Il quitte El Khomri : "la politique du ministère du Travail se décide ailleurs, à Matignon"
29 février 2016
La gauche égale à elle-même : centralisme et vue étroite, grandes annonces et résultat nuls.
La gauche égale à elle-même : centralisme et vue étroite, grandes annonces et résultat nuls.
C'est ainsi que Marion Maréchal-Le Pen explique avec humour qu'elle n'a pas besoin des conseils de Patrick Buisson. Extrait d'un article du Parisien qui lui est consacré :
"(...) La benjamine de l’Assemblée continue d’élargir ses réseaux au sein de la frange de la droite séduite par son positionnement national-conservateur. Pendant la campagne des régionales, celle qui a fondé sa doctrine sur les lectures d’Ernest Renan, Maurice Barrès et Jacques Bainville — proche de Charles Maurras — a même discrètement rencontré deux figures de la droite conservatrice catholique : Philippe de Villiers et Patrick Buisson. « Dans la jeune génération, la seule qui pourrait fédérer une partie du FN et une partie de la droite, c’est elle », confie Villiers, qui lui a offert un exemplaire dédicacé de son best-seller (…)
Quant au sulfureux Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, l’entrevue a eu lieu de manière plus improvisée, à la sortie d’une émission. « Il l’a reçue dans son bureau de la chaîne Histoire. Et le contact est très bien passé », raconte une connaissance commune. De quoi ont-ils parlé ? « Je n’ai pas besoin des conseils de M. Buisson, répond, tranchante, Marion Maréchal-Le Pen. Car, contrairement à M. Sarkozy, je n’ai pas besoin d’être droitisée ! (…)
Elle s'agace quand on l’interroge sur ses ambitions présidentielles et la possibilité d’une rivalité, un jour, avec sa tante. « C’est de la politique-fiction ! » renvoie systématiquement la jeune femme, qui n’a jusqu’à présent jamais fait défaut à Marine Le Pen. « Marion, c’est comme ma fille », dit d’ailleurs d’elle la présidente du FN.
Mais l’histoire sera-t-elle la même après l’élection suprême de 2017 ? « Si Marine est battue, ça va remuer dans les brancards. La seule qui pourra maintenir la baraque en état et assurer une nouvelle donne politique avec un courant national-conservateur, c’est Marion, analyse un stratège du parti. Elle n’aura même pas le choix. Elle devra faire face à ses responsabilités. » Au « Carré », siège du FN à Nanterre, on rit à l’idée d’un tel scénario. Et pourtant… « Si Marine perd à nouveau en 2017, je ne vois pas comment elle pourra encore prolonger le désir jusqu’en 2022 auprès de nos électeurs. On n’est plus à l’époque de Georges Marchais et du candidat à vie ! » reconnaît un permanent (...)"
Il explique ses différences avec Hervé Mariton, son positionnement par rapport aux électeurs issus de la Manif pour Tous ainsi que l'attitude qu'il adoptera entre les deux tours de la primaire...
N'allez pas imaginer que les immigrés clandestins ou illégaux vont-être expulsés comme la loi l'exigerait. Selon le Figaro :
"L'État assure que tout le monde sera relogé".
Gilles Pennelle, chef de file du FN au conseil régional de Bretagne, donne des éléments de réponse qui datent d'avant le début du soi-disant démantèlement, confirmés par la presse locale :
"Dans un silence quasi-complet, le gouvernement est en train d’installer de très nombreux immigrés directement issus de la « jungle de Calais » dans les bourgs et villages bretons. Seul le FN combat cette politique, seul le FN se déplace dans ces communes avec ses élus pour attirer l’attention de nos concitoyens bretons de cette menace qui pèse sur leur portefeuille bien sûr, mais également sur leur identité et leur sécurité. Les élus du FN sont mobilisés sur ce dossier, ils sont d’ailleurs les seuls. La première mission qu’ils remplissent est d’informer les populations sur ce qui est en train de se passer. On installe avec l’argent des contribuables de fortes communautés immigrées en Bretagne contre l’avis des Maires de ces communes, contre l’avis des administrés ; tout ceci pour désengorger la « jungle de Calais » qui se remplira immédiatement. C’est une politique irresponsable menée par les socialistes avec la complicité et le silence de l’ex-UMP et des centristes."
Ainsi en a décidé Valérie Pécresse, nouvelle présidente de la région Ile de France. D'autres dépenses aussi inutiles que grotesques vont également être supprimée...
L'association Saint-Vincent-de-Paul de Cognac cherche des bénévoles comme le relaie cet article du Sud-Ouest. Isabelle Lassalle, élue au conseil municipal de Cognac en 2014 sous l'étiquette FN mais qui a été exclue du parti depuis, s'est présentée en vain pour s'engager :
"Lundi matin, elle s'est donc rendue dans les locaux, pour s'engager comme bénévole. Mais elle a essuyé un refus, en raison de son appartenance politique. "Je croyais qu'une œuvre catholique prenait toutes les personnes de bonne volonté…" (...)
Henri Peyrat, le président de Saint-Vincent-de-Paul, souhaite à tout prix éviter la polémique, en indiquant que la structure est apolitique et qu'elle lutte justement contre les discriminations. "Les bénévoles à qui j'ai communiqué sa demande ont refusé de l'accepter du fait de son étiquette politique. Ça me paraît logique."
Il serait intéressant de demander au président de cette association s'il faut également déchoir Isabelle Lassalle de sa nationalité française au nom des sacro-sainte valeurs de la république qui semblent être supérieures à celles de l'Evangile.... Vous pouvez lui poser la question à cette adresse : saintvincentdepaul16@gmail.com
Projection du film « Le 13ème jour » sur les apparitions de Fatima au Cinéma municipal Le Méliès (3, rue Gaugiran) à Lamotte-Beuvron.
Proposée par l’ACPL (Association Culturelle de la Paroisse de Lamotte) le samedi 5 mars à 17h et le lundi 7 mars à 14h30
« Le 13ème jour » livre le récit déroutant des apparitions de Fatima sous un angle esthétique inédit en respectant la chronologie historique des événements. Le film Ce film a été primé dans 3 festivals : le Festival International du Cinéma en 2010, le Festival Jean-Paul II en 2009, au Festival de New-York en 2010
Lu ici :
"Une école a appelé la police car un étudiant de 15 ans a consulté en classe le site Internet de l’UKIP et celui de l’English Defence League (EDL)" (source)
Cela présage d'une campagne électorale en vue du référendum du 23 juin où tous les coups seront permis contre le camp favorable à la sortie de la Grande Bretagne de l'Union européenne...
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Abigail Kopf, 14 ans, est une victime de la fusillade du 20 février à Kalamazoo, dans le Michigan. Transportée à l’hôpital, elle n’a pas pu être ranimée, et elle a été déclarée en état de mort cérébrale. Alors qu’on s’apprêtait à lui retirer des organes, sa mère qui était près d’elle a senti que sa fille lui serrait la main. Les médecins ont constaté qu’Abigail pouvait en effet communiquer par de faibles gestes. Même si son état s’est un peu amélioré, ses chances de survie restent incertaines. Mais ce qui est certain est que, une fois de plus, ce n’était pas une mort cérébrale. Ou que la définition de la mort reste toujours à revoir.
Rappel. Si vous ne voulez pas être découpé vivant, faites savoir que vous ne voulez pas donner vos organes."
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
Le 29 février n'existe que tous les quatre ans (rythme des années bissextiles).
Voir la chronique du 19 novembre.
Inspiré par la reine mère Brunehilde, ce texte organise et modernise la justice et la police en Austrasie. (La date exacte de cette publication importante est controversée).
Voir les chroniques du 3 janvier et 13 novembre.
Paul III interdit l'esclavage par sa lettre Pastorale officium. Voir la chronique du 10 novembre.
André-Charles Boulle, fils d'ébéniste, possède son propre atelier de 1666 à 1676. En 1672, le Roi Louis XIV l'appelle au Louvre, il y reste toute sa vie. Il devient l'ébéniste le plus renommé de l'Histoire. Différentes techniques lui sont attribuées : l'art du bronze doré dans l'ameublement, l'incrustation des meubles (avec de l'écaille, du bronze, de la corne...) cette technique porte d'ailleurs sont nom : la marqueterie Boulle.
Voir la chronique du 29 octobre. Sade est membre de la loge « Les amis de la liberté » du G.OD.F à Paris. Le franc-maçon François Labbé dira de lui : « On pourrait se demander si le vice sadien et la vertu maçonnique ne représentent pas un même concept, celui de la liberté ».
Cité par François Maris Algoud dans Histoire de la perversion de l'intelligence et des mœurs (Editions de Chiré, page 89)
La veille ce même gouvernement provisoire de la république a aboli, par décret, la peine de mort en matière politique.
Roland Dumas, mis en examen, démissionne de la présidence du Conseil constitutionnel.
Elle est belle la cohésion dans cette religion de paix et d'amour :
"Des policiers turcs ont eu des échanges téléphoniques avec un important membre du groupe jihadiste Etat islamique (EI). C'est ce qu'affirme le quotidien turc Cumhuriyet, cité mercredi par le site Europe 1.
"Où es-tu, grand frère ? Là où je t’ai dit ?". Ces bribes de conversations publiées par le journal turc dans son édition de lundi "constituent une nouvelle preuve de la collaboration entre le groupe jihadiste et la police turque à la frontière entre la Syrie et la Turquie", explique Europe 1, qui souligne que les documents sont issus d’une enquête en cours, à Ankara, sur des citoyens turcs qui ont rejoint les rangs de Daech (acronyme arabe de l'EI).
Le responsable au sein du groupe terroriste serait un certain "Mustafa Demir, présenté comme un membre (....) chargé de l’acheminement de bombes depuis la Syrie vers la Turquie", ajoute Europe 1.
Le jihadiste s’adresse à un officier turc qui lui dit être, avec ses camarades policiers, "dans le champ de mines" et l’appelle à le rejoindre immédiatement, poursuit le site. "Viens ici, de ce côté, les hommes sont ici", indique le policier. "OK grand frère, j’arrive. C’est cet endroit où j’ai donné une voiture au lieutenant Burak ?", répond Demir".
Lu ici :
"Suite à l’annonce de l’implantation des “Soldats d’Odin” en Norvège depuis la Suède, les islamistes du pays ont annoncé la création d’une milice islamiste en charge d’assurer la progression de l’islam dans le pays.
Le Daily Mail s’en fait l’écho (source) :
Les islamistes ont formé une milice dénommée “Les Soldats d’Allah” en Norvège en réponse à l’arrivée controversée des Soldats d’Odin. Ils ont présenté des uniformes arborant le drapeau de l’État Islamique. La nouvelle organisation, basée à Oslo, s’est donnée le nom de “Jundullaah” et a patrouillera dans les rues. Elle a été créée afin de contrer le groupe d’autodéfense affiliée à l’extrême-droite “Les Soldats d’Odin” qui s’est récemment développé en Scandinavie depuis la Finlande".
Et si la solution unanime passait par une réponse catholique à la crise qu'est l'Islam?
Car le problème de la crise des "migrants" n'est pas posé par ceux qui ne peuvent pas les recevoir mais bien par ceux qui les mettent sur les routes de l'exil, à des fins ou pas de prosélytisme musulman. Ce serait sans aucun doute vers ces pays qu génèrent cette crise qu'il faudrait se tourner pour trouver la solution, sans faire la morale aux pays qui la subissent.
Il n'y a pas de surprise : le totalitarisme républicain en France est né dans l'idéologie et imposé dans le sang des martyrs. Il y avait moins d'évidence totalitaire dans la forme qu'il prend quelques temps après, la démocratie. Voici donc un article très intéressant sur cette approche. Difficilement sécable, il est à découvrir ici dans sa totalité.
"Dans son analyse magistrale Le système totalitaire, Hannah Arendt démontre la place importante de l’idéologie dans l’avènement de tels régimes (stalinien et hitlérien). L’atomisation et l’isolement des individus en masses soumises, l’installation d’un système complètement irrationnel dont le seul but est d’assurer le pouvoir du leader, la pratique du mensonge et de la propagande, la destruction du droit et de la morale, le déplacement du pouvoir vers la police, l’instabilité, la dissimulation, la duplication et l’atomisation de la hiérarchie, tous ces marqueurs totalitaires se sont chaque fois accompagnés d’un « idéalisme, c’est-à-dire d’une foi inébranlable en un monde idéologique fictif » sans lesquels de tels régimes n’auraient certainement pas atteint la dimension qui fut la leur. Selon l’auteure, ce dernier élément serait même le but ultime « plutôt que l’appétit de pouvoir »1 de tout régime totalitaire. C’est dire la dangerosité de l’idéologie !
Pour Hannah Arendt, toute pensée idéologique contient trois éléments de nature spécifiquement totalitaires2 :
-1) La prétention à tout expliquer,
-2) Dans cette prétention, la capacité à s’affranchir de toute expérience,
-3) La capacité à construire des raisonnements logiques et cohérents permettant de créer une réalité fictive à partir du résultat attendu du raisonnement, et non pas à partir de l’expérience.
À la lecture de ces trois marqueurs toxiques, de ces trois facteurs favorables au totalitarisme3, comment ne pas faire immédiatement le lien avec la France ? Son inclination socialiste si ce n’est marxiste4 n’obéit-elle pas à ces trois critères ? Par conséquent, la France serait-elle en danger ? Et ce danger serait-il en voie de résorption, ou au contraire en phase d’expansion ?
La France, un pays à risque élevé
Nos voisins étrangers le disent et le répètent au gré de leurs étonnements successifs : la France est un pays qui préfère théoriser, s’abstraire plutôt que de discuter des faits concrets, et de leur chercher des solutions adaptées. Et même s’il s’agit probablement d’un trait culturel, force est de constater que ce penchant français pour le concept est très fortement idéologisé. Le phénomène est connu : à cette abstraction théorique hexagonale s’ajoute une dimension idéologique de nature politique particulièrement développée.
Les preuves tangibles de ce refus des faits pour des raisons purement idéologiques sont légion et continuellement renouvelées. On pourrait toutefois ne citer que les plus criantes, les plus factuelles et les plus gigantesques d’entre elles, parmi lesquelles :
– La France abuse du keynésianisme depuis le milieu des années 1970 environ. Le keynésianisme est efficace lorsqu’il s’agit de traiter une insuffisance de la demande. Il sert notamment de tampon pendant les crises d’ajustement de l’économie, en aidant les ménages le temps nécessaire, etc… Or la part de marché mondiale française a été divisée par deux depuis cette même période, ce qui prouve qu’il existe un problème de compétitivité, ou plus exactement, un problème d’offre, problème que cette succession presque ininterrompue de politiques de relances de la demande n’a bien évidemment pas réussi à enrayer (la France a d’ailleurs disparu ou presque de la plupart des secteurs à forte croissance actuels, les secteurs de l’innovation tels que l’informatique, l’électronique, les biotechnologies).
Toutes ces données sont pourtant connues. Si la France a refusé de contrecarrer ce recul, ce n’est donc pas faute de ne pas être informée des faits, mais pour des raisons idéologiques. Quelque soit le gouvernement en place d’ailleurs (à quelques exceptions assez courtes près), la primauté a été donnée à la redistribution, à la protection des acquis sociaux (des insiders donc), au partage du travail (tocade unique au monde), avec pour conséquence la fuite en avant dans la vie à crédit et dans l’endettement…
Aucune justification qui ne soit pas d’origine idéologique permet d’expliquer un tel évitement du réel sur une période d’une quarantaine d’années. Un pays ne peut persévérer dans l’erreur aussi longtemps sans de bonnes raisons. Certes, on peut toujours avancer le manque de courage de nos décideurs. Mais l’idéologie ne les a-t-elle pas considérablement aidés, en fournissant aux plus velléitaires d’entre eux les meilleures raisons à leur inaction ? N’est-il pas devenu inconvenant de parler d’effort et de restrictions ? N’est-il pas devenu grossier de suggérer de lancer des réformes ? Toucher au revenu minimum n’est il pas devenu criminel ? Assouplir le droit du travail humainement dégradant ? Se battre contre la concurrence mondiale inconvenant ? Quel que soit l’angle par lequel on analyse le problème, l’idéologie en est toujours l’épicentre…" (suite).
Entretien avec le Père Ceslas-Marie, prêtre de la Fraternité Saint Vincent Ferrier du couvent de Chémeré-le-Roi.
Lu dans Christianophobie Hebdo :
"En Irak, on comptait environ 1,5 million de chrétiens en 2003, soit un peu plus de 6% de la population du pays; ils constituaient, en 1947, 12 % de la population estimée alors à 4,7 millions d’habitants. En 1987, on en comptait 1,4 million, soit 8 % de la population. Après la guerre en Irak, on estime que le nombre des chrétiens est tombé à 450000 en 2013. Des estimations le situent à 200000 suite au début des attaques de l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant].
Près d’un tiers des chrétiens syriens, soit environ 600 000, n’ont pas eu d’autre choix que de fuir le pays, chassés par les groupes extrémistes comme AlNosra ou l’EIIL. [...]
Le Liban connaît une forte émigration de chrétiens depuis plu sieurs générations [...]. On compte plus de Libanais vivant hors du Liban (entre 8,6 et 14 millions) que dans le pays (4,3 millions) et la majorité de la diaspora libanaise se compose de chrétiens. [...] Les chrétiens libanais sont encore importants et constituent entre 35 et 40 % de la population."
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
Né le 7 septembre 1876 à La Ferté-Saint-Cyr dans le Loir-et-Cher, il est ordonné prêtre en 1899 malgré de fortes migraines chroniques, il est d'abord professeur au collège de Pontlevoy avant que sa vocation de missionnaire ne le fasse entrer dans la Congrégation du Saint-Esprit (Spiritain), ordre séculier qui agit en Afrique de l'Ouest.
En 1903, il est vicaire à la Paroisse Saint-Louis du Sénégal, où il fonde un patronage pour s'occuper des enfants, tient une revue, L'Écho de Saint-Louis et dirige une chorale. Après un passage chez les Trappistes de Lérins, il revient à Dakar en tant que Vicaire Général et lève des fonds pour la construction de la Cathédrale du Souvenir Africain.
En 1914, il se porte volontaire pour servir comme aumônier militaire au sein du 26e Régiment d'Infanterie. Il sera décoré de la Légion d'Honneur pour faits de bravoure. En 1918, chose étonnante pour l'époque, il fonde avec Georges Clemenceau, franc maçon anticlérical, l'Union des Combattants. Mais la grande œuvre de sa vie est la Fondation des Orphelins Apprentis d'Auteuil, œuvre sociale destinée à l'accueil et à l'insertion de jeunes en difficulté. Le Père Brottier meurt le 28 février 1936 et est béatifié par le Bienheureux Pape Jean-Paul II, le 25 novembre 1984.
Ce dernier bannit par un édit tous les cultes païens et la doctrine d'Arius. Le catholicisme devient la seule religion officielle de l'empire romain. Il publie l'édit de Thessalonique : « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l'apôtre Pierre, celle que reconnaissent le pontife Damase et Pierre, l'évêque d'Alexandrie, c'est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
La conjuration des Malcontents commence ; elle s'attaque au pouvoir de Catherine de Médicis.
La victoire de Montcalm avec ses troupes à Carillon par Henry Alexander Ogden.
Commandant des troupes françaises en Nouvelle-France (1756-59)
C'est en 1732, à l'âge de 20 ans, que Montcalm débute sa carrière militaire. Il sert tout d'abord en Rhénanie, et ensuite pendant la guerre de succession d'Autriche, où il récolte sa première blessure au siège de Prague. Il devient colonel du régiment d'Auxerrois et Chevalier de Saint-Louis, distinction accordée pour ses actes de bravoure. On lui propose de prendre le commandement des troupes qui combattent en Nouvelle-France. Il est envoyé à Québec en 1756 comme commandant des troupes françaises en Amérique du Nord pendant la guerre de Sept Ans. Ses premières campagnes contre les Britanniques sont des succès majeurs. Il est mortellement blessé dans la bataille de Québec, perdue faces aux britanniques commandées par James Wolfe.
Après les femmes, c'est le tour des ouvriers et artisans du faubourg Saint-Antoine d'être manipulés et de manifester leur indignation. Ils s'attaquent au donjon de Vincennes. Pendant ce temps, quatre cent nobles tentent de prendre les Tuileries. C'est le complot des « Chevaliers du poignard ».
Le massacre des Lucs-sur-Boulogne est le plus célèbre et le plus important massacre perpétré par les troupes républicaines des colonnes infernales pendant la guerre de Vendée,
Vitrail commémorant le massacre du Luc-sur-Boulogne le 28 février 1794
Le 17 janvier 1794, la Convention avait ordonné la destruction définitive de la Vendée "afin que pendant un an, nul homme, nul animal ne trouve sa subsistance sur ce sol" dira le député Fayau. Le général Rossignol s'écrit
« il faut faire de ce pays un désert, et le peupler de bons Républicains ».
De cette phrase naîtra pour certains l'idée de dépopulation de la Vendée. Les preuves formelles de crimes contre l'humanité existent affirme Renée Casin, ce sont les ordres de la Convention et les rapports des généraux assassins. Elle cite le rapport de Westerman à la Convention :
« Il n'y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre, libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les marais et les bois de Savenay suivant les ordres que vous m'aviez donnés. J'ai écrasé des enfants sous les pieds des chevaux, massacré des femmes, qui au moins pour celles là, n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas de prisonniers à me reprocher, j'ai tout exterminé…Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que par endroits ils font pyramide. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers…Nous ne faisons pas de prisonnier. : Il faudrait leur donner le pain de la liberté, or la liberté n'est pas révolutionnaire. »
Tiré de Les catholiques et la révolution française de Renée Casin page 100.
Et Turreau de Garambouville, ancien officier des troupes royales, ayant caché sa particule et une partie de son nom à la révolution, qui réside à Cholet, divise ses 2 armées de 6 divisions en 2 colonnes (24 colonnes) qui vont balayer le pays. Les ordres qu'ils donnent sont :
« Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec les femmes, filles et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées. Tous les villages, métairies, bois, genêts et généralement tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes. Sous 15 jours, il n'existera plus en Vendée ni maisons, ni armes, ni vivres, ni habitants… Je sais qu'il peut y avoir quelques patriotes dans ce pays. C'est égal, nous devons tout sacrifier »
Ainsi 24 colonnes marchant en même temps et dans chaque sens, devront lorsqu'elles de rencontreront, avoir fait de la Vendée :
« un désert de terres brûlées, de chaumières détruites, de châteaux en ruines, de corps mutilés que survoleront des corbeaux et que dévoreront les loups » indiquera encore Fayau.
Turreau prend le commandement de l'armée basée à Bressuire et devant aller d'est en ouest alors que le général Haxo est à la tête de la seconde qui viendra à sa rencontre. Les colonnes sont au départ sous les ordres des généraux Grignon, Huché, Dufour, Caffin, Amey, Charlery, Beaufranchet, Chalbos, Grammont, Cordelier, Commaire et Dalliac. Puis, au fil des maladies, des disgrâces et des remaniements, on voit ensuite se joindre à la campagne de destruction les généraux Joba, Carpentier, Duval, Cortez, Robert, Bard, Dutruy, et le chef de bataillon Prévignaud. Elles ont commencé leur œuvre le 21 janvier 1794, jour du premier anniversaire de la décapitation de Louis XVI. Elles la poursuivent jusqu'en mai 1794, quasiment quatre mois de feu et de mort…
Turreau finit baron d'empire, et son nom est gravé sous arc de triomphe … pour combien de temps encore ? Comme on est incapable d'expliquer et de justifier le crime, on préfère le nier et le banaliser. Le mémoricide vient achever le génocide.
"Outre les viols systématiques des femmes, ce qui n'est sans doute qu'un misérable détail parmi toutes leurs forfaitures, « ces soldats de la liberté » dépeçaient les femmes enceintes, pour en extraire les bébés avec des baïonnettes, et les planter sur des lances, qu'ils exhibaient ainsi, à cheval, comme des trophées... Les femmes ainsi avortées, servaient alors de mangeoires pour les chevaux : on substituait le bébé par du foin tout simplement... Les avorteurs d'aujourd'hui ont d'illustres ancêtres... La liste des « exactions » est longue comme un jour sans pain... On parle de dépecer encore des cadavres afin d'en extraire la peau pour en faire des pantalons sans couture... ou bien d'en extraire la graisse humaine pour la réutiliser. Aujourd'hui, les eugénistes utilisant les fœtus avortés pour en faire des substituts de goût ont d'illustres prédécesseurs. Quant aux méthodes d'extermination globale, bienvenue dans le monde moderne... Tout ce qui a été utilisé au XXIème siècle a été tenté... au XVIIIe par les révolutionnaires : la poudre est chère, donc, fusiller coûte cher et comme on tue tout le monde, il est impossible de demander de la faire rembourser par la famille comme le feront les communistes chinois. Comme en France, on n'a pas de poudre, mais on a des idées on essaie tout. D'abord, la méthode manuelle, le sabre et la baïonnette ; mais malgré l'ardeur et le zèle des suppôts de la Révolution, le rendement est minable, comme pour la guillotine... Alors, on fait intervenir les cerveaux du pays pour imaginer un avenir radieux et rentable aux fils de la Veuve... On essaie la poudre explosive, mais la maîtrise technologique n'est pas encore là : on est loin des charniers à canon de la Grande Guerre. On essaie alors le gaz, résultat identique, malgré le zèle des physiciens de la Révolution, le savoir-faire technique manque pour rentabiliser ces armes. D'autres profiteront de l'expérience… On tente aussi le poison, sans succès encore. Puisque la physique est incapable de servir, on se applique le bon sens: ce sont les « noyades » de Nantes, où l'on coule des navires entiers pour noyer un maximum de personnes en même temps. Mais on perd le côté festif de la Révolution. Car on est là pour extraire le Christ de la Vendée et rayer la Vendée. Alors, on ajoute l'ignominie à la barbarie : ce sont alors les « mariés » de la Loire, où l'on associe par couple des vendéens, on les dénude, tête-bêche, et on les attache. On associe tout ce qui peut être le plus choquant : une sœur et un prêtre que l'on noie ensemble pour faire la fête ! Voilà le VRAI visage de la Révolution... le VRAI visage de la République... C'est ce visage qui surgit quand il s'agit de sauver la République...
Oui notre pays est malheureusement divisé. Et cette division passe au plus profond de son âme ; elle date de cette époque ! La France ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne reconnaitra pas cette faute capitale commise contre Dieu et ses propres enfants. Voir la chronique du 25 septembre.
Plus de mille personnes assistent à l'extase. Sainte Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
Le Haut Commissaire aux Réfugiés de l'ONU annonce que le HCR n'étendra pas l'enquête sur les cas d'abus sexuels sur des enfants pratiqués à la chaîne par ses propres membres. De la nourriture et des soins étaient ainsi, depuis longtemps, échangés contre des faveurs sexuelles sur les enfants des gens venus trouver assistance auprès du HCR en Afrique.
Le Parlement adopte, par un vote de l'Assemblée nationale, la loi instaurant le 11 novembre, jour de l'armistice de 1918, comme une journée en hommage à tous les morts pour la France, quelle que soit la guerre.
Dès le lendemain le système bancaire du Vatican est réintroduit dans le système Swift de carte bleue. Pendant 39 jours le Vatican a perdu plus de 1,170 000 milliards d'euro.
Le pape démissionne et les banques reviennent !
La récente célébration du 44 ème anniversaire de la mort de Sœur Claire Ferchaud est l’occasion de revenir sur l’actualité du message qu’elle a laissé au monde, ou plutôt du message que le Christ lui a délivré.
Claire Ferchaud nait aux Rinfillières, près de Loublande, le 5 mai 1896. Vingt ans après, à l’heure de la bataille de Verdun, elle reçoit la mission de redire à la France à sa vocation chrétienne, en sollicitant l’apposition de l’emblème du Sacré-Cœur sur le drapeau tricolore. S’il fallait rappeler que le Christ avait déjà une première fois exprimé la même demande à sainte Marguerite-Marie, soulignons que le message reçu par Sœur Claire n’est pas celui de la canonisation du drapeau révolutionnaire, mais le rappel que le Christ est roi en France. D’ailleurs, dans un second temps, l’apposition de l’emblème du Sacré-Cœur sera effectuée sur la trame fleurdelisée.
Les relations de Sœur Claire avec le monde invisible ne se résumeront pas à la question du drapeau. Une autre demande est formulée par le Christ : que la messe célébrée sans interruption, au même lieu, jusqu’à la consommation des siècles.
Longtemps soutenue par son évêque, puis encouragée par le Pape, Sœur Claire sera aussi victime de l’inconséquence et de la persécution. Tous, dans la hiérarchie ecclésiastique, ne sont pas sensibles à l’itinéraire providentiel de cette jeune fille. Lorsque la politique, au mauvais sens du terme, et les accointances maçonniques, viennent parasiter l’accompagnement pastoral par tel ou tel, la voix de Dieu est inaudible. A une autre époque, ce fut le cas de l’évêque de Beauvais, Cauchon, qui condamna sainte Jeanne d’Arc à partir de griefs étrangers à la doctrine catholique. Il faut avoir le cœur pur pour reconnaître une inspiration divine. « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » dit Jésus. Comme d’habitude, lorsqu’il s’agit d’apparitions de Notre-Seigneur ou de Notre-Dame, la personne bénéficiaire de cette grâce extraordinaire est un enfant ou une personne de condition modeste. Le choix de Dieu constitue déjà en lui-même un message : il faut avoir un cœur simple et pétri d’humilité pour discerner la lumière d’En-Haut. Le Christ, lors de sa naissance sur terre, est d’abord apparu à des bergers.
Quelques jours après la mort de Sœur Claire, en février 1972, le cardinal Ottaviani, Préfet du Saint-Office, écrivait :
« Ce départ qui marque la naissance au Ciel de cette âme privilégiée et éprouvée par la souffrance, qui a été, de cette manière, bien préparée pour recevoir le prix de sa piété exceptionnelle et de son zèle pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, nous encourage à penser que nous avons maintenant parmi les bienheureux un intercesseur de plus. »
Conscient de la profondeur de ce qui se vit à Loublande, l’archevêque de Poitiers, Mgr Pascal Wintzer, se rend régulièrement en ce haut-lieu situé à 3 km de Saint-Laurent sur Sèvre et seulement 15km du célèbre Puy-du-Fou.
A notre époque marquée par une crise morale et politique d’une ampleur inégalée, à laquelle s’ajoute un recul de la foi dans nos terres de vieille chrétienté, le message de Loublande continue d’attirer la jeunesse de l’Eglise. De nombreuses familles et de non moins nombreux jeunes prêtres sont profondément touchés par les paroles du Christ à Sœur Claire, sans oublier le témoignage d’obéissance qui est la marque la plus sûre de l’authenticité des phénomènes surnaturels dont l’humble bergère fut bénéficiaire.
Enfin, faut-il rappeler que, lors des manifestations contre la dégénérescence sociétale de notre pays, des grandes pérégrinations vers les hauts-lieux spirituels, les JMJ… sans oublier ces milliers de « cathomobiles » sur lesquelles fourmillent les autocollants, le drapeau de Loublande est joyeusement arboré.
Une question se pose aujourd’hui : y a-t-il encore assez de bergers pour reconnaître Dieu qui vient à nous ?
Notre-Dame des Rinfillières, priez pour nous, priez pour les prêtres, priez pour la France !
Cœur sacré de Jésus, espoir et salut de la France, priez pour nous !
Aujourd'hui, c'est en Egypte que ça se passe.
La conscience est propre à l'homme et source de justice. Quelle est la relation entre la loi et la conscience lorsque la loi impose des pratiques contraires à la justice et aux convictions morales ou religieuses d'une personne ? Quelle place y a-t-il pour la conscience personnelle et les croyances des minorités dans une société pluraliste gouvernée par le vote majoritaire ? Avec :
Conférence de l'Abbé Pagès à l'Angélus (18380 Presly) le mardi 1er Mars 2016, sur l'Islam de 13h30 à 15h30 pour les élèves et pour les personnes intéressées par ce sujet.
L’Académie Musicale de Liesse est une école maîtrisienne catholique hors contrat. Elle accueille en internat de semaine des garçons du CM1 à la Première en horaires aménagés (3 à 4H de musique chaque jour).
Les candidatures d’élèves pour la rentrée 2016 sont toujours ouvertes. Il reste notamment des places en CM1, CM2, 6ème et 5ème. La prochaine journée d’auditions est le 12 mars et le dossier de candidature peut être téléchargé ici. Renseignements à [email protected].
L’Académie recrute des professeurs pour la rentrée prochaine en niveau collège ou lycée, passionné et pédagogue, aimant leurs élèves dans l’esprit de St Jean Bosco, dans les matières suivantes :
Classes à très petits effectifs (5-10 élèves). Possibilité de temps partiel ou temps plein en fonction du profil. Une compétence en musique serait un plus apprécié. CV avec photographie et lettre de motivation à [email protected].
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.
Alors rappelons-nous :
Charlemagne prévoit le partage du Royaume entre ses fils. Charles, Pépin et Louis se voient attribuer des parts équitables du Royaume, mais la mort prématurée des deux premiers laissera Louis seul héritier.
Charlemagne et son fils Louis le Pieux
Ce n'est qu'après avoir abjuré le protestantisme, en juillet 1593 en la basilique de St Denis, qu'Henri IV peut revendiquer légitimement la Couronne de France. La Sainte Ligue a gagné. Elle doit maintenant se mettre au service du Roi légitime. Mais la Ligue tient toujours Paris et Reims. Henri IV sait toute l'importance que revêt la cérémonie du sacre. Ce n'est qu'après avoir reçu l'onction du saint chrême qu'il pourra achever de rassembler ses sujets autour de lui.
Henri IV est à Chartres dès le 17 février, où il passe ses journées en prières et en recueillement. La veille de la cérémonie, il se confesse. Le lendemain matin, il entre dans la cathédrale où se pressent le peuple ainsi que les pairs laïcs et ecclésiastiques.
Dans Eglise et Monarchie, Don Besse décrit ainsi la cérémonie du Sacre.
«La France assiste au Sacre de son Roi. Elle a pleine conscience de ce qui se passe devant ses yeux. C'est Jésus-Christ qui va lui donner son souverain. Sa présence est un acte de foi qui s'élève jusqu'à Dieu, source du pouvoir dans les Sociétés... la France entière, Roi et sujets, fait hommage d'elle-même à Dieu, Jésus-Christ. Tous communient à la même pensée catholique qui rayonne sur l'ordre politique et social. Les idées et les sentiments entraînent l'union des cœurs et des esprits. Cette union des âmes concourt nécessairement à l'unité Nationale.»
Puis le Roi prête les serments suivants :
«Je promets de conserver à chacun de vous (les Évêques), et aux Églises qui vous sont confiées, les privilèges canoniques, les droits et la juridiction dont vous jouissez, et de vous protéger et défendre autant que je le pourrai, avec le secours de Dieu, comme il est du devoir d'un Roi, dans son Royaume, de protéger chaque Évêque, et l'Eglise qui est commise à ses soins. »
Et après que le Peuple a accepté le Roi pour son Souverain, celui-ci la main sur l'Évangile :
«Je promets, au nom de Jésus-Christ, au Peuple Chrétien qui m'est soumis :
«Premièrement de faire conserver en tous temps à l'Eglise de Dieu, la paix par le peuple chrétien.
«D'empêcher les personnes de tous rangs de commettre des rapines et des iniquités de quelque nature qu'elles soient.
«De faire observer la justice et la miséricorde dans les jugements, afin que Dieu, qui est la source de la clémence et de la miséricorde, daigne la répandre sur moi et sur vous aussi.
«De m'appliquer sincèrement, et selon mon pouvoir, à expulser de toutes les terres soumises a ma domination les hérétiques nommément condamnés par l'Eglise.
«Je confirme par serment toutes les choses énoncées ci-dessus : Qu'ainsi Dieu et Ses Saints Évangiles me soient en aide».
Le serment lie le souverain à Dieu, dont il est le représentant sur terre. Dieu lui a donné le Royaume ; il promet de le gouverner conformément à ses volontés. Il y a entre eux un contrat. L'Eglise en est le témoin.
[…] «Après le serment, le Roi se prosterne tout de son long, les Évêques, le Clergé, tout le monde fléchit les genoux. Le spectacle est grandiose. C'est la France entière qui est là, suppliante. Le Ciel est entrouvert au-dessus de la Basilique. Dieu, entouré de la Cour de Ses Saints, contemple. Il bénit. C'est la France qu'il bénit en la personne de son Chef. Il lui donne tout ce qui peut rendre son Gouvernement prospère».
Puis, avant de procéder à l'onction sainte, le Prélat consécrateur remet l'épée entre les mains du Roi et dit :
«Prenez cette épée, qui vous est donnée avec la Bénédiction du Seigneur; afin que par elle et par la force de l'Esprit-Saint, vous puissiez résister à tous vos ennemis, et les surmonter, protéger et défendre la sainte Eglise, le Royaume qui vous est confié et le camp du Seigneur, par le secours de Jésus-Christ, le triomphateur invincible. Prenez, dis-je de nos mains consacrées par l'autorité des saints Apôtres, cette épée dont nous vous avons ceint, ainsi qu'on en a ceint les rois, et qui, bénite par notre ministère, est destinée de Dieu pour la défense de Sa sainte Eglise.
Souvenez-vous de celui dont le prophète Daniel a parlé ainsi dans ses psaumes : O vous qui êtes le fort d'Israël ! Prenez votre épée et disposez-vous au combat ;
afin que par son secours vous exerciez la justice, vous brisiez la mâchoire des injustes; que vous protégiez et défendiez la sainte Eglise de Dieu et de ses enfants ; que vous n'ayez pas moins d'horreur pour les ennemis secrets du nom chrétien que pour ceux qui le sont ouvertement, et que vous travailliez à les perdre ; que vous protégiez avec bonté les veuves et les orphelins ; que vous répariez les désordres ; que vous conserviez ce qui a été établi ; que vous punissiez l'injustice ; que vous affermissiez tout ce qui a été mis dans l'ordre ; afin que, couvert de gloire par la pratique de toutes ces vertus et faisant régner la justice, vous méritiez de régner avec notre Sauveur, dont vous êtes l'image, et qui règne avec le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il».
Et un peu plus loin, en ceignant le Roi de son épée :
«Passe le glaive autour de tes reins, ô très puissant, et souviens-toi que les saints ont vaincu les royaumes, non avec le glaive, mais avec leur foi...»
Puis : «Seigneur, daignez le combler des bénédictions de Votre grâce spirituelle et revêtez-le de la plénitude de Votre puissance. Que la rosée du Ciel, la graisse de la terre, procure dans ses états une abondance de blé, de vin et d'huile, et que par Vos divines largesses la terre soit couverte de fruits pendant de longues années... afin que sous son règne les peuples jouissent de la santé. Qu'il soit le plus puissant des rois... Que pour la suite des siècles, il naisse de lui des Successeurs à son trône». (*)
(*) Don Besse dans Eglise et Monarchie (page 235 à261 Edition Jouve & Cie)
Desmarets, Le sacre d'Henri IV, Paris BNF
Après le serment royal et la remise de l'épée ont lieu le sacre proprement dit avec le Saint Crème, que les révolutionnaires n'ont pu faire disparaître en 1794, la remise des insignes de justice et de souveraineté, bénédiction de la couronne et le couronnement . Il ne reste plus à Henri qu'à se faire introniser et acclamer par la foule.
Sacré selon des rites immuables qui ont conféré leurs pouvoirs aux Rois de France depuis des siècles, le Roi Henri IV est acclamé par son peuple, qui laisse exploser sa joie.
Les conséquences du sacre d'Henri IV ne se font pas attendre. Rapidement le Parlement de Paris se range à ses côtés, et demande à l'occupant espagnol de quitter la ville. Tout se met en place pour une arrivée triomphale à Paris le 22 mars suivant.
Soulignons qu'en l'abbaye de Marmoutier, près de Tours, une ampoule identique à celle de Reims, contenant l'huile sainte nécessaire au sacre fut trouvée juste avant le Sacre.
Voir les chroniques du 13 décembre sur la naissance du Roi et ses liens avec Notre Dame dès ce jour ; du 14 mai sur son assassinat par Ravaillac ; du 22 mars sur son entrée à Paris et sa visite à Notre Dame où Saint Michel Archange apparaît auprès du Roi aux yeux de tout le peuple français pendant toute la messe ; du 25 juillet sur son abjuration de l'hérésie protestante.
Des lettres patentes concèdent l'île de Montréal à Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière et Pierre Chevrier de Fancamp, membres fondateurs de la Société de Notre-Dame, et leur confèrent le droit de nommer un gouverneur local, de construire des fortifications. Voir les chroniques du 7 août et du 6 novembre.
René Madec est un marin et un aventurier, né et mort à Quimper. Issu d'une famille modeste, il s'embarque à 11 ans et navigue sur les bateaux de la Compagnie des Indes. Il participe aux conflits franco-britannique en Inde et crée une armée privée qu'il met au service des princes indiens et du Grand Moghol, qui le fait Nabab. En 1764, il est à la tête d'une armée privée, forte d'environ 1 500 hommes qu'il met au service des rajahs puis du Grand Moghol lui-même. Parallèlement à ses activités guerrières, il commence à se bâtir une fortune colossale.
Son armée compte maintenant 6 000 hommes, il est devenu un des hommes les plus importants et les plus influents de l'Hindustan. Combattant avec les Français contre les Britanniques, il revient au pays après la capitulation.
Débarqué à Lorient, il se rend à Versailles pour remettre à Louis XVI, le rapport du gouverneur Guillaume Léonard de Bellecombe, sur le siège de Pondichéry. Il y apprend que depuis 2 ans (1er janvier 1777), il a le grade de colonel, et qu'il est reçu dans l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il est, peu de temps après, anobli par le Roi. Il meurt d'une chute de cheval.
Jacques-Pierre de Taffanel de la Jonquière envoie Pierre-Marie Raimbeau de Simblin construire un fort de traite des fourrures au Lac de la Carpe pour entraver l'influence britannique dans le sud de la Baie d'Hudson.
Les évêques auront la charge de l'inspection des collèges.
Un décret du nouveau gouvernement, sous la pression de Louis Blanc, institue les Ateliers Nationaux, destinés à résorber le chômage en réalisant des grands travaux. Les ouvriers, dont le droit au travail a été reconnu le 25 février, s'inscrivent par milliers au bureau d'embauche : fin juin, ils sont près de cent mille. Un programme de grands travaux est lancé à Paris avec la construction des gares Montparnasse et Saint-Lazare. Ils seront dissous le 21 juin 1848, entraînant une insurrection sanglante.
Le Congrès Paris, qui rassemble les principaux belligérants de la guerre de Crimée commence Le 30 mars, la France, l'Angleterre et la Russie signent le traité qui consacre l'indépendance de l'Empire ottoman. La Russie renonce à ses prétentions sur la Moldavie et la Bessarabie accepte la neutralisation de la Mer Noire et accorde la libre circulation des navires sur le Danube.
Notre Dame est silencieuse. Sainte Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.
En France, le procès de la Bande à Bonnot prend fin avec la condamnation à mort de 4 membres de ce gang qui a terrorisé le pays; ils sont exécutés le 21 avril suivant. Jules Bonnot, le cerveau de la bande, avait été tué par la Garde républicaine le 27 avril 1912, après 5 heures de résistance.
Les dix frères Ruellan ce sont:
Pourquoi, alors que nous fêtons le centenaire de la Grande Guerre, « l'éducation nationale », ne parle pas de cette famille comme en 1938 ?
Placard du ministère de l'Education nationale, affiché dans toutes les écoles en 1938.
Au départ, il y a Jules Ruellan et Marguerite Huet du Rivau, un couple de fervents catholiques élevés dans l'amour de la France éternelle. De leur foyer naissent dix-huit enfants. Dix frères partent pour le front, six y tombent pour la France, ce qui en fait la fratrie française ayant eu le plus de morts pendant ce conflit. Un septième mourra une dizaine d'années plus tard, victime du gazage subi pendant la guerre.
Ils sont les « les dix frères Ruellan »
La famille Ruellan est une famille bretonne de notables établie à Saint Malo, où Jules, le père, est armateur. Marguerite du Rivau, la mère, est issue d'une ancienne famille aristocrate ayant fait souche en Sarthe. Ce couple de caractère est à la fois gai et engagé.
En 1905, au moment de la loi dite de séparation de l'Eglise et de l'Etat, Stanislas et André se retrouvent dans une manifestation de protestation. André est jugé pour avoir, d'un coup d'indignation et de colère, frappé... le cheval d'un gendarme. Condamné pour ce crime très grave à seize francs d'amende, il refuse de payer à l'Etat ce qu'il a défendu comme revenant à Dieu et il ne purge son injuste amende que par peine de corps, par journées de prison, et encore ne s'y rend t-il pas de lui-même mais avec escorte de gendarmes...
Xavier, quant à lui, est condamné à six jours d'arrêt à la prison de St Malo pour avoir sans doute trop fermement manifesté sa réprobation à un commissaire chargé de l'exécution des inventaires.
Jean-Berchmans, pour sa part, manifeste à Paris au mois de février 1911 contre une pièce de théâtre d'un auteur qui provoquait le scandale, un déserteur qui le revendiquait. Participant à toutes les manifestations de protestation, six ou sept environ, Berchmans est arrêté à chacune d'entre elles et conduit au poste.
Dans cette famille, tous étaient profondément royalistes. Et de ces royalistes qui s'opposent à la République anticléricale et déjà anti-chrétienne.
Dès le début de la guerre, les treize enfants qui sont encore en vie en 1914 s'engagent chacun selon sa manière. Deux des frères, émigrés en Amérique pour faire affaires, répondent aussitôt à la mobilisation générale. Abandonnant ses affaires après des années d'investissements au moment où elles allaient commencer à porter leur fruit, Stanislas abandonne tout pour rentrer en France. Quant à André, établi en Uruguay, cherche aussitôt à embarquer au plus vite pour rentrer. Tous se mobilisent.
Les trois sœurs répondent également à la mobilisation et revêtent l'habit blanc des infirmières durant toute la guerre.
Dans le journal l'Action françaises, dont les Ruellan sont des abonnés fidèles, la mort de chacun d'eux est rapportée dans la nécrologie. La guerre fait des morts et des orphelins et Charles Maurras fait à plusieurs reprises un appel aux dons à ses lecteurs, qui y répondent très généreusement, pour l'orphelinat dans le bordelais dont s'occupait Madame Xavier Ruellan. Maurras au sujet des Ruellan : « une race de braves qui avec tant de douleurs continuent avec obstination à se battre, à faire le bien, à servir ».
Morts au champ d'honneur :
Adjudant-chef au 3èmebis des zouaves. Mort le 17 février 1915, frappé d'une balle en plein cœur, en portant secours à un camarade. Citation à l'ordre de l'armée, médaille militaire.
Quelque temps avant sa mort, il écrit à sa sœur : « je fais le sacrifice de ma vie à la France. »
2. André (1885-1915, 29 ans).
Sergent au 7°régiment d'infanterie coloniale, tué le 16 mai 1915. Alors qu'il mène la charge à la tête de sa section, une balle le frappe en plein front dès le début de la bataille de Verdun. Deux citations dont une à l'ordre de l'armée, médaille militaire.
3. Henri (1892-1916,23 ans)
Brigadier au 7° d'artillerie, tué le 27 février 1916 étant enseveli vivant dans sa casemate lors d'un bombardement à Verdun. Citation à l'ordre de la division, médaille militaire.
4. Louis (1878-1916,38 ans)
Capitaine au 308° d'infanterie, tué le 22 novembre 1916. Citation à l'ordre de l'armée, chevalier de la légion d'honneur.
Par son mariage avec Marguerite Denoix de Saint-Marc, Louis est le grand oncle d'un autre grand héros français, le capitaine Hélie Denoix de Saint-Marc. Celui-ci expliquera qu'il découvrit sa vocation militaire par l'exemple de ses oncles Ruellan, dans le pieux souvenir desquels il était entretenu durant sa jeunesse. Louis est le seul des frères tombés qui aura fait souche. Sa situation de père de famille nombreuse pouvait l'exempter de la guerre, dispense offerte qu'il rejeta avec mépris. Louis laissa six orphelins.
« Si la défense du pays exige de moi le sacrifice ma vie, qu'on redise sans cesse à mes enfants que deux amours terrestres ont partagé ma vie : celui de la France, et celui de ma femme et de mes enfants. »
Voici sa lettre du 21 novembre 1916, adressée à son épouse, lettre qui se révèlera être la dernière. Alors qu'à l'arrière, au Parlement se tiennent des discours défaitistes qui font plus de mal qu'un obus pour le moral des combattants, Louis écrit :
« si chacun y mettait du sien même au simple point de vue moral, s'il y avait vraiment dans le pays une vie nationale dans laquelle toutes les forces matérielles et morales de la France se concentreraient vers la guerre, ce fléau serait abrégé. Il y a encore trop de gens qui vivent en dehors du conflit auquel tous doivent prendre part suivants leur condition et leurs moyens. Ceux que la guerre n'atteint ni dans leurs intérêts, ni dans leurs affections sont portés à la trouver longue uniquement parce qu'elles gênent leur petites habitudes de vie et non pour les souffrances qu'elle engendre au point de vue général. Il y en a même qui souhaitent la prolongation de la guerre car ils n'ont jamais gagné autant d'argent. Ceux-là sont les logiciens de la théorie individualiste. Quelle réforme à apporter dans les mœurs, dans les esprits ? Et si Dieu attendait qu'elle fût accomplie pour nous accorder la victoire, nous risquerions de voir la guerre encore se prolonger de nombreuses années mais la miséricorde divine est infinie et elle s'exerce souvent sur des gens qui n'en sont pas dignes. Nous en fournissons une nouvelle preuve. Si tu savais, et tu le sais car tu me connais, combien ces discussions à la Chambre ces attitudes grotesques des parlementaires nous donnent des nausées au fond de nos tranchées. Les cadavres des Boches nous soulèvent moins le cœur que la lecture des journaux. Quels criminels que ces misérables. Quel inconscient que ce peuple qui les supporte. Il n'est pas possible qu'après tout ce que nous avons enduré, et endureront jusqu'à la paix victorieuse, la situation intérieure se prolonge. On le sent si bien que même dans ces milieux pourris de la politique qu'on réclame un chef mais en faisant tout pour ne pas le trouver. Car il existe et nous savons où il est, d'où il vient et ce qu'il fera. Il renouera la tradition française, il reprendra l'œuvre des rois de France, père du peuple car il est leur descendant, le dépositaire de la recette que seul il peut appliquer. Ici nous ne sommes pas distraits de la situation intérieure, de l'avenir du pays, par le bruit du canon et les préoccupations constantes de la lutte. Nous faisons une guerre totale, c'est-à-dire contre aussi bien l'ennemi de l'intérieur que contre celui de l'extérieur. Notre devoir comporte les deux luttes et si je suis sur la ligne de front depuis le début c'est que ce devoir m'a paru impérieux. Cette idée du devoir, ma chère Marguerite, tu ne peux t'imaginer à quel point la guerre l'a développé en moi et me l'a fait aimer. Tu ne m'en voudras pas de te dire que j'éprouve même un plaisir, une joie intense à songer que je fais tout mon devoir sans en recevoir la moindre récompense. Etre en campagne depuis vingt-huit mois, avoir porté tous ses efforts vers l'accomplissement de son devoir et pouvoir se dire : « je n'ai sollicité aucune faveur, je n'ai reçu aucune récompense en dehors de celles que Dieu m'a données par la conscience que je faisais bien, cela, ma chérie, c'est le rêve pour une âme qui cherche sa récompense non sur la terre de la part des hommes, mais au ciel de la part de Dieu. »
5. Jean-Berchmans (1890-1918, 27 ans)
Lieutenant du 23° des chasseurs alpins, tué le 31 mai 1918 d'une balle en plein front alors que, ayant fait coucher ses hommes dangereusement mitraillés, il reste debout pour repérer d'où viennent les tirs qui s'abattent sur sa compagnie. Deux citations dont une à l'ordre de l'armée, chevalier de la Légion d'honneur.
6. Julius (1873-1918, 44 ans), prêtre.
D'abord aumônier et infirmier, après avoir accompagné dans la mort tant de soldats, il emploie de nombreux moyens pour parvenir à combattre en première ligne et parvient finalement à rejoindre le 22° bataillon de chasseurs alpins où il gagne le grade de capitaine. Il saisit l'occasion d'aller au front en prenant la place d'un père de famille. Tué par un éclat d'obus à la tête presque à la fin de la guerre, le 1er octobre 1918. Quatre citations dont deux à l'ordre de l'armée, chevalier de la Légion d'honneur.
« De toute façon, je ne mourrai pas dans mon lit et j'espère bien voir au moins une fois le feu ». S'adressant à ses hommes : « je suis prêt à mourir pour n'importe lequel d'entre vous, mais en revanche je vous demande de m'obéir absolument ».
Lors de sa dernière permission, ayant ressenti que son sacrifice serait accepté par Dieu : « nous ne nous reverrons plus ici-bas. Je sais où je vais aller et ce que je dois faire ».
Morts des suites de la guerre:
7. Xavier (1881-1930)
Lieutenant du 223° d'artillerie, gazé par les Allemands le 1er mars 1918 à Verdun, il décède des suites de ses blessures le 8 janvier 1930 après des années de douleurs. Citation à l'ordre du corps d'armée, chevalier de la Légion d'honneur.
« Je tâche de donner l'exemple à la patrie. Je sers moi-même la messe le dimanche et j'y communie devant mes hommes sans affectation mais surtout sans crainte. Ne suis-je pas là au milieu des miens ? Que j'ai des défauts, cela ne doit pas leur échapper. Mais que je sois franc et juste, je ne crois pas qu'on puisse le nier. (…) Je fais ce que je peux (à mes hommes) pour leur adoucir une rude campagne mais je suis strict pour le service et la discipline. J'ai peu d'observations à faire et tâche de les faire comme il faut, c'est-à-dire la plupart du temps paternellement mais quelque fois sévèrement quand la discipline est en jeu. C'est rare, mais cela arrive. Les mauvaises têtes, s'il y en a, sont vite convaincues qu'il est de beaucoup préférable d'être bon soldat. »
8. Auguste (+1938)
Il est le seul de la fratrie à ne pas avoir pu combattre au front en raison de son mauvais état de santé, qui s'empire durant les trois années qu'il donne pendant sa mobilisation au point de finir par être réformé à 100%. Il survivra entièrement paralysé pendant plus de vingt ans.
Les survivants :
9. Charles.
Capitaine du 247° d'infanterie, détaché à la mission militaire française auprès de l'armée hellénique. Citation à l'ordre de l'armée, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre. Député d'Ille-et-Vilaine de 1919 à 1924.
«J'ai été obligé de rembarrer certains qui s'en vont raconter que les milieux réactionnaires après avoir voulu la guerre pour en finir avec la République veulent la paix pour que la République ne bénéficient pas de la victoire. Comme si la victoire pouvait être la récompense du régime qui n'a su ni préparer la guerre ni même la prévoir. Ce n'est pas la République qui aura vaincu les Boches, mais la France, toute la France, qui s'est réveillé avec les belles qualités de la race, hardiesse, courage, ténacité, enthousiasme, patriotisme… »
10. Stanislas.
Sous-lieutenant du 129°d'infanterie. Deux citations dont une à l'ordre de l'armée, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre. Il s'est installé depuis 1907 aux Etats-Unis qu'il quitte avec abnégation pour venir se battre au plus vite comme ses frères restés sur le sol natal.
A l'annonce de l'armistice : « C'est magnifique ! (…) Nos morts ne sont pas tombés en vain et je ne cesse de penser à la joie qui doit dilater tous les cœurs de France, surtout peut-être à l'intérieur où ces pauvres cœurs ont éprouvé tant d'angoisse depuis quatre ans et demi. Saurons-nous assez remercier Dieu nous qui ramenons notre peau au complet après l'avoir vue exposer durant tout ce temps car c'est tout de même miracle de n'y être pas resté. On peut bien le dire maintenant qu'il n'y a plus à craindre de vous faire trembler ».
Image : "L'illustration", 15 mars 1919, p. 304. Neuf des dix frères Ruellan.
Tiré du blog de Thierry de Vingt-Hanaps :
NB : toutes les citations sont issues des mémoires présentés par M Marc JEAN, chez Cristel éditions, dans son ouvrage : « Les dix frères Ruellan, héros et martyrs. 1914-1918 », 272 p. 22,7€ - ISBN 2-84421-078-4 lien vers le site de l'éditeur
La France et la Grande-Bretagne reconnaissent, contre la promesse de neutralité en cas de conflit, le régime de Francisco Franco en Espagne. La guerre civile n'est pas encore terminée. Le maréchal Pétain est nommé ambassadeur de France auprès du gouvernement franquiste le 2 mars suivant.
François Mitterrand et Helmut Kohl décident de relancer la coopération stratégique et militaire entre les deux pays.
La dernière audience de Benoît XVI se déroule comme à l'accoutumée, comme si elle ne se situait pas la veille de sa renonciation historique. Le pape donne sa catéchèse comme d'habitude. Toutefois, à son issue, il n'y a pas de « prima fila », compte tenu du trop grand nombre de demandes, on ne voit pas se dérouler la longue file des fidèles souhaitant saluer le pape.
Le Groupe de Prière Toulousain “Saint Louis de France” vous invite à une messe selon la forme extraordinaire pour la France le dimanche 28 Février 2016 à 10h30, en la chapelle St-Jean-Baptiste de Toulouse (7, rue Mercié - 31000 Toulouse).
« France ! Qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? »Saint Jean-Paul II, au Bourget-Paris en 1980.
De passage à Paris à l’occasion de la Nuit des Témoins organisée par l’Aide à l’Église en Détresse, Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep, a parlé aux journalistes de la situation en Syrie, mais également du silence coupable en Occident. Extraits par Christianophobie hebdo :
"Trouvez-vous que cette guerre est mal traitée par la presse occidentale ?
C’est peu de le dire ! Les médias occidentaux n’ont cessé d’étouffer le quotidien des Syriens qui souffrent. Vous reprenez des informa- tions sans jamais les vérifier ; vous vous êtes contentés d’une source unique et partiale, l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme.
Partiale ?
Cet observatoire est détenu par l’opposition armée; ce n’est un secret pour personne. Nous sommes sur le terrain et je peux vous affirmer que les informations sont parfois fausses et, en tout cas, triées attentivement.
Vous soutenez le régime de Bachar el Assad ?
C’est bien trop dire! La question ne se pose pas en ces termes. Il est évident que certaines choses n’allaient pas en Syrie, il est normal aussi que les citoyens réclament moins de corruption, plus de sécurité etc. Mais il y avait aussi de très bonnes choses en Syrie, que vous ne relevez jamais; c’est juste malhonnête. C’est parce que nous ne voulons pas de la loi islamique, que nous refusons une loi anti-blasphème, que nous soutenons aujourd’hui ceux qui luttent contre l’État islamique. Ce n’est pas un choix politique, c’est une question de survie.
Avez-vous tenté de dire cela aux autorités françaises ?
Oui, j’ai tenté de le dire. On m’a répondu qu’il ne fallait pas critiquer les autorités françaises...
Avez-vous tenté de parler aux évêques de France ?
Les évêques de France auraient dû nous écouter. J’avoue ne pas comprendre pourquoi ils se taisent ainsi... Sans doute parce qu’ils sont, comme vous tous, élevés dans le politiquement correct. Mais Jésus n’était pas politiquement correct, il était politiquement juste ! Un évêque ne doit pas avoir peur de parler et d’essuyer des critiques; c’est parfois le prix à payer pour défendre la Vérité. [...]"
Suite à la lettre ouverte de Jean-Marie Le Pen adressée à Marine Le Pen, Bruno Gollnisch a répondu à Charlotte d’Ornellas sur Boulevard Voltaire.