  • le 30 décembre 1958 : les pays de l'Afrique occidentale française (AOF) décident de former une Fédération au sein de la Communauté française.
  • le 30 décembre 1971 : les Églises catholique et anglicane annoncent qu'elles sont parvenues à un accord sur l'enseignement essentiel concernant la Communion.
  • le 30 décembre 1993 : le Vatican et l'état d'Israël engagent leurs premières relations diplomatiques.

Signature à Jérusalem d'un accord devant conduire à l'établissement de relations diplomatiques entre le Saint-Siège et l'État hébreu. L'entente historique met fin à 2 000 ans de mésentente entre Juifs et Chrétiens. Les deux signataires s'engagent à un respect mutuel de leurs libertés et lieux de culte et à promouvoir leurs échanges culturels en Terre sainte. Israël reconnaît ainsi le droit de l'Église de gérer ses propres établissements sur son territoire.


L'avortement au coeur de la campagne présidentielle

Aux Etats-Unis (via Gènéthique):

"Plus que jamais divisés sur la question de l’avortement, Républicains et Démocrates s’attendent à ce que le sujet soit abordé avec plus de tonicité que pendant l’élection précédente.  Selon Chairman Yoest, Président du Group Americans United for Life, « nous avons pas connu une telle convergence d’événement depuis 40 ans. »

Les principales raisons de ce changement est le scandale du Planned Parenthood (cf. Généthique, Le Planning famillial : une entreprise au cœur de la vente d’organes d’enfants avortés) et les lois anti-avortement au Texas examinées actuellement par la Cour Suprême des Etats-Unis (cf. Généthique,Restriction de l’avortement au Texas : la cour suprême s’empare de la question).

Défenseur de longue date de l’avortement, la candidate démocrate Hillary Clinton a déjà exprimé son soutien fort pour le Planned Parenthood, malgré les scandales qui l’entourent. Ce qui donne une idée de la campagne qu’elle va mener à ce sujet.

Côté Républicains, presque tous les candidats républicains veulent renverser la décision de la Cour suprême qui a légalisé l'avortement dans tout le pays en 1973. Des prétendants importants comme Ted Cruz et Marco Rubio vont jusqu’à désapprouver l'avortement en cas de viol.

De nombreuses tentatives politiques et judiciaires sont en cours de la part des partisans et des opposants à l’avortement.  Notons par exemple l’action de l’influent Americans United for Life, qui prépare « une mesure visant à interdire les avortements effectuée en raison d'anomalies fœtales telles que le syndrome de Down [Trisomie 21]. »

Les sondages nationaux montrent que, tout comme leurs leaders politiques, les Américains sont profondément divisés sur la question de l’avortement."


Une femme pacsée à une autre femme se bat pour un congé... paternité

La Voix du Nord fait du militantisme LGBT :

"Suite à notre article consacré la semaine dernière à la galère d’une homosexuelle Arrageoise de 34 ans qui tentait d’obtenir le versement d’un congé de paternité et d’accueil de l’enfant depuis avril 2013, la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Artois nous a contactés pour indiquer que le versement aurait finalement bien lieu ces jours-ci.

« On ne pouvait pas avant »

En avril 2013, Séverine avait fait sa demande de congé paternité, comme l’y autorise la loi depuis le 1er janvier 2013. Seulement, le décret d’application n’a été publié que le 3 mai et la CPAM lui a refusé deux fois l’indemnité. [...] Face aux multiples remontées émanant de plusieurs CPAM en France, le ministère des Affaires sociales et de santé a alors décidé de dérogations pour les parents d’enfants concernés nés un peu avant le 1er janvier et ce jusqu’au 28 mai 2013. Les situations peuvent donc être réexaminées et l’indemnité accordée (sous réserve d’avoir produit les documents nécessaires)."

L'injustice c'est l'enfant privé de père qui la subit.


Des élus de la Ligue du Sud déposent une crèche dans la mairie de Beausoleil

Et ils écrivent au maire le 24 décembre :

"Permettez-moi de à quelques heures de fêter Noël, de vous déposer cette crèche symbole de la nativité, merveilleux message de joie, de paix et de tolérance. 

Permettez-moi de vous rappeler que la laïcité prônée par tous les chantres de la république, ne doit pas être l’effacement de notre identité, l'abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles (personnellement, Monsieur le Maire, je suis Chrétien et Français avant d’être républicain ! - JJ Guitard). Nous tenons donc par ce geste, à marquer notre attachement profond à cet enracinement qui a pris naissance le 25 décembre 496, lors du baptême de Clovis, érigeant ainsi la France, en fille ainée de l’Eglise.

Permettez-moi de vous remettre aussi cette crèche en soutien à tous les chrétiens du Monde, persécutés, torturés, déportés, crucifiés, enterrés vivants... dans l'indifférence générale. Et plus particulièrement à ceux d’Irak et de Syrie meurtris par plus de quatre ans de guerre. C'est un véritable plan d'extermination des chrétiens qui est en marche dans cette région du monde, berceau du christianisme. Nous pensons très fort à eux, à la veille de fêter Noël.

Monsieur le Maire, comme je vous l’ai mentionné un peu plus haut, la république voudrait donc nous forcer à oublier jusqu'à l'essence même de nos fondements, de notre Culture, de notre Histoire, de nos racines et d'une de nos Traditions les plus universelle : celle de la joie d'un enfant émerveillé par les lueurs d'une petite crèche blottie sous un sapin de Noël, joie innocente qui transcende toute notion de race ou de religion ! A travers l'innocence de l'enfance, c'est toute la magie du partage, de la famille et de la réjouissance de l'humanité qui s'exprime dans un message de paix universelle, encore non-dénaturé par une quelconque perversion idéologique, politique ou communautariste. C'est pourquoi nous affirmons une nouvelle fois, tout notre attachement à cette belle tradition simple, forte et intemporelle, que nous ne renierons JAMAIS et que nous transmettrons à nos descendants à travers les âges. Nous déposons cette crèche, dans un esprit de paix et de fraternité mais surtout pour le bonheur et la joie de TOUS LES ENFANTS DU MONDE !

Monsieur le Maire, notre identité culturelle est liée en grande partie au catholicisme, il faut arrêter de le nier ! Les crèches peuvent avoir leur place au sein de nos institutions, à l’école, comme dans la vie privée des français. Je vous demande donc pour les années futures de ne pas tenir compte des préconisations de l'Association des maires de France et de son président M. François Baroin, qui considère que la présence de crèches en mairies n’ 'est pas « compatible avec la laïcité » en demandant même une « clarification législative ».

Monsieur le Maire, J’espère par ce geste et par ce courrier avoir attiré votre attention face au « nihilisme » qui nous entoure en ce début du XXIème siècle où Noël se réduit peu à peu à une grande fête consumériste. C’est pourquoi, je caresse l’espoir, à l’image de notre proche voisin la principauté de Monaco, qui a organisé cette année un magnifique chemin des crèches, que les Beausoleillois puissent avoir aussi la joie de découvrir l’an prochain au moins une crèche, peut-être provençale, au sein de leur mairie. Dans l’avenir, nous pourrions aussi proposer dans les écoles de notre commune, un concours des plus belles crèches… Les petits comme les grands seront ravis de cette initiative, j’en suis persuadé.

Monsieur le Maire, permettez-moi de vous souhaiter (avec les élus de la Ligue du Sud) ainsi qu’à l’ensemble du personnel de la mairie et à tous les Beausoleillois, un joyeux Noël 2015."


La crèche de Noël dans la mairie d'Hénin-Beaumont est légale

La municipalité FN d’Hénin-Beaumont avait installé cette crèche mardi 1er décembre. Une « provocation » (sic) pour David Noël (re-sic), élu d'opposition communiste, qui, le jour même, annonçait son intention de saisir la justice afin de la faire démonter. Le tribunal administratif de Lille n’a pas fait droit à sa demande. Le juge des référés a renvoyé vers le juge du fond qui devra dire s’il est conforme à la laïcité ou pas d’édifier une crèche dans l’enceinte d’une mairie. 

Le maire d’Hénin-Beaumont avait justifié l’installation de la crèche, une première à Hénin-Beaumont, en invoquant les traditions qui « fédèrent » et qui ne sauraient « être confondues avec le prosélytisme religieux ».

Réagissant à la décision de justice, Streeve Briois écrit :

«Cette crèche, qui s’inscrit dans la valorisation de l'histoire du quartier de Darcy, fait le bonheur des petits et grands, avec une affluence record. Une raison suffisante pour que l’opposition stérile et revancharde veuille l’interdire sur des motifs fallacieux de pseudo laïcité. 

Le tribunal administratif vient de rejeter le référé suspension des élus de l’ancien maire, sèchement battu dès le premier tour des dernières municipales. Si le recours reste pendant sur le fond, il ne sera pas examiné avant plusieurs mois.  »


Ces deux morts auraient pu être évités sans le laxisme de Taubira

Un homme de 34 ans est en garde à vue pour double homicide et viol. Il a été confondu par son ADN. Les enquêteurs disposeraient également d’images de vidéosurveillance. Il aurait rencontré les victimes lorsqu’elles sortaient d’un établissement de nuit, vers 3h du matin, dans la nuit du samedi au dimanche 20 décembre 2015.

Né en Ouganda, il venait de sortir de prison après avoir purgé une peine pour viol. Il avait été condamné, en 2011, à 8 ans. Une peine assortie d’une obligation de quitter le territoire à sa sortie de prison ». Le procureur explique que le manque de coopération des autorités ougandaises a fait que l’homme est finalement resté en France. Il a été contrôlé en possession de stupéfiants et les policiers ont constaté qu’ils n’avait pas respecté l’obligation qui lui était faite de signaler tout changement de domicile, car il était inscrit au fichier après sa condamnation pour agression sexuelle. En garde à vue, les enquêteurs auraient fait le rapprochement avec celui qu’ils recherchaient pour le double meurtre.

Élise, 24 ans, originaire de Dieppe, et Julien, 31 ans, de l’Eure, avaient été retrouvés morts, dimanche 20 décembre, en fin de journée, dans l’appartement de la jeune fille, dans le centre-ville de Rouen. Les autopsies révéleront qu’Élise a subi des violences sexuelles et que les deux victimes ont été tuées par strangulation. 


Une Femen repentie dénonce le féminisme et l’avortement et s’excuse auprès des chrétiens

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"C’est un retournement total. Sara Fernanda Giromin, dite « Sara Winter », est la fondatrice des Femen au Brésil où elle a lancé le mouvement féministe en 2012. Avec une poignée d’autres jeunes femmes, elle menait les opérations « seins nus » pour protester contre l’exploitation des femme. En octobre, elle a publiquement renié son engagement en dénonçant les abus dont elle a fait l’objet de la part d’un mouvement qui lui a fait beaucoup de mal. Elle a surtout dit son regret d’avoir avorté jadis, et elle est allée jusqu’à présenter ses excuses aux chrétiens.

Ce qui a provoqué ce qu’il faut bien appeler une conversion, c’est la naissance de son deuxième enfant, qui lui a fait prendre conscience de la signification de la vie.

Au mois d’octobre, Sara Giromin a fait paraître ce message sur sa page Facebook : « Je me suis repentie d’avoir eu un avortement et aujourd’hui je demande pardon. Il y a un mois hier que mon bébé est né et ma vie a un sens nouveau. J’écris ceci pendant qu’il dort sereinement sur mes genoux. C’est la sensation la plus extraordinaire du monde entier. »

« S’il vous plaît, vous ces femmes qui cherchez désespérément à avorter, réfléchissez-y, faites attention. Je regrette énormément de l’avoir fait. Je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose », écrit-elle.

Depuis lors Sara Giromin a raconté à ses lecteurs ses déceptions par rapport au féminisme et à l’idéologie du genre, rejetant à titre personnel son orientation « bisexuelle ». Mieux, elle s’est excusée auprès des chrétiens pour avoir échangé un baiser lesbien avec une autre jeune femme seins nus sur fond de crucifix et d’église – celle de Notre Dame de Candelaria à Rio de Janeiro. La photo était devenue un symbole du mépris des LGBT à l’égard du christianisme au Brésil.

Aujourd’hui Sara Giromin regrette d’avoir délibérément offensé les chrétiens, reconnaissant qu’elle était allée « beaucoup trop loin » au risque de blesser de nombreuses personnes religieuses ou non : le geste avait été organisé comme un « blasphème ». Elle-même annonce avoir fait des « progrès » dans sa vie spirituelle.

Comme bien d’autres Femen, Sara Giromin a quitté le mouvement assez tôt après l’avoir intégré, en 2013, dénonçant le « business » qui en était à la base. Elle a alors créé un autre mouvement féministe composé de femmes et d’hommes, cette fois : les Bastardxs qui continuaient sur la lancée des manifestations seins nus.

Mais aujourd’hui « Sara Winter » a totalement rompu avec le féminisme, qu’elle dénonce comme une « secte » qui utilise les femmes comme des objets, fait la promotion du lesbianisme et couvre même la pédophilie parmi ses rangs. [...]"


Ce gouvernement a tellement attaqué les familles que l'on prévoit "un krach des naissances"

Lu dans Les Echos :

"Le nombre de naissances en France a encore baissé de 2,8 % en octobre. 

Branle-bas de combat chez Natecia à Lyon. Cette maternité privée, la deuxième de France avec 4.556 bébés nés l’an dernier, a vu le nombre d’accouchements chuter depuis le début de l’année. On attendait une baisse, mais pas si brutale, explique Jean-Loup Durousset, le PDG du groupe Noalys et directeur de cette clinique : « Fin décembre, on a fait –10 %, et on attend – 20 % en janvier- février », souligne l’ex-patron de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP). Soit 45 bébés de moins en novembre, et 107 de moins en décembre. « On peut parler d’un krach des naissances en 2015-2016 ! », extrapole-t-il."


L'Etat ferme 40 mosquées salafistes... en Tunisie

D'Yves de Kerdrel :

"Il y a plusieurs mois, après l’horrible attentat de Sousse, qui s’apparentait à la manière dont 130 Français ont été abattus comme des chiens par des terroristes se réclamant de l’État islamique, le gouvernement tunisien a décidé de fermer, dans les vingt-quatre heures qui ont suivi, pas moins de 40 mosquées réputées pour leur ardeur salafiste. En France, même si l’état d’urgence autorisait ce genre de mesures, il a fallu attendre quarante-cinq jours avant de voir la préfecture des Alpes-Maritimes fermer 5 salles de prière clandestines connues pour les prêches fondamentalistes de leurs imams. Curieusement, avec 55 départs vers la Syrie, l’Irak ou la Libye, le département des Alpes-Maritimes aurait fourni à lui seul, 10 % du contingent de djihadistes français ces dernières années. Mais que nos islamistes dorment tranquilles : pour autant, aucune procédure judiciaire n’a été mise en œuvre après ces fermetures d’office. Sans doute au nom du “pas d’amalgame” !"


L'Arabie va-t-elle moins financer la construction de mosquées ?

En raison d’une division par trois du prix du pétrole en 18 mois, le principal exportateur mondial de pétrole a présenté, lundi, un budget 2016 en déficit. Le troisième consécutif dans ce cas. Le ministère saoudien des Finances a précisé que les revenus projetés en 2016 devraient tomber à 513,8 milliards de rials (124,8 milliards d’euros), un plus bas depuis 2009, en chute de 14 % sur ceux de 2015 (908 milliards de rials). Il table sur un prix du baril de 26 dollars en 2016, hypothèse jugée prudente.

Le royaume saoudien, dont 90 % des recettes proviennent du pétrole, baisse ses dépenses publiques de 14 %. Deux budgets sont  préservés : le budget de l’armée (Riyad est l'un des principaux acheteurs d’armes dans le monde), en raison de la rivalité avec l’Iran, et les dépenses sociales. Riyad a dû toutefois tailler dans les subventions à la consommation d’électricité, d’eau et de carburants. 

Si l'Arabie pouvait cesser de financer la construction de mosquées à travers le monde, ce serait ça de gagné.


GPA : La Manif Pour Tous dénonce une manipulation grossière

Le refus par la France de retranscrire à l'état civil les actes de naissance de jumeaux nés par GPA à l'étranger est parfaitement conforme au droit français et européen. La Manif Pour Tous dénonce une sur-interprétation et une instrumentalisation des arrêts de la CEDH par des lobbies qui veulent faire avancer la légalisation de la GPA en France malgré la condamnation claire de cette pratique indigne et intolérable par le Premier ministre Manuel Valls et, tout récemment, par le Parlement Européen. 

Ce 25 décembre 2015, Le Monde a rendu publique la proposition faite par la France à M. X de lui verser 33 750 € pour la non-retranscription des actes de naissance de jumeaux à l'état civil français, ces enfants ayant été obtenus par M. X en faisant appel à une mère porteuse à l'étranger malgré le fait que la législation française interdise la GPA (Gestation Pour Autrui, ouGrossesse Pour Abandon). « La GPA est un délit pour lequel la loi prévoit une amende de 7500 €. Là, l'Etat propose un dédommagement de plus de 33000 € alors que M. X devrait, au contraire, payer une amende ! C'est aberrant ! »commente Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.

Dans sa réaction auprès du quotidien Le Monde, Me Caroline Mécary, avocate de M. X, déclare : « on est face à un gouvernement qui ne respecte pas la jurisprudence de la CEDH. » Il s'agit là d'une manipulation grossière : en effet, tout arrêt de la CEDH est valable in concreto, c'est-à-dire pour le cas jugé.  En l'occurrence, Me Caroline Mécary évoque une décision de la CEDH qui ne traite que du cas personnel des enfants nés de GPA commandées par les couples Mennesson et Labassé. Ils n'ont juridiquement pas vocation à s'appliquer à tous les enfants nés de GPA à l'étranger au profit de Français. Cela reviendrait en outre, pour la France, à légaliser les GPA convenues et réalisées à l'étranger. Ce commentaire de MeMécary est une instrumentalisation des arrêts Mennesson et Labassé, comme Le Monde est instrumentalisé dans cette affaire pour tenter de susciter une polémique autour de la proposition de dédommagement faite à M. X.

D'autre part, ces arrêts de la CEDH concluaient spécifiquement sur la retranscription à l'état civil de la filiation des enfants avec leur père, puisqu'en l'espèce celui-ci était leur père biologique. Or, dans le cas de M. X, étonnamment, il n'est pas précisé s'il existe un lien biologique entre M. X et ces jumeaux, ni quelle filiation a été inscrite à l'état civil de leur pays de naissance, ni quel est ce pays !? L'opinion publique est à la fois trompée sur la portée des arrêts Mennesson etLabassé, et sous-informée puisque cette affaire est rendue publique, mais sans les informations indispensables à sa compréhension !

Face à ces tentatives de manipulation, La Manif Pour Tous rappelle que :

1-      Le Premier ministre Manuel Valls a lui-même déclaré dans une interview au quotidien La Croix publiée le 3 octobre 2014 (soit après la publication des arrêts Mennesson et Labassé), que « le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. »

2-      Les difficultés de retranscription à l'état civil français étaient connues d'avance par M. X qui ne pouvait pas ignorer la loi française dans ce domaine au moment où il a passé un contrat de GPA. Autrement dit, M. X se plaint de ce qu'il a lui-même mis en œuvre pour ces jumeaux, lesquels ont été, en outre, volontairement privés par lui de leur mère, ce qui est contraire à la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE). A ce sujet, Manuel Valls avait déclaré dansson interview du 3 octobre 2014 : « Il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée... tout en affirmant qu'ils sont responsables de l'éducation des enfants, c'est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs ! » 

3-      Ces jumeaux ont bien, comme tout un chacun - et heureusement ! -, l'état civil et la nationalité de leur pays de naissance. A ce propos, la position du Premier Ministre a été également très claire : « Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l'étranger » (quotidien La Croix, 3 octobre 2014). C'est encore une fois M. X qui, dès l'origine de son projet, avait prévu d'emmener ces enfants en-dehors de leur pays, en connaissance de cause quant aux conséquences en France en matière d'état civil.

4-      Le Parlement Européen vient de se prononcer sur ce sujet le 17 décembre 2015 en  condamnant toutes formes de GPA dans son rapport annuel sur les droits de l'Homme et la démocratie dans le monde.

La France se trouve donc en parfaite cohérence avec l'Europe en refusant de supprimer les mesures - dont la non-retranscription des actes de naissance à l'état civil français - qui retiennent les éventuels candidats à la GPA et empêchent, par conséquent, l'extension de cette pratique qui conduit à l'exploitation de femmes et au trafic d'enfants.

En revanche, la France n'est pas en cohérence avec elle-même en proposant un dédommagement en lieu et place d'une amende : les pouvoirs publics doivent respecter la loi de la République !

La dignité de la femme et de l'enfant n'ayant pas de frontière, La Manif Pour Tous invite la France, patrie des droits de l'Homme, à protéger les femmes et les enfants de toutes origines de cette nouvelle forme d'exploitation en luttant contre la GPA en France comme à l'étranger.

Pour Soutenir La Manif Pour Tous, c'est par ici.


C’est arrivé un 29 décembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit, avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 29 décembre 716 : le roi Childéric II confirme les privilèges d'immunité accordés par ses ancêtres à l'abbaye de Saint-Denis.
  • le 29 décembre 1170 : Assassinat de Thomas Becket.

« Sur ordre » du roi Henri II d'Angleterre, qui l'accuse de félonie, l'archevêque Thomas Becket est assassiné sur les marches de l'autel de la cathédrale de Cantorbéry, par quatre chevaliers anglo-normands du roi. Ceux-ci agissent sans ordre officiel, l’histoire veut qu’ils aient pris cette initiative a près qu’Henri II ait prononcé de colère la phrase : « N'y aura-t-il donc personne pour me débarrasser de ce clerc outrecuidant ? ». Ancien ami du roi, Thomas Becket se l’aliène, quand il commence à opposer une résistance intransigeante aux Constitutions de Clarendon, lesquelles prévoient, en fait, de réduire le pouvoir de l’Eglise et de la faire dépendre du pouvoir royal. Après un exil en France et une série d’excommunications contre les prêtres qui ne le soutenaient pas, Thomas Becket est revenu en Angleterre. Cet assassinat provoque la colère de l’Eglise, ce qui oblige Henri II à faire pénitence publiquement. Thomas Becket est canonisé trois ans plus tard.

  • le 29 décembre 1594 : exécution de Jean Chatel et expulsion des Jésuites de France, suite à l'attentat manqué contre le Roi Henri IV.

Suite à l'attentat de Chastel, voir la chronique du 27 décembre, la Parlement décide d'expulser les Jésuite de France. Les 37 Jésuites du collège parisien sont arrêtés : Guéret (professeur de philosophie au collège) est soumis à la question et bannis, Guignard (bibliothécaire) pendu et brûlé en place de Grève voir la chronique du 7 janvier, Chastel est écartelé ce jour.

Qu'en dit Jean Guiraud ?

« Qui veut perdre son chien l'accuse de la rage ». C'est un procédé analogue qu'ont, à maintes reprises, employé les ennemis de la Compagnie pour la perdre dans l'esprit des rois et des gouvernants : ils l'ont accusée de conspirer sans cesse leur assassinat. Jacques Clément a tué Henri III : dans l'ombre, les Jésuites lui avaient mis en mains le poignard ! Jean Châtel, Barrière ont attenté à la vie de Henri IV : cherchez toujours dans l'ombre le Jésuite ! Ravaillac a assassiné cet excellent roi pour le plus grand malheur de la France : cherchez toujours le Jésuite ! Damiens a tenté d'assassiner Louis XV ; encore les Jésuites ! Il est étrange qu'on ne leur ait pas encore attribué le crime qui mit à mort Rossi, le ministre de Pie IX, l'assassinat de Carnot par l'anarchiste Caserio, ou bien encore la tentative qui fut dirigée contre le plus illustre des leurs, sous les règnes de Henri IV et Louis XIII, le P. Coton, confesseur ordinaire de Henri IV ! Il nous reste donc à examiner s'ils ont eu la moindre part aux attentats dirigés contre Henri III, Henri IV et Louis XV. »

[…] C'était le moment où, ralliés à Henri IV, les universitaires de Paris, voulaient faire du zèle et rejeter sur les Jésuites, dont, depuis longtemps, ils poursuivaient la ruine, les sentiments ligueurs et les opinions régicides qu'ils avaient manifestées jusqu'alors. Ils crurent le moyen tout indiqué de faire leur cour au nouveau roi et de perdre leurs ennemis dans son esprit, en faisant de Barrière l'instrument des Jésuites.

[…] Une constatation qui doit dominer tout ce procès c'est que, du commencement de l'instruction à son dernier soupir, du moment où lui furent posées les premières questions jusqu'à celui où, déjà attaché aux quatre chevaux qui allaient l'écarteler, il fut interrogé une dernière fois, après avoir subi les horribles tortures de la question ordinaire et extraordinaire, Châtel mit toujours hors de cause les Jésuites.

Dans un premier interrogatoire, il affirma avoir eu seul l'idée du régicide et n'en avoir parlé qu'à son père.

Le lendemain, 29 décembre, Chastel, subit un second interrogatoire. Les juges essayèrent de toutes manières de lui faire mettre en cause les Jésuites. Tout d'abord, ils lui firent remarquer que, s'il persistait à déclarer que seul son père avait été mis au courant de son projet, il serait cause de sa mort, puisqu'il serait condamné comme seul et unique complice. On lui suggérait ainsi de perdre les Jésuites pour sauver son père. Il résista à cette insinuation. Voici d'ailleurs le procès-verbal de son interrogatoire, tel qu'il est conservé dans les Registres du Parlement :

« Interrogé qui lui a fait prendre cette malheureuse résolution et par le conseil de qui il l'a entrepris, qui sont ceux qui l'ont persuadé à ce faire, — A dit qu'il l'a déjà dit par ses interrogatoires et que c'est par un désespoir auquel il est entré, n'ayant été à ce faire incité par aucune personne.

« Remontré qu'il n'est vraisemblable qu'il ait été persuadé et poussé de lui-même à faire ce très cruel parricide et a chargé son père par ses confessions et sera cause de sa mort pour décharger ceux qui l'ont persuadé à ce faire, qu'il est temps qu'il pense à lui et avise à sauver son âme et de dire la vérité ; et enquis qui sont ceux qui l'ont persuadé et poussé à faire ce déloyal acte, qu'il ait à les déclarer et nommer, — A dit : c'est la ratiocination (raisonnement) et le désespoir auquel il est entré jour et nuit.

«Remontré que Guéret a demandé à parler à lui lorsqu'il a été prêt d'exécuter ce malheureux acte et enquis s'il n'a pas été par lui persuadé de le commettre, — A dit qu'il ne lui en a jamais parlé.

«Si Guéret voulant parler à lui, il ne le voulait pas confirmer en cette méchante résolution, — A dit que Guéret n'en savait rien.

«Remontré qu'il doit dire la vérité et conjuré, par la figure de Jésus-Christ qui lui est représentée au tableau, qu'il ait à dire la vérité et admonesté de reconnaître et nommer ceux qui l'on induit et persuadé à commettre ce malheureux acte, — a dit qu'il a dit tout ce qu'il en a sur la conscience et qu'il n'y a personne qui lui en ait parlé ».

Le même jour, Châtel fut mis à la question ; on lui posa les mêmes questions, après lui avoir appliqué successivement un premier coin, puis un second. Au milieu des tourments affreux qu'il endura se succédèrent ces questions et ces réponses :

«A qui il a communiqué ce fait ? — A dit que ce n'a été qu'à son père qu'il l'a dit.

«S'il n'y en a pas d'autres qui aient cette volonté de tuer le roi ? — A dit qu'il n'en sait d'autres.

«Qui sont ceux qui lui ont fait faire ou donné conseil à ce faire ou persuadé ? — A dit que personne ne lui en a parlé.

«A lui remontré qu'il sera cause de la mort de son père s'il ne déclare ceux qui l'ont persuadé de le faire, —A dit que personne ne lui en a parlé.

«Lui a été appliqué un troisième coin, n'en a voulu dire autre chose, demandant si on le voulait faire damner ».

Après l'arrêt, on renouvela la torture en lui remettant successivement les trois coins, un moment enlevés et on lui posa, une fois de plus, les mêmes questions, sans plus de résultats.

Avant de le mener au supplice, on lui fit, une quatrième et une cinquième fois, les mêmes interrogations au sujet de ses prétendus complices, après qu'à la chapelle, il se fut confessé pour la dernière fois.

« A été enquis si, avant de mourir, il ne voulait pas décharger sa conscience et reconnaître la vérité en déclarant ceux qui l'ont persuadé de vouloir faire ce méchant et détestable parricide ; — A dit que ne peut dire autre chose que ce qu'il a dit devant messieurs et a demandé si on le voulait faire damner et charger quelques-uns.

« Lui a été remontré qu'il a mis ses père et mère au hasard de leur vie (en danger de mort) et qu'il les peut garantir par la déclaration qu'il fera de ceux qui l'ont persuadé à faire ce méchant acte ; — A dit que personne ne lui en a parlé ».

On le conduit à Notre-Dame pour faire, sur le parvis, amende honorable et à la place de Grève pour être supplicié ; au moment de monter sur l'échafaud, toujours la même question lui est posée :

« A été ledit Chastel derechef administré de dire vérité et de relever à justice ceux qui ont participé au conseil du méchant acte et qui l'ont induit à ce faire, — A dit qu'il n'y en a eu autre que lui ».

Sur l'échafaud, on lui coupe le poing, on le couche, on le lie de cordes, on lui tenaille les chairs avec des fers rouges ; puis, avant d'attacher ses jambes et ses bras aux chevaux qui, tirant en sens contraire, vont l'écarteler, encore la même question lui est posée :

« A été interrogé de la vérité de ses complices et qui étaient ceux qui l'avaient incité à ce faire ; — A dit, en levant la tête et d'une parole ferme, que il n'y a eu autre chose que le désespoir qui l'a poussé à ce faire.

« Derechef sur ce enquis, après qu'il lui a été remontré qu'il était proche de la perte de son âme s'il ne révélait à la justice ceux qui l'avaient incité et persuadé à ce faire, — a dit que ce n'est autre que le diable et qu'il ne se veut damner pour accuser autrui ».

Après cette dénégation solennelle, il fut écartelé.

Nous n'avons rien voulu ajouter à ce récit ni rien en retrancher, car, malgré sa sécheresse de procès-verbal judiciaire, il est du plus poignant intérêt. Voilà un jeune homme de 19 ans qui, par suite d'une aberration de son esprit déséquilibré et tourmenté, a commis un attentat. Il est pressé de toute manière, par une dizaine de juges expérimentés, de dénoncer les Jésuites. On lui promet qu'à ce prix, ses parents seront mis hors de cause, tandis que son silence leur vaudra la mort. Il est soumis à la question ordinaire et extraordinaire ; à plusieurs reprises, ses membres sont brisés par les coins qui les écrasent ; il voit les quatre chevaux qui vont l'écarteler, il a le poing coupé et les chairs tenaillées ; son corps subit les pires tourments et il va mourir... Un mot peut arrêter le supplice et peut-être lui attirer la grâce du roi. Il n'a qu'à accuser les Jésuites, dire tout simplement qu'il a mis le P. Guéret au courant de son projet ! Et il aime mieux tout endurer et mourir de la plus cruelle mort plutôt que de le dire ; et cette fermeté ne lui est pas inspirée par une intimité fort grande entre lui et ses anciens maîtres ; il y a sept mois qu'il les a quittés et si dernièrement il les a vus, ce n'est pas de lui-même, c'est parce que son père l'a amené chez eux. Il dit d'ailleurs la raison qui retient sur ses lèvres l'accusation que juges et tortionnaires voudraient lui arracher : il ne veut pas diminuer son crime par un mensonge ! C'est assez qu'il soit coupable d'une tentative de meurtre ; il ne veut pas, pour se sauver, envoyer des innocents à la mort ; et s'il doit mourir, il ne veut pas paraître devant Dieu chargé du sang de ceux qu'il aurait lâchement calomniés.

Quel témoignage plus probant pourrait-on alléguer en faveur des Jésuites que ce silence héroïque d'un jeune homme de 19 ans qui, coupable d'un crime, est bien résolu à ne pas en commettre un second ! »

Tiré de Histoire Partiale - Histoire Vraie, tome 4_volume 2 page 68 à 77 de Jean Guiraud aux Edition Beau Chêne Croît.

Voir les chroniques du 27 décembre et du 7 janvier.

  • le 29 décembre 1720 : l'incendie de Rennes est vaincu.

Il a débuté le 23 décembre, voir la chronique du jour. Il est vaincu par l'abattage de maisons près de la cathédrale et du palais ordonné par l'intendant, le centre-ville est dévasté.

  • le 29 décembre 1721 : occupation de l'Île Maurice par les Français, qu'ils baptisent Île de France.
  • le 29 décembre 1796 : échec de la tentative de débarquement des troupes révolutionnaires françaises en Irlande.

Les maigres troupes du général Hoche ne peuvent pas tenir. Les survivants rembarquent.

  • le 29 décembre 1796 : proclamation du premier ministre Pitt au Parlement :

"Jamais l'Angleterre ne consentira à la réunion de la Belgique à la France. Nous ferons la guerre tant que la France ne sera pas rentrée dans ses frontières de 1789".

  • le 29 décembre 1797 : les Français s'emparent de Mayence.
  • le 29 décembre 1840 : le général Bugeaud est nommé gouverneur général de l'Algérie.

Le général Thomas Robert Bugeaud est nommé gouverneur général de l'Algérie et prend de nouvelles mesures pour soumettre les Algériens. Il adapte l'armée à une guerre de contre-guérilla. Malgré la soumission d'Abd el-Kader en 1847, il est remplacé par le duc d'Aumale.

  • le 29 décembre 1857 : occupation de Canton par un corps expéditionnaire franco-britannique.
  • le 29 décembre 1920 : le Parti communiste français est créé.
  • le 29 décembre 1933 : révélation de l'affaire Stavisky.

L'affaire Stavisky, une crise politique et économique, survient après le décès suspicieux d'Alexandre Stavisky, escroc naturalisé français en 1910, juif d'origine polonaise. Quatre jours plus tôt, ce dernier a été arrêté pour fraude, on s'aperçoit qu'il a joui de la complicité de dignitaires municipaux. S'il semblait avoir été assassiné, le suicide est retenu. Tout le régime politique est alors soupçonné de corruption, des émeutes antiparlementaires ont lieu le 6 février de l'année suivante.

  • le 29 décembre 1989 : la République populaire (communiste) de Pologne redevient la République de Pologne.
  • le 29 décembre 2001 : obsèques de l'ancien président Sédar Senghor.

Les obsèques de l'ancien président Sédar Senghor ont lieu, à Dakar en présence de chefs d'Etat africains, mais sans représentation française de haut rang.

  • le 29 décembre 2003 : assassinat au Burundi du nonce apostolique, Mgr Michael Courtney.

Mgr Michael Courtney, ambassadeur du Vatican au Burundi, est mortellement blessé dans une embuscade près du village de Minago.


Centenaire de Fatima.

Lettre de liaison n° 18   (27décembre2015)    

Chers amis,

Avec les consécrations des 8 et 25 décembre, le nombre de personnes consacrées au Cœur Immaculé de Marie a légèrement augmenté (d'environ un millier). Mais il serait dommage d'en rester là : il nous faut continuer à promouvoir la consécration autour de nous, et non seulement la consécration des personnes, mais aussi celle des collectivités. Car par cette dernière, nous pouvons attirer des grâces surtoute une communauté, même si tous ses membres ne se sont pas consacrés personnellement à Notre-Dame. Par exemple, les évêques portugais ont consacré le Portugal en 1931 et 1938 ; le pape Pie XII a consacré le monde les 31 octobre et 8 décembre 1942.

Voici un nouvel exemple. En 1944, les villages de Saint Côme de Fresné, Asnelles et Meuvaines, situés à quelques kilomètres d'Arromanches, un des cinq ports choisis par les alliés pour le débarquement, demandèrent avec insistance à leur curé de consacrer les trois villages à la Sainte Vierge. Le curé reporta sans cesse. L'avant-veille du débarquement, il finit par accepter de le faire. Les trois villages furent consacrés à la Vierge Marie au cours d'une cérémonie publique devant la statue du village d'Asnelles. Au matin du débarquement, une brigade anglaise débarqua sur les plages situées juste en face des villages qui furent libérés à midi. Malgré de rudes combats, aucun villageois ne fut touché. Une seule personne décéda : elle avait quitté son village une semaine avant la consécration ! (Nous tenons cette histoire directement d'un descendant d'une famille de ce village.)

En toute rigueur, il s'agit ici d'une consécration à Notre-Dame et non pas au Cœur Immaculé de Marie.Car à l'époque, le message de Fatima était encore peu connu. En effet, ce n'est qu'à partir de décembre 1927 que sœur Lucie, à la demande de son directeur de conscience, commença à révéler les premiers éléments du secret concernant la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Mais l'esprit est bien le même.

Aujourd'hui, dans l'ambiance d'interdiction des crèches dans les mairies, on imagine mal les maires faisant consacrer leur commune au Cœur Immaculé de Marie. Mais rien ne nous empêche de demander à notre curé de consacrer notre paroisse. Une telle consécration est d'autant plus recommandée quela toute première demande du Ciel concernant la dévotion au Cœur Immaculé de Marie fut justement pour demander la consécration d'une paroisse, celle de Notre-Dame des Victoires.

Située en plein cœur de Paris, cette paroisse avait été ravagée par la Révolution : sur les 40 000 âmes qu'elle comprenait, 40 personnes seulement allaient à la messe le dimanche. En 1836, après 4 ans d'efforts pour redresser la situation, le curé de la paroisse, l'abbé Desgenettes, se désespérait du peu de résultats obtenus.Le 3 décembre, un premier samedi du mois, en disant sa messe, il entendit plusieurs fois une voix intérieure lui dire : « Consacre ta paroisse au Cœur Immaculé de Marie ». D'abord surpris, il ne voulut pas croire à la réalité de la chose. Mais après réflexion, il décida de passer à l'acte, se disant que si cela ne faisait pas de bien, cela ne pouvait faire aucun mal. De retour chez lui, il composa les statuts d'une association du Saint et Immaculé Cœur de Marie pour la conversion des pécheurs. Les membres de cette association s'engageaient à assister à la messe et à prier pour la conversion de pécheurschaque 1er samedi du mois.

Craignant cependant d'avoir été victime d'une illusion, il demanda à la Sainte Vierge de bien vouloir lui donner un signe qu'elle était bien à l'origine de cette inspiration et acceptait cette association. Le samedi suivant, l'évêque de Paris, Monseigneur de Quelen, en approuva les statuts et donna son accord pour commencer dès le lendemain les exercices de piété proposés. Ce jour-là, l'abbé Desgenettes annonça en chaire aux dix fidèles qui assistaient à la grand-messe que le soir il célébrerait un office de dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Dès cet instant, une pluie de grâces commença à inonder la paroisse.À la fin de la messe, deux pères de famille demandèrent à se confesser. Le soir, entre 400 et 500 personnes assistèrent à l'office annoncé le matin. Jamais, l'abbé Desgenettes n'avait vu une telle affluencedans l'église.

Ce premier événement fut suivi par une série ininterrompue de signes. Le lendemain, l'abbé Desgenettes rendit visite à M. de Joly, dernier garde des Sceaux de Louis XVI, qui était à l'article de la mort et refusait catégoriquement le secours des sacrements. Ce jour-là, il accepta de recevoir son curé. Et après quelques instants de conversation, il demanda à se confesser et mourut saintement quatre mois plus tard.

Quelques jours après, le 12 janvier 1837, l'abbé Desgenettes procéda à l'ouverture des registres de l'association. Dix jours plus tard, il y avait 214 inscrits.L'année suivante, l'association fut érigée par Grégoire XVI en archiconfrérie universelle. Cinq ans après sa création, elle comptait deux millions de membres et mille neuf cent paroisses affiliées. Et en 1848, Notre-Dame des Victoires était l'église la plus fréquentée de Paris.Depuis, nombreux sont ceux quiy obtinrent des grâces : Alphonse de Ratisbonne, le père Libermann qui y découvrit sa vocation et y dit sa première messe, Dom Bosco, sainte Thérèse de Lisieux, ...

Que l'exemple de Notre-Dame des Victoires nous incite à demander à notre curé de consacrer ou de renouveler la consécration de notre paroisse au Cœur Immaculé de Marie.Peut-être certains objecteront ils qu'en France, notamment depuis le vœu de Louis XIII, de nombreuses paroisses sont déjà consacrées à Notre-Dame. Nous leur ferons remarquer que c'était le cas de Notre-Dame des Victoires. Pourtant, pour la redresser, le Ciel demanda à l'abbé Desgenettes de consacrer la paroisse au Cœur Immaculé de Marie. Il n'hésita pas à le faire et l'on a vu les heureux résultats de sa prompte obéissance. Alors, en plus des consécrations individuelles, œuvrons pour que toutes les paroisses de France se consacrent au Cœur Immaculé de Marie d'ici octobre 2017. Objectif peut-être irréalisable à vue humaine, mais si déjà tous ceux qui se sont consacrésles 8 et 25 décembre derniers obtenaient que leur paroisse soit consacrée au Cœur Immaculé de Marie, ce serait déjà un beau résultat.

Enfin, samedi prochain, n'oublions pas de prier pour la conversion des pécheurs. Le 13 juillet 1917, pour nous accorder la paix et la conversion des pécheurs, Notre-Dame a demandé la consécration à son Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Or le samedi qui vient sera le premier des premiers samedis du mois de l'année de la Miséricorde. Alors ce jour-là, allons communier pour essayer de sauver un pécheur. Nous ne connaîtrons sans doute jamais son nom ici-bas. Mais peut-être qu'un jour, lorsque (souhaitons-le) nous arriveronsau Ciel, nous serons accueillis par une âme nous disant : Notre-Dame m'a accordé telle grâce à cause de la communion que vous avez faite tel jour.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

    Yves de Lassus

Président de Cap Fatima 2017

Petite chronique du projet

Pour illustrer tous les bienfaits de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, il est prévu de mettre sur le site d'une part la liste des paroisses et diocèses de France consacrés au Cœur Immaculé de Marie, d'autres part l'histoire de ceux qui ont reçu une grâce particulière suite à une telle consécration.

Pour cela, vous êtes invités à nous communiquer(à l'adresse : [email protected]) tous les élémentsen votre possession, notamment la date desconsécrations que vous connaissezavec si possible despièces justificatives. Ces éléments seront publiés dans des pages du site qui vont être créées à cet effet.


En la fête des Saints Innocents, on cherche des hommes !

Texte de M. l’abbé François-Marie Blaïn du Poët, prêtre du diocèse d’Orléans, ordonné en 1993, pour les lecteurs du Salon Beige :

"Voilà la réflexion que je me suis faite, après avoir lu ce matin comme chaque prêtre catholique à l'Office des Lectures ce passage de l'Homélie de St Quodvultdeus (nom significatif!): «Un petit enfant vient de naître: c'est le grand Roi. (…) Quand les mages annoncent la naissance du Roi, Hérode est pris d'inquiétude; pour ne pas perdre son trône, il veut le tuer, alors que, s'il avait cru en lui, il aurait été ici-bas en sécurité, et dans la vraie vie, il aurait régné sans fin. Pourquoi as-tu peur, Hérode, en apprenant la naissance du Roi? Il ne vient pas pour te détrôner, mais pour triompher du diable. Et comme tu ne comprends pas cela, tu es inquiet et tu entres en fureur; et afin de perdre le seul enfant que tu cherches, tu es assez cruel pour en faire mourir un si grand nombre.»

Etais-tu un homme, Hérode, pour agir de la sorte? Etais-tu un homme, pour t'en prendre à l'Enfant Dieu, et afin de l'atteindre plus sûrement, de t'en prendre à tous ces petits innocents qui n'ont eu que le défaut d'avoir l'âge de Celui qui te faisait si peur? Quel homme en effet, d'une force et d'un courage tels qu'un tout petit venant au monde suffit à te rendre inquiet et en fureur!

Malheureusement, rien de nouveau sous le soleil. Aujourd'hui, on cherche des hommes, du genre masculin. On les cherche partout, et souvent en vain, dans le monde politique, certes, où ils sont absents depuis des décennies, mais aussi parfois dans la Sainte Eglise et dans nos familles.

De qui avez-vous donc peur, vous qui dirigez successivement notre pays, en laissant tuer chaque années ces foules innombrables de petits innocents dans le ventre de leur mère, et qui aujourd'hui cherchez à atteindre les vieillards pour leur offrir une soit-disant 'heureuse mort' (euthanasie)? Vous, les Hérodes d'aujourd'hui, de quoi, de qui avez-vous donc peur? Votre pouvoir est-il si chancelant qu'il vous faille l'asseoir sur tant de cadavres de faibles et d'innocents?

Oui, nous cherchons des hommes dignes de ce nom, qui nous gouvernent en ne travaillant qu'à chercher le bien commun, celui de la vie étant le premier et le plus essentiel à promouvoir et à défendre. Mais de qui a-t-on peur aujourd'hui? On s'inquiète, à juste titre, du respect de l'étranger et de l'exclu, et l'on appelle les fidèles à voter en conséquence, mais sans rappeler dans le même temps, ou si timidement, que le premier exclu est l'enfant dans le sein de sa mère ou le vieillard dépendant dans son lit d'hôpital et que cela, avant toute autre considération, doit orienter le devoir électoral d'un catholique.

Nous cherchons des hommes qui, sans crainte du martyr, c'est-à-dire du témoignage, enseignent à notre monde avec force que la vie est sacrée, qu'elle nous est donnée de Dieu et qu'en aucun cas on ne peut y porter atteinte. Il y a eu un homme, un vrai, qui était une femme, pour le clamer au monde il y a quelques années. C'était un petit bout de femme, mais d'une force... Mère Thérésa! Elle disait à Oslo en recevant le prix Nobel de la paix: «Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres? L'Écriture déclare elle-même: 'Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main.' Même si une mère pouvait oublier... Mais aujourd'hui on tue des millions d'enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l'admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l'avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l'enfant à naître et cet enfant doit mourir; parce qu'elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l'enfant doit mourir. (…) C'est pourquoi, aujourd'hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande: prions tous d'avoir le courage de défendre l'enfant à naître et de donner à l'enfant la possibilité d'aimer et d'être aimé. Et je pense qu'ainsi - avec la grâce de Dieu - nous pourrons apporter la paix dans le monde.»

Enfin, nous cherchons des hommes au confessionnal. Je parlais récemment avec un confrère de la grâce que faisait le St Père au monde, en l'Année sainte de la Miséricorde, de donner à tous les prêtres la faculté d'absoudre le péché grave de l'avortement et de relever de l'excommunication qu'il fait encourir ipso facto. Mais tous deux nous faisions la même constatation: nous n'avons jamais eu d'hommes venant s'accuser ce cette faute en Confession. Et pourtant!!! Où sont-ils donc ces hommes lâches, qui souvent sont les coupables, plus que ces femmes qui contraintes et sans liberté, commettent un acte, qui certes est grave, mais dont elles ne sauraient porter la culpabilité, ayant déjà à porter toute leur vie le traumatisme qu'il engendre. Mais ces hommes, pères, maris, compagnons, ont-ils seulement conscience de ce qu'ils infligent à leur fille, épouse, compagne? Ont-ils conscience de l'acte abominable qu'ils commettent? Du moins, s'ils en prennent conscience, qu'ils sachent que le Père des Miséricordes les attend à son tribunal d'amour qui est celui de la Confession et que les prêtres, ministres de cette divine Miséricorde, seront toujours là pour les aider à redevenir des hommes, en acceptant tout simplement de se reconnaître à nouveau enfants aimés de Dieu.

En ce jour, que les Saints Innocents, si petits et si faibles, aident les hommes à redevenir des hommes. C'est le souhait d'un prêtre pour la nouvelle Année civile."