L'Eglise rachète des esclaves
29 janvier 2016
Confidence du Père Antonio ce matin devant l'AED : l'Eglise rachète des esclaves #chrétiens sur les marchés en #Afrique @fre_pons
— Frédéric Pons (@fre_pons) 29 Janvier 2016
Confidence du Père Antonio ce matin devant l'AED : l'Eglise rachète des esclaves #chrétiens sur les marchés en #Afrique @fre_pons
— Frédéric Pons (@fre_pons) 29 Janvier 2016
Invité de France Info ce matin, le maire de Béziers a réagi sur l’avenir du Front national.
« Quand on est le premier parti de France et que l’on fait plus de 40 % dans un certain nombre de régions et qu’on n’en gagne aucune, il y a un problème. […] Si le Front national veut gagner, il faut qu’il change. Il doit changer de nom, changer ses propres statuts, il leur faut un parti plus démocratique, s’ouvrir à d’autres gens et changer aussi sur son programme. Oui, certaines choses ne sont pas tenables : faire de la sortie de l’euro l’apha et l’omega de toute politique me semble être une mauvaise idée et aujourd’hui, ne pas dire plus fortement que l’État ne doit pas intervenir dans tous les domaines, je pense que c’est aussi une erreur. »
Après la France, la Croatie, l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande, la Slovénie… c’est désormais en Italie que la défense de la famille et des droits de l’enfant prend de l’ampleur.
Ce samedi 30 janvier, les Italiens rejoindront par centaines de milliers le Circo Massimo, à Rome, à partir de 12h. D’ores et déjà en route pour beaucoup d’entre eux, ils viendront de toute l’Italie, du Nord au Sud, pour participer au Family Day. Cette nouvelle manifestation est organisée par un collectif emmené par La Manif Pour Tous Italia-Generazione Famiglia, le Comité de Défense de nos Enfants et des dizaines d’autres associations italiennes.
Une première manifestation avait déjà rassemblé 1 million de personnes à Rome, le 20 juin dernier, contre le projet de loi Cirinnà, projet d’union civile incluant l’adoption pour les couples de même sexe.
Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, tous deux co-fondateurs de La Manif Pour Tous et respectivement Présidente et Vice-Président du mouvement, sont présents à Rome aux côtés des organisateurs italiens dans la perspective de ce nouvel événement.
« Nous ne sommes pas naïfs : avec ce projet, c’est le droit de l’enfant à être élevé – dans la mesure du possible – par son père et sa mère, qui est menacé » soulignent conjointement les dirigeants des associations française et italiennes. Ludovine de La Rochère ajoute :
« Comme la France, l’Italie est confrontée à un projet de « bouleversement de civilisation », tel que celui revendiqué en son temps par Christiane Taubira. Le drame est que les premières victimes de ce bouleversement sont les enfants, que certains sont prêts à faire délibérément orphelins de père ou mère, tandis que d’autres n’osent pas protester. Un père et une mère sont pourtant irremplaçables et, évidemment, non interchangeables ! Et c’est bien cela qui est en jeu avec la loi Taubira et ses avatars européens, dont le projet de loi italien Cirinnà. C’est évidemment complètement idéologique, déconnecté de la réalité et, en particulier, des besoins les plus élémentaires des enfants ! »
C’est pourquoi les Européens sont de plus en plus nombreux à prendre conscience des enjeux : des mouvements de défense de la famille fondée sur la filiation père-mère-enfant naissent et se développent partout en Europe dans le sillage de La Manif Pour Tous en France qui a vue le jour à l’automne 2012. Tous travaillent en lien étroit avec le mouvement français.
Ainsi, la fin de l’année 2015 a été marquée par un référendum en Slovénie dont l’issue a conduit à l’abrogation de la loi qui avait ouvert le mariage aux couples de même sexe. Ludovine de La Rochère estime :
« Ce réveil des familles aux quatre coins de l’Europe est un immense signe d’espérance. En privant délibérément des enfants de leur père ou de leur mère par la PMA « sans père » ou la GPA (Gestation Pour Autrui), nous sommes arrivés à un point de rupture dans la destruction de la famille et de la civilisation. L’heure est non seulement venue de stopper ces projets désastreux, mais aussi de faire preuve d’ambition pour la prise en compte de la famille et de ses besoins partout en Europe. Le message du Family Day doit rayonner aux quatre coins du continent. Les droits de l’enfant et de la famille n’ont pas de frontière ! ».
Le Salon Beige était présent hier à la soirée #pitchmychurch retransmise en direct sur KTO. Si vous n'y étiez pas, voici ce qu'il faut en retenir:
La première chose, c'est l'affluence: une salle pleine, un réel succès. Des personnes de tous les âges, même si un grande majorité de jeunes des générations JMJ (18-35 ans). Des sponsors qui avaient bien fait les choses, une salle magnifique prêtée par la paroisse Saint Honoré d'Eylau, des bières artisanales, et une belle sélection de chez Michel et Augustin.
4 projets d'innovation catholique ont été présentés:
Sinon un certains nombres d'autres Startups étaient présentes, notamment ephatta, le AirBNB catho, Dizzit, l'appli mobile gratuite de carnets d'adresses partagés, GensDeConfiance : le site de petites annonces entre gens de Confiance, PicInTouch : les impressions photos par mail au profit des grands-parents, Donatio, une autre possibilité pour numériser l'offrande à la quête ou encore bougetoneglise.
Une soirée riche qui montre à quel point les catholiques se sont engagés sur la scène du numérique, soit dans des produits directement liés à leur foi, soit dans des produits plus grand publics. Une chose rassemble cependant toutes ces initiatives, elles sont toutes fondées sur le lien social, naturel ou surnaturel... Les chiens ne font pas des chats !
Addendum : Voici un message de l’équipe qui lance l’application La Quête qui permet de donner via son téléphone à la quête et au denier.
« N’ayez pas peur de devenir les citoyens du territoire numérique. » Pape François.
Et si nous prenions un peu de temps pour comprendre ce conseil du Pape François ? Et si nous envisagions d’apprivoiser ce territoire numérique pour qu’il soit au service de l’Eglise ? Depuis toujours, notre Eglise répond aux défis de son temps, discernant avec sagesse entre progrès et modernité à tout prix.
Nous vous livrons aujourd’hui une manière de répondre au défi de la numérisation. Voyez-y le résultat de la réflexion de cinq jeunes catholiques, ayant entre 25 et 27 ans, entrepreneurs, animés par la foi et grandis depuis plusieurs mois par les rencontres qu’ils ont faites.
La numérisation du don : menace ou opportunité ? Voici ce qui ressort de notre réflexion, appelée à être enrichie par la vôtre.
Nous disons que la quête traditionnelle fait partie du rite. Nous pensons que le tintement des pièces de monnaie des enfants dans la corbeille, qui se retournent ensuite ravis vers leurs parents, fait partie de nos traditions et de l’éducation à l’offrande. Mais nous pensons que ne pas pouvoir donner lorsque nous n’avons pas de monnaie sur nous, ou « vidanger » nos poches avec la monnaie du café de la veille dans la corbeille, ne doivent peut-être pas en faire partie.
Nous pensons qu’une offrande pour la quête, faite avec son téléphone, que ce soit dans l’église, sur le parvis ou de retour chez soi, est motivée par la même envie, celle de faire vivre ce en quoi nous croyons. Nous pensons que la quête par téléphone, adossée à la quête traditionnelle, c’est aussi la quête.
Nous pensons que le téléphone ne doit pas prendre une trop grande place dans nos vies. Nous pensons qu’il doit être utilisé à bon escient, qu’il ne doit pas entrer en interférence avec la dimension spirituelle et le recueillement qui lui est associé, inhérents à notre foi. Mais nous pensons qu’il est aussi un formidable moyen d’ancrer la dynamique du don dans le quotidien des fidèles, de sensibiliser les nouvelles générations à la quête et au denier. Nous voulons introduire dans la poche de chaque fidèle ce rappel simple : « votre paroisse a besoin de vous pour vivre ». Nous pensons aussi offrir la possibilité à des personnes qui ne peuvent pas se déplacer, au moment où elles regardent la messe à la télévision, de donner en communion avec l’ensemble des fidèles.
L’application La Quête est un outil qui a pour objectif de permettre à tous de donner plus facilement. Elle ne remplacera pas la quête traditionnelle, elle n’est qu’un complément au service des fidèles.
Nous avons besoin de vous, donnez-nous votre avis, envoyez-nous vos remarques et réflexions à [email protected]."
"La Fondation Jérôme Lejeune, qui assure le suivi thérapeutique des personnes trisomiques et finance la recherche scientifique sur cette maladie, fait part de son indignation suite aux propos discriminants et méchants de madame Jacqueline Herremans, Présidente de l’Association pour Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD) de Belgique.
Le 20 janvier 2016, lors d’une discussion avec le journaliste Antoine Pasquier sur Twitter, madame Herremans a évoqué la « terrible responsabilité des parents qui décident de la naissance d’un enfant trisomique », parlant de « la responsabilité [de ces parents] vis-à-vis de l’enfant, de sa fratrie et de la société. » et suggérant que la personne trisomique est un poids pour l’ensemble de la société et qu’elle ne mérite donc pas de vivre.
Pire encore, en parlant de la naissance des enfants trisomiques, madame Herremans « trouve fabuleux que l’on puisse ainsi éviter de créer du malheur. » En affirmant que mettre au monde un enfant trisomique, c’est « créer du malheur », madame Herremans culpabilise les parents qui ont décidé de garder leur enfant trisomique, et nie la vérité des très nombreux témoignages de familles heureuses qui vivent avec des enfants trisomiques. Alors même que le monde médical débat actuellement à propos de la délicate question du dépistage prénatal non-invasif (DPNI), qui va aggraver l’élimination des enfants trisomiques, la Fondation Jérôme Lejeune condamne ces propos stigmatisants et la logique mortifère qui les sous-tend."
Jacqueline Herremans, responsable de l’Association au Droit à mourir dans la dignité (ADMD), a publié une série de tweets parlant de la
"terrible responsabilité des parents qui décident de la naissance d’un enfant trisomique".
96% des enfants porteurs de la trisomie 21 exterminés avant leur naissance, cela ne leur suffit pas.
Les Amis de Vannes demandent la restauration de l’édifice datant du XVIe siècle et aujourd’hui désaffecté qui se dégrade face à l’hôtel de ville. Ils rappellent que c’était une promesse du maire en campagne électorale.
« La chapelle Saint-Yves tombe en ruines. Sa corniche commence à s’effriter en chutant sur la cour de récréation du collège Jules-Simon. Nous devons intervenir auprès des élus municipaux pour sauver ce bâtiment. » « C’est un édifice intéressant sur le plan architectural pour sa façade et son intérieur. Il fait aussi partie de l’histoire de la spiritualité à Vannes. »
Le candidat David Robo, devenu maire, avait annoncé sa restauration dans son programme de campagne électorale. Or, aujourd’hui il n’a lancé aucune étude.
Gérard Thépaut, maire adjoint chargé de l’urbanisme, a déclaré :
« En effet, le maire a fait cette annonce pendant sa campagne et le mandat est loin d’être terminé. Mais aujourd’hui il y a surtout des contraintes budgétaires. Engager une restauration, cela signifie qu’il faut aussi prévoir une destination à cet édifice, et donc des dépenses de fonctionnement. »
Simon Uzenat, élu d’opposition au conseil municipal, a rétorqué :
« Si la restauration de Saint-Yves n’est pas programmée rapidement, elle ne pourra se faire. La rigueur budgétaire n’est pas une raison suffisante. Nous avons demandé la mise en place d’un plan pluriannuel de travaux pour valoriser le patrimoine mais le maire ne le fait pas. »
Nadine Morano pourrait rejoindre le Centre national des indépendants et paysans (CNIP). Un tel ralliement permettrait à Nadine Morano de se présenter facilement à la primaire LR, au même titre que Jean-Frédéric Poisson (PCD). En effet, les candidats issus du parti Les Républicains doivent recueillir les parrainages de 20 parlementaires nationaux ou européens, 250 élus locaux et 2 500 adhérents. Une condition que contournerait Nadine Morano en étant directement désignée par le CNIP comme sa représentante à la primaire.
Reste à savoir si le bureau politique de LR acceptera que ce parti concourre à la primaire. En effet le CNIP pourrait se rapprocher du Front national. Le CNIP et son probable futur président Bruno North semblent ouverts à la discussion. Il aurait récemment rencontré plusieurs cadres frontistes, notamment le secrétaire général Nicolas Bay et le directeur de cabinet de Marine Le Pen, Nicolas Lesage.
Après leur avoir dit que ça ne coûtait pas cher d'abroger la loi Taubira, puis après avoir écrit l'inverse dans son livre, Nicolas Sarkozy a rencontré Sens Commun vendredi matin pour s’expliquer sur les déclarations tenues dans son livre. Madeleine de Jessey, la porte parole de Sens Commun, raconte :
« Nicolas Sarkozy nous a dit que notre mouvement avait toute sa place au sein de la famille Les Républicains, que notre présence était même nécessaire ». « Il nous a expliqué son point de vue et nous a rappelé qu’il s’agissait d’un livre très personnel ».
Cela tombe bien : le vote est aussi très personnel...
En cette 25ème année de sa fondation, le jour de la fête de Saint François de Sales, l'un des saints patrons de l'Institut, la Congrégation pour la doctrine de la Foi a approuvé définitivement les constitutions de cet ordre de chanoines séculiers.
Venez fêter le départ de Christiane Taubira samedi 30 janvier à 11h Place de l’Hôtel de Ville – Compiègne.
Retrouvailles autour d’un apéro festif : Venez avec une bouteille, biscuits, gobelets ou saucisson.
Munis de vos drapeaux, sweats et sifflets !!
Le Salon Beige encourage à la création de cercles locaux de réflexion et d'action, répondant à la charte suivante:
Ces cercles sont attachés à la foi et la morale catholique, tout en étant indépendants de la hiérarchie catholique et n'engageant que leurs membres. Ils s'attachent à promouvoir la doctrine sociale de l'Eglise, tout spécialement le respect de la dignité de toute personne humaine, la recherche du bien commun, et l'attachement au principe de subsidiarité.
Le cercle Guillaume et Mathilde - Le Salon Beige est la branche Normande d'une initiative soutenue par Le Salon Beige, qui a pour vocation à réunir régulièrement dans un lieu historique (privé ou public) pour une conférence culturelle dont le sujet n'est pas connu à l'avance pour conduire à des échanges entre les personnes qui s'investissent dans la défense du bien commun, du beau et du vrai.
Lieu : Caen
Horaire : 20h30
Programme :
Vous trouverez ci-dessous le carton d'invitation. Participation sur inscription uniquement, effectif limité.
Suite à la polémique soulevée par des députés européens qui remettaient en cause le rôle de rapporteur accordé à la sénatrice belge Petra De Sutter, gynécologue transsexuelle pratiquant des GPA, à l’occasion du rapport sur « les droits de l’homme et les questions éthiques liées à la gestation pour autrui », la Commission des questions sociales du Conseil de l’Europe s’est prononcée.
A 21 voix contre 17, elle a décidé de ne pas retenir un « potentiel conflit d’intérêt ». Pour certains, cette décision « outrageante » va « sérieusement ébranler la crédibilité du rapport s’il est adopté ».
La Commission se prononce aujourd'hui sur l’adoption de ce rapport.
Dans sa réécriture des aventures du Club des cinq, les éditions Hachette ont remplacé une scène où les enfants vont à la messe par une scène où ils vont au marché !
Leur dieu c'est leur ventre.
Pendant que les autorités romaines couvraient les statues du Capitole pour la visite du président iranien, qui n'avait rien demandé :
Donc pendant ce temps au Vatican :
J'ai cru à une blague du Gorafi, mais non, c'est une vraie information :
"Nano explique avoir réalisé qu’elle était un chat quand elle avait 16 ans. Cette Norvégienne de 20 ans a depuis adopté des manières "félines". Dans une vidéo mise en ligne sur Youtube, déjà visionnée plus de 350.000 fois jeudi, elle se confie sur ce mode de vie pour le moins particulier, rapporte le quotidien britannique The Telegraph.
Cheveux oranges et yeux d’un bleu profond, la jeune femme s’est choisi un look rappelant l’animal qu’elle prétend être: fausses oreilles pointues, piercings autour de la bouche évoquant des moustaches, et bien sûr une fausse queue de chat. Pour faire sa toilette, elle a aussi deux gants-pattes de chat faits de fausse fourrure rose, qu'elle frotte contre son visage.
"J'ai compris que j'étais un chat quand j'avais 16 ans, lorsque les médecins et les psychologues ont découvert quelle était 'la chose' chez moi. A ma naissance, il y avait un défaut génétique", raconte-t-elle.
Nano dit être dotée d’une vue et d’une ouïe particulièrement développées, ce qui lui permet de chasser dans le noir, même si elle n'a encore jamais réussi à attraper une souris. Elle affirme détester l’eau et avoir la capacité de communiquer uniquement en miaulant. [...] Et quand on lui demande si elle est née dans la mauvaise espèce, elle dit: "Oui, née dans la mauvaise espèce." [...] La jeune femme assure que vivre comme un chat est "épuisant", mais elle ne veut pas vivre comme un être humain. "Mon psychologue m'a dit que je pouvais m'en extraire, mais j'en doute", conclut-elle. "Je pense que je serai chat toute ma vie."
Nicolas Dupont-Aignan fait l'objet d'un portrait dans L’Obs du 28 janvier (via). On y lit son refus de toute alliance :
"Je vais faire la pute avec des nuls ou je sauve la France ?"
Et cette affirmation sur l’élection présidentielle de 2017 :
"Je n’ai jamais été aussi optimiste. Je le sais, je serai élu président de la République… bon, c’est pas sûr à 100%."
Un peu mégalo avec une once de réalisme sur la fin.
Le Monde vient de reprendre un article d'un lobbyiste européiste serbe (pas franchement pro-croate...) basé à Bruxelles contre le nouveau gouvernement croate, sous le titre
"En Croatie, le retour des ultranationalistes"
Voilà qui donne l'ambiance (et le bruit des bottes...). Extrait :
"Après la Pologne et la Hongrie, l’Union européenne va-t-elle devoir se pencher sur les pratiques de la droite nationaliste croate ? La composition du nouveau gouvernement, annoncée vendredi 22 janvier, a en tout cas créé la surprise et déclenché des protestations dans le pays. Deux ministres ont cristallisé l’attention : celui de la culture – un historien connu pour ses thèses révisionnistes sur le rôle des nationalistes pronazis oustachis pendant la seconde guerre mondiale – et celui des anciens combattants – qui a promis de lancer un « registre des traîtres à la nation ». Accusé par ailleurs de fraude fiscale, ce dernier a fini par annoncer sa démission jeudi 28 janvier."
Yves Daoudal a décrypté ce papier. Extrait concernant ce fameux ministre de la culture, Zlatko Hasanbegovic:
"Zlatko Hasanbegovic est né en 1973, et il a été président des jeunes du HCSP à 17 ans – après avoir été chez les néo-nazis de Pavelic… Comme son nom l’indique il est Musulman, il est historien des communautés musulmanes de Croatie et de Bosnie, et il s’est fait connaître comme militant contre la dénaturation du mariage au sein du mouvement “Au nom de la famille”"
A noter aussi que les locaux du ministère de la santé ont été aspergés d’eau bénite et un crucifix a été mis dans chaque bureau.
Après les avoir accueillis à bras ouverts, maintenant ils veulent les expulser :
Et la coalition gouvernementale conduite par Angela Merkel a décidé jeudi de durcir les conditions d'octroi du droit d'asile en Allemagne. Les mesures prévoient un délai de deux années pour tout regroupement familial pour les demandeurs d'asile auxquels a été accordé un statut limité de réfugiés. L'Allemagne souhaite également que soient accélérées les procédures d'expulsion des demandeurs qui n'ont pas obtenu le droit d'asile.
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
Mazarin, envoyé par Urbain VIII, rencontre le cardinal Richelieu à Lyon, pour demander que la France accorde une suspension d'armes. Cette négociation a lieu dans le cadre de la guerre de succession de Mantoue, qui est un conflit périphérique de la guerre de Trente Ans, opposant la France au Saint Empire romain germanique.
Elle se compose de 40 membres, élus et surnommés les "immortels". La mission de l'Académie, conserver et perfectionner la langue française, est précisée par ces lettres patentes du Roi Louis XIII, qui l'officialisent. Voir la chronique 10 juillet.
Le cardinal de Fleury mérite qu'on se penche sur sa vie. Ce qu'il a apporté à la France est immense. Outre le fait qu'il fut précepteur de Louis XV enfant, puis son premier ministre, il dirige le pays avec sagesse et surtout est le premier à identifier la nature du danger maçonnique. Sa clairvoyance touchant la Maçonnerie fait de lui la bête noire des loges et de l'histoire officielle mensongère.
Le Cardinal acquiert, suite à une minutieuse enquête, la conviction que la Maçonnerie est un danger mortel pour le Royaume et la Foi catholique en France. Il rejoint par là les magistrats hollandais qui viennent de l'interdire chez eux. Aussi donne-t-il des ordres sévères contre les Loges, qui déjà se multiplient dans le Royaume. C'est en 1738, qu'il informe le Pape Clément XII. Ce dernier rédige aussitôt la première des Encycliques qui condamne ce que certains appelleront « l'église de Satan ». Cette Bulle souligne dans la Maçonnerie son double objectif visant à détruire en même temps l'Église de Dieu et les sociétés politiques fondées sur le Christianisme.
André Hercule de Fleury, est né à Lodève le 22 juin 1653 et mort à Issy-les-Moulineaux le 29 janvier 1743.Il a été le principal ministre du jeune Roi Louis XV, de 1726 à 1743. Issu de la petite noblesse languedocienne, il est le fils de Jean de Fleury, seigneur de Dio, receveur des tailles au diocèse de Lodève et de Diane de La Treilhe. Il est ordonné prêtre à Paris en 1674, fait des études de théologie et devient, par protection du cardinal de Bonzi, aumônier de la reine Marie-Thérèse en 1677 puis, après sa mort, aumônier du Roi en 1683. Il est alors âgé de 30 ans.
Nommé évêque de Fréjus, en 1699, il se rend dans son diocèse, conformément aux décrets du Concile de Trente et s'occupe avec soin de ses ouailles.
Il renonce à son évêché en 1715 pour devenir abbé commendataire de l'abbaye de Tournus. C'est alors que le Roi Louis XIV, peu de temps avant de mourir, écrit dans son testament, qu'il confie à l'ancien évêque de Fréjus, l'éducation de son arrière-petit-fils et successeur. Mais la régence revient au duc d'Orléans, petit-fils de France. Celui-ci, qui connaissait et appréciait Fleury, le maintient dans ses fonctions.
Louis XV, Roi orphelin de 5 ans : « Fleury lui servit de père et de mère »
Le 1er avril 1716, il est nommé par le Régent du Royaume, le duc d'Orléans, précepteur du jeune Louis XV, conformément au deuxième codicille du testament de Louis XIV. Un an plus tard, il est élu à l'Académie française ; puis nommé en 1721, abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen et membre de l'Académie de sciences. En 1725, il devient membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et reçoit le titre de proviseur de la Sorbonne et de supérieur de la maison de Navarre. Surtout, lors du sacre en octobre 1722, il tient le rôle d'un pair ecclésiastique.
Louis XV a successivement comme principaux ministres l'irréligieux cardinal Dubois, l'ex-régent qui tous deux décèdent rapidement. N'ayant pas encore 15 ans, le Roi a déjà vécu la mort de ses parents, de son arrière-grand-père, et, par deux fois de son ministre. Il se tourne vers sa famille et nomme premier ministre un autre de ses grands oncles, le duc de Bourbon. Jaloux de l'influence de Fleury celui-ci cherche à le faire disgracier ; mais c'est lui qui est finalement exilé sur ses terres de Chantilly ; le cardinal de Fleury est « appelé aux affaires » à l'âge de 73 ans en 1726, par le jeune Roi, dont il a l'affection et la confiance.
« M. de Fréjus », comme on l'appelle, devient donc premier ministre. En septembre de la même année, sur la demande du Roi, il est nommé cardinal. Contrairement aux habitudes de l'époque, le cardinal n'en profite pas pour s'enrichir ou favoriser ses proches. Il dépense ses revenus commendataires en aumônes et se contente de ses appointements de ministre.
Le cardinal de Fleury gouverne avec prudence et sagesse, consolidant le budget de l'État, stabilisant la monnaie, reprenant la politique de Colbert ; il réorganise l'économie d'un pays mise à mal par les expériences monétaires du Régent et de Law. Il crée ainsi les conditions du développement scientifique, économique et industriel extraordinaire que va connaître le pays jusqu'à la révolution. Il est indispensable pour connaître l'état du pays avant cette révolution de relire l'excellente synthèse de Rénée Casin, de l'académie française : Les catholiques et la révolution française, dont les premiers chapitres dressent un tableau synthétique de l'état de la France de l'époque, c'est dans tous les domaines la première puissance mondiale.
Sur le plan religieux, il pacifie dans la mesure du possible le problème janséniste avec l'aide de l'archevêque d'Embrun, Pierre Guérin de Tencin, mais se heurte à une opposition parlementaire grandissante orchestrée par les loges maçonniques. A partir de l'année 1737, il mène une politique antimaçonnique et fait fermer des loges.
Sa politique extérieure est marquée par une recherche de la paix et de la stabilité européenne. Entraîné par le Roi dans la guerre de Succession de Pologne, il la conclut rapidement par le traité de Vienne de 1738, qui apporte à terme le Duché de Lorraine et le Duché de Bar à la France. En revanche, il se laisse entraîner par la puissance de l'opinion dans la guerre de Succession d'Autriche dont il ne verra pas la fin...
Son acharnement à éviter les ambitieux et les intrigants et à exercer seul le pouvoir, jusqu'à sa mort en 1743, lui vaut le surnom de « Son Éternité ». Alors pourquoi les loges ont –elles réussi à infiltrer la société française ? Car l'Eglise de France est alors traversée par les tendances gallicanes et l'hérésie janséniste qui arrêtent aux frontières de France la parole du Pape et font ignorer le bien fondé des angoisses que lui cause le péril maçonnique. La Maçonnerie profite de ces déplorables dispositions de l'esprit public. Cette dernière diffuse des brochures faites avec un art consommé pour attirer dans ses pièges les hommes de bonne foi ; elle y prêche la fameuse tolérance, masque menteur de l'intolérance la plus fanatique. La Maçonnerie, apprend peu à peu aux Français à détester le Catholicisme, parce qu'intolérant, dit-elle. En 1743, le cardinal de Fleury meurt. Ceux qui le remplacent sont de plus en plus sous l'influence de la secte et ils vont distiller le poison dans tous les rouages de l'Etat. Apres la mort du cardinal de Fleury, la Royauté française est soumise chaque jour davantage à l'influence de la Maçonnerie, qui va s'imposer à elle, en une cinquantaine d'années avec l'assassinat de Louis XVI et de Marie- Antoinette.
Ce dernier est ambassadeur d'Autriche à Paris. Talleyrand lui fait comprendre qu'il est prêt à vendre des informations sur les projets de Napoléon. Voir la chronique de la veille.
Zeppelin allemand 1916
Un ballon dirigeable allemand lâche 17 bombes sur l'Est de Paris. Vingt-six personnes sont tuées dans les quartiers de Belleville et de Ménilmontant. Cette attaque aérienne sera la dernière du genre que feront les allemands. Les avions remplaceront bientôt les zeppelins.
le 29 janvier 1972 : décès de sœur Claire de Jésus Crucifié.
Claire Ferchaud est née le 5 mai 1896. Elle meurt à au couvent des Rinfilières à Loublande, où elle a vécu après ses visions lors de la première guerre mondiale. A la demande du Christ elle rencontre, début 1917, le président Poincaré pour lui demander de se convertir et de combattre la Maçonnerie, de faire imposer le Sacré-Cœur sur le drapeau tricolore et de faire porter cet emblème par toutes les unités du front.
Le Christ veut être officiellement reconnu par la France. Poincaré ne fait rien !
Elle écrit alors à de nombreux généraux. Seul le généralissime Foch l’écoute. Il consacre toutes les armées aux Sacré-Cœur le 9 juillet 1918 (voir la chronique du jour) dans l’église du village de Bombon, en Seine et Marne, en présence de tout son état-major, avec lequel il commence une neuvaine, qui se termine le 18 juillet suivant (voir la chronique du jour). Ce jour-là commence l’offensive d’où sort la victoire finale.
Notons qu’une circulaire du ministère contresignée par Philippe Pétain interdit et sanctionne le porte du Sacré-Cœur sur les étendards et les uniformes.
Les faits de Loublande ne sont pas reconnus par l’Eglise. Voir les chroniques du 16 janvier et du 1er mai.
Pour marquer son désaccord avec la guerre du Golfe, le ministre français de la défense Jean-Pierre Chevènement démissionne. Il est remplacé par Pierre Joxe. Il le refera en prononçant son célèbre :
"Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne".
Ce qui est une bonne chose, mais la république est incapable de reconnaître ses propres fautes et étouffe toujours le génocide vendéen.
"Un nouveau leitmotiv est repris depuis quelques mois par les politiciens, certaines associations, et une partie des médias : le vivre ensemble. L’objet de la politique serait d’organiser le vivre ensemble. L’École n’aurait d’autre mission que de l’enseigner. Les valeurs elles-mêmes se récapituleraient dans ce vivre ensemble. Cette expression est dans toutes les têtes et dans toutes les bouches. Mais cette mode sémantique signifie-t-elle quelque chose ?
En relisant les philosophes, les moralistes, les écrivains des temps passés, la vérité se fait jour : jamais le vivre ensemble n’a été inscrit au rang des valeurs, jamais même il n’a été énoncé sous cette forme. S’il a le sens de l’ironie, tout un chacun fera observer que le vivre ensemble a fait une entrée récente dans le monde des valeurs. Le vivre ensemble parvient à se faire passer pour un impératif universel, incontestable et même indiscutable, tout le temps que l’on ne prend pas conscience qu’il est né de la dernière pluie.
Affirmer qu’il faut vivre ensemble est aussi plat qu’affirmer qu’il faut respirer. C’est affirmer que l’homme est un être social et rien d’autre. Ce truisme ne peut constituer ni un programme politique ni un fil conducteur pour l’éducation. Si le vivre ensemble s’impose comme valeur, c’est que l’espace politique a été détruit. Plus : c’est que toute perspective collective a été détruite. On brandit le vivre ensemble quand on n’a rien à dire, ou plus rien à dire, sur la société ou la politique, sur les instituions ou l’École. Ce pseudo concept n’est pas un étouffe-pensée, mais plutôt un vain mot qui ne germe et ne fleurit qu’au jour où toute pensée s’est évanouie. Le vivre ensemble ne peut croître ailleurs que dans le désert de l’intelligence.
Notre époque discourt sur le vivre ensemble pour ne pas parler de la cité. Elle fait du vivre ensemble un projet politique alors que c’est la cité qui devrait en être un. Le vivre ensemble est tout le contraire de la cité : c’est la cité éclatée en une nébuleuse de communautés et d’individus isolés dont il s’agit d’empêcher qu’ils empiètent les uns sur les autres. C’est la juxtaposition pacifique proposée comme idéal collectif. Bref, le vivre ensemble est l’exact opposé de la politique qui exige non pas une juxtaposition, mais une fusion. De ce fait, il est impossible de voir dans ce vivre ensemble un autre nom de la fraternité, ou une modernisation de celle-ci.
Le vivre ensemble est une illusion verbale, un vain mot agité pour masquer le néant intellectuel et politique d’une époque à la dérive."
C'est l'analyse d'H16, relayée ici.
"Un mardi de grèves en France, c’est, finalement, un mardi comme tant d’autres, plein d’inactions syndicales visibles. Et c’est aussi l’occasion de débordements violents. En plein état d’urgence, on peut se poser quelques questions.
En effet, à moins que vous ne soyez militant écolo ou que vous planquiez quelques dosettes de stupéfiants dans une cave, auxquels cas vous auriez pu avoir la visite inopinée et musclée de la police en pleine nuit, vous n’avez probablement pas constaté directement de différence entre l’état d’urgence actuel et l’état disons « de pas urgence » ou d’affaissement, selon le point de vue, qui prévalait encore le 12 novembre.
Pourtant, en toute bonne logique, la déclaration solennelle de cet état d’urgence par un chef de l’Etat à la voix mal assurée et par un premier ministre tremblotant aurait dû entraîner des conséquences directes palpables pour le citoyen lambda, notamment en terme de sécurisation du territoire français. Oh, certes, on a vu exploser le nombre d’assignations à résidence ou de perquisitions musclées, pas toujours suivies d’effets concrets. Mais au-delà de ces exemples, force est de constater que le pays est toujours aussi peu sécurisé.
Et il n’y a pas besoin d’éplucher beaucoup l’actualité pour le constater : en quelques heures de manifestations, les chauffeurs de taxi ont amplement prouvé par l’exemple que cet état d’urgence est une vraie plaisanterie. En substance, une petite troupe déterminée peut complètement bloquer le trafic routier sur des axes majeurs de la capitale française, et peut même mettre le feu à des pneus, le tout pendant plusieurs heures avant que la police n’intervienne. À ce propos, un djihadiste pourrait tirer de ce constat plusieurs enseignements à commencer par le fait qu’être armé d’un tracteur, d’une caravane ou d’une enseigne lumineuse « Taxi » permet d’aller plus loin et plus longtemps qu’avec une kalachnikov et qu’à condition de brûler des barils de gaz neurotoxiques plutôt que des pneus, l’attentat pourrait alors provoquer beaucoup de dégâts, le tout sans que les forces de l’ordre n’interviennent trop tôt.
Toujours dans le cadre de cet étrange état d’urgence au laxisme étonnant, on pourrait aussi évoquer les tensions qui s’accumulent à Calais.
Sans même rentrer dans l’épineux débat de savoir s’il faut ouvrir ou fermer les frontières, force est de constater que les demandeurs d’asiles en France ne sont pas gérés. Notez bien : ils ne sont pas « mal gérés », ou « insuffisamment », ils ne sont pas gérés du tout. On pourra arguer qu’ils ont probablement dû remplir moult cerfas colorés, mais ce n’est pas une gestion si ces papiers s’empilent sans bouger. Bref, ils ne sont réellement gérés ni côté sanitaire, ni côté juridique, ni dans l’indispensable volet policier qui devrait normalement être le cas, état d’urgence ou pas (et à plus forte raison en état d’urgence). Sangate fermé, la gestion de la frontière anglaise généreusement déléguée au contribuable français, cela fait maintenant des années que la situation s’enkyste gentiment sans qu’aucune autorité ne semble vouloir y changer quoi que ce soit.
En somme, comme pour les récentes manifestations de taxi, on assiste à une faillite complète, totale, absolue de l’état de droit.
Lire la suite "La faillite totale de l'état de droit" »
C'est ce que laissent entendre plusieurs sites anglophones (ici, ici et là). Il y aurait eu environ un demi-million de votants en trop, ce qui est considérable pour ce pays de 3 millions de votants. Le oui l'avait emporté avec 62,1% des voix sur... 3,2 millions de votants, dont 200 000 de trop si on considère que 100% des majeurs sont inscrits et ont voté...
En France, en plein traitement de padamalgam, personne n'a eu cette info :
"Un homme avec deux armes et un Coran a été arrêté jeudi dans un hôtel de Disneyland Paris, alors que la France vit sous la menace jihadiste depuis les attentats de 2015, mais les premier éléments de l’enquête ne semblent pas s’orienter vers une piste terroriste".
Il devait rencontrer Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, le 27 janvier. Mais la parution de son livre La France pour la vie et la forte critique à son encontre a changé la donne, car le rendez-vous a été "annulé à la dernière minute", selon La Lettre A.
"Il semble que ce soit plutôt reporté", explique Ludovine de la Rochère.
Communiqué de Monseigneur Marc Aillet:
« Ouvrons nos yeux pour voir les misères du monde, les blessures de tant de frères et sœurs privés de dignité, et sentons-nous appelés à entendre leur cri qui appelle à l'aide. Que nos mains serrent leurs mains et les attirent vers nous afin qu'ils sentent la chaleur de notre présence, de l'amitié et de la fraternité. Que leur cri devienne le nôtre et qu'ensemble, nous puissions briser la barrière d'indifférence qui règne souvent en souveraine pour cacher l’hypocrisie et l'égoïsme. » (Pape François, extrait de la Bulle d’indiction de l’Année Sainte de la Miséricorde)
Alors que le gouvernement amorce de nouvelles mesures pour faciliter l’accès à l’avortement, nous appelons de nos vœux que ce débat, trop longtemps ostracisé, caricaturé, voire interdit, soit ouvert à nouveau. Parce qu’il engage l’avenir de notre pays dans une logique que le pape François appelle la « culture du déchet », ce combat assumé et mené par la classe politique doit être interrogé honnêtement, sans devenir un tabou social dont même les dérives ne peuvent être soumises à la critique.
Il est en effet surprenant de constater la vigueur avec laquelle le gouvernement engage de nombreux moyens pour faire taire –non seulement le délai de réflexion légal pour les femmes- mais la réflexion autour de l’avortement elle-même, à grand renfort de campagnes médiatiques et aux frais du contribuable.
Nous regrettons que dans ce débat les premiers acteurs de l’acte d’avortement, les femmes, soient souvent trop peu écoutées, au profit d’un « combat pour les droits des femmes » fréquemment instrumentalisé. Il est tout autant regrettable de constater que la violence des propos dont on accuse régulièrement les défenseurs de la vie n’est que la pâle expression de la violence –occultée mais bien réelle et physique- vécue par les enfants à naître et leur mère à l’occasion d’un acte d’avortement. Violence létale pour les premiers, et conséquences souvent dramatiques pour les secondes dont les issues psychologiques voire physiques ne sont malheureusement pas assez prises en considération.
« Le droit à disposer de son corps », dont la ministre de la santé madame Marisol Touraine a fait état à l’occasion de ses vœux du 25 janvier dernier, ne suffit plus pour justifier cette politique mortifère. Il est acquis pour la science et le bon sens que l’enfant dans le ventre de sa mère est l’hôte de ce corps dont il ne partage pas le code génétique, dès ses premiers instants de vie. A ce titre, ce même droit à disposer de son corps doit pouvoir lui être accordé avec d’autant plus de rigueur qu’il est le plus faible et le plus petit d’entre nous. A l’heure où le monde et notre pays sont marqués par des drames terribles, quelle société peut prétendre faire l’impasse sur la défense des plus faibles et des plus fragiles d’entre les siens ?
Nous disons notre refus d’opposer dans ce débat le droit des femmes et le droit des enfants. A la suite du pape François qui disait à l’occasion de ses vœux au Corps diplomatique en 2014 : « la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur », nous appelons au droit à la vie pour tous, de la conception à la mort naturelle. Et au droit à l’avis.
+ Marc Aillet
Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron« Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? […] Car l'enfant est le plus beau présent de Dieu à une famille, à un pays et au monde entier. Dieu vous bénisse !» (Mère Teresa, Discours à Oslo lors de la remise de son Prix Nobel)
...contre la menace islamiste ?
...contre le chômage ?
...contre la dette ?
Alors que le Parlement vient d’adopter la proposition de loi créant de nouveaux droits pour les personnes malades en fin de vie, Maître Paillot, l’avocat des parents de Vincent Lambert pose, pour Gènéthique, un regard critique sur le texte :
"Ce texte [...] ouvre la porte aux euthanasies par omission, dès lors qu’il admet la légitimité d’un arrêt d’alimentation et d’hydratation artificielles d’une personne handicapée et incapable de donner elle-même son consentement, arrêt dont les conditions d’accès ne sont pas parfaitement précises et sont insuffisamment entourées de garanties. Ainsi en est-il du fait qu’un médecin seul est susceptible de prendre une telle décision, quoi que puisse en penser sa famille ou la personne de confiance pour lesquelles la seule obligation est d’être auditionnées. Dans ce domaine, j’aurais apprécié qu’au minimum, un consensus familial et médical soit acté. Mais la procédure de la loi Leonetti n’a pas été modifiée, alors que le champ d’action de cette loi l’est, lui et qu’il s’adresse non plus seulement aux personnes malades ou en fin de vie, mais aussi aux personnes handicapées.
La deuxième critique que je formule – et que je formule depuis 2005 en réalité – est que le législateur ne prend toujours pas la peine de définir ce qu’est un soin, ce qu’est un traitement, et quelle différence on fait entre ces deux notions. Or ces deux notions coexistent dans le code de la santé publique depuis 2005. Pourquoi l’alimentation artificielle est-elle considérée comme étant un traitement ? Ne faudrait-il pas définir d’abord ce qu’est un traitement, puis ensuite se demander si telle ou telle action constitue un soin ou un traitement ?
La troisième critique est que le texte proposé de l’article L. 1110-5-1 du Code de la Santé publique est en réalité contradictoire dans ses deux premières phrases : doit-on arrêter un traitement devenu déraisonnable ? Ou peut-on l’arrêter ? La différence est importante, elle avait déjà été pointée par le CCNE, mais personne n’en tient compte. De même cet article retient à nouveau le critère de l’acte « qui n’a d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie », alors même que le CCNE (dans son avis public concernant l’affaire Lambert) a montré à l’envi à quel point ces mots sont vides de sens, de sorte que ce critère, censé borner l’application des arrêts de traitement, ouvre la porte à toutes les interprétations.
La quatrième critique tient au fait que je ne suis pas d’accord avec l’utilisation des sédations profondes et définitives. Tout le monde est d’accord pour admettre la légitimité des sédations provisoires, notamment en cas de douleurs insupportables. Mais il n’existe pas d’unanimité du corps médical et infirmier dans l’application des sédations définitives qui, dans certains cas, sont au surplus des moyens de masquer des douleurs volontairement infligées aux patients (notamment en cas d’arrêt d’alimentation ou d’hydratation). Pourquoi d’ailleurs obliger systématiquement à une sédation définitive les personnes handicapées inconscientes pour lesquelles un arrêt de traitement est décidé si ce n’est pour camoufler une maltraitance ?
Cette proposition de loi nous fait entrer de plein pied dans l’élimination de certains handicapés.
Je ne suis pas à l’aise avec l’idée que les directives anticipées soient contraignantes (article 8). Je note que le texte de la commission paritaire a réduit la contrainte des médecins en la matière. Mais il en résulte un texte lourd et mal rédigé, car il a pour but tout à la fois de justifier les promesses du Président de la République, qui tient absolument à ce que les directives restent contraignantes, et de le rendre malgré tout applicable en offrant un certain nombre de manœuvres de contournement. En réalité, il aurait été beaucoup plus simple de maintenir la situation actuelle, où les directives anticipées constituent pour le médecin une information sur la volonté du patient, qu’il prend en compte avec d’autres données. [...]
La situation de personnes dans la même situation que Vincent pourra être en effet affectée par cette nouvelle loi, qui se borne ici à légaliser les normes juridiques établies par le Conseil d’Etat dans ses deux arrêts concernant Vincent Lambert. Or le Conseil d’Etat, même confirmé par la Cour européenne des droits de l’Homme, a mal agi. La suite de la procédure le démontre : Vincent est toujours vivant, il ne souffre pas, n’a pas de maladie, des personnes le prennent en charge avec une affection extraordinaire. Il convient simplement de le changer d’établissement, car celui dans lequel il se trouve n’est pas adapté à son état, et a même au contraire par son inaction (refus de kinésithérapie et refus de mise au fauteuil), amoindri ses capacités. [...]"
Lu dans Valeurs Actuelles :
"D’après les informations de Valeurs actuelles, la menace terroriste est montée d’un cran ces derniers jours en France. Les services de renseignements se préparent à plusieurs scénarios d’attaques. L’État islamique, qui dispose de plusieurs camps d’entraînement en Europe (notamment dans les Balkans) est en train de former des commandos qui pourraient mener des attentats suicide avec un nouveau mode opératoire provoquant un maximum de dégâts. En utilisant des outils numériques à la pointe de la technologie, l’organisation terroriste est aujourd’hui prête à envoyer des convois de véhicules en opération suicide : une première voiture, au blindage renforcé, conduite à distance et chargée d’explosifs aurait pour objectif de faire un maximum de dégâts, suivie d’un second véhicule transportant des djihadistes chargés de tuer le plus grand nombre de civils. Et enfin, un troisième véhicule dont la mission est de “terminer le travail” et de récupérer les commandos.
Parmi les cibles privilégiées par l’organisation terroriste pour faire ces “bains de sang”, des églises remplies de fidèles le dimanche, des écoles, des centres commerciaux et des lieux touristiques. Les services de police et de gendarmerie s’attendent à des attaques multiples, à plusieurs endroits du territoire français au même moment, dont le seul objectif est d’ « essayer de mettre la France à genoux », comme le confie un haut fonctionnaire de la Place Beauvau.
Autre crainte des services : des opérations de type “cheval de Troie” avec des migrants qui pourraient se servir de leur présence dans des camps en France pour s’organiser, s’entraîner et passer à l’acte en un temps record, au nez et à la barbe de la police et de la gendarmerie. Pour cette raison, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a décidé en urgence la création d’antennes du GIGN dans plusieurs villes de province et a renforcé l’organisation et la décentralisation des unités du Raid. Les unités d’élite de la police et de la gendarmerie se préparent à faire face à tout type d’attaque et « s’attendent à l’inattendu », comme l’écrivait il y a quelques jours Europol dans un rapport. Déjà hier, de manière inédite, le Raid est intervenu dans le camp de migrants de Grande-Synthe, dans le Nord, où une fusillade a éclaté. Ce matin, ce sont six lycées parisiens qui ont été fermés après la réception d’appels anonymes faisant état d’une attaque d’un commando muni « de bombes et de fusils d’assaut kalachnikov pour faire un maximum de victimes. » La menace est prise en compte avec la plus grande gravité au plus haut sommet de l’État, qui s’attend au pire."
Un homme avec deux armes et un Coran a été arrêté jeudi dans un hôtel du parc d'attractions Disneyland Paris (Seine-et-Marne).
Voici la tribune de Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour Tous, aprue hier dans Le Figaro :
"Avec la publication des « bonnes feuilles » de La France pour la vie, Nicolas Sarkozy comptait faire son entrée en campagne. Il pensait aussi, au détour d’un paragraphe, enterrer la question du mariage et de la filiation. Mais le sujet, marqueur politique incontournable, a été et demeure le principal fait de l’ouvrage… et le lancement n’a pas été celui qu’il prévoyait ! Vu le fossé qui s’est creusé entre les Français et les politiques, l’inconstance est devenue un sport à haut risque. Or la France entière est témoin de la contradiction d’un homme qui exprime le regret d’avoir « trop cédé à la pensée unique » tout en affirmant aujourd’hui n’avoir « jamais contesté la légitimité » du mariage entre personnes de même sexe alors même qu’il se prononçait publiquement en faveur de l’abrogation de la loi Taubira il y a 14 mois.
A cela s’ajoute un manque d’implication sur le fond, car réduire le mariage à sa dimension sentimentale, c’est passer à côté d’une institution qui fonde notre société. D’autant que dans notre droit, le mariage entraine la filiation. Après un quinquennat marqué par l’émergence durable d’un mouvement social d’ampleur historique, quel candidat crédible à la présidence de la République peut encore feindre d’ignorer que la loi dite du « mariage pour tous » est en réalité celle du « mariage et de l’adoption pour tous » ? C’est là le cœur du débat, lequel est plus que jamais d’actualité en raison de ses conséquences inéluctables, la PMA et la GPA, auxquelles la France est confrontée depuis le jour même du vote de la loi.
Si des millions de Français ont manifesté et pétitionné, c’est que l’altérité sexuelle dans le mariage est une condition sine qua non parce que la famille est fondée par et sur le couple. Si des juristes, des adoptés, des associations familiales, des professionnels de l'enfance, des philosophes, des sociologues, des psychiatres, des corps intermédiaires, des organisations syndicales... se sont mobilisés avec une telle intensité, une telle détermination et une telle dignité, c’est parce qu’aucun enfant ne peut être fait délibérément orphelin de père ou de mère, ce qui est bien l’une des funestes conséquences de la loi du 17 mai 2013. C’est pour cette raison que tant d’élus de la nation, et parmi eux de très nombreux parlementaires de la droite et du centre, se sont levés aux côtés de leurs concitoyens : il s’agissait de mettre un terme au « bouleversement de civilisation » voulu par la garde des Sceaux. La famille est un bien commun trop précieux pour être sacrifié sur l’autel d’une idéologie libertaire.
Nicolas Sarkozy n’aborde pas non plus la PMA « sans père » et la GPA alors que ces pratiques générant trafic d’enfants et exploitation de femmes. Pour y mettre fin, il faudra tôt ou tard revenir sur la loi Taubira. Et l’ex Président de la République le sait bien : ne pas toucher à cette loi, c’est considérer l’être humain comme une chose dont on peut disposer par contrat, qui peut être instrumentalisée, louée, vendue ou donnée.
Certes, s’engager à revenir sur cette loi, c’est être aussitôt taxé d’homophobie, mais dans une acception dévoyée du terme, qui doit être dénoncée. Car l’homophobie, qu’a toujours condamné La Manif Pour Tous, c’est le fait de manquer de respect à l’égard d’une personne au motif de son orientation sexuelle. Mais accuser d’homophobie tout opposant à telle ou telle revendication du lobby LGBT, c’est de l’amalgame, d’autant plus grave qu’il verrouille tout débat.
Nicolas Sarkozy évoque également le piège du « démariage ». Difficile, pourtant, d’imaginer qu’il ignore que l’abrogation d’une loi est valable pour l’avenir et non pour le passé. Autrement dit, abroger ne conduirait ni à « démarier » ni à « désadopter ». Quant aux modalités juridiques de retour au mariage homme-femme, j’invite Nicolas Sarkozy à lire l’ouvrage publié la semaine dernière par les meilleurs juristes que comptent la France.
Enfin, l’ex Président de la République craint de cliver à nouveau la société française. Mais les Français ne sont pas idiots : ils sont conscients qu’il est souhaitable et urgent de refermer le droit à l’enfant implicitement instauré par la loi Taubira.
Au-delà de cette loi, le virage de Nicolas Sarkozy est grave parce qu’il discrédite la parole politique. Et d’autant plus que ce revirement est éminemment représentatif du manque de cohérence et de l’absence de courage de nos politiques sur les sujets majeurs et urgents – des flux migratoires à l’Europe, en passant par les 35 heures et les retraites.
Représentatif aussi, de leur réflexe systématique : ne jamais sortir du politiquement correct, éviter toute « polémique »… et notamment sur les sujets de société – à commencer par celui de la famille, pourtant plébiscitée par les Français et lieu irremplaçable d’éducation, de dignité, de solidarité, d’avenir.
Ce faisant, Nicolas Sarkozy envoie ses électeurs potentiels à l’abstention ou vers d’autres partis. Il se prépare sans doute même un 21 avril à l’envers, avec la réélection de Français Hollande à la clé."
Le Refuge est une association française dont la vocation est d'accueillir les jeunes homosexuels majeurs, "victimes d'homophobie et de transphobie", et de leur offrir un accompagnement social, médical et psychologique. Depuis sa création en 2003, Le Refuge est présidé par Nicolas Noguier, tandis que son directeur général est Frédéric Gal.
Première parmi toutes les associations LGBT, qui la jalousent et l'accusent de concentrer l'afflux des subventions publiques tout en nuisant à la "cause" LGBT, le Refuge est subventionné par l'Etat, agréé en 2010 par le rectorat de l'académie de Montpellier, pour intervenir dans les lycées (dans le cadre de la prévention de l'homophobie). Le 9 juillet 2014, après deux ans de procédures, l'association reçoit l'agrément national des associations éducatives complémentaires de l'enseignement public.
En juillet 2012, le Refuge est reçu par le ministre de la Famille, Dominique Bertinotti, à qui il fait part de son engagement en faveur du "mariage" homosexuel. La semaine du 13 au 19 mai 2013 a été décrétée officiellement "Semaine nationale du Refuge", premières journées nationales contre l'homophobie en France, par le ministère de l'Intérieur (alors sous la griffe de Manuel Valls).
En dépit de rumeurs persistantes de mauvaise gestion, d'accusations d'abus de pouvoir, de présence de drogues, et même de pédophilie chez un animateur, l'association surfe sur la reconnaissance una voce de la part des médias et joue de sa proximité avec Christiane Taubira, qui lui rendra un hommage national le 31 janvier 2013, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Bien sûr, puisque le Refuge lui a servi de caisse de résonance pour faire passer la funeste loi sur le "mariage".
Des personnalités du showbiz et des médias jouent de leur notoriété pour faire affluer l'argent de généreux pigeons donateurs dans l'escarcelle de l'association.
Et c'est là qu'on peut se demander ce que fait Mgr Di Falco, évêque de Gap et d'Embrun, sur cette photo du Refuge, association militante du "mariage" pour tous, postée ce matin sur Twitter par l'une des égéries de l'association, Roselyne Bachelot.
L'équipe de @lerefuge prépare les évènements de l'année 2016 ! pic.twitter.com/jL8m0MJhgb
— Roselyne Bachelot (@R_Bachelot) 28 Janvier 2016
Communiqué d'Alliance Vita :
"Pour Alliance VITA, la loi sur la fin de vie qui vient d’être votée au Parlement hier nécessite maintenant un suivi vigilant par les parlementaires, les professionnels de santé et les usagers de la santé, pour que soit évitée toute dérive vers des pratiques euthanasiques.
La nouvelle loi marque l’aboutissement d’un processus entamé avec la proposition 21 du candidat François Hollande en faveur d’une « assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité », expression particulièrement floue qui a nourri espoirs et inquiétudes depuis près de quatre ans.
Les débats d’hier, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, ont montré une fois de plus que les deux principales mesures - la sédation profonde et continue jusqu’au décès, et les directives anticipées contraignantes - sont comprises différemment selon l’intention profonde de chacun. Ces ambiguïtés risquent d’aboutir à des pratiques médicales contradictoires, soit qui respecteront les patients les plus vulnérables (personnes en fin de vie, lourdement handicapées ou inconscientes), soit qui introduiront des euthanasies ou des suicides assistés déguisés.
C’est la raison de l’opposition réitérée d’Alliance VITA à ces nouvelles dispositions, et de son engagement au sein du collectif Soulager mais pas tuer. L’enjeu des prochains mois est donc clair. Il est essentiel que des décrets d’application de la loi respectent pleinement l’assurance donnée tout au long des débats par les promoteurs de cette loi : à savoir qu’il ne s’agira en aucun cas de contourner l’interdit de tuer, qui doit rester le fondement de la confiance entre soignants et soignés. Alliance VITA, dans le cadre du collectif Soulager mais pas tuer, y veillera très attentivement.
Alliance VITA participera donc activement aux comités de vigilance qui se mettent en place aux plans national et régional pour contrer le risque d’euthanasies masquées. Conjuguées avec une mise en œuvre rapide du plan de développement des soins palliatifs annoncé le mois dernier, les pratiques médicales doivent contribuer à un meilleur soulagement de la douleur et à un meilleur accompagnement des patients en fin de vie. C’est l’objectif partagé par la grande majorité des professionnels de santé et par les personnes malades quand elles sont bien prises en charge : il faut agir avec ténacité pour que cette nouvelle loi se révèle une « loi-rempart » contre toute forme de provocation directe ou indirecte de la mort, et non une « loi-étape » vers la légalisation explicite de l’euthanasie ou du suicide assisté."
Suite à l’adoption de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie hier à la l’Assemblée nationale, Mgr Pierre d’Ornellas et les membres du groupe de travail sur la fin de vie de la Conférence des évêques de France s’expriment.
Les parlementaires viennent de voter une nouvelle loi sur la fin de vie. Ils ont heureusement écarté l’idée qu’une vie pouvait être inutile : oui, chaque personne est digne du plus grand respect jusqu’au terme de sa vie ! Ils ont maintenu que « l’obstination déraisonnable » est interdite : oui, prendre soin de la personne est plus essentiel que la seule poursuite de thérapies devenues disproportionnées !
Pendant le débat législatif, une demande massive a été enfin entendue : que soient développés l’accès et la formation aux soins palliatifs. Le gouvernement a mis en œuvre un plan triennal dans ce but. De même, une évaluation annuelle de la politique développée pour ces soins a été votée. La nouvelle loi est donc à appliquer selon les objectifs, les principes et les pratiques des soins palliatifs. Beaucoup s’en réjouissent car tout cela lutte contre le « mal mourir » qui subsiste par endroit.
La loi donne des droits aux patients afin de respecter leur autonomie. Or celle-ci s’inscrit toujours dans une relation, d’autant plus que la vulnérabilité grandit. C’est en garantissant aux patients comme aux soignants une juste implication dans la relation de soin que la loi peut répondre à l’ambition d’une meilleure qualité de soins.
La loi définit et encadre un nouveau droit « à la sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience jusqu’au décès ». Ces cas sont rares. Quoiqu’il en soit, la loi ne peut se substituer à l’appréciation médicale en imposant des systématisations qui nieraient la singularité de chaque cas. Sur le projet de loi, nous nous sommes exprimés dans la déclaration « Ne prenons pas le problème à l’envers ! » (20 janvier 2015)
Pour chaque situation, l’art médical cherche à procurer le meilleur apaisement possible de la souffrance, et à qualifier avec justesse l’obstination déraisonnable afin de la refuser, notamment pour les patients incapables d’exprimer leur volonté. Cet art médical discerne quand l’arrêt de la nutrition et de l’hydratation artificielles correspond au meilleur soin à donner. Il évalue quand les directives anticipées sont ou non appropriées. Nourri par un vrai dialogue entre professionnels de santé, patients et proches, cet art permet de s’ajuster aux situations les plus délicates, dans le respect de la déontologie médicale.
Cet art est celui de l’accompagnement guidé par l’intention de soulager, adapté à chaque personne et à ses souhaits, dans les limites du raisonnable. Nous remercions les soignants qui, avec les bénévoles, s’engagent en équipe, au quotidien, aux côtés de personnes en fin de vie pour que leur « confort » soit le meilleur possible.
Les recommandations de bonne pratique sont essentielles à cet art du soin palliatif. Seule la poursuite d’une réflexion concertée et continue pour leur rédaction et leur mise en œuvre le favorisera. Soutenant toujours l’intention de soulager, elles dissiperont les craintes de dérives euthanasiques qui, à juste titre, ont surgi pendant le débat.
Non, cette nouvelle loi n’est pas qu’une étape ! Prenons sérieusement le temps de l’appliquer grâce aux moyens octroyés et à la formation – qui est urgente – de tous les professionnels de santé. Alors le « mal mourir » reculera. Et le grand public, grâce à une information honnête, régulière et nécessaire, sera conforté sur la qualité de l’accompagnement et sur le soulagement de la souffrance, que ce soit ou non en fin de vie.
Face à l’opacité de la mort et à son énigme, la conscience cherche au plus profond d’elle-même, et avec l’aide d’autrui, la lumière qui l’habite pour trouver réconfort et paix. Quelle que soit cette lumière – la foi en Dieu ou la simple gratitude pour la vie –, le chemin vers la mort est difficile et rude. Nul ne s’y aventure sans le juste et fidèle soutien de l’équipe soignante, de proches et de la société. C’est à cela qu’une société se reconnaît digne de l’humanité des siens.
La culture palliative est « un élément essentiel des soins de santé », proclame le Conseil de l’Europe. Ces frères et sœurs en grande vulnérabilité nous appellent à un surcroît de fraternité. Répondre à leur appel est une belle œuvre politique : elle inscrit la culture palliative non seulement dans le monde du soin mais aussi dans nos mentalités pour que nous soyons attentifs à prendre soin les uns des autres, car nous portons tous les questions existentielles les plus vives : nous avons à la fois soif d’infini et l’expérience de la finitude. Telle est la fraternité que sont appelées à construire nos lois relatives à la fin de vie, qui seront alors des lois de progrès pour la France.
Le 28 janvier 2015
Comme mardi, suite à de nouvelles menaces, les lycées parisiens Charlemagne, Condorcet, Hélène Boucher, Louis Le Grand et Victor Hugo ont été évacués.