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Sondage ethnique et religieux : les bobos s'émeuvent

La Fondation du judaïsme français a commandé un sondage sur le thème du «vivre ensemble». Les questions sont politiquement incorrectes. Exemple :

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Pour mettre en évidence les «préjugés» qui peuvent exister entre communautés, les sondeurs n'ont pas hésité à catégoriser les Français selon leurs origines ethniques ou leur appartenance religieuse. Le sondage a provoqué l'indignation de plusieurs responsables politiques déconnectés du réel et préférant briser le thermomètre que l'utiliser :

  • Alexis Corbière, proche de Jean-Luc Mélenchon
  • le maire de Tourcoing et bras droit de Xavier Bertrand, Gérald Darmanin
  • la sénatrice LR de l'Orne Nathalie Goulet (qui réclame des poursuites judiciaires).

Le président de la Fondation du judaïsme français Ariel Goldmann, commanditaire de l'enquête, justifie :

«Cette étude n'est ni accusatrice, ni généraliste. Elle est une mesure des maux qui nous rongent en tant que Français. Elle est destinée à tous ceux qui veulent combattre les préjugés (...) L'enquête est sérieuse.(...) L'institut Ipsos a pris toutes les précautions pour éviter les biais».


L'islam et la sexualité : les musulmans considèrent avoir une sorte de « droit de cuissage » sur les femmes de l’ennemi

Extrait de la dernière Petite Feuille Verte :

Images-11"[...] L’exercice de la sexualité fait l’objet d’une monumentale codification, détaillée à l’extrême. Outre la Sunna, une multitude de fatwas (avis religieux) répondent sans cesse aux préoccupations des musulmans sur ce sujet devenu obsédant.

Car la licéité est primordiale en ce domaine. Ainsi, le mariage islamique est conçu avant tout comme un contrat juridique, celui-ci pouvant même prendre une forme temporaire. Tel est le cas du « mariage de jouissance » (nikâh el-mutaa), qui se fonde sur un verset du Coran : « De même que vous jouissez d’elles, donnez-leur leur dot, comme une chose due. Il n’y a aucun péché contre vous à ce que vous concluiez un accord quelconque entre vous après la fixation de la dot » (4, 24). Un homme, marié ou pas, a le droit de conclure avec une femme un contrat pour la durée qui leur convient et ce contrat peut être renouvelé autant de fois que le veulent les deux partenaires. D’après la Sunna, ce type de « mariage » fut largement pratiqué par les compagnons de Mahomet. Il n’est plus aujourd’hui admis que dans l’islam chiite où on le justifie comme étant « la solution radicale du problème sexuel dont souffrent les jeunes, et qui menace l’humanité de dégradation et de décadence » (cité par J. Azzi, op. cit., p. 225).

Une telle forme de « mariage » s’apparente à l’adultère mais l’essentiel, du point de vue islamique, est qu’elle rend l’union licite, la zîna (fornication) étant sévèrement punie par la charia. Quant au viol hors mariage (normal ou temporaire), il est certes illicite, mais certains pays comme le Maroc innocentent le violeur s’il épouse sa victime.

En tout cas, l’essentiel est de sauver les apparences. « En public, quasiment tout est illicite en matière de sexualité, mais cet interdit est source de ruses et de stratégies de contournement, car la transgression permet l’exacerbation du désir et de l’imagination » (M. Guidère, op. cit., p. 43).

Pour les auteurs des harcèlements et viols de masse, les victimes, responsables de prévarication, méritent d’être punies. « Les événements de la Saint-Sylvestre sont survenus par la propre faute de ces femmes parce qu’elles étaient à moitié nues et qu’elles portaient du parfum. Il est peu surprenant que des hommes veuillent les attaquer. C’est comme mettre de l’huile sur le feu » ( Sami Abou-Yousouf, imam de la mosquée El-Tawid de Cologne, Réseau Voltaire, 23 janvier 2016).

Le motif était le même en Egypte lors de la révolution (2011-2013). Le viol public de nombreuses femmes voulait signifier à ces dernières qu’elles n’avaient pas à manifester dans la rue aux côtés des hommes et à imiter ainsi les Occidentales. Ces harcèlements communs (Taharrush gamea en arabe) sont des châtiments collectifs. Ils s’apparentent au crime d’honneur. En Islam, la femme est toujours réputée coupable des violences qui lui sont infligées.

Par ailleurs, les musulmans engagés dans le djihad contre l’Occident peuvent trouver légitime de s’en prendre aux femmes car elles constituent la partie la plus vulnérable de l’ennemi. Ils considèrent avoir une sorte de « droit de cuissage » sur les femmes de l’ennemi. Mahomet n’a-t-il pas dit : « Le bonheur de l’homme est de soulever le vêtement d’une femme de peau blanche » (cité par J. Azzi, op. cit., p. 35). 

Le djihad ne se limite pas aux agressions militaires et terroristes. En l’occurrence, il s’est agi de punir les Européennes non musulmanes, coupables de s’être émancipées de la domination masculine, et en même temps d’humilier les sociétés post-chrétiennes considérées comme dépravées et arrogantes."


Congrès de l'UOIF à Lille le 7 février avec des soutiens de l'Etat islamique

Laurence Marchand-Taillade, présidente de l'Observatoire de la Laïcité du Val d'Oise, dénonce dans le Figarovox la manifestation musulmane qui se tiendra au Grand Palais de Lille dimanche 7 février:

"L'UOIF - Union des organisations islamiques de France, forte de plus de 250 associations et d'une soixantaine de grandes mosquées - est la très officielle fédération des Frères musulmans en France. Et la tendance qui s'affirme en son sein n'est pas à une réforme en phase avec les valeurs de notre République, mais affiche au contraire le courant le plus belliqueux de cette idéologie. La dangerosité que représente cette «institution» pour la liberté d'expression et la laïcité n'est plus à démontrer. Ses responsables et les associations et personnalités associées sont connus des experts de l'islam politique en France.

Derrière une vitrine proprette, l'UOIF associe systématiquement le racisme et ce qu'elle appelle l'«islamophobie», cherchant à faire reconnaître cette dernière comme un délit, afin d'interdire toute critique de l'islam. Ce ne serait pas si grave si, derrière ce discours anodin en apparence, ne se cachaient des approches bien plus politiques, dont l'objectif est d'atteindre la domination de notre État et sa soumission au néo-califat et à la loi islamique dont rêvent les «Frères» (Isabelle Kersimon dans Le Point du jeudi 21 janvier). [...]

Les invités sont des personnalités à la réputation sulfureuse, mais plus fins et meilleurs stratèges que ceux que j'avais dénoncés lors du Salon musulman de Pontoise en septembre 2015. Pour la plupart, ils ont appelé au djihadisme en Syrie, dénoncent la coalition arabo-occidentale contre l'État islamique et ont une admiration démesurée pour le Hamas.

Par exemple, Mohamad Ratib Al-Nabulsi, Frère musulman homophobe, pro-charia, pro-Hamas déclare, dans l'un de ses écrits qu'il faut «tuer l'apostat» ou encore qu'«il n'est pas permis (…) de participer à la guerre contre l'Etat islamique. Il est une obligation religieuse: tout musulman doit se démarquer de cette guerre et s'y opposer par tout moyen». Abouzaïd Almoqri el-Idrissi est, lui, connu pour son antisémitisme totalement assumé, sous couvert d'un antoinisme de façade: «La normalisation des relations avec Israël est un génocide civilisationnel». Le saoudien Abdellah Sana'an, quant à lui imam à Médine, est signataire d'un appel au djihad en Syrie. Quant à Tariq Ramadan, qu'il est nul besoin de présenter, il fait lui aussi partie de l'affiche. [...]"


Barakacity : Najat Belkacem a-t-elle menti ?

Marianne revient sur cette affaire pitoyable et sur la défense adoptée par le ministre :

7640-100239884"La ministre de l’Education a-t-elle été prise au piège d’une “mise en scène” sur le plateau du “Supplément” la semaine dernière ? C’est la défense adoptée par Najat Vallaud-Belkacem, après que le minimalisme de sa réaction face aux propos inacceptables tenus devant elle par le dirigeant d’une association islamiste, Idriss Sihamedi, a été pointé, notamment par Marianne.

Alors qu’Idriss Sihamedi, tout en se revendiquant comme un “musulman normal”, avait affirmé “Je ne serre pas la main aux femmes" et s'était montré bien en peine de condamner les exactions de l’Etat islamique en Syrie (où son association Barakacity intervient), la ministre avait été invitée à réagir. Après avoir décliné dans un premier temps, elle avait simplement déclaré : “Je crois que c'est une association qui porte une façon de voir les choses qui n'est pas la mienne, à laquelle je ne souscris pas et qui me met aussi mal à l'aise, honnêtement, sur votre plateau, et donc je n'ajouterai rien.

Devant la polémique, , avant de se défendre à nouveau mardi à l’Assemblée, en ces termes : “Ma règle est simple : on ne débat pas contre les ennemis de la République, on les combat (...) Mon combat est total, il exclut tout dialogue artificiel et toute mise en scène, je regrette qu’on lui ait offert une tribune. “Mise en scène” : l’accusation à l’endroit de l’émission est directe.

Une semaine après la fameuse séquence, “Le Supplément” de ce dimanche 31 janvier a donc souhaité répondre à la ministre, en réfutant toute mise en scène :

“Pour la ministre nous avons voulu faire du buzz et la piéger avec une mise en scène en invitant un homme dont elle ignorait tout. Pourtant, 24 heures avant l’enregistrement, nous avons averti Najat-Vallaud-Belkacem par écrit du contenu de l’émission. D'ailleurs, selon nos informations, un conseiller de son cabinet a été chargé de faire des recherches sur cette association… Elle sait donc qu’Idriss Sihamedi sera présent et qu’un reportage sera consacré au jeune humanitaire Moussa et à l’ONG qui l’emploie, Barakacity”.

Contrairement à ce qu'elle a pu laisser entendre, Najat Vallaud-Belkacem n'a donc pas été prise de court… [...]"


Clara Gaymard : être "gay friendly" ne rapporte pas

Hier, Marie soulignait la complaisance pro-LGBT de la fille du Pr Lejeune.

Aujourd'hui, nous apprenons que la patronne du groupe américain en France General Electric officialise son départ quelques jours après avoir été convoquée à l'Elysée pour s'expliquer sur les suppressions de postes chez Alstom. General Electric a annoncé 6500 suppressions dans la branche énergie d'Alstom que le groupe vient de racheter, dont 765 en France, en contradiction avec les engagements pris auprès du gouvernement français au moment de l'acquisition. Mercredi, Clara Gaymard a dû se rendre à l'Elysée pour s'en expliquer auprès de François Hollande et d'Emmanuel Macron. Dans les couloirs d'Alstom, il se dit que la position de Clara Gaymard promettait d'être intenable à mesure que la polémique enflait et aurait pu semer d'embûches le parcours de son mari Hervé Gaymard comme soutien d'Alain Juppé dans la course aux primaires à droite.


Faire fructifier le temps du carême

Careme2016Avec l'aide de "paroisse et famille" et du petit guide proposé comme chaque année par le Père Max de Longchamp.

D’année en année, chaque carême a sa tonalité particulière ; à l’invitation du Pape François, puisse le Carême de cette Année Jubilaire être vécu plus intensément comme un temps fort pour célébrer et expérimenter la miséricorde de Dieu. (Bulle Misericordiae vultus)
Ce carême 2016 nous fera parcourir vingt siècles de miséricorde, vingt siècles durant lesquels la tendresse de Dieu s’est répandue à travers le coeur et les mains de nos amis les saints. À leur exemple et à leur suite, nous deviendrons à la fois les bénéficiaires et les acteurs de la miséricorde de Dieu en notre temps avide de paix et de réconciliation.

Pour découvrir l'association Saint Jean de la Croix, c'est ici, pour commander le livret, c'est .


Grande chose que l'Amour !

IndexUn très beau texte sur l'Amour en ce dimanche, de Saint Bernard de Clairvaux ("Moine à Cîteaux à l’âge de 22 ans, père abbé à 25, Bernard de Clairvaux fonde cinq abbayes avant d’avoir atteint sa trentième année. Réformateur des cisterciens, conseiller des rois et des papes, le saint, né en 1090 dans la décennie qui voit la première croisade, est également connu pour ses prédications lors de la deuxième croisade. Le rayonnement de ce docteur de l’Eglise est tel qu’on rédige sa biographie de son vivant. Certains le surnomment "le dernier des Pères de l’Eglise".)

"Certes, à Dieu seul l'honneur et la gloire (1 Tm 1, 17), mais Dieu n'acceptera ni l'un ni l'autre, s'ils n'ont pas été assaisonnés du miel de l'amour. L'amour se suffit à lui-même, il plaît par lui-même et pour lui-même.

Il est à lui-même son mérite, à lui-même sa récompense. L'amour ne cherche hors de lui-même ni sa cause ni son fruit, en jouir, voilà son fruit. J'aime parce que j'aime, j'aime pour aimer.

Grande chose que l'amour, si du moins il remonte à son principe, s'il retourne à son origine, s'il reflue vers sa source, pour y puiser sans cesse son éternel jaillissement. De tous les mouvements de l'âme, de ses sentiments et de ses affections, l'amour est le seul qui permette à la créature de répondre au Créateur, sinon d'égal à égal, du moins dans une réciprocité de ressemblance.

Quand Dieu aime, Il ne veut rien d'autre que d'être aimé. Car il n'aime que pour être aimé, sachant que ceux qui l'aimeront seront bienheureux par cet amour même.

Je trouve suspect un amour qui semble soutenir l'espoir d'obtenir autre chose que lui-même."


Ostension de la Sainte Tunique du Christ à Argenteuil (95)

Vendredi soir, avait lieu à la basilique d'Argenteuil la première messe et la réunion de lancement des soutiens à cet évènement à venir. Soit environ 200 personnes conduite par le curé, l'abbé Guy-Emmanuel Cariot. Il faudrait 500 volontaires pour assurer la meilleure logistique et l'accueil.

Le site internet devrait bientôt évoluer.

100 000 pèlerins sont attendus lors de la semaine sainte.

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La Sainte-Baume et Marie-Madeleine

De Cotignac 500 :

Marie-Madeleine ! Figure de sainteté bien connue et aimée des chrétiens, l’Apôtre des Apôtres ! L’une des personnalités les plus riches de la tradition chrétienne.

Éléments bibliques

La réflexion exégétique, grâce notamment au labeur de saint Grégoire le Grand, réunit sous le nom de Marie-Madeleine plusieurs figures évoquées en divers récits de l’Évangile.
Elle apparaît sous plusieurs vocables :

  • Marie de Magdala, la démoniaque devenue disciple (Lc 8,1-3), présente au pied de la croix (Mt 27,55-56 ; Mc 15,40-41 ; Jn 19,25) et à l’ensevelissement de Jésus (Mt 27,61 ; Mc 15,47 ; Lc 23,55-56), premier témoin de la résurrection (Mt 28,1-8 ; Mc 16,1-8 ; Lc 24,1-11; Jn 20,1.11b.12.13.17.18), que Jésus envoie en mission auprès de ses frères (Mc 16,9-11 ; Jn 20,11-18).
  • Marie de Béthanie, la sœur de Marthe (Lc 10,38-42) lors de la résurrection de Lazare (Jn 11,1-46). La femme qui fit l’onction de Jésus à Béthanie précisément (Mt 26,6-13 ; Mc 14,3-9 ; Jn 12,1-8) (onction sur la tête en signe de la royauté de Jésus).
  • La pécheresse pardonnée et aimante (Lc 7,36-50) qui apporte le parfum pour en oindre les pieds de Jésus et qui les essuie avec ses cheveux (onction sur les pieds en signe de sa mort et de sa sépulture).

Même si l’exégèse donne lieu à des débats, nous pensons, à titre personnel et à la suite d’une longue tradition d’exégèse, que ces trois récits désignent une même personne. Sur quelle base ? Nous nous fondons sur celle de leurs ressemblances spirituelle et psychologique (même zèle, même amour ardent, même expérience du pardon, même liberté dans l’expression de la foi et de l’amour à chaque fois : au pied de la Croix, à l’ensevelissement, à la résurrection, à l’écoute de Jésus ou en essuyant ses pieds avec ses cheveux). Des articles de fond spécialisés pourront apporter des éclairages plus précis (voir bibliographie), notamment sur l’apport décisif de l’Évangile de Jean à ce sujet.

La vénérable tradition

Concernant Marie-Madeleine et la Sainte-Baume, l’historien doit faire acte d’humilité, surtout l’historien amoureux de la Sainte-Baume ! Nous n’avons pas de documents écrits sur le culte de sainte Marie-Madeleine avant le haut Moyen-âge mais il y a par contre une tradition bien jalonnée que nous appelons la « vénérable tradition » et que l’on doit en grande partie d’ailleurs à saint Grégoire le Grand dont nous parlions plus haut. 

Selon donc la vénérable tradition, sainte Marie-Madeleine débarque avec sa sœur Marthe et leur frère Lazare ainsi que d’autres disciples de Jésus sur les côtes provençales. Nous sommes aux alentours du milieu du premier siècle (faute d’informations précises, nous retenons arbitrairement l’an 50, qui n’est pas invraisemblable, pour donner une date à ce récit). Ils ont certainement été chassés de Palestine lors des premières persécutions contre les chrétiens à Jérusalem, violences dont les Actes des Apôtres et les épîtres pauliniennes se font largement l’écho. 

Selon toujours la vénérable tradition, après avoir évangélisé Marseille, Sainte Marie-Madeleine se retire dans le massif de la Sainte-Baume en longeant l’Huveaune, petite rivière qui se jette dans la cité phocéenne. Elle passe alors trente années de prière et de pénitence dans la grotte bien connue, jusqu’à sa mort. On n’en sait pas plus.

Éléments historiques

Esc1-2La présence de religieux dans le massif remonte au début du Ve siècle avec les Cassianites (disciples de saint Jean Cassien, célèbre pour sa règle monastique « les institutions cénobitiques ») venus de l’abbaye Saint-Victor à Marseille. Ils s’installent dans le massif vers 415. On ne garde pas trace aujourd’hui de leur passage. Il semble que des vestiges de cette époque aient été perdus à la Révolution (cf. Chanoine Joseph Escudier, La Sainte-Baume, p. 70, Imprimerie du Sud-Est, Toulon, 1942) mais il est difficile d’en savoir plus. Après les Cassianites, les Bénédictins s’installent, peut-être vers le VIIIe siècle avant de céder la place aux Dominicains en 1295 date officielle de leur arrivée. 

En effet, en ce XIIIe siècle finissant, précisément en 1279, le roi de Salerne, Charles II d’Anjou, était l’initiateur de « l’invention » (au sens originel de « redécouverte ») des reliques de la Madeleine. Après enquête, le Pape Boniface VIII reconnu ces reliques en 1295. Il institua notamment une fête pour commémorer leur translation et octroya des indulgences pour tous ceux « qui viendront en ces jours et en la fête du 22 juillet « visiter l'église de Saint-Maximin », où, dit-il « repose le corps de sainte Marie-Madeleine». Dans une crypte, actuellement sous la basilique de saint Maximin, des tombeaux antiques avaient en effet été mis à jour. Quand ils furent ouverts, « il se répandit une odeur de parfum comme si on eut ouvert un magasin d’essences les plus aromatiques » disent les chroniques de l’époque, et c’est en eux qu’on découvrit des ossements explicitement attribués à la sainte. À partir de ce moment l’histoire de la Sainte-Baume et de saint Maximin nous est bien connue. La Sainte-Baume devient un sanctuaire réputé et fort fréquenté jusqu’au XVIIIe siècle, date à laquelle s’amorce un certain déclin. Nombre de rois, de papes et de saints se pressent auprès de la Madeleine, à tel point qu’au couvent des Frères, niché dans la roche tout contre la grotte, est installée une chambre royale. En vis-à-vis du couvent se trouve une grande hôtellerie dont on peut voir les traces de la construction encore dans la roche aujourd’hui. Tout sera rasé à la Révolution. Chaque souverain qui passe honore le sanctuaire de ses libéralités. Nous pouvons admirer encore aujourd’hui la porte qu’offrit François Ier lors de sa venue. Elle encadrait l’entrée de la grotte et est placée actuellement à l’hôtellerie. 

De grands saints et personnalités se succèdent également. Sainte Catherine de Sienne, saint Vincent Ferrier, saint Jean-Baptiste de la Salle et plus récemment le bienheureux Charles de Foucault. Pétrarque, le grand poète italien vient en pèlerinage (son frère était moine à la chartreuse de Montrieux non loin de là) et laisse, en l’honneur de la sainte, un poème que l’on peut lire encore aujourd’hui (en entrant dans la grotte au fond à droite, près de la porte qui communique avec le couvent).
Ces passages sont bien vivants dans la mémoire du sanctuaire ! Ils témoignent de sa vitalité et des grâces que l’on y reçoit. On peut dire sans rougir que la Sainte-Baume a tenu une place relativement importante dans l’histoire politico-religieuse de la France.

Après la Révolution française, les différents évêques et certains prêtres des diocèses alentours ont à cœur de faire revivre le sanctuaire. On reconstruit un abri du pèlerin et le couvent tels que nous les connaissons aujourd’hui. Les Dominicains sont de nouveaux appelés par l’évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Jordany au milieu du XIXe siècle et le père Lacordaire y installe des Frères en 1859. On reconstruit une hôtellerie, cette fois au pied de la forêt. Le 22 juillet retrouve son pèlerinage de la Sainte Marie-Madeleine avec procession des reliques jusqu’à la grotte et grand-messe. Les chroniques parlent d’environ 45.000 personnes lors de la fête de sainte Marie-Madeleine après la réinstallation des Frères. Chiffre impossible à vérifier mais qui dit bien la ferveur et l’importance de ce pèlerinage.

On peut se demander ce qui à tant attiré les pèlerins illustres ou modestes à la Sainte-Baume et ce qui les attire encore ?

Marie-Madeleine bien-sûr ! Mais Marie-Madeleine liée à la Sainte-Baume. Qu’est ce que cela signifie ? Le message évangélique transcende les lieux et les histoires mais il est des lieux qui le rendent plus vivant, plus palpable. Il est des lieux (comme de certaines personnes d’ailleurs !) qui contribuent à habiller de neuf des vérités anciennes. La Sainte-Baume dispose le corps et le cœur à être saisis par la miséricorde et le pardon dont Marie-Madeleine témoigne. Tout d’un coup l’appel intérieur un peu confus du Beau, du Vrai, du Pardon, est rejoint par l’expérience des sens et nous rappelle de manière parfois un peu brutale (les larmes !) que nous sommes faits pour cela. La beauté de la création qui apaise, la rudesse de la montée qui invite au travail sur soi, la présence de la vie consacrée qui se dresse comme un signe. Marie-Madeleine nous invite dans ce sanctuaire à faire l’expérience qu’elle fit au pied de la croix et qu’elle fit aussi à la résurrection et après : la rencontre décisive avec le Dieu fait homme.


Mohamed Merah n'est pas un terroriste selon Eric Woerth

Eric Woerth veut à tout prix sauver le soldat Sarkozy. Il lui a déjà emboîté le pas en reniant lui aussi lâchement son engagement sur la loi Taubira, il veut désormais défendre le mythe d'une France sûre et sans attentat terroriste durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy :

"Il n’y a pas eu d’attentats terroristes sous Sarkozy. Le niveau de sécurité sous Sarkozy n’a jamais été aussi élevé"

Et concernant Mohamed Merah, suite à une question de Florian Philippot, Eric Woerth répond :

"C’est pas un attentat, c’est le crime d’un furieux. C’est pas Daesh, c’est pas un réseau international.Il a été arrêté"

En mars 2012, Mohamed Merah avait perpétré plusieurs attentats à Toulouse et Montauban au nom de l’islam radical, tuant sept personnes (trois militaires ainsi qu’un professeur et trois enfants d’une école juive) avant d’être tué alors qu’il était retranché à son domicile.

Dans un tweet, Albert Chennouf-Meyer, père d'une des victimes, a protesté contre cette vision politicienne : 

"Votre stratégie à nier l'attentat de 2012 à Toulouse pour nettoyer votre bilan est absurde"


C’est arrivé un 31 janvier…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 janvier 314 : élection du pape saint Sylvestre 1er.

Son pontificat se déroule sous le règne de Constantin 1er, premier empereur catholique. Il établit l'autorité de l'Église. Avec l'aide de l'empereur et de sa mère il fait construire les premiers lieux de cultes en Terre Sainte ou à Rome : l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, les basiliques de Saint-Jean-de-Latran et de Saint-Pierre à Rome, les églises des Saints-Apôtres et de Sainte-Sophie à Constantinople. Il meurt le 31 décembre 335. Auteur de nombreux miracles il est rapidement canonisé.

  • le 31 janvier 1246 : mariage entre Béatrice de Provence, comtesse de Provence et Charles Ier d'Anjou, le frère de Louis IX.

Par ce mariage avec la fille de Raymond-Bérenger IV de Provence, Charles devient comte de Provence jusqu'en 1285, et fait un séjour à Nice.

  • le 31 janvier 1557 : fin de la trêve de Vaucelles.

Le 31 janvier 1557, alors qu'elle était programmée pour durer cinq ans, la trêve de Vaucelles, scellant la fin des hostilités entre la France et l'Espagne, est rompue. Elle a été signée le 5 février 1656 (voir la chronique du jour). Le pape Paul IV, relance le conflit en excommuniant Charles Quint et son fils Philippe II d'Espagne. Parallèlement, il promet le royaume de Naples aux Français. Une armée royale, conduite par le duc de Guise, s'y rend. Mais les combats s'enlisent. Pendant ce temps, le pape Paul IV trouve un terrain d'entente avec Philippe II d'Espagne.

  • le 31 janvier 1793 : Nice est annexée. Danton réclame l'annexion de la Belgique.
  • le 31 janvier 1793 : l'Angleterre déclare la guerre à la France.

L'Angleterre vaincue en 1783, est restée dans l'expectative en 1792. Le traité de commerce de 1786 ne lui convient pourtant toujours pas. Constatant la dégradation intérieure de sa vieille rivale, elle encourage simultanément l'anarchie et la terreur jacobine et les soulèvements contre elles, méritant une fois de plus le surnom de «perfide Albion».

En 1709 à une conférence de La Haye, les ministres anglais avaient dit : « La France est trop concentrée, trop riche en ressources. Il faut lui faire tant de saignées, d'ouvertures et de diversions et l'affaiblir tellement qu'à peine le Roi puisse-t-il se faire entendre dans son Royaume »(*) En 1793, « le club des Jacobins reçoit ses impulsions par des agents anglais et prussiens, qui ont pris à tâche de travailler ce malheureux pays en dessous », écrit Grimm à Catherine II. Les agents anglais Clarkson et Oswald sont inscrits au club des Jacobins.

Il ne faut donc pas s'étonner que le 31 janvier 1793, l'Angleterre déclare la guerre à la France et forme la 1ère coalition. Ce n'est pas une guerre ordinaire si l'on peut employer ce terme, « mais une guerre d'extermination » déclare Pitt dans son discours aux Communes.

Tiré de : Les Catholiques et la révolution française de Renée Casin (Ed Résiac page 81 à 83)

(*) Cité par Albert Sorel : L'Europe et la Révolution française, tome III page382. Marquis de Courcy , La coalition de 1701.

  • le 31 janvier 1794 : massacre de Mouchamps, « œuvre » des colonnes infernales.

La colonne infernale du général Cordelier arrivée à Mouchamps met le feu au château et pendant l'incendie du château, massacre 200 personnes, au Parc Soubise, sur la commune de Mouchamps, "en haine de la religion".

La colonne infernale Lachenay qui se dirige vers les Essarts, traverse Le Boupère, commune pourtant réputée patriote, et y tue deux cents habitants ; brûle le bourg et les fermes des environs ; puis fait de même à Rochetrejoux. Elle atteint alors Mouchamps. Les troupes bleues atteignent la cour du Parc-Soubise. Lachenay donne l'ordre d'incendier le château, d'aligner deux cents personnes capturées en cours de route, et de les fusiller.

A la fin des années 50, une plaque commémorative a été posée et bénie par monseigneur Cazaux, alors évêque de Luçon, en souvenir des martyrs qui furent tués ici pour que règne la république en France.

Le témoignage d'un jeune garçon de 8 ans, Pierre Mérit, est parvenu jusqu'à nous :

« Nous étions mon frère et moi, à pêcher des verdons sur les bords du Lay, quand nous fûmes saisis par des soldats. On nous mena au milieu d'une troupe de pauvres gens de tout âge, marchant deux à deux, comme des moutons. Je reconnus beaucoup de mes parents et de mes amis […] Arrivé dans la cour du Parc, je vis des bleus mettre le feu au château. Pendant que le château brûlait, les soldats nous placèrent sur deux rangs, et tirèrent sur tout le monde à bout portant. Ma cousine tomba près de moi ; et quand il ne resta plus que deux ou trois enfants qui avaient été manqués, le chef cria : "C'est assez !" Alors j'ai été sauvé. »

Le comte de Chabot décide, à son retour d'exil, de conserver les ruines du château du Parc-Soubise en l'état, pour se souvenir de ce jour funeste. Seule la toiture a été refaite, afin de préserver les vieux murs et les boiseries. Ce château a en effet vu passer dans ses murs, Henri de Navarre, futur Henri IV, Roi de France.

  • le 31 janvier 1888 : décès, à 72 ans, de Saint Jean Don Bosco, prêtre italien, éducateur de la jeunesse, canonisé en 1934.

Jean Bosco, né le 16 août 1815, est le fondateur en 1859 de l'ordre des Salésiens. Il consacre sa vie à l'instruction et à l'éducation des jeunes garçons non fortunés. L'Église catholique l'a déclaré saint en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.

Il est aussi célèbre pour son songe prophétique qui a lieu le 30 mai 1862, songe dit des « Trois Blancheurs ».

Il voit la mer, et là, rangés en bataille, des vaisseaux innombrables remplis d'armes de toutes sortes, livrant bataille à un grand et majestueux vaisseau représentant l'Eglise.

 Soudain, apparaissent deux colonnes : l'une, la plus grande, porte une lumineuse hostie, et l'inscription: "Salut des croyants". L'autre, où sont gravés les mots: "Secours des Chrétiens", est surmontée d'une statue de la Vierge Immaculée, avec un chapelet.

L'assaut tourne à l'avantage des agresseurs, mais le Pape, en blanc lui aussi, à la proue du grand vaisseau, convoque par deux fois les capitaines des vaisseaux auxiliaires afin de délibérer des décisions à prendre. Il est finalement frappé à mort, mais son successeur obtient la victoire en amarrant solidement le Vaisseau aux deux Colonnes.

Un tableau, exposé dans la Basilique Maria Auxiliatrice à Turin, rappelle ce célèbre songe des "Trois Blancheurs", reçu peu avant le début du 1er Concile du Vatican.

Ainsi décrit-il sa vision :

« J'ai vu une grande bataille sur la mer : le navire de Pierre, piloté par le Pape et escorté de bateaux de moindre importance, devait soutenir l'assaut de beaucoup d'autres bâtiments qui lui livraient bataille. Le vent contraire et la mer agitée semblaient favoriser les ennemis. Mais au milieu de la mer, j'ai vu émerger deux colonnes très hautes : sur la première, une grande Hostie -l'Eucharistie- et sur l'autre (plus basse) une statue de la Vierge Immaculée avec un écriteau : « Auxilium christianorum. »

Le navire du Pape n'avait aucun moyen humain de défense. C'était une sorte de souffle qui provenait de ces deux colonnes, qui défendait le navire et réparait aussitôt tous les dégâts.

La bataille se faisait toujours plus furieuse; le Pape cherche à se diriger entre les deux colonnes, au milieu d'une tempête de coups. Tandis que les armes des agresseurs sont en grande partie détruites, s'engage une lutte corps à corps. Une première fois, le pape est gravement blessé, mais ensuite il se relève; puis une seconde fois… et cette fois il meurt tandis que les ennemis exultent. Le nouveau pape, élu immédiatement après, reprend la barre et réussit à atteindre les deux colonnes, y accrochant avec deux chaînes le navire, qui est sauvé, tandis que les bateaux ennemis fuient, se détruisent réciproquement, et coulent. »

Ce rêve laisse troublés plus de 500 jeunes qui étaient réunis, comme tous les soirs, pour écouter don Bosco, au mois de mai 1862. C'est seulement le matin suivant qu'il leur expliqua le sens de ce songe. De graves persécutions et tourments attendent l'Eglise; il reste deux seuls moyens pour la sauver : Marie -Aide des chrétiens- et l'Eucharistie. »

Tiré du site MariedeNazareth.com: http://www.mariedenazareth.com

  • le 31 janvier 2003 : condamnée pour avoir euthanasié ses patients.

La cour d'assises des Yvelines condamne l'infirmière Christine Malèvre à dix ans de réclusion criminelle pour avoir euthanasié six de ses patients, à l'hôpital de Mantes-la-Jolie entre 1997 et 1998. Ayant fait appel, en octobre, sa peine sera alourdie de deux ans supplémentaires.


LMPT Italia connaît aussi des problèmes de comptage

Des problèmes de comptage de la part des médias français, en tout cas, qui annoncent tous en choeur (ils ont dû copier-coller la même dépêche AFP) "des dizaines de milliers" de manifestants aujourd'hui à Rome contre l'union civile ouvrant l’adoption aux couples de même sexe, alors qu'un communiqué de La Manif Pour Tous annonçait environ 2 millions de personnes. Les médias français sont brouillés avec les chiffres et avec la réalité.

Capture d’écran (1)

 


Illustrations inédites pour le livre de Sarkozy

Les exemplaires du livre de Sarkozy ont été décorés par des post-it colorés dans de nombreuses Fnac de France :

 

 


2 militaires en repos agressés par une vingtaine de personnes à Paris

Des violences se sont produites ce samedi en marge de la manifestation contre l’état d’urgence organisée à Paris. 2 militaires en civil ont été agressés par une vingtaine de personnes. L’enquête devra notamment s’attacher à déterminer s’ils ont été visés en raison de leur qualité de militaire ou s’ils ont pu être pris pour des militants d’extrême-droite, selon une source proche de l’enquête...

Les agresseurs étaient vêtus de noir, masqués et cagoulés. L’un des deux militaires a été blessé à l’arcade sourcilière.

On se demande à quoi sert vraiment cet état d'urgence si des militaires ne sont plus en sécurité.


Rome : deux millions de personnes dans la rue contre le projet de loi LGBT de la sénatrice Cirinnà

Communiqué de La Manif Pour Tous :

"Ce samedi 30 janvier, le Circo Massimo a été envahi par une foule immense, débordant de toutes parts l’enceinte pourtant gigantesque du célèbre site antique. Les premiers arrivants ont pu s’installer par terre, jusqu’en fin de matinée, pour déjeuner dans une ambiance détendue et familiale. Puis les Italiens continuant d’arriver en masse, le Circo Massimo s’est retrouvé totalement saturé : les abords pourtant peu praticables, comme les voies attenantes, ont été eux aussi rapidement envahis. Plus de 1600 cars et des dizaines de trains spéciaux avaient été affrétés par les organisateurs pour permettre aux familles de participer à ce rassemblement historique.

Mobilisés contre le projet de loi Cirinnà, projet d’union gay autorisant notamment l’adoption par le conjoint de même sexe, les Italiens ont réclamé à nouveau le retrait du texte, comme ils l’avaient déjà fait le 20 juin à Rome lors d’une première manifestation qui avait rassemblé 1 million de personnes. 

Rejoints par une bonne partie des responsables politiques, y compris de gauche, les Italiens qui défendent le respect de la filiation père-mère-enfant et des droits de l’enfant sont conscients de la grande hypocrisie de la sénatrice Cirinnà, auteur du projet de loi. En effet, comme les événements l’ont montré dans nombre de pays, l’objectif visé - sans le dire publiquement - est toujours le droit à l’enfant avec, en particulier, la légalisation de la PMA « sans père » et la GPA. Mme Cirinnà, en outre, a été jusqu’à dire « peu importe l’opposition, il faut voter ce projet de loi. » Face à un tel mépris affiché, les Italiens appellent aussi, désormais, à respecter la démocratie !

Présents à Rome depuis 3 jours, les co-fondateurs de La Manif Pour Tous, respectivement Présidente et vice-Président, Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, se sont réjouis avec les organisateurs du Family Day (les associations La Manif Pour Tous Italia-Generazione Famiglia et le Comité de défense de nos enfants), du succès populaire de l’événement. Compte tenu de l’ampleur de l’opposition au projet de loi, sans commune mesure avec les rassemblements organisés le week-end dernier en faveur du projet Cirinnà, tous attendent que les dirigeants italiens, et Mateo Renzi en particulier, reviennent à la raison : les enfants ne peuvent être faits sciemment orphelins de père ou de mère !"

Rome2016


C'est Christiane Taubira qui a lancé la charge du gouvernement contre la famille

De Nicolas Bay, Secrétaire général du FN, à propos du départ de Christiane Taubira :

11"[...] Alors que la société française était déjà en proie à d’importants troubles – Nicolas Sarkozy et ses ministres étant passés par là – et profondément divisée, c’est Christiane Taubira qui a lancé la charge du gouvernement contre la famille et la filiation.

Matrone de l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe, Christiane Taubira est en effet aussi celle qui a facilité la délivrance de certificats de nationalité aux enfants nés par GPA à l’étranger, au mépris de tous nos repères culturels et du sixième principe de la Déclaration des Droits de l’Enfant du 20 Novembre 1959, selon lequel « l’enfant en bas âge ne doit pas, sauf circonstances exceptionnelles, être séparé de sa mère », cela au nom de son intérêt supérieur. Mais de nos valeurs et de nos traditions, Madame Taubira semble bien s’en moquer. La marchandisation du corps de la femme, et même celle de l’enfant à naître, ne semblent pas lui poser de cas de conscience."


Mgr Jeanbart : "que voulez-vous attendre d’un Laurent Fabius qui se prend pour Dieu le Père en décidant qui mérite ou non de vivre sur cette Terre ?"

De Charlotte d'Ornellas :

"De passage en France à l’occasion de la Nuit des témoins organisée chaque année par l’Aide à l’Église en détresse, l’archevêque grec-melkite d’Alep, Monseigneur Jeanbart, en avait gros sur le cœur. Après avoir décrit la situation dramatique que vivent les Alépins, l’évêque syrien s’est adressé au parterre de journalistes qui étaient venus l’écouter. 

« Les médias européens n’ont cessé d’étouffer le quotidien de ceux qui souffrent en Syrie et se sont même permis de justifier ce qui arrive dans notre pays en reprenant des informations sans ne jamais les vérifier », a-t-il lancé, fustigeant notamment les agences de presse créées pendant la guerre, « détenues par l’opposition armée », à l’instar de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, source incontournée des médias occidentaux.

« Il faut que vous compreniez qu’entre l’État islamique et le gouvernement syrien, notre choix est vite fait. On peut condamner le régime pour certaines choses, mais vous n’avez jamais cherché à être objectifs », a-t-il encore accusé. 

À la question de savoir s’il avait pu expliquer sa position aux autorités françaises, Monseigneur Jeanbart a répondu qu’il avait essayé, avant de s’entendre dire qu’il fallait être « moins critique ».

Pour lui, pourtant, l’Occident n’a cessé de taire les exactions de l’opposition armée, tout en accablant le gouvernement syrien et son président. « Bachar el-Assad a beaucoup de défauts, mais figurez-vous qu’il a aussi des qualités », a-t-il expliqué, « les écoles étaient gratuites, les hôpitaux aussi, les mosquées comme les églises ne payaient aucune taxe, mais quel gouvernement de la région fait des choses pareilles, soyez honnêtes ? Souvenez-vous aussi que si nous préférons aujourd’hui soutenir le gouvernement, c’est parce que nous redoutons l’instauration d’une théocratie sunnite qui nous priverait du droit à vivre sur notre propre terre. »

« Oui, j’ai tenté de dire toutes ces choses aux autorités françaises, mais que voulez-vous attendre d’un Laurent Fabius qui se prend pour Dieu le Père en décidant qui mérite ou non de vivre sur cette Terre ? » a-t-il finalement répondu, visiblement las (Laurent Fabius avait affirmé que Bachar el-Assad ne « mériterait pas d’être sur la Terre »). 

« Est-il possible que la France – que j’aime et qui m’a éduqué par le biais des communautés religieuses installées en Syrie – ait tant changé ? Est-il possible que ses intérêts et son amour de l’argent aient pris le pas sur les valeurs qu’elle défendait autrefois ? » a encore déclaré l’archevêque avec amertume.

À la question du positionnement des évêques français, l’évêque pakistanais également présent n’a pas voulu répondre. C’est donc Monseigneur Jeanbart qui a repris le micro.

« La conférence des évêques de France aurait dû nous faire confiance, elle aurait été mieux informée. Pourquoi est-ce que vos évêques se taisent sur une menace qui est aujourd’hui la vôtre également ? Parce que les évêques sont comme vous tous, élevés dans le politiquement correct. Mais Jésus n’a jamais été politiquement correct, il a été politiquement juste ! » a-t-il lâché. 

« La responsabilité d’un évêque est d’enseigner, et d’utiliser son influence pour transmettre la vérité. Pourquoi vos évêques ont-ils peur de parler ? Bien sûr qu’ils seront critiqués, mais cela leur donnera l’occasion de se défendre, et de défendre cette vérité. Il faut bien se souvenir que le silence est parfois un signe d’acquiescement. »

C’est également la politique migratoire des pays occidentaux que l’archevêque a critiquée.

« L’égoïsme et les intérêts servilement défendus par vos gouvernements finiront par vous tuer vous aussi. Ouvrez les yeux, n’avez-vous pas vu ce qui s’est récemment passé à Paris ? » a encore ajouté l’archevêque, avant de conclure en suppliant : « Nous avons besoin que vous nous aidiez à vivre chez nous ! […] Je ne peux accepter de voir notre Église deux fois millénaire disparaître. Je préfère mourir que de vivre ça. »"


Manifestation pour la famille à Rome : on parle de 2 millions de personnes

Contre le projet de loi instituant une union civile :

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La presse parle d'un million de personnes.

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Photo connue... :

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Vidéo en direct.

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Communiqué de Karim Ouchikh Président du SIEL :

"Défense de la famille : Nous Sommes Tous Italiens !

Le SIEL est en communion de pensée et d'action avec nos amis Italiens qui manifestent aujourd'hui massivement à Rome contre la loi accordant l'union civile et l'adoption d'enfants aux personnes homosexuelles. Fidèle à ses combats de toujours, marquant ainsi clairement sa différence avec Nicolas Sarkozy qui n'a pas hésité à renier sa promesse d'abroger la funeste loi Taubira, le SIEL continuera à œuvrer sans relâche à la préservation en France et en Europe de notre cadre familial traditionnel. Les adhérents et les sympathisants de "La Manif pour Tous" comme de "Sens commun", pareillement floués par les trahisons de LR, savent qu'ils peuvent compter plus que jamais sur le SIEL pour s'opposer avec détermination aux forces libérales-libertaires qui oeuvrent inlassablement à la destruction méthodique de notre modèle de civilisation."

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Clara Gaymard, "gay friendly"

Le blog de Patrice de Plunkett relaye un article du Canard Enchaîné du 27 janvier, qui rapportait l'action en faveur des "droits" LGBT de la part de... Clara Gaymard, élevée dans la foi catholique, mère de famille nombreuse, accessoirement fille du Professeur Lejeune qui doit se retourner dans sa tombe, et présidente de General Electric France. On n'est jamais si bien trahi que par les siens :

"Le Canard enchaîné (27/01) révèle ceci :

1841978860<< ...Présidente pour la France du groupe américain General Electric (GE), Clara Gaymard s'est fendue des voeux les plus gay friendly du patronat. Dans un courriel adressé à ses « chers collègues », cette icône BCBG, mère de neuf enfants, a été obligée de présenter une grande résolution émanant du siège US : GE doit « devenir le lieu où les employés gays, lesbiennes, bisexuels ou transgenres sont visibles, engagés, promus et tournés vers le succès professionnel », écrit notre nouvelle égérie gay. Et d'annoncer la naissance, au sien de la filiale frenchie, d'une « organisation de diversité » nommée GLBTA, pour « Gay, Lesbian, Bisexual and Transgenre Alliance ». Le tout accompagné de la marche à suivre pour en devenir « membre ou sympathisant ». A quand la patronne sur un char à la Gay Pride ?  >>

Le Canard rappelle* que Clara Gaymard est la fille du défunt Pr Lejeune, et qu'Hervé Gaymard (son époux) avait déclaré en 2013 qu'il ne voterait "évidemment pas" la loi Taubira.... En février 2005, Clara Gaymard donnait dans l'élgise St-Séverin un "enseignement" où elle expliquait avec assurance, à son auditoire parisien, toutes les implications spirituelles et familiales d'une foi qui "habite le tout"."[...]

La signature de Clara Gaymard apparaît au bas de la charte d'engagement LGBT de "L'Autre Cercle", une association LGBT (Lesbienne Gay Bi et Trans) "dont l’objet principal est de lutter contre les discriminations dans le monde du travail". Schizophrénie d'une femme intelligente et brillante, qui n'a pas su faire les bons choix, à qui l'on ne peut que rappeler les paroles évangéliques : "Qui n'est pas pour moi est contre moi" (Mt 12:30) et "Nul ne peut servir deux maîtres" (Mt 6).


7 évêques français se dressent contre le drame de l'avortement

A la suite du communiqué de Mgr Aillet, 7 évêques français signent une tribune dans Le Figaro (papier) (texte via Famille chrétienne) :

Sans-titre1"Peut-on encore parler de l’avortement aujourd’hui ? Il est suffisamment rare que ce sujet revienne dans le débat public pour ne pas saisir l’occasion de parler de ce « drame existentiel et moral » (pape François). La promulgation de la loi Santé le 27 janvier dernier nous permet de le faire. Il ne s’agit évidemment pas de porter des jugements sur les personnes, encore moins de culpabiliser. Refusant les caricatures, les amalgames et les invectives, nous souhaitons prendre le temps d’expliquer.

ReyDepuis 1975, la loi Veil a consacré la possibilité d’avorter. En 2016, le bilan est dramatique. Alors que le nombre d’avortements reste élevé et constant, trois phénomènes nous permettent de lire en creux un profond malaise social : de moins en moins de médecins acceptent de commettre des avortements ; des plannings familiaux ferment par manque de militants ; des sites Internet proposant des solutions alternatives à l’avortement connaissent un fort succès.

Monseigneur_Marc_AilletLa dernière loi Santé n’est qu’une fuite en avant. La suppression de la notion de « détresse », en 2014, et à présent du délai de réflexion avant de procéder à l’avortement revient à exercer une pression de plus sur les femmes.

Nous regrettons que dans ce débat les premiers acteurs de l’acte d’avortement, les femmes, soient trop peu écoutées, au profit d’un « combat pour les droits des femmes ». On occulte la violence létale vécue par les enfants à naître et la violence physique et psychologique vécue par leur mère lors d’un acte d’avortement.

Nicolas-BrouwetPour la loi, l’avortement est un « droit ». Dans les faits, c’est surtout un drame.

C’est le drame des femmes qui vivent un traumatisme : avant d’avorter, elles portaient un bébé, elles portent à présent en elles un fardeau. Beaucoup ont eu le sentiment de ne pas avoir reçu l’aide et le soutien qui leur aurait permis d’accueillir leur enfant, de le bercer, de le caresser.

L’avortement, c’est le drame des enfants éliminés avant de naître. Les nouveau-nés sont des êtres fragiles. Lorsqu’ils viennent à la vie, ils deviennent le trésor d’une famille, le cadeau de Dieu. Leur innocence nous bouleverse.

2655507427L’avortement, c’est le drame de la déresponsabilisation des pères. Combien de pères se sont-ils délestés de leur rôle, par indifférence ou sous le poids de la pression de leur entourage ? Il faut aussi souligner le désarroi de certains d’entre eux, autant en « quête » qu’en « perte » d’une identité qu’ils peinent à assumer.

L’avortement, c’est un drame social. Dans notre pays, il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente. Une mentalité abortive s’est développée, articulée autour du refus de l’autre, de la vie et de la précarité humaine. Cette mentalité introduit le soupçon dans les liens familiaux : mes parents auraient-ils pu m’empêcher de naître ?

La miséricorde portée par le pape François n’est pas sélective, parce qu’elle ne se conçoit pas sans la vérité. « La plaie qu’est l’avortement constitue un attentat contre la vie. Laisser mourir nos frères sur les bateaux dans le canal de Sicile constitue un attentat contre la vie. […] Le terrorisme, la guerre, la violence, mais aussi l’euthanasie, constituent des attentats contre la vie » (pape François, extrait du discours du 30 mai 2015 adressé à l’association Scienza e Vita).

Mgr-Jean-Pierre-CattenozNous ne voulons pas juger les femmes. Devant le poids de leurs souffrances et la complexité de leurs déchirements intérieurs, nous répondons comme le pape François : « Qui suis-je pour juger ? » Ce sont les drames existentiels que nous accueillons au quotidien.

Nous disons notre refus d’opposer dans ce débat le droit des femmes et le droit des enfants. Comme le pape François nous y invitait encore le 28 janvier dernier, nous devons relever « le défi de contrecarrer la culture du déchet, qui a de nombreuses expressions, parmi lesquelles celle de traiter les embryons humains comme un matériau jetable, de même que les personnes malades et âgées qui se rapprochent de la mort ».

Image_previewNous appelons au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis.

Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort de France

Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon

Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes

Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio

Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon

et Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban

Merci à ces évêques courageux qui doivent se sentir bien seuls...


L'école de la Providence de Baure (40) recrute

L'école, créée il y a plus de 50 ans par M. l'abbé Tibur, propose aux enfants un enseignement traditionnel dans un esprit chrétien. Cette école est placée depuis 2005 sous le patronage de la Fraternité Saint Pierre. Située à 10 mn de Dax, l'école profite d'un joli château comme cadre scolaire. L'école recherche:

  • une personne qualifiée ou en formation pour enseigner en classe de maternelle, temps plein, dès février en remplacement d'un congé maternité (possibilité de prolonger pour l'année 2016-2017)
  • un(e) enseignant(e) de CE, temps plein, dès fin février.
  • un(e) enseignant(e) de CM, mi-temps, dès fin février.

contact: [email protected] - 05.58.89.80.21


L'abbé Hervé Benoît et Le Chouan du Tanganyika

Emmanuel Mauger reçoit l'abbé Hervé Benoît pour son livre Le Chouan du Tanganyika, consacré à la vie de Léopold Joubert qui est un véritable roman. Engagé très jeune parmi les volontaires qui se battirent pour défendre les États pontificaux contre les troupes de Garibaldi, il rejoignit, après la chute de Rome, les troupes de Charette qui combattirent les Prussiens. À peine démobilisé, il repartit en Afrique protéger militairement les missions catholiques… et lutter contre les tribus esclavagistes. Une superbe biographie d’un héros de la « petite histoire »… qui détruit beaucoup de mythes de la grande histoire ! 


C’est arrivé un 30 janvier…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 janvier : fête de Sainte Bathilde.

Sainte Bathilde, est l'épouse de Clovis II, Roi de Neustrie et Bourgogne, Reine des Francs et Régente en 657. C'est une des quatre Reines de France que l'Eglise porte sur les autels avec le titre de Sainte.

Elle contribue à la réforme de l'Église franque, aidée en cela par deux grands saints, Saint Eloi, évêque de Noyon et Saint Ouen, évêque de Rouen. Elle fonde les abbayes de Corbie en Picardie, et de Chelles en région parisienne. Elle se retire à l'Abbaye de Chelles en 664.

 Le 30 janvier est aussi le jour de Sainte Martine, martyre, sainte patronne de Rome.

 

 

  • le 30 janvier 1592 : élection du pape Clément VIII.

Ippolito Aldobrandini est né à Fano le 24 février 1536, et est décédé à Rome le 3 mars 1605. Il est pape du 30 janvier 1592 au 3 mars 1605. Dernier pape de la Contre-réforme, il s'applique à faire fleurir la piété et la science dans l'Église, condamne les duels. C'est lui qui donne l'absolution au Roi Henri IV, lors de sa conversion. Par son exemple, il ramène un grand nombre d'hérétiques au sein de l'Église.

Pour l'anecdote, il vulgarise le café en Occident, considéré auparavant comme "boisson sombre de l'Islam" donnée par Satan aux musulmans pour les consoler de ne pouvoir boire du vin, boisson sacrée du Christ. Il aurait considéré au contraire que "l'arôme du café était chose bien trop agréable pour être l'œuvre du Malin et qu'il serait dommage que les musulmans en aient l'exclusivité".

  • le 30 janvier 1631 : Gaston d'Orléans, frère du Roi Louis XIII, quitte la cour.

Gaston de France, duc d'Orléans, frère de Louis XIII et deuxième dans l'ordre de succession jusqu'à la naissance du futur Louis XIV en 1638, meurt à Blois le 2 février 1660. Cet éternel comploteur, né le 24 avril 1608, passe sa vie à tenter de renverser son frère, Richelieu ou encore Mazarin. Chef des Conseils sous la régence d'Anne d'Autriche durant la minorité de son neveu, il participe même à la Fronde.

Les conspirations de « Monsieur » échouent toujours, faute de réel projet politique. Gaston dénonce souvent ses complices, puis les voit périr (d'Ornano, Chalais, Montmorency, et Cinq-Mars). Mais en plus d'être traitre à ses complices, il est aussi inconstant et vicieux, il crée un « Conseil de vauriennerie », des courtisans et amis avec qui il mène une vie désordonnée ; il est réputé joueur et amateur de femmes. L'Encyclopædia Universalis le voit comme le chef de file des libertins de l'époque, dont l'un des passe-temps est les chansons à boire, les poèmes érotiques et les parties de débauche. Gaston d'Orléans est le père de la grande Mademoiselle.

  • le 30 janvier 1652 : décès de Georges de La Tour, peintre français.

Peintre lorrain ayant reçu les influences nordique, italienne et française, contemporain de Jacques Callot et des frères Le Nain, il est célèbre pour avoir peint des toiles exploitant remarquablement l'ombre et la lumière, à l'image du Caravage, dont il s'est fortement inspiré. Il reçoit le titre de « peintre ordinaire du Roy » en 1639. Il a peint notamment des scènes religieuses et des scènes de la vie quotidienne comme "Le Tricheur à l'as de carreau" ou "La Diseuse de bonne aventure".

Saint Joseph charpentier, 1642, Louvre

Jeune chanteur

  • le 30 janvier 1770 : l'archevêque de Paris, monseigneur de Beaumont, annonce à Louis XV la décision de sa fille, Mme Louise, d'entrer au Carmel.

Voir les chroniques du 16 février, du 11 avril, du 12 septembre et du 10 octobre.

  • le 30 janvier 1793 : le marquis de la Rouërie, chef royaliste de l'Ouest, meurt malade au château de La Guyomarais à St-Denoual.

Né à Fougères le 13 avril 1751, il a passé toute son enfance au château de La Rouërie, à Saint-Ouen-La-Rouërie, situé à 20 Km en dessous du Mont Saint Michel. A quinze ans, il quitte Saint Ouen pour Versailles où il entre dans les Gardes Françaises, et dont l'inaction lui pèse. Après un duel, le Roi Louis XVI le menace de pendaison pour avoir blessé un de ses amis, il part donc en Suisse. Absout par le Roi, à condition de se retirer sur ses terres, il revient en Bretagne.

Initié dans la Loge Aimable Concorde, Parfaite Union, il s'embarque à Nantes et le 13 avril 1777 débarque au Delaware et fait ses offres de service. Il demande à abandonner son nom et son titre ; il se fait appelé "colonel Armand".

Ses succès militaires sont éclatants et sont soulignés par le général Scott, adjoint de Washington

Il faut souligner qu'il soutient le combat et celui de ses hommes de ses propres deniers!

Rentré en France en 1781, il est non seulement confirmé dans son grade de colonel mais aussi fait Chevalier de l'ordre militaire et royal de Saint Louis. Il vend alors des terrains, en hypothèque d'autres pour financer ses troupes aux Amériques où il retourne en juin 1781. Il rentre en Bretagne en juin 1784, en tant que général. Moins politique que La Fayette mais vrai soldat, il est moins connu, bien qu'ayant été, à la différence du premier un des acteurs militaires des succès des troupes françaises sur le nouveau continent.

En vrai breton et malgré l'influence maçonnique, il rejette l'abolition des privilèges, qui n'est pas l'abolition des privilèges des deux premiers Etats (Eglise et noblesse), mais l'abolition des lois privées, c'est-à-dire des lois propres à chaque des Provinces de France. Les Rois parlaient de « nos peuples de France » et non du peuple de France. Cette loi illégale à plus d'un titre entraîne l'abolition des accords de 1532. Décision illégale, car non soumise au Parlement de la Bretagne, Etat de plein droit, uni à la France ; décision illégale car prise par une assemblée qui n'avait aucun mandat pour ce type de décision.

Avec le comte Ranconnet de Noyan, il décide alors de créer l'Association Bretonne pour défendre les lois bretonnes. Les principales villes de Bretagne sont maillées d'un réseau chargé de recruter des troupes. L'association s'oppose à la Constitution Civile du clergé qui lui facilite la tâche pour soulever les Chouans de Bretagne.

Fortement affecté par l'assassinat de Louis XVI, Armand Charles Tuffin, marquis de La Rouërie, est le premier mort royaliste. Pourchassé par les troupes républicaines de la Convention informée de la création de l'Association Bretonne et du danger qu'elle représente pour la révolution, il s'était réfugié au château de La Guyomarais, à une trentaine de kilomètres au Nord-Ouest de Dinan. L’épitaphe du marquis de la Rouerie est "le mal qui l'emporta fut la fidélité"

  • le 30 janvier 1803 : Bonaparte écrit au maire d'Orléans Crignon.

Il le félicite de son projet d'ouvrir une souscription pour rétablir le monument célébrant Jeanne d'Arc, car "Unie, la nation française n'a jamais été vaincue".

Ce monument avait été détruit par le vandalisme des révolutionnaires en haine de la Foi catholique.

  • le 30 janvier 1853 : mariage de Napoléon III avec Eugénie de Montijo, comtesse de Teba.

Le mariage est célébré à Notre-Dame de Paris. Les festivités durent deux jours. Le 16 mars 1856, l'impératrice Eugénie donne naissance à son unique enfant, le prince impérial Napoléon-Louis.

  • le 30 janvier 1875 : vote sur le mode d'élection du président de la république.

C'est par une seule voix de majorité (353 contre 352) que l'Assemblée nationale a adopté l'amendement Wallon, qui stipule :

«Le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et par la Chambre des députés réunis en Assemblée Nationale. Il est nommé pour sept ans ; il est rééligible.»

  • le 30 janvier 1944 : de Gaulle amorce la décolonisation avec la Conférence de Brazzaville.

De Gaulle ouvre à Brazzaville une conférence, du 30 janvier au 8 février, qui regroupe les représentants des territoires français d'Afrique : il présente un projet de réforme de l'Empire colonial et définit le statut de l'Empire français dans le sens d'une fédération, évoquant la question de l'émancipation. Il n'est pas encore question d'indépendance, les français ne sont pas encore prêts!

  • le 30 janvier 1976 : le pape Paul VI met en garde contre les mouvements féministes qui, dit-il, risquent de dépersonnaliser la femme.

Cette "Allocution aux femmes" est faite par Paul VI. Elle est rapportée dans la Revue de droit canonique du 20 février 1977.

  • le 30 janvier 2004 : un homme politique condamné.

Alain Juppé, président du parti politique français UMP est condamné par le tribunal de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis pour « prise illégale d'intérêt »; ce qui entraîne son inéligibilité pour 10 ans. Il décide de faire appel.