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Jean-Frédéric Poisson : meilleur candidat LR pour Liberté Politique

Le Manifeste de la dernière chance de Liberté politique est entre les mains de chaque candidat à la primaire. Chacun doit signer ou non les 20 mesures essentielles que  propose le manifeste. Dès réception de leurs réponses,  Liberté politique notera sur 20 chacun d’entre eux.

L’exercice a été effectué avec six candidats en fonction de leurs déclarations publiques :

"le résultat n’est pas réjouissant, c’est le moins que l’on puisse dire. Il est même franchement accablant. Seuls deux candidats sur six ont la moyenne : quatre d’entre eux seraient donc disqualifiés pour redresser notre pays. Cela dit, nous attendons le retour signé de tous les prétendants pour établir une notation et un classement définitif, et faire savoir aux Français ce que sont les positions réelles de chacun : le vote ne doit pas se faire sur le registre de l’émotion, mais sur la base objective de ce que feront vraiment les candidats s’ils sont élus. Notre travail consistera à tenter de dissiper le très opaque brouillard qui enveloppe ces élections si importantes de 2016 puis 2017 : les candidats doivent en avoir conscience, nous le ferons avec la dernière énergie, et nous ferons en sorte que notre action ne soit pas sans conséquence pour leur élection. Puisse le futur élu être vraiment le meilleur de tous !"

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Menace d’arrivée d’une nouvelle vague de djihadistes depuis la Syrie

Unknown-38Alors que nos gouvernants inconscients veulent accueillir les "migrants", le directeur d’Europol, Rob Wainwright, a déclaré au journal The Standard, vendredi, que le continent européen et le Royaume-Uni sont sous la menace de l’arrivée d’une nouvelle vague de djihadistes depuis la Syrie alors que l’Etat islamique vient de prendre la « décision stratégique » d’envoyer de nombreux « combattants » vers l’Europe. Il assure que les guerriers d’Allah utilisent de plus en plus souvent des documents falsifiés pour leur permettre de pénétrer dans l’Union européenne, des passeports syriens notamment.

La décision de l’Etat islamique fait suite, selon lui, aux défaites essuyées sur le terrain en Syrie. Rob Wainwright a ajouté qu’un nombre modeste mais croissant de ces combattants se font passer pour des réfugiés pour pénétrer sur le sol européen. 

Selon le directeur d’Interpol, il existe des éléments qui laissent penser que des extrémistes tentent de radicaliser des migrants dans les points d’accueil des réfugiés en Grèce et dans les Balkans. Le journal italien La Stampa vient ainsi de révéler que de faux passeports fabriqués à l’intention de militants de l’État islamique ont été mis au jour dans des camps de réfugiés en Grèce.


Reconquérir une hégémonie culturelle, sans passer par une organisation politique

Riposte catholique analyse un article de Jean-Luc Pouthier (enseignant à Sciences Po et à l’Institut catholique de Paris), qui explique que les catholiques ne comptent désormais pour rien dans l’espace politique national mais qui constate une mutation liée à la fin de la démocratie chrétienne, mutation dont votre blog préféré est un signe :

Unknown-37"Dans une Europe sécularisée, où le catholicisme est minoritaire mais persistant, l’absence de formations confessionnelles, de corps intermédiaires en quelque sorte, n’en pose pas moins à nouveau le problème du mode de relation de l’Eglise et de ses fidèles avec le monde politique. L’exemple de l’Italie est, à cet égard, intéressant.

En 1995, le cardinal Camillo Ruini, président de la Conférence épiscopale italienne, a lancé le « projet culturel » de l’Eglise d’Italie. Le cardinal Ruini n’avait guère regretté, c’est le moins qui se puisse écrire, la disparition de Démocratie chrétienne aux élections de 1994 (qui virent le premier succès électoral de Silvio Berlusconi). Elle s’était révélée incapable, selon lui, de défendre les valeurs du catholicisme. En revanche, il encourageait ses ouailles à reconquérir une hégémonie culturelle dans la société italienne, sans que cela passe forcément par une organisation politique.

Et du point de vue de l’Eglise, cette idée n’a pas si mal réussi. Non seulement des clercs ou des intellectuels défendent ses positions dans les médias italiens, mais « l’aire catholique » continue de peser sur les orientations politiques générales, par une multitude d’organisations susceptibles de mobiliser, sur certains sujets (lois bioéthiques ou mariage pour tous), des foules considérables. C’est au fond l’avenir qui a parfois été prédit en France à la Manif pour tous. Non pas une nouvelle présence électorale du catholicisme, mais une inscription plus visible dans le paysage des idées.

Rien de tel ne s’est produit, si ce n’est la présence sur la Toile de sites dont l’audience est loin d’être négligeable, comme le Salon beige. Un discours néoconservateur se fait entendre sur les ondes, mais il emprunte peu au christianisme. Les néo-cons français ne sont pas des théo-cons. L’obsession de l’islam cristallise les débats autour de la laïcité, sans qu’un discours identitaire catholique ait beaucoup de prise sur l’opinion, y compris au Front national, où le traditionalisme maurrassien de Marion Maréchal-Le Pen n’est pas repris par la majorité des militants."

Mais Riposte catholique décrypte :

"Mais il faut se méfier de l’eau qui dort, car un nouveau souffle est en train, peu à peu, de limer ces vielles cordes et donner des ailes inattendues aux catholiques.

Quand ce souffle aura eu raison de la peur, des scrupules et du confort (toutes armes aiguisées par le démon), l’influence des catholiques sera d’autant plus importante que leur socle de conviction est inébranlable et par nature destiné au bien commun.

Nous avons de réels capacités d’action, de vrais apports pour le monde. Il manque aux catholiques de prier l’Esprit Saint pour leur donner ce don de force qui encouragera l’audace qui nous manque.

Avec la manifestation prévue le 16 octobre, se pose la question stratégique : qu’allons-nous faire de cette démonstration de force ?"


Les padamalgam du jour

MEn France, une perquisition a eu lieu dans une mosquée de Villiers-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. Il s'agissait d'établir si une école coranique non déclarée existait au sein de ce lieu. Plusieurs personnes en situation irrégulière ont été arrêtées à cette occasion. La mosquée Al Islah de Villiers-sur-Marne a déjà fait parler d'elle aupravant : en juillet, une perquisition avait eu lieu chez un fiché S qui fréquentait ce lieu de culte. En avril, plusieurs jeunes de Champigny, qui le fréquentaient aussi, ont été condamnés dans le cadre d’une filière d’acheminement de combattants vers la Syrie.

En Israël, le chef de la police a déclaré :

"Toutes les études de criminologie à travers le monde, sans exception, prouvent que les immigrés sont davantage impliqués dans la criminalité que d'autres".

La Turquie a libéré un déséquilibré : Oguzhan Akdin, condamné en 2006 à 18 ans et 10 mois de réclusion pour l’assassinat du Père Andrea Santoro (en hurlant le fameux cri des déséquilibrés : « Allahou Akbar »). Il fait partie des milliers de prisonniers libérés pour laisser la place aux complices du coup d’Etat raté du 15 juillet.


Le développement d’un islam de France est une vue de l’esprit

Selon Jacques Bompard :

"Sur quoi repose cette conviction ? Sur un état de fait bien réel : l’islam se métamorphose en fonction de ses terres de conquête. Avant et après le FLN, l’islam algérien ne fut ni le même dans sa pratique, ni le même dans son enseignement. De même, l’islam pratiqué en Oman est bien moins velléitaire que celui promu par les rebelles syriens tant choyés par les médias français. Mais ces pays, arabisés ou islamisés il y a longtemps, ont ceci en commun de ne pas participer du génie européen, et de ne pas appartenir à la civilisation française. Comment oublier le poids du temps long de l’Histoire, comment oublier que l’unification européenne par Charlemagne, les croisades ou les réseaux monastiques du Moyen-Age ont façonné nos manières d’être au monde ? Comme à l’habitude, Chevènement et les siens veulent l’arasement des fondements de ce que nous sommes au profit d’un nivellement relativiste de notre Histoire. Les moins malins, comme Florian Philippot, proclameront le danger majeur constitué par les grandes croix ostensibles. Les plus pernicieux, à la Rachid Nekkaz, se présenteront comme des « citoyens épris de liberté » (Valeurs Actuelles ) pour financer la résistance à la loi contre le port de la burka. Finalement, nous en arrivons à une situation ou les fossoyeurs de l’identité française se prennent à inventer un fantasme de définition de la France pour continuer à monnayer leur camelote."

A propos de métamorphose, un lecteur me fait remarquer que le sigle du CCIF (ce Collectif Contre l'Islamophobie en France qui porte plainte contre les maires qui veulent interdire le burkini) comprend un glaive, comme le drapeau de l'Arabie :

C

G


17/18 septembre : Université d'été 2016 de La Manif Pour Tous

Pour la 4ème année consécutive, La Manif Pour Tous vous invite à ses Université d’été. Deux jours de formation, de réflexion et d’échanges pour faire le point et préparer l’année à venir. 2017 s’annonce en effet déterminante : La Manif Pour Tous devra peser pour que les idées qu’elle défend depuis 2012 soient au cœur des débats électoraux.

L’Université d’été sera l’occasion d’approfondir les thématiques portées par le mouvement grâce à des invités exceptionnels :

  • Un débat historique réunira Laurent Alexandre, chirurgien, expert du transhumanisme, co-fondateur de Doctissimo, chroniqueur au Monde, et Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita.
  • Olivier Vial, Président de l’UNI, exposera le bilan et l’état des lieux du système scolaire français et évoqueront les solutions à mettre en œuvre.

Interviendront également

  • Denis Tillinac, écrivain et journaliste,
  • Jean de Belot, ancien directeur des rédactions du Figaro,
  • Chantal Delsol, philosophe, membre de l’Académie des Sciences morales, fondatrice de l’institut Hannah Arendt,
  • Joseph Thouvenel, Vice-Président de la CFTC,
  • Pr Guillaume Drago, Professeur de droit publique à l’Université Paris II (Panthéon-Assas), Président de l’Institut Famille et République,
  • Guillaume de Prémare, délégué général d’Ichtus,
  • Marie Hildingsson, secrétaire général de la FAFCE,
  • Laetitia Pouliquen, conseiller politique de Europe for Family et auteur de Femme 2.0,
  • Pierre-François Gouiffès, maître de conférence à Science Po Paris,
  • Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous…

A 30 min au sud de Paris, à Etiolles, le week-end du 17/18 septembre sera le rendez-vous pour tous ceux qui n’ont pas envie que tout le travail accompli depuis la première manifestation de 2012 soit balayé du jour au lendemain.

Deux jours essentiels pour faire en sorte que la Famille soit la grande gagnante en mai 2017 !

Pour s’inscrire.


La Révélation face aux idoles modernes

Pierre Durieux vient de publier La méthode simple pour commencer à croire, Les clés du Royaume sont sous le paillasson. Il est interrogé par L'Homme Nouveau. Extrait :

C"[...] La vie intérieure est en état de survie extérieure, tant le monde moderne semble unanime pour la faire disparaître. L’écran est devenu la seule idole à laquelle il convient de sacrifier plusieurs heures par jour. Le petit écran, plusieurs fois par heure. Ce que Dieu n’avait pas osé demander à l’homme, l’homme l’a donné à quelques petits bouts de métal et de verre de sa fabrication. J’aime mon iPhone, mon iPad, et surtout… mon iDole.

Dans cette lutte invisible qui se joue au-dessus de nos têtes, la tentative d’effacement des signes de Dieu semble ne plus être la seule stratégie. Une autre tendance semble désormais vouloir copier, reproduire, dupliquer Dieu, son Église, son œuvre.

Pour parodier les prophètes, sont venus les astrologues et les cartomanciens. La raison a fort heureusement chassé l’obscurantisme de nos médias, mais l’horoscope prospère dans la plupart de nos journaux. Pour parodier les miracles, est venu le temps de la magie blanche et du New Âge. Nul ne croit plus au Saint-Esprit mais les esprits, les fantômes sont devenus des certitudes chez beaucoup.

Plus de messe, mais des célébrations de masse avec ses nouveaux calices, la coupe du monde et la coupe de l’Euro ! Si une équipe se qualifie, c’est la consécration.

Aujourd’hui, dans les clubs, les ONG, l’éducation, les mairies : on veut recréer une église. Baptême républicain, mariage et cérémonie funéraires : il n’y a plus de pères, mais heureusement, on a des maires… Le plus souvent, s’ils terminaient leur propos par « Alleeeeeeeez dans la paix du Christ ! » on leur répondrait sans même réaliser qu’on se trouve dans une préfecture ou dans un ministère. Regardez les plafonds de nos édifices publics : ils sont peuplés d’anges et de créatures célestes…

Même dans les clubs philanthropiques, on crée des initiations, des célébrations, des parodies de l’Eucharistie, etc.

La liste pourrait s’allonger à l’envi tant notre monde ne s’est fondamentalement construit qu’autour de cette référence première : Jésus. Il faut réécouter le générique du capitaine Flam, pour réaliser que notre société ne sait pas faire autre chose que du christianisme de deuxième classe : « Capitaine Flam, tu n’es pas de notre galaxie mais tu descends jusqu’ici pour sauver tous les hommes… ». Robocop, Superman, Spiderman ne font que revisiter le mystère de la rédemption, avec quelques variantes colorées bien sûr.

Souvent contrée, plus souvent encore parodiée, la foi chrétienne souffre désormais d’une menace plus dangereuse et plus mortelle que les autres : l’oubli. C’est contre ces trois risques que j’ai voulu écrire ce petit livre. Chacun des trois attestent à sa façon de la grandeur de la Révélation. [...]"


Nous sommes en guerre contre des gens pour qui burka et burkini ne sont pas que des tenues vestimentaires

Extrait du billet du père Michel Viot à propos du burkini et de l'islam :

"(...) Alors oui, en cette terre de France, le burkini ne sera considéré que comme un symbole de plus de notre diversité culturelle, religieuse et philosophique. Pourquoi un pays comme le notre qui possède une telle variété de fromages n’aurait pas plusieurs costumes de bains ? Nous nous baignerons donc ensemble, dans un bouillon de cultures au risque de déstabiliser notre civilisation ! Mais cela peut lui donner un coup de jeunesse, et remettre en cause bien des idées reçues. Craindrions nous des printemps, mêmes arabes ? Mais il y a fort à parier que le burkini ne sera pas long à ne plus supporter le bikini et le maillot deux pièces ! (...)

Deux remarques : le droit sert, entre autre, au maintien de l’ordre. Il s’exprime au nom du peuple français, voire le prononcé des jugements ! Sur l’ordre ! Faut- il rappeler que nous sommes en guerre contre des gens pour qui burka et donc burkini ne sont pas que des tenues vestimentaires ? Le burkini sur une plage, c’est un peu comme un verset du Coran lu dans une église. Une avancée de l’Islam salafiste, masquée (sans jeu de mots) et en douceur ! Les Français « bien pensants », dont l’esprit anime les médias grands collecteurs de la pensée unique, Charlie, droits de l’homme, chrétiens de gauche, mariage pour tous et j’en passe, sont tellement obsédés par l’accueil de l’autre et « la place qu’il faut laisser à l’étranger » comme ils le chantent si bien à la messe, ne peuvent y voir malice ! Ils ont même prié le 15 août en disant à la suite de « Prions en Eglise » : « Avec Marie, modèle de la foi, présentons au Père l’Eglise : qu’elle soit courageuse dans l’affirmation de la foi et audacieuse dans l’accueil des autres religions. »

Eux qui ont été scandalisés par la mort du père Hamel, victime du fanatisme islamique, doivent l’être tout autant par ces autres pauvres victimes du violent racisme « néocolonial » que sont les femmes verbalisées à cause de leurs opinions religieuses. Le salafisme a maintenant ses martyres, de faibles femmes, comme le catholicisme avec son pauvre vieux prêtre ! Je constate par ailleurs avec intérêt que chez les anti burkinis, comme chez les pro, on se réclame de la laïcité ! Ce qui selon moi apporte un argument supplémentaire pour montrer la caducité de la loi de 1905. Alors venons en à l’histoire !

Pour les religions et les juges. Quand le candidat Juppé parle d’un accord solennel entre la République et l’Islam, il doit bien imaginer que la chose n’est envisageable que si l’Islam est considéré comme ce qu’il est : une religion ! Or la loi de 1905 ne reconnaît pas comme telles les différentes formes de christianisme ainsi que le judaïsme ! Ne serait- il pas réaliste et surtout plus juste de réfléchir d’abord à la manière dont la loi en 1905 a traité le fait religieux. Et de se demander si cela était équitable pour les religions concernées et avantageux pour l’Etat, j’entends par là dans le travail qui lui revient de droit en la matière : l’ordre public.

Et j’insiste sur ce point qui me parait capital, pour la France et en ce moment : judaïsme et christianisme doivent être traités ensemble et séparément de l’Islam. Me plaçant du seul point de vue du citoyen, je ne porte aucun jugement de valeur sur ces trois religions, et je demande à l’Etat la même neutralité. Les deux premières religions ont fait la France ! Ce n’est pas le cas de l’Islam ! Si ces deux religions ont connu quelquefois de graves problèmes, elles ont expérimenté pendant des siècles ce fameux « vivre ensemble » dont on nous rabat les oreilles. Nous avons connu l’édit de Nantes de 1598, sa révocation en 1685, puis l’édit de tolérance de 1787 qui commençait par donner l’état civil aux protestants, et qui devait s’étendre aux juifs. La mauvaise volonté des parlementaires (voilà déjà les juges !) empêcha le roi d’aller plus vite. La révolution accorda sur le papier une liberté religieuse qu’elle n’appliqua jamais. C’est Bonaparte en 1801 et 1802 qui donna un statut aux catholiques et aux protestants, et aux juifs en 1808. Pour ce dernier cas, les intéressés ne lui facilitèrent pas la tâche, d’où le retard par rapport aux autres ! Auparavant en 1806, leur communauté avait dû répondre à 12 questions préalables qu’on pourrait presque reprendre pour les musulmans !

Mais ici surgit un problème majeur, aussi peu vu par les responsables des cultes depuis qu’ils réfléchissent à l’organisation de l’Islam en France que par le candidat Juppé : avec qui l’Etat va-t’il signer? Le ou les signataires musulmans pourront ils être considérés comme représentatifs de leur communauté, comme le Pape pour les catholiques, les autorités synodales pour les protestants, le « grand sanhédrin » pour les juifs ? Et question subsidiaire : l’État signataire avec une puissance religieuse nouvelle dans ce pays, doit avoir préalablement traité en religion celles dont il s’est séparé en 1905, sans négociation préalable. Pour faire bref, aller au delà de la simple reconnaissance comme association cultuelle ! Ne pas vouloir franchir ce pas condamnerait à ne voir dans l’Islam que le même genre d’entité ! De quel droit alors pourrait-il avoir des exigences qui dépassent le strict exercice du culte ? Mais les autres dira-t’on ? Bonne question ! La réponse pour les juifs et les chrétiens a été donnée au coup par coup sur des sujets qui ne troublaient jamais l’ordre public. Les juristes qui ont eu à en connaître avaient ce sens de « l’humain religieux ». Le droit doit toujours demeurer au service du bien commun. Pour paraphraser Jésus, le droit comme le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le droit ! (...)"


Saint Raymond Nonnat a deux mots à nous dire aujourd’hui

Nous fêtons aujourd'hui St Raymond Nonnat. Voici ce qu'en disait Yves Daoudal :

R"Religieux de l’ordre de la Merci pour la rédemption des captifs, il se rendit en Algérie pour racheter les chrétiens esclaves des barbaresques musulmans. Lorsqu’il n’eut plus d’argent, il se fit otage... et se mit à convertir des musulmans. On lui ferma la bouche avec un cadenas, et il allait être empalé lorsque son ami et supérieur saint Pierre Nolasque réunit la rançon nécessaire à sa libération. Il rentra à Barcelone mais mourut bientôt, prématurément, à 36 ans, des suites de ce qu’il avait subi en Algérie.

D’autre part, saint Raymond Nonnat est le saint patron des femmes enceintes et du bébé qu’elles portent.

Nonnat n’est pas son nom de famille. C’est un surnom, non-natus : non-né. Sa mère, enceinte de sept mois, tomba gravement malade et mourut. Le mari refusa qu’on l’enterre avant d’avoir vu le cadavre de son enfant. Un membre de la famille, avec son poignard, éventra la mère... et le bébé était vivant.

Saint Raymond Nonnat, saint patron des non-nés."


George Soros paye pour influencer les évêques catholiques

Extrait d'un article de Lifesitenews, traduit par Riposte catholique :

S"Des courriels publiés par Wikileaks révèlent que le milliardaire mondialiste George Soros – l’un des donateurs principaux de la campagne d’Hilary Clinton – a donné 650 000 $ dans le but « de faire évoluer les thèmes nationaux et les priorités dans la course à la présidence de 2016 ». Les fonds ont été alloués au printemps 2015 et le rapport sur les résultats suggère que des résultats positifs ont été obtenus, en particulier pour « obtenir l’assentiment individuel d’évêques et leur soutien public et plus ouvert aux thèmes de la justice raciale et de l’économie, de façon à créer une masse critique d’évêques alignés sur les positions du pape ».

L’argent a été distribué à deux fondations américaines attachées depuis longtemps à modifier « les priorités de l’Église catholique ». Les bénéficiaires sont le PICO National Network, un réseau d’ONG à caractère social [on trouve parmi ses organisations fondatrices : l’Open Society de George Soros et la Fondation Ford, très ouvertement mondialistes – note du traducteur] et Faith in Public Life (FPL), une association progressiste très à gauche travaillant dans les médias pour promouvoir des causes “de gauche”. On sait que Soros finance à travers le monde des associations libérales-libertaires qui travaillent à éliminer les lois “pro life” tout autour du globe.

Le compte-rendu d’une réunion du bureau de l’Open Society de George Soros, à New York en mai 2015, révèle que, dans le cadre de la préparation du voyage du pape, le groupe avait prévu de travailler avec l’un des principaux conseillers pontificaux, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, dont le nom est cité explicitement dans le rapport, de façon à saisir l’opportunité fournie par cette visite aux États-Unis, afin, dit le rapport : « en apportant notre soutien à PICO et à ses activités, de pousser le pape à se prononcer sur les questions d’économie et de justice raciale, y compris en utilisant l’influence du cardinal Rodriguez, proche conseiller du pape, et par l’envoi d’une délégation au Vatican au printemps ou à l’été pour lui permettre d’être mis directement en lien avec les catholiques pauvres d’Amérique ».

Le cardinal Rodriguez a repris à son compte les positions de PICO dans une vidéo diffusée à l’occasion de la visite dans son diocèse d’une délégation de cette association : « Je soutiens leurs efforts pour promouvoir des communautés de foi, disait-il, … s’il vous plaît, continuez à aider PICO ».

Un bilan sur l’efficacité de l’investissement sur la visite pontificale a été publié en 2016. Il est intitulé : « Bilan 2015. Fonds occasionnels. » Le groupe Soros semble satisfait du résultat de leur campagne et considère que les déclarations de différents évêques contre les candidats qui « engendrent la peur » – référence explicite au Parti républicain, et probablement plus spécifique à Trump – comme un résultat de leurs efforts. « L’impact de ce travail et les relations qu’il a engendré peut se mesurer au nombre importants de leaders religieux qui ont dénoncé nommément les candidats à la présidentielle ayant « joué sur la peur », dit le rapport.

Incidemment, le rapport ajoute que la campagne de subventions a aidé à contrer la « rhétorique anti gay dans les médias ». Le rapport affirme également que « l’efficacité de la campagne médiatique peut se mesurer à la rapidité avec laquelle l’équipe a pu réagir et contrer la rhétorique anti gay qui a suivi l’affaire Kim Davis (cette employée municipale du Kentucky qui avait refusé de délivrer des certificats de la mariage à des couples homosexuels) et qui avait rencontré le pape. [...]

Deux évêques américains sont en pointe dans le combat de Soros pour détourner l’Église catholique de la priorité aux points non négociables : l’évêque de San Diego, Mgr Robert McElroy, qui répète sans arrêt que l’Église doit changer de priorités, avec le soutien du « fils préféré » du pape François, l’archevêque de Chicago, Mgr Blase Cupich. Mgr McElroy a provoqué une bronca à la dernière assemblée des évêques, en novembre dernier, par sa tentative de modification du document destiné à donner des consignes de votes aux catholiques américains.

Il a en particulier souligné que le document n’était pas dans la ligne des perspectives du pape François – en particulier qu’il mettait trop l’accent sur l’avortement et l’euthanasie, et pas assez sur la pauvreté et l’environnement. Cupich a qualifié ensuite l’intervention de McElroy de « moment fort » de la conférence et appuyé l’idée qu’il fallait mettre sur le même plan l’environnement, la pauvreté globale avec l’avortement et l’euthanasie.

Le groupe Soros, en concluant son rapport sur le succès de son intervention pour influer sur la visite apostolique, a exprimé sa grande satisfaction sur les résultats. Pour le futur, ils sont très confiants sur leur capacité à faire évoluer les priorités des évêques catholiques aux États-Unis : « Le mouvement est désormais lancé »."


Quelques nouvelles de l'immigration clandestine en Europe

A force d'anesthésie médiatique, on finit par s'y habituer et donc à accepter :

Migrants : nouvel afflux massif en Méditerranée

Forte hausse des arrivées de migrants en Italie et en Grèce

Migrants: nouveaux secours après une journée record en Méditerranée     

On est par ailleurs toujours sans nouvelle de nos artistes et autres personnalités qui devaient répondre à Emmanuelle Cosse et accueillir des "migrants" chez eux. Ce serait pourtant un beau sujet pour nos médias encadrants...


LMPT à La Baule le 3 septembre

Pour clôturer l'été, les responsables LMPT Bretagne et Pays de la Loire organisent une rencontre entre sympathisants et militants sur la plage de La Baule samedi en fin d'après-midi le 3 septembre vers 19H00  :

Au niveau du 96 Bd de l'Océan
44 - LA BAULE
Au bout de l'Avenue de Rhuys

Puis, vers 19h30, dans un bar proche de ce lieu de rendez-vous.

3

Le même WE du 03/09 a lieu à La Baule l'Université d'été du parti Les Républicains. C'est une occasion (en rappelant le caractère non-partisan de la LMPT) de participer activement au débat sur la Famille : mariage, filiation, GPA et PMA, éducation, respect de la vie.

Il reste en effet 3 mois avant la primaire de la droite et 8 mois avant l'échéance électorale présidentielle.

En toute indépendance, il est possible de questionner et dialoguer avec les candidats à la primaire de la droite, leur équipe, et surtout démontrer :

  • notre conviction immuable sur la nécessité d'abroger la loi Taubira, sur notre opposition à l'adoption, à la PMA et à la GPA.
  • notre détermination contre le processus de déconstruction de la famille.
  • notre attachement à nos valeurs non négociables et au refus de toute compromission.

Des catholiques rappellent à la sortie de la messe le droit à la vie à un candidat

Aux Etats-Unis, des catholiques rappellent paisiblement, à la sortie de la messe, le droit à la vie à Tim Kaine, colistier de la candidate Hillary Clinton. Tim Kaine, qui s'affiche comme étant catholique pratiquant, ne souhaite pas remettre en cause le droit à l'avortement. De même,  il a refusé de signer un amendement constitutionnel réservant strictement le mariage à l'union entre un homme et une femme. Verrait-on cela en France ?

E

K


Le scandale des livres d'histoire de la rentrée 2016

Dans la deuxième partie de l'émission hebdomadaire Passé Présent, l'Histoire présentée par Philippe Conrad, sur TV Liberté, Jean-Pierre Maugendre nous parle du scandale des livres d'histoire de la rentrée 2016 (à partir de la 29e minute).

Jean-Pierre Maugendre dédicacera les manuels d'Histoire aux Journées Chouannes 2016, les 3 et 4 septembre à Chiré.


3 septembre : rosaires pour la France

Le Groupe de Prière Toulousain “ Saint Louis de France” vous invite à un ROSAIRE pour la FRANCE le Samedi 03 Septembre 2016 de 14h00 à 16h00, en l'église Notre-Dame de La Dalbade de Toulouse.

« France ! Qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » Saint Jean-Paul II, au Bourget-Paris en 1980.

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Hommage à Mère Teresa aux Nations-Unies

CrApsYjWIAA7X49Le 4 septembre à Rome, le pape François va canoniser Mère Teresa. En l’honneur de cet événement, la Mission d'observation permanente du Saint-Siège auprès de l'ONU et ADF International organiseront une exposition consacrée à ses paroles, sa sagesse et son œuvre au siège de l’ONU à New-York.

Doug Napier le Directeur Exécutif de ADF International indique :

« Mère! Teresa était une véritable ambassadrice de l’inviolabilité de la vie! et de! la famille ».

Exposition et conférence :

  • 6-9 septembre : Exposition dans le Bâtiment de Conférence de l’ONU, première! étage, mur courbé
  • 8 septembre, 18h : Présentation officielle de l’exposition
  • 9 septembre, 15-E18h : Conférence sur le message immuable de Mère Teresa à la communauté internationale, Salle de Conférence 3, Siège de l’ONU 

Des camps islamiques au Kosovo et en Bosnie

Lu dans Minute :

2785_page_01"[...] cinq camps d’entraînement ont été ouverts par l’EI dans le Kosovo. Les plus importants sont situés à la frontière avec la Macédoine, dans le district de Decani ; d’autres, plus modestes, sont dans les environs de Prizren et Pec. Près de 70 familles kosovares ont déjà rejoint ces camps, où d’anciens soldats de l’Armée de Libération du Kosovo enseignent à leurs membres le maniement des armes et le Coran.

Dans la Bosnie voisine, les mêmes causes ont engendré les mêmes problèmes. Ce pays de 4 millions d’habitants a envoyé près de 200 de ses ressortissants au sein de l’EI en Syrie ; en 2013 et 2014, 156 hommes, 35 femmes et 25 enfants ont quitté la Bosnie pour l’EI, 47 en sont revenus. Et la présence potentielle d’un camp d’entraînement djihadiste à Osve, révélée par le journal anglais « Sunday Mirror » en juillet 2015, a fait la une de la presse européenne. Il y en a d’autres, comme Gorna Maioca, au nord du pays. Ce sont d’anciens villages serbes ou croates, vidés de leur population par la guerre civile, où se sont réinstallées des communautés musulmanes ultra-conservatrices, dirigées par des prédicateurs radicaux. L’épuration ethnique, effectuée à l’époque avec l’indifférence bienveillante de l’UE, se retourne ainsi contre elle en transformant les contrées reculées de la Bosnie en pépinière djihadiste.

Le cancer islamiste se propage dans toute la région, de la Bosnie à l’Albanie en passant par la Macédoine, le Kosovo et le Montenegro. Partout, les Etats sont trop faibles et trop corrompus pour lutter contre le fléau, tandis que l’UE n’a d’yeux que pour le Levant et la Libye, où la situation est très préoccupante. Cependant, les indices alarmants s’accumulent. En juin 2016, l’agence de presse Reuters citait un rapport de l’ONG Atlantic Initiative, basée à Sarajevo (Bosnie). Selon celle-ci, 80 adolescents bosniaques, âgés de 13 à 14 ans, sont entraînés par l’EI en Irak et en Syrie. Avec le risque toujours présent qu’ils reviennent en Europe pour y semer la mort.

Pire, selon les services de sécurité bosniaques eux-mêmes, le pays compte près de 100 000 disciples du wahhabisme, dont plus de 4 000 sont des militants radicaux, prêts à prendre les armes pour le djihad à n’importe quel moment. En Bosnie et pas seulement."


C’est arrivé un 31 août …

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 août 1622 : les armées du Roi Louis XIII commencent le siège de Montpellier.

Voir la chronique du 19 octobre qui marque la fin du siège, du 28 octobre sur le siège de La Rochelle, des 19 et 28 mai sur le siège de Privas ; du 28 juin sur le siège d'Alès.

  • le 31 août 1670 : au séminaire de Rennes est célébrée la première fête du Sacré-Cœur.

La Congrégation des Saints Rites, à Rome, ne reconnaît ce culte qu'à partir du 26 janvier 1765.

  • le 31 août 1715 :Louis XIV tombe dans un semi-coma.

Le Roi entre en agonie. 72 ans de règne s'achèvent…

  • le 31 août 1801 : fin de l'expédition d'Egypte.

Le général Ménou, chef des troupes françaises d'Égypte, puisque Bonaparte a fui ce bourbier, signe un accord d'évacuation avec les Britanniques à Alexandrie mettant fin à la campagne d'Égypte. Cette campagne est un désastre militaire, même si elle permet à l'égyptologie de se développer.

  • le 31 août 1811 : décès de Louis Antoine de Bougainville, navigateur et explorateur français.

Louis Antoine de Bougainville

Portrait par Jean-Pierre Franque.

Le comte Louis-Antoine de Bougainville, naît à Paris le 12 novembre 1729 et y meurt le 31 août 1811,c'est un officier de marine, navigateur et explorateur français.

Son père est notaire au Châtelet et échevin de la ville. Après des études au collège de l'Université où il montre des aptitudes pour les mathématiques, il publie deux volumes d'un Traité de calcul intégral en 1754 et 1756. C'est à la mort de son père qu'il commence une carrière militaire. Envoyé en Nouvelle-France en 1756, il sert en tant qu'aide-de-camp du brigadier-général de Montcalm, sous les ordres duquel il participe à tous les combats contre les Anglais : les victoires françaises d'Oswego (1756), de Fort William Henry (1757) et de Fort Carillon (1758), où il est blessé ; siège de Québec en 1759, où Montcalm le met à la tête d'une force d'environ 1 000 hommes, dont une unité de 150 cavaliers qui réussit à repousser les tentatives de débarquement anglaises en amont de Québec.

Après la mort au combat de Montcalm, c'est lui qui dirige le repli des troupes françaises vers Montréal. Il est alors nommé colonel. Il remet de ses propres mains la capitulation française au général britannique Jeffery Amherst à Montréal.

Capitaine de frégate en 1763, il part établir une colonie aux îles Malouines, qu'il restitue aux Espagnols, par ordre du Roi Louis XV. Il entreprend un voyage autour du monde en partant de Nantes le 15 novembre 1766, à bord de la Boudeuse. Au Brésil, le botaniste Philibert Commerson, qui l'accompagne, découvre la fleur qu'il nomme plus tard la bougainvillée. Il franchit le détroit de Magellan, explore l'immense et dangereux archipel des Tuamotu et mouille à Tahiti, découverte en juin 1767 par Samuel Wallis. Il explore quelques semaines plus tard l'île à laquelle on donnera par la suite son nom. Il découvre ensuite la plupart des îles Samoa, qu'il appelle « îles des Navigateurs ». Il rentre à Saint-Malo le 16 mars 1769 et publie en 1771 sa Description d'un voyage autour du monde.

Promu chef d'escadre des armées navales en 1779, il commande plusieurs vaisseaux dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Et après la bataille de la baie de Chesapeake, il retourne dans l'armée de terre avec le grade de maréchal de camp.

Accusé de fuite devant l'ennemi lors de la bataille des Saintes, le 12 avril 1782, le conseil de guerre le relaxe, car sa condamnation eût été embarrassante pour les ministres, compte tenu de ses relations. Il reste fidèle au Roi Louis XVI lors de la Révolution. Il est chargé en 1790 de commander l'armée navale de Brest. Promu vice-amiral en janvier 1792, il se retire du service en février de la même année, quitte la marine après en avoir refusé le ministère. Il est près du Roi le 20 juin 1792.

Arrêté pendant la Terreur, il est libéré à la suite de la chute de Robespierre. Membre de l'Académie des sciences depuis 1789, il est élu membre de l'Institut de France et membre du Bureau des longitudes en 1796. Il préside le conseil de guerre qui juge les responsables de la bataille de Trafalgar en 1809. Son corps repose au Panthéon de Paris.

  • le 31 août 1870 : débuts des combats de Bazeilles.

En d'août 1870, voulant délivrer Bazaine encerclé dans Metz, Mac-Mahon constitue une armée dite « de Châlons » où se trouve la Division Bleue. La Division de marine du général de Vassoigne, aussi appelée « Division bleue »,est constituée des 1er, 2e, 3e et 4e RI Coloniale assistés du Ier Régiment d'Artillerie Coloniale. Après 6 jours de marche forcée depuis Reims, l'armée atteint Sedan où elle se fait fixer.

La Division bleue doit protéger le village de Bazeilles, les « coloniaux » reprennent le village malgré l'énorme supériorité de l'artillerie ennemie. L'attaque bavaroise au matin du 1er est stoppée par une contre attaque de 150 marsouins dirigée par le commandant Lambert, sous-chef d'état-major de la division.

Un double changement de Mac Mahon, blessé, par le général Ducrot, puis de ce dernier par le général de Wimpfen, entraînent ordres et contre-ordres, abandon de Bazeilles et reprise par assaut du village, et ceci à 1 contre dix !

Le général de Vassoigne estime que « l'infanterie de marine a atteint les extrêmes limites du devoir » et sonne la retraite afin d'éviter le massacre intégral de la troupe.

La division Bleue perd 2 655 hommes au cours de ce seul affrontement, mais l'adversaire laisse sur le terrain 7 000 tués dont plus de 200 officiers

Bazeilles est devenu la fête des Troupes de marine. L'anniversaire de cette bataille est commémoré chaque année dans tous les corps de troupe de France et d'Outre-mer et sur les lieux mêmes de la bataille. Le récit qui suit est prononcé à cette occasion.

«1870 : la France est en guerre. Son territoire est envahi. Pour prendre part à la lutte, marsouins et bigors sont, pour la première fois de leur histoire, groupés dans une même division, la division de marine qui sera surnommée la division bleue.Commandée par le général de Vassoigne, elle est composée de 2 brigades :

  • la 1re, général Reboul, est formée du 1er Régiment d'Infanterie de Marine de Cherbourg et du 4e de Toulon
  • la 2e, général Martin des Pallières, comprend le 2e Régiment d'Infanterie de Marine de Brest et le 3e de Rochefort. Le 1er Régiment d'Artillerie de Marine de Lorient fournit 3 batteries.

La Division bleue fait partie du 12e Corps d'Armée sous le commandement du général Lebrun affecté à l'armée de Mac Mahon. Rassemblée au camp de Chalons, celle-ci, dans la deuxième quinzaine d'août, va tenter la jonction avec l'armée de Bazaine enfermée dans Metz.

Le 30 août, après six jours de marches et de contre-marches harassantes, un de nos corps d'armée s'étant laissé surprendre à Beaumont, la 1re brigade, celle du général Reboul, doit intervenir, d'ailleurs avec succès, pour le dégager.

Le lendemain 31 août vers midi, c'est l'autre brigade qui est chargée de reprendre Bazeilles que l'ennemi vient d'occuper.

Le général Martin des Pallières enlève sa troupe. L'ennemi est refoulé, mais sa supériorité en nombre et en artillerie lui permet, en multipliant ses attaques, de reprendre pied dans la localité. La mêlée est acharnée; les pertes sont sévères des deux côtés; le général Martin des Pallières est blessé et le village en feu.

Vers 4 heures de l'après-midi, les nôtres ne tiennent plus que les lisières nord du village. C'est alors que la brigade Reboul, conservée jusque là en réserve, est engagée et, avant la tombée de la nuit, Bazeilles est entièrement reprise une nouvelle fois. Toujours au prix de combats acharnés.

On s'organise pour la nuit. Seules des grand-gardes, placées aux ordres du commandant Lambert, sous-chef d'état-major de la Division, tiendront la localité. Le commandant Lambert, comprenant que l'ennemi, puissamment renforcé pendant la nuit, va revenir en force, lui tend un piège.

Lorsque, le 1er septembre au lever du jour, les Bavarois commencent à pénétrer dans le village, ils croient celui-ci abandonné. Une vigoureuse contre-attaque, menée par 150 marsouins, les surprend et les met en fuite. Nous sommes à nouveau, et pour la troisième fois, maîtres de Bazeilles.

À ce moment survient un coup de théâtre. Le général Ducrot, qui vient de remplacer Mac Mahon blessé, veut regrouper l'armée et l'ordre est donné d'abandonner Bazeilles. Ce que l'ennemi n'a pas réussi, la discipline l'obtient : Bazeilles est évacué. Mais le général de Wimpffen, porteur d'une lettre de service, revendique le commandement et, prenant le contrepied des dispositions de son prédécesseur, ordonne que soient réoccupées les positions abandonnées.

Il faut donc reprendre Bazeilles dont les Bavarois n'ont pas manqué de s'emparer entretemps. De Vassoigne n'hésite pas et sa division, en une seule colonne, s'empare du village pour la quatrième fois, malgré la défense acharnée de l'adversaire.

Le 1er Corps d'armée Bavarois, renforcé d'une division supplémentaire, et appuyé par une artillerie de plus en plus nombreuse, reprend ses attaques qu'il combine avec des manœuvres d'encerclement, tandis que dans le village se multiplient les incendies.

Luttant à un contre dix, les marsouins, malgré les obus qui les écrasent et les incendies qui les brûlent et les suffoquent, défendent pied à pied chaque rue, chaque maison et chaque pan de mur. Ils ne cèdent le terrain que très lentement infligeant à l'ennemi des pertes sévères. Hélas, celles qu'ils subissent ne le sont pas moins et, ce qui est très grave, les munitions commencent à manquer.

Le général de Vassoigne, toujours très calme, estime que sa mission est maintenant accomplie, que « l'infanterie de marine a atteint les extrêmes limites du devoir » et qu'il ne doit pas faire massacrer une telle troupe, susceptible de rendre encore des services. Vers midi, il fait sonner la retraite.

Cependant le général de Wimpfen veut encore tenter une percée vers l'est. À cet effet, aux environs de 16 heures, il fait appel au général de Vassoigne et se met avec lui, épée en main à la tête des débris dont il dispose.

Bazeilles est en grande partie repris, lorsque sur l'ordre de l'empereur, il fait mettre bas les armes.

La Division bleue a perdu 2 655 des siens dont 100 officiers. »

Les dernières cartouches, tableau d'Alphonse de Neuville

  • le 31 août 1903 : première expédition Charcot en Antarctique.

Le Commandant Charcot part du Havre à bord du "Français" pour une expédition en Antarctique.

  • le 31 août 1907 : Convention anglo-russe.

Alors que depuis un an des négociations militaires officieuses ont lieu entre la France et le Royaume-Uni, ce dernier signe un accord avec la Russie. Celui-ci définit les zones d'influences de chacun en Afghanistan et en Iran, mais il permet également aux trois pays de se lier indirectement. Désormais la France est alliée à l'empire russe qui est allié au Royaume-Uni qui est allié à la France. Cet accord va se révéler fondamental. Ajouté à l'alliance franco-russe et à l'Entente cordiale, cet accord russo-britannique, sous l'égide de la France donne naissance à la Triple Entente.


La soumission forcée à l’idéologie du genre LGBT

Robert Reilly, ancien conseiller spécial de Ronald Reagan avant de devenir haut conseiller pour la stratégie de l’information du secrétaire à la Défense des Etats-Unis, a publié Making Gay Okay, « Comment on rend le “gay” acceptable ». Il a été interrogé par John-Henry Westen dans LifeSiteNews. Extrait de la traduction de Réinformation.tv :

"Ne pensez-vous pas qu’il soit excessif d’établir une analogie avec les temps du nazisme ? 

4125ATkB+7L._SY344_BO1,204,203,200_Je ne crois pas abuser en faisant référence à l’Allemagne nazie de 1935 pour faire une analogie avec les événements présents. C’est le moment où les lois de Nuremberg sont entrées en vigueur : celles qui ont privé les Juifs de leur citoyenneté allemande, interdisant les mariages entre non Juifs et Juifs.

Sans doute, il y avait encore beaucoup de gens de valeur, droits dans leurs bottes en Allemagne en ce temps-là, y compris de nombreux catholiques, mais à partir de ce moment-là ils ont été obligés de se taire sur l’enseignement nazi à propos de la supériorité raciale, parce que cet enseignement était inscrit dans la loi de l’Etat. Je suis sûr que beaucoup de personnes opposées à la théorie raciale de l’histoire se disaient alors, comme le font aujourd’hui beaucoup de gens à propos du « mariage » homosexuel : « Eh bien, c’est une affaire perdue. Laissons-la tranquille et allons de l’avant. »

Ils avaient sans doute trop peur pour envisager ce vers quoi ils allaient, de même qu’aujourd’hui on évite de penser aux conséquences du complet déni de réalité que suppose le « mariage » homosexuel. Quiconque pense que nous sommes au cœur d’un déni de réalité un tant soit peu moins profond que celui de l’Allemagne en 1935 se fait délibérément des illusions. Le succès du rêve LGBT requiert l’oblitération du réel et la mise à l’écart de ceux qui insistent pour dire l’existence de la réalité.

Que faites-vous de l’approche de certains évêques catholiques qui ont choisi, lorsqu’on les interroge sur les « gays », de faire une citation partielle du Catéchisme pour n’en retenir que l’enseignement conforme aux temps modernes – ceux qui citent seulement la phrase « Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste » ?

A l’évidence, la vraie question aujourd’hui n’est pas celle de la « discrimination injuste » envers les homosexuels mais la soumission forcée à l’idéologie du genre LGBT. La question, largement artificielle, de la discrimination est utilisée comme une arme pour exiger la conformité totale au programme LGBT. Je raconte l’histoire complète de la manière dont cette contrainte se met en place dans mon livre, Making Gay Okay: How Rationalizing Homosexual Behavior Is Changing Everything («  Rendre le “gay” acceptable : comment la rationalisation du comportement homosexuel est en train de tout changer »). Ceux qui souffrent aujourd’hui de la discrimination sont ceux qui insistent pour dire la vérité. George Orwell l’a déjà fait remarquer : « Plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle haïra ceux qui la proclament. »


2 ministres démissionnent du gouvernement

Images-21Emmanuel Macron, le ministre de l'Économie, a officiellement démissionné du gouvernement «pour se consacrer entièrement à son mouvement politique», a souligné l'Élysée dans un communiqué. À huit mois de l'élection présidentielle, l'ancien banquier de 38 ans a estimé avoir «touché du doigt les limites de notre système politique»... Michel Sapin lui succède ; jusque-là ministre des Finances, il prendra ainsi la tête d'un «super ministère» de l'Économie et des Finances. 

Par ailleurs, Le ministre des Outre-Mer, George Pau-Langevin (photo), a démissionné aujourd'hui pour "raisons personnelles". Ericka Bareigts, secrétaire d'Etat à l'Egalité réelle (sic) depuis février 2016, lui succède.


Selon Henry de Lesquen, Bernard Antony est un suppôt de la Licra...

CrC4uAJWIAAf2DoAlors que Bernard Antony tiendra jeudi une conférence de presse, suite à son éviction de Radio courtoisie, nous découvrons ce texte délirant d'Henry de Lesquen à son encontre, dans lequel il écrit sans honte :

"Bernard Antony, frénétique d’extrême droite, s’est déconsidéré par ses pitreries. [...] Bernard Antony est théocrate et violent. Il refuse la liberté, la république et la démocratie. [...] Bernard Antony s’aplatit devant la LICRA dans le vain espoir de passer pour un modéré. [...] Bernard Antony a fait de l’AGRIF, association antiraciste, un supplétif de la LICRA dans son action antifrançaise. [...] J’ai péché par naïveté au sujet de Bernard Antony. C’est un suppôt de la LICRA, donc un ennemi de la France."

Nous pourrions penser que le site d'Henry de Lesquen a été piraté par des farceurs. Il n'en est rien (voir par exemple cette justification de l'esclavage ou cette "analyse" sur... le coefficient de blancheur des joueurs de football). Sur Facebook, Henry de Lesquen explique :

"Quelques jours après l’université d’été de son association, qui s’est achevée le 9 août, j’ai écrit à Bernard Antony, en tant que président de Radio Courtoisie, pour lui demander de mettre un terme à son comportement déloyal, qui portait préjudice à la radio, et je l’ai invité à publier le communiqué suivant"

Sic. S'ensuit un communiqué de repentance que, bien évidemment, Bernard Antony, qui n'est pas un adepte de l'autocritique des procès staliniens, n'a pas publié, mais dans lequel on peut lire :

"Je regrette de m’être laissé entraîner dans la cabale montée contre Radio Courtoisie par Guillaume de Thieulloy et Philippe Milliau [sic]. Je condamne la campagne de calomnies qu’ils ont orchestrée contre la radio et son président. Je retire ma signature du communiqué outrageant publié le 11 juin 2016 par Guillaume de Thieulloy sur le site du Salon Beige."

C'est grotesque : il n'y a pas de cabale montée ni par Guillaume de Thieulloy, ni par Philippe Milliau, le patron de TV Libertés (qui, excédé par les insultes, a fini par porter plainte), contre laquelle Henry de Lesquen voue une haine stupide et irrationnelle.

Finalement, on se demande si, confronté à quelques difficultés honteuses, Henry de Lesquen ne cherche pas à saborder Radio courtoisie en copiant l'un de ses modèles : Adolphe Thiers (cf illustration trouvée sur le compte twitter d'Henry de Lesquen).


« On nous a parlé comme à des abrutis»

Chaque professeur doit obligatoirement suivre huit journées de formation, dont trois réservées au numérique, pour comprendre la réforme du collège. Le Point titre "voyage en absurde". Et en effet, le récit est éloquent. Réactions choisies :

Unknown-36« Il y a un côté sectaire dans ces formations. On est tenu d'y croire, comme à une divinité. Ceux qui mordent à l'hameçon et y croient ont une rhétorique simple : il y a des choses qui ne marchent pas actuellement, donc la réforme est bonne. Quel sophisme ! »

« On nous a parlé comme à des abrutis. On n'a pas attendu qu'on nous dise de bosser avec les collègues pour le faire ! Mais dans le cadre défini par la réforme, c'est infaisable. Lorsque j'ai demandé à l'inspectrice quand nous étions censés nous organiser, elle m'a répondu : Pendant la récré, en salle des profs, vous n'avez qu'à marcher avec vos collègues vers la machine à café pour discuter de l'EPI ! C'était totalement infantilisant. »

 « Nous étions censés recevoir les nouveaux programmes il y a quatre mois. Mais nous n'avons toujours aucune nouvelle. »

Réponse d'une formatrice :

« Si cela ne vous plaît pas, vous n'avez qu'à changer de métier ! »


Primaire LR : Sens commun a déjà choisi son candidat

Sens commun a déjà pris parti pour un des candidats en lice à la primaire. Son nouveau président, Christophe Billan, indique à Famille chrétienne :

« Nous rendrons public notre choix avant le 10 septembre ».

FLe mouvement s’est basé sur deux critères !

  • cohérence de ses propositions« Nous ne cherchons pas une adéquation parfaite c’est impossible, mais nous souhaitons qu’entre son programme et nos valeurs il y ait assez de ponts pour pouvoir travailler ensemble. » Exit Alain Juppé, Bruno Le Maire, ... ?
  • cohérence dans la durée« Nous ne voulons pas quelqu’un qui dit blanc un jour, puis noir le lendemain ». Exit Nicolas Sarkozy ? 

Enfin et surtout, Sens commun « veut soutenir un candidat qui soit en position de gagner »Exit donc les « petits » candidats comme Jean-Frédéric Poisson ? Miser sur le cheval qui va gagner plutôt que sur ses convictions, cela ressemble fortement à la façon de faire de la politique, qui nous a mené là où nous en sommes.

Tout porte à croire, comme je l'indiquais hier, que Sens Commun soutiendra François Fillon, qui ne compte pas remettre en cause la loi Taubira, mais compte uniquement revoir la filiation.

Curieuse conception de l'expression "on ne lâche rien".

Sens commun a déjà fait part de sa décision au candidat choisi.

Sur son site, Sens Commun précise :

"Que ferez-vous si les objectifs ne sont pas atteints, notamment en 2017 ?

Si nous ne parvenons pas à faire entendre nos principes fondateurs et à en marquer le programme des Républicains, quelle qu’en soit la raison, nous ne resterons pas dans un mouvement qui nous utiliserait comme de simples alibis. La décision de poursuivre cet engagement collectif sera alors confiée au vote des adhérents de Sens Commun."


L’échéance de 2017 ne se résume pas à un enjeu de gestion : elle représente un enjeu de civilisation

Jean-Frédéric Poisson, qui rentre d'un voyage en Serbie, déclare dans un entretien aux Nouvelles de France :

P"Je veux avant tout porter un message de cohérence. Tous les autres candidats à cette primaire ont alimenté, activement, la diplomatie, les politiques d’immigration et de complaisance à l’égard de l’islam dont nous payons les conséquences aujourd’hui. J’ajoute que leur conception de l’Europe, qui renonce à faire du continent autre chose qu’un espace de commerce, est clairement contraire aux intérêts européens, y compris donc ceux du peuple français et du peuple serbe. Mon ambition pendant cette élection est de dire aux Français que la croissance économique et la lutte contre les déficits publics ne peuvent pas être l’alpha et l’oméga des programmes de réformes de la France. Ce déplacement en Serbie et en République serbe de Bosnie m’ont conforté dans cette vision : on ne réformera la France qu’en travaillant à reconstituer la solidité de notre peuple, de notre culture et de notre histoire. Et la France ne pourra y réussir vraiment qu’en étant ambitieuse pour elle-même et pour l’ensemble des peuples européens. L’échéance présidentielle française 2017 ne se résume pas à un enjeu de gestion : elle représente un enjeu de civilisation. C’est ce que me rappellent tous les interlocuteurs que je rencontre lors de mes déplacements à l’étranger, qui attendent parfois beaucoup plus de la France que les Français n’en attendent eux-mêmes. On pourrait s’en désespérer. J’en tire au contraire une détermination et une espérance renforcées."


Les pro-avortements s'inquiètent de la "glamourisation" du discours pro-vie

Le député Jacques Bompard réagit à la propagande pro-avortement dans la presse de ce jour :

"La promotion de la culture de mort adopte décidément bien des aspects : de la normalisation de l’avortement, qu’on tient pour droit acquis, à la caricature la plus grossière de ses opposants, on s’échine, dans les colonnes des grandes officines médiatiques, à faire de l’avortement une question anodine, dont les derniers réfractaires sont des invités aussi inattendus que supposés sots. « Le gouvernement s’organise pour contrer les actions des mouvements anti-IVG, dont la jeune génération exerce désormais sa propagande sur Internet », pouvait-on ainsi lire dans le numéro de Libération du jour. Une propagande dont l’usage semble bien modeste, en comparaison de celle exercée par le quotidien… Calomnie de l’adversaire : les militants défendant la vie « flirtent avec les limites des lois », puisque la création de sites Internet pro-vie ne tombe pas sous le coup de la loi du délit d’entrave à l’avortement. « Fichue liberté d’expression ! », semble se désoler la journaliste… Comme de coutume, le concept n’est abordé que lorsqu’il sert les luttes favorisant les caprices des bien-pensants : et d’une pseudo liberté d’expression, de plus en plus ténue, ne sont exaltées que les litanies en faveur de la culture de mort.

SAvec plus de 200 000 morts chaque année en France, l’avortement constitue le fléau démographique du XXIème siècle. Le discours établi, depuis le passage de loi Veil, ne cesse d’entériner une mesure qui, de dispositif d’exception, s’est érigée en garant de la liberté individuelle. Mais la jeune génération, forte d’un esprit critique renforcée par des années d’échecs et de couardise politique à l’échelle dite « sociétale », n’y croit plus. Et le ministre des Familles, de l’Enfance et des droits des femmes aura beau s’écrier que l’influence des « courants hostiles à l’IVG […] n’a fait que décroître », il n’en est rien. En témoignent les inquiétudes d’Osez le Féminisme, qui s’émeut de « la glamourisation (sic) de ce discours et un rajeunissement de sa cible ». Las des discours, repus de la glose idéologique serinée depuis plus de quarante ans, cette jeunesse entend bien combattre pour défendre la vie. Et munie des dispositifs modernes, cette lutte virtuelle qu’elle est en train de mener ne constitue qu’un premier pas.

Fruit d’années de mépris des gouvernements qui se sont succédé durant quatre décennies, la question de l’avortement reste délicate. Elle suscite l’ire des parlementaires, excédés à l’idée même d’estimer que « l’interruption volontaire de grossesse » constitue la mise à son terme d’une vie. Quolibets et déchaînement médiatique à l’encontre de Jacques Bompard, lorsque celui-ci propose en avril 2015 dans l’hémicycle, de faire prendre conscience aux femmes avortant de la teneur de leur geste. Complice de dissimulation, le gouvernement, condescendant, ne semble pas souhaiter laisser à la femme la responsabilité de son acte. Et lorsque le même député de Vaucluse dépose, en janvier 2016, une proposition de loi pour lutter contre toutes les violences faites aux femmes, il ne recevra du gouvernement aucune réponse, de la sphère médiatique la raillerie insultante consacrée.

Quarante ans de culture de mort ont suffi : aux combats surannés des militants défraîchis de mai 68 répond désormais une génération atterrée par la teneur dramatique qu’a pris l’avortement. Et de la sanité de ce souffle de vie, on ne peut que se réjouir !"


Affrontement entre Soudanais et Afghans

CA Calais. Vous pouviez toujours chercher l'incident frontalier entre le Soudan et l'Afghanistan...

Deux migrants d'une vingtaine d'années ont été blessés gravement par plusieurs coups de couteau.

Malgré cela, l’Allemagne projette d’accueillir 300 000 nouveaux clandestins cette année et veut forcer ses voisins à se laisser envahir.


Tentative d'égorgement d'un policier à Toulouse

Par un "déséquilibré" d'origine algérienne.

PL'individu s'est introduit dans le commissariat du Rempart Saint-Etienne ce mardi vers 14 heures 30, où il a tenté de s'emparer de l'arme de service d'un fonctionnaire de police. Faute d'y être parvenu, il a alors sorti un couteau et frappé le policier à la gorge. L'agresseur a été maîtrisé et transféré au commissariat central.

L'individu présenterait des troubles psychiatriques. Sic.

Il aurait attaqué l'adjoint de sécurité "parce qu'il représente la France".

La victime a été transportée à l'hôpita. Son pronostic vital ne serait pas engagé. Une policière présente dans le commissarait au moment des faits est en état de choc.


Le soutien à la monarchie gagne du terrain

Unknown-35Un sondage réalisé par BVA et publié lundi, indique que de nombreux Français pensent que la présence d’un roi au sommet de l’Etat serait bénéfique pour le pays.

  • Près d’un Français sur quatre estime que cela aurait des conséquences positives sur l’unité nationale (39%) et la stabilité du gouvernement (37%). Ils étaient à peine 23% en 2007.
  • Pour 31% des Français, remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde (24% en 2007).

Il existe un important clivage en fonction de la proximité politique de personnes interrogées :

  • 50% des sympathisants de droite sontplus ouverts à cette perspective
  • 20% des sympathisants de gauche
  • 55% au FN

Néanmoins, 17% des Français se déclarent réellement favorables à l’idée de voir un roi à la tête du pays. Un chiffre qui n’a pas progressé depuis 2007.

  • 4% à gauche sont favorables au remplacement du chef de l’Etat par un monarque, i
  • 22% à droite
  • 37% pour les sympathisants FN. 

Enfin, près de trois électeurs sur dix (29%) se disent prêts à voter pour un candidat royaliste au premier tour de la présidentielle.

Le 25 août, Louis de Bourbon, s'adressait aux Français sur les dramatiques évènements de l’été.


Effondrement inéluctable de l'Algérie

Bernard Lugan est interrogé par Pierre Saint-Servant dans Présent. Extrait :

Unknown-32"L’Algérie est dans une situation sociale et économique très difficile, aggravée par les incertitudes entourant la question de la succession du président Bouteflika. Troisième producteur africain de pétrole, le pays est actuellement lourdement affecté par la baisse des cours du baril, ce qui plombe une économie de rente fondée sur le tout pétrole-gaz et assurant 96 % des recettes.

Sid-Ahmed Ghozali, ancien ministre et président-directeur-général de la Sonatrach de 1966 à 1979 a déclaré à ce sujet : « Je crains un effondrement. Il est inéluctable. Après 53 ans d’indépendance, notre société vit par la grâce d’une richesse épuisable et unique, de surcroît non créée par nous ; l’Algérie est l’un des rares pays, sinon le seul, à se retrouver dans cette si grande et si dangereuse précarité : 99 % de nos importations, y compris le blé de notre pain quotidien, sont payées par les revenus des hydrocarbures ! Qui est responsable de cet état de choses ? Un pouvoir vautré dans l’économie de la rente. »

Il y a donc une « cocotte-minute » prête à exploser, à quelques heures de nos côtes ?

La situation est en effet lourde de menaces car l’Algérie consacre le quart de ses recettes en hydrocarbures – ses seules recettes –, à l’importation de produits alimentaires de base. Les seules importations de céréales se montent, bon an mal an à trois milliards de dollars. A cette somme il convient d’ajouter le reste des produits alimentaires, soit plus de dix milliards de dollars. Quant aux subventions que l’Etat accorde aux denrées alimentaires importées et aux produits énergétiques, elles représentent 30 % du PIB national. Si la bombe sociale algérienne n’a pas encore explosé, c’est uniquement parce que l’Etat subventionne pour 60 milliards de dollars par an la consommation des « classes défavorisées ». A cette somme colossale, l’on doit ajouter 20 % du PIB consacré au soutien à l’habitat, aux familles, aux retraites et à la santé.

Dans ce contexte lourd d’orages, la clique satrapique qui saigne le pays depuis des décennies a intérêt à ce que la succession présidentielle se fasse dans l’ordre. En cas de chaos, elle sait qu’elle sera la première victime d’une éventuelle déstabilisation politique et que la rue lui réclamera des comptes. C’est pourquoi le noyau de profiteurs gravitant dans l’entourage du président Bouteflika a entrepris d’épurer l’armée et les forces de sécurité de tous ceux qui ne lui ont pas fait allégeance. Son but est de mettre au pouvoir l’un des siens, en s’alliant au besoin aux islamistes qui attendent leur heure."


Il y a un espace politique pour des candidats résolus à réclamer un traitement différencié de la religion musulmane

Jean-Marie Le Pen compte investir près de 60 candidats aux prochaines élections législatives. Les marques "Front National Libre" et "Front National Français" auraient même d'ores et déjà été déposées. Comment évaluer le potentiel de nuisance d'une telle décision ? Bruno Larebière explique sur Atlantico :

"[...] A ma connaissance, la constitution en association de "Front National Libre" n’est encore qu’au stade de projet, et, de toute façon, l’agenda judiciaire lui impose d’attendre encore un peu. Car pour l’heure, Jean-Marie Le Pen, exclu du FN en août 2015, se considère toujours membre du Front national et même toujours président d’honneur du FN. Or ce n’est que début octobre que sera plaidée sur le fond, devant le tribunal de grande instance de Nanterre, la contestation de son exclusion. Les dépôts de marque à l’Inpi ayant été effectués par un tiers, il peut toujours arguer qu’il n’y est pour rien. En revanche, il ne peut pas ne pas apparaître dans la nouvelle structure associative. Disons qu’il a anticipé par procuration sur un jugement qui lui serait défavorable mais il ne peut pas encore aller jusqu’au bout, sauf à offrir un argument juridique à la partie adverse.

ComitésjeanneausecoursCe "Front National Libre" est le prolongement des Comités Jeanne (ou comités Jeanne au secours selon l’intitulé officiel déposé à l’Inpi). Jean-Marie Le Pen est un politique mais c’est aussi un communicant. Il sait très bien que les Comités Jeanne, ça ne dit rien à personne, tandis que "Front National Libre" atteindrait rapidement un taux de notoriété important. Il est d’ailleurs vraisemblable que la direction du Front national ne manquerait pas de lui intenter un procès pour parasitage de marque.

Ce "Front national Libre" – ou tout autre intitulé que Jean-Marie Le Pen déciderait de lui substituer – n’entend pas être un parti politique au sens classique. Jean-Marie Le Pen a bien précisé qu’il n’entendait pas mener "une action de développement national". Ce sera un peu comme une franchise, que Jean-Marie Le Pen accordera selon son bon vouloir à des candidats qui pourront s’en prévaloir pour les élections législatives de 2017. Mais comme l’a précisé Jean-Marie Le Pen, "investir, cela ne veut pas dire présenter des candidats", du moins pas nécessairement. Investir, c’est soutenir. Investir, c’est autoriser le candidat à se réclamer de la formation qui lui a accordé son investiture.

[...] Cette annonce d’une "franchise Le Pen" pour les législatives de l’an prochain est à rapprocher de la volonté du Parti de la France (PDF) de Carl Lang, ancien secrétaire général du FN, de présenter des candidats à ce scrutin, ainsi que je vous l’avais indiqué en mai dernier, avec l’espoir d’atteindre les critères requis pour bénéficier du financement public : obtenir 1 % des suffrages dans au moins 50 circonscriptions. Il est probable que les candidats du PDF bénéficieront de ce label, qui peut les aider à obtenir de meilleurs résultats qu’aux législatives de 2012. A l’époque déjà, une soixantaine de candidats issus du PDF, du MNR et de la Nouvelle Droite populaire s’étaient présentés aux législatives, regroupés sous un intitulé commun et éphémère, à vocation purement électorale, Union de la droite nationale, et seuls une vingtaine d’entre eux avaient dépassé les 1 %.

Je ne vois personne pouvant "sérieusement concurrencer" un candidat FN, mais cela ne veut pas dire que des candidats labellisés par Jean-Marie Le Pen seront dépourvus de tout pouvoir de nuisance. Je vais vous donner un exemple.

Aux législatives, se qualifient pour le second tour les candidats ayant recueilli 12,5 % des suffrages des électeurs inscrits – ou, à défaut, les deux candidats arrivés en tête, quel que soit leur score. En 2012, dans la 6e circonscription de Moselle, Florian Philippot avait obtenu 26,34 % des voix au premier tour, mais il ne s’était qualifié pour le second tour que parce qu’il était arrivé deuxième (juste devant le candidat UMP, avec 25,02 %). Ses 26,34 % ne représentaient que 12,40 % des électeurs inscrits ! Or, à ce scrutin, il y avait un candidat dissident, soutenu par l’Union de la droite nationale, qui avait obtenu 4,09 % des voix, soit 1,92 % des électeurs inscrits ! Comme quoi de petites candidatures peuvent avoir de grands effets, mais cela, on le sait depuis la présidentielle de 2002 et les moins de 200 000 voix qui ont manqué à Lionel Jospin pour se qualifier pour le second tour du fait de la candidature de Christiane Taubira. [...]

Dans le climat anti-islam que nous connaissons, et alors que le Front national vient de réitérer son désir que toutes les religions, y compris le christianisme, soient traitées de façon égale, au nom de la laïcité, il y a un espace politique pour des candidats résolus à réclamer un traitement différencié de la religion musulmane– ou, de façon positive, un traitement privilégié pour la religion chrétienne, consubstantielle à notre civilisation – et à défendre "la France éternelle", menacée de "submersion". C’est d’ailleurs ce que disait en substance Jean-Marie Le Pen ce jeudi sur LCI, en refusant d’entrer dans la polémique sur le burkini, qui n’est pour lui qu’une "petite conséquence" de l’ "immigration massive qui peut être mortelle pour notre pays". [...]"

Il est certain qu'avec des déclarations comme celles de Florian Philippot (directeur du FNJ et membre du bureau politique du FN) ou Eric Domard (conseiller spécial de Marine Le Pen, membre du Bureau Politique du FN), qui se définit comme "laïc intransigeant- la République pour seule religion", le FN fait tout pour favoriser ses concurrents.


Qui aura vraiment le courage de tailler dans les dépenses de l'Etat ?

Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires, estime qu'il faut vraiment tailler dans les dépenses publiques :

Images"[...] Chez Les Républicains, au moins, on accepte que le gouvernement est obèse. C'est important et nouveau, car la tradition jacobine y est aussi puissante qu'ailleurs sur l'échiquier politique, héritage gaulliste oblige. Sous Chirac, le poids des dépenses publiques avait légèrement baissé, passant de 54% à 52% du PIB, l'essentiel ayant été accompli durant le premier septennat, y compris durant la période de cohabitation. Sous Sarkozy, elles ont augmenté puissamment, de 52% à 57%, et elles ont très légèrement baissé à 56% sous Hollande. Plus de la moitié des dépenses en France sont publiques! En Allemagne, on n'en est qu'à 44%, alors qu'en 1995 le niveau était le même qu'en France. [...]

On devrait pouvoir faire aussi bien avec moins, comme les Allemands. Or 10% du PIB, c'est 220 milliards de dépenses qu'il faut éliminer. En cinq ans, c'est faisable. C'est ce qu'a fait l'Allemagne entre 1995 et 2000 sous Kohl et Schroeder. Juppé, Sarkozy et Fillon manquent singulièrement d'ambition, Hollande on ne sait pas (mais on s'en doute). [...]

Depuis des lustres, les septennats et les quinquennats se succèdent, marqués de ces petites et grandes compromissions qui ont créé la situation actuelle. Un jour ou l'autre, il va bien falloir s'attaquer à la taille du budget, pas seulement aux déficits. Pour cela, il va falloir sévèrement couper dans les recettes et les dépenses, ce qui va fâcher beaucoup de monde. Ce ne sera possible que si l'on annonce la couleur à l'avance. Mais comment gagner des élections en promettant du sang et des larmes? C'est la quadrature du cercle."

Thibaut de la Tocnaye, Membre du Bureau politique du FN, Dirigeant-fondateur d’entreprises industrielles, dénonce l'annonce de Manuel Valls concernant une baisse de l’Impôt sur les Sociétés (IS) pour les PME :

"le taux passerait, en 2018, de 33,3 % à 28 % sur une deuxième tranche de bénéfice compris entre 38 120 € (seuil actuel du changement de taux de 15 % à 33,3 %) et 70 000 € maximum; au-delà de ce deuxième seuil, on continuerait d’appliquer 33,3 %… On comprend donc que cette mesure est dérisoire… En effet, excepté le fait qu’elle aille dans le bon sens, la diminution du taux est très faible et surtout cette deuxième tranche de bénéfice est beaucoup trop étroite pour avoir un impact réel sur la fiscalité des PME et donc leur capacité à réinvestir une part significative de leur résultat et relancer l’embauche. [...]"


Liberté des musulmans de changer de religion : pas pour Jean-Pierre Chevènement

Unknown-34La nouvelle fondation pour l'islam sera présidée par Jean-Pierre Chevènement. 

Ce dernier s'est notamment fait connaitre en 1999, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, lors d'une consultation rassemblant toutes les fédérations musulmanes, les grandes mosquées et certaines personnalités et leur soumit un texte qui ne pouvait « faire l’objet d’une négociation », mais qui a cependant été amendé : le texte initial précisait que cette convention « consacre notamment le droit de toute personne à changer de religion ou de conviction ». Si un musulman est libre de changer de religion, sa décision supplante celle du groupe. Après de longues discussions, ce point fut finalement retiré à la demande des autorités musulmanes, notamment de l’UOIF. Le pacte fut signé le 28 janvier 2000.

Aussi, l’ancien maire de Belfort explique sur son blog comment il a mis à disposition un terrain municipal pour une mosquée , et accordé un permis de construire aux islamistes de l’UOIF :

« Sur le terrain – et je prends l’exemple de Belfort – il est difficile d’imposer aux musulmans une seule mosquée dès lors que leur communauté est divisée. Une mosquée centrale a été autorisée par la Ville sur des terrains communaux. Sa construction s’achève. Mais la municipalité a dû accorder un permis de construire à une association proche de l’UOIF pour la construction d’une mosquée périphérique dans le principal quartier populaire de Belfort. On peut se demander à la lumière de l’expérience s’il ne faut pas favoriser la construction de plusieurs petites mosquées plutôt que celle, pourtant emblématique et valorisante, d’une grande mosquée centrale. C’est à la communauté des fidèles musulmans de surmonter ses divisions.  »


C’est arrivé un 30 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 30 ou 31 août 257 : élection de saint Sixte II sur le trône de Saint Pierre.

Sous son pontificat, les persécutions contre les chrétiens reprennent ; il meurt décapité le 6 août 258.

  • le 30 août 1181 : décès du pape Alexandre III.
  • le 30 août 1271 : sacre du Roi Philippe III « Le Hardi » à Reims.

Voir les chroniques du 05 octobre, du 1er mai et des 15 et 25 août.

Le 25 août 1270, son père, le Roi saint Louis, lui donne son testament de gouvernement, un modèle pour tout chef d'Etat chrétien.

  • le 30 août 1464 : Paul II est élu pape.

Pietro Barbo naît le 23 février 1417 à Venise et meurt le 26 juillet 1471. C'est un religieux italien qui devient le 211ème pape de l'Église catholique sous le nom de Paul II. Amateur de grandeur, il fait bâtir le palais Saint-Marc, actuel palais de Venise (palazzo Venezia). Il décrète également l'année sainte de 1475. Il autorise la création de l'université de Bourges le 12 décembre 1464, à la suite d'une demande du Roi Louis XI.

  • le 30 août 1482 : assassinat du prince-évêque de Liège, Louis de Bourbon.

Il est assassiné le 30 août 1482 par ordre de Guillaume de La Marck, surnommé le «Sanglier des Ardennes » à Werz, près de Liège. La révolte qui s'en suit entraîne le siège de Liège. Mais le Roi de France a trempé dans le crime. Au moment du meurtre, Saint François de Paule, qui se trouve en compagnie du Roi, voit en extase la participation royale à ce crime et il annonce au Roi qu'il lui reste un an, jour pour jour, pour expier son crime. Dans son livre, La Vierge Marie dans l'histoire de France, (Editions Résiac, page 116 et 117) le marquis de la Franquerie note qu'il est un grand Roi, particulièrement pieux, mais:

« Malheureusement, il commet un abus de pouvoir doublé d'un crime, il participe au meurtre du prince évêque de Liège. Saint François de Paule annonce alors au roi qu'il a un an pour expier son crime. Louis XI, pendant cette année, se livre à une rude pénitence, fait construire une chapelle réparatrice, et meurt le jour annoncé. Son crime était pardonné, mais l'expiation devait suivre : sa descendance fut rejetée : son fils Charles VIII n'eut pas d'héritier salique et le trône passa à son cousin Louis XII. Saint Remy avait écrit dans son testament, au sujet du roi infidèle à sa vocation : « Que ses jours soient abrégés et qu'un autre reçoive la royauté » C'est la seconde fois que cette prophétie se réalise, elle se réalisera encore et prochainement. »

  • le 30 août 1483 : décès de Louis XI, Roi de France.

C'est après s'être confessé à Saint François de Paule que s'éteint ce grand souverain, que Jules Michelet, en haine de la Monarchie a décrit comme un génie démoniaque. Louis XI «le Prudent» a pourtant sagement administré le Royaume et su limiter le pouvoir des grands féodaux : à la Couronne ont été rattachés le Berry, la Normandie, la Guyenne, la Bourgogne, l'Anjou, le Maine et la Provence. Voir les chroniques des 3 juillet, 1er et 15 août.

Saint François de Paule, ayant vu en extase la participation royale, dans l'assassinat du Prince-Evêque de Liège et alors qu'il se trouve en compagnie du Roi au moment du meurtre, annonce à Louis XI que Dieu lui donnait un an pour réparer sa faute avant de le rappeler à lui. Comme annoncé, le Roi meurt le 30 août 1483. (*) Son fils Charles VIII, n'a pas d'héritier et la couronne passe à Louis XII.

(*) La Vierge Marie dans l'histoire de France, du Marquis de la Franquerie (Editions Résiac, pages 116 et 117)

  • le 30 août 1661 : les reliques de Saint Gaudens retrouvent leur place.

Jeune martyr de 13 ans, Saint-Gaudens a été tué par les Wisigoths vers 475. La collégiale créée pour abriter ses reliques, et l'importance de la position pendant les croisades anti-cathares du début du XIIIe siècle, font de la ville un lieu célèbre. Le pape Clément V, ancien évêque de Saint Bertrand de Comminges, visite le chapitre de Saint Gaudens le 13 janvier 1309. Mais les protestants dévastent la cité en 1569. Les reliques sont alors mises en lieu sûr et ne reprennent leur place initiale qu'un siècle plus tard.

  • le 30 août 1682 : poursuite du bombardement d'Alger.

Louis XIV donne l'ordre à la marine française de bombarder Alger. Cette action est à replacer dans le cadre de la guerre franco-algérienne (1681-1688), suite à la déclaration de guerre à la France en 1681 par le dey. Louis XIV a confié la mission à Duquesne. A cause des conditions météo déplorables ce dernier n'obtient pas la reddition algérienne.

  • le 30 août 1811 : naissance de Théophile Gautier, poète, romancier et critique d'art français.
  • le 30 août 1860 : débarquement de l'expédition française en Syrie et au Liban pour protéger les chrétiens maronites massacrés par les Druzes.
  • le 30 août 1870 : bataille de Beaumont.

Défaite de l'armée française, commandée par Mac-Mahon, qui fait retraite sur Sedan

  • le 30 août 1898 : aveux et suicide du colonel Henry.

Le colonel Hubert Henry reconnaît être l'auteur du faux qui a permis de faire condamner Alfred Dreyfus. Cavaignac, ministre de la Guerre, le fait emprisonner au fort du Mont Valérien. Il se suicide et meurt le lendemain.

  • le 30 août 1944 : libération de Rouen, Beauvais, Reims, Troyes et Châlon-sur-Marne.

Rouen n'est plus qu'un tas de ruines après de nombreux bombardements des anglo-saxons.

  • le 30 août 1954 : rejet de la Communauté européenne de défense par le Parlement français

Les négociations pour la Communauté européenne de défense (CED) durent depuis plus de deux ans. Elles échouent sur le refus du Parlement français de ratifier le projet, qui ne veut pas du réarmement de l'Allemagne.


Au lendemain du carnage à Nice et de l'égorgement d'un prêtre, l'affichage identitaire musulman est indécente

Jean-Louis Harouel, professeur émérite d'Histoire du Droit à l'Université Paris Panthéon-Assas, qui vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple, déclare au Figarovox :

Unknown-33"[...] Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait que la population était choquée de voir s'exhiber les burkinis sur les plages alors que de terribles massacres venaient d'être commis en France par des musulmans au nom de leur Dieu. Au lendemain du carnage de la promenade de Nice et de l'égorgement d'un prêtre dans l'exercice de son ministère, toute montée en puissance de l'affichage identitaire musulman en France est proprement indécente.

Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait qu'est actuellement en cours une conquête silencieuse de l'Europe occidentale. Cette conquête est inscrite dans le Coran où l'on peut lire qu'Allah a promis aux musulmans de leur donner en butin la terre des infidèles. Cette conquête est parfois avouée par certains dignitaires musulmans. C'est ainsi que le cheikh Yousouf al Quaradawi, l'un des dirigeants de l'UOIE (Union des organisations islamiques européennes) — dont la branche française est l'UOIF (Union des organisations islamiques françaises) — avait déclaré: «Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons».

Le Conseil d'État s'est abstenu de voir que la conquête de nos plages par les burkinis n'est qu'une étape de l'appropriation de la France par l'islam politique. Le Conseil d'État s'est gardé de voir que les porteuses de burkini — de même que les porteuses de toute autre forme de voile islamique — sont les militantes convaincues ou dociles d'un djihadisme civilisationnel en train d'opérer la conquête feutrée de notre pays. [...]"