Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
juin 2016
Next month:
août 2016

L'agenda des Veilleurs et des Sentinelles (semaine du 1er au 7 août) - MàJ 2

Agenda en ligne - Me contacter : [email protected]

Lundi 1° août
  • Bergerac :  place du palais de justice à 20H00 
 
Mardi 2 août
  • Beauvais, devant l'hôtel de ville place Jeanne Hachette, 21h-22h
  • Cambrai - Veilleurs - sur les marches de l'Hôtel de ville de 21h à 22 heures
  • Cherbourg - Veilleurs - 20h30 sur les marches du théâtre
  • Cholet - place Travot, de 21h à 22h
  • Limoges - place d'Aine, de 21h00 à 22h00
Mercredi 3 août
  • Cognac - Veilleurs - 21 heures place François 1er
Jeudi 4 août
  • Montélimar - Sur les Allées Provençales de 20h30 à 21h30

Vendredi 5 août

  • Carhaix - Veilleurs - de 20:30 à 22:00, place de La Tour d'Auvergne

Prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse : 2019 à Panama

Famille chrétienne :

Prochaines-jmj-au-panama_article

"Le pape François l'a annoncé à la fin de la messe finale des JMJ 2016 à Cracovie : les prochaines JMJ auront lieu à Panama en 2019.

C’est le Panama, en Amérique centrale, qui accueillera en 2019 le prochain rassemblement des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Comme c’est l’usage, le pape François l’a annoncé le 31 juillet 2016 devant plus d’un million de jeunes pèlerins au terme de la messe de clôture des 31èmes JMJ, à Cracovie (Pologne), en présence du président panaméen Juan Carlos Varela.

Comme de coutume, après s’être déroulée en Pologne, la JMJ se déplace hors d’Europe et se déroulera donc au Panama, un pays qui compte seulement 3,6 millions d’habitants mais se situe idéalement en Amérique centrale. Cette ancienne colonie espagnole compte 75 % de catholiques, mais aussi de nombreux fidèles des Eglises protestantes et évangéliques."[...]


Nursie attend le peuple Summorum Pontificum

À l'occasion de la fête de saint Benoît, Patron de l'Europe, dom Cassian Folsom a répondu pour nos confrères du New Liturgical Movement à quelques questions sur la venue à Nursie du pèlerinage Populus Summorum Pontificum pour l'ouverture de sa cinquième édition (27-30 octobre 2016).

Pour participer à la journée d'ouverture du pèlerinage Summorum Pontificum à Nursie, un aller-retour en bus depuis Rome, comprenant l'hébergement et un dîner avec Mgr Sample et l'abbé Barthe, aumônier du pèlerinage, est organisé par l'agence Via Sacra. Les détails sont ici.

1) Révérend Père, fin octobre, le cinquième pèlerinage international du peuple Summorum Pontificum commencera son itinéraire vers le tombeau de Pierre à Nursie : comment votre communauté se prépare-t-elle à cet événement ?

Images-6Dom Folsom : Nous sommes très heureux d'accueillir ce cinquième pèlerinage international Populus Summorum Pontificum. Il est bon pour chacun de nous de revenir aux sources de notre foi et la prière aux tombeaux des saints est un bon moyen de le faire. Comme le peuple Summorum Pontificum, notre communauté monastique, en outre, a été inspirée par le motu proprio de Benoît XVI. Nous rendons grâces à Dieu de pouvoir Lui offrir chaque jour notre messe conventuelle dans la forme extraordinaire du rite romain. Pour ces motifs, notre monastère, qui se dresse sur le lieu de naissance de saint Benoît et de sainte Scholastique, est une destination logique pour un tel pèlerinage. Nous sommes honorés que les organisateurs aient choisi de venir à Nursie.

2) Ce pèlerinage sera guidé par Mgr Alexander Sample, archevêque de Portland dans l'Oregon : est-ce important que les pasteurs diocésains célèbrent in utroque usu comme vous le faites à Nursie ?

Dom Folsom : Alors que notre messe conventuelle est célébrée dans la forme extraordinaire, nous célébrons aussi la forme ordinaire dans la paroisse locale et pour les groupes de pèlerins qui le demandent. En 2009, la Commission Ecclesia Dei nous a confiés l'apostolat particulier de célébrer l'Eucharistie in utroque usu – dans l'une comme l'autre forme du rite romain – afin d'être un signe d'unité en ces temps de division trop fréquente. Dans certains pays, il est naturel pour de nombreuses paroisses d'offrir les deux formes du rite romain chaque dimanche. Je suis toujours édifié quand je visite de telles paroisses et j'admire les évêques qui n'hésitent pas à promouvoir la richesse de notre tradition liturgique.

3) L'Europe se trouve dans une situation toujours plus difficile depuis que ses dirigeants ont choisi de renier ses racines chrétiennes : pourquoi est-il si important de prier saint Benoît aujourd'hui ?

Dom Folsom : En effet, de nombreux dirigeants européens refusent de reconnaître les racines chrétiennes de ce continent. Cette attitude est le résultat d'une prise de position idéologique qui fait fi de toute observation objective de la culture et de l'histoire européennes. Saint Benoît est souvent admiré, y compris par les laïcistes, pour sa contribution à la civilisation occidentale. Mais la contribution culturelle du monachisme n'est qu'un produit dérivé de sa nature profonde. L'objet premier du monachisme, c'est la louange de Dieu et la vraie devise de saint Benoît n'est pas « ora et labora » mais « ne rien préférer à l'amour de Dieu ». Nous devons demander à saint Benoît une double ration de cet esprit !


Force et violence dans la pensée chrétienne

Extraits d'un article du père Louis-Marie de Blignières, paru dans Sedes Sapientiæ n° 134 :

"[...] Alexandre Soljenitsyne, au début de son fameux Discours de Harvard, affirmait : « Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l’Ouest aujourd’hui pour un observateur extérieur. [...] Faut-il rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ? »

L’un des plus grands spécialistes d’Aristote au XXe siècle, le philosophe belge Marcel De Corte, soulignait, dans une étude magistrale, l’importance décisive de cette vertu dans le contexte actuel : « Le péché qui s’oppose le plus à la vertu de force se ramène à une forme quelconque de rébellion contre le bien commun, et celle-ci, en définitive, à l’exaltation du Moi et de son bien particulier. Si saint Thomas n’en parle pas, c’est que la société de son époque n’était pas rongée par l’égoïsme individuel et collectif [...]. La vertu de force et son application en tous domaines [...] revêt actuellement une importance [...] sans exemple, tant dans la résistance que dans l’attaque qui la caractérisent. » [...]

La force ou le courage est, selon la sagesse grecque, l’une des quatre vertus qui forment l’ossature de la vie humaine, une de ces vertus sur lesquelles s’appuient et tournent les autres, une vertu « cardinale ». Les auteurs inspirés et les penseurs chrétiens reçoivent et purifient cette conception, qui exprime un aspect de la nature même de l’homme, et la mettent sous l’influx de la foi et de la charité. [...]

Selon le droit naturel, la violence n’est donc pas nécessairement un « dévoiement de la vertu de force », comme on l’écrit parfois. L’injuste violence s’oppose certes chez celui qui l’inflige, non seulement à la prudence et à la justice, mais aussi (selon les cas concrets) à des vertus annexes à la vertu de force, comme la patience, la magnanimité ou la longanimité. Mais il y a, nous en parlerons plus loin, des cas d’exercice légitime de la violence. Si toute violence est toujours un mal « physique » pour celui qui la subit (car cela va contre sa nature ; pour l’homme, cela va contre sa volonté), tout exercice de la violence n’est pas un mal « moral » pour celui qui l’exerce, car cet exercice peut être conforme à la règle droite de la raison. [...]

Dans les milieux chrétiens, depuis une cinquantaine d’années, notamment chez nombre de prêtres et de prélats, on perd de vue cette donnée, et l’on a tendance à penser que toute coercition est opposée à la dignité de l’homme. Cette tendance découle, nous semble-t-il, d’une notion erronée de la dignité. C’est à bon droit que l’on rattache la dignité à la personne, mais on oublie souvent que la dignité de la personne – un sujet subsistant par soi dans une nature raisonnable – est d’agir selon la noblesse de sa nature. On peut déchoir de cette dignité par des actes opposés aux exigences de la nature humaine, notamment à cette dimension sociale et politique inscrite dans la nature humaine. Si un individu s’oppose au bien commun (qui est, en un sens, immanent à tous les biens propres), il déchoit par rapport à sa dignité d’animal politique, qui doit vivre de la raison et dans l’ordre de l’amour. Certes, un homme qui agit mal garde sa nature humaine, et donc la dignité d’être un sujet de l’espèce humaine. C’est pourquoi même le pire des malfaiteurs doit être traité comme un homme et non comme un bête. Il y a des traitements indignes dont il faut s’abstenir à son égard, et des droits (notamment dans son rapport à Dieu) qu’il faut toujours respecter. Mais, autant qu’il est en lui, il déroge par son agir à sa propre dignité : car l’agir de l’homme doit être conforme à la plus noble part de son essence. Lorsque l’on perd cela de vue, certaines questions deviennent vraiment inextricables. [...]

On dénombre classiquement trois cas où l’exercice de la violence peut être légitime : l’un concerne le rapport entre individus, le second celui de la puissance publique aux membres de la cité, le troisième les rapports entre cités. [...]

Le passage où Notre Seigneur affirme que « le royaume des cieux souffre violence et ce sont les violents qui l’emportent » (Mt 11, 12) a reçu diverses interprétations. L’une d’entre elles met en lumière le fait que tout exercice des vertus réclame l’exercice concomitant de la vertu de force, qui va, dans l’état concret de la nature déchue, contrarier certaines tendances et désirs, leur « faire violence ». Certes, lorsque c’est le sujet lui-même qui s’applique cette violence, c’est une « violence » dans un sens diminué : elle va contre une partie de l’homme (une passion désordonnée qui afflige l’une de ses facultés), mais non contre la plus noble partie de sa nature, à savoir l’intelligence qui comprend la nécessité de l’effort, et la volonté qui veut ce bien, conforme à la raison, de la mortification de la passion. [...]

Saint Thomas d’Aquin, lorsqu’il rencontre cette scène fameuse du soufflet du valet à Notre Seigneur, indique la portée de l’attitude du Sauveur et l’instruction à en tirer : « Il y a ici une question, parce que le Seigneur a prescrit à ses disciples : “Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui l’autre”. [...] L’Écriture Sainte doit être comprise telle que le Christ et les autres saints l’ont gardée. Or le Christ n’a pas présenté l’autre joue au serviteur, et Paul non plus. Il ne faut donc pas comprendre que le Christ avait ordonné que l’on tendît au sens littéral, matériellement, l’autre joue à celui qui en frappe une. Mais il faut comprendre que l’âme doit se préparer afin que, si cela était nécessaire, elle soit dans une disposition telle qu’elle ne s’émeuve pas contre celui qui frappe, mais soit prête à supporter quelque chose de semblable et même davantage. Et cela, le Seigneur l’a observé, lui qui a livré son corps à la mort. Ainsi la protestation du Seigneur fut utile à notre instruction. » [...]

La pensée de l’Aquinate et des théologiens de son époque, sur ce point, loin d’être émolliente, va jusqu’à affirmer qu’un juste exercice de la violence peut en certains cas constituer une œuvre de perfection :

La fonction militaire est susceptible d’être ordonnée au bien du prochain, et non pas au bien des particuliers uniquement, mais encore à la défense de tout l’État. [...] Le métier des armes peut aussi servir au maintien du culte divin. [...] Il est donc convenable d’instituer un ordre religieux pour la vie militaire, non certes en vue d’un intérêt temporel, mais pour la défense du culte divin et le salut public, ou encore la défense des pauvres et des opprimés.

On peut souligner en terminant que, si la force doit soutenir la justice jusqu’à l’emploi de la violence, elle doit s’allier à la prudence et refuser tout esprit de vengeance personnelle. Les combattants savent que le plus difficile est souvent de dominer sa propre violence désordonnée et de s’abstenir de toutes injustes représailles contre un ennemi vaincu. « La justice sans la miséricorde, c’est de la cruauté ; la miséricorde sans la justice aboutit à la dissolution. »

« Dès que nous entrons dans le problème de la violence exercée sur les autres, la conscience chrétienne entre dans un maquis de plantes épineuses de toutes espèces. J’ai parlé justement du rapport idéal entre les hommes, du rapport évangélique, autrement dit des rapports fondés uniquement sur la vérité et l’amour. Seulement il se trouve que ces rapports sont extrêmement difficiles, car la sainteté est rare, et même quand elle existe, elle n’entraîne pas nécessairement la réciprocité dans les rapports avec le prochain. Car les hommes, dans leur immense majorité, y compris les chrétiens, sont loin d’être uniquement dirigés par la vérité et par l’amour. »"


De l'incidence de l'Islam sur la création d'ordres religieux et sur la liturgie catholique

Liturgie

1) la Fête de la Transfiguration fut portée au calendrier de l'Eglise universelle par Calixte III après la victoire de Belgrade (1456) sur les Turcs,"croisade " prêchée par St Jean de Capistran;

2) plusieurs fêtes de Notre-Dame  sont associées à des victoires sur les Turcs:

  • Notre-Dame du Rosaire,à l'origine fête de ND de la Victoire  ;ainsi que ND Auxiliatrice: bataille de Lépante(l571);la 1ère de ces fêtes a été instituée par St Pie V.
  • Saint Nom de Marie:bataille de Vienne (1683),menée par Jean III Sobieski.

Le bienheureux pape Urbain II,(dont la fête-28 juillet-est encore au propre OSB de France) prêcha la 1ère croisade, laquelle réussit (1099) entre autres parce qu'il demanda:

  • la récitation de l'Angelus;
  • la récitation du Petit office de la BVM;
  • la mémoire de la BVM le samedi.

On notera que les oraisons originales des fêtes de ND de la Victoire comme d'urbain II passent très vite du rappel de la victoire sur les ennemis visibles à la demande d'intercession de victoire sur les invisibles qui meuvent les premiers.

En ce qui concerne la lutte en Provence, penser entre autres particulièrement à St Bevons,de Noyers-sur-Jabron (04) qui repoussa des attaques de musulmans,entreprise décidée après la capture de St Mayeul (originaire de Valensole 04), libéré contre rançon.

Prière pour la fête de St Bevons (22 mai):

Dieu ,qui pour soumettre par les armes les ennemis du nom chrétien avez donné beaucoup de forces au bienheureux Bevons, votre confesseur, accordez-nous, nous vous en prions, après avoir complètement vaincu les ennemis de notre salut, de triompher éternellement dans les cieux.

Source: propre de Digne 1901

Ordres religieux

  • St Jean de Matha (du 04 également, né à Faucon de Barcelonnette) et S. Félix de Valois créèrent l'ordre  de la Très-Sainte Trinité (Trinitaires) vers 1194, qui rayonnait depuis Marseille sur les côtes barbaresques.
  • St Pierre Nolasque et St Raymond de Penafort créèrent l'Ordre de Notre-dame de la Merci (Mercédaires) en 1218, qui oeuvra surtout en Espagne occupée par les Maures.

Par ailleurs, en Espagne, les martyrs de l'islam sont très nombreux depuis le VIIs. Le Propre de Cordoue est presque exclusivement composé de ces martyrs.

Ces deux ordres avaient pour but de racheter les captifs aux mains des musulmans. Ces religieux faisaient voeu de se livrer comme otage s'il était nécessaire.

 


Messe pour l'abbé Hamel en Floride

Une messe de requiem sera célébrée le 10 août 2016 à 18h en l'église Saint Thomas More à Sanford en Floride (550 Riverview Ave. Sanford Fl 32771 - FSSPX).

La messe sera offerte pour le repos de l'âme de l'abbé Jacques Hamel et pour toutes les récentes victimes de la violence islamiste.

Un couple de Français mariés par l'abbé Hamel sera présent à cette occasion.


JMJ : le Pape appelle la jeunesse à ne pas vivre dans la facilité

Le pape François a présidé la veillée ce samedi soir et s'est adressé à la jeunesse présente (discours entier ici) :

[...] "Nous venons de diverses parties du monde, de continents, de pays, langues, cultures, peuples différents. Nous sommes “fils” de nations qui peut-être qui sont en train de discuter à cause de divers conflits, ou même sont en guerre. Pour d’autres, nous venons de pays qui peuvent être en “paix”, qui n’ont pas de conflits belliqueux, où beaucoup des choses douloureuses qui arrivent dans le monde font seulement partie des nouvelles et de la presse. Mais nous sommes conscients d’une réalité : pour nous, aujourd’hui et ici, provenant de diverses parties du monde, la douleur, la guerre que vivent de nombreux jeunes, ne sont plus une chose anonyme, elles ne sont plus une nouvelle de la presse, elles ont un nom, un visage, une histoire, une proximité. Aujourd’hui, la guerre en Syrie est la douleur et la souffrance de tant de personnes, de tant de jeunes comme le courageux Rand, qui se trouve au milieu de nous et nous demande de prier pour son cher pays.[...]

Tandis que nous prions m’est venue à l’esprit l’image des Apôtres le jour de Pentecôte. Une scène qui peut nous aider à comprendre tout ce que Dieu rêve de réaliser dans notre vie, en nous et avec nous. Ce jour, par peur, les disciples étaient enfermés. Ils se sentaient menacés par un entourage qui les persécutait, qui les contraignait à rester dans une petite chambre, les obligeant à demeurer figés et paralysés. La crainte s’était emparée d’eux. Dans ce contexte, il s’est passé quelque chose de spectaculaire, quelque chose de grandiose. L’Esprit Saint est venu et des langues comme de feu se sont posées sur chacun d’eux, les poussant à une aventure dont ils n’auraient jamais rêvé.[...]

Nous ne sommes pas venus au monde pour “végéter”

Dans la vie, il y a une autre paralysie encore plus dangereuse et souvent difficile à identifier, et qu’il nous coûte beaucoup de reconnaître. J’aime l’appeler la paralysie qui naît lorsqu’on confond le BONHEUR avec un DIVAN ! Oui, croire que pour être heureux, nous avons besoin d’un bon divan. Un divan qui nous aide à nous sentir à l’aise, tranquilles, bien en sécurité. Un divan – comme il y en a maintenant, modernes, avec des massages y compris pour dormir – qui nous garantit des heures de tranquillité pour nous transférer dans le monde des jeux vidéo et passer des heures devant l’ordinateur. Un divan contre toute espèce de douleur et de crainte. Un divan qui nous maintiendra enfermés à la maison sans nous fatiguer ni sans nous préoccuper. Le divan-bonheur est probablement la paralysie silencieuse qui peut nous nuire davantage ; parce que peu à peu, sans nous en rendre compte, nous nous endormons, nous nous retrouvons étourdis et abrutis tandis que d’autres – peut-être plus éveillés, mais pas les meilleurs – décident de l’avenir pour nous. Sûrement, pour beaucoup il est plus facile et avantageux d’avoir des jeunes étourdis et abrutis qui confondent le bonheur avec un divan ; pour beaucoup, cela est plus convenable que d’avoir des jeunes éveillés, désireux de répondre au rêve de Dieu et à toutes les aspirations du cœur.

Mais la vérité est autre : chers jeunes, nous ne sommes pas venus au monde pour “végéter”, pour vivre dans la facilité, pour faire de la vie un divan qui nous endorme ; au contraire, nous sommes venus pour autre chose, pour laisser une empreinte. Il est très triste de passer dans la vie sans laisser une empreinte. Mais quand nous choisissons le confort, en confondant bonheur et consumérisme, alors le prix que nous payons est très mais très élevé : nous perdons la liberté.
Justement ici, il y a une grande paralysie, lorsque nous commençons à penser que le bonheur est synonyme de confort, qu’être heureux, c’est marcher dans la vie, endormi ou drogué, que l’unique manière d’être heureux est d’être comme un abruti. Il est certain que la drogue fait du mal, mais il y a beaucoup d’autres drogues socialement acceptées qui finissent par nous rendre beaucoup ou de toute manière plus esclaves. Les unes et les autres nous dépouillent de notre plus grand bien : la liberté.

Chers amis, Jésus est le Seigneur du risque, du toujours “au-delà”. Jésus n’est pas le Seigneur du confort, de la sécurité et de la commodité. Pour suivre Jésus, il faut avoir une dose de courage, il faut se décider à changer le divan contre une paire de chaussures qui t’aideront à marcher, sur des routes jamais rêvées et même pas imaginées, sur des routes qui peuvent ouvrir de nouveaux horizons, capables de propager la joie, cette joie qui naît de l’amour de Dieu, la joie que laisse dans ton cœur chaque geste, chaque attitude de miséricorde. Aller par les routes en suivant la “folie” de notre Dieu qui nous enseigne à le rencontrer en celui qui a faim, en celui qui a soif, en celui qui est nu, dans le malade, dans l’ami qui a mal tourné, dans le détenu, dans le réfugié et dans le migrant, dans le voisin qui est seul. Aller par les routes de notre Dieu qui nous invite à être des acteurs politiques, des personnes qui pensent, des animateurs sociaux. Il nous incite à penser à une économie plus solidaire. Dans les milieux où vous vous trouvez, l’amour de Dieu nous invite à porter la Bonne Nouvelle, en faisant de notre propre vie un don fait à lui et aux autres.[...]


L'escalier de Saint Joseph

Une jolie histoire d'escalier, construit mystérieusement suite à une neuvaine à Saint Joseph, saint patron des artisans :

"L’escalier de la chapelle de Lorette, au Nouveau-Mexique, est connue pour les deux mystères (si ce n’est plus !) qui l’entourent, à savoir l’identité de la personne qui l’a construit et l’énigme de sa structure. Personne n’arrive vraiment à comprendre comment cet escalier tient debout sans aucun support central. Et il y a peut-être un troisième mystère : bien qu’il soit attesté que l’escalier est construit en bois d’épicéa, personne n’a réussi à déterminer de quelle sous-espèce d’épicéa il s’agit, et encore moins comment le bois est arrivé jusqu’à la chapelle."[Lire l'histoire ici].

881539578_7cf3589ccc_o


Engrenage de la terreur : les faits nous engagent

Guillaume de Prémare pour Aleteia (extrait) :

Web-church-saint-etienne-rouvray-france-c2a9-charly-triballeau-afp-getty

"Après la tuerie de Nice et l’attentat contre l’église Saint-Étienne-du-Rouvray, il apparaît de plus en plus clairement que la France est prise dans un engrenage de guerre intérieure.

Le scénario écrit par les propagateurs du jihad est clair : montée paroxysmique de la terreur, fracture entre les Français musulmans et le reste de la communauté nationale, méfiance réciproque, ensuite défiance, puis hostilité, et enfin l’affrontement. Si tout se déroule aujourd’hui selon ce script, cela ne signifie pas que l’histoire soit consommée. Les faits sont cruels mais ils nous livrent une vérité. Ils nous apprennent quelque chose de profond sur nous-mêmes, ils révèlent nos erreurs et nos insuffisances, et dessinent des nécessités.

Postmodernité et crise de civilisation

Les faits ne peuvent être dissociés de la crise de civilisation de la postmodernité occidentale. Nous ne savons plus quelles sont nos références communes : transcendance, principes de vie en société, vision et explication du monde, anthropologie sociale, culture partagée, notion du bien, etc. Cette insuffisance laisse une large place au déploiement de l’idéologie théologico-politique de l’islam radical : il paraît difficile d’intégrer des musulmans à des « valeurs » sécularisées et abstraites qui sont pour eux incompréhensibles, voire inacceptables. Il n’y aura pas de « riposte culturelle » sans un authentique travail de renouveau de notre civilisation. Si notre culture est de nouveau elle-même, elle saura se montrer attractive.

L’islam en question

  • La théologie islamique du Salut

Les faits interrogent aussi l’islam lui-même, qui est confronté à la progression rapide de la culture du jihad en vue d’une conquête politico-religieuse. Des soldats de l’islam radical sont aujourd’hui capables de sacrifier leur vie à une eschatologie politico-religieuse, à une théologie du Salut. Cela leur donne une force incontestable : celui qui est prêt à mourir et n’a rien à perdre mais – dans son esprit – tout à gagner, compte un avantage décisif. Il nous semble que se déploie une théologie qui réduit le Salut à un moralisme, à une codification religieuse faite de préceptes extérieurs, le tout étant soumis à l’arbitraire d’une loi religieuse qui devient principe de totalité et englobe tout sans être capable de discerner les ordres – spirituel et temporel. Or, sans distinction des ordres, la raison ne trouve pas sa place. Hors du champ de la raison, les pulsions de violence ne peuvent se réguler.

  • La question de l’Oumma

Par ailleurs, une interrogation est nécessaire sur la notion de communauté (Oumma) et son articulation avec la personne."[...]

[Lire l'article entier sur Aleteia]


Un fauteuil pour Vincent Lambert

Communiqué des amis de Vincent Lambert :

"Le 23 juillet 2015, le docteur Daniela Simon du CHU de Reims avait finalement décidé de ne pas arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert . Nous espérions alors que cette décision marque l’amorce d’une évolution sage, pour le bien de Vincent et pour son transfert dans un établissement adapté. Un an après, ce n’est malheureusement pas le cas. La justice française, par deux décisions (relance de la procédure pouvant mener à l'arrêt de l’hydratation et de l’alimentation, et confirmation de la tutelle confiée à Rachel Lambert), vient de réouvrir la piste de l'euthanasie.

En juin, nous avons demandé votre aide afin d’acheter un fauteuil adapté pour Vincent, afin qu’il puisse sortir de la chambre dans laquelle il est enfermé depuis 3 ans. Permettre à Vincent de sortir quelques instants de sa "prison" et de retrouver des sensations au contact de l'air frais est une mesure qui relève,de la plus simple humanité. Grâce à votre générosité, la somme a été largement réunie en moins de 24h.

Depuis, le comité de soutien a entrepris plusieurs démarches auprès du CHU afin de rendre opérationnel ce beau projet.

Emmanuel Guépin, notre porte-parole, a échangé par courrier avec Madame Dominique de Wilde, directrice générale du CHU de Reims. Après plusieurs relances par courriel et téléphone, le secrétariat du CHU vient de lui dire que cette question sera traitée par Madame Pascale Jaillet, directrice du site hospitalier de Sébastopol auquel est rattaché Vincent. Emmanuel Guépin va donc dans les prochains jours pouvoir échanger avec cet interlocuteur. Nous vous tiendrons informés."


Quand Brigitte Bardot s'insurge contre "l'Aïd-el-Kébir humain"

Un tweet de Brigitte Bardot enflamme la Toile, car elle compare les Français victimes de l'islam aux moutons égorgés de l'Aïd-el-Kébir :

 


Mon imam à la messe ?

Un bon article de François Teutsch pour Boulevard Voltaire exprime quelques doutes quant à la présence dimanche de musulmans à la messe de dimanche, en mesure de soutien aux catholiques attaqués en la personne du Père Hamel. Extraits :

Messe_latin[...] "Nombre de musulmans ont été profondément choqués par l’horrible assassinat du père Jacques Hamel. Ils ont évoqué leur tristesse, leur compassion, leur rejet de cet acte ignoble. Rien ne permet de penser que leurs propos ne sont pas sincères. Ils sont sincères, mais ignorants. Car le Coran comporte un tel nombre de versets qui permettent de justifier les crimes commis au nom de l’islam que, s’ils en avaient vraiment connaissance, ils se poseraient des questions.

Curieuse initiative, donc, qui laisse dubitatif. La messe n’est pas un rassemblement festif, ni même un « repas » fraternel, comme on nous l’a si souvent seriné. Pour les catholiques, la messe est avant toute chose la célébration du sacrement de l’Eucharistie, c’est-à-dire le renouvellement non sanglant de la mort et de la résurrection du Christ. Pour les catholiques, le Christ est réellement présent à l’autel lors de la consécration du pain et du vin – et non symboliquement, comme le professent les protestants. Pourquoi ce rappel théologique qui semblera abscons à beaucoup de lecteurs ? Simplement pour montrer quel abîme existe entre les conceptions chrétienne et musulmane de la nature de Dieu.

Lorsque les chrétiens affirment connaître et rencontrer personnellement un Dieu qui les a créés par amour, qui les laisse absolument libres de l’aimer ou de le rejeter et qui s’incarne en notre humanité, les musulmans croient en un dieu inaccessible, distant et vengeur. Ils considèrent l’idée même d’incarnation comme un blasphème. Dieu ne peut pas se faire homme. Jésus n’est qu’un prophète, rien de plus.

Assister à la messe signifie, dès lors, croire en la présence de Jésus, fils de Dieu, au milieu de nous. Et proclamer, lors du Credo, « Il est Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu ». Est-ce cela que souhaitent les musulmans qui invitent leurs coreligionnaires à se joindre à nous dimanche ? Cela risque de leur poser de sérieux problèmes de conscience ! Mais s’ils pensent que nous ne faisons que nous réunir pour écouter la parole de Dieu et prier ensemble – ce qui n’est pas faux, mais insuffisant -, ils se trompent lourdement.[...]

Alors, provocation ou ignorance ? C’est en tout cas une mauvaise idée. Que cela n’empêche pas les chrétiens de prier pour leurs frères musulmans. Mais de prier pour leur conversion. C’est leur devoir spirituel."

Je ne sais pas si c'est une mauvaise idée, car la toute puissance de Dieu peut se manifester partout et même susciter des conversions de musulmans au cours de cette messe dominicale. Il n'empêche qu'humainement parlant, connaissant la capacité de mensonge de l'islam, on ne peut s'empêcher de se poser des questions sur l'utilité effective de cette mesure.


Libérer l'enseignement de la tutelle de l'Etat

Yves Morel, Docteur ès lettres, titulaire d'un DEA de sciences de l'Education, diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, et Godefroy de Villefollet, directeur d'un réseau d'enseignement supérieur privé, ont publié un ouvrage intitulé En finir avec l'Ecole républicaine. Plutôt que de prendre partis entre les théoriciens des méthodes pédagogiques modernes et les défenseurs de la sacro-sainte Ecole républicaine, avec son mythe de l'instituteur, cet hussard noir de la République, ils montrent que ces deux camps partagent la même idéologie. Toutes les réformes scolaires ont visé non à adapter l'institution aux besoins de la société, mais à mettre a la portée de tous les études les plus traditionnelles, jugées plus gratifiantes. C'est contre cette idéologie qu'ils s'élèvent :

I-Moyenne-21462-en-finir-avec-l-ecole-republicaine.net"Or, le double caractère étatique et monopolistique de l'enseignement public est l'un des vices rédhibitoires de notre système scolaire, nous l'avons vu. Nous vivons, depuis la création de l'Université napoléonienne (1808) et de l'enseignement primaire guizotin ultérieurement rénové par Ferry (1833), sous le régime de l'Etat enseignant et de l'Etat maître souverain exclusif de la collation des grades universitaires. Il s'agit là d'une aberration unique au monde, une de ces regrettables exceptions françaises dont nous nous rengorgeons. [...]

Si bien qu'en France, il n'existe pas de secteur libre et concurrentiel d'enseignement, hors quelques rares établissements privés hors contrat. L'Etat décide des programmes d'enseignement, rémunère les maîtres, impose ses directives réglementaires et son contrôle administratif dans le "privé" sous contrat d'association comme dans le public. Et les collectivités prennent en charge les dépenses matérielles de fonctionnement des établissements relevant de l'un comme de l'autre. Et l'Etat seul confère les grades universitaires. Il n'existe aucune alternative à l'Etat enseignant dont on connaît le marasme. Or, il y a urgence à mettre fin à cet absolutisme scolaire si l'on veut mettre fin à une crise scolaire commencée il y a quarante-cinq ans (et dont les prodromes sont beaucoup plus anciens) et restaurer un système d'enseignement apte à répondre aux exigences du monde actuel et en accord avec les exigences de la coopération européenne. [...]

Si absolu fût-il, Louis XIV lui-même n'intervenait aucunement (et ne songeait pas à le faire) dans la vie, l'enseignement des universités et collèges et la collation des grades. Et de nos jours, il en est de même à l'étranger. Un doctorat de l'université privée de Columbia (New-York) n'est pas accordé par un jury d'Etat et validé par un ministère ou une administration publique, mais uniquement par un jury de cette université ; et il a la même valeur nationale, voire internationale, qu'un doctorat conféré par l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), publique quant à elle. Il n'existe pas de diplômes "privés" d'établissements privés ni de diplômes "publics" d'établissements publics, ni de do-iplômes exclusivement publics, préparables dans des établissements privés, mais décernés uniquement par des jurys d'Etat. Il existe des diplômes universitaires décernés aussi bien par des établissements privés que par des établissements publics, et sans que l'estampille de l'Etat soit nécessaire. L'Etat n'a pas à être propriétaire des diplômes. Les trop fameuses notions de "caractère national" et de "valeur nationale" des diplômes n'ont aucun sens. Nul ne s'en préoccupe à l'étranger ni ne s'en souciait en France avant Napoléon."


17 septembre : Marche pour la vie à Berne

1

Choisir la Vie, association organisatrice de la Marche pour la Vie de Paris, apporte son soutien à la Marche pour la Vie de Berne et organise un petit car de 9 places au départ de Paris le samedi 17 septembre 2016

  • Lieu de départ/retour : Paris (Porte d'Orléans)
  • Horaire : Départ à 7h00 / Retour vers minuit
  • Tarif par personne : 35 € / Réduit : 25 € (Réservé aux membres du clergé, religieux et religieuses, jeunes de moins de 25 ans et demandeurs d'emploi)
  • Apporter son pique nique : nous ferons une pause déjeuner et dîner sur une aire de repos d'autoroute
  • Inscription : 2 possibilités
    1) Par chèque : à l'ordre de "AOCPA Choisir la Vie", en indiquant au dos du chèque la mention suivante : "Pour car Berne", ainsi que votre n° de portable et votre e-mail
    2) Par virement : sur le compte de "AOCPA Choisir la Vie"
    Code IBAN : FR91 2004 1000 0107 1644 1W02 078, en précisant dans le motif du virement : "Pour car Berne", ainsi que votre n° de portable et votre e-mail

Nous vous encourageons à venir nombreux afin de constituer une véritable délégation française avec les autres militants Français venus séparément pour soutenir nos amis Suisses qui luttent eux aussi pour faire changer des lois très défavorables au respect de la Vie.


L'école Saint-Michel-Archange recrute (22)

L'école Saint-Michel-Archange, indépendante catholique bretonne, recherche d'urgence pour la rentrée de septembre 2016 un maître/maîtresse de CP-CE (2 CP, 4 CE1, 3 CE2), pédagogie classique (se référer au projet pédagogique pour plus d'infos sur le site).

Horaires : 9h-16h30 lundi, mardi, jeudi et vendredi
Lieu de travail : Ecole St Michel Archange - 10 Saint Nicolas - 22170 PLELO
Rémunération : Convention collective - 1 475 € brut

Vous pouvez adresser CV et lettre de motivation à: 
Aurore de La Brosse, directrice
60 Le Bas du Bourg 
22 290Pléguien
0643769096
[email protected]


Les associations musulmanes en France arriveront-elles à modifier le coran ? (Add)

L'Agrif postait aujourd'hui le texte suivant, qui pourrait être rendu public dimanche :

" Fe8bfc1b99c9ede76699e9aaec65452f_LIl a été porté à notre connaissance que le texte ci-après, à paraître dès sa signature en cours par tous les présidents des organisations du Conseil Français du Culte Musulman, pourrait être publié ce dimanche 31 juillet, très symboliquement au même moment que la dernière messe du pape François en Pologne.  Quoi qu’il en soit, il est du plus grand intérêt pour la paix de le répandre le plus largement possible à des fins de dialogue.

Déclaration pour la paix entre croyants des responsables des associations musulmanes en France au nom de l’oumma universelle

Le 25 chawwal 1437, 31/07/2016.

« Nous, responsables unanimes du Culte Musulman en France,

Horrifiés par les assassinats, massacres et persécutions de chrétiens perpétrés de par le monde par des organisations de fanatiques mais aussi par des États islamiques ;

Regrettant aussi les situations d’apartheid toujours imposées aux non-musulmans dans les 57 pays adhérents de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ;

Considérant en particulier l’archaïsme du principe de dhimmitude toujours invoqué dans l’ensemble de l’islam, sunnite comme chiite, à l’égard des gens du Livre, chrétiens, juifs et zoroastriens ;

Déclarant que la lecture des textes fondamentaux de l’islam, du Coran et des Hadîths ne saurait être menée sans esprit de discernement, de jugement critique et d’exclusion des sourates et versets montrant en exemple des actions de massacres ou les châtiments inhumains attribués au prophète Mahomet - que la paix et la bénédiction d'Allah soit sur lui - lors de leurs rédactions apocryphes entre les deuxième et quatrième siècles après l’Hégire ;

Proposons une nécessaire nouvelle édition universelle du Coran, mentionnant explicitement comme non canoniques, et avec une mise en page différente, les sourates et versets de la période dite médinoise du prophète, rédigés à des fins de domination religieuse et politique sur l’ordre des califes et d’abord d’Uthmân, le troisième ;

Rappellons la vérité trop longtemps bâillonnée de ce que le Coran est un texte « inspiré » et non « dicté » par Allah lui-même, donc n’excluant pas la légitimité d’une libre lecture critique ;

Exigeons donc d’en finir avec l’enseignement dans les écoles coraniques et mosquées d’une lecture anachronique du coran comme des Hadîths et donc de la Sira du prophète – que la paix et la bénédiction d'Allah soit sur lui ;

Énonçons solennellement que ce dernier ne saurait être pratiquement idolâtré comme cela est souvent le cas dans une déviation totale de son enseignement primordial ;

Rappellons que ce ne sont pas les aspects trop humains de Mahomet – que la paix et la bénédiction d'Allah soit sur lui – homme pécheur qu’il faut admirer mais ses élans mystiques vers Dieu ; qu’en particulier les récits contant ses massacres, ses distributions de femmes et enfants à ses guerriers, et en particulier à lui-même, ne doivent pas être érigés anachroniquement en modèles ; notamment les multiples récits des Hadîths tels, pour n’en prendre qu’un, celui du Sabih d’El-Bukhâri où Anas ben Malik raconte comment, après avoir fait égorger son mari, le prophète – que la paix et la bénédiction d'Allah soit sur lui – consomme presque aussitôt non loin de là le mariage avec la jeune femme juive Safiya ben Huyay ben Akhtab.

Pareil récit, comme plusieurs centaines de Hadîths, ne doit être interprété que comme le rappel de ce que le prophète – que la paix et la bénédiction d'Allah soit sur lui – n’était qu’un homme pécheur, avec des mœurs cruelles qu’il est abominable d’ériger en exemples à suivre comme le fait l’État islamique et comme on le prône encore hélas dans presque tout l’ensemble de l’oumma.

En conclusion solennelle, nous, responsables de l’oumma en France appellons tous nos frères, tant sunnites que chiites, de l’oumma universelle à accomplir selon la volonté d’Allah la révolution religieuse nécessaire de considération critique des textes de l’islam si bellement prônée à l’université Al-Azhar au Caire par le chef de l’État, le Maréchal Abd-el-Fatah Al-Sissi en cette Égypte où fut élaborée la contestable version du Coran imposée depuis aux croyants.

Nous tenons en particulier en ces jours de deuil pour les chrétiens à professer que les plus de deux cents versets du Coran et des Hadîths prévoyant pour les chrétiens « associateurs » une éternité de tourments annoncée par Allah, n’appartiennent qu’à un travestissement polémique et blasphématoire de la vérité d’un Dieu ramené à de l’exécration humaine par un travail de détournement textuel.

Ils prient pour qu’Allah reçoive en son paradis tous les justes parmi l’islam et toutes les nations. »"

Puissent-ils être entendus, car pour le maréchal Sissi, Al-Azhar a fait la sourde oreille...

Add : l'Agrif publie aujourd'hui une précision sur son texte d'hier :

"Précision nécessaire :

Si beaucoup de nos lecteurs ont bien saisi que le texte proposé était un procédé pédagogique destiné à mettre en évidence l'insupportable contradiction entre les discours d'affirmation de ce que les livres sacrés de l'islam seraient porteurs de paix et la réalité des textes, d'autres, sur une lecture sans doute trop rapide, n'ont pas compris cela.

Nous en sommes désolés et les prions de ne pas nous en tenir rigueur.

L'actualité du jour prouve pourtant encore une fois combien ces textes peuvent avoir d'influence tragique.

La preuve par le Coran et les Hadîths :

les médias rapportent aujourd'hui que les religieuses rescapées de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray ont raconté que l'égorgeur Abdel Kermiche avait reproché au père Jacques Hamel d'être, comme tous les chrétiens, un blasphémateur, en prononçant que le Christ était le Fils de Dieu.

Pas plus que les journalistes rapportant cela, les religieuses ne semblaient savoir que dans le Coran il est en effet martelé des dizaines de fois que ceux qui font du Christ le Fils de Dieu commettent une immense abomination, la seule qu'Allah ne peut pardonner.

C'est bien la preuve que tant que les sourates et versets déversant cela figureront dans le Coran et les Hadîths, ils constitueront autant d'incitations au meurtre pour des adeptes crédules et fanatiques."


Du 2 au 7 août : festival de musique baroque à Carnac et Plouharnel

Les organisateurs du Festival des Chapelles, qui se déroule prochainement dans le secteur de Carnac, communiquent :

La musique baroque au service de la Nouvelle Évangélisation ! Des jeunes s'engagent pour faire découvrir les merveilles du patrimoine de la musique sacrée, notre héritage commun, lors d'offices et de concerts spirituels, et de faire découvrir en retour aux musiciens le sens de cette musique. Aidez-nous à faire vivre ce festival sur la côte de Carnac du 2 au 7 août !

Pour nous aider, https://www.credofunding.fr/fr/iletaituneFoileBaroque

Capture d’écran 2016-07-28 à 18.28.04

Capture d’écran 2016-07-28 à 18.28.24


31 juillet : messe pour la France à Toulouse

Le Groupe de Prière Toulousain “ Saint Louis de France” vous invite à une MESSE pour la FRANCE et pour les victimes des derniers attentats, le Dimanche 31 Juillet 2016 à 10h30, en l'église Saint-Jérôme de Toulouse (40, rue de la Pomme).

« France ! Qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » Saint Jean-Paul II, au Bourget-Paris en 1980.


Grand concours de châteaux de sable

Vous avez sans doute déjà vu passer l'info, mais cet été le site de petites annonces familiales à accès privé GensDeConfiance.fr organise un grand concours de châteaux de sable sur les plages de l’ouest de la France !

Qui fera le plus beau et le plus fort des châteaux forts ? GensDeConfiance convie petits et grands sur les plages de la côte Atlantique du 31 juillet au 16 août et invite familles et amis à s’amuser, se retrouver, se rencontrer… et s’affronter !

Sur chaque plage, des équipes de cinq à dix personnes mettront leur enthousiasme à l’épreuve de la marée pour construire le château de sable qui résistera le plus longtemps…

Voici le programme la tournée des plages GensDeConfiance :

  • Saint-Malo - dim. 31 juillet (après-midi)
  • Saint-Cast - lun. 1er août (après-midi)
  • Trégastel - mar. 2 août (après-midi)
  • Carantec - mer. 3 août (midi)
  • Fouesnant - vend. 5 août (après-midi)
  • Carnac - dim. 7 août (après-midi)
  • Quimiac - lun. 8 août (après-midi)
  • Noirmoutier - mar. 9 août (après-midi)
  • La Tranche sur Mer - mer. 10 août (après-midi)
  • Royan - jeu. 11 août (matin)
  • Cap Ferret - ven. 12 août (matin)
  • Hossegor - lun. 15 août (après-midi)
  • Biarritz - mar. 16 août (matin)
→ Pré-inscrivez-vous ici ← seul, en couple ou en famille (http://bit.ly/2avN3gvpour participer ! Ou venez simplement encourager les équipes dans la joie et la convivialité pour partager un goûter / apéro entre GDC.

Nous espérons avoir le plaisir de vous rencontrer sur ces plages et dans tous les cas nous souhaitons un très bel été à chacun !

Les GODC (Gentils Organisateurs De Confiance)

Nicolas, Enguerrand et Ulric

PS : L’endroit exact du rendez-vous sur la plage sera communiqué la veille aux personnes inscrites.

PS-2 : Certaines plages sont déjà presque complètes, ne tardez pas ! Au pire si vous devez annuler au dernier moment vous nous le signalerez tout simplement.


Médecins anti-vaccins radiés : qu’en penser ?

La radiation à vie d’un médecin n’est pas chose fréquente. Pourtant, deux en juillet ! et pour des raisons proches : la politique vaccinale française, sujet sensible pour de nombreuses familles.

Début juillet, le Pr Joyeux a été radié de l’Ordre des médecins, pour son opposition à une certaine forme de vaccination. Dans les milieux catholiques, le Pr Joyeux bénéfice d’un capital de sympathie certain, notamment pour ses prises de position en faveur de la famille.

Mercredi, c’est un autre médecin, le Dr Philippe Bry exerçant près de Tours, qui vient d’être radié à vie. Opposant connu au « dogme vaccinal » depuis des années, il est accusé d’avoir établi un faux certificat de vaccination concernant un enfant de 8 ans. Cet enfant avait contracté le tétanos pendant l’été 2015, dont il avait failli mourir.  

Localement, il est connu que le Dr Bry bénéficiait d’une patientèle catholique nombreuse. Devrions-nous donc le soutenir, comme c’est le cas pour le Pr Joyeux ? Certains éléments semblent montrer que le parallèle entre les deux cas s’arrête vite.

Le Pr Joyeux n’a rédigé aucun faux et agit en toute transparence, alors que le faux dont est accusé le Dr Bry aurait induit en erreur les médecins soignant l’enfant de 8 ans, les orientant vers des soins inadaptés. Plus encore, l’environnement du Dr Bry semble être bien éloigné des considérations catholiques ou médicales. Citons entre autres sa proximité avec l’« initiateur ésotérique - passeur d'âmes » Patrick Le Berre, et avec Paul Plougonven le relais local de « Un Cours En Miracle (UCEM) », mouvement New Age visant à la « réinterprétation des principes chrétiens traditionnels tels que le péché, la souffrance, le pardon, l’expiation, et le sens de la Crucifixion »…. Est-ce en raison de cette proximité que l'article du Parisien emploie le terme « gourou » ?

Si vous souhaitez apporter un témoignage à ce propos, vous pouvez écrire à : [email protected]


Le plus grand spectacle nocturne du monde : la Cinéscénie du Puy du Fou

Aujourd'hui, le 13H de TF1 proposait un beau reportage sur la cinéscénie du Puy du Fou :

"1600 bénévoles, 24.000 costumes, 1h40 de grand spectacle... Depuis 1978, la Cinéscénie retrace 700 ans d'histoire de la Vendée. Ce show son et lumière se joue en deux temps. Sur scène, il y a ceux qui font ressentir les émotions aux spectateurs. En coulisses, ceux qui orchestrent le plus grand spectacle nocturne du monde."

 


La charia et la laïcité sont périmées

L'abbé Guillaume de Tanouarn répond à Breizh-info :

"Aux musulmans je dirai : découvrez la révolution paulinienne, on ne va pas à Dieu par la loi. La charia est périmée. Il n’y a pas d’autre manière d’accomplir le précepte que l’amour. Cela a été (en gros) le message du Président égyptien Al Sissi à Noël il y a deux ans à l’université Al Azhar.

Aux chrétiens, je dis : n’ayez pas peur d’agir avec foi. C’est la foi qui remportera la victoire, c’est la foi qui portera la civilisation, c’est la foi qui donnera à l’Occident la force de se ressaisir en acceptant d’être lui-même. La laïcité, la loi laïque est, elle aussi périmée, parce que trop abstraite. Elle a démontré et démontre à chaque attentat qu’elle n’est pas capable de produire le vivre ensemble et qu’au contraire, ses négations, son abstraction engendrent la haine entre les gens de foi et de convictions différentes."


Et pendant ce temps, l'islam s'installe en France

Après les mosquées et les écoles, l’Union des organisations islamiques de France s’attaque à un gros chantier : le Centre An-Nour en Alsace, un lieu cultuel, culturel et commercial de plusieurs milliers de mètres carrés à Mulhouse :

Uoif_facebook

La démographie est une science prospective qui permet de constater que le remplacement de population en France est un fait : si le suicide démographique des Français et l'immigration massive ne sont pas enrayés, il est indéniable que les chrétiens de France connaîtront le sort des chrétiens d'Orient.


Il n’est pas étonnant que le djihadisme prospère dans le vide d’idéal qui traverse notre société

François-Xavier Bellamy répond au Point. Extraits :

"[...] Si le djihadisme est un nihilisme, il n’est pas étonnant qu’il prospère singulièrement dans le vide d’idéal qui traverse notre société. L’auteur de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray avait tenté de partir en Syrie ; la France est le pays européen qui a, hélas, fourni le plus grand nombre de ces candidats au djihad. Le problème n’est peut-être pas directement religieux ; bien sûr, l’Islam a une grande responsabilité dans ce qui advient en ce moment : comme l’écrivait Abdennour Bidar, le monde musulman doit « reconnaître que les racines du mal qui lui vole aujourd’hui son visage sont en lui-même. » Mais de toute évidence, ce mal s’alimente aussi dans notre pays de la pauvreté intellectuelle et spirituelle à laquelle nous nous sommes habitués, et il nous renvoie donc en même temps à notre responsabilité collective.

Le politique peut-il encore quelque chose ?

Peut-être manque-t-il d’un diagnostic qui touche l’essentiel… Avons-nous vraiment travaillé sur le cœur du problème, sur ce qui motive cette folie criminelle ? Dans l’histoire, le terrorisme a pu passer par l’engagement politique, ou intellectuel. Ce n’est pas le cas aujourd’hui : c’est par la petite délinquance, par des itinéraires médiocres, sur fond d’effondrement de la rationalité, que des jeunes, perdus dans une société française sans repères et sans aspirations, finissent par devenir des assassins. Chez eux, la rencontre avec un Islam caricatural a servi de catalyseur pour transformer le vide passif qui marque notre collectivité, en une sorte de vide actif, individualisé. Du néant devenu puissance d’anéantissement : voilà ce qui définit le terrorisme contemporain. Avons-nous assez essayé de comprendre cela, de l’anticiper ? Tant que nous n’aurons pas compris l’ampleur du problème, aucune mesure sécuritaire ne nous garantira contre cette folie destructrice. Et les politiques sembleront de plus en plus impuissants, enfermés dans des polémiques stériles sur des circonstances de court terme… [...]"


Fiches S : « On a clairement des profils de gens capables de passer à l’acte »

Entre Belfort et Montbéliard, 24 personnes sont fichées S. Les seules personnes ciblées comme menace pour la sûreté de l’État le sont pour islamisme radical. Parmi les treize mosquées que dénombre Montbéliard (117 000 habitants), quelques-unes sont estampillées salafistes. « On a clairement des profils de gens capables de passer à l’acte », reconnaît un membre des services. 

Un agent observe l’omerta qui règne désormais dans les mosquées :

« Auparavant, en cas de dérives, dans les propos notamment, on avait des remontées, plus maintenant. Tous ont peur des conséquences. »


La Commission européenne menace la Pologne, qui s'en amuse

Réponse de Jaroslaw Kaczynski, le président du PiS, le parti au pouvoir en Pologne, quand on lui a demandé s’il prenait au sérieux l’ultimatum de la Commission européenne sur l’Etat de droit et le Tribunal constitutionnel :

"Je trouve ça amusant, car cette critique n’a rien à voir avec l’état actuel de notre pays. Cette procédure est complètement en dehors de la juridiction des traités de l'UE. Elle a pour seul objectif de procurer un divertissement à la Commission et à ses fonctionnaires. Même les conseillers juridiques du Conseil européen pensent que cette procédure va au-delà des traités. Mais nous restons en dialogue avec la Commission. Au fait, notre partenaire dans ce dialogue est le commissaire Timmermans, des Pays-Bas… un pays qui n’a même pas de tribunal constitutionnel ! C’est absurde..."

Le politologue Jean-Yves Camus estime que la Commission ne peut pas sanctionner la Pologne :

«Au bout de trois mois, je pense qu'il ne se passera rien. Que peut-il y avoir hormis des sanctions financières? L'Union européenne ne peut que brandir la menace. Personne ne l'imagine suspendre la Pologne pour ces raisons».


Demain vendredi 29 juillet, journée de jeûne et de prière

Proposée par le Diocèse de Vannes.

Untitled

En communion avec tous les diocèses de France,

Ce Vendredi 29 juillet : Journée de jeûne et de prière

Pour la France, la Paix et la conversion des cœurs,

Et à l’intention du prêtre martyr Père Jacques Hamel,

assassiné en haine du Christ et de la France

 

09 h 00 : église Saint-Cornély de Carnac

11 h 00 : chapelle de Locmaria, en Carnac

18 h 30 : église Saint-Armel de Plouharnel

18 h 30 : église Saint-Joseph de La Trinité-sur-Mer

 

12 h 00 : sonnerie du Glas (de chacune de nos églises paroissiales)

18 h 30 : messe à la Cathédrale de Vannes, célébrée par notre évêque, Monseigneur Raymond Centène


Appel à la conversion des musulmans

On peut rêver : Anouar Kbibech, président du Conseil Français du Culte Musulman, invite les musulmans à aller à la messe dimanche prochain, par «solidarité».

Dans un communiqué publié jeudi, le CFCM demande aux imams, aux responsables de mosquées et aux fidèles

«de rendre visite aux églises qui leur sont proches, notamment à l'occasion de la messe du dimanche matin, pour exprimer à nouveau à nos frères chrétiens la solidarité et la compassion des musulmans de France».

Une bonne façon de leur montrer ce que dit la foi catholique et ce qu'enseigne l'Eglise.


Nous sommes en guerre ! Incohérence et hypocrisie, ou soumission ?

Tribune de Bruno Lemaire, élu FN (à ne pas confondre avec le candidat LR) :

"Nous sommes en guerre, paraît-il. Mais contre qui ? Apparemment nous n’avons pas le droit de nommer l’ennemi, autrement que par un acronyme qui sent bon, ou mauvais, la lessive.

Oui, nous sommes en guerre, tout d’abord contre un élément insidieux, qui ronge nos sociétés depuis des décennies, voire plus longtemps encore, une américanisation consumériste rampante, au service des firmes a-nationales, sinon anti-nationales, dont le seul but est de faire disparaître les frontières, pour nous transformer en hors-sol, hors racines, hors tout ! Pas facile de nous battre quand on n’a plus d’autres repères que des jeux vidéo ou des émissions de télé-réalité centrées autour du triptyque PSA, Pouvoir, Sexe et Argent.

On nous dit par ailleurs que cette guerre n’est pas une guerre de religions. Dont acte, on peut le croire car c’est une guerre d’extermination, une guerre menée par les tenants d’une religion qui n’a de religieux que des apparences, car elle veut s’imposer au monde entier, de gré ou de force. Stoppée par la force pendant quelques siècles, cette « religion » prétendue de Paix et d’Amour profite du néant religieux et spirituel des sociétés occidentales pour se développer à nouveau. Pour le moment, notre seule réaction est la soumission à cette invasion, contre laquelle nous ne faisons strictement rien, autrement qu’en offrant pleurs et bougies en répétant « pas d’amalgames »

Allons-nous continuer longtemps à prétendre que c’est la lutte des gens normaux contre des déséquilibrés, alors que cette invasion barbare concerne le monde entier, mais plus particulièrement le monde occidentalisé qui a perdu tout sens des valeurs morales et éthiques qu’il a pourtant représenté si longtemps.

Allons-nous laisser la France, fille aînée de l’Eglise, devenir consciemment ou non la représentante de l’aveuglement et de la dhimmitude la plus complète. Nous en prenons le chemin et nous en serons tous responsables vis-à-vis non seulement de l’histoire, mais face à l’humanité toute entière. Oui, nous sommes face à une islamisation rampante, mais de plus en plus visible, de notre société, mais, chut, il ne faut pas le dire, ce serait pas bien du tout, voire nauséabond."


Les déviants sont vexés

« Silence des élites devant les déviances des mœurs et légalisation de ces déviances. »

 Cette phrase de l’homélie du cardinal André Vingt-Trois prononcée lors de la messe à Notre-Dame de Paris en hommage au prêtre assassiné mardi à Saint-Etienne-du-Rouvray, et mise en exergue par Le Salon Beige, suscite des remous.

De Corinne Narassiguin, porte-parole du PS, au militant LGBT-euthanasie Jean-Luc Roméro, en passant par Témoignage chrétien et Roselyne Bachelot (il ne manque plus que Mgr Gaillot), tout le milieu bobo joue aux vierges effarouchées.

Vincent Neymon, porte-parole de la Conférence des évêques de France, a défendu « le courage d’affirmer ce à quoi on croit » :

« Cette polémique est la parfaite illustration de ce qu’a voulu dire le cardinal : on entend des indignations qui finalement font beaucoup de bruit, alors que si on prenait un peu de recul, on comprendrait que ça n’a pas beaucoup d’intérêt. Ce n’est pas parce que l’Eglise parle de déviances qu’elle condamne les personnes qui les vivent : elle est même la première à les accueillir. »


C'est l'idéologie des droits de l'homme qui a ouvert la voie au fondamentalisme

Mezri Haddad, philosophe, écrivain et diplomate tunisien, explique au Figarovox :

"[...] Cette accélération d'actes islamo-terroristes a une histoire dont certaines élites intellectuelles, politiques et médiatiques devraient avoir honte. C'est l'histoire, au nom de la sacro-sainte laïcité, de la déchristianisation du pays qui fut jadis et naguère la fille aînée de l'Eglise. L'histoire des belles églises qu'on a remplacées par des mosquées sous le prétexte fallacieux qu'elles n'avaient plus de fidèles, alors qu'on n'a pas cessé, depuis trois siècles, de culpabiliser les catholiques et d'enseigner aux chrétiens que leur foi était strictement intérieure et qu'elle n'avait pas besoin de temples ni d'églises pour être vécue et partagée. C'est ainsi qu'est née chez certains intégristes musulmans le phantasme de la conversion de la France à la religion de Saïd Qutb, d'Abdelwahab, de Qaradaoui et de Ben Laden. C'est l'histoire de la sempiternelle idéologie des droits de l'homme qui a ouvert la voie au fondamentalisme et qui tétanise encore aujourd'hui les rares responsables politiques qui voudraient extirper par ses racines l'islamo-fascisme. L'histoire de l'école dite laïque qu'on croit sauver par des réformettes cosmétiques. L'histoire de l'université aujourd'hui envahie par les voilées et les enturbannés. L'histoire des territoires perdus de la République et conquis par les délinquants et les trafiquants de drogue recyclés dans le djihadisme et rédempteur pour certains et expiatoire pour d'autres. L'histoire des relations avec certaines monarchies du Golfe qu'on a autorisé à subvertir l'islam en France avant de lui réexpédier ses hordes fanatisées. L'histoire de l'antisémitisme qu'on a laissé couver jusque dans les écoles, les universités et les mosquées pour sauvegarder un semblant de paix sociale… Ajoutez à toutes ces causes endogènes les méfaits du «printemps arabe» que le monde occidental a soutenu et exalté, et vous aurez l'histoire exhaustive de l'islamo-terrorisme en France. [...]"

La laïcité à la française est la mère de l'allahicité.