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L’Etat Islamique ne fait pas pire que la Révolution française

Comment justifier au yeux du peuple français l'engagement de nos Armées, de notre Gendarmerie, de notre Police contre un ennemi qui n'est que le fils spirituel de ces grands ancêtres de la "République", ceux dont nos "élites" appellent les "mânes" à la moindres difficultés pour défendre les valeurs de LA REPUBLIQUE. Voilà pourquoi cette guerre est déjà perdue!

Valeurs fondées sur quelques décrets, toujours pas abrogés, malgré les demandes répétées d'élus français, ceux du 1er aout et du 1er octobre 1793!

Oui, Daesh est bien un enfant de la révolution (anti) française.

 


On n'en a pas fini avec la guerre d'Algérie

Tortures1Un sondage IFOP sera publié demain, 1er novembre, jour anniversaire des attentats commis par les terroristes du FLN, qui mèneront, avec la complicité du pouvoir gaulliste, à l'indépendance de l'Algérie et au massacre de milliers de Français d'Algérie ainsi que de harkis fidèles à la France.

Evidemment, ce sondage est diffusé pour dire que l'indépendance de l'Algérie fut une bonne chose et ... pour faire pression pour que la France présente ses excuses.

Si la France doit présenter des excuses, c'est pour avoir abandonné l'Algérie, qui sombre dans le chaos, pour avoir laissé des milliers d'Algériens se faire massacrer, pour avoir parqué des Algériens fidèles à la France, dans des camps de fortune, c'est pour aussi avoir fait la guerre à des Français. Ce silence d'Etat a déjà été dénoncé.

Ces attentats du 1er novembre feront 10 morts : deux Français d'Algérie (un chauffeur de taxi de confession juive, Georges-Samuel Azoulay et Laurent François), l'agent forestier François Braun, l'agent de police Haroun Ahmed Ben Amar et quatre appelés : le soldat Pierre Audat et le brigadier-chef Eugène Cochet, André Marquet et le lieutenant Darneaud. Sont également tués le caïd Ben Hadj Sadok et Guy Monnerot, qui voyageaient ensemble. Ce dernier, jeune instituteur, était venu de la métropole avec son épouse pour instruire les enfants du bled...

Dans un documentaire récent sur cette guerre cruelle, Patrick Buisson, évoquant la foi des combattants, ces Algériens qui ont perdu la guerre sur le champ de bataille mais qui l'ont finalement gagnée à Evian, a fait des rapprochements entre les égorgements récents et ceux de cette guerre passée :

"Aujourd'hui, certains s'interrogent : la religion et le sentiment national ne seraient-ils pas le cœur battant de l'histoire ? Il n'est pas trop tard pour le comprendre." "On n'en a jamais fini avec la poussière des dieux morts."


L'émodiplomatie, une contre-politique étrangère (française) qui nie le réel

Analyse très pertinente et fouillée (elle propose beaucoup de liens) de Maxime Chaix, relayée par dedefensa. Extrait.

En mars 2016, le magazine Marianne révéla que la direction de la prospective du Quai d’Orsay avait, dès octobre 2012, alerté le ministre des Affaires étrangères et l’Élysée sur le fait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient les groupes extrémistes en Syrie – ce qui vient d’être confirmé par des propos d’Hillary Clinton rendus publics par Wikileaks. Dans une note qui fut ignorée par leur hiérarchie, ces experts du Quai d’Orsay soulignèrent que le « piège [venait] du Golfe », et que « nous [risquions] d’y tomber ». Finalement, à partir de 2014, plusieurs députés de l’opposition accusèrent le gouvernement français d’avoir soutenu le Front al-Nosra, rappelant qu’il s’agissait de la branche d’al-Qaïda dans le conflit syrien. Au vu de la gravité de ces allégations, on aurait pu s’attendre à un scandale national. Il n’en fut rien, les médias français n’ayant pas repris ces arguments. Présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale depuis juin 2012, Élisabeth Guigou pouvait-elle ignorer ces politiques clandestines ? Contactée durant l’écriture de cet article, la députée n’a pas répondu à ma sollicitation.


Variations sur la "partition" du territoire anciennement français

Philippe de Villiers l'a récemment dénoncée, et François Hollande n'a pas hésité à l'évoquer récemment comme une possibilité. Stratediplo nous propose à ce sujet une analyse décapatante. Voici deux extraits, mais tout est à lire.

(...) on ne peut qu'être interpelé par sa formule, appliquée cette fois à la France le 12 (?) octobre 2016, s'interrogeant et constatant "comment peut-on éviter la partition ? Car c'est quand même ça qui est en train de se produire, la partition".

Beaucoup de Français ignoraient encore que leur président comparait désormais la situation de la France à celles de la Syrie l'année dernière et de la Centrafrique il y a deux ans. Il évoque d'ailleurs le démembrement, qu'il s'agisse d'un démantèlement imposé ou d'une dislocation spontanée, par un mot étranger, dont le faux-ami français est souvent complété de l'expression "bien réglée". Car partition, dans le sens de morcellement, c'est l'une des deux alternatives couramment considérées et discutées aux Etats-Unis d'Amérique pour décrire les modalités de la destruction de leurs ennemis, puisqu'ils ne visent jamais l'armistice, la capitulation ou le traité de paix mais systématiquement la destruction, et étudient toujours, selon le critère de la valorisation économique possible des ruines, ce qu'ils appellent la "solution parking" appliquée par exemple au Japon en 1945, en Irak en 1991 et en Serbie en 1999 et la "solution partition", appliquée par exemple en Yougoslavie en 1992, en Irak en 2003 et en Libye en 2011. La référence affichée par le président Hollande par le choix du terme est explicite. (...)

La partition du diviser pour mieux asservir représente aussi un diktat autoritaire dans la philosophie punitive états-unienne, souvent mis en œuvre par le truchement d'un gouvernorat multinational. Et effectivement, comme on l'a montré dans le Septième Scénario, quelques mois suffiraient pour voir le durcissement d'une insurrection locale, la stabilisation de lignes de séparation puis le déploiement sur celles-ci d'un dispositif international d'interposition, c'est-à-dire la matérialisation de frontières et la réalisation d'un morcellement.


Entre Hollande et Le Pen, JF Poisson voterait...

Sur Nouvelles de France, Eric Martin retranscrit le propos de Jean-Frédéric Poisson tenu sur RTL ce lundi 31 octobre :

« Je suis le seul des candidats à la primaire à avoir dit pourquoi je ne partageais pas le projet politique du Front national. Je suis opposé à la préférence nationale, je suis opposé à la peine de mort, je n’ai pas la vision qu’a le Front national de la laïcité, je ne partage pas sa vision ni de l’Europe ni de l’euro et je n’aime pas l’orientation prise par ce parti politique en ce qui concerne l’éducation et sa réforme. Partant de là, je ne vois pas comment je pourrais soutenir la candidate du FN. »

« Il est impossible pour moi de voter pour un président de la République sortant qui divulgue des secrets d’Etat dans un livre publié dans le cadre d’entretiens avec des journalistes. Un chef d’Etat qui met en danger des agents des forces spéciales françaises n’est pas digne d’exercer cette fonction et donc il ne peut pas être question de le réélire. »

« Le redressement de la France implique de tels changements et de telles ruptures que si jamais Mme Le Pen changeait d’avis sur les choses que j’ai dites tout à l’heure, alors pourquoi pas. »


François chez les Luthériens

Cq5dam.web.800.800-2Extrait de la déclaration conjointe à l’occasion de la "commémoration commune Catholique-Luthérienne de la Réforme" :

"[...] Nous lançons un appel à toutes les paroisses et à toutes les communautés luthériennes et catholiques pour qu’elles soient audacieuses et créatives, joyeuses et pleines d’espérance dans leur engagement à poursuivre la grande aventure devant nous. Au lieu des conflits du passé, le don de Dieu de l’unité entre nous devrait guider notre coopération et approfondir notre solidarité. En nous rapprochant dans la foi au Christ, en priant ensemble, en nous écoutant les uns les autres, en vivant l’amour du Christ dans nos relations, nous, Catholiques et Luthériens, nous nous ouvrons nous-mêmes à la puissance du Dieu Trinitaire. Enracinés dans le Christ et en témoignant de lui, nous renouvelons notre détermination à être des hérauts fidèles de l’amour sans limite de Dieu envers toute l’humanité."

Extrait de l'homélie du pape dans la cathédrale luthérienne :

"Jésus intercède pour nous comme médiateur auprès du Père et il lui demande l’unité de ses disciples « pour que le monde croie » (Jn 17, 21). C’est ce qui nous réconforte et nous encourage à nous unir à Jésus pour lui demander avec insistance : ‘‘Donne-nous le don de l’unité pour que le monde croie dans le pouvoir de ta miséricorde’’. C’est le témoignage que le monde attend de nous. Nous les chrétiens, nous serons un témoignage crédible de la miséricorde dans la mesure où le pardon, la rénovation et la réconciliation sont une expérience quotidienne au milieu de nous. Ensemble, nous pouvons annoncer et manifester de manière concrète et avec joie la miséricorde de Dieu, en défendant et en servant la dignité de chaque personne. Sans ce service au monde et dans le monde, la foi chrétienne est incomplète."

Selon Famille chrétienne

"l’Église catholique et l’Église luthérienne suédoise n’ont jamais été si distantes. Le clergé féminin, le mariage homosexuel, et le libéralisme théologique ont creusé un fossé béant. « Même si cela fâche, je pense que nous avons désormais plus de différences que de points communs », estime le Père Frederik Heiding, jésuite installé à Uppsala, converti issu de l’Église suédoise."


Terres de mission : le cardinal Sarah, les ordinations 2016 et les racines chrétiennes

Dans la première partie de l'émission, l'abbé Claude Barthe parle du Cardinal Sarah, puis, toujours avec l'abbé Barthe, analyse des ordinations sacerdotales 2016 et enfin une étude sur les racines chrétiennes de la France avec Geoffroy Caillet :


Un artiste hors des réseaux officiels

Tandis que certains pseudo artistes répandent leurs productions bling bling dans le seul but de gagner de l'argent, d'autres évoluent dans le silence... L'abbaye des chanoines de Lagrasse a commandé au sculpteur de la région varoise Jean-Joseph Chevalier, des statues de 1,20m des 4 évangélistes. Les oeuvres devraient être livrées à la fin du mois de novembre.

Sans titre

 

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Le site de l'artiste est ici et voici un aperçu de son travail :


Le général Aoun devrait présider le Liban

Unknown-17Le responsable du Mouvement patriotique libre se prépare à devenir le nouveau Président de la République libanaise. Sauf improbable surprise de dernière minute, le Parlement libanais devrait élire le Général lors du prochain vote pour l’élection du Président, prévu au cours de la séance du 31 octobre. 

Cette élection mettrait fin à plus de deux ans et demi de vacances de la Présidence, due aux veto croisés et aux boycotts réciproques des coalitions qui dominaient la scène politique libanaise. La fin de la paralysie est due à la convergence transversale autour de la candidature du Général des partis maronites, chiites et sunnites les plus influents. Le responsable du Mouvement patriotique libre, principal parti politique maronite, sera appuyé par les maronites du parti anciennement rival des Forces libanaises (de Samir Geagea), par les chiites du Hezbollah et par les sunnites du mouvement Avenir de Saad Hariri.

Le soutien accordé par ce dernier parti – formation sunnite en contact avec l’Arabie Saoudite – à son ancien adversaire politique, le Général  Aoun, a déplacé l’aiguille de la balance, ouvrant la voie à la fin de la paralysie institutionnelle libanaise. Demeurent opposés au « grand compromis » des partis mineurs tels que la formation chiite Amal – à laquelle appartient le Président du Parlement, Nabih Berri – et le parti maronite Marada, dont fait partie Suleiman Franjieh, lui aussi candidat à la Présidence de la République.

Le délicat système politique libanais prévoit que le poste de Chef de l’Etat doit revenir à un chrétien maronite. Au plan géopolitique, l’élection désormais imminente du Général est vue comme un signal de la perte d’influence de l’Arabie saoudite au Proche-Orient.

Hier, le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Rai, a exprimé ses félicitations pour la prochaine élection d’un « Président fort ».

L’élection de Michel Aoun devrait permettre à M. Hariri de devenir premier ministre, un poste qu’il avait déjà occupé entre 2009 et 2011.


Manifestation à Versailles le 11 novembre

Fabien Bouglé et Valérie d’Aubigny, Conseillers municipaux de Versailles, Groupe Versailles Familles Avenir, appellent à une nouvelle manifestation contre l'immigration, à Versailles le 11 novembre :

"Le peuple de France est très en colère. La France est envahie avec la complicité des préfets et des élus qui collaborent à une politique antifrançaise. Le préfet du Pas-de-Calais considère que brûler les habitats qu’ils quittent est une tradition des migrants. Quelles autres traditions allons-nous devoir subir selon cette logique ? Le préfet des Yvelines estime quant à lui que s'inquiéter de possibles viols, vols ou atteintes à l'ordre public par des immigrés illégaux est "discriminatoire" (sic). Ces préfets sont-ils encore les représentants du peuple français ? Le député maire de Versailles et d’autres élus de la région n’ont pas jugé utile de se rendre à la réunion du 25 octobre à la préfecture où il a été confirmé que des migrants clandestins seraient accueillis sur le site de l'INRIA à Rocquencourt. Honte à ces élus qui capitulent devant les ordres inacceptables d'un gouvernement aux abois!

Dans ce contexte d'anarchie, nos forces de l'ordre, qui devraient être l'honneur de notre pays, sont désavouées. Honte à ceux qui osent mettre en garde à vue nos policiers qui ont défendu leur vie! Honte à ceux qui qualifient de "sauvageons" des criminels qui ont voulu tuer nos policiers! Honte à ceux qui n’assument pas leurs responsabilités lorsque des policiers se font tuer chez eux devant leurs enfants! Le peuple français, peuple souverain, ne tolère plus cette situation. C'est pourquoi il y a urgence à nous mobiliser massivement :

  • Contre l'invasion migratoire : non aux camps de migrants à Rocquencourt, à Paris et partout en France !
  • Pour soutenir et honorer nos forces de l'ordre (police et gendarmerie)
  • Contre la déliquescence de l'État
  • Contre la spoliation fiscale des ménages et retraités

Nous vous demandons de venir massivement à la manifestation du vendredi 11 novembre. Elle se déroulera pacifiquement et dignement, sans étiquette partisane. Aucune banderole, pancarte, marque de parti ou de syndicat ni aucun slogan partisan ne sera admis pour que notre rassemblement soit celui de TOUS les citoyens. Ce rassemblement, c’est le vôtre, quelle que soit votre sensibilité. Venez avec notre drapeau national et celui de nos provinces.

Rassemblement prévu le 11 novembre à 15 heures sur la place d'Armes du château de Versailles, suivi d’un mouvement vers la préfecture."


L'Agenda des Veilleurs et des Sentinelles (semaine du 31 octobre au 06 novembre)

Agenda en ligne - Me contacter : [email protected]

Lundi 31 octobre 2016

  • Bergerac - Veilleurs - place du Palais de Justice à 20h00

 Mardi 1er novembre 2016

  • Beauvais - Veilleurs - de 21h à 22h, place Jeanne Hachette devant l'hôtel de ville
  • Cherbourg - Sur les marches du théâtre à 20h30
  • Cholet - place Travot de 21h à 22h
  • Limoges - de 21 à 22 h place d'Aine
  • Reims - Place Royale à 20h.

Mercredi 2 novembre 2016

  • Chambéry     Veilleurs de 20 h 30 à 22 h  sur les escaliers du château des Ducs de Savoie
  • Grenoble - Veilleurs - rue Félix Poulat sur le parvis de l’église St-Louis de 20h00 à 22h00
  • La Tour-du-Pin - Place Antonin Dubost - 20h00 à 21h00

Jeudi 3 novembre 2016

  • Annecy - place de la mairie à 21h30
  • Châteauroux- Veilleurs- de 20h30 à 21h30, place de la République
  • Melun - Sentinelles - 17h30 /18h30 devant la Préfecture 
  • Orléans - Veilleurs - de 20h30 à 21h30 aux pieds de la statue de Jeanne d'Arc, Place du Martroi 

Vendredi 4 novembre 2016

  • Bordeaux - Sentinelles - 19h place Pey Berland
  • Carhaix – Veilleurs, Place de La Tour d'Auvergne, 20h30-22h00

"Nous ne pouvons plus affirmer d’un côté combattre le salafisme et de l’autre travailler à leurs côtés"

Amine Elbahi, habitant de Roubaix, a une soeur partie rejoindre Daech. Dans une tribune parue hier dans Libération, il dénonce les salafistes :

"Les salafistes ont clairement gagné la bataille idéologique ! Malgré leurs papiers d’identité, malgré leur origine, malgré leur histoire, de nombreux jeunes ne se sentent pas français. Le repli identitaire devient inéluctable. Qui peut croire que la religion n’a aucune influence dans les quartiers abandonnés de la République ? Un malaise qui en fait des cibles idéales pour les islamistes. Cessez d’abord de nier leur existence, de Roubaix à Tourcoing, de Sevran à Lunel, de Lyon à Toulouse, osez dire qu’ils se trouvent à la porte de nos villes, de nos quartiers, de nos écoles. La perte de repères des jeunes permet en puissance la montée du communautarisme face aux enjeux de la société.

Etudiant en droit à Lille, il militait pour Alain Juppé. Mais il a claqué la porte, expliquant :

Cropped-allora-com"Nous ne pouvons plus affirmer d’un côté combattre le salafisme et de l’autre travailler à leurs côtés, notamment l’UOIF, présidée par Amar Lasfar et dont les dirigeants sont Tareq Obrou, Hassan Iquouissen ou encore Ahmed Miktar, qui prône comme Rachid Abou Houdeyfa un islam politique incompatible avec les valeurs de la République.

La société française vit une crise identitaire sans précédent. La France ne peut se satisfaire d’une « identité heureuse » à l’heure où la crise profite aux salafistes et permet la radicalisation des esprits.

Malgré leur papier d’identité, leur culture, leur histoire, de nombreux jeunes ne se sentent pas Français. Le repli identitaire va de soi. Qui peut croire que la religion n’a aucune influence dans les quartiers abandonnés de la République ? Les débats imposés par les salafistes prennent en otages les millions de musulmans français et perturbent le débat politique qui doit se tenir.

Les récents événements qui ont frappé notre pays en son cœur doivent nous permettre de nous réunir. La République est défiée. Je crois au combat républicain et à un sursaut citoyen !

Je me laisse le temps de la réflexion pour choisir le candidat qui réunira la plus grande part de mes convictions. Mon choix dépendra du candidat qui :

Affirmera clairement vouloir éradiquer le salafisme et anéantir les recruteurs de Daech dans nos villes, parce qu’en tant que citoyen engagé contre la radicalisation aux côtés de nombreuses familles et de la Brigade des Mères, nous nous battons pour remettre nos quartiers au cœur de la République.

Agira aux côtés des forces de l’ordre pour faire revenir l’autorité de l’État et la sécurité des Français parce que la ville de Roubaix, dont je suis originaire, est la plus grande zone de sécurité prioritaire du pays.

Exprimera des propositions concrètes pour réaffirmer l’autorité du professeur et ramener la mixité sociale dans nos écoles, parce qu’en tant que Réserviste de l’Éducation Nationale, je me bats au quotidien pour la réussite de tous.

Je soutiendrai le candidat favorable à une véritable politique de prise en charge et d’accompagnement des familles parce qu’en France, 13000 enfants handicapés se trouvent sans solution éducative, dont mon petit frère."


La Réforme protestante a constitué la véritable Révolution religieuse qui a caractérisé toute la modernité

Ce 31 octobre commence l’année consacrée au 500e anniversaire de la Réforme protestante. Le 31 octobre 1517, le moine Martin Luther afficha ses 95 thèses sur la porte de l’église du château de Wittemberg, en Allemagne. L'Homme nouveau a interrogé Miguel Ayuso, président de l’Union internationale des juristes catholiques, professeur de science politique et de droit constitutionnel à l’Université pontificale de Comillas (Madrid). Extraits :

Unknown-16Dans un très important article publié en France par la revue Catholica, vous vous attachez à expliquer, selon le titre de votre étude, « L’origine protestante de la politique et du droit moderne ». Est-ce une simple extension au domaine politique et juridique du livre de Max Weber sur les origines protestantes du capitalisme ou y a-t-il réellement une spécificité protestante au regard de la politique et du droit ?

[...] Pour entrer dans le vif du sujet, ce que l’on appelle la Réforme protestante a constitué la véritable Révolution religieuse, de telle sorte que furent bouleversés tant la théologie que son présupposé métaphysique et qui, à partir de là, a eu des incidences décisives en philosophie pratique. Mon travail en particulier et, de façon générale, le livre qu’il conclut traitent des conséquences des théories et des options de Luther sur le plan éthique, politique et juridique, c’est-à-dire celui de la philosophie de la praxis. Le poids qu’a représenté le luthérianisme sur celui-ci a été à ce point déterminant qu’il est possible d’affirmer qu’il a marqué une « inflexion » qui a caractérisé toute la modernité. À telle enseigne que l’on pourrait dire que le protestantisme s’est diffusé rapidement plus pour des raisons temporelles que religieuses : en cas contraire, son établissement et sa diffusion ne pourraient s’expliquer.

À cette occasion, vous êtes amené à reprendre la distinction, visiblement traditionnelle en Espagne, entre chrétienté et Europe. Dans cette perspective, l’Europe est-elle le nom sécularisé de la chrétienté et si c’est bien le cas, quel rôle le protestantisme a-t-il joué dans ce sens ?

L’école du traditionalisme espagnol a toujours considéré que « l’Europe » n’était pas autre chose que la sécularisation de la chrétienté. Le protestantisme a joué un rôle décisif dans un tel changement : non seulement par la destruction pratique de la chrétienté qui – selon l’expression de saint Bernard de Clairvaux – était un regroupement hiérarchique de peuples, reliés entre eux en conformité à des principes organiques en subordination au soleil de la papauté et à la lune de l’Empire et dont la rupture de l’unité religieuse entraîna celle de la politique, mais aussi par la révolution intellectuelle qui sépara la nature de la grâce, d’où procède le processus général de sécularisation. Le « concert européen » issu de la paix de Westphalie (1648) ne se peut comprendre sans la séparation entre éthique et politique opérée par Machiavel, l’affirmation de la souveraineté (illimitée) théorisée par Bodin ainsi que la construction artificielle du contrat social expliqué tout d’abord par Hobbes, puis par Locke, Rousseau et Kant. « L’Europe » sécularisée s’est même détachée des derniers restes de chrétienté dans « l’Occident » de l’américanisme calviniste. [...]

Vous allez jusqu’à parler de gnose protestante ou plus exactement du protestantisme comme d’une gnose ? Quelles en sont les conséquences dans le domaine politique ?

La gnose luthérienne consiste essentiellement au refus de l’être des choses créées, qui par effet de conséquence ont à se construire. Le point central réside dans la liberté négative, celle du refus de servir et celle de se donner à soi-même la loi : en dépit de ses origines très profondes et éloignées dans le temps – lucifériennes et adamiques pour commencer – elle trouva un climat culturel particulièrement favorable pour être à nouveau proposée et se développer avec la doctrine protestante. C’est l’idée luthérienne de la « liberté du chrétien », par la suite sécularisée, qui va être à l’origine et donner naissance à l’idéologie moderne. Dans l’ordre politique, elle mène à la réduction de la politique au pouvoir nu. L’absolutisme d’abord, le libéralisme ensuite ne sont que des modalités de cette réduction. Dans l’ordre juridique, elle consiste en la mise entre parenthèses de la justice, dans un premier temps, par la loi et ensuite par les prétentions subjectives qui se prennent pour des droits. Le positivisme légaliste et le nihilisme des droits de l’homme trouvent là leur assise. [...]"


C’est arrivé un 31 octobre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous:

  • le 31 octobre 657: le Roi Clovis II meurt et est inhumé à St-Denis.

Son fils aîné Clotaire III lui succède sous la régence de sa mère Bathilde.

Gisants de Clovis II, basilique Saint-Denis

  • le 31 octobre 1472 : le Roi Louis XI et le pape Sixte IV signent un concordat à Amboise.

Trois ans plus tard le Roi va signer la paix avec le duché de Bretagne à Senlis (voir la chronique du 29 septembre). Souvent moqué par les historiens post révolutionnaires, pour sa piété légendaire et un soi-disant esprit retors, ce Roi a eu une action pacificatrice durant son règne et a su préparer l'union de la Bretagne et de la France.

  • le 31 octobre 1512 : inauguration de la fresque de la Chapelle Sixtine.

L'œuvre gigantesque de Michel Ange est inaugurée à Rome. La critique est en admiration devant une telle grandeur. La fresque qui décore la voûte de la chapelle Sixtine mesure 40 mètres de long sur 13 mètres de large. Elle fut commandée à Michel-Ange par le pape Jules II.

  • le 31 octobre 1517 : les 95 thèses de Martin Luther.

Sur la porte de l'église de Wittenberg en Saxe, le prêtre Martin Luther affiche ses 95 thèses. Il dénonce beaucoup d'abus du clergé de l'époque. Il affirme aussi que les prêtres peuvent se marier et il condamne la fonction cléricale. Les bases du protestantisme sont ainsi jetées. Les thèses de Luther se diffusent à travers l'Allemagne. Elles finissent brûlées par le pape Léon X en juin 1520.

L'orgueil démesuré et le manque d'obéissance de Luther en feront la source, avec Calvin, de bien des guerres et bien des souffrances, sans compter leur responsabilité dans l'avènement du marxisme et de toutes ses horreurs.

  • le 31 octobre 1589 : Henri IV revient mettre le siège devant Paris.

La capitale, à l'image de tout le Royaume, lui résiste, car la France ne veut pas d'un huguenot sur le trône. Les lois fondamentales du Royaume l'interdisent.

  • le 31 octobre 1705 : naissance du futur pape Clément XIV.

Giovanni Vincenzo Ganganelli naît près de Rimini. Cardinal en 1759, il succède à Clément XIII en 1769, après un conclave de trois mois. A cette époque, l'Eglise est affaiblie par le jansénisme et les idées philosophiques qui attaquent la religion. Ayant moins de caractère que son prédécesseur, il supprime la Compagnie de Jésus, le 21 juillet 1773, cédant aux assauts des maçons et de Choiseul alors ministre de Louis XV. Voir la chronique du 19 mai.

  • le 31 octobre 1807 : le cardinal Lattier de Bayane, que Pie VII a accepté de désigner comme négociateur pour toutes les questions religieuses, arrive à Fontainebleau.

Bien que signé en 1801, le concordat a fait l'objet de nombreuses négociations ultérieures  pour permettre aux catholiques de retrouver leurs libertés. On juge l'arbre à ses fruits ; et le sarment, coupé du cep, ne produit que du bois mort !

  • le 31 octobre 1825 : naissance de Charles Martial Lavigerie, cardinal français, archevêque de Carthage.
  • le 31 octobre 1956 : intervention Franco-britannique contre l'Egypte

Les Anglais et les Français occupent la zone du canal de Suez mécontents de la décision du chef d'état égyptien, Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal (le 26 juillet 1956). Ils attaquent donc l'Égypte pour assurer le libre passage à travers le canal de Suez. Israël a déjà envahi le Sinaï le 29 octobre. Le conflit prend fin le 6 novembre sous la pression des Etats-Unis et de l'URSS. C'est la fin des empires coloniaux qui se dessine.

  • le 31 octobre 1992 : le Vatican réhabilite Galilée.

Le Vatican décide de réhabiliter le physicien et astronome italien Galileo Galilée qui avait affirmé avoir démontré au début du dix-septième siècle que la terre tourne autour du soleil et non le contraire.

L'Eglise ne révise que les aspects scientifiques du procès. Les condamnations des conclusions philosophiques et des mensonges de Galilée ainsi que le reproche de n'avoir rien démontré, mais seulement affirmé, demeurent. (Voir les chroniques des 12 et 24 avril, du 22 juin en particulier où est rappelé par Jean Sévillia le mensonge de Galilée qui demande l'imprimatur au Saint Office pour un livre et le publie avec l'imprimatur, mais en en ayant totalement changé le texte !


Centenaire de Fatima

 

 

Samedi prochain, 5 novembre : 1er samedi du mois

 

Lettre de liaison n° 38 (28 octobre 2016)

Chers amis,

Régulièrement, des personnes nous demandent ce qu'elles pourraient faire pour nous aider ou pour œuvrer pour le centenaire. Afin de répondre sans tarder à cette question, l'analyse des demandes faites par Notre-Dame à Fatima, commencée dans les lettres de liaison n° 36 et n° 37, sera provisoirement interrompue. Car, nous sommes désormais à un an de la dernière apparition : il est donc important de ne plus tarder à mettre en place toutes les actions possibles pour fêter dignement ce centenaire.

Ces actions ont déjà été présentées dans la première lettre de liaison. Les différentes propositions ont ensuite été développées au fur et à mesure des lettres de liaison. Mais il ne semble pas inutile de revenir de dessus.

Le principe général est de faire la volonté de Dieu exprimée à Fatima par la voix de la Sainte Vierge, à savoir : travailler à l'établissement dans le monde de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.

Cette dévotion comporte cinq pratiques : la récitation quotidienne du chapelet, les prières et les sacrifices pour la conversion des pécheurs, la communion réparatrice des premiers samedis du mois en réparation des outrages envers le Cœur Immaculé de Marie, la consécration au Cœur Immaculé de Marie et le port du scapulaire.

Pour accomplir la volonté de Dieu, il convient donc de faire sien et de propager ces cinq pratiques. Cette propagation peut se faire à différents niveaux : personnel, familial, paroissial, diocésain, national.

Sur le plan personnel, tout le monde peut agir, quel que soit son âge, sa situation, sa condition, … Les cinq pratiques ne demandent aucune compétence particulière. Chacun peut, moyennant un minimum d'efforts, les faire siennes. À ceux qui les découvrent, nous conseillons de commencer par la plus facile, à savoir la consécration au Cœur Immaculé de Marie : elle ne demande que peu d'efforts sinon celui de la préparer. Pour cela des consécrations sont organisées presque chaque mois, la prochaine étant le 8 décembre, fête de l'Immaculé Conception, très belle date pour se consacrer à Notre-Dame. Sa préparation commencera le 7 novembre. (Voir la page Inscription)

Le port du scapulaire est également facile à mettre en pratique. C'est « le signe de notre consécration au Cœur Immaculé de Marie » disait sœur Lucie au père Rafferty (voir lettre de liaison n° 21). Tout prêtre peut l'imposer et le rituel se trouve sur le site. Il est donc très facile de se le faire imposer.

La communion réparatrice des premiers samedis du mois demande un effort un peu plus grand. Mais est-il si difficile d'y consacrer une à deux heures par mois sachant toutes les grâces que nous pouvons en retirer, notamment une assistance toute spéciale de Notre-Dame à l'heure de notre mort pour faire notre salut si nous la pratiquons cinq mois de suite ?

La récitation quotidienne du chapelet (voir lettre de liaison n° 31) demande également un effort limité. Elle peut parfaitement être faite pendant les différents temps morts de la journée, notamment pendant les transports pour aller à son travail ou en revenir. Plutôt que d'écouter son smartphone, pourquoi ne pas prendre 10 minutes pour réciter son chapelet ?

Enfin, les sacrifices de la vie quotidienne offerts pour la conversion des pécheurs ne prennent pas de temps : nous sommes de toutes les façons tenus de faire notre devoir d'état. Ils demandent simplement un effort de volonté pour les accepter avec douceur, sans impatience et en les offrant pour la conversion des pécheurs.

Si nous faisons déjà tout cela, nous aurons réellement œuvré pour la propagation de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, certes à une échelle limitée, mais nous aurons œuvré.

Lire la suite "Centenaire de Fatima" »


Sécurité et défense : continuum, ou confusion ?

Le Général d'armée (2S) Faugère, ancien inspecteur général des armées, a donné le 11 octobre dernier une conférence dont Politique Magazine donne une intéressante recension.

La notion de continuum sécurité-défense largement mise en avant dans les discours,  entretient la confusion chez nos concitoyens entre militaires (des armées) et forces de l’ordre, et l’on pense que le travail des uns peut devenir le travail des autres. Or, le fait de faire intervenir l’armée devrait marquer une rupture. Il y a une confusion des responsabilités.  (...)

Que l’armée reste le dernier recours, et non un moyen pour combler les défaillances numériques des forces de l’ordre. Tout cela n’est pas très sain. Dans la perspective d’événements encore plus graves, les armées, sur le territoire national, ne peuvent pas être mises à disposition des préfets par voie de réquisition ou de demandes de concours, mais doivent être employées de façon centralisée par le commandement militaire sous l’autorité d’emploi du Premier ministre. On ne peut plus laisser les préfets donner des missions floues ou indéfinies.


Interventions au Moyen-Orient: la paille et la poutre

Tandis que nos medias continuent à se répandre en désinformation sur la Syrie, la Russie et autres grands méchants, les alliés du régime Hollande s'en donnent à coeur joie, si vous nous passez l'expression, au Yemen. Certainement des bombardements démocratiques, avec des bombes démocratiques, et une crise humanitaire pour la bonne cause, ... Un éclairage de Floris de Bonneville, sur Boulevard Voltaire.


Alain Juppé plaide devant les franc-maçons pour un code de la laïcité

Capture d’écran 2016-10-30 à 19.09.01Le 24 octobre, Alain Juppé a planché sur le thème «Comment la République peut entretenir et développer la citoyenneté ?» face aux franc-maçons du Grand Orient de France (GODF), une Tenue Blanche Fermée (réservée aux initiés). Il a évoqué son projet de création d’un Code de la laïcité

Dans sa conclusion, le Grand Maître Christophe Habas a déclaré : 

«La République souffre quand la Société est fragmentée, ce qui rend l’électorat sensible aux sirènes boulangistes de l’extrême droite.»

Le haut dignitaire a exprimé sa satisfaction sur la proposition de création d’un Code de la Laïcité… avant d’ajouter que les politiques doivent mettre en oeuvre leurs engagements pour recréer un lien de confiance avec les citoyens.

A quand la séparation de la République et de la franc-maçonnerie ?

Dans la revue médicale Egora, le chef du service en neuroradiologie à l'hôpital des Quinze-Vingt, à Paris, le Dr Christophe Habbas, Grand Maître du Grand Orient de France, est interrogé. Il rappelle que le GODF milite pour l'individualisme, ce qui justifie l'avortement, l'euthanasie, l'adoption par les personnes homosexuelles. Il indique aussi que la stratégie du GODF est d'avancer à petites pas vers ces objectifs :

De grands débats ont traversé la société française ces derniers temps, comme la thématique du genre, la Procréation médicalement assistée (PMA) ou la gestation pour autrui (GPA), sujet qui a encore mis récemment des milliers de personnes dans la rue. Comment vous positionnez-vous par rapport à ces débats et quel rôle éventuel y tenez-vous ?

Je pense que sur 52 000 membres du Grand Orient de France, frères et soeurs, il y a beaucoup d'opinions parfois divergentes sur ces thèmes. Nous essayons d'aborder ces problèmes de manière sereine, distanciée, critique, en offrant un espace de dialogue et une éthique de l'écoute à travers les valeurs humanistes qui sont les nôtres. Je pense à la liberté, l'autonomie de l'individu, la dignité humaine, que nous essayons de cadrer à travers ces grands débats. Mariage pour tous, thématiques du genre, PMA ou GPA ? Nous abordons ces sujets en loge. Toutefois je ne pourrais pas dire qu'il y a une position officielle et majoritaire du Grand Orient de France. Il est plus important pour nous d'instituer des espaces de dialogues critiques en dehors de l'embrasement médiatique et irrationnel de la société politique, comme nous avons pu le voir récemment avec la mobilisation contre le mariage pour tous.

Néanmoins, quel est l'état de vos réflexions ?

Nous voudrions à la fois permettre aux couples qui le souhaitent, hétérosexuels, homosexuels, de pouvoir satisfaire au désir d'enfants, assurer la reconnaissance et la filiation des enfants et en même temps, il faut prendre garde à la marchandisation du corps. Ce qui compte pour nous, c'est à la fois les aspirations individualistes, et la préservation de la dignité humaine pour éviter que tout soit transformé par l'argent, la marchandisation. Nous allons essayer de mener ces réflexions dans ce périmètre-là. Ensuite, à chacun de se déterminer. Pour le questionnement sur le genre, il s'agit de faire preuvre de pédagogie et sortir des discours caricaturaux que l'on a pu entendre, resituer dans l'histoire de la pensée, des mouvements féministes, militants lesbiens, l'apparition de cette problématique et montrer sa relativité en regard de l'histoire. La société n'est pas construite de la même manière si l'on est dans la Rome antique ou au 19 ou 20 ème siècle et il faut arriver à se réapproprier des questions qui semblent d'ordre naturel, alors qu'elles résultent de faits sociaux, politiques et historiques. Le but du Grand Orient de France, c'est d'offrir une école progressiste pour donner le temps nécessaire à la maturation de sujets compliqués, qui sont confus dans la société. 

Quelle opinion défendez-vous sur les questions de fin de vie et d'euthanasie ? 

Il y a une commission nationale de bioéthique qui a travaillé elle-même et en colligeant les travaux des loges. Elle essaie de défendre l'idée d'une fin de vie dans la dignité pour que la personne concernée, du moment qu'elle est consciente et selon les critères de réitération des demandes, puisse être écoutée dans sa volonté, dans des cas extrêmes, de mettre fin à sa vie. 

Selon vous la loi Leonetti n'est qu'une étape ? 

Oui c'est une étape. Ce sont des débats importants. On peut concevoir qu'il y ait des oppositions, des avis contradictoires et qu'il faille avancer progressivement, à travers ces débats citoyens. Aménager la loi pour permettre à certains de s'éteindre dans la dignité, requiert une maturation de la pensée et du temps. Cela requiert aussi de la fermeté dans la défense de ces principes. Le Grand Orient de France défendra toujours cette primauté de la liberté individuelle. 

[...] Dans l'histoire, il y a eu une grande collusion entre le pouvoir politique et la maçonnerie. En Angleterre c'est toujours le cas. En France, le premier Grand Maître en 1738, était un pair de France. Pendant un temps, les Grands Maîtres vont être des aristocrates en relation avec la couronne. Puis, ce sera avec la noblesse du Premier et du Deuxième Empire. Il y a donc là une collusion importante. Sous l'empire de Napoléon III, les loges vont devenir des espaces de liberté et de dialogue. Il va être possible de parler librement de politique. Cela va drainer des mouvements républicains, libéraux, socialistes, saint simoniens? La maçonnerie va donc s'impliquer dans la vie politique pour qu'il y ait énormément d'élus sous la Troisième République. Il va y avoir une intrication entre les deux très forte. Les idées sur la laïcité, l'enseignement libre, l'éducation populaire, la loi d'association, même certains mouvements féministes de l'époque vont se développer et il va y avoir des combats communs. Mais cela va décliner à partir de la fin de la Troisième République. Les maçons vont toutefois intervenir sur des réflexions relatives à l'interdiction de la peine de mort, l'IVG.

[...] Dans le climat ambiant de montée des extrêmes, d'exacerbation raciste et d'une certaine violence, avez-vous envie de vous faire entendre la parole de la franc-maçonnerie ?

Oui, certainement. La campagne présidentielle, puis législative sera l'occasion pour nous, au travers de colloques publics, de visites ministérielles, par la mobilisation des loges autour des chantiers de la République, de mobiliser les efforts et les réflexions autour de plusieurs thèmes : l'économie, l'Europe sociale et politique, les flux migratoires, le transhumanisme avec l'apport des nanotechnologies dans la redéfinition de l'humanisme, l'avènement de l'anthropocène dans le domaine de l'écologie. Mais aussi la place des intellectuels et de l'esprit critique dans le mouvement global de dépoliltisation de notre société, qui donne la parole à des experts pour gérer le fait social et le fait économique, étant entendu que le politique a été éclipsé par l'économique, et la diversité économique, par l'idéologie ultra libéral. Nous allons essayer de traiter cela. Nous voudrions montrer que ces sujets sont interdépendants, et que ce qui se joue, c'est une vision globale de l'humanité, qui va dans le sens d'une deshumanisation et d'un anti humanisme, qui est un accomplissement du libéralisme tel qu'il se développe aujourd'hui. D'où le développement d'une forme de radicalité.

[...] A quoi bon le suffrage universel, si c'est pour voter extrême droite? Il y a tout un travail à mener, notre société se dépolitise en profondeur, car le politique ne veut plus changer la réalité, mais s'en accommoder en fonction de lois supérieures quasiment religieuses, dictées par l'économie. Dans cette dépolitisation globale, les seuls pratiquement qui semblent donner une vision, c'est l'extrême droite. La base de l'extrême droite est en train de changer ; elle récupère des classes populaires qui se sentent incomprises et abandonnées par les autres. Le discours de Marine Le Pen n'est plus le discours poujadiste et ultra libéral du père, mais il est au contraire boulangiste, il remet la Nation, l'Etat au centre. Il y a une reconfiguration dangereuse de l'extrême droite face à une dépolitisation de la société. Dans ce contexte, le Grand Orient veut s'emparer des espaces de dialogue, de démocratie populaire dans ces colloques publics, à visage découvert."


La confession des enfants, antidote à la culture de mort

S-il-te-plait-maman-emmene-moi-me-confesserIngrid d’Ussel, mère de 5 enfants, vient de publier un livre sur la confession des enfants, préfacé par le cardinal Sarah, « S’il te plaît Maman, emmène -moi me confesser ». Ce livre donnera chair, couleurs et mots aux parents pour les aider à faire grandir la FOI de leurs enfants car celle-ci serait limitée dans son développement si il lui manquait le déploiement de la Miséricorde Divine en leur cœur. Ce livre appelle les parents à transmettre à leurs enfants la bonté miséricordieuse de Dieu pour tous les pécheurs mais il veut aussi leur faire réaliser à quel point le sacrement de Réconciliation permet d’y recevoir la Grâce de résister aux tentations futures. 

Dans sa préface, le cardinal écrit :

"Notre époque a un besoin urgent, vital, de faire l'expérience de la Miséricorde de Dieu pour échapper à la nouvelle barbarie qui la menace, celle du transhumanisme et de ses succédanés, c'est-à-dire ce rêve prométhéen, délirant, et donc proprement diabolique, qui consiste à s'ériger en démiurge d'une pseudo-humanité de surcroît, qui nous affranchirait de notre condition de créature pécheresse, vouée à la finitude, c'est-à-dire concrètement à la mort corporelle et spirituelle. Comment en est-on arrivé là, comment est-on parvenu à ce seuil d'un cauchemar qui, très légitimement, saisit d'effroi les parents chrétiens quand ils veillent sur le sommeil de leurs nouveau-né, qui vagissent dans leur berceau, ou leurs petits enfants blottis entre leurs bras avant de s'endormir après la prière du soir ? A sa manière, Ingrid d'Ussel répond à cette question, et elle le fait d'une manière admirable dans un livre consacré à la confession des enfants, car c'est en amont qu'elle saisit ce problème lancinant, qui paraît insoluble à cause de son caractère apparemment inéluctable. En effet, l'interpellation de Jésus, le Fils de Dieu, à ses apôtres : "Laissez venir à moi les petits enfants..." (Mt 19,14 ; Mc 10,14 ; Lc 18,16) constitue l'antidote, la seule valable et efficace, contre la culture de mort corporelle et spirituelle que nous venons d'évoquer."


Il va être difficile d'utiliser Airbnb

Airbnb a lancé une large initiative de lutte contre les préjugés et les discriminations :

Capture d’écran 2016-10-30 à 16.03.05"Dans le cadre de cette initiative, nous allons demander à chacun d'entre vous d'adhérer à « L'engagement de la communauté » qui prendra effet le 1er novembre 2016. L'acceptation de cet engagement affectera votre utilisation d'Airbnb et nous tenions à vous prévenir.

Qu'est-ce que L'engagement de la communauté ?

Vous vous engagez à traiter chacun avec respect, sans jugement ou préjugé, et sans distinction de race, religion, origine nationale, ethnicité, handicap, sexe, identité de genre, orientation sexuelle, ou âge. [...]

Que se passe-t-il si je refuse l'engagement ?

Si vous choisissez de le refuser, vous ne pourrez plus héberger ou réserver sur Airbnb, et vous aurez la possibilité d’annuler votre compte. Lorsqu'un compte est annulé, les voyages déjà réservés sont également annulés et les réservations sont impossibles ; cependant, vous pouvez continuer à consulter les annonces Airbnb.

Que faire si j'ai des remarques sur l'engagement ?

Nous acceptons volontiers vos remarques sur L'engagement de la communauté, ainsi que sur toutes nos initiatives pour lutter contre les discriminations. Si vous le souhaitez, vous trouverez plus d'informations sur ce sujet ici. Vous pouvez également nous contacter à l'adresse [email protected]"


Le groupe Etat islamique revendique cette nuit le meurtre d'un adolescent à Hambourg

Un musulman de l'Etat islamique a poignardé deux individus dans la ville de Hambourg le 16 de ce mois. La police de Hambourg avait indiqué dans un communiqué rechercher un individu âgé de 23 à 25 ans de type "méditerranéen" qui avait poignardé à mort la veille un adolescent de 16 ans alors qu'il se trouvait au bord de l'Alster, rivière de Hambourg, avec une amie de 15 ans. "Le motif du crime n'est pas connu et fait l'objet d'investigations", avait dit alors la police.


Manifestation des policiers en colère à Versailles

Des dizaines de policiers se sont rassemblés devant le château de Versailles sur la place d'Armes vendredi, puis le cortège à entamé une marche dans la ville. Ils sont passés devant la mairie de Versailles et la préfecture des Yvelines pour finir la manifestation devant le commissariat de Versailles où quelques policiers en fonction les ont salués.


« A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. »

Sermon du père Cyprien, moine du monastère de N.D. de La Guadalupe au Nouveau Mexique (USA), prêché le 18 septembre à l'occasion d'un pèlerinage de la FSSPX à Domremy. Il est tout à fait adapté à la fête du Christ-Roi (aujourd'hui dans la forme extraordinaire) : 

+ Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Ainsi soit-il.

Statues-restauration« Très Glorieuse et Divine Pucelle, Fille très digne de l’Auguste Reine des Anges, Princesse du Ciel ; Servante de Dieu, Vénérable, Bienheureuse et Sainte ! Jehanne d’Arc, Vierge et Martyre ! Guidez nos pas aujourd’hui, au delà de ce pèlerinage au cours duquel nous venons de retracer les parcours de votre enfance. Veillez sur nous du haut du Ciel, nous qui osons marcher à votre suite, là où vous nous dirigerez : vers les champs de bataille comme l’armée royale d’autrefois, ou vers la paix ultime du rétablissement du règne du Roi légitime. 

Remplissez nos cœurs de l’esprit de Foi : qui a été le fondement de votre mission, de l’esprit d’Espérance : que vous avez incarné pour remonter le moral de toute une armée, et de l’esprit de Charité héroïque : par le spectacle dramatique de votre martyre sur le bûcher à Rouen. 

Remplissez nos cœurs de votre esprit invincible en cette occasion de pèlerinage consacré à votre mémoire et à votre honneur, honneur qui ne fait qu’un avec celui qui est dû en justice, à Notre Seigneur Jésus Christ, Vrai Roi de l’Univers.  Amen »

Chers Confrères, chers Pèlerins, 

Cher Monsieur l’abbé Monnier, vous avez la grande grâce de venir ici dans cette basilique pour célébrer une première messe, sous la bannière de la sainte héroïne de la France et de toute la Chrétienté.

Citons la phrase très célèbre du pape Léon XIII, celui qui a confirmé la cause de notre sainte en la propulsant au rang de « vénérable » :

« A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. »

Les historiens n’ont pas eu tort de nous dire que la France « est née du cœur d'une femme, de sa tendresse, de ses larmes, du sang qu'elle a versé pour nous » et que l’on ferait bien d’apprendre à nos enfants de prononcer le nom de Jehanne d’Arc « avec une grande révérence et reconnaissance ». 

Dans cette « femme » nous avons l’origine dont parle le pape. En elle, nous avons à la fois un rappel du passé, une renaissance d’identité, un retour à la ligne miraculeuse et ininterrompue de continuité, elle incarne ce qui est impossible à effacer des origines saintes de la France. Elle parle au nom du « Dieu de Clotilde » de St. Rémy, de la Sainte Ampoule, de la lignée capétienne aussi bien que St. Louis et « saint » Charlemagne, comme elle disait. Elle nous ramène à ces origines en faisant ce rappel à la conversion qui précède la vocation, ce qui a fait la splendeur de la vraie société française. 

Et par les prières et les pénitences de ce pèlerinage, nous avons compris « avec raison », cette précision de Léon XIII, comment « régénérer une Société en décadence. »

Mes chers amis, il nous est bon de revenir ici aux sources, où tout a commencé … !

Lire la suite "« A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. »" »


Christus Regnat

Pages-de-hdef-CD-2016-livret-1-2-e1477640806411Les séminaristes de l'Institut du Christ-Roi sont heureux de vous présenter leur nouveau CD de chant grégorien, Christus Regnat, réalisé en l’honneur du Christ Roi. Cette fête, instituée en 1925 par le Pape Pie XI dans son encyclique Quas Primas, est fête patronale de la communauté. En ces temps particulièrement troublés, nous avons eu à cœur de chanter ces pièces grégoriennes en l’honneur de Notre Seigneur, Roi de l’Univers.

Comme le dit Dom L. Baron, « Notre Seigneur Jésus-Christ est Roi en ce sens très précis qu’Il a autorité sur les nations, les sociétés, les familles, les individus et qu’Il les guide, en fait, vers le bonheur, dans la mesure où ils Le suivent ». 

Outre les pièces du propre, les séminaristes chantent l’office des Vêpres, les chants du Salut du Saint Sacrement, conclus par les solennelles litanies carolingiennes en l’honneur du Christ Roi.

Ces chants ont été interprétés sous la direction du chanoine Louis Valadier, dans l’église Saints-Michel-et-Gaétan de Florence, du 13 au 15 avril 2016.

Vous pourrez vous procurer ce cadeau idéal pour la fête de Noël en contactant les chanoines ou en contactant le séminaire


Jeudi 8 décembre : 69ème pèlerinage à Notre-Dame de la Prière à l’Ile-Bouchard

 

8Jeudi 8 décembre 2016, le sanctuaire de L’Ile-Bouchard commémore le 69ème anniversaire des événements de 1947.

Le pèlerinage annuel sera présidé par Mgr Jean-Pierre Batut évêque de Blois.

Le programme :

  • 8h00 Accueil, chapelet, office des Laudes, confessions
  • 11h00 Messe solennelle de l’Immaculée Conception, présidée par Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois
  • 14h00 Conférence "Retrouver le sens du politique", décryptage de la déclaration des évêques de France en cette année électorale, par Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois, co-auteur du texte épiscopal.
  • 15h00 Vêpres puis temps personnel de prière, avec passage devant les statues de Marie et de l’ange Gabriel.
  • 18h30 Seconde messe, église Saint-Gilles
  • 20h15 Office des Complies
  • ou Film « Le Pape François » au Cinéma LE CUBE (L’Ile-Bouchard-Panzoult, sortie de L’Ile-Bouchard, direction Chinon) tarif unique de 5,50 euros.

C’est arrivé un 30 octobre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 30 octobre 235 : mort du pape Pontien, 18e pape.

Saint Pontien est vénéré comme saint par les Églises catholique et orthodoxe. Sa fête, d'abord le 19 novembre, a été déplacée au 13 août. Voir les chroniques du 21 juillet et du 28 septembre.

  • le 30 octobre 701 : élection du pape Jean VI.
  • le 30 octobre 942 : élection du pape Marin II.
  • le 30 octobre 1242 : signature de la paix de Lorris.

Le comte de Toulouse Raimond VI et le Roi de France Louis IX signent un traité de paix à Lorris dans le Loiret. Ils renouvèlent le traité de Meaux du 12 avril 1229. Vaincu, Raimond VII renonce à Narbonne et Albi et promet de faire la chasse aux hérétiques, les "cathares". Cet accord met fin à la révolte des seigneurs du Midi contre Saint-Louis. Sa fille unique et héritière, Jeanne, épouse Alphonse de Poitiers, frère du Roi. Le couple n'aura pas d'enfant et à leur mort, le comté de Toulouse sera mis à la disposition de la couronne.

  • le 30 octobre 1422 : Charles VII se confère le titre de Roi de France.

Désavouant le Traité de Troyes de 1420 (voir la chronique du 21 mai), qui le déshéritait au profit d'Henry V d'Angleterre, Charles VII, dit « le Victorieux » ou le « Bien servi », se proclame Roi de France à Mehun-sur-Yèvre, près de Bourges, en lieu et place du successeur désigné « légitime »,par ce honteux traité, Henry V, puis son fils Henri VI. Malheureusement, il le sait cette proclamation n'a aucune valeur juridique. Seul le sacre fait le Roi selon les lois du Royaume qui remontent à Clovis.

Le 1er décembre 1420, Henri V a fait une entrée triomphale à Paris. L'université de Paris, avec à sa tête le recteur Pierre Cauchon, et les États généraux de langue d'oïl, lui apportent leur soutien en enregistrant le traité de Troyes.

Ce traité, a été signé en pleine guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons de Philippe III de Bourgogne, sous l'influence de ces derniers qui ont profité de la folie du Roi Charles VI. Il  retirait au Dauphin l'héritage du Trône. Henri V devenait Roi de France à condition qu'il épousât une des filles de Charles VI. Or, les lois fondamentales du Royaume (Lire l'excellent livre de Bernard Basse : la constitution de l'ancienne France aux éditions Dominique Martin Morin) sont très claires : même le Roi ne peut pas disposer de la couronne ; de plus la couronne ne peut se passer par les femmes. La loi de primogéniture male prime, même un Roi en fonction ne peut pas la changer.

Les juristes parisiens de l'Université de Paris, conscients de l'illégalité du Traité firent courir le bruit de l'illégitimité de Charles du fait d'une infidélité de sa mère ; et ce avec l'appui de cette dernière Isabeau de Bavière ! Mais la Providence veille, Henri V meurt, le 31 août 1422 et son héritier n'a pas 10 mois. Le duc de Bedford assure la régence en France, et met le siège devant Orléans le 12 octobre 1428, la dernière ville au nord de la Loire fidèle à Charles VII.

Totalement abandonné par les élites du pays, appelé le « roi de Bourges » par dérision, le futur Charles VII doute jusqu'à la venue de Jeanne d'Arc en 1428, soit pendant 6 ans, de sa légitimité.

Pour contrecarrer l'unité française qui se reconstruit de façon extraordinairement rapide autour de Charles VII, suite à son sacre, les Anglais, les Bourguignons et les élites parisiennes vont couronner Roi de France à Notre Dame de Paris, le 16 décembre 1431, Henri VI d'Angleterre. Plus tard, les juristes, casseront le traité de Troyes, arguant que la couronne de France n'appartient pas au Roi de France, qui ne peut donc en disposer, mais les rois d'Angleterre garderont officiellement le titre de Roi de France près de quatre siècles, avant de l'abandonner en 1802, suite à la Paix d'Amiens.

  • le 30 octobre 1516 : mort de Louis Malet de Graville, amiral de France.

Ce gentilhomme français sert et joue un rôle important sous les Rois Louis XI, Charles VIII et Louis XI. En septembre 1489, Brest étant assiégée par les Anglais, il disperse la flotte anglo-bretonne, forte de soixante voiles, et force l'armée de terre à battre en retraite et à laisser son artillerie, alors qu'il est en très nette infériorité numérique.[

  • le 30 octobre 1522 : mort de Jean Mouton, compositeur français.

Jean Mouton, de son vrai nom Jean de Hollingue, est un compositeur français né à Samer vers 1459. Il est ordonné prêtre, vers 1483 à Nesle. Musicien favori d'Anne de Bretagne alors Reine de France, il devient maître de la chapelle du palais en 1505. Par un motet devenu célèbre, Non nobis domine, il célèbre la naissance de la fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne. En 1514, à la mort d'Anne de Bretagne, pour laquelle il écrit le motet Quis dabit, il devient maître de chapelle de Louis XII, puis de François Ier.

  • le 30 octobre 1632 : Montmorency est décapité.

Accusé de désobéissance au Roi Louis XIII et à Richelieu. Montmorency, filleul du précédent Roi Henri IV, avait fomenté un complot contre le cardinal Richelieu avec Gaston d'Orléans le frère de Louis XIII. Mais il est fait prisonnier lors de la bataille de Castelnaudary, alors que le frère du Roi s'enfuit vers les Pays-Bas. Il cherchait l'appui des grands féodaux pour prendre le trône de Louis XIII.

  • le 30 octobre 1685 : mort de Michel Le Tellier.

Dans l'Oraison funèbre qu'il prononce aux obsèques de ce secrétaire d'État à la Guerre, Bossuet dit de lui que 

« La sagesse, après l'avoir gouverné dès son enfance, l'a porté aux plus grands honneurs et au comble des félicités humaines ». Ajoutant ensuite : «  Il a connu la sagesse que le monde ne connaît pas ; cette sagesse qui vient d'en haut, qui descend du Père des lumières ».

S'il pratique le népotisme politique et ecclésiastique, Michel Le Tellier Marquis de Barbézieux n'en est pas moins l'un des plus remarquables hommes d'Etat de la première partie du règne de Louis XIV. Sage, prudent, calculateur et habile, il sert la couronne des Bourbons avec dévouement et loyauté.

Né le 19 avril 1603 à Paris au sein d'une famille de magistrats, Michel Le Tellier étudie le Droit avant de débuter sa carrière comme Conseiller au Grand Conseil sous Louis XIII. Il devient ensuite Procureur du Roi au Châtelet de Paris puis Maître des Requêtes. Il est envoyé en Italie pour administrer l'Intendance de l'Armée du Piémont, charge où il fait encore preuve de compétences. En 1640, il rencontre Mazarin à Turin et se noue d'amitié avec lui. Nommé Secrétaire d'Etat à la Guerre par Richelieu, il est tout de suite apprécié à ce poste et s'efforce notamment de lutter contre la corruption des Commissaires aux Armées chargés du recrutement ; il renforce la discipline, lutte contre la vénalité des commandants de compagnies et des colonels, consolide le rôle des Trésoriers généraux et améliore l'intendance. Afin de rationaliser cette administration vecteur de souveraineté d'un pays, Michel Le Tellier crée cinq bureaux chargés de missions spécifiques: Réglementation, Contrôle du personnel, Dépêches des Guerres et instructions confidentielles, Acheminement des troupes et enfin, Vivres et pensions.

Grâce à lui, Louis XIV bénéficiera de l'une des meilleures armées d'Europe.

En 1643, après la mort de Richelieu et de Louis XIII, Mazarin, devient Ministre Principal, aux côtés de la Reine Mère Anne d'Autriche qui assure la régence ; la carrière de Le Tellier en profite. Le Cardinal le fait siéger au Conseil. Lorsque Mazarin doit s'exiler à deux reprises, avant de revenir, Anne d'Autriche choisit Le Tellier comme conseiller principal. Le Secrétaire d'Etat à la Guerre tient ferme face aux Princes rebelles lors de la Fronde. En outre, si l'on en croit Bossuet, la place qu'occupait Le Tellier en ces deux occasions suscitait les « impatiences et les jalousies de son protecteur, ou plutôt de son protégé » (Mazarin). C'est lui qui, en 1651, recommande à Mazarin un magistrat nommé Jean-Baptiste Colbert.

Lorsqu'en 1661, Mazarin meurt et que commence le règne personnel de Louis XIV, Michel Le Tellier devient l'un des hommes forts du Conseil royal avec Colbert. En bon adepte du népotisme, il associe son fils François-Michel Le Tellier Marquis de Louvois au gouvernement du Royaume et plus précisément au Secrétariat d'Etat à la Guerre.

A la mort de ce grand serviteur, le Roi Soleil lui rend hommage par ces mots : 

« Jamais homme n'a été de meilleur conseil en toutes sortes d'affaires. »

Michel Le Tellier repose aujourd'hui en l'église Saint-Gervais à Paris.

  • le 30 octobre 1697 : une partie de Saint-Domingue cédée à la France.

Lors du traité de Ryswick, qui met fin à la guerre de la ligue d'Augsbourg, la France obtient la partie occidentale de l'île d'Haïti. Le territoire est appelé Saint-Domingue. Les Espagnols conservent le reste de l'île, appelé Santo Domingo. La France occupe le territoire jusqu'en 1803. Haïti proclame son indépendance le 1er janvier 1804.

  • le 30 octobre 1793 : interdiction des clubs féminins.

Les femmes n'ayant aucun droit politique, la Convention leur interdit de se réunir en club. L'assemblée craint que ces regroupements ne soient des réunions politiques. Ce sont les mêmes qui choisirent pour la république la devise : liberté, égalité, fraternité…

  • le 30 octobre 1794 : création de l'Ecole Nationale Supérieure.

L'Ecole Normale Supérieure est créée par la Convention dans le but de former les instituteurs à l'enseignement. Ils doivent séjourner quatre mois au sein de l'école et retourner en province au terme de leur formation pour y exercer leur métier. L'ENS est supprimée par Louis XVIII, en 1822, puis réhabilitée. Elle compte parmi ses anciens élèves quelques noms célèbres: Jean Giraudoux, Louis Pasteur, Léon Blum ou … Laurent Fabius.

  • le 30 octobre 1836 : coup d'Etat manqué pour Louis-Napoléon Bonaparte.

Le neveu de Napoléon Ier, Louis-Napoléon Bonaparte tente de soulever la garnison de Strasbourg pour marcher sur Paris et renverser Louis-Philippe. Suite à un échec complet, Louis-Napoléon doit quitter la France pour les Etats-Unis. Mais il sera arrêté, jugé, et…acquitté.

  • le 30 octobre 1871 : naissance de Paul Valéry.
  • le 30 octobre 1894 : naissance de Jean Rostand.
  • le 30 octobre 1975 : lettre du secrétaire d'Etat au Vatican aux médecins.

« Sans le consentement du malade, l'euthanasie est un homicide ; son consentement en fait un suicide. Ce qui moralement est un crime ne saurait sous aucun prétexte devenir légal. »

L'euthanasie (Editions de Solesmes page 24)

  • le 30 octobre 1990 : mort d'Alfred Sauvy.

Né le 31 octobre 1898 à Villeneuve-de-la-Raho, Alfred Sauvy meurt le 30 octobre 1990 à Paris. Ce polytechnicien, socialiste, disciple du démographe et ministre Adolphe Landry démographe réputé, a surtout a fait prendre conscience aux Français, après la Libération, des enjeux démographiques. Conscient des méfaits de la dénatalité, il inspire la politique familiale du gouvernement de Vichy et est à l'origine de la création des allocations familiales (1938) ; politique  qui aura vécu jusqu'à ce que l'actuel locataire de l'Elysée (F.Hollande) ne la détruise.

Après la Seconde Guerre mondiale, il donne à la démographie ses lettres de noblesse. Il entrevoit les déséquilibres engendrés par la baisse de la fécondité dans le monde occidental et le maintien d'un très fort accroissement naturel dans les autres pays.

«Tout est agencé dans la société pour que l'enfant n'y ait pas sa place et une fois cet agencement réalisé, l'opinion estime que l'enfant ne peut pas être souhaité, les conditions étant trop difficiles !», écrit-il dans L'économie du diable.

Ce socialiste de cœur ne craint pas de préconiser le vote familial (un enfant = une voix de plus pour ses parents aux élections). Ce suffrage n'aurait pas seulement l'avantage d'être véritablement universel. Il permettrait aussi de rétablir entre les générations un équilibre menacé par la part croissante des personnes âgées dans le corps électoral.

«Si l'on fait appel au suffrage des citoyens sous quelque forme que ce soit, dans le cadre national, municipal, professionnel, corporatif, il est essentiel qu'il soit universel et que les enfants soient représentés [...]. Sans ce suffrage universel, les parents de plusieurs enfants sont en minorité, et leurs intérêts sacrifiés...», écrit-il dans Richesse et population (pages 300-301, Payot, 1944).

Les socialistes d'aujourd'hui, quand ils invoquent « les mânes des grands ancêtres », pensent plus aux sanguinaires de la révolution qu'à cet homme, dont ils n'assument la pensée qu'en organisant le « grand remplacement ».

  • le 30 octobre 1997 : lancement réussi pour Ariane V.

Ce deuxième tir d'Ariane V, est un véritable succès. Le premier en juin 1996 avait abouti à une destruction après 37 secondes de vol.

  • le 30 octobre 1997 : George-Marc BENAMOU dans Paris-Match du 30 octobre au 05 novembre, à propos des Pieds-noirs et des Harkis.

«La France a jeté les harkis dans les basses-fosses de l'Histoire. Il y a eu 80 000 morts. Pris a systématiquement entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel et bien complice d'un crime contre l'humanité. »

Voir les chroniques des 19 et 26 mars, des 11, 13, 17, 25 septembre, du 05 juillet.


La meilleure attraction d'Europe est au Puy du Fou

Lors de la dernière édition des Parksmania Awards qui récompensent en Italie les meilleures attractions et spectacles dans le monde des parcs d'attraction, le Puy du Fou a reçu le prix de «meilleure nouvelle attraction européenne de l'année» pour Le Dernier Panache, une création originale 2016.

Depuis le 2 avril, ce spectacle met en scène le destin héroïque de François-Athanase Charette de la Contrie, dit «Charette» (1763-1796), un officier de marine français, de la Guerre d'Indépendance d'Amérique à la Révolution Française, et dont la vie va changer radicalement en 1793. 

Des costumes aux effets spéciaux, en passant par les lumières, le son, tout a été pensé pour revivre cette époque, entre histoire, technologie et innovation. Une totale immersion pendant 34 minutes et jouée jusqu'à sept fois par jour (800 fois pendant la saison estivale).

Installés dans «Le Théâtre des Géants», une salle de spectacle sur-mesure de 7500 m², 2400 spectateurs peuvent suivre les prouesses des acteurs - 40 au total, dont deux enfants- via une tribune tournante, où les décors à la fois réels et virtuels se mélangent grâce à des projections impressionnantes en ultra haute définition, ainsi que de vrais chevaux galopant à travers la campagne vendéenne. Le show se décompose sur une tribune de 46 mètres de diamètre qui tourne sur 360 degrés en six scènes et vingt-quatre tableaux, donnant une impression de continuité et de réalité uniques. Ce projet a coûté 19 millions d'euros, l'investissement le plus élevé du parc, financé par des fonds propres et des prêts.

Le puy annonce avoir des projets jusqu'en 2022...

Le Parc rouvre le 25 novembre pour Le Grand Noël du Puy du Fou. 65.000 billets ont déjà été vendus.


Immigration dans le Doubs : statistiques officielles

Un article paru dans un mensuel nommé « La Presse bisontine », n° 181 de novembre 2016, Page 6, est consacré à l’immigration dans le Doubs. Les données mentionnées proviennent de la Préfecture du Doubs, qui maintient la confusion entre immigrés clandestins, réfugiés et demandeurs d’asile. On ne parle plus de « sans-papiers » comme il y a quelques années. Au passage rappelons que le Doubs est le département de Léonarda, qui émut tant François Hollande !

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La surprise est grande de voir en tête des nationalités des migrants l’Albanie et le Kosovo. On croyait ces deux pays en « paix »depuis la pacification du Kosovo par le « French Doctor » Kouchner ! Si on donne la peine de faire le tri d’après l’état de guerre ou de non-guerre (au sens de l’hostilité militaire déclarée ou non) on peut distinguer trois listes :

  • Pays en paix : Albanie 159 ; Kosovo 58 ; Bosnie 40 ; Russie 21 ; Serbe 19 ; Angola 15. Total 312
  • Pays en guerre ou en trouble : Syrie 54 ; Irak 45 ; Afghans 31 ; Erythrée 15 ; Yemen 15 ; Libye 12 ; Somalie 10. Total 182
  • Pays douteux, prétendu en paix, mais qui ne l’est pas partout : Soudan 30.

Total général du tableau : 524, alors que le titre de l'article parle de 1200 immigrés. Qui sont les quelques 700 manquants ?

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Plus de la moitié des immigrés (probablement plus de 60 %) arrivés dans le Doubs en 2016 proviennent de pays en paix. Ne devraient-ils pas être au service de leurs pays d’origine pour les faire décoller économiquement ?