Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
août 2016
Next month:
octobre 2016

Café-caté à Paris sur le thème : « Apologétique chrétienne et musulmane »

12308562_1095671077140068_497648131824442767_nLe 111ème café-caté se tiendra le mardi 4 octobre 2016, à 20h30, par le Père Henri-Marie Favelin, de la Fraternité Saint Vincent Ferrier dans un café du Quartier latin :

Le Sorbon 60, rue des Ecoles 75005 Paris - Métro Cluny-La Sorbonne

Thème de l'année 2016-2017 : « Apologétique chrétienne et musulmane »

Prochains rendez-vous :

  • mardi 8 novembre,
  • mardi 6 décembre,
  • mardi 3 janvier 2017,
  • mercredi 1er février,
  • mardi 7 mars,
  • mardi 4 avril,
  • mardi 2 mai,
  • mardi 6 juin.

Page Facebook.


Pèlerinage à Lourdes des élus avec... Edmond Michelet

Le pèlerinage à Lourdes des élus (municipaux, départementaux, régionaux, nationaux) a lieu du jeudi 13 au dimanche 16 octobre 2016.

Cette année, le thème en est : "Chrétien et élu : des visages d'Evangile pour s'engager aujourd'hui".    

Au programme :

  • Le Roi Salomon : prier pour gouverner ?,  avec le père Paul Valadier
  • Utopie de Saint Thomas More: fidèle jusqu'au bout,  avec Jean Duchesne.

MEt deux autres conférences, l'une sur Robert Schuman et l'autre sur Edmond Michelet. Tous deux font l'objet d'une cause de béatification, à l'étude aujourd'hui à la Congrégation pour la cause des Saints à Rome.

Si Edmond Michelet a été sans conteste "un visage d'Evangile" lors de sa déportation à Dachau, cela est beaucoup plus contestable au cours de sa carrière de parlementaire et de ministre. Garde des Sceaux, il a rétabli en 1960 la peine de mort en matière politique, ce qui lui a permis d'enjoindre au procureur général Besson de la requérir contre les généraux Challe et Zeller en mai 1961. Lequel a refusé et cela lui a valu l'ire du ministre, fou de rage contre les juges qui avaient accordé des circonstances atténuantes. 

Au gouvernement en 1967 lors de l'adoption par le conseil des ministres de la proposition de loi Neuwirth sur la pilule anticonceptionnelle, il n'en démissionne pas. Pour tenter de se justifier, il répond à Charles Reverdy, président de la confédération des associations familiales catholiques, qui lui fait part de ses extrêmes réserves sur cette proposition de loi : "Une très large majorité de catholiques a fait une confiance totale à l'homme politique (NdR : Neuwirth) qui a lancé l'idée de la proposition de loi en question." Ponce-Pilate n'est pas loin et l'on connaît l'enchaînement qui a conduit de la pilule à l'avortement puis à la PMA et à la GPA.

On peut espérer que quelques élus interrogeront Nicole Lemaitre pour connaître son appréciation sur ces points. Nicole Lemaitre a été membre de la commission historique nommée par l'évêque de Tulle dans le cadre de la phase diocésaine de l'examen de la cause de béatification d'Edmond Michelet. Toute au désir de voir son "grand homme" béatifié, elle s'y est distinguée par son manque de rigueur, en tentant de minimiser son rôle sur la question de la peine de mort, en faisant silence sur la question de la loi Neuwirth et en allant jusqu'à modifier des citations de l'ancien ministre de la Justice, gênantes pour un candidat à la béatification.

Pour plus de détails


La contraception hormonale : un facteur à risque de dépression pour les femmes

PTel est le constat d'une étude publiée mercredi dans JAMA Psychiatry. Evidemment ce n'est pas en France où la propagande totalitaire du gouvernement français refuse d'admettre qu'elle met les femmes en danger. Les pilules sont en effet distribuée gratuitement, sans ordonnance médicale, aux mineures sans l'avis des parents.

Entre 2000 et 2014, des chercheurs de l'université de Copenhague (Danemark) ont suivi un million de jeunes femmes âgées de 15 à 34 ans pendant un peu plus de six ans en moyenne. Pendant la durée de l'étude, 133 000 se sont vues prescrire pour la première fois des antidépresseurs et 23 000 ont été diagnostiquées dépressives. Plus de la moitié (55 %) du panel utilisait une contraception hormonale.

Bilan :

  • chez les femmes sous pilule, le risque d'être traitée par des antidépresseurs était multiplié par 1,23 à 1,34, selon le type de contraceptif utilisé.
  • Les adolescentes semblent encore plus sensibles aux effets de la pilule, avec un risque accru de 1,8 à 2,2 fois.
  • Les jeunes femmes utilisant un autre moyen de contraception comme un implant, un patch ou encore un anneau vaginal sont trois fois plus susceptibles d'être sous antidépresseurs. 

Mais on n'arrête pas la propagande (source d'un fric fou pour les laboratoires fabriquants ces produits) si facilement. Le Dr Channa Jasayena, professeur à l'Imperial College de Londres, a tenu à préciser :

« Les femmes ne doivent pas être dissuadées de prendre la pilule ».

Mieux vaut que les femmes soient dépressives plutôt qu'elles aient des enfants !


Judas devient le saint patron de la presse catholique

Extraits d'une tribune de Jacques de Guillebon dans Causeur suite à l'opération de propagande du quotidien La Croix (soutenue par des associations qui reçoivent des dons normalement destinés à d'autres finalités) à l'encontre du Front National :

E"Jeudi 29 septeembre, Marion Maréchal-Le Pen se décommande au dernier moment de l’émission « Face aux chrétiens », diffusée sur Kto, et organisée en partenariat avec les radios RCF, Radio Notre-Dame et le quotidien La Croix, au motif que ce dernier s’apprêtait à diffuser dès le 7 octobre auprès de tous ses abonnés, soit 80 000 personnes, un fascicule intitulé Face à l’extrême droite, rédigé par la revue jésuite Projet.

Un clergé ami des puissants

La députée de Vaucluse se justifie ainsi : « J’ai annulé le débat car ces gens nous prennent pour des imbéciles. Ils m’invitent sans même m’informer de cette initiative que j’apprends par voie de presse et ils tentent de s’en justifier en parlant de « dialogue avec le FN », alors qu’il s’agit évidemment d’un manifeste anti-Front national. D’autre part, ils se défaussent sur la revue Projet, dont la ligne éditoriale serait distincte de celle de La Croix : mais ils l’adressent bien à tous leurs lecteurs, ce qui les rend évidemment solidaires de l’initiative ». Et de conclure férocement au sujet du quotidien : « Ce journal n’est que le fossile d’un catholicisme d’extrême gauche aujourd’hui battue en brèche par le réel ».

Si cette guéguerre revêt quelque importance, c’est qu’elle s’inscrit dans une longue tradition de défiance des structures ecclésiales françaises vis-à-vis de ce qu’elles qualifient d’extrême droite. [...]

Et soudain tout s’est enrayé. La vieille garde des comiques troupiers Bernard Antony et Bruno Gollnisch [On ne voit pas bien ce que ces insultes à Bernard Antony et Bruno Gollnisch, qui ne semblent pas spécialement éloignés de Marion Maréchal, apportent au raisonnement, NDMJ] a commencé de s’effacer, remplacée par Marion Le Pen dont la séduction qu’elle exerce sur les catholiques n’a cessé de grandir. On l’a vu dans chaque Manif pour tous, à la messe, chanter les racines et la culture chrétiennes de la France, enfin être invitée à débattre par un diocèse. Scandale. L’antique discours du cordon sanitaire commence à balbutier. La peur monte, on ne sait plus quoi répondre quand une Marion Le Pen face demande à un Hervé Mariton au nom de quoi son parti, qui dit-elle cherche à appliquer la doctrine sociale de l’Eglise, serait plus condamnable que tous les autres qui, par exemple, encouragent l’avortement ou le mariage gay. Pis : les enquêtes démontrent que le vote pour le Front national chez les catholiques pratiquants est passé de 4% en 2012 à 24% aux régionales de 2015. Du jamais vu.

Chez les catholiques, c’est la débandade. La suspicion s’installe. L’épuration commence. Ainsi murmure-t-on que le directeur de la rédaction de l’hebdo Famille chrétienne a été débarqué avant l’été notamment pour ce qu’il aurait consacré une couverture à un débat Marion Le Pen-Madeleine Bazin de Jessey. Ainsi, dans tel autre journal catho, des rédacteurs syndiqués militants dressent en secret des listes noires de confrères suspects. Judas devient le saint patron de la presse catholique.

La Croix se défausse

C’est dans cette ambiance délétère qu’on fait donner la grosse artillerie avant les présidentielles : La Croix, vaisseau amiral du grassouillet groupe Bayard, diffusera donc le brûlot anti-FN de la revue Projet. Les Jésuites acoquinés aux Assomptionnistes : les hérétiques n’ont qu’à bien se tenir. Dieu reconnaîtra les siens.

Devant le petit brouhaha médiatique, la courageuse rédaction de La Croix rétorque que le quotidien ne serait que le support de diffusion. La revue Projet refuse, elle, de communiquer le document à l’entourage de la députée.

Les évêques de France brillent, eux, par leur silence : alors que ce livret, financé par le biais d’un site participatif, est en outre soutenu par Justice & Paix, les Semaines Sociales de France, Chrétiens en Forum, l’Action catholique des Milieux Indépendants, les Scouts et guides de France, le Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne, Pax Christi, la Délégation catholique pour la coopération, qui sont pour nombre d’entre eux des mouvements officiels d’Eglise, la Conférence des évêques de France n’a pas répondu à nos appels."


Manuel de bioéthique : la Fondation Jérôme Lejeune attaque les diffamations en justice

Mme Danièle Gaudry, membre du Planning familial, a prétendu sur France Info que le manuel bioéthique de la Fondation Jérôme Lejeune comporte des « contre vérités scientifiques », et l’a qualifié de « manuel de manipulation de la jeunesse ».

Par ailleurs Mme Laurence Rossignol, ministre des familles de l’enfance et du droit des femmes, a dénoncé dans Libération ce « document de propagande ».

Face à ces déclarations injustes, relevant de la diffamation, la Fondation Jérôme Lejeune décide d’aller devant la justice.

Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune précise :

0« Ce manuel a été élaboré avec des  experts français et internationaux : médecin, chercheur, juriste, bioéthicien, philosophe. Il vise à présenter les différents enjeux bioéthiques de notre époque, par exemple la recherche sur l’embryon, l’euthanasie, le don d’organe. Dans cette perspective, le manuel vise à présenter la réalité de l’avortement, pour éclairer les consciences, sans juger les personnes.

Publié il y a dix ans, plusieurs fois réactualisé pour prendre en compte les évolutions législatives et les changements sociétaux, il n’a jamais fait l’objet de contestations.

Depuis l’origine il a remporté un grand succès (environ 500 000 exemplaires), et a été traduit en plusieurs langues. La Fondation Jérôme Lejeune se félicite qu’il puisse être distribué dans des établissements scolaires qui partagent comme valeur la défense de la vie. »

Pour le commander, cliquez ici


Hervé Mariton sifflé par les partisans d'Alain Juppé

Voici ce qui se passe lorsqu'un opposant à la loi Taubira rallie par opportunisme le favori d'une primaire lui-même favorable à la dénaturation du mariage. Hervé Mariton intervenait au premier meeting d'Alain Juppé (il n' a pas perdu de temps). Il se fait siffler :

Sans-titre

La vie politique est ainsi faite et les grands écarts idéologiques sont compliqués. La position intenable d'Hervé Mariton entraîne d'ailleurs un certain malaise au sein de la Manif pour Tous où le bruit court que ce dernier serait désormais indésirable sur le podium tandis que Ludovine de La Rochère tente de calmer le jeu :

"Selon un indiscret de RTL, ce jeudi, les organisateurs de la Manif pour tous auraient décidé d'écarter le député de la liste des invités qui disserteront sur la famille en tribune le 16 octobre. D'après la radio, "les organisateurs voient désormais difficilement comment Hervé Mariton pourrait prendre la parole sans se faire siffler". 

Sollicitée par LCI, Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif pour tous, dément catégoriquement que le député ait été puni de la sorte. "C'est absolument faux. La liste des personnes invitées à prendre la parole sur le podium n'a pas encore été établie. Nous n'avons pas échangé sur le sujet avec Hervé Mariton." Les invitations ne seraient  d'ailleurs "pas encore faites", selon la patronne du mouvement. "Il y aura des personnes de la société civile, des élus."

"Il a bien prévu de s"y rendre", confirme à LCI le député de la Manche Philippe Gosselin, qui soutenait Hervé Mariton à la primaire. Reste à savoir si le député de la Drôme sera accueilli en tribune... ou dans la foule."

Après tout, il est désormais habitué aux sifflets...


Immigration : le FN soutient le maire de Louveciennes

VLors de la réunion qui s’est tenue hier à la mairie de Louveciennes contre l’implantation d’un camp d'immigrés, Didier Palix, secrétaire FN de la 4eme circonscription des Yvelines a apporté officiellement le soutien plein et entier du FN à l’initiative de résistance des élus et de la population de ce secteur.

Le Front National, par la voix de François Simeoni, secrétaire départemental du Front National 78, appelle tous ses militants et sympathisants à soutenir sans réserve les actions qui seront menées dans les jours et les semaines à venir.

Voilà qui change du mot d'ordre de Thierry Perez, secrétaire FN de la 1ère Circonscription des Yvelines, qui demandait, lui, à ses militants de ne pas participer à la manifestation du 24 septembre à Versailles contre l'installation d'un camp d'immigrés. Alors même que, de son côté, François Simeoni annonçait aux organisateurs de cette même manifestation du 24 septembre sa participation ainsi que celle de Cyril Nauth, maire de Mantes-la-Ville et conseiller régional avec son équipe municipale, et Yasmine Benzelmat, conseillère régionale...


Frédéric Pichon soutient Jean-Frédéric Poisson sous condition

Le vice-président du SIEL écrit sur Boulevard Voltaire :

P"[...] Il reste le candidat Poisson, il est vrai beaucoup plus cohérent, tant sur les questions anthropologiques que sur les questions identitaires et de souveraineté. Et si ces primaires avaient un sens, ce serait celui de servir de caisse de résonance à un candidat d’une droite des valeurs authentique, qui ne rechigne pas, par ailleurs, à discuter avec Marion Maréchal et le SIEL ou à se rendre au Rendez-vous de Béziers et, pourquoi pas, à terme à envisager une alliance avec Marine Le Pen.

À cette condition, une telle candidature peut avoir un sens.

Jean-Frédéric Poisson perdrait, en revanche, toute sa crédibilité si, au lendemain des primaires, dans l’hypothèse prévisible où il ne serait pas élu, il appelait à voter pour le vainqueur des primaires.

Imagine-t-on, en pareille hypothèse, Poisson faire campagne pour un Juppé ou un Sarkozy contre Marine Le Pen en échange d’un sous-secrétariat ou même une réinvestiture à Rambouillet ? Autant dire que cela reviendrait à vendre ses convictions contre un plat de lentilles ?

Accordons donc à Jean-Frédéric Poisson le bénéfice de la bonne foi en faisant le pari de l’espérance. Mais ce pari n’est pas inconditionnel : il supposera, au lendemain des primaires, une prise de distance avec des hommes du passé qui ont tous, chacun à leur niveau, contribué au déclin de la France."


Le ralliement d'Hervé Mariton à Alain Juppé justifie l'opération VosCouleurs

Vos Couleurs revient sur le ralliement d'Hervé Mariton à Alain Juppé :

V"[...] En rejoignant Alain Juppé sur le partage bien mince et relatif« d’une exigence de sérieux et d’une volonté d’optimisme », Hervé Mariton donne à voir ce que valent vraiment ces stratégies de soutiens. Pourquoi pas Jean-Frédéric Poisson, pourtant bien plus proche de lui sur la question du mariage pour tous ? Parce que le président du Parti chrétien-démocrate qui dépassait pourtant l’élu de la Drôme dans de nombreuses enquêtes d’opinion ne porterait, aux dires d’Hervé Mariton, « qu’une candidature de témoignage ».

Pourquoi pas Fillon ? Parce qu’Hervé Mariton n’a pas digéré que celui-ci ait les faveurs de Sens commun, quand lui-même était considéré par le collectif comme un trop petit candidat, un candidat de témoignage, en somme. Et on pourrait continuer la liste.

Ces funestes calculs ont conduit Hervé Mariton à opérer ce choix que ses plus fervents soutiens n’ont pas fini de déplorer. Comme pour exorciser à l’avance les critiques, il se justifie en expliquant qu’il rejoint « celui qui lui a le moins promis ». Quelle importance, maintenant qu’on comprend qu’il a négocié son pourcent là où il valait le plus cher, c’est-à-dire dans le camp le plus éloigné de lui. Être la caution droitière d’un candidat qui séduit surtout au centre, voilà la nouvelle feuille de route d’Hervé Mariton. Tout le monde sait, et lui le premier qui l’avoue à demi-mot, qu’il n’a aucune chance de faire évoluer Alain Juppé sur les sujets sociétaux qui lui avaient permis de se faire un nom. On imagine déjà le tandem de choc qu’il pourra bientôt former avec NKM lorsque celle-ci, comme on peut le supposer, ralliera Alain Juppé au deuxième tour.

Il y a autre chose à inventer pour ne plus être les trahis, les sans-dents, les orphelins. La dynamique Voscouleurs appartient aux Français qui s’en emparent pour adresser un message fort et enfin changer la donne."


Les Maghrébins en France vont jouer à l'horizon 2030 le rôle des Mexicains aux Etats-Unis,

La natalité en France a baissé de 2,4 % en 2015 en France selon une étude de l’Insee publiée jeudi 29 septembre. Analyse de Laurent Chalard sur Atlantico :

B907cf3d92743757fb8f52f6f3c3c4Depuis 2011, alors que les naissances d'enfants issus de deux parents nés en France diminuent (de 580 756 en 2011 à 535 302 en 2015, soit une baisse de 7,8%), celles d'enfants dont l'un ou les deux parents sont nés à l'étranger sont en hausse de 6,07%. Quels enseignements peut-on tirer de ces tendances quant au visage de la France de demain ? 

"Ces évolutions récentes de la natalité, consécutives de la poursuite d’une immigration à un niveau élevé ces dernières années alors que la population née en France vieillit sensiblement, confirment que le renforcement du caractère multiculturel de la France est inscrit dans sa démographie. En effet, qu’on s’en réjouisse ou non, la France des années 2030 sera une France à la population bigarrée, ressemblant de plus en plus aux Etats-Unis, à la différence que les principales communautés ethniques ne seront pas tout à fait les mêmes.

D’une certaine manière, les Maghrébins en France joueront le rôle des Mexicains aux Etats-Unis, constituant une minorité ethnique importante sur laquelle il faudra compter, alors que les personnes originaires d’Afrique subsaharienne pourraient conduire à l’émergence d’un communautarisme "noir" comme en Amérique" (...)

Néanmoins, si l'on fait remonter la comparaison temporelle plus loin, on remarque que le pourcentage d'enfants nés de deux parents nés en France était de 69% en 1985, soit un niveau comparable à celui de l'année 2015 (70,40%). Quelles sont les différences entre les deux périodes ? 

"(...) la principale différence entre les deux périodes concerne l’origine de la population. En 1985, la quasi-totalité des enfants nés de deux parents nés en France étaient d’origine européenne, alors qu’en 2015, c’est moins vrai, puisqu’une partie des enfants d’origine extra-européenne ont désormais deux de leurs parents nés en France. Le chiffre de 2015 ne peut donc être totalement comparé avec celui de 1985 si l’on prend en considération le critère de l’origine ethnique de la population et non seulement celui du lieu de naissance. Le nombre d’enfants nés de deux parents nés en France d’origine européenne est probablement un peu moindre en 2015 qu’en 1985."

On remarque qu'en 2015 en Île-de-France, 89 335 nouveau-nés ont au moins 1 parent né à l'étranger sur 179 762 naissances au total, soit près de la moitié. Dans un département comme la Seine-Saint-Denis, ces nouveaux-nés représentent 67% du total des naissances. A l'inverse, dans un département comme la Nièvre, ces nouveaux-nés ne représentent que 16% du total des naissances. Quels sont les principaux déséquilibres que l'on peut identifier sur le territoire français ? 

Le principal déséquilibre concernant les naissances en fonction du pays de naissance des parents tient à la surconcentration de l’immigration, en particulier extra-européenne, d’où proviennent les populations les plus fécondes, dans les grandes métropoles, dont, avant tout, la première d’entre elle, Paris. Pour les naissances d’Afrique noire, la surreprésentation est très marquée en Île-de-France avec, par exemple, 60% du total national des naissances de mère originaires du Sénégal.

Ces tendances signifient que l’on se dirige vers des métropoles multiculturelles, où les Français seront une majorité minoritaire, c’est-à-dire regroupant moins de 50% de la population totale d’un territoire donné, comme c’est le cas aux Etats-Unis dans toutes les grandes métropoles, alors que la France rurale resterait largement peuplée de Français d’origine.

Il s’ensuit deux principaux risques. Le premier concerne l’émergence de tensions ethniques très fortes au sein des métropoles, si le clivage ethnique venait recouvrir un clivage social, ce qui semble malheureusement se dessiner, mais aussi du fait de l’existence d’une multitude de communautés aux modes de vie sensiblement différents, comme en témoignent déjà les conflits entre Maghrébins et Chinois à Aubervilliers. Le second risque est, mis en avant par le géographe Christophe Guilluy, est celui d'une fracture territoriale entre les métropoles et le reste du territoire, qui ne se reconnaîtrait plus dans la démographie des métropoles, les jugeant hors-sol. Cette fracture pourrait être source de tensions politiques très importantes à l’échelle nationale."


Un ministre coupable de délit d’entrave à l’enfantement

De Raphaëlle Lespinas dans l'Homme Nouveau :

H"[...] Tout a commencé le 27 janvier 1993, lorsque la loi a institué le « délit d’entrave à l’IVG » qui consiste à empêcher une IVG en perturbant l’accès aux établissements concernés, ou en exerçant des menaces sur le personnel ou les femmes venant avorter. Le délit a ensuite été élargi le 4 août 2014 aux actes d'intimidation à l'égard de femmes venues s'informer sur l’avortement dans un hôpital, ou tout autre centre d'information.

Mais depuis 2013 déjà, le gouvernement avait lancé son propre site Internet d’information pour contrer le sitewww.ivg.net, conçu par des militants pro-vie pour expliquer aux femmes qu’avorter n’est pas un acte anodin et qu’il peut avoir des conséquences physiques et psychologiques douloureuses. Très consulté et bien référencé dans les moteurs de recherche, www.ivg.net exaspère le gouvernement. Une colère qui ne cesse de croître depuis la création de www.afterbaiz.com, un site pour les jeunes, qui traite de l’amour, de l’affectivité, de la sexualité mais également de l’avortement.

Liberté de choix?

Et de fait, porté par des militants pro-vie, il ne présente pas l’avortement comme la seule solution à une grossesse non désirée. Ivg.net et afterbaiz.com sont deux sites où n’est pas demandée une seule fois l’abrogation de la loi Veil, où jamais il n’est dit que l’avortement est un crime, deux sites qui mettent en avant la liberté de choix Ce serait bien insuffisant pour des moralistes chevronnés, c’est déjà beaucoup trop pour Laurence Rossignol. « Être hostile à l’IVG c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit », a-t-elle déclaré le 17 septembre dernier. La liberté d’opinion des uns s’arrête là où commence celle du ministre pour lequel oser proférer que l’IVG n’est pas anodin et qu’il n’est pas la seule solution possible est une tromperie.

[...] On attend donc que Laurence Rossignol attaque en justice l’institut de sondage Opinion Way dont une étude de 2013 révélait que 85 % des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de l’IVG médicamenteuse, y compris une souffrance morale pour 82 % d’entre elles.

Finalement, le délit d’entrave numérique, c’est tout un programme… dont la première étape consisterait à refondre le Larousse, qui définit ainsi le fait d’entraver : « Empêcher quelqu'un d'agir, une action de se réaliser, ou constituer un obstacle. » Mais comment un texte publié sur Internet, et que personne n’est forcé d’aller lire, constitue-t-il un « obstacle » à l’IVG ? Peut-être que la femme a si peu de volonté propre que le seul fait de lire un conseil ou une injonction la détermine à agir en ce sens…

Deux questions demeurent :

– Les personnes qui font le choix d’accoucher sous X puis de confier leur enfant à l’adoption sont-ils des gens faibles d’esprit et manipulables, de mauvais citoyens ?

– Serait-il possible de créer un « délit d’entrave numérique à l’enfantement » pour des sites d’information sur l’IVG tels que celui du gouvernement, qui nient le syndrome post-avortement dont se plaignent pourtant de très nombreuses femmes et qui ne présentent aucune alternative à l’avortement ?"


Dossier Tabou sur l'islam : à passer dans les écoles

Gilbert Collard attire l’attention du ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l'émission Dossier Tabou concernant le péril islamiste diffusée le 28 septembre au soir sur M6 (L'islam en France, la République en échec) :

Capture d’écran 2016-09-30 à 07.00.51"Ce documentaire, qui révèle les dérives sectaires de certains zélateurs d’un culte clairement identifié, montre qu’un tabou doit impérativement être dénoncé lorsqu’il menace les bases civilisationnelles de notre tradition constitutionnelle et républicaine. Aux yeux de M. Gilbert Collard, il serait donc souhaitable que ce documentaire soit projeté et présenté à tous les élèves de nos écoles publiques françaises, afin d’exposer clairement les dangers d’un islamisme dévoyé.

M. Gilbert Collard souhaiterait donc savoir si la ministre envisagerait de donner suite à un tel projet à finalité pédagogique , et à acquérir les droits de rediffusion de ce reportage , dont la portée citoyenne est absolument évidente."


Quand Alain Juppé était contre la dénaturation du mariage

Décidément, les candidats libéraux-libertaires n'ont pas la grande forme. Après Hillary outre Atlantique, ce serait notre, heu, plutôt "leur" Alain. C'est du moins ce qu'on pourrait croire en considérant combien il a oublié ce qui étaient ses convictions il y a 20 ans. En l'occurrence au sujet des homosexuels et de la prétention de certains d'entre eux de pouvoir se "marier". En témoigne cet extrait de "La tentation de Venise", publié en 1993 par l'actuel maire de Bordeaux.

0

1

Merci à JL pour sa vigilance.


C’est arrivé un 30 septembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 septembre : saints catholiques et orthodoxes du jour, saint Grégoire l'Illuminateur, apôtre de l'Arménie.
  • le 30 septembre 420 : décès de Saint Jérôme.

De Georges de La Tour, Saint Jérôme lisant. Huile sur toile
Madrid, Musée du Prado

Né en 347, dans l'actuelle Croatie, Jérôme devient ermite dans le désert de Syrie avant d'enseigner les Saintes Écritures à Rome puis en Terre Sainte. Il traduit en latin l'Ancien et le Nouveau Testament, que l'on commence à son époque à désigner sous le nom de Bible.

Cette traduction de la Bible de Saint-Jérôme, lui-même élevé au rang de docteur de l'Église, est connue sous le nom de Vulgate et est devenue le texte de référence de l'Église catholique.

  • le 30 septembre 1061 : élection du pape Alexandre II.
  • le 30 septembre 1567 : fin du massacre de « la Michelade ».

Jean Guiraud dans Histoire Partiale, Histoire Vraie, (Tome 2, chapitre 18, Page 235 à 244) rappelle quelle est la vraie origine des 8 guerres de religions qui ensanglantèrent la France.

« Sans aller jusqu'à justifier la Saint-Barthélemy, certains écrivains l'ont expliquée en rappelant qu'elle a été précédée de plusieurs massacres de catholiques par les protestants.

Le 30 septembre 1567, Ies huguenots de Nîmes firent ce grand carnage de catholiques, qu'en raison de la fête de saint Michel célébrée la veille, on appela la Michelade. Par surprise, ils s'emparèrent des portes de la ville ; puis, armés de pistolets et d'arquebuses, ils se répandirent dans les rues ; les catholiques sans armes eurent à peine le temps de se réfugier à l'Evêché. Mais bientôt les huguenots s'emparèrent de l'Evêché, mettant en arrestation tous ceux qui y avaient demandé asile : toutes les églises furent pillées et le soir, un grand feu consuma les boiseries arrachées des sanctuaires, les archives ecclésiastiques, les vases sacrés et les objets d'art.

A neuf heures du soir, le massacre commença sans pitié, horrible. On tua le premier consul de la ville, le prieur des Augustins et plusieurs de ses religieux, un vicaire général, plusieurs chanoines, des prêtres, des laïques.

Les dépositions des témoins devant le Parlement de Toulouse évaluent à une centaine le nombre des victimes ; un journal anonyme à 180 ; le vicomte de Joyeuse dit qu'il y en eut deux ou trois cents».

Dans la nuit du 14 au 15 novembre 1569, après s'être rendus maîtres de la ville par surprise, les protestants firent un nouveau massacre : plus de 120 catholiques tombèrent sous leurs coups. En 1567, d'autres massacres de catholiques par les protestants eurent lieu à Alès où furent tués sans défense « sept chanoines de la Collégiale, assemblés pour chanter matines, deux Cordeliers et plusieurs autres « ecclésiastiques », à Uzès, Pont-Saint-Esprit.

Bagnols, Viviers, Rochefort ; tout le Bas-Languedoc fut terrorisé. En 1568, des scènes aussi odieuses avaient marqué la prise de Gaillac et de plusieurs autres villes de l'Albigeois par les calvinistes ; partout, beaucoup de catholiques furent tués par des sectaires qui avaient juré leur extermination. Le 24 septembre 1563, les protestants entrèrent par surprise dans la place forte de Saissac, ils y massacrèrent tous les prêtres, puis se retirèrent.

Ces carnages et plusieurs autres, dont on aurait pu allonger la liste précédente, eurent lieu plusieurs années avant la Saint-Barthélemy et, comme elle, ils ont été produits, non par l'excitation de la bataille et la fureur aveugle des combats, mais par la résolution froide, et mûrement réfléchie de faire disparaître par la mort des adversaires détestés et gênants. On serait tenté de voir dans les massacreurs de la Michelade les précurseurs et les initiateurs des massacreurs de la Saint-Barthélemy et d'expliquer ceux-ci par ceux-là.

Les flots de sang protestant versé pendant la tragique nuit de la Saint-Barthélemy auraient expié les flots de sang catholique répandus quelques années auparavant, dans les villes du Languedoc et de plusieurs autres régions de la France. C'est ainsi que le comprennent plusieurs manuels scolaires. Renvoyant dos à dos protestants et catholiques, ils déclarent qu'un égal fanatisme leur a inspiré des carnages également odieux et ils en tirent prétexte pour opposer au fanatisme religieux qui nous a valu les scènes horribles de la Saint-Barthélemy et des Michelades, la tolérance philosophique qui nous a donné la liberté de conscience dont, paraît-il, nous sommes de nos jours les heureux bénéficiaires.

Et ils oublient les persécutions que subissent à l'heure actuelle les catholiques de France, celles qu'a infligées aux catholiques allemands le Kulturkampf protestant de Bismarck : ils oublient surtout que la philosophie du XVIIIe siècle a inspiré aux âmes « sensibles » de Marat, de Saint-Just, de Carrier, les massacres de septembre, les hécatombes du tribunal révolutionnaire, les noyades de Nantes et que, dès lors, s'il y a un fanatisme religieux, il existe aussi un fanatisme libre penseur qui a largement fait ses preuves en 1793... et de nos jours.

Mais surtout, ils donnent une nouvelle marque de leur ignorance en attribuant à des raisons d'ordre religieux et au fanatisme catholique les massacres de la Saint-Barthélemy, alors qu'en réalité, ils sont dus à des causes purement politiques. « La Saint-Barthélemy, hâtons-nous, de le dire, fut une faute ; un crime politique ; la religion n'y entra pour rien ». Ainsi parle M. de la Ferrière, l'historien le mieux qualifié de cette horrible tragédie ; c'est ce que nous allons démontrer à sa suite… »

Voir les chroniques des 28 et 29 septembre.

  • le 30 septembre 1594 : naissance de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant, poète français.
  • le 30 septembre 1640 : décès de Charles Ier de Lorraine, 4ème duc de Guise.

Fils du duc de Guise, dit le balafré (Voir la chronique du 23 décembre, jour de son assassinat au château de Blois), Charles devient après ce crime le chef de la Sainte Ligue en France.

Portrait de Charles Ier de Guise par Giusto Sustermans

  • le 30 septembre 1681 : les troupes françaises s'emparent de Strasbourg.

Cette conquête est à replacer dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

  • le 30 septembre 1686 : Michel de Grandmont est nommé lieutenant de la partie sud de l'île de St-Domingue par le Roi Louis XIV.

Le Roi le récompense de ses exploits (conquête à deux reprises de la ville de Veracruz et conquête de la ville mexicaine de Campeche). Il n'occupera jamais ce poste, car en octobre 1686 il part à la tête de trois navires et deux cent hommes vers le Mexique et disparaît en mer.

  • le 30 septembre 1719 : début de la construction de l'hôtel Matignon.

Le prince de Tingry, duc de Beaumont et maréchal de France achète 91000 livres un terrain de près de 3 hectares, proche de la rue de Varenne ; il souhaite y créer un domaine champêtre. Cela deviendra l'hôtel du premier ministre.

Portrait, par Jean-Marc Nattier

  • le 30 septembre 1795 : le comte d'Artois, futur, Charles X, prend l'île d'Yeu.

Le comtes d'Artois et non les Anglais comme trop d'historiens l'écrivent, y débarque avec 5.000 fantassins, 1.000 cavaliers et 600 émigrés. Le duc de Bourbon l'y rejoint, Stofflet reprend les armes et deux officiers déguisés en matelots viennent mettre les troupes angevines aux ordres de Monsieur. Plus de Soixante-dix mille combattants l'attendent avec la Chouannerie bretonne : aux ordres de Charette, qui compte vingt-quatre mille hommes; celle de Stofflet, vingt mille ; celle de Sapinaud et de Fleuriot, quinze mille ; celle de Scepeaux, douze mille.

  • le 30 septembre 1800 : Traité de Mortefontaine.

La France et les USA signent une Convention de paix au château de Mortefontaine, qui met fin à leur quasi-guerre dans les Caraïbes.

  • le 30 septembre 1801 : pourparlers de paix entre la France et l'Empire ottoman, sur la question de l'Egypte.

Ils aboutissent à la restitution de l'Egypte aux Turcs lors du traité de Paris du 25 juin 1802.

  • le 30 septembre 1895 : les Français occupent Tananarive.

La reine malgache, Ravanola Ière, ne respecte pas le traité du 17 décembre 1885 ; qui accorde à la France un résident permanent, le versement d'une indemnité pour compenser les pertes causées aux Français en 1845, et la pleine propriété du port de Diego-Suarez. D'où l'expédition militaire …

  • le 28 septembre 1896 : signature d'une convention franco-italienne sur la Tunisie.

L'Italie met fin à ses prétentions sur le pays et reconnaît le protectorat de la France.

  • le 30 septembre 1938 : signature des accords de Munich.

Voir la chronique de la veille.

  • le 30 septembre 1953 : le Trieste bat le record de plongée.

Le " Trieste " plonge en Méditerranée, jusqu'à 3 150 mètres, au large de l'île de Ponza avec, à son bord, le professeur Auguste Piccard et son fils Jacques. La course aux grandes profondeurs commence. Le Trieste est un petit sous-marin sous lequel se trouve fixée une sphère détachable, en acier très épais, de deux mètres de diamètre, munie d'un hublot et de deux projecteurs : le bathyscaphe, alimenté par batteries.

 

  • le 30 septembre 1918 : naissance de René Rémond, historien, politologue et académicien français.
  • le 30 septembre 1897 : décès de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, plus connue sous le nom Sainte Thérèse de Lisieux, est une sœur carmélite morte de la tuberculose en 1897 à l'âge de 24 ans. Elle est canonisée en 1925, puis proclamée sainte patronne secondaire de la France et Docteur de l'Église et patronne des missions de l'Église universelle en 1997.

Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un énorme succès populaire ; les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un « ouragan de gloire ».

Le 6 avril 2011, Benoît XVI trace un portrait de sainte Thérèse de Lisieux.

« Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face n'a vécu que 24 ans à la fin du XIX siècle. Si sa vie fut très simple et cachée, la publication de ses écrits après sa mort en fit une des saintes les plus connues et aimées. La Petite Thérèse n'a cessé d'aider les âmes les plus simples, les humbles et les pauvres, les malades qui la priaient. Mais elle a aussi éclairé l'Église entière de sa profonde doctrine, au point que le vénérable Jean-Paul II lui attribua en 1997 le titre de docteur de l'Église... qui s'ajouta à celui de patronne de la Mission décerné par Pie XI en 1939... Il la définit experte en Scientia Amoris, cette science qui fait resplendir dans l'amour toute la vérité de la foi, ainsi que Thérèse l'a raconté dans son Histoire d'une âme".

Extrait de ses écrits tirés de Histoire d'une âme :

« Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c'est impossible, mais je veux chercher le moyen d'aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j'ai lu: Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi. Alors, je suis venue

Geneviève Esquier dans son livre Ceux qui croyaient au Ciel la cite (page 355 à 363):

« Je me sens la vocation d'un guerrier, de prêtre, d'apôtre, de docteur, de martyr […] Je voudrais mourir sur un champ de bataille pour la défense de l'Eglise […] J voudrais éclairer les âmes comme les prophètes. […] Je ne saurais me borner à désirer un genre de martyre. Pour me satisfaire il me les faudrait tous. »

Après 7 ans au Carmel, Thérèse voit clair :

« L'amour renfermait toutes les vocations… En un mot, il est éternel. Ma vocation je l'ai enfin trouvée, c'est d'aimer. »

Et en pleine agonie le 30 septembre, elle dit : « Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. »

Voir les chroniques du 2 janvier, du 17 mai et du 19 octobre.

 


Reconstruction de la chapelle St Hilaire au-dessus de Beaumes de Venise dans le Vaucluse

Après deux ans d'arrêt, de prières et de combat, l'association Saint Hilaire vient de commencer le 5 septembre les travaux de réhabilitation du transept de l'église St Hilaire au-dessus de Beaumes de Venise dans le Vaucluse.

Elle a besoin pour cela, d'acheter des échafaudages supplémentaires (6100€) et de payer les salaires de deux compagnons.

Elle lance en même temps une grande campagne de vente dans toute la France de 6000 livres sur des pèlerinages effectués à travers l'Europe chrétienne. Soutenez cette association en achetant un livre et en persuadant deux ami(e)s à faire de même et ainsi de suite.

Non, nos églises ne sont pas mortes.

Association de sauvegarde de la chapelle Saint Hilaire from Clipper films on Vimeo.


1er bébé avec 3 parents : scientifiquement risqué

Au-delà des problèmes éthiques posée par cette manipulation à but clairement eugénistes, il existe des problèmes scientifiques:

0"D'après l'American Society for Reproductive Medicine (ASRM), l'équipe du Dr Zhang a obtenu cinq embryons, dont un seul normal, celui qui est devenu Abrahim.

«La méthode n'est pas parfaite» note David Clancy (Université de Lancaster) car elle transmettra toujours un peu d'ADN mitochondrial de la mère, selon lui. [...]

Cette «première» naissance n'a pas fait l'objet d'une publication détaillée dans une revue scientifique de renom avec comité de lecture.

Une telle publication aurait permis de répondre avec rigueur aux interrogations des spécialistes portant, entre autres, sur le pourcentage précis de mitochondries maternelles résiduelles (porteuses de la maladie) dont l'enfant a malgré tout hérité.

D'après l'équipe du Dr Zhang, «moins d'1 %» des mitochondries du garçon seraient porteuses de l'anomalie.

Des scientifiques s'interrogent sur le suivi à long terme de l'enfant de ce couple jordanien.

Beaucoup jugent la technique «risquée» et ses «conséquences imprévisibles» sur la santé de l'enfant et ses descendants, a prévenu Marcy Darnovsky, directrice du Center for Genetics and Society, une ONG basée en Californie. [...]

Les garçons n'étant pas transmetteurs de ces maladies mitochondriales, certains recommandent de trier par précaution les embryons issus de ces nouvelles techniques et de ne retenir que ceux de sexe mâle, une option qui fait aussi débat.

Dans les années 1990, il y a eu un précédent avec l'injection de mitochondries provenant d'une donneuse pour doper des ovules d'une femme ayant du mal à procréer. Mais certains enfants ont développé par la suite des troubles génétiques et cette pratique a été bannie."

Les féministes devraient s'insurger : les embryons de sexe féminin sont systématiquement rejetés.


La Région Pays de la Loire a encore financé le Pass contraception

La majorité Les Républicains des Pays de la Loire, présidée par Bruno Retailleau, a attribué une nouvelle subvention de 80 000 euros pour le Pass contraception, qui avait déjà reçu 28 000 euros au mois de juillet dernier. Sans oublier les 98 000 euros que la majorité a versé au Planning familial en avril 2016. Avec un chiffre constant du nombre d’avortement chaque année en France, de l’ordre de 200 000, le FN pose la question de l’efficacité de ces actions s’adressant à des mineurs, en dehors de l’autorité parentale.

La Région a-t-elle l’intention de subventionner aussi des associations qui proposent un logement, un soutien matériel et des alternatives sociales à l’avortement, pour les jeunes femmes qui souhaitent garder leurs enfants, mais qui n’en ont pas les moyens financiers ? 

Infolettre vidéo du groupe Front national-Rassemblement Bleu Marine au conseil régional des Pays de la Loire de septembre 2016 :


Laurence Rossignol veut-elle censurer Simone Veil ?

Le billet publié par Thibaud Collin sur son blog est intéressant à double titre, par son contenu d'abord mais aussi car il permet de se replonger dans la Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de la grossesse (dit loi Veil) ainsi que dans le discours prononcé par Simone Veil le 26 novembre 1974. C'est édifiant de voir à quel point la situation a empiré. Il est urgent que le gouvernement censure ce discours et en fasse disparaître les traces sur internet tellement il est en contradiction avec le totalitarisme mortifère des partisans de l'avortement :

"La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi" [Article n°1 de la loi]

Voici quelques extraits du discours de Simone Veil qui ...pourraient presque désormais justifier sa présence à la prochaine Marche pour la Vie :

Simone-00247-187x300"Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? (...)

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme (...)

Le deuxième absent dans ce projet pour beaucoup d’entre vous sans doute, c’est le père. La décision de l’interruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, être entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhaite, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi (...)

Enfin, le troisième absent, n’est-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse à entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montré qu’elles posaient un problème insoluble. Plus personne ne conteste maintenant que, sur un plan strictement médical, l’embryon porte en lui définitivement toutes les virtualités de l’être humain qu’il deviendra (...)

Tout en évitant d’instituer une procédure qui puisse la détourner d’y avoir recours, le projet prévoit donc diverses consultations qui doivent la conduire à mesurer toute la gravité de la décision qu’elle se propose de prendre (...) Cette tâche de dissuasion et de conseil revient au corps médical de façon privilégiée (...)

Il va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiées possible et que, notamment, les organismes qui se sont spécialisés pour aider les jeunes femmes en difficulté puissent continuer à les accueillir et à leur apporter l’aide qui les incite à renoncer à leur projet (...)

Ensuite, l’interruption de grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin (...) Mais il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer (...)

Si l’on s’en tient aux principes généraux de la Sécurité sociale, l’interruption de grossesse, lorsqu’elle n’est pas thérapeutique, n’a pas à être prise en charge. Faut-il faire exception à ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel (...) Ce qu’il faut aussi, c’est bien marquer la différence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne désirent pas un enfant, doit être encouragée par tous les moyens et dont le remboursement par la Sécurité sociale vient d’être décidé, et l’avortement que la société tolère mais qu’elle ne saurait ni prendre en charge ni encourager (...)

Rares sont les femmes qui ne désirent pas d’enfant ; la maternité fait partie de l’accomplissement de leur vie et celles qui n’ont pas connu ce bonheur en souffrent profondément (...)

Si la loi est générale et donc abstraite, elle est faite pour s’appliquer à des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement (...)

Il est vrai que personne ne peut éprouver une satisfaction profonde à défendre un tel texte (...) : personne n’a jamais contesté, et le ministre de la Santé moins que quiconque, que l’avortement soit un échec quand il n’est pas un drame (...)"


Avortement : Laurence Rossignol veut du débat. Chiche ?

Dans un communiqué, le ministère "des familles" se plaint que son amendement sur le délit d'entrave numérique à l'avortement ait été rejeté par le Sénat :

R"Alors que le projet de loi Egalité et Citoyenneté, adopté en première lecture à l’Assemblée, est actuellement en débat au Sénat, la commission spéciale chargée de l’examiner a déclaré irrecevable, au titre de l’article 45 de la Constitution, un amendement étendant le délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Cet amendement vise à sanctionner les sites internet qui, sous couvert d’une présentation neutre et objective, sont des paravents de groupes anti-IVG qui veulent dissuader les femmes qui souhaitent recourir à l’IVG. Or, les manipulations, les informations faussées délivrées sur des sites qui se font passer pour neutres portent atteinte au libre choix des femmes. En effet, ces sites n’ont qu’un but : culpabiliser les femmes et les dissuader de recourir à l’IVG.

Le Gouvernement regrette fortement que la majorité sénatoriale ait décidé d’écarter cet amendement avant même la discussion parlementaire.

Sous prétexte que cet amendement n’aurait pas de lien, « même indirect », avec le projet de loi du Gouvernement, qui parle pourtant d’égalité, le débat est refusé sur un sujet majeur pour l’égal accès des femmes à leurs droits.

Aujourd’hui, par un artifice de procédure, la majorité sénatoriale évite donc le débat sur lequel, manifestement, elle n’a pas levé ses ambiguïtés."

La volonté de culpabiliser les sénateurs est manifeste et c'est une pratique courante à gauche. Mais accuser la droit d'éviter le débat sur l'avortement est cocasse, alors que la gauche a toujours refusé un débat sur le sujet, préférant le mode opératoire à l'égard des récalcitrants à l'avortement. La volonté de poursuivre les sites alternatifs entre bien dans cette démarche totalitaire.

Si Laurence Rossignol veut débattre, alors débattons. Selon un récent sondage IFOP, 89% des français continuent à considérer que l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes. Thibaud Collin commente :

"Ce chiffre impressionnant peut être interprété de deux manières. Soit on considère qu’avorter n’est pas plus grave que de se faire arracher une dent de sagesse ou enlever une tumeur bénigne, et alors on considère que la souffrance psychique post-avortement est la conséquence de représentations archaïques entretenant la culpabilité. Il est donc urgent de faire taire toutes ces voix discordantes qui alimentent ce fond de préjugés et contribuent à l’aliénation des femmes. L’idée même de prévention de l’avortement paraît alors inintelligible puisque cet acte n’est en rien un mal, fut-il moindre.

Soit on considère que ce chiffre de 89% révèle que les gens ont l’intuition plus ou moins claire que l’avortement est le fait d’interrompre, non seulement une grossesse, mais par là même la vie d’un être à un stade de son développement que chacun a par définition vécu. Et il faut constater que cette intuition résiste à la persistante volonté de banaliser cet acte par des campagnes publicitaires et son remboursement total par la sécurité sociale. Mais si l’avortement n’est pas simplement l’interruption d’une grossesse mais le fait d’enlever la vie à un être, non pas neutre et indifférencié, mais de nature humaine, la position de moindre mal paraît intenable. Quel bien pourrait-il être mis dans la balance en face d’une vie humaine?  La conscience morale peut difficilement supporter cet entre-deux qui pourtant, pratiquement, paraît être un compromis habile et raisonnable (tel était la manière dont Simone Veil a présenté la loi dépénalisant cet acte pour des raisons de santé publique). Cet inconfort tend à se résorber dans le discours militant tenu par Laurence Rossignol qui dès lors ne peut plus tolérer une voix discordante, osant juger cet acte comme un « crime abominable », selon l’expression de Vatican II (Gaudium et spes, n°51) reprise dernièrement par le pape François."


Avortement : le contre-sens de Laurence Rossignol

Lu sur le blog de Thibaud Collin :

" Laurence Rossignol, Ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes veut nous faire croire que l’accès à l’IVG serait aujourd’hui en danger. Les responsables ? Des sites internet qui « sont en fait des leurres, déclare-telle sur France-Info le 17 septembre, et emmènent sur de la propagande anti-IVG. Ce n’est plus devant les cliniques qu’on s’enchaîne aujourd’hui, c’est sur internet que la lutte se poursuit.» Et de constater que « les opposants n’ont jamais désarmé. Pas une fois, pas une heure, pendant ces quarante ans, ils n’ont cessé de chercher à dissuader des femmes, à affaiblir leur droit à l’IVG. »

Laurence Rossignol s’appuie sur la loi Veil pour légitimer son projet de créer un délit d’entrave numérique à l’IVG. Or en cela, elle fait un contre-sens puisque la loi Veil n’a jamais créé un droit à l’IVG mais l’a dépénalisé à certaines conditions comme étant un moindre mal au vu de la santé publique. C’est donc une loi de tolérance qui, rappelons-le, a pour objet un mal que l’on supporte car sa suppression apparaît comme pire. Simone Veil dans son discours du 26 novembre 1974 affirme explicitement que cette loi «  ne crée aucun droit à l’avortement » mais qu’elle est là pour « le contrôler et en dissuader les femmes ». Non seulement ce volet prévention de la loi n’a jamais été appliqué mais la législation a effectivement évolué vers la production d’un « droit à avorter ». Mais à qui est opposable ce droit ? A qui crée-t-il un devoir correspondant ? A ceux qui pourraient empêcher la femme de recourir à ce geste, le corps médical et les opposants considérant que l’avortement est la suppression d’une vie humaine innocente. Ce droit d’accès remet-il en cause le fait que l’avortement demeure l’objet d’une tolérance (et donc reconnu comme un mal bien que moindre dans certaines circonstances) car transgressant le principe du droit à la vie qui constitue, ne l’oublions pas, le premier article de la loi Veil ?

Le tour de passe-passe rhétorique consiste à faire croire que l’avortement est désormais un droit fondamental, fruit d’une conquête glorieuse et vecteur d’émancipation de la femme et que donc tous ceux qui nient sa qualité de droit conspirent contre le progrès du genre humain, les droits de l’homme, la démocratie, bref sont d’affreux rejetons de la « bête immonde ». Le sophisme consiste à présenter comme identique ce qui ne l’est pas : car défendre la possibilité de la femme à avorter ne signifie pas le considérer comme un acte émancipateur et bon. En effet, la transgression du principe du droit à la vie pour tout être humain demeure ; l’article 1 de la loi Veil n’a pas été abrogé et pour cause, le respect de la vie humaine est un des principes fondamentaux de notre République. Les polémiques actuelles sont donc révélatrices que l’avortement demeure un tabou au cœur de notre société et que la loi Veil est une position intermédiaire, supportable dans le champ pratique mais insupportable dans le champ théorique.

Lire la suite "Avortement : le contre-sens de Laurence Rossignol " »


Un maire FN à une réunion de Jean-Frédéric Poisson

IMG_7807Salle comble à Angers hier soir pour écouter Jean_Frédéric Poisson, candidat à la primaire LR. A côté du public classique et des élus proches du PCD ou des LR, nous avons noté présence active de Barbara Mazières, présidente du cercle Anjou Conférence, cadre LMPT 49, ancienne SD du FN49 qui s'est fortement mobilisée pour cette réunion.

Et nous avons remarqué aussi la présence de Gaëtan Dirand, responsable de l'Avant garde du Maine et Loire, ancien SD du FN 49, de Bernard Lahondès seul maire FN du Maine et Loire...

Jean-Frédéric Poisson, candidat de la droite hors les murs? Le Maine et Loire comme laboratoire de cette union des droites ?


Le grand remplacement : aux Etats-Unis et au Liban

Fin août, un article des Echos (peu suspect d'extrémisme ni de complotisme) expliquait pourquoi Donald Trump avait peu de chance de l'emporter :

"La faute n'en revient pas qu'à Donald Trump. Compte tenu des changements démographiques, son combat est autrement plus difficile à gagner qu'il ne l'était pour George W. Bush dans les années 2000. A titre d'exemple, celui-ci avait remporté le Nouveau-Mexique, ce qui serait totalement impossible aujourd'hui : les Latinos sont devenus tellement puissants que les démocrates ne peuvent plus y perdre. La meilleure preuve est que plus personne n'y fait campagne depuis 2008 ! Donald Trump en est donc réduit à monter des scénarios quasi impossibles, espérant remporter tout à la fois la Floride, l'Ohio, l'Iowa et le Nevada, et pourquoi pas le Colorado et la Virginie. Mais, comme au Nouveau-Mexique, la montée des Noirs et de Latinos fait que ces Etats, historiquement républicains, penchent plutôt démocrate aujourd'hui. Hillary Clinton y est donnée largement favorite."

Images-7Où l'on voit que l'immigration sert les intérêts électoraux... Comme en France ? Chez nous, nous serions avisés de regarder ce qui se passe au Liban :

"Selon l’état civil il y a encore 34% de chrétiens au Liban. Mais si l’on s’intéresse aux moins de 25 ans, les chrétiens ne sont que 25%. C’est ce qu’a souligné le vice-président de la Ligue maronite, Hiam Boustany, à l’occasion du colloque tenu lundi par le Mouvement pour la Terre au Couvent Saint-Jacques de Karm Saddeh. Les participants de ce colloque se penchaient sur la question de la vente des terrains appartenant à des propriétaires chrétiens. Depuis des années on constate une augmentation de la vente de terrains par des chrétiens à des musulmans, ce qui est en relation directe, en aval comme en amont, avec l’affaiblissement de la présence chrétienne dans de vastes zones rurales du pays ainsi que dans les zones côtières du nord. [...]"


Création de l'association "Ma commune sans migrants"

 

Charte-migrantsCette association va faire grincer des dents :

"Steeve Briois, maire d’Hénin Beaumont, annonce la création d’une association de maires refusant l’accueil des migrants. Cette association, intitulée « ma ville sans migrants », fait suite à l’annonce par le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, d’un plan de dissémination de 12 000 migrants dans les villages et villes de France à la suite du démantèlement de la jungle de calais (...) les maires membres de cette association s’engagent à faire voter par le conseil municipal, une charte intitulée «ma commune sans migrants ». Cette charte énonce huit points attestant devant les Français, que tous les moyens légaux en la possession des maires, seront mis en œuvre pour s’opposer à l’accueil des migrants (...)"

Le but de Steeve Briois est de forcer les maires à se positionner en toute transparence vis-à-vis de leurs électeurs :

«Je veux forcer les municipalités à se positionner sur l’accueil des migrants. On entend beaucoup de personnes chez Les Républicains faire des déclarations plus ou moins floues sur le sujet"

Le maire de Beaucaire a déjà fait adopter cette charte par son conseil municipal. Parmi les huit points, on peut lire ceci :

Point n°3 : Les communes signataires s'engagent à ne verser aucune subvention aux associations dont l'objet social est de promouvoir l'immigration massive et/ou l'accueil de migrants en situation irrégulières ;

Point n°4 : Les communes signataires s'engagent à s'opposer par tous les moyens légaux à l'installation de centres d'accueil et d'orientation (CAO) et/ou à l'extension d'un centre d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA);"

Point n°5 : Les communes s'engagent à utiliser tous les moyens de communication à leur disposition pour faire connaître leur opposition à l'accueil de migrants ;


Jean-Marie Le Pen menace de présenter 400 candidats aux législatives

Lepenjm_pics_590Il ne peut pas s'agir d'une coïncidence. Il s'agit d'un énième appel à l'unité au sein du FN mais aussi et surtout un appel à mettre la barre à droite. Quelques jours avant que le tribunal de Grande instance de Nanterre (5 octobre) ne se penche sur la légalité de l'exclusion de Jean-Marie Le Pen, ce dernier vient de déclarer qu'il pourrait soutenir jusqu'à 400 candidats dissidents aux législatives de 2017 :

"Le camp Jean-Marie Le Pen a déjà trouvé une soixantaine de candidats. Un chiffre auquel il faut ajouter la "centaine" de circonscriptions couvertes par le Parti de la France de Carl Lang avec lequel le "Menhir" fait équipe.

L’objectif final ? Présenter près de 400 candidatures. "Le chiffre de 300 à 400 circonscriptions paraît envisageable. On y arrivera", assure au Figaro Lorrain de Saint Affrique, le collaborateur parlementaire de Jean-Marie Le Pen"

Cette annonce  est caractéristique de Jean-Marie Le Pen qui souffle le chaud et le froid sans jamais que l'on sache jusqu'où il ira vraiment. En effet, il ne financera pas les candidats dissidents mais probablement ceux du FN tandis que certains au FN reconnaissent que ces candidats pourraient être nuisibles au FN :

"Ces candidatures ne seront en revanche pas financées par Jean-Marie Le Pen et par la Cotelec, l’association de financement du FN présidée par le patriarche Le Pen. Cette dernière financera les candidats officiellement étiquetés FN. Du côté du parti présidé par Marine Le Pen, on reconnaît que ces candidatures peuvent être de sérieux cailloux dans les godasses frontistes aux législatives. Ainsi Wallerand de Saint Just confie-t-il :

A quelques voix près, elles peuvent nous empêcher d’être présents au second tour dans certains secteurs."

De son côté, Gilbert Collard, qui a eu des mots plus durs à son égard, salue le panache de Jean-Marie Le Pen...avec un brin d'humour :

"C’est un emmerdeur chronique. C’est ce qui, franchement, je vais me faire insulter, me plaît. Il tient le coup. C’est Cambronne. La garde meurt mais ne se rend pas. Il fait un tort fou à la France et au parti qu’il a créé. Il ne veut pas abdiquer et même si ça m’emmerde, je trouve ça odieux, ça a quand même du panache. Mais s’il pouvait ranger son panache dans l’intérêt de la France, ça aurait encore plus de panache"


En islam, un martyr tue pour sa foi ; dans le christianisme, un martyr est celui qui meurt pour sa foi

Eric Zemmour était mardi 27 septembre au palais des congrès de Versailles :

9782226320087-j"(...) Et puis le journaliste nous parle de sémantique : le mot « islamisme », en arabe, n’existe pas. C’est un distinguo subtil inventé par notre classe politico-médiatique pour nous faire admettre que l'islamisme, c’est méchant, que l’islam, c’est gentil. Va pour le monde de Oui-oui.

L’islam est une « religion naturelle » : « Nous sommes tous musulmans », ceux qui restent juifs ou chrétiens sont dévoyés et risquent la mort. Voilà qui parle à l’assemblée en majorité catholique. Exemple : à la création du Conseil du culte musulman, Chevènement a demandé aux musulmans de convertir cette règle au nom de la liberté religieuse. Les musulmans ont refusé en bloc. Pas de conversion pour eux. Le destin de l’islam, affirme Zemmour, est de convertir le monde.

La France est terre d’islam parce qu’elle l’a déjà été jusqu’à Poitiers. L’auditoire subit un viol de pensée collectif, mais quelque chose leur dit que le bon sens est au cœur du raisonnement. C’est la force de Zemmour. Il capte l’attention. Repète que lui, le juif venu d’Algérie, s’appelle Éric parce que ses grands-parents ont commencé l’assimilation par un prénom français ; s’ensuivra l’intégration et puis l’amour infini de la France.

Zemmour risque gros, un garde du corps posté derrière lui nous le rappelle. Il assène pourtant : « Un islamiste est un musulman impatient. » « En islam, un martyr tue pour sa foi ; dans le christianisme, un martyr est celui qui meurt pour sa foi. »

Rappelle un sondage récent vite enterré : 29 % des musulmans de France placent la charia avant les lois de la république, dont une immense majorité de jeunes.

Et conclut sous forme de mise en garde : soit nous serons un peuple combatif et nous vivrons, soit nous serons endormis par des élites qui ont déjà pactisé avec le peuple arabo-musulman et nous seront remplacés."


Il faut mettre un terme au regroupement familial et à l’immigration nuptiale

Jean-Yves Le Gallou pour Boulevard Voltaire s'appuie sur un sondage IFOP pour mettre en lumière l'immigration nuptiale, un phénomène passé sous silence mais qui tient une place importante dans la vague de voiles qui nous submerge et le remplacement de la population française :

Mariage-force

"[...] Des chiffres qui ne font que représenter une réalité indéniable : l’occupation croissante de l’espace public par des femmes voilées et même de plus en plus souvent « bâchées ». Une entreprise de « colonisation visuelle », selon Marion Maréchal-Le Pen.

Ce phénomène majeur a trois causes :

– les constructions de mosquées financées soit par les contribuables français (dons ou prêts de terrains, « aides culturelles ») et les États étrangers ;

– la présence, dans tous les appartements, des télévisions arabes qui véhiculent la mode et le modèle de la femme voilée ;

l’immigration nuptiale.

Ce dernier phénomène est peu connu mais déterminant.

Chaque année, 10.000 conjoints ou enfants d’étrangers obtiennent un titre de séjour au titre du regroupement familial. Mais – et c’est là le chiffre essentiel – 40.000 conjoints entrent en France au titre du regroupement de « familles de français ». De qui s’agit-il ? De ressortissants étrangers qui ont été épousés à l’étranger, hors Union européenne, par des ressortissants français. Pour quelques centaines de cas, il s’agit de rencontres entre Français et Chinois, Philippins, Américains, Canadiens ou Australiens. Mais pour l’essentiel, il s’agit de binationaux, Franco-Maghrébins ou Franco-Africains, généralement inassimilés, qui se marient « au bled » dans le cadre de mariages communautaires souvent « arrangés ». Il peut s’agir de jeunes filles mariées, plus ou moins contre leur gré, avec des cousins.Mais le cas le plus fréquent est celui de jeunes hommes qui vont chercher "au bled" leur promise. Pour ne pas dire leur soumise.

Car, dans les deux cas, la soumission de la femme est un élément essentiel de la décision. Et comme les pays les plus concernés par ces pratiques sont, dans l’ordre, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et les pays africains musulmans, toutes ces femmes portent le voile et servent de modèle aux autres.

D’autant que ces mariages ouvrent des droits au regroupement familial pour les parents, pour garder les petits-enfants ou se faire soigner : d’où le nombre grandissant de vieilles femmes voilées arrivées récemment en France.[...]

Dans le cas qui nous occupe, des binationaux qui préfèrent le pays d’origine de leur famille – c’est leur droit — n’ont pas à nous imposer leurs mœurs. Comme le disait le général de Gaulle (cité par Alain Peyrefitte) : « Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. »

La conclusion est claire : il faut mettre un terme au regroupement familial et à l’immigration nuptiale, arme fatale de l’islamisation et du Grand Remplacement."