C’est arrivé un 28 avril…
28 avril 2016
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
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28 avril en France : fête de saint Louis Marie Grignon de Montfort.
Voir plus bas.
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le 28 avril 1393 : trêve de Leulinghem.
Cette trêve de Leulinghem signée entre la France et l'Angleterre en pleine guerre de Cent Ans quelques années plus tôt est prorogée une première fois jusqu'au 29 septembre 1394. Elle prévoit l'obligation de ne construire ni ville ni forteresse à la distance de sept lieues d'une ville de l'autre camp. Elle était au départ prévue pour durer trois ans. Voir la chronique du 19 janvier
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le 28 avril 1448 : création du corps des francs-archers.
Pour pallier les insuffisances de l'armée royale en termes d'archerie face aux Anglais, le Roi Charles VII promulgue la petite ordonnance, qui impose à chaque paroisse ou groupe de cinquante ou quatre-vingts feux de fournir un homme équipé (arc ou arbalète, épée, dague). Il doit s'entraîner chaque dimanche au tir à l'arc et est donc dispensé de la Taille (impôt justifié par la non-participation des roturiers à l'activité militaire) d'où le nom de francs-archers. Il reçoit, en outre, 4 francs de paye par mois de service effectif.
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le 28 avril 1684 : début du siège de Luxembourg par Louis XIV.
Le siège s'achève le 4 juin par la conquête de la ville.
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28 avril 1716 : mort de saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
C'est à saint Louis-Marie Grignion de Montfort que le pape Jean Paul II emprunte sa devise « Totus Tuus ». Ce saint prêtre breton chassé de la plupart des diocèses de France a poussé l'humilité et l'obéissance à un degré extrêmement élevé. Son traité de la Dévotion à la Sainte Vierge, écrit au début du XVIII siècle, oublié et redécouvert 150 ans plus tard a guidé et éclairé toute la spiritualité de Saint Jean Paul II.
Né à Montfort-la-Cane à 25 kilomètres de Rennes, il est l'aîné d'une famille de 18 enfants, d'une piété et d'une pureté extraordinaires, qui font l'admiration de ses camarades d'études à Rennes, c'est un artiste qui sculpte et peint, mais aussi une force de la nature. Ainsi il transporte seul une pierre tombale que quatre hommes n'arrivaient qu'à soulever !
Inscrit au séminaire de Saint Sulpice à Paris, il fait le voyage à pied et y arrive en mendiant ayant tout distribué aux pauvres y compris ses vêtements. Il est ordonné prêtre le 5 juin 1700 à l'âge de 27 ans. Rejeté des diocèses de Nantes, Poitier, Paris dont l'esprit gallican et trop administrateur ne convient pas à son désir d'évangéliser, monsieur de Montfort part à pied pour Rome où il demande au pape la permission d'évangéliser en terre étrangère. Le pape lui rétorque : « Vous avez, un assez grand champ en France. […] N'allez point ailleurs ». Il revient avec le titre de »missionnaire apostolique ».
Bretagne, Vendée, Normandie sont alors le terrain de 30 voyages de missions pour saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Il y combat les méfaits du Jansénisme ; pousse à la confession et la communion fréquentes ; redonne toute sa place à la responsabilité individuelle et au sens du péché. Dans son livre, Ceux qui croyaient au Ciel de (Ed. de l'Escalade, page 297) Geneviève Esquier note :
« On n'écoute pas seulement Montfort parce qu'il est un des orateurs les plus talentueux que la France ait connu ; on le suit parce que Dieu l'habite et qu'il le laisse passer. »
Or son message est à l'opposé de celui de son siècle qui ne parle que de liberté, de raison et de plaisir. Lui prône un « esclavage d'amour » et la croix. Il fonde deux congrégations : les pères montfortains ou Compagnie de Marie et les filles de la Sagesse.
Le 28 avril 1716 il meurt à Saint Laurent sur Sèvre.
Tout son message peut se résumer dans sa consécration à Notre Dame :
« Je vous choisis aujourd'hui ô Marie, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre en qualité d'esclave perpétuel, mon âme, mon corps, mes biens intérieurs et extérieurs et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et dans l'éternité. »
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28 Avril 1738 : l'encyclique In Eminenti du pape Clément XII condamne la maçonnerie.
«Quiconque fait le mal, hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit dans la vérité vient à la lumière, pour qu'il apparaisse au grand jour que ses œuvres sont faites en Dieu. » (Jean III, 20-21)
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le 28 avril 1760 : bataille de Sainte-Foy.
le chevalier François Gaston de Lévis haranguant l'armée française.
Cette bataille a lieu dans la cadre de la guerre de 7 ans. L'armée française dirigée par le chevalier François Gaston de Lévis remporte sa dernière grande victoire au Canada, contre les Britanniques du général Murray, lors de la bataille de Sainte-Foy. Les Français mettent le siège devant Québec. Malheureusement, en 1763, lors du traité de Paris, Choiseul préfère conserver les îles des Antilles au détriment du Canada, pourtant offert par l'Angleterre.
La bataille de Sainte-Foy, illustration tirée de l'édition de 1925 du livre Les anciens canadiens, d'Aubert de Gaspé
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le 28 avril 1816 : création de la Caisse des dépôts et consignations.
Par une loi visant à rétablir le crédit de l'État, après les désordres financiers du Premier Empire le gouvernement cherche à lancer des emprunts après la défaite de Waterloo.
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le 28 avril 1862 : bataille de Las Cumbres, au Mexique.
< style="text-align: justify;">La bataille de Las Cumbres a lieu dans le cadre de l'expédition du Mexique. Les Français cherchent à gagner l'intérieur du pays, mais ils ne peuvent y accéder que par quelques cols qui sont tenus par les Mexicains. Le général Zaragoza décide de défendre l'accès à Puebla sur ces cols. A Las Cumbres sont massés 4 000 soldats et trois batteries de montagne. 6 000 Français menés par le général Lorencez tentent de forcer le passage grâce aux zouaves et des chasseurs à pied qui réussissent à contourner la position.
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le 28 avril 1912 : le général Lyautey est nommé Résident général du protectorat du Maroc.
< style="text-align: justify;">Il est imposé par le ministre de la Guerre Millerand, suite au traité qui garantit au Maroc le Protectorat de la France. Son influence bénéfique et civilisatrice se fait encore sentir aujourd'hui dans la vie intérieure de ce pays.
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le 28 avril 1969 : Charles De Gaulle démissionne de son mandat de Président de la République.
De Gaulle fait publier, de Colombey, le communiqué suivant: "Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi". Il travaillera alors sur ses Mémoires et rencontrera notamment le général Franco. L'intérim est assuré par le président du Sénat Poher.
Le général De Gaulle n'a jamais existé. Vous écrivez bien par ailleurs saint Grignion de Montfort. Pourquoi cette différence ?
Rédigé par : Jean Ferrand | 28 avril 2016 à 07:49
Le Grand Charles disait bien : la Cour suprême, c'est le peuple (le corps électoral)...
On en est bien loin aujourd'hui avec les pieds nickelés qui nous dirigent !
Rédigé par : Irishman | 28 avril 2016 à 10:11
St Louis Marie était un prophète donné par Dieu a son Église à la veille de la Révolution qui devait ravager la France, l'Europe et le monde entier pour atteindre finalement l'église elle même.
Les régions sillonnées par le saint (Normandie, Bretagne, Anjou) se sont soulevées en 1793, et ce n'est pas un hasard.
Jean Paul II était assez éloigné de la mystique mariale de St Louis Marie, Ne serait ce que parce qu'il ne s'est jamais prétendu "servus Mariae", esclave de Marie, et n'a jamais cherché à diffuser dans l'Eglise la dévotion du chapelet ou du Coeur Immaculé de Marie, très répandu dans ces régions par St Jean Eudes.
Rédigé par : servus | 28 avril 2016 à 10:30