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Primaire LR : pas de candidat satisfaisant à l'Horizon

La Droite forte, Sens commun et l’Uni font alliance au sein du collectif Horizon pour peser dans la prochaine primaire LR. Guillaume Peltier déclare à Samuel Pruvot dans Famille chrétienne :

Images-11"Le devoir de ma génération est d’incarner la droite des valeurs. Je veux parler d’une droite fière d’elle-même, capable de parler à tous les Français sans céder un pouce de son identité. Cette droite ne veut plus courber l’échine. 

Vous dénoncez l’incapacité de la droite à être courageuse quand elle est au pouvoir. Pourquoi ?

L’histoire est témoin de renoncements successifs. Le premier remonte à 1968. La droite va dans la rue derrière le général de Gaulle. Elle remporte les élections mais elle n’a pas la force de réhabiliter les valeurs d’autorité. En 1984 la droite est à nouveau dans la rue pour défendre l’école libre. Mais une fois aux responsabilités elle n’ira pas assez loin. En 1995, la droite promet une révolution fiscale avec Chirac et Madelin. Mais elle recule aux dépens des PME et des entrepreneurs. En 2005, le peuple de droite dit non à une Europe qui a oublié ses racines et son devoir de protection des peuples. Mais la refondation n’a pas lieu. Enfin en 2013, la droite est à nouveau dans la rue pour défendre la famille. Elle peine toujours à en tirer toutes les conséquences en 2016 ! Cela fait 50 ans que la droite se met à genoux sur les valeurs. Ça suffit ! 

[...] Notre collectif n’a pas vocation – pour l’instant – à soutenir un candidat. Pourquoi ? La primaire ressemble plus à la bataille des égos qu’à la bataille des idées. Ce qui importe pour nous, ce sont les propositions nouvelles et courageuses. Et nous restons sur notre faim. Notre collectif veut porter cette priorité des valeurs : l’Europe, l’autorité, le travail, l’entreprise, l’école et la famille.

Votre discours veut-il séduire les électeurs catholiques notamment sur la famille ?

Nous ne voyons pas d’abord les Français au travers de leur religion. Ce serait du communautarisme ! En revanche nous aimons la France qui est une République laïque aux racines chrétiennes. Bien entendu qu’il faut restaurer la famille ! Mais cela ne servira à rien si on laisse de côté l’entreprise ou l’école. La famille est la cellule de base de la société et l’impératif demain consistera à défendre le droit de l’enfant. Sur l’école, il faut en finir avec l’échec et s’inspirer des choses qui marchent – dans l’école publique, privée avec ou sans contrat. Je pense à l’initiative Espérance banlieue. [...]"


Xavier Bertrand : "Plus rien ne sera jamais comme avant"...sauf mes indemnités d'élu.

Mais ça c'était avant :

"Lors de son discours de victoire le 13 novembre dernier, il promettait de faire de la politique autrement, clamant haut et fort : « Plus rien ne sera jamais comme avant. » Dans la foulée, il démissionnait de son poste de maire de Saint-Quentin et de député.

Sauf que Xavier Bertrand, toujours président de l'agglomération de Saint-Quentin, a fait voter, le 26 janvier dernier, une délibération qui lui assure 4 000 euros brut mensuels, révèle le quotidien La Voix du Nord. À cette indemnité, il faut ajouter les revenus de président de région, 5 236 euros brut, pour calculer le salaire de Xavier Bertrand. Soit 9 236 euros brut mensuels."

Ceci dit, lorsque l'on cumule les voix des Républicains, du Centre, de la Gauche, des écologistes et de l'extrême gauche pour gagner au deuxième tour, un cumul d'indemnités est mérité, non ? 


Le Sénégal, théâtre de plusieurs profanations de cimetières catholiques

Depuis plusieurs années, les tombes chrétiennes sont profanées par dizaines dans ce pays où sont enterrés tant de soldats français :

"Au Sénégal, dans la banlieue est de Dakar, le cimetière catholique de Diokoul à Rufisque a été profané vendredi 25 mars 2016. Tandis que les chrétiens célébraient la Passion du Christ, des inconnus ont profité de l’absence du gardien des lieux pour s’introduire dans le cimetière où ils ont profané six tombes. Sur les tombes, des crucifix ont été cassés, des pots de fleurs et d’autres ornements saccagés.  

Après ces actes qu’il dénonce, l’abbé Stanislas Diouf, curé de la paroisse Ste-Agnès de Rufisque, n’exclue pas de saisir la police (...) Parmi les morts enterrés dans ce cimetière, figurent 15 soldats français, décédés entre 1905 et 1945.

En octobre 2012, le président sénégalais avait ordonné des enquêtes sur la profanation de deux cimetières chrétiens à Dakar. Une soixantaine de tombes au cimetière catholique Saint Lazare de Béthanie et plus d'une centaine de tombes à Bel Air avaient fait l'objet d’actes de vandalisme".


Qui est le haut-fonctionnaire qui a porté plainte contre le cardinal Barbarin ?

La presse nous "informe" que "Pierre", aujourd'hui fonctionnaire de 42 ans aurait été victime d’un prêtre "pédophile" à la fin des années 80. Il a été entendu mardi 29 mars par la brigade de protection des familles, à la sûreté départementale de Lyon. Celui-ci a porté plainte contre le cardinal Barbarin pour dissimulation de crime et délit et mise en danger de la vie d'autrui.

Ce mystérieux haut fonctionnaire travaille dans un ministère à Paris... Il aurait été agressé sexuellement dans les années 1990 par un curé du diocèse alors qu’il était âgé de 16 ans, puis de 19 ans. Et la presse prétend qu'il s'agit de pédophilie... A moins de faire un amalgame que le lobby LGBT s'empresse normalement de dénoncer, il s'agit là d'homosexualité.

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Il reproche à l’archevêque de ne pas avoir écarté ce prêtre. Dans un entretien accordé au Figaro, ce cadre affirme avoir rencontré l’archevêque à ce sujet en 2009. Ce dernier l’aurait alors encouragé à porter plainte. Mais les faits étants prescrits, la plainte avait été classée sans suite. « Le cardinal m’a dit qu’il était parfaitement au courant et que ce prêtre avait déjà eu maille à partir avec la justice ». Le père Jérôme Billioud (lui, son identité n'est pas masquée) aurait été condamné au début des années 2000 à un mois de prison avec sursis pour exhibitionnisme. Contacté par Le Figaro, le père Billioud explique «n'avoir aucun souvenir » de cette victime. À propos de sa condamnation pour exhibitionnisme, il dit «avoir bu » après avoir été «sollicité » pour une affaire «complètement hors cadre paroissial ». Selon lui, «la première personne visée est le cardinal Barbarin. Tout est bon pour l'atteindre ». Le cardinal Barbarin a publié un communiqué faisant part de son incompréhension face à cette plainte.

Il est donc permis de s'interroger sur la crédibilité de cette plainte et de se demander pourquoi l'identité du plaignant reste inconnue dans la presse française, alors même qu'elle a été divulguée à l'étranger (notamment sur un site néerlandais, repris ici).

Est-ce parce que Pierre-Henry Brandet est porte-parole du ministère de l'Intérieur ?

Le 24 mars 2013, suite à une fameuse manifestation contre la loi Taubira réprimée violemment par les forces du Préfet de Paris, cet ancien journaliste à France Télévisions avait déclaré

L'exécutant de Manuel Valls précisait :

«La stricte force nécessaire a été employée pour contenir les débordements d'une minorité de manifestants très agressifs». «C'est pour les empêcher de pénétrer dans le périmètre interdit qu'il a été fait usage de gaz aérosols». «Certains manifestants ont voulu absolument accéder à la place de l'Etoile et aux Champs Elysées malgré l'interdiction décidée par le préfet de police, malgré également les appels lancés par les organisateurs de la manifestation»

Les manifestants "très agressifs" se souviennent :

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Le Petit Journal (encore) pris en flagrant délit de désinformation politique

C'est même pire que de la désinformation, c'est du militantisme politique doublé de malhonnêteté. Le Salon Beige ne se prive pas d'aborder de manière critique certaines dérives ou lacunes du Front national mais la façon dont Canal Plus a truqué son reportage est tout simplement hallucinant comme l'explique Sophie Durocher sur son blog :

"Il s’est passé qu’en France l’émission satirique Le petit journal a proposé un micromontage de l’entrevue de 30 minutes en ne gardant que les portions qui l’arrangeaient. Ils ont charcuté et tronqué une entrevue jusqu’à la dénaturer.

Dans certains cas, ils ont gardé une question de Dussault mais ont complètement occulté la réponse cinglante de Le Pen... C’est à la limite de la propagande (...) Ils n’ont pas gardé un seul des malaises, un seul des silences, quand Le Pen pose une question à Dussault et que celle-ci ne sait quoi répondre.

C’est d’une mauvaise foi hallucinante (...) Je ne prends pas la défense idéologique de Marine Le Pen. Mais occulter ses réponses, parfois très bien envoyées, c’est mentir aux téléspectateurs français sur la nature même de cette entrevue.

Le pire c'est qu'en France, plusieurs médias pourtant respectables, ont écrit des textes basés sur le "remontage" du Petit Journal, sans jamais manifestement avoir visionné l'intégralité de l'entrevue."

C'est pourtant simple. Il suffit de regarder l'interview en intégralité (32'), assez intéressante au demeurant, à la source sur le site de Radio Canada et de comparer avec le "reportage" du Petit Journal.


Les femmes décidant de mettre fin à leur grossesse mieux remboursées que les femmes choisissant de porter leur enfant à terme

Communiqué des AFC :

"La litanie promouvant « le tout IVG » continue obstinément : remboursement à 100% (2013), suppression de la « condition de détresse » (août 2014), élargissement du « délit d’entrave » (août 2014), affirmation d’un prétendu « droit fondamental » à l’avortement (novembre 2014), élaboration d’un « Programme national d’action » (janvier 2015), suppression du « délai de réflexion » de 7 jours (janvier 2016).

Le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé prévoit désormais la prise en charge à 100%, outre de l’IVG proprement dite, du parcours IVG (consultations, examens de biologie médicale, échographies pré et post IVG…) à compter du 1er avril 2016.

Ainsi, les échographies des femmes décidant de mettre fin à leur grossesse seront mieux remboursées que celles des femmes choisissant de porter leur enfant à terme, les deux premières étant remboursées à 70% !!

Quelle est la validité d'un remboursement différencié alors que dans les deux cas les femmes sont enceintes ?

La mesure paraît tellement absurde que l’on pourrait même penser, si la question n’était pas si grave, à un mauvais poisson d’avril… Ce « choix » unique de l’avortement, dicté par une politique sourde, appuyée par une communication univoque qui refuse toute interrogation, toute réserve…, pourtant propres à une société démocratique, est-il vraiment de nature à permettre un « choix », libre et éclairé, pour les femmes ? Une politique de santé peut-elle, aussi, continuer à passer sous silence, « comme quantité négligeable », le sort des 220 000 enfants à naître qui, chaque année en France, ne voient pas le jour ?

Les AFC sont convaincues qu’une autre politique de santé publique est possible : 

  • Rembourser aussi à 100% les femmes qui font le choix de mener à terme leur grossesse !
  • Développer une véritable politique publique de prévention contre le drame de l’IVG : éducation affective et sexuelle, identification des populations à risque et développement des aides dans leur direction (aides sociales, aides au logement, aides pour l’accueil de l’enfant...)

Les AFC remarquent que d’autres pays européens parviennent à faire baisser leurs taux d’IVG (Allemagne moins de 100 000 avortements pour 80 millions d’habitants). A l’approche d’échéances électorales majeures, les AFC interpelleront les candidats sur les mesures qu’ils prévoient de prendre à ce sujet. La situation où une grossesse sur 5 aboutit à un avortement ne peut perdurer dans notre pays."


Le président de l'Université de Toulouse incite à manifester

Voici le courrier envoyé à tous les étudiants de l'Université de Toulouse.

Y

Les cours sont donc annulés par le président d'université de Toulouse II, pour faciliter la préparation et la participation aux manifestations....contre la loi travail (El Khomri). Même les professeurs qui le souhaiteraient ne sont pas autorisés à maintenir leur cours....


Pétition : Stop au chantage de la Turquie

Nouvelles de France lance une pétition contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, pétition soutenue par l’Avant-Garde, un réseau collaboratif d’action politique lancé par Charles Millon, Charles Beigbeder, Christian Vanneste, Julie Graziani et plusieurs autres Français de la société civile.

Pétition à signer ici.


Jésus mort à Pâques : France TV Education retire sa page

Suite à mon post d'hier sur les étranges leçons de christianisme de France TV Education, la chaîne m'a écrit ceci :

"Nous prenons acte de vos remarques, et nous vous présentons nos excuses pour l'erreur qui s'est glissée dans l'article « Les débuts du christianisme ».

L'information a été transmise au service concerné, le dossier sera corrigé dans les plus brefs délais avant sa republication.

Soyez assurés de nos meilleurs efforts à vous satisfaire."

Il n'y avait pas qu'une erreur : espérons qu'ils trouvent les autres. En attendant, la page n'est plus disponible.


Les sites jihadistes sans image ne seront pas classés "terroristes"

En attendant de pouvoir créer un délit pour la consultation de sites politiquement incorrect, et dans le cadre du nouveau projet de loi antiterroriste, le Sénat a adopté hier un amendement Les Républicains créant un délit de consultation habituelle de sites terroristes. Il s'agit de la consultation habituelle de sites

« provoquant aux actes de terrorisme, ou faisant l'apologie de ces actes, lorsque ces sites comportent des images ou représentations montrant la commission d'actes de terrorisme consistant en des atteintes volontaires à la vie ».

Commentaire d'Yves Daoudal :

"On remarquera la précision : il faut qu’il y ait des images.

Pourquoi ?

Parce que, sinon, la fréquentation de tout site musulman citant ce que disent le Coran, les hadiths, la charia, sur la vie de Mahomet et sur le jihad, tomberait sous le coup de la loi

Autrement dit cet amendement ne crée rien du tout. Il demande seulement aux sites jihadistes de bien vouloir ne pas publier de vidéos trop choquantes s’ils veulent continuer d’être fréquentés."


Le nonce favorable à la suppression des paroisses sans prêtre

En Suisse :

"Pour le nouveau nonce apostolique en Suisse, l’Américain Thomas Gullickson, la suppression de paroisses n’est pas un sujet tabou. “Fait-il sens de maintenir une paroisse là où la messe n’est plus dite, alors que l’Eglise catholique se définit par les sacrements?” s’interroge-t-il dans une interview au quotidien zurichois “Tages Anzeiger”.

Le nonce arrivé en Suisse en octobre dernier relève que dans son diocèse d’origine de Sioux Falls aux Etats-Unis, le nombre des paroisses a été réduit de 150 à 80. Il avoue réfléchir en Américain pragmatique. “Certaines personnes pleurent et demandent de leur laisser leur église. Mais l’argent manque.” En Suisse il y a certes l’impôt ecclésiastique, mais pourquoi attendre si on ne reçoit jamais de prêtre. “On ne peut pas maintenir de vraie communauté avec cinq ou six personnes. En campagne, il serait mieux d’acheter un minibus et de conduire les quelques grand-mères jusqu’à une plus grande paroisse, plutôt que de les laisser pleurer seules sur leur banc, puisque personne n’est là.”

Interrogé sur le synode sur la famille, le prélat reconnaît être dans l’expectative. ” Nous ne savons pas quelles sont les intentions du Saint-Père. Mais il y a des gens qui croient le savoir.” Lui-même pense que “l’Eglise doit faire briller l’image du mariage à laquelle manque aujourd’hui l’ouverture aux enfants et à la famille. Beaucoup de personnes jusqu’à quarante ans veulent partir en vacances avec leur auto et leur chien, puis seulement ensuite avoir deux enfants beaux et intelligents. Mais tout à coup arrivent la tragédie, la maladie et la solitude.” Il n’entrevoit pas de changement de la doctrine concernant l’accès à la communion des divorcés-remariés, le mariage homosexuel ou l’intercommunion avec les réformés. [...]"


Amoris laetitia

La Joie de l’amour : tel est le titre de l’exhortation apostolique « post-synodale » du pape François sur l’amour dans la famille qui sera présentée vendredi 8 avril par le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des évêques, par le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, par les époux Francesco Miano (professeur de philosophie morale, Rome, Tor Vergata) et Giuseppina De Simone Miano (professeur de philosophie, Naples).

Le texte sera disponible le 8 à midi, en français, italien, anglais, allemand, espagnol, et portugais. C’est le 19 mars, en la fête de saint Joseph, que le pape a signé ce document.

Le Conseil pontifical pour la famille a manifesté son souci de la réception du document dans les Eglises locales : il a demandé aux évêques du monde entier, par courriel, avant Pâques, de prévoir une présentation du document dans leurs diocèses, par un expert en pastorale familiale, un théologien ou par des époux catholiques formés dans ce domaine.


La puissance du Rosaire

IndexSe convaincre que prier le Rosaire est indispensable, puisque tous ceux qui ont eu à lutter contre le démon y ont eu recours et ont constaté sa puissance :

"Le père Gabriele Amorth est probablement l’exorciste le plus connu au monde. Dans l’introduction de son dernier livre « Il mio rosario » (Ed. San Paolo, Italie), il écrit : « Je pense que le Rosaire est la prière la plus puissante ». Le père Amorth a consacré une grande partie de ses écrits à la question des exorcismes et à la figure du diable. Aujourd’hui à la retraite, âgé de 90 ans, il décide enfin de nous révéler la source de sa force intérieure. Il la trouve dans la prière quotidienne du Chapelet et la méditation des vingt mystères. Une prière qui l’a soutenu dans son combat quotidien contre les manifestations les plus subtiles du mal, durant de longues années de travail au service du diocèse de Rome.[...]

Le Pape Jean-Paul I répond aux critiques faites au Rosaire :

« Certains contestent le Rosaire. Ils disent : c’est une prière infantile, superstitieuse, qui n’est pas digne de chrétiens adultes. Ou bien : c’est une prière qui tombe dans l’automatisme et qui se réduit à une répétition hâtive, monotone et ennuyeuse de « Je vous salue Marie ». Permettez-moi de vous livrer quelques impressions à ce sujet, en tant que pasteur. La Première : la crise du Rosaire vient dans un second temps. Elle est précédée aujourd’hui par une crise de la prière en général. Les gens sont entièrement absorbés par leurs intérêts matériels ; on ne pense plus guère à l’âme ; le bruit a envahi notre existence. Macbeth pourrait répéter : « J’ai tué le sommeil, j’ai tué le silence ! ». Nous avons bien du mal à trouver un petit moment pour la vie intérieure et pour la « dulcis sermocinatio » la douce conversation avec Dieu. (…) Deuxième impression : quand on parle de « chrétiens adultes » en prière, on exagère parfois. Personnellement, quand je parle seul à seul avec Dieu ou avec la Vierge Marie, plus qu’un adulte, je préfère me sentir comme un enfant. La mitre, la barrette, l’anneau disparaissent ; j’envoie en vacances l’adulte et l’Évêque, ainsi que le port grave, posé et pondéré, pour me laisser aller à la tendresse spontanée de l’enfant devant son papa ou sa maman. Être – au moins pendant quelques demi-heures – devant Dieu ce que je suis en réalité, avec ma misère et avec le meilleur de moi-même : je laisse surgir du fond de mon être l’enfant d’autrefois, qui veut aimer le Seigneur, et qui sent parfois le besoin de pleurer pour que lui soit accordée la miséricorde. Tout cela m’aide à prier. Le Rosaire, prière simple et facile, m’aide parfois à redevenir un enfant, et je n’en ai pas honte du tout. »

Dans l’encyclique Rosarium Virginis Mariae, le Pape Jean Paul II confirme sa dévotion spéciale à Marie, qui l’amène à intégrer les Mystères de la Lumière au Rosaire, et nous encourage à en reprendre la pratique quotidienne avec foi :

« L’histoire du Rosaire montre comment cette prière a été utilisée, spécialement par les Dominicains, dans un moment difficile pour l’Église à cause de la diffusion de l’hérésie. Aujourd’hui, nous nous trouvons face à de nouveaux défis. Pourquoi ne pas reprendre en main le chapelet avec la même foi que nos prédécesseurs ? Le Rosaire conserve toute sa force et reste un moyen indispensable dans le bagage pastoral de tout bon évangélisateur. »

Le Pape Jean-Paul II nous encourage à penser le Rosaire comme une contemplation du visage du Christ à l’école de sa très Sainte Mère, et à le réciter dans cet esprit et avec ce dévouement.

Le Pape Benoît XVI nous invite à redécouvrir la force et l’actualité du Rosaire :

« Le Saint Rosaire n’est pas une pratique reléguée au passé, comme une prière d’un autre temps à laquelle on pense avec nostalgie. Le Rosaire connaît en revanche un nouveau printemps. C’est sans aucun doute un des signes les plus éloquents de l’amour que les jeunes générations nourrissent pour Jésus et pour sa mère Marie. Dans le monde actuel qui est si fragmenté, cette prière nous aide à placer le Christ au centre, comme le faisait la Vierge, qui méditait intérieurement tout ce qui se disait sur son Fils, et ensuite ce qu’Il faisait et disait.[...]

Le Rosaire, quand il est prié de manière authentique, non d’une manière mécanique et superficielle, mais profonde, apporte en effet la paix et la réconciliation. Il contient en lui-même la puissance qui guérit du très saint Nom de Jésus, invoqué avec foi et amour au centre de chaque « Je vous salue Marie ». Le chapelet, lorsqu’il n’est pas une répétition mécanique de formules traditionnelles, est une méditation biblique qui nous fait parcourir les événements de la vie du Seigneur en compagnie de la Bienheureuse Vierge Marie. »

Selon le Pape François : « Le rosaire est la prière qui accompagne toute ma vie. C’est aussi la prière des simples et des saints. C’est la prière de mon cœur. »

Le père Amorth conclut en insistant sur le rôle central de la Vierge Marie dans la lutte contre le mal. Une lutte à laquelle il a été personnellement confronté comme exorciste, et qui représente le plus grand défi du monde moderne."[...]


Il devient plus difficile d'acheter des bébés, de nos jours

IndexDeux affaires ces jours-ci mettent en cause le procédé abject de la vente d'enfants. L'une à Mexico :

"Venu de Nouvelle-Zélande pour recourir aux services de deux mères porteuses mexicaines qui ont reçu les ovocytes d’une donneuse argentine, un couple d’homosexuels se trouve finalement bloqué à Mexico avec trois bébés.

La situation de David et Nicky Leonard Beard est compliquée. Comme les mères porteuses étaient déjà enceintes, ils ne seront peut-être pas inquiétés par la loi mexicaine entrée en vigueur l’année dernière, qui interdit aux homosexuels l’accès aux services d’une mère porteuse sur le territoire. Mais c’est un autre problème qui les retient et promet de « leur faire dépenser une fortune pour rentrer » : l’agence d’adoption de Cancun, qui a jouer les intermédiaires pour régler les frais médicaux, juridiques et la prise en charge des mères porteuses, a disparu avec leur argent.

Depuis, « échoués » à Mexico avec les trois bébés, ils réclament des passeports néo-zélandais pour ne pas avoir à attendre des papiers mexicains, et font appel à ces deux gouvernements pour qu’ils mettent un terme à ces démarches administratives et les laisse rentrer chez eux."

L'autre à Bangkok

"Bangkok - Un couple homosexuel hispano-américain est bloqué en Thaïlande avec son bébé de 14 mois, dont la mère porteuse thaïlandaise conteste en justice le départ, dans un pays qui a durci l'an dernier les conditions de recours aux mères porteuses."[...]


La grande distribution au service de l"anti-racisme"

Lu ici :

"Les services de propagande de l’État tournent à plein régime.

Quoi que vous fassiez, où que vous alliez, vous ne pouvez y échapper.

Et la grande distribution – déjà pourvoyeuse de halal, corans et autres abayas – s’en fait la complice servile et disciplinée – mais pas désintéressée pour autant je suppose – comme en témoigne ce ticket de caisse remis lors de mon passage au magasin Géant de ma ville.

Casino-racismeCombien nous coûte ce prosélytisme systématique – spots TV, campagnes d’endoctrinement et d’embrigadement à destination des élèves, d’affichage et de tracts à destination de tous, de subventions des officines anti-françaises, et autres festivals de la diversité – d’où le racisme anti-blancs est exclu ?

Combien touchent les actionnaires de cette chaîne de magasins pour diffuser ce message émis par le « Défenseur des droits »  des « minorités » discriminées, forcément discriminées par les de-souche, racistes, forcément racistes, que nous sommes ?"[...]

L'auteur invite à dire son fait, de façon ferme mais courtoise, au « Défenseur des droits » sur son site : www.egalitecontreracisme.fr

On peut, de même, interpeller le service consommateurs des magasins Géant: https://www.geantcasino.fr/service-consommateurs/ Tél : 0 800 13 30 16


L’indépendance irlandaise et l’Église

Tallandier-2-149e7A l'occasion de la sortie du dernier livre d'Alexandra Slaby, Histoire de l’Irlande. De 1912 à nos jours (éditions Tallandier), Thibault Corsaire du blog Le Rouge et le Noir mène un entretien très intéressant avec l'auteur, sur les liens entre l'indépendance irlandaise et l'Eglise catholique. Quelques extraits :

"(Alexandra Slaby est universitaire. Maître de conférences en anglais à l’Université de Caen Normandie, elle a consacré sa thèse aux politiques culturelles irlandaises. Cette thèse fut à l’origine d’un ouvrage intitulé L’État et la culture en Irlande, préfacé par le Président irlandais Michael D. Higgins. Mme Slaby est également rédactrice en chef de la revue universitaire Études irlandaises.)

[...]Le Rouge & le Noir : En plein milieu de ce conflit mondial, l’insurrection nationaliste éclate à Dublin le 24 avril 1916. Comment réagit l’Église face à ces événements dramatiques ? Observe-t-on des différences entre la hiérarchie et le clergé ordinaire ?

Alexandra Slaby : L’Église avait d’abord excommunié les membres de l’Irish Republican Brotherhood (IRB), l’organisation secrète vouée à l’indépendance de l’Irlande au prix de la lutte armée. Les organisateurs de l’insurrection du lundi de Pâques 1916 appartiennent à l’IRB. Mais la répression disproportionnée par l’armée britannique (6000 soldats face à 1600 insurgés, Dublin bombardée) et l’exécution des leaders de l’insurrection marquent un tournant dans par perception de l’insurrection et des insurgés. Le Vatican appelle au retour au calme et la hiérarchie ne peut soutenir la violence. Elle condamne comme non-orthodoxe l’appropriation du sacrifice christique par Patrick Pearse, le leader de l’insurrection qui lit sur le pas de la Grand-Poste de Dublin la Proclamation de la République irlandaise, texte pétri de son catholicisme mystico-nationaliste. Mais seuls 7 évêques sur 31 condamnent ouvertement l’insurrection de Pâques 1916. Les autres gardent le silence. Pendant ce temps, les prêtres embrassent ouvertement les idéaux de 1916 et disent des messes pour le repos de l’âme des rebelles exécutés. Et on commence à prier « Saint Pearse », en un processus de véritable sanctification populaire des insurgés devenus héros et martyrs. L’Eglise est en première ligne dans le combat contre l’imposition de la conscription en 1918 et dans la presse catholique les prières pour « les braves Tommies irlandais » laissent place insensiblement aux prières « pour nos braves prisonniers du Sinn Féin ».

Le Rouge & le Noir : Parmi les grandes figures de l’insurrection de Pâques, toutes ne sont pas catholiques, mais la plupart le sont. La Proclamation de la République évoque Dieu au début et à la fin. Quelle est la place du catholicisme dans la foi nationale des insurgés, et quelle est leur foi tout court ?

Alexandra Slaby : Le concept de « foi nationale » est très intéressant et fécond tant il s’applique à la situation irlandaise au début du vingtième siècle, et à Patrick Pearse en particulier, le père spirituel des insurgés et le père spirituel de l’IRA des années plus tard dans le Nord... On l’a vu, l’Église condamne la récupération de la doctrine du sacrifice christique par les insurgés républicains en 1916. Patrick Pearse affiche un catholicisme ascético-mystique pas tout à fait orthodoxe. Il incarne véritablement une « foi nationale » dans la mesure où il s’imagine en Christ-Cuchulainn (du nom du héros de la mythologie celtique), défenseur de la race irlandaise. Et à cet égard, la Proclamation qu’il a rédigée peut être vue comme la profession de cette foi nationale. Si les organisateurs du soulèvement ont été excommuniés en tant que membres de l’IRB, ils restent attachés à leur foi catholique et récitent le chapelet dans la Grand Poste de Dublin et dans les autres bâtiments de la capitale qu’ils prennent d’assaut. Parmi eux, on compte un agnostique mais aucun protestant.

Le Rouge & le Noir : Quel rôle l’Église catholique occupera-t-elle dans la politique et la société irlandaises au cours des années suivantes, depuis le traité de Londres (décembre 1921) jusqu’à la Constitution conservatrice de de Valera (1937) ?

Alexandra Slaby : Un rôle prépondérant. Elle dispose de moyens matériels, humains et spirituels. Elle subvient aux besoins d’un nouvel État indépendant et impécunieux en prenant en charge la santé publique et l’éducation nationale. En chaire, les prêtres donnent des consignes de vote et peuvent faire et défaire les réputations. Ils ont un moyen de pression redoutable : l’administration des sacrements. Les tensions récentes, les excommunications et autres condamnations de violences révolutionnaires sont vite oubliées.
Les politiques s’empressent donc de poser auprès des prélats et affichent maintes démonstrations de piété. On le voit notamment lors de la tenue à Dublin du Congrès Eucharistique de 1932. On vient de fêter le centenaire de l’émancipation catholique de 1829. La préparation et les moyens mis en œuvre pour célébrer ce mariage de l’État et de l’Église sont considérables. Un million de participants, plus de 315 millions d’heures de messes, prières et d’adoration… G. K. Chesterton en a été fort impressionné ; il faut lire son Christendom in Dublin et ses Dublin Impressions (non traduits hélas mais qui valent l’effort) dans les œuvres complètes. Par la suite, l’Église catholique tentera de combattre les tentations centralisatrices et dirigistes des gouvernements irlandais notamment lorsqu’ils sont dirigés par Eamon de Valera qui, tout en étant fervent catholique lui-même, est soucieux de montrer qui gouverne. De Valera fonde le parti Fianna Fáil. Le parti d’opposition, Cumann na nGaedhael, qui devient Fine Gael, est plus soucieux de suivre la doctrine sociale de l’Eglise et notamment le corporatisme et la subsidiarité qui limitent le rôle de l’Etat au profit de corps intermédiaires. Ces idées seront bientôt marginalisées, le Fianna Fáil prenant l’ascendant.

Mais sur les questions morales, les deux partis dominants se retrouvent dans la condamnation de la culture matérialiste, sensualiste et décadente en provenance d’Angleterre, la condamnation du divorce, de la contraception et de l’avortement. Il y a un consensus sur la destinée de l’Irlande d’être « un havre de vertu dans une mer de vice ». La contraception ne sera autorisée qu’en 1980 et avec de fortes restrictions, l’homosexualité est décriminalisée en 1993, le divorce est permis en 1995, et l’avortement n’est encore autorisé que si la vie de la mère est en danger. C’est dire si la Constitution de de Valera a façonné la culture irlandaise de manière durable.
De Valera avait soin de ne pas faire du catholicisme la religion d’État, mais les églises sont pleines, les séminaires et les écoles aussi"[...]

[Lire l'article entier sur Le Rouge et le Noir]


Quand on a l’honneur de faire partie de la représentation nationale il faut avoir un peu plus de hauteur de vue

Le Père Michel Viot réagit suite aux déclarations de la députée socialiste Sylviane Bulteau à propos de la présence de Saint-cyriens au Puy du Fou pour l'accueil de l'anneau de sainte Jeanne d'Arc :

"(...) Son intervention à l’assemblée nationale, le 21 mars 2016, constitue un exemple « remarquable » du splendide aveuglement où mène l’hystérie laïcarde aujourd’hui. Nous voilà revenu en 1905, en pire.

Car à ce moment-là on n’était pas allé jusqu’à manifester de la réprobation pour l’admiration que des militaires français pouvaient éprouver pour Jeanne d’Arc ! Jules Michelet oblige ! Plus tard, en 1914, peu de temps après la mort de Charles Péguy, grand poète catholique – qu’y pouvons-nous – on se rendit compte qu’il était possible d’appartenir à cette religion et de prendre les armes pour défendre la France et son gouvernement légal : la république ! De plus, ne vous en déplaise madame le député, Péguy était très proche des idéaux socialistes ! Enfin des prêtres que vos arrières grands pères spirituels avaient chassés en 1905 sont revenus pour accomplir leur devoir de citoyens.

Alors voilà, chère Madame, que vous craignez pour la neutralité de l’Etat parce que des saints cyriens en uniforme (qui avaient l’autorisation de leurs supérieurs) ont été présents au Puy du fou pour honorer Jeanne d’Arc, au travers du retour de son anneau en France, et qu’en plus on a lu un poème du catholique Péguy rendant hommage à ceux qui sont morts pour la patrie.

Quand on a l’honneur de faire partie de la représentation nationale il faut avoir un peu plus de hauteur de vue. Surtout quand son pays est en guerre et en proie à la menace terroriste. On doit viser à rassembler les français et non à les diviser. Vos propos, en réalité, ne relèvent que de la mesquinerie et du manque de connaissances historiques. Mais pour le temps de guerre que nous vivons, ils relèvent selon moi de la haute trahison. En voulant reléguer dans la sphère du privé un homme et une femme qui ont fait la grandeur de la France et qui par leurs actes et leurs paroles l’ont fortifiée, vous portez gravement atteinte au moral des français. En fait, cela obéit à une certaine logique pour des gens qui, comme vous, s’attaquent à la morale de nos pères, chère à Jules Ferry, rapetissent notre pays et diminuent ses forces.

Aussi persisterez-vous très probablement dans votre aveuglement. Vous refuserez de voir la seule alternative qui s’offre à notre pays et certainement à beaucoup d’autres en Europe : le judéo-christianisme ou l’islam. Et je vous fais la charité de vous avertir que l’islam ne tolère ni les athées et les agnostiques. Enfin vous agressez beaucoup de nos soldats dans ce qu’ils ont de plus cher et de plus sacré. Craignez qu’on en vienne pour vous et les vôtres à célébrer sous peu le 18 brumaire comme fête nationale ! Et toutes les fenêtres du Palais Bourbon ne sont pas au niveau du sol !"


Un Irakien chrétien réfugié en France : "S’ils deviennent majoritaires, devrons-nous fuir de nouveau ?"

Témoignage édifiant d'Olivier Pichon sur la taqiya :

"Les circonstances ont fait que j’ai été amené à aider une famille d’irakiens chrétiens qui ont fuit Mossoul à la dernière extrémité. Lui médecin hospitalier, sa jeune épouse pharmacienne hospitalière et leur maman professeur de physique chimie. Son mari et son fils aîné ayant été tués par les assassins de l’État islamique. Tous les trois ont un bon niveau de formation, mais sont anglophones. Je leur ai trouvé dans une université d’une grande ville de province des cours de français ; ils sont dans trois cours différents eu égard à des niveaux de maîtrise différents de notre langue. Dans ces cours, des Syriens et des Maghrébins musulmans.

C’est alors que surviennent les attentats du 13 novembre, les professeurs en profitent, d’une façon qui n’est pas illégitime, pour s’entretenir avec les étudiants des évènements, le discours se fait gentiment consensuel et, bien entendu, leur administre du « pas d’amalgame » additionné d’une pincée de république et d’un zeste de laïcité. Et voilà nos musulmans d’enchérir ouvertement sur le scandale inacceptable de ces attentats avec force protestation de loyalisme à l’égard de la France.

C’est là que le témoignage de ces chrétiens prend tout son poids. Par la suite, dans les conversations privées, avec mes amis chrétiens, le discours des mêmes (en arabe) change du tout au tout même à l’égard de celle qui porte le signe des chrétiens. En substance, le propos est le suivant : « On les a mis à genoux, la France est à notre merci ! » et le reste est tout entier constitué par le mépris du pays d’accueil. Cela dans trois cours différents avec une similitude de langage qui ne saurait être le fruit du hasard.

Me rapportant ces propos, nos malheureux amis étaient bouleversés. Voilà donc que l’horrible scénario, vécu par eux il y a un peu plus d’un an, risquait de se reproduire et me disaient-ils : « S’ils deviennent majoritaires devrons-nous fuir de nouveau ? ».

Taqiya donc, dissimulation en public en terre de mécréance, mais aussi et surtout, la question qui se pose est : quelle différence entre islam et islamisme ? Seulement celui du passage à l’acte ? Je laisse à chacun le soin d’en juger. Pour ma part, c’est déjà fait."


Etat islamique et dissuasion nucléaire

Lorsque Donald Trump évoque la possibilité d'utiliser l'arme nucléaire contre l'Etat islamique, les médias français considèrent que ce dernier est un diplomate de café du commerce, que c'est "un môme de 6 ans avec des armes nucléaires" ou parle d'un "dangereux babillage » sur le nucléaire...

Lorsque c'est le Chef d'état major des armées françaises, Jean-Dominique Merchet estime sur son blog Secret Défense, qu'il ouvre un débat :

Dans le documentaire sur la dissuasion nucléaire (...), le chef d’état-major des armées aborde la question du terrorisme. Interrogé par Jean Guisnel et Bruno Tertrais, le général Pierre de Villiers parle de Daech, se déclarant « persuadé que nous avons à réfléchir sur l’évolution du terrorisme international qui se transforme en État. Cette réflexion doit être corrélée au concept de dissuasion nucléaire », ajoute-t-il.

Dans un domaine où chaque mot est pesé au trébuchet, ces propos ont été validés par l’état-major des armées avant diffusion. Ils méritent d’être notés. Certes, le Cema n’envisage pas de brandir la menace nucléaire contre le Califat en Irak et en Syrie, mais il rouvre un débat.

Le 19 janvier 2006, lors d’un discours à Brest, le président Chirac avait déjà évoqué la question en ces termes : « La dissuasion nucléaire n’est pas destinée à dissuader des terroristes fanatiques. Pour autant, les dirigeants d’États qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous (...) doivent comprendre qu’ils s’exposent à une réponse ferme et adaptée de notre part. Et cette réponse peut être conventionnelle. Elle peut aussi être d’une autre nature. » Comprendre : nucléaire."

A l'heure où le débat de la probabilité d'une "bombe sale" aux mains de l'Etat islamique agite les experts nucléaires, ne serait-il pas temps d'arrêter de caricaturer ou de réduire le débat à de petites phrases sorties de leur contexte ?


Primaires LR : "L'essentiel est que chacun croie en lui, avec la présomption de s'estimer plausible et nécessaire"

Philippe Bilger nous offre une excellente tribune qui nous pousserait à rire si la situation n'était pas aussi affligeante comme il le décrit lui-même :

"Avec une inconscience totale et un narcissisme dévastateur, les candidats s'alignent les uns après les autres. Ce ne sera même plus du témoignage mais de la figuration! Au fil des semaines, je les ai entendus se déclarer, les ai vus se pavaner. Et ils prenaient l'air sérieux en cherchant à faire illusion. Il y en a eu de plausibles et je me disais: Jusque là, ça va! J'étais sans doute déjà trop indulgent.

Mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase républicain en coupe amère est tombée sur mon esprit quand j'ai appris que Geoffroy Didier se présentait à son tour après avoir cherché au fond de lui-même deux propositions chocs ou farfelues pour justifier durant quelques secondes une exposition que même le plus indulgent des citoyens va trouver grotesque. Il ne suffit pas que la candidature ne soit approuvée que par celui qui prétend nous l'offrir comme un cadeau. Alors qu'elle est et sera une plaie pour la crédibilité de l'exercice. Geoffroy Didier est un excellent homme élégant, fringant, bon dans les débats médiatiques. Mais quelle mouche, quelle vanité l'ont piqué pour qu'il ait osé adopter cette posture qui va le ridiculiser, et les Républicains avec lui?

Ce n'était déjà plus une primaire mais un fourre-tout. Dorénavant c'est un pot-pourri.

Il n'est pas normal, puisqu'on en est là, que certains hésitent, se tiennent encore avec réserve, retenue au bord de la primaire. Je ne saurais trop leur conseiller de franchir le pas. Oui pour Henri Guaino et Michèle Alliot-Marie et pourquoi pas Guillaume Peltier qui ne devrait pas laisser seul dans l'arène son compère? Et de grâce que Xavier Bertrand et Christian Estrosi reviennent! Plus on est de candidats, plus on va rire. Il y aura beaucoup de répétitions, de redites. Qu'importe. L'essentiel est que chacun croie en lui, avec la présomption de s'estimer plausible et nécessaire.

La droite, qui espérait montrer à la gauche de quoi elle était capable en faisant au moins aussi bien qu'elle dans cette joute que cette dernière avait illustrée, va se couvrir de honte. Le pire est que c'est déjà fait. On pourrait se consoler en soulignant qu'il n'y a plus aucune autorité incontestable, que le pluralisme est à son comble et que la multitude des ambitions, plus vaines les unes que les autres, est le signe d'un parti en mouvement et vivant. On sait bien qu'un tel optimisme serait béat et sot. Et qu'au contraire c'est la marque d'un bateau en dérive sans gouvernail ni cap.

Que la droite se saborde elle-même si elle en a envie, on ne peut pas le lui interdire. Mais elle est vraiment trop aimable, en ces temps où la gauche est au fond du trou, de permettre à son adversaire de se moquer et de retrouver un peu de vigueur et d'espérance. Si en face ils sont si mauvais, pourquoi n'aurait-elle aucune chance en dépit de son bilan calamiteux et d'un président qui sort tous les soirs pour regagner les voix de la culture comme si le peuple était là avec ses attentes, ses frustrations et ses misères? (...)

Il n'est plus acceptable que tout le monde ne soit pas candidat à la primaire LR. J'ai des fourmis dans la tête: j'ai bien envie d'y aller! Comme la primaire était belle et comme elle n'est plus rien! La pièce est devenue vaudeville et l'espérance farce."

La vraie et unique primaire sous la Vème république, c'est le 1er tour des présidentielles. Le reste n'est que carriérisme, batailles d'ego et recherche de portefeuille ministériel...


3 avril : dédicaces à Sainte-Odile (Paris XVIIe)

Dimanche 3 avril 2016 de 11h à 13h au coeur de la kermesse de la paroisse Sainte Odile (dans la crypte - 2 Avenue Stéphane Mallarmé, 75017 Paris), grande séance de dédicaces :

Malik Bezouh

  • France Islam :le choc des préjugés (2015)

Laurent Dandrieu

  • Le roi et l’architecte. Louis XIV, Le Bernin et la fabrique de la gloire (2015)
  • La compagnie des anges. Petite vie de Fra Angelico (2014)
  • Dictionnaire passionné du cinéma (2013)

Pierre de Laubier

  • L’école privée… de liberté (2015)
  • Henri Potier à l’école des quartiers (2011)

Jean Marie Le Méné

  • Les premières victimes du transhumanisme (2016)
  • Entre ciel et mer, Marie Bayer (2014)
  • Nascituri te salutant (2009)
  • Le professeur Lejeune, fondateur de la génétique moderne (1997)

Samuel Pruvot

  • Le mystère Sarkozy (2016)
  • Peau-Rouge (2015)
  • François Hollande, Dieu et la République (2013)

Jacques Trémolet de Villers

  • Jeanne d’Arc. Le procès de Rouen (21 février-30 mai 1431) (2016)
  • Heureux qui comme Ulysse (1999)

Temps de parole des candidats : les nouveaux médias ont remis en cause la suprématie télévisuelle

Jean-Marie Charon, sociologue et chercheur au CNRS, répond au Figarovox suite au vote d'une loi modifiant les règles de l'élection présidentielle. Les rédactions audiovisuelles ne sont plus obligées d'appliquer une stricte égalité de parole entre «petits» et «gros» candidats avant la campagne officielle :

Unknown-37"[...] Qu'est-ce que signifie comptabiliser le temps de parole à l'heure de la télévision délinéarisée, à l'heure aussi du 2ème, voire 3ème écran de l'ordinateur, du Smartphone, etc. Va-t-on compter le nombre de retweet ou de partage de vidéos sur Facebook durant une émission qui reçoit un candidat? Rappelons que selon l'étude 24/7 de Médiamétrie, 88% des personnes qui se voient recommander une vidéo, vont la consulter…

La polarisation sur une télévision dont les chaînes se sont démultipliées relève du contresens, alors même que, toujours selon la même étude de Médiamétrie, 38% des personnes interrogées disent s'informer par les médias numériques et que 77% des 18-24 ans déclarent utiliser en priorité les médias digitaux pour s'informer. [...]

Le déni de démocratie c'était d'abord ce carcans horaire qui faisait que se polarisant sur le temps consacré à une dizaine de candidats, les journalistes pouvaient plus réellement nous informer. Qu'est-ce qu'une information où la hiérarchisation de l'information, la mise en perspective, l'analyse s'effacent derrière le comptage du temps consacré à chaque candidat? Comme si par ailleurs la presse écrite ne comptait pas ou plus. Comme si surtout petits et grands candidats ignoraient les réseaux sociaux, les sites d'information ou les blogs. [...]

Le principe de l'équité désormais appliqué, n'est-il pas un peu flou?

Dans un paysage médiatique aussi diversifié que le nôtre, avec notamment la place que prend le numérique et tout particulièrement les réseaux sociaux, la véritable équité devra reposer sur le professionnalisme des rédactions et la vigilance d'électeurs disposant d'outils aussi réactifs que les plateformes d'échanges de vidéos ou les réseaux sociaux. [...]

Nous sommes en plein bouleversement du paysage des médias et de l'information et ce bouleversement est appelé à se prolonger. La télévision d'aujourd'hui n'est pas celle qui avait justifié les règles appliquées jusqu'à ces derniers temps en France. La télévision des futures présidentielles aura encore changé, comme la place de ce média dans les pratiques d'information. [...]"


Avortement : manque de crédibilité de Donald Trump

Unknown-36Donald Trump, il y a quelques années, se disait clairement favorable au droits des femmes à l’avortement. Désormais il est contre, sauf en cas de viol. Interrogé sur les sanctions à prendre si l’avortement devient illégal, il a osé déclarer

"Oui, il faudrait une forme de punition ; question, punir les femmes qui avortent ? réponse, oui, mais je ne sais quelle sanction précise".

Les associations pro-vie ont dénoncé immédiatement une criminilisation de la femme. Jeanne Mancini, présidente de la March for Life, a répondu :

"Le commentaire de Trump est complètement hors sujet avec le mouvement pro-vie, et encore plus avec les femmes qui ont choisi une telle chose aussi triste que l'avortement. Être pro-vie signifie vouloir ce qui est mieux pour la mère et le bébé. Les femmes qui choisissent l'avortement le font souvent en désespoir de cause, puis regrettent profondément une telle décision. Aucun pro-vie ne saurait jamais vouloir punir une femme qui a choisi l'avortement. Ceci est contraire à la nature même de ce que nous sommes. Nous invitons une femme qui est allée dans cette voie à considérer les chemins de la guérison, pas la peine".

Ses rivaux républicains l’accusent d’avoir parlé sans réfléchir et de pas connaitre son sujet.

Donald Trump a donc rectifié au bout de quelques heures, expliquant que les médecins pourraient être considérés comme responsables mais pas les patientes.


Fort taux de séparation chez les homosexuelles

Lu sur Réinformation.tv :

"Quinze ans après la légalisation du « mariage » gay aux Pays-Bas, on a aujourd’hui un peu de recul sur la durabilité de ces unions. Des statistiques sur le devenir de tous les mariages conclus dans le pays en 2005 révèlent que le divorce est le plus fréquent chez les paires de femmes : dix ans plus tard, plus de 30 % des « mariages » de lesbiennes se sont soldés par une séparation légale. C’est ce que vient d’annoncer l’organisme public Bureau central de la statistique (CBS).

Le nombre de « mariages » de paires de femmes conclus en 2005 s’élève à 580 – à comparer aux 72.000 mariages conclus cette année-là, le nombre le plus bas depuis 1945 encore marqué par l’occupation et la fin de la guerre. Après le pic des années 1960 à 1980 (plus de 120.000 en 1970), la courbe des unions décroît de manière irrégulière, avec une forte accélération depuis la fin des années 1990, partiellement imputable à la baisse du nombre de personnes en âge de se marier, à l’augmentation de l’âge au moment du premier mariage et à la possibilité d’opter pour un partenariat civil ouverte en 1998, notamment au bénéfice des paires homosexuelles. C’est ainsi que la reconnaissance légale des paires de même sexe produit des effets profonds sur la société dans son ensemble.

La fragilité des « mariages » de deux femmes est frappante. Sur les dizaines de milliers de mariages conclus en 2005 par un homme et une femme, 18 % « seulement » se sont soldés par un divorce, soit près d’un sur cinq alors que chez les lesbiennes la proportion atteint près d’un sur trois.

Sur les 570 « mariages » conclus cette année-là entre deux hommes, 15 % s’étaient achevés par un divorce dix ans plus tard. Mais il faut noter que les divorces sont plus fréquents lorsque les partenaires se sont mariés plus jeunes : chez les hommes homosexuels, ils étaient en moyenne nettement plus âgés en 2005, 45 % ayant 45 ans et plus, et 19 % ayant même plus que 55 ans. L’écart d’âge entre partenaires est également nettement plus élevé : 7,5 ans en moyenne contre 4,3 ans chez les époux homme et femme. [...]"


"Il existe des camps d'entraînement dans les quartiers"

C'est ce que déclare Samia Ghali, sénatrice PS des Bouches-du-Rhône et maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille :

Unknown-35« Tout le monde a laissé tomber ces quartiers partout en France. On les a abandonnés, on les a laissés en se disant qu'ils se débrouilleraient entre eux, que l'on n'a pas besoin d'eux. On n'aime pas, en France, les gens de ces quartiers, et ils le savent. »

«[Il y a] des camps d'entraînement dans les quartiers où les gens s'entraînent à tirer ». « On est quand même en France, au XXIe siècle, et j'en suis à demander à ce qu'on monte un mur dans une école pour que les balles des kalachnikovs ou des fusils ne se retrouvent pas dans la cour de récréation ».


C’est arrivé un 31 mars…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 mars 1146 : saint Bernard prêche la deuxième croisade.

Alors que le royaume de Jérusalem est menacé, le pape Eugène III demande à Saint Bernard de Clairvaux de prêcher la deuxième croisade. L'abbé de Clairvaux, prêche à Vézelay pour une deuxième croisade devant le Roi de France et sa cour, puis à Spire, devant l'empereur Conrad III. Louis VII se croise et décide d'emmener son épouse, Aliénor, en Terre Sainte ; l'empereur se croise aussi.

  • le 31 mars 1282 : déclenchement des Vêpres siciliennes.

Les Aragonais du roi Pierre III, les Siciliens et les Napolitains se soulèvent contre les Français de Charles 1erd'Anjou. La révolte éclate à Palerme et dans toute l'île contre la domination angevine, 8 000 Français sont massacrés. La tuerie, qui débute à l'heure des vêpres du lundi de Pâques, deviendra célèbre sous le nom de "Vêpres siciliennes". Les assassinats contre les Français se poursuivront dans toute la Sicile jusqu'au 28 avril. Charles 1erd'Anjou quitte l'île mais garde son titre de roi de Naples.

Vêpres siciliennes par Francesco Hayez

  • le 31 mars 1499 : naissance de Pie IV, pape italien

Son nom est associé à la clôture du concile de Trente.

  • le 31 mars 1495 : formation de la Ligue de Venise.

La République de Venise, le duché de Milan, les États pontificaux, le Saint Empire romain germanique, et la Couronne d'Aragon forment la ligue de Venise. Cette coalition italienne anti-française a pour but d'inciter Charles VIII à abandonner Naples et à rentrer en France.

  • le 31 mars 1504 : le Roi Louis XII signe une trêve à Lyon avec Ferdinand II d'Aragon.

La trêve est prévue pour trois ans. Louis XII renonce au royaume de Naples mais garde le milanais et Gênes.

  • le 31 mars 1519 : naissance d'Henri II.

La reine Claude de France donne naissance à son second fils, Henri, à Saint-Germain-en-Laye, qui reçoit le titre de duc d'Orléans. Avec son frère aîné François, Dauphin et duc de Bretagne, il est laissé en otage, à l'âge de 7 ans, à Madrid, de 1526 à 1530. Cela permet à François 1er de rentrer en France. A la mort de son frère en 1536, il devient Dauphin et duc de Bretagne, duché qu'il ne gouverne pas car son père en garde l'usufruit. Dans son livre La Vierge Marie dans l'histoire de France page 125, le marquis de la Franquerie raconte comment Henri VIII d'Angleterre, ayant pris Boulogne par traîtrise du temps de François 1er, se voit reprendre la ville par Henri II le 15 mai 1550. Le Roi de France réussit même à récupérer la statue de la Ste Vierge emmenée en Angleterre. Il faut dire que toute la garnison anglaise du lieu, où elle avait été placée fut décimée par la peste. Grace au Roi les pèlerinages à Notre Dame de Boulogne reprennent.

Voir les chroniques du 15 mai et des 10 et 26 juillet.

  • le 31 mars 1547 : mort du Roi François 1er à Rambouillet.

Le Roi François Ier expire à Rambouillet, à l'âge de 53 ans, après avoir remis son âme à Dieu. C'est seulement le 24 mai que le cercueil de François Ier est descendu dans la crypte de l'abbaye royale de Saint-Denis. Ses funérailles durent deux mois.

La vision historique, qu'on donne de François Ier, en fait le symbole de la Renaissance française. Cependant, il est nécessaire de rectifier certains faits entièrement passés sous silence, que Jean Guiraud dans le tome 2 de son livre Histoire partiale- Histoire vraie, ou le marquis de la Franquerie, dans son livre La Vierge Marie dans l'histoire de France, ne manquent pas de rappeler. S'il est mort en regrettant ses fautes, il n'a pas respecté le serment du sacre de défendre la Vérité et la foi catholique. Sous l'influence de sa sœur, Marguerite d'Angoulême, et de sa mère, Louise de Savoie il a ouvert sa cour aux calvinistes et aux protestants. Il ne les condamnera que parce que ces derniers s'attaqueront au pouvoir royal en placardant leurs insultes en 1534.

Jean Guiraud note au chapitre XVI de son tome 2, page 203 :

« …ainsi les premiers réformateurs français tels que Lefèvre d'Etaples, loin d'être les disciples de Luther, le précédèrent de quelques années. […]La Cour témoignait à Lefèvre et à ses disciples la plus grande faveur ; la sœur du Roi, Marguerite d'Angoulême, lisait sous sa direction les Saintes Écritures et, par elle, François 1er inclinait de plus en plus vers les nouvelles doctrines. »

… et à propos de la reine mère :

« En 1522, alors que déjà les doctrines luthériennes étaient condamnées à Rome et que Luther avait consommé sa révolte contre l'Église, Louise de Savoie, mère du Roi, s'emportait contre les moines, s'appropriant contre eux les invectives de Luther. Lorsque la Sorbonne voulait défendre l'orthodoxie catholique, le Roi lui imposait silence, supprimant les écrits du sorboniste Jérôme d'Angest et du dominicain Lambert Campester. […]

Enhardis par la protection évidente que leur accordaient François 1er et sa sœur Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre, ils avaient cru pouvoir rééditer en France les coups de force, grâce auxquels leurs sectes s'implantaient en Allemagne et en Suisse, et ils avaient commencé par insulter la foi catholique par des sacrilèges publics et des actes de vandalisme. »

Le Roi va jusqu'à faire arrêter deux sorbonistes particulièrement hostiles au protestantisme, Béda et Le Picaré, et les exile loin de Paris ; en 1534, François 1er emprisonne plusieurs théologiens catholiques coupables d'avoir dénoncé les tendances hétérodoxes de Marguerite, sa sœur.

Encouragés par le soutien royal, la violence des protestants redouble. Dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534, ils affichent à Paris et en province de violents placards anticatholiques, où sont traités de menteurs et blasphémateurs « le pape et toute sa vermine de cardinaux, d'évêques et de prêtres, de moines et autres cafards, diseurs de messes et tous ceux qui y consentent », et annonçaient « que leur règne serait détruit à jamais »(*). Ces placards sont cloutés jusque sur la chambre du Roi.

(*)LAVISSE. Histoire de France, tome V, livre II, p. 380.

Ainsi, tant que François 1er subit l'influence de Marguerite de Valois, sa sœur, les protestants espèrent s'emparer du gouvernement royal, afin d'imposer par la force leur religion au pays. Mais, dans les dernières années de son règne, François 1er se montre fidèle catholique. Les Huguenots changent alors de tactique ; puisque l'État ne veut pas imposer la Réforme à la France, ils vont tenter de le faire eux-mêmes. C'est le début des guerres de religions en France. En effet, Henri II, accentue encore les décisions prises par son père et validées par le Parlement avant sa mort. Après lui, l'enlèvement de François II échoue avec la conjuration d'Amboise, le 17 mars 1560. Les protestants commencent la guerre civile.

  • le 31 mars 1552 : Henri II occupe la Lorraine.

Le 12 février Henri II a déclaré la guerre à l'Empereur. Le « Voyage d'Allemagne » débute à Joinville, où l'armée française est regroupée, sous le commandement du connétable de Montmorency et du duc de Guise. Dès avril, les troupes royales occupent sans rencontrer de résistance le duché de Lorraine et les Trois Evêchés (Metz, Toul et Verdun); le 18 avril 1552, Henri II entre dans Metz.

  • le 31 mars 1585 : déclaration de Péronne, la Ligue catholique déclare Henri IV inapte à monter sur le trône de France.

La Ligue lance une « déclaration » contre ceux qui « s'efforcent de subvertir la religion catholique et l'État ». Le Roi Henri III n'a pas d'héritier. Les lois fondamentales du Royaume désignent Henri de Navarre, un protestant excommunié. Le 31 décembre 1584, a été signé le Traité de Joinville entre la Ligue, les Guise et Philippe II d'Espagne. Ce dernier s'engage à verser 50 000 écus par mois pour payer les soldats de la Ligue. Il est convenu que le successeur d'Henri III sera le cardinal de Bourbon. Mais ce dernier, n'est qu'un pantin dans les mains des chefs de la Ligue.

La Ligue est ici doublement fautive : elle ne respecte pas les lois fondamentales du Royaume, qui désignent clairement le Roi, et s'appuie sur l'étranger en lui cédant des parties du Royaume. Débute donc la huitième guerre de Religion, au cours de laquelle, le Roi fait assassiner le duc de Guise et son frère (cf. la chronique du 23 décembre), avant de mourir lui aussi assassiné (cf. chroniques des 1 et 2 aout); cette guerre s'achève par la conversion d'Henri IV et son couronnement. (Cf. la chronique du 27 février).

En l'état, Henri de Navarre ne pouvait pas accéder au trône, pour non-respect de la loi de Catholicité. Sa conversion, sincère, change la donne. C'est très bien expliqué dans La Constitution de l'ancienne France de Bernard Basse. Par contre, La Ligue aurait dû arrêter le combat après la conversion du futur Roi.

  • 31 mars1640 : Louis XIII crée le louis d'or.

Le louis d'or institue un nouveau système monétaire français qui tiendra jusqu'à la Révolution française.

Louis de Louis XIII, diamètre 25 mm, poids 6,75 g.

 

  • le 31 mars 1668 : publication des Fables de La Fontaine.

La Fontaine publie ses "Fables"; le recueil de 124 fables, inspirées notamment d'Esope, est illustrée par Chauveau et réparties en 6 livres.

  • le 31 mars 1675 : naissance du pape Benoît XIV.

Cf. les chroniques du 03 mai et 17 aout.

  • le 31 mars 1745 : première de Platée comédie lyrique de Jean-Philippe Rameau à la Grande Ecurie de Versailles.

     

  • le 31 mars 1761 : la France adresse des propositions de paix au gouvernement britannique.

Les pourparlers de paix se déroulent à Versailles de juin à septembre, mais échouent. En parallèle, le ministre des Affaires Etrangères, le duc de Choiseul, réussit à faire entrer l'Espagne dans la coalition afin d'obtenir l'appui de sa flotte. Louis XV signe un troisième pacte de Famille contre l'Angleterre. La guerre de 7 ans se poursuit.

  • le 31 mars 1814 : les troupes de la sixième coalition occupent Paris.

     

  • le 31 mars 1829 : Pie VIII est élu pape.

Francesco Saverio Maria Felice Castiglioni, né en 1761, prend le nom de Pie VIII. Il condamne le libéralisme et les sociétés secrètes par la bulle Litteris altero. Il fait face à une période d'agitation en Europe. Son règne ne dure qu'un an et demi puisqu'il meurt à Rome le 30 novembre 1830.

  • le 31 mars 1889 : la tour Eiffel est inaugurée à Paris.

Elle mesure 312,27 mètres, construite pour l'Exposition universelle de Paris. Elle est inaugurée en avant première en présence de Gustave Eiffel lui-même et du président. L'inauguration officielle a lieu le 6 mai. Elle deviendra le symbole de Paris, alors qu'elle est à la base un monument maçonnique ; l'idée vient de la loge Alsace-Lorraine, dont Gustave Eiffel était l'un des dignitaires. Cette pyramide comporte trois étages, en clin d'œil aux trois premiers degrés de l'initiation, celui de l'apprenti, du compagnon et du maître. Elle est surtout plus haute que les tours de Montmartre.

La Tour Eiffel

  • le 31 mars 1928 : le service militaire passe de 18 à 12 mois, en France.

Encore Poincaré à la tête du gouvernement… comme en 1923 ; cependant ce n'est pas la réoccupation de la Ruhr qui est d'actualité mais le réarmement de l'Allemagne. (cf. la chronique du 1 avril).

  • le 31 mars 1939 : la France et la Grande-Bretagne s'engagent à venir à l'aide de la Pologne en cas d'agression extérieure.

L'invasion allemande aura lieu le 1er septembre, 7 mois plus tard.


«J'ai eu honte pour la France. Seules quatre personnes de la délégation française de parlementaires ont pu réciter le Notre-Père»

Extrait d'un article du Figaro sur le chef de l'Eglise orientale des grecs melkites, sa Béatitude Laham :

"Devant les Occidentaux venus l'écouter, le patriarche, qui s'exprime parfaitement en français, arabe, anglais, insiste sur l'hémorragie migratoire: «À cause de cette guerre, où ont surgi Daech et les takfiris (NDLR: ceux qui prônent un islam sectaire), beaucoup de gens ont quitté le pays. Beaucoup de ceux qui sont partis étaient des terroristes. Ils veulent détruire, non seulement la Syrie, mais aussi l'Europe», déplore-t-il. «Notre plus gros problème, c'est l'émigration. Cinquante docteurs sont partis rien que dans notre communauté. Nous devons aider les gens à rester, à ne pas partir».

«Aidez-nous à rester, supplie-t-il. On ne veut pas vivre dans un ghetto, ni fonder un état chrétien», met en garde le prélat. Il craint que l'issue du conflit ne confine les chrétiens dans une région. «Nos églises sont pleines à craquer. C'est un miracle», plastronne-t-il pourtant. Je suis fier de l'Eglise de Syrie, contrairement à l'Irak où de nombreux prêtres sont partis, ici tout le clergé est resté».

Le patriarche a également rencontré la délégation de parlementaires venus en Syrie pour rendre visite au président Bachar el-Assad. «J'ai eu honte pour la France. Seules quatre personnes de la délégation française de parlementaires ont pu réciter le Notre-Père», raconte-t-il, sans livrer les noms de ceux qui ont sauvé l'honneur. 

Sur ces paroles, il entonne le Notre Père en français alors que dehors résonne le cri du muezzin appelant à la prière."


La France n'est pas la République

Intéressant propos de Paul-François Paoli, interrogé par Jean-Baptiste d'Albaret, rédacteur en chef de Politique Magazine.

Qu’est-ce que la république des bons sentiments et en quoi serait-elle de gauche ? Il y aurait donc une république de gauche et une république de droite ?

A mes yeux, en effet, deux visions de la République se superposent parfois dans nos discours. La première s’est incarnée dans la philosophie politique de la Ve République : elle exprime une certaine idée de l’état dont la fonction est de déterminer le bien commun de la nation, puis de le mettre en œuvre. Tâche ô combien complexe et qui suppose que les partis et les groupes sociaux s’inclinent à un moment donné devant un principe d’intérêt général, principe qui n’est pas la synthèse ou la juxtaposition des intérêts particuliers mais relève d’un choix politique qui peut brider ou frustrer telle catégorie. Dans cet esprit, la République est un principe de décision.

Cette vision est incompatible avec celle en vogue aujourd’hui à gauche, mais aussi chez certains libéraux, pour qui la République est avant tout un ensemble de principes humanitaires qu’il faut rendre compatibles avec les lois du marché ou avec divers mouvements sociétaux. C’est cette république que j’appelle la « République des bons sentiments ». Laquelle, d’une certaine manière, ne relève plus de l’ordre politique mais de l’incantation morale ou sentimentale. Ainsi nous exhorte-t-on à accepter le fait accompli de l’immigration massive. Pour les libéraux, les affaires économiques et les bons sentiments vont ensemble ; pour Aubry ou Mélenchon, nous avons pour devoir d’accueillir les déshérités. Les desiderata des Français deviennent, dans ce cadre, subsidiaires.

A l’encontre d’un certain discours convenu, notamment chez les hommes politiques, vous distinguez la France et la République. En quoi cette distinction vous semble-t-elle nécessaire et même indispensable ?

Ces deux mots expriment tout simplement des ordres de réalité distincts. La France désigne un ensemble de réalités d’ordre géographique et historique, civilisationnel aussi, et elle peut également désigner une population : les Français. La République désigne des institutions et des valeurs. Ces deux réalités ne se confondent pas ! Vous pouvez être anarchiste ou royaliste et vous sentir Français à votre manière, ou encore vous définir comme républicain avant tout. A gauche notamment, on le voit chez certains militants du Grand Orient de France : les valeurs de la République – liberté, égalité, fraternité –, transcendent le fait d’être ou de ne pas être français. Ces valeurs relèvent de l’universel, lequel prime par principe sur le particulier.

Justement, la polysémie parfois contradictoire de ce mot ne condamne-t-elle pas « la République » à n’exister qu’à travers des « valeurs » indéfinies et finalement introuvables ?

Certes. D’une certaine manière, les Français sont pris aux piège de principes qu’ils ont érigés en dogmes impérissables et qu’ils ne sont même pas en mesure de définir. La notion ronflante de fraternité, notamment, est aussi vague qu’ambiguë. On ne sait pas dans quelle mesure elle est, ou non, impérative, ni à qui elle s’adresse : aux Français ou à l’humanité en général ? De fait, elle relève moins de la politique que de l’invocation humanitaire. Mais, d’une part, cette philanthropie a été démentie par le xxe siècle et ses hécatombes. Et, d’autre part, on peut se demander à quel titre les Français seraient voués à se sentir les « frères » de l’humanité alors qu’ils ont déjà tant de mal à se supporter les uns les autres…

Quand est-ce arrivé durant notre histoire ? En 1793, lors des massacres de Vendée ? En 1871, durant la répression des Communards ? La seule fois où la France a été un tant soit peu fraternelle, c’est durant l’Union sacrée contre l’Allemagne en 1914."


Primaire LR : union de Sens Commun, UNI et Droite Forte

Guillaume Peltier (Droite Forte), Madeleine de Jessey, Sébastien Pilard (Sens Commun) et Olivier Vial (UNI) ont décidé d'unir leurs organisations sous une même bannière, Horizon, pour peser sur la primaire LR où personne ne partage leurs idées.

Le mouvement entend se prononcer sur la famille, l'Europe, l'éducation, l'identité, etc

Valeurs Actuelles , qui dévoile cette information reprise par Le Lab, précise :

"Ils incarnent cette droite qui lit Zemmour, Villiers et Tillinac, qui discute avec Patrick Buisson, Charles Beigbeder ou Ludovine de La Rochère, qui faute de grives – une candidature Guaino ou Wauquiez à la primaire, un temps espérée -, s'apprête, sans plaisir, à manger les merles Sarkozy, Jupé, Fillon ou Le Maire".

Horizon ne soutiendra personne avant la date limite de dépôt des candidatures.


Pologne: l'Eglise catholique intervient dans le débat sur l'avortement

L'Eglise catholique polonaise est intervenue ouvertement dans le débat sur l'avortement mercredi, en soutenant la proposition de loi visant son interdiction totale récemment déposée au Parlement.

La loi de 1993 autorise l'avortement dans trois cas: risque pour la vie et la santé de la mère, examen prénatal indiquant une grave pathologie irréversible chez l'embryon, et grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste. Les évêques soutiennent la suppression de ces cas :

"En ce qui concerne la vie des non nés, on ne peut pas en rester au compromis actuel exprimé dans la loi du 7 janvier 1993". "Nous en appelons aux gens de bonne volonté, croyants et non-croyants, pour qu'ils agissent afin de protéger pleinement sur le plan juridique la vie des non nés". 

Le projet de réforme de l'accès à l'avortement porte aussi la peine maximale pour la personne qui pratique l'avortement à 5 ans de prison, contre 2 ans actuellement.

Il faut savoir que, récemment, un bébé (porteur de la trisomie) est né vivant à 24 semaines après deux tentatives d'avortement ratées. Le bébé n'a reçu aucune aide du personnel de l'hôpital et est mort à la suite d'une négligence après avoir crié à l'agonie pendant une heure. La journaliste polonaise Anna Wiejak de la Fondation SOS Save Unborn Children a déclaré:

«Le cri de cet enfant a été si traumatisant pour le personnel qu'ils ont déclaré qu'ils ne l'oublieront jamais."


Financement public de L'Humanité : Yannick Moreau interroge le gouvernement

M. Yannick Moreau, député de la Vendée littorale, interroge le Premier ministre sur la complaisance du Gouvernement vis-à-vis du quotidien « L’Humanité ». Ce sujet avait déjà fait l’objet d’une question écrite le 28 janvier 2014.

"Le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur a annoncé, mardi 22 mars 2016, le lancement à la rentrée prochaine d’une plateforme de distribution gratuite de journaux au sein des collèges et des lycées, dans l’objectif de « développer l’esprit critique des élèves et leur apprendre à se méfier de la désinformation et du complotisme sur les réseaux sociaux » (sic). La ministre entend faire des élèves des « citoyens lucides ». 

La lucidité devrait permettre de constater que ce quotidien, qui pleurait la disparation du dictateur Staline en titrant en Une « Deuil pour tous les peuples qui expriment dans le recueillement leur immense amour pour le grand  Staline », ne survit que grâce aux subventions publiques savamment entretenues par la majorité actuelle.

Le gouvernement avait ainsi tenté, par amendement, de faire annuler subrepticement la dette de 4.086.710€ de ce journal dans le projet de loi de finances rectificatif pour 2013.

Rappelons que « L’Humanité » est déjà l’un des titres les plus subventionnés de la presse française en recevant 0,5373€ par exemplaire, soit 6.329.432€ pour 11.780.071 exemplaires par an, soit (ce qui en fait de loin le titre le plus subventionné par exemplaire). Il est par ailleurs en cessation de paiement depuis 2000.

L’interventionnisme à outrance en faveur de ce journal, sous prétexte de « souci démocratique du gouvernement de préserver la pluralité de la presse », est choquant. D’autant plus que d’autres journaux, comme l’hebdomadaire « Valeurs Actuelles » qui a vu son tirage progresser de plus de 10% durant l’année 2015, s’est vu exclure du dispositif d’aide à la presse par le Ministre de la culture en 2015, sous prétexte d’ « incitation à la haine ou à la violence ». L’accusation est donc d’autant plus en décalage que « L’Humanité » titrait en Une « Vive la pensée de Mao Tsé-Toung ! ».

Est-il bien par ailleurs pertinent de maintenir de telles largesses, en période de difficulté budgétaire, en faveur « du journal du PCF » ? Les contribuables français, qui ont subi depuis 2012 une inflation de nouvelles taxes, doivent-ils être les bouées de secours pour sauver la majorité ?

M. le député Yannick MOREAU demande donc au Premier ministre combien d’exemplaires sont ainsi financés par des crédits publics (abonnements, subventions, aides exceptionnelles, annulations de dettes, etc…) et s’il est bien sage de maintenir artificiellement en vie un journal sans lectorat."


Centenaire de Fatima

 

 

  

Samedi prochain,2 avril : 1er samedi du mois

(Pour des horaires de messe en certains lieux, cliquez ICI) 

 

Lettre de liaison n° 24(28mars2016)    

Chers amis,

Les récents attentats de Bruxelles nous ont hélas montré une fois de plus que la situation actuelle était de plus en plus préoccupante. Plus que jamais, il convient de rappeler ce que sœur Lucie confiait au père Aparicio (lettre du 20 juin 1939) : « Notre-Dame a promis de remettre à plus tard le fléau de la guerre si cette dévotion [la dévotion au Cœur Immaculé de Marie] était propagée et pratiquée. Nous la voyons repousser ce châtiment dans la mesure où l'on fait des efforts pour la propager ». Alors propageons-la et Notre-Dame repoussera le terrorisme et ses attentats. (Voir lettre de liaison n°16)

Cela fait maintenant un an que le projet pour le centenaire des apparitions de Fatima a été lancé. En effet, c'est le 4 avril 2015 (un premier samedi du mois) que la lettre de lancement a été envoyée à environ 600 personnes. (Voir lettre de lancement). Depuis, une vingtaine de lettres de liaison ont permis de rappeler les points essentiels du message de Fatima. Le nombre de vérités énoncées est d'ailleurs un des points remarquables des apparitions de Fatima. En effet, au cours des neuf apparitions (les 3 de l'Ange en 1916 et les 6 de Notre-Dame en 1917), outre la prière et les sacrifices, plus d'une vingtaine de vérités ont été mentionnées et constituent ce que l'on pourrait appeler le "petit catéchisme de Fatima". En voici quelques-unes :

Les enseignements de l'Ange

  • L'existence des anges : L'Ange apparaît six fois, 3 fois en 1915 et 3 fois en 1916. En 1916, il confie aux petits bergers : « Je suis l'Ange de la Paix » (printemps 1916) et « Je suis l'Ange du Portugal » (été 1916).
  • Les vertus théologales : La première prière enseignée par l'Ange (printemps 1916) est pour nous ramener aux vérités essentielles et en particulier à la pratique des vertus théologales : la Foi, l'Espérance et la Charité.
  • La conversion des pécheurs : Cette conversion doit être l'objet principal de nos prières. L'Ange et Notre-Dame le rappelleront presque à chaque apparition. « Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et qui ne vous aiment » (printemps 1916). Les péchés des hommes outragent Dieu, et par nos prières, nous devons réparer les offenses faites à Dieu par les pécheurs.
  • Les sacrifices : À la prière, il convient de joindre des sacrifices. Les sacrifices augmentent en quelque sorte l'efficacité de notre prière. « Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices. (…) De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs.» (Été 1916)
  • La souffrance : Les souffrances offertes ont également une grande puissance. Toute souffrance offerte nous permet de gagner des grâces pour des pécheurs. « Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra ». (Été 1916) L'année suivante, Notre-Dame demandera de « supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte (…) de supplication pour la conversion des pécheurs ». (13 mai 1917)
  • Le caractère propitiatoire de la Messe : La messe permet aussi de réparer pour les péchés commis par les hommes : « Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu ». (Automne 1916)

    Les enseignements de Notre-Dame

L'année suivante, plusieurs de ces enseignements furent repris presque mot pour mot par Notre-Dame. Et elle en ajouta quelques autres :

  • Les fins dernières : Notre-Dame nous rappelle les fins dernières de l'homme. « Je suis du Ciel. (…) Tu iras au Ciel… » et « Elle [Amelia] est au Purgatoire jusqu'à la fin du monde » répond la belle dame aux questions de Lucie lors de la première apparition. Et à la troisième, elle montre l'enfer aux petits voyants. Ainsi, tout le monde ne va pas directement au Ciel, certains auront auparavant besoin d'un temps de purification au Purgatoire. D'autres hélas n'y entreront jamais et passeront l'éternité en enfer.
  • La communion des saints : « Beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'il n'y a personne pour prier pour elles » dit Notre-Dame aux petits voyants.(19 août 1916) Inversement, beaucoup pourront avoir les grâces nécessaires pour éviter l'enfer, si nous prions pour elles. Nos prières et nos sacrifices peuvent obtenir le salut des âmes.
  • La puissance du chapelet : Il nous faut prier, mais une prière plaît particulièrement à Dieu et Notre-Dame : le chapelet ; car Notre-Dame a demandé sa récitation quotidienne à chaque apparition. Elle n'a pas demandé l'assistance à la messe ou l'adoration du Saint-Sacrement : non, elle a demandé le chapelet et uniquement le chapelet.

Il y aurait encore bien d'autres enseignements à tirer de ces neuf dialogues : l'immortalité de l'âme, la communion donnée aux très jeunes enfants, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, la paix qui a été confiée par Dieu à Notre-Dame, etc. Toutes ces vérités mériteraient chacune un développement propre. (Pour plus de précisions, voir le "petit catéchisme de Fatima")

Retenons qu'en neuf brèves apparitions, plusieurs points de la doctrine catholique ont été rappelés. Ces enseignements sont particulièrement importants, car non seulement ils nous ont été dits par Notre-Dame et l'Ange de la Paix, mais ils ont aussi été authentifiés par un miracle et des prophéties extraordinaires (voir lettres de liaison n° 8,n° 12et n° 23) Aussi convient-il de les méditer et d'y adhérer de toute notre âme par un véritable acte de foi.

Sainte fête de Pâques

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

    Yves de Lassus

Président de Cap Fatima 2017    (www.fatima100.fr)

Informations diverses

Depuis peu, la présentation du site a changé. Elle n'est pas encore définitive. Nous espérons qu'elle rendra la consultation des différentes pages plus facile et plus agréable et qu'elle incitera de nombreuses personnes à visiter le site.

N'oublions pas : samedi prochain est le premier samedi du mois d'avril. Dans la page "Les premiers samedis du mois", sont répertoriés quelques lieux où il est possible d'assister à la messe. Si vous en connaissez d'autres, n'hésitez pas à nous les communiquer en envoyant les informations à [email protected]

Continuons à propager la consécration au Cœur Immaculé de Marie. Suite aux propositions faites dans les dernières lettres, plusieurs paroisses ont prévu de se consacrer au Cœur Immaculé de Marie. Alors, pour répondre à la demande de Notre-Dame, soyons des apôtres de cette consécration et proposons à notre curé de consacrer ou de renouveler la consécration de notre paroisse.

Régulièrement des personnes nous confient des intentions de prière qui sont mises sur le site dans la partie Rosaire. Ayons donc à cœur de réciter quotidiennement notre chapelet, d'une part pour le salut de la France et d'autre part aux intentions déposées sur le site.

Pour vous aider à diffuser la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, des tracts et des affiches sont désormais disponibles. Vous pouvez soit demander qu'on vous en envoie, soit demander le fichier pour en imprimer vous-même.


A Pâques nous fêterions la mort de Jésus...

Un lecteur nous signale le site francetvéducation, qui dépend de la chaîne publique financée par nos impôts (désolé pour le pléonasme) France 5. Ce Gorafi de l'éducation est très sérieux, c'est un catalogue d'inepties, un monceau d'analphabétisme religieux à la limite du site parodique qui doit "cultiver l'envie d'apprendre"... Et en effet, on a envie d'aller apprendre ailleurs. Et ne parlons pas des fautes de grammaire qui écorchent le texte. Dans un résumé de toute l'histoire de l'Eglise, on apprend donc concernant Jésus que :

"Sa naissance est aujourd’hui fêtée à Noël et sa mort à Pâques. Le calendrier chrétien, utilisé en France de nos jours, commence le jour et l’année de sa naissance."

"Thomas d’Aquin (1228-1274) estime lui que l’homme étant au centre de la création, la Terre ne peut qu’être immobile au centre de l’univers."

Vous pouvez écrire au site ici.


Nous sommes tous des chrétiens du Pakistan !

Bernard Antony, président de l’AGRIF, président de Chrétienté-Solidarité, communique :

"Lorsque les fous furieux de la barbarie islamo-satanique massacrent chez nous ou à Bruxelles, tous les gens normaux éprouvent des sentiments de compassion pour les victimes et de colère contre les tueurs et ceux qui les inspirent.

Mais pourquoi ces horreurs ?

Les islamistes veulent bien sûr terroriser un Occident qu’ils méprisent afin que ses États ne se mêlent plus de freiner en Afrique et en Asie l’avancée de l’islamisation radicale selon une stricte application de la charia. La haine des musulmans salafistes et autres fondamentalistes va bien sûr aux juifs dont bien des versets du Coran et surtout des hadîths enseignent la détestation.

Mais c’est avec encore plus de haine qu’ils considèrent les chrétiens. En effet, sans cesse, revient dans ces livres l’affirmation incantatoire qu’ils commettent le plus abominable des péchés, le seul qu’Allah ne pardonnera pas, celui « d’associer d’autres Dieux à Dieu ». La doctrine musulmane désigne là le polythéisme païen mais surtout, avec horreur, la croyance chrétienne en la Sainte Trinité, un Dieu en trois personnes.

Le fait selon les musulmans d’ajouter deux dieux à Allah, c’est mériter pour l’éternité tous les tourments de l’enfer, mais pour les défenseurs du « prophète » les plus impitoyables, c’est dès ce monde qu’il faut châtier les chrétiens et les exterminer partout où cela est possible.

L’éradication du christianisme n’est pas seulement une réalité en Arabie Saoudite. Elle l’est en Afghanistan et pratiquement dans de très vastes zones des cinquante pays adhérents de l’OCI, l’Organisation de la Coopération Islamique. C’est désormais, comme dans bien d’autres pays, l’extermination génocidaire des chrétiens que visent au Pakistan les puissantes et nombreuses organisations islamistes de ce pays, alliées des taliban et autres forces fanatiques.

Il est abominable de dissimuler cela comme on s’efforce de le faire ignoblement dans le conglomérat politico-médiatique de l’idéologiquement correct qui domine les pays occidentaux et en premier les institutions de l’Union Européenne.

À Lahore, une fois de plus, ce sont bien les chrétiens fêtant Pâques en un parc de la capitale que visait l’attentat du 27 mars, et plus précisément leurs enfants.

Le tueur ne s’est pas soucié de la présence possible de quelques musulmans. Il était conditionné et missionné pour tuer le plus grand nombre possible de chrétiens ; les autres, ce n’était que dommage collatéral.

Au même moment, des milliers de ses coreligionnaires manifestaient pour exiger la mise à mort d’Asia Bibi dont l’atroce emprisonnement depuis des années ne suffit pas à satisfaire leur haine religieuse.

Aussi relativiser, occulter, nier systématiquement la réalité de l’exterminationnisme anti-chrétien par les couches musulmanes les plus radicales, c’est tout simplement le fait d’un insupportable négationnisme souvent mêlé d’un odieux racisme à l’égard des chrétiens d’Afrique ou d’Asie.

Pour nous, les corps déchiquetés des enfants de Lahore ou des marchés du Nigeria suscitent notre révolte tout autant que ceux des massacres de Bruxelles.

Mais au fait, que font donc concrètement contre ce terrorisme planétaire les grandes organisations de l’islam dit « modéré ». Que fait donc la puissante organisation de la coopération islamique ?

N’est-il point temps que l’on cesse de vendre dans les librairies islamiques et autres des Corans et des hadîths sans les mises en garde et avertissements qui s’imposent pour qu’il n’en soit fait qu’une lecture critique. Comme pour Mein Kampf !"