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Avortement : si ces sites sont si visités, c’est parce qu’ils offrent beaucoup plus d’informations que le site gouvernemental

Jean-Frédéric Poisson répond aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :

Capture d’écran 2016-11-30 à 21.59.01Comment expliquer cette volonté du gouvernement d’engager en urgence, à quelques mois de l’élection présidentielle, une procédure accélérée pour étendre le délit d’entrave à l’avortement ?

Je ne peux l’expliquer autrement que par l’obsession, comme l’a d’ailleurs très justement souligné le Cardinal Vingt-Trois. Voilà cinq ans que ce gouvernement plonge le pays dans une crise identitaire et économique toujours plus profonde et inquiétante, mais il s’acharne dans l’urgence à légiférer sur des sujets sociétaux qui demandent pourtant une immense prudence et de réels débats. C’est évidemment vrai pour le Mariage pour Tous voté plus rapidement que prévu et en dépit de la protestation considérable… Mais c’est flagrant sur la question de l’avortement. Ce gouvernement a fait de l’avortement un droit fondamental, a supprimé la notion de détresse comme condition pour y avoir recours, et enfin le délai de réflexion obligatoire avant de poser un acte aussi peu anodin. Et maintenant, il voudrait faire taire ceux qui tentent d’apporter une voix moins idéologue sur un sujet si difficile, ceux qui rappellent que l’avortement est toujours un drame, ceux qui voudraient aider les femmes à étudier toutes les autres possibilités qui s’offrent à elle…

Il s’agit du point culminant d’un comportement absolument totalitaire. Ce texte est grave parce que le sujet est grave, mais également parce qu’il est liberticide. [...]

Que le gouvernement se pose les bonnes questions : si ces sites sont si visités, c’est sans doute parce qu’ils offrent beaucoup plus d’informations que le site gouvernemental qui ne propose que l’avortement. Si le gouvernement faisait son travail d’information honnêtement, il n’aurait pas besoin d’organiser une chasse aux sorcières justifiée par de fausses accusations. On trouve également sur ces sites des témoignages de femmes qui ont avorté : que compte faire le gouvernement, les faire taire elles aussi ? Au nom du droit des femmes ?

Vous défendez la pluralité des sources d’information. Pensez-vous que le ministère de la santé et les structures conventionnées délivrent sur l’avortement une information impartiale ?

Bien sûr que non, puisqu’ils n’informent que sur les modalités pour pratiquer un avortement ; et c’est bien la raison, encore une fois, pour laquelle ces sites non-gouvernementaux ont autant de succès ! Il y a l’information, et il y a également le soutien concret avant et après l’avortement ! Le site IVG.net, par exemple, accompagne de nombreuses jeunes filles après leur avortement. Pourquoi sont-elles arrivées là ? Parce qu’elles avaient besoin d’aide et que le site du gouvernement ne le prévoit même pas.

Le site du gouvernement propose l’avortement en toutes situations, sans donner l’ombre de l’idée d’une solution différente. Ce n’est pas honnête de sa part, et il ne faut pas s’étonner que les gens aillent chercher ailleurs ce qu’ils n’y trouvent pas. Il faut cesser de prendre les femmes pour des imbéciles : si elles visitent ces sites que le gouvernement veut fermer, c’est parce qu’elles y trouvent ce qu’ils cherchent. [...]"


Yannick Moreau : Si nous gagnons en 2017 il faudra être capable de proposer des mesures concrètes pour la vie à naître

Yannick Moreau, député Les Républicains de Vendée (qui a évoqué hier les crimes de la Terreur) répond aux questions du Rouge & le Noir sur le délire d'entrave à l'avortement :

Unknown-69"Les socialistes ont engagé une procédure accélérée parce qu’ils savent bien que leur fin est proche ! Il ne reste plus que 3 mois avant la fin de la session parlementaire et 5 mois avant la fin d’un quinquennat funeste pour la France. Fragmentée à l’Assemblée nationale, la majorité se déchire à sa tête pour savoir qui du Président de la République ou du Premier ministre va les représenter. La gauche joue son « va-tout » avec des textes symboliques et clivant, ressuscitant les fantasmes pour mobiliser l’extrême-gauche à quelques semaines des primaires de la gauche. [...]

Une enquête de l’IFOP de 2010 indique que 47 % des Français estiment que c’est « la situation matérielle » qui est principalement à l’origine des interruptions définitives de grossesses. C’est notamment pour cela que j’ai déposé un amendement pour réintroduire le détail des aides proposées aux femmes enceintes et aux jeunes mères, dans le livret officiel d’information remis aux femmes enceintes consultant en vue d’une interruption volontaire de grossesse. Une mesure à laquelle sont d’ailleurs favorables 84% des Français selon une étude IPSOS de septembre 2016. [...]

Il est assez évident que les socialistes ont une vision très réduite de la liberté d’expression. Ils en font la démonstration régulièrement. Nous avons déposé, avec mes collègues de l’Entente parlementaire pour la Famille, un amendement pour ajouter « les sites incitatifs ». Car des pressions peuvent être exercées dans les deux sens. Rappelons cet exemple d’une femme fraîchement embauchée en Mayenne, qui a été licenciée il y a quelques semaines car elle avait annoncé sa grossesse à ses employeurs : « Ce qui m’a le plus choquée, témoigne-t-elle, c’est quand ils m’ont dit que si je perdais mon bébé, ou si je décidais d’interrompre ma grossesse, ils me garderaient ». La gauche qui parle de libre-choix devrait être plus cohérente.

Si la loi est adoptée, quels sont les recours dont un député tel que vous - membre d’un groupe d’opposition, peut disposer ? La droite serait-elle prête à abroger une telle loi, en regard des atteintes à la liberté d’expression et aux écueils anticonstitutionnels qu’elle comporte ?

Le président du groupe « Les Républicains » à l’Assemblée nationale, Christian JACOB, a indiqué l’opposition des députés de notre famille politique à ce texte liberticide. Il a par ailleurs indiqué qu’un recours au Conseil constitutionnel serait déposé par 60 députés si ce texte est adopté. Notre groupe avait déjà formé un recours sur la suppression de la notion de détresse en 2014. Si nous gagnons en 2017 il faudra être capable d’assumer nos oppositions et de proposer des mesures concrètes sur ce sujet sensible, comme le retour d’un délai minimal de réflexion. [...]"

 


Liberté d'expression sur l'avortement : nous nous sommes auto-censurés depuis longtemps

Gabrielle Vialla est présidente avec son époux du Centre Billings France et auteur de Confidences Billings à un frère prêtre. Elle a répondu aux questions du Rouge & le Noir. Extrait :

Unknown-68Le gouvernement fait, une nouvelle fois, en quelques années, de l’avortement un sujet législatif, cette fois-ci en engageant une procédure accélérée. Comment expliquer une telle insistance ?

Il y a une vraie logique parmi les structures de péchés. Tout se tient entre destruction de la famille, théorie du genre, complaisance (ou pire) avec la pornographie, promotion de la contraception et de l’IVG. Toutes personnes ou groupes désirant travailler pour la culture de vie doivent être réduits au silence. Il faut laisser Big Brother surveiller et manipuler votre conscience ! Rien ne doit venir l’éclairer.

Il y a quasiment un an jour pour jour était adoptée une résolution visant à affirmer le « droit fondamental » à l’avortement. L’extension du « délit d’entrave » à l’avortement est-il une conséquence logique de ce texte ?

Bien sûr. Il y a un mensonge. Le droit fondamental c’est le droit à la vie. Tout est inversé.

Voilà pourquoi un catholique ne peut soutenir ce “droit” - qui n’en est pas un - à l’IVG. Cela devrait faire partie du catéchisme comme application actuelle du cinquième commandement. Aujourd’hui, l’école, internet, la télévision, dés-éduquent sur ce point-là. Un enfant, naturellement, si on lui dit que l’on va supprimer le petit frère ou la petite sœur dans le ventre de sa mère, n’est pas d’accord.

Il y a toute une strate de poncifs qui, dès l’enfance, empêchent la conscience de s’exprimer sur ce sujet. À Dublin, il y a 20 ans, j’ai entendu des sœurs de mère Teresa parler aux enfants pauvres de l’âge du primaire : « si vous entendez quelqu’un parler de vouloir faire une IVG, vous devez venir prévenir les sœurs ». Est-ce qu’on dit cela aux enfants du caté ? Nous nous sommes auto-censurés depuis longtemps. « La meilleure IVG est celle qu’on peut éviter », écrivait même le professeur Nisand en 2012.

[...] Nous devons plus craindre la lâcheté des catholiques que la hardiesse des pro-morts. Il y a un combat spirituel qui exige prières et actions. On majore l’influence des catholiques (ceux qui sont cohérents, ou ceux dont la rencontre avec le Christ a suffisamment construit leur pensée). Peut-être Monsieur Fillon a-t-il été aidé par les personnes qui l’ont entouré et qui se revendiquent catholiques (comme lui d’ailleurs) et qui par leur façon d’être, leur discours (pas cohérent sur tout), leur couleur un peu inhabituelle sur la scène politique ont attiré l’électorat de droite et du centre. Mais quel rapport avec l’avortement ? Le sujet est venu sur la table à cause de la « repentance » de Monsieur Fillon suite à son vote positif à la loi inique de 2014. Pour finalement donner raison à la pensée unique sur l’IVG. Un petit reste de conscience catholique vite étouffé !

Ce qui compte n’est pas qu’il y ait le maximum de catholiques sur le devant de la scène, mais que les personnes désirant respecter la loi naturelle sur tel ou tel point soient soutenues par les catholiques.

Faut-il refaire de l’avortement un combat culturel, plutôt qu’un combat politique (pour le moment) ?

Il faut que ce soit les deux ! Il faut instruire les catholiques sur la responsabilité politique. Celle des élus et celle des citoyens. Voter est un acte moral qui a des répercussions. Nous avons les élus que l’on mérite. Nous en avons d’ailleurs quelques-uns, rares, qui sont remarquables et courageux. Si “On ne lâche rien” se transforme en “c’est déjà bien de nous rendre nos allocations...” eh bien nous n’allons pas loin. Les points non négociables ne se négocient pas (sic !). Quelqu’un qui se dit catholique doit avoir un discours de catholique. Ensuite, nous nous devons de soutenir les personnes de bonne volonté qui veulent aller dans le sens d’une régression des structures de péché.

Les sociétés humaines ont selon les époques une conscience plus ou moins éclairée. Aujourd’hui l’inceste ou même l’infanticide sont intolérables ; ce ne fut pas toujours ainsi. Un jour, une prise de conscience collective sur l’IVG se fera. À ce moment-là, comme pour des drames plus récents, on demandera alors aux catholiques où ils étaient.

Eh bien le bilan sera d’une poignée d’irréductibles (qui attendent du renfort) et d’une majorité d’ "affadis". Que cette poignée tienne ! Qu’elle ne lâche pas sur la conscience morale et rappelle à chacun sa responsabilité. Surtout, qu’elle ne lâche pas sur les œuvres de miséricorde de la vie, sur le concret. Et pas seulement auprès de catholiques, mais auprès de tous. C’est là qu’on change les mentalités. La jeune femme harcelée par son compagnon pour faire une IVG, qu’on soutient avec persévérance pour qu’elle garde son bébé : une fois le bébé dans les bras elle ne sera pas pour l’IVG, et elle transmettra cela à ses enfants.

Une immense majorité des femmes qui avortent sont des victimes car elles n’ont jamais eu la formation morale minimale pour comprendre ce qui leur arrive. Ce combat, nous ne pouvons le laisser à la prochaine génération, et nous contenter d’assurer une présence silencieuse, de voir la culture de mort progresser, et abandonner ses victimes, souvent parmi les plus pauvres (économiquement, moralement, spirituellement)."


Chronique des chrétiens d'Orient - Liban : Aux sources de Tannourine

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Tannourine est un village chrétien au nord du Liban dans le district de Batroun. Réputé pour ses sources d’eau et ses pommiers, il est perché dans la montagne et offre un panorama à couper le souffle.

C’est dans ce cadre exceptionnel que SOS Chrétiens d’Orient apporte son aide à l’école Notre Dame tenue par les sœurs Maronites de la Sainte Famille.

Cette école ouvre ses portes à 80 enfants dont une dizaine de musulman dans des classes de la petite section jusqu’à la 6e inclue.

Chaque matin,  Capucine, la volontaire au sein de SOS Chrétiens d’Orient aide l’institutrice des classes de petite et moyenne section. Afin de proposer des activités adaptées aux âges des enfants, elles se partagent toutes deux la classe en groupe.  Pour l’apprentissage de la lecture et éveiller la curiosité des élèves, Eugénie a également pu monter et organiser une bibliothèque qui accueille à chaque récréation un groupe d’enfants différents.

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Ses après-midi sont rythmées par des activités variées telles que les cours de théâtre et de chant qu’elle propose aux élèves. La période de L’Avent est plus que propice à la réalisation de ces activités : bricolage, scénettes de Noël, … sont préparés ainsi que les chants traditionnels que la chorale répète avec beaucoup de cœur !

Après ces activités, la volontaire se rend dans les familles des élèves (2 à 3 familles par jour) pour y effectuer du soutien scolaire. Cela lui permet en même temps d’être au plus près des enfants, de les voir évoluer dans leur famille et de nouer des liens propices à leur accompagnement.

Cette présence permanente ne pourrait se faire votre aide et vos prières !

www.soschretiendsdorient.fr


Destitution de François Hollande : Benoît Hamon plaide pour un référendum d'initiative populaire

Un lecteur nous fait suivre la réponse de Benoît Hamon, député PS et candidat à la primaire PS, suite à l'appel à destituer François Hollande :

6a00d83451619c69e201b8d2382f1d970c-800wi"Vous avez souhaité m’alerter sur le projet de résolution déposée à l’Assemblée Nationale par le groupe Les Républicains pour engager une procédure de destitution du Président de la République. Vous me demandez de m’y associer. Je vous remercie pour votre interpellation et me félicite que les nouvelles technologies facilitent ainsi la participation des citoyens au débat public.

Les faits qui sont reprochés au Président de la République dans le projet de résolution sont graves. J’ai eu l’occasion d’exprimer mon désaccord avec le principe et le contenu du livre d’entretiens du Président de la République, je n’y reviendrai pas ici. Mais je comprends qu’il ait pu troubler voire choquer certains de nos concitoyens.

Pour autant, la démarche du groupe Les Républicains me semble avant tout politicienne car, à quelques mois voire semaines de la fin de la session parlementaire, elle n’a aucune chance d’aboutir. Elle ne fera qu’engorger l’ordre du jour, alors même que des propositions de lois importantes, déposées par des députés de tous bords, ne seront jamais examinées.

Le mandat du Président de la République arrive à son terme dans moins de six mois. En avril et en mai prochains,  vous pourrez directement exprimer votre confiance ou votre défiance à son endroit, s’il se représente. Je suis aujourd’hui candidat à l’élection présidentielle entre autres parce que je souhaite proposer un renouveau démocratique. Je mesure le désenchantement et parfois l’exaspération de nos concitoyens face aux gouvernants, qui s’affichent tout-puissants et se veulent providentiels, mais font preuve au quotidien d’une impuissance volontaire à apporter des solutions aux problèmes économiques, écologiques ou sociaux. Je regrette que les instigateurs de ce projet de résolution soient bien silencieux sur ce sujet et ne voient dans la défiance démocratique généralisée que la conséquence d’une erreur de casting, plutôt que celle d’un système en bout de course. 

Pour ma part, je pense que le mal est plus profond et qu’il appelle  des réponses innovantes

Pour redonner une voix aux Français entre deux élections, je propose ainsi d’instaurer un “49.3 citoyen”, qui permettra à 1% du corps électoral d’imposer qu’un projet de loi soit soumis à référendum ou que la promulgation d’une loi déjà votée soit suspendue. A l’avenir, les pouvoirs du Président de la République devront par ailleurs être plus encadrés et contrôlés, s’agissant notamment des nominations les plus importantes. Ainsi nous en finirons avec l’irresponsabilité d’un monarque républicain, qui a nourri le ressentiment et la frustration de nos concitoyens, sans avoir été un gage d’efficacité. Ce changement de paradigme vers une démocratie moins verticale et intermittente est à mon sens la seule façon de redonner aux Français le pouvoir dont ils se sentent aujourd’hui privés."


L'objectif du Gouvernement serait-il de faire de l'avortement l'issue normale d'une grossesse ?

Communiqué des AFC :

"Demain, jeudi 1er décembre, sera débattue à l'Assemblée Nationale la proposition de loi du groupe socialiste faisant suite à l'initiative de Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, qui considère que faire état sur internet des risques liés à l'avortement et proposer d'autres voies que celle de l'IVG est un "délit d'entrave numérique", passible de 30 000€ d'amende et de 2 ans de prison.

Cette proposition de loi vise les sites internet qui présentent des alternatives à l'avortement, et proposent des lieux d'écoute et d'information sur les conséquences d'un avortement, à rebours du "tout avortement" déployé progressivement depuis 2014 :

  • L'IVG devient un droit fondamental : novembre 2014. 
  • Suppression de la condition de détresse : août 2014
  • Suppression du délai de réflexion : avril 2015
  • IVG remboursée à 100% : avril 2016

L'objectif du Gouvernement serait-il donc de faire de l'avortement l'issue normale d'une grossesse ?

Les Associations Familiales Catholiques s'insurgent, comme elles l'ont déjà fait, contre cette proposition de loi idéologique qui bâillone la liberté d'expression et porte gravement atteinte à la liberté de conscience des femmes. Or, les Français et les professionnels de santé s'alarment du nombre toujours très élevé d'IVG. Est-ce en libéralisant et en poussant les femmes à avorter qu'on va résoudre ce problème ? Comme le dit le Pr Israël Nisand dans Le Figaro d'aujourd'hui, "la meilleure IVG est celle que l'on n'a pas eu besoin de faire".

Faut-il également rappeler à Madame Rossignol qu'un très récent sondage IFOP "Les Français et l'IVG" (septembre 2016) révèle que 72% des Français pensent que la société devrait faire plus pour éviter aux femmes l'IVG et 89% pensent que l'avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre ?

L'existence et le succès de ces sites internet sont la preuve que la propagande officielle du "tout avortement" ne répond pas aux besoins des femmes. Confronté à cet échec, le Gouvernement déploie une réaction de faible, en cherchant à bâillonner la liberté d'expression et en menant un combat idéologique et inefficace, dont on peut même penser qu'il aurait des visées électoralistes dans le contexte politique actuel.

Les AFC considèrent que le nombre très élevé d'avortements en France constitue un problème de santé publique et devrait être traité comme tel, c'est-à-dire en étudiant les facteurs de risque et en luttant contre ces mêmes facteurs de risque."


Avortement : c'est le gouvernement qui désinforme gravement

Tribune de Jean-Marie Le Méné dans Valeurs Actuelles :

"Le nouveau délit d’entrave à l’IVG que le Gouvernement veut imposer « en procédure accélérée », discuté à l’Assemblée Nationale jeudi 1er décembre, part du postulat que certains sites diffusent des informations faussées dans un but dissuasif. D’où l’idée dorénavant répandue que tenter de dissuader de l’avortement serait par principe induire les femmes en erreur et donc serait systématiquement condamnable. En revanche, une information - celle du gouvernement ou du Planning par exemple – qui est clairement de nature incitative, est présumée juste.

C’est tout de même un peu facile. Malheureusement pour le gouvernement, le raisonnement ne tient pas. Il suffit de se reporter au site du ministère de la Santé qui décrit les IVG instrumentale et médicamenteuse. La description de l’IVG instrumentale se limite à “une aspiration de l’œuf” qui sera suivie d’un contrôle permettant de s’assurer qu’il ne reste pas de “fragments de grossesse” (sic). La grossesse devient un OVNI susceptible d’exploser… en laissant des “fragments de grossesse” !

De qui se moque-t-on ? Est-ce cela le modèle d’information responsable d’un site public qui s’érige en parangon de vertu ? Quant à la description de l’IVG médicamenteuse, elle est encore plus lapidaire : “la méthode consiste à prendre deux médicaments différents (comprimés) puis à vérifier que la grossesse est bien interrompue”. Abracadabra ! Même dans le dictionnaire on en apprend davantage.

Pas une seule fois, les termes d’embryon et de fœtus ne sont utilisés, ni ceux qui indiquent qu’on supprime des vies humaines, ce qui n’est pas rien. Les mots aussi sont avortés. Le fait de renoncer volontairement au vocabulaire dédié, mal nommer les choses, contribue au malheur des femmes qui découvrent trop tard qu’elles doivent faire un deuil. Et comme, dans la vraie vie, on ne fait pas le deuil d’un “fragment de grossesse” mais d’un enfant, la chute est d’autant plus rude.

La réalité est autre. Ce qui est dissuasif de l’avortement, ce n’est pas l’information fausse, c’est l’information juste. Une information objective sur l’avortement – capable de nommer les choses – est par nature et à juste titre dissuasive. Dire “on va aspirer un œuf” ou “on va détruire l’embryon ou le fœtus que vous portez” n’a pas du tout le même sens et peut ne pas entraîner les mêmes conséquences pour une femme, un couple, une famille, la société tout entière.

La formulation la plus proche de la réalité est la seconde mais elle est dissuasive par construction. Naturellement, les militants des “illégalités fécondes” n’en veulent pas. Or ce sont eux qui tiennent le haut du pavé idéologique depuis 40 ans et cela quelle que soit la majorité au pouvoir. Ce faisant, ce sont eux qui désinforment.

Manquait une clé de voute, un dispositif qui empêche quiconque de lever un coin du voile, de dénoncer “le mensonge qui tue” selon le mot de l’historien Pierre Chaunu. Voilà qui est chose faite. Les grands procès de Moscou sont de retour pour ceux qui oseraient se mettre au service de la vérité. Qu’ils tentent de proposer une alternative à un acte de mort et on opposera les hommes à leurs femmes, les enfants à leurs parents, les élèves à leurs maîtres, les patients à leurs médecins, les ouailles à leurs pasteurs.

Comme dans le film Casablanca, on arrêtera les “suspects habituels”. D’ailleurs le Camp du Bien les a nommément désignés avant le vote de la loi. Tel est le triomphe du droit et la défaite de la justice. Une politique de santé digne de ce nom s’honorerait de rechercher comment faire baisser le nombre d’avortements qui est scandaleusement deux fois plus élevé en France qu’en Allemagne. Cette action courageuse, qui est un vrai service à rendre à nos concitoyens, attendra des jours meilleurs. Ils ne sauraient tarder."


Installation de la crèche de Noël dans la mairie de Camaret

Crèche 1

Communiqué de la mairie :

"Tradition oblige, une jolie crèche provençale a été dressée dans le hall d’entrée de la mairie de Camaret. Elle y restera le temps des fêtes de Noël. Les représentations populaires de la Nativité sont nées en Italie au moyen-âge avant d’essaimer dans le sud de la France. C’est à Marseille, au XVIII° siècle, qu’elles ont pris leur forme actuelle, avec les célèbres santoun (littéralement : petits saints) dont les métiers et les attitudes s’inspirent de la vie quotidienne. En Provence, les santons sont traditionnellement réalisés en argile non cuite, et en Italie en plâtre.

Rappelons que le Conseil d’Etat a récemment autorisé les crèches dans les bâtiments publics, à condition qu’il s’agisse d’une représentation traditionnelle exempte de connotation religieuse. A Camaret, la municipalité n’a pas attendu cette autorisation, puisque c’est la troisième année de suite que la crèche est exposée dans le hall de l’Hôtel de Ville. Les nombreux Camarétois qui nous avaient fait part de leurs craintes face à une éventuelle interdiction peuvent donc être rassurés : le village veille sur ses traditions !"


Avortement : Alliance Vita lance une campagne d'information

A la veille du premier débat sur le délit d’entrave à l'avortement décidé par le gouvernement selon la procédure accélérée, Alliance VITA a tenu à apporter son expertise sur ce sujet, maltraité à ses yeux. Tugdual Derville, délégué général de l’association, a explicité le décalage entre la démarche du gouvernement, qui confine à la censure des voix résistant à la banalisation de l’IVG, et le besoin d’une politique de prévention de l’avortement, qui réponde aux aspirations des Français, et particulièrement des Françaises. Il s’est appuyé en particulier sur le tout dernier sondage Les Français et l’IVG, réalisé par l’IFOP à la demande de l’association.  

Caroline Roux et Valérie Boulanger, respectivement responsable des services d’écoute d’Alliance VITA et responsable de son service d‘aide SOS Bébé ont explicité la situation réelle de l’avortement telle que les femmes le confient aux écoutantes d’Alliance VITA. Le site sosbebe.org est consulté plus de 800 000 fois annuellement ; SOS Bébé écoute chaque année plusieurs milliers de femmes ou de couples sur des problématiques liées à la grossesse et principalement à l’avortement. L’expérience d’Alliance VITA montre que l’apparente banalisation quantitative de l’avortement cache des problématiques de malentendus hommes/femmes qu’il faut regarder en face.

Henri de Soos, secrétaire général d’Alliance VITA, a montré à quel point la loi originelle de 1975 avait progressivement perdu toutes les dispositions qui prétendaient lui conférer un équilibre en assumant une politique de prévention de l’IVG. Il a enfin révélé la demande effectuée, le jour même, par Alliance VITA, exigeant que le site gouvernemental supprime la vidéo d’un médecin qui y affirme que l’IVG ne laisse pas de séquelle psychologique à long terme pour les femmes, ce qui constitue une désinformation flagrante.

L’association a par ailleurs révélé que plus de 45 000 personnes ont d’ores et déjà signé son appel contre le délit d’entrave à l’IVG et pour une information ajustée sur ce sujet. 

Enfin, Alliance VITA a tiré les premiers enseignements du lancement de sa campagne originale d’enquête et d’information, débutée la veille.

Réalisée par 600 femmes volontaires de l’association et destinée exclusivement aux hommes, elle révèle la nécessité de les impliquer plus fortement dans la prévention de l’IVG, en raison des malentendus qui persistent entre hommes et femmes sur la sexualité, la contraception, la grossesse, et la paternité.

L’excellent accueil fait par les hommes aux enquêteuses et leur intérêt pour le dépliant de 24 volets réalisé à leur intention, confirme la pertinence de les impliquer, afin que les femmes ne soient plus conduites à avorter à contre cœur sous la pression d’un compagnon ou dans la panique sans avoir pris le temps du recul et de la réflexion.

Alliance VITA, qui avait prévu de longue date cette campagne inédite, est fermement décidée à assumer, dans la logique de son guide des aides aux femmes enceintes, son travail de service public d’information en direction des femmes, sans se laisser intimider par les postures idéologiques de quelques responsables politiques qui prétendent réserver la parole aux tenants de la banalisation de l’avortement.


Du porno pour les enfants de 12 ans

SIl est urgent et important de vous alerter sur la sortie aujourd’hui mercredi au cinéma du film "Sausage Party", film d'animation donnant l'apparence d'être destiné aux jeunes et aux enfants (à l’image de "Toy Story"), mais dont le contenu est non seulement grossier mais surtout clairement pornographique, sous couvert de second degré et de "politiquement incorrect".

Voici l'avis émis par la Commission de Classification des Films, dont la mission est de pré-visualiser les œuvres cinématographiques afin de les classer par public :

"Interdiction aux mineurs de moins de douze ans pour ce film d'animation comportant de très nombreuses scènes à caractère sexuel et un langage cru qui, en dépit de leur second degré, ne sont pas appropriés à un jeune public."

Ce film a par ailleurs été interdit aux mineurs aux Etats-Unis où il a été jugé comme film à caractère pornographique.

Les AFC nous invitent à à agir localement : en appelant les cinémas qui diffusent ce film. Il est possible de demander à parler au responsable de la programmation, pour lui demander s’il a vu le film, expliquer ce qu’il contient (allusion à la scène finale : une véritable partouze) et combien il est inadapté pour des enfants même de plus de 12 ans. Attirer leur attention sur leur responsabilité envers le public etc. et, finalement, prévenir que, si ce film reste à l’affiche un jour de plus, nous ne viendrons plus au cinéma chez eux. 

Ils vont prétendre qu’ils ne choisissent pas les films mais ont un accord avec leur distributeur : à eux de voir s’ils préfèrent leur distributeur ou leur public, en tout cas dire fermement mais gentiment que nous boycotterons leur cinéma. 

Si on vous réponds pourquoi vous vous manifestez pour ce film en particulier, vous pouvez répondre que justement, les parents en ont  cette fois assez que leurs enfants soient matraqués de toute part et que nous avions décidé de réagir. 

Nous sommes consommateurs, nous avons du pouvoir, faisons-le sentir ! Cela prend quelques minutes et si nous ne faisons rien, nous aurons les films que nous méritons, ou plutôt nos enfants les auront !

Le film a déjà été déprogrammé à Versailles.

Les Associations Familiales Catholiques (AFC) demanderont à la Commission de donner de la cohérence à son avis, notamment du point de vue de l’âge d’interdiction.


Délire d'entrave : La Marche pour la vie interpelle François Fillon

Communiqué de la Marche pour la vie :

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"L’Assemblée nationale examine ce jeudi 1er décembre une proposition de loi socialiste portée par la Ministre des familles Laurence Rossignol, visant à créer un délit d’entrave « numérique » à l’Interruption Volontaire de Grossesse. Toute voix discordante à l’avortement sur les réseaux sociaux et sur le web, parce qu’elle tiendrait des allégations ou indications de nature dissuasive, sera désormais passible de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende.

Ce projet de loi porte une nouvelle atteinte d’une gravité exceptionnelle à deux libertés fondamentales :

  • la liberté d'expression garantie par l’article 11 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme », et par l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme « Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques » ;
  • la liberté d’opinion, principe à valeur constitutionnelle, garantie par l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et de Citoyen de 1789, «nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses », l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions», et  l’article 4 de la Constitution de 1958, « la loi garantit les expressions pluralistes des opinions »,

Hasard du calendrier, cette loi est examinée à la veille des obsèques de Fidel Castro, dont nombres d’opposants ont été emprisonnés et exécutés pendant des dizaines d’années à Cuba pour avoir défendu leur liberté d’expression et d’opinion.

Il est évident que le texte vise ceux qui informent objectivement sur les conséquences de l’avortement et ne concerne d’aucune manière ceux qui viennent faire la promotion de l’IVG.

La Marche Pour la Vie demande à tous les députés de la nation, et plus particulièrement à François Fillon, député de Paris, désigné par la Primaire de la Droite et du Centre candidat à l’élection présidentielle, de s’opposer fermement et solennellement en séance à cette censure inacceptable des libertés d’expression et d’opinion de tous ceux (particuliers, associations, religieux, politiques, etc...) qui s’expriment sur l’IVG.

Elle appelle tous les français à s’ériger contre cette folie liberticide du gouvernement dirigée contre les femmes et l’enfant qu’elles portent en rejoignant sa grande manifestation le dimanche 22 janvier 2017 à Paris."


Pierre Bergé dénonce les "ringards et les réacs" opposés au mariage pour tous en France...mais pas au Maroc

Le 23 novembre dernier, la journaliste française Léa Salamé a interrogé Pierre Bergé à Marrakech à la villa Oasis, où il s'était installé avec le couturier français Yves Saint Laurent . Léa Salamé lui a notamment demandé son avis sur les récents propos tenus par l'écrivain franco-marocaine Leïla Slimani, qui avait dénoncé la répression des homosexuels et la situation des femmes au Maroc, après avoir reçu le prix Goncourt pour son dernier roman.

La réponse de Pierre Bergé est époustouflante de mauvaise foi et d'hypocrisie et dénote une haine pour les valeurs traditionnelles de la France :

"On oublie qu'on est dans un pays arabe et qu'on peut pas tout faire (...) C'est Mohammed VI qui a fait la moudawana, le code de la famille, qui interdit de répudier sa femme. Avant, un Marocain qui ne voulait plus de sa femme, il la répudiait et pouvait en prendre deux autres (...) Je dénonce dans un pays comme la France les ringards et les réacs qui sont contre le mariage pour tous en France, oui en France. Mais ici, si vous ne tenez pas compte que vous êtes dans un régime islamique, que c'est le Coran qui régit tout et que sa majesté le roi est protecteur ou gouverneur des croyants, alors on ne comprend rien au Maroc (...) En France, on peut tout faire, on a le droit de tout faire".

Via FDesouche


Jacques Bompard : "La France pourrait établir un plan pluriannuel de réduction du nombre d’avortements"

Jacques Bompard est interrogé par le site le Rouge et le Noir :

Lintervention-anti-avortement-de-jacques-bompard-hueeLa proposition de loi socialiste qui sera discutée jeudi 1er décembre à l’Assemblée Nationale a pour objectif d’étendre le délit d’entrave à l’avortement ; quel est selon vous le véritable sens de cette proposition ? Dans le climat actuel, les atteintes supputées à l’encontre du droit à l’avortement ne semblent pas comporter un caractère d’urgence...

La Gauche, et plus largement les progressistes, fondent leur action politique sur l’idée de révolution. L’homme serait un être parfait dont les dégradations proviennent de contingences liées à l’héritage, aux arrière-mondes, aux archaïsmes. Pour mener ce projet à bien, il lui faut une anthropologie. Et le socle de l’anthropologie progressiste c’est l’avortement. La négation de l’animation du fœtus accomplit deux mouvements fondamentaux : la césure entre la nature (l’embryon) et la culture (la mère), et une rupture éthique essentielle : la capacité donnée à l’État de définir ce qu’est la vie. Si ce socle anthropologique est ébranlé, c’est l’ensemble de la construction libérale-libertaire du monde qui est en péril.

Or les partisans de la vie et leurs précurseurs ont tellement lutté, tellement travaillé, que des contre-pouvoirs apparaissent. Et cette résurgence du combat pour la vie, très sensible au cours des primaires des Républicains, n’est pas tolérable pour la Gauche. Elle est le signe d’un retour des amis de l’ordre, qu’il soit naturel ou politique. Comme le remarquait Guillaume Bernard dans son dernier ouvrage, la droite classique retrouve une influence et une expression politique. C’est un scandale, au sens propre, pour les dévots de mai 68. Alors ils caricaturent les bénévoles qui cherchent à proposer des solutions alternatives aux 225 000 avortements qui sont subis chaque année. Comme ils l’avaient fait en interdisant des vidéos donnant à voir des trisomiques heureux. Comme ils le feront toujours, car ils savent que l’avortement est le plus fondamental des combats.

Avec cinquante-trois amendements déposés, vous semblez compter parmi les parlementaires les plus hostiles à ce texte. Sur quels aspects de cette législation avez-vous voulu particulièrement apporter des recours ?

J’ai délibérément choisi de ne pas me focaliser sur un aspect ou l’autre de l’article unique de ce texte. Je connais parfaitement la technique législative appliquée pour les questions bioéthiques. Les progressistes découpent ingénieusement les textes afin de les imposer petit à petit à la société. Or, il faut opposer une réponse globale à ce projet global. Assumer que notre conception de l’homme et de la société n’est pas simplement contraire mais bien hostile aux artifices qui nous sont présentés. Ainsi, j’ai établi l’inanité intellectuelle de cette proposition de loi. La Gauche mobilise sans cesse l’idée de liberté ou celle de pluralité. Et elle propose avec ce délire idéologique d’emprisonner toute personne proposant des solutions alternatives à l’avortement ou alertant sur les conséquences de la suppression de la vie à naître. Comment imaginer manœuvre plus liberticide ?

Comment concevoir qu’en quelques décennies, les zélateurs de la culture de mort soient passés du délit d’incitation à l’IVG à la grotesque notion du délit d’entrave sur internet ? J’ai par ailleurs proposé de très nombreux articles additionnels. D’abord parce que la proposition socialiste est une provocation. Ensuite parce qu’il faut prouver que le camp de la vie maîtrise des propositions : extension du proche-aidant aux grossesses difficiles, allocation versée après le délai de l’avortement, rétablissement de la condition de détresse et du délai de réflexion. Une tendance de propositions qui montrent que la France pourrait établir un plan pluriannuel de réduction du nombre d’avortements. En lieu et place, le gouvernement et les partis parisiens succombent à la fatalité de l’avortement de masse.

Lorsque Simone Veil faisait son allocution dans l’hémicycle, le 26 novembre 1974, elle indiquait : « Certains penseront sans doute que notre seule préoccupation a été l’intérêt de la femme, que c’est un texte qui a été élaboré dans cette seule perspective. Je me garde bien de croire qu’il s’agit d’une affaire individuelle ne concernant que la femme et que la Nation n’est pas en cause ». Pourtant, l’avortement est aujourd’hui défendu comme une perspective individuelle, à grand renfort de campagnes sur « Mon corps m’appartient ». Quel éclairage ce fossé idéologique entre la proposition de 1974 et l’actuelle campagne promotrice de l’avortement apporte-t-il dans le débat actuel ?

Je crois qu’en réalité il n’y a pas de fossé idéologique. En étudiant la conception progressiste de la dignité et de l’origine humaines on comprend parfaitement que la dépénalisation de 1974 devait aboutir aux excès que nous connaissons aujourd’hui (...)

La loi de 1974 a rendu tous les excès possibles. Sans la loi Veil, pas de circulaire Taubira légalisant de fait la GPA. Sans la loi Veil, pas de recherche sur l’embryon. J’adhère tout à fait au propos de Patrick Buisson quand il date même de la loi Neuwirth le début de l’explosion organisée des repères fondamentaux de l’ordre naturel. Je pense qu’à partir de là, l’État s’est arrogé un droit qui n’est pas le sien. Je fais en effet partie de ceux qui considèrent qu’il y a une écologie humaine. Une écologie que rien ne devrait pouvoir remettre en cause sans quoi c’est le chaos éthique et politique assuré.

Rappelons les propos de Benoit XVI en septembre 2011 à Berlin : « Dans la conscience de la responsabilité de l’homme devant Dieu et dans la reconnaissance de la dignité inviolable de l’homme, de tout homme, cette rencontre a fixé des critères du droit, et les défendre est notre tâche en ce moment historique. » Il parle ici de la rencontre entre l’Humanité et son créateur. Elle est fondatrice de l’inviolable dignité de la vie humaine. Au moment où l’homme s’introduit dans les entrailles pour établir comme critère d’humanité la citoyenneté, ou au moins la reconnaissance étatique, toute possibilité d’ordre naturelle est brisée. En effet, le petit de l’homme n’est plus introduit à la société par sa mère, à la Nation par sa famille, mais par un monstre froid qui décide de son état d’humanité.

Le problème n’est pas seulement éthique, il est donc politique. En procédant de la sorte, Simone Veil a rendu la sociabilité absolument artificielle en violant le caractère originel de l’homme (...)"


Conférence et nuit d'adoration au centre Saint Paul, vendredi 2 décembre

A 20h30 conférence : "Non, nos églises ne sont pas mortes" avec le témoignage de la restauration d'une église paléochrétienne en Provence et de pèlerinages par Robert et Claudia de Mestelan, auteurs de nombreux ouvrages sur leur pèlerinage dans toute l'Europe

22h messe suivie d'une nuit d'adoration pour le premier vendredi du mois (amener son duvet).

Centre Saint-Paul, 12 rue Saint Joseph, 75002 Paris, Métro sentier ou grands boulevards


Le pape appelle la France à ne pas invoquer la liberté, l'égalité et la fraternité seulement « de façon incantatoire »

En recevant ce mercredi environ 200 élus de la région Auvergne Rhône-Alpes, en pèlerinage à Rome avec le cardinal Barbarin le Pape les a encouragés

«dans un contexte international marqué par des frustrations et des peurs, intensifiées par les attentats et la violence aveugle qui ont si profondément meurtri votre pays» à «rechercher et développer le sens du bien commun et de l'intérêt général».

François leur a souligné «la nécessité» de «retrouver le sens du politique» en particulier dans une société française «riche de diversité» mais à condition que

«les valeurs républicaines de liberté, égalité, fraternité ne soient pas seulement brandies de manière incantatoire, mais soient approfondies et comprises en référence à leur vrai fondement, qui est transcendent».

Pour le chef de l'Eglise catholique, c'est là «tout l'enjeu d'un véritable débat sur des valeurs» où «les chrétiens sont appelés à participer avec les croyants de toutes les religions et tous les hommes de bonne volonté».


Paris : Sainte-Rita sera-t-elle finalement sauvée ?

L'église Sainte-Rita est toujours barrée de sa palissade de tôle. Prête à la démolition. Ou pas… Le député maire Philippe Goujon affirme être

« intermédiaire d’une solution de reprise, par un autre culte chrétien en recherche d’un lieu. Le diocèse n’est pas dans ce cas, mais il y a d’autres églises, comme les Chrétiens d’Orient, qui sont intéressés ». « Je suis en rapport avec le promoteur, qui a accepté de rencontrer les responsables de plusieurs cultes ».

Reste l'obstacle du prix qu’en demandera le promoteur nantais porteur du projet immobilier.


1er décembre : journée de jeûne pour la vie

Initiative de l'Evangile de la vie (voir ici):

V"Jeudi 1er décembre, sera discutée au Parlement français la proposition de loi « relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse »

La Famille Missionnaire l'Evangile de la Vie appelle à une journée de prière et de jeûne, jeudi 1er décembre. Une journée appelant la bénédiction de Dieu sur nos familles et non la malédiction par cette loi qui se prépare. Demandons pardon pour les avortements commis cette année : confessons-nous ! Demandons la Nourriture dont nous avons besoin pour ce combat en faveur de la vie et de la famille : allons à la Messe. Repoussons le Mal de manière déterminée : "Va t-en Satan" ; rejoignons tant de femmes, d'hommes qui sont dans la détresse, l'abandon, la souffrance, face à l'avortement ; du désir et de l'attente du pardon de Dieu : nous jeûnerons. Pour que l'Espérance leur soit rendue, à travers un regard de Miséricorde, la Vérité, sans compromis.

Oui, avec confiance, appelons sur les familles de notre pays la Bénédiction de Dieu (lectures de la Messe de ce premier dimanche de l'Avent)

Et prions de ce 30 novembre au 8 décembre, la grande neuvaine à l'Immaculée Conception pour cette intention."


Caroline Roux : "L’acharnement à banaliser l’avortement constitue un grave déni de la réalité"

Tribune de Caroline Roux de l'Alliance Vita sur Atlantico :

"Madame Rossignol, ministre des Familles, de l’enfance et du droit des femmes a déclaré la guerre aux sites Internet qui, selon elle, donneraient des informations "faussées" sur les conséquences de l'avortement. Elle entend élargir le délit d’entrave aux informations d’associations qui ne se résignent pas à le banaliser et qui prennent en compte les dilemmes des femmes. 

Depuis des années, l’information n’a cessé de se dégrader. Trop de femmes qui hésitent à poursuivre une grossesse inattendue et souhaiteraient pourvoir éviter une IVG, sont conduites vers l’avortement par fatalité, faute d’une information équilibrée et d’un accompagnement approprié. Selon l’Ined, 72% des femmes qui avortent suivaient une méthode de contraception quand elles ont découvert leur grossesse. Face à l’inattendu, les questions se bousculent dans la panique, et souvent la solitude. Bien des femmes, jeunes ou moins jeunes, se sentent jugées et rejetées quand elles révèlent être enceintes sans l’avoir planifié. Certaines confient penser à l’IVG à contrecœur sous la pression de leur compagnon, de l’entourage, ou encore par peur pour leur emploi.

Même si l’avortement suscite des oppositions de principe qui demeurent irréductibles, notre société peut-elle laisser croire que les femmes pourraient le ressentir comme un acte anodin ?

Sur le site du gouvernement dédié à l’IVG, on trouve des informations à sens unique. Aucun renseignement n’est proposé sur les aides et droits des femmes enceintes qui pourraient contribuer, pour celles qui le souhaitent, à poursuivre leur grossesse. Dans une vidéo, un gynécologue affirme qu’il n’y a pas "de séquelle à long terme psychologique de l’avortement". Pourtant, la Haute Autorité de Santé a souligné que l’on manquait justement d'éclairage objectif sur les conséquences psychologiques post-IVG. Si certaines femmes disent ne pas en ressentir, d’autres qui en souffrent, et parfois de longues années après, se voient ainsi officiellement dénier toute expression de ce qu’elles ressentent.

A force de sous-estimer l’expression des femmes, on arrive à les maltraiter, comme le révèle une récente étude conduite par des chercheurs de l’INSERM. Cette étude souligne le manque d’information sur les conséquences de l’IVG médicamenteuse : 27% des femmes ayant réalisé une IVG médicamenteuse ont perçu des "douleurs très intenses" notées 8 ou plus sur une échelle de 10. Ses auteurs recommandent des protocoles plus puissants de prise en charge de la douleur. L’IVG médicamenteuse, majoritairement utilisée en France, est pratiquée avant 7 semaines de grossesse à l’hôpital et avant 5 semaines à domicile. Elle contraint les femmes à une décision rapide, les coupant d’un temps de réflexion, spécialement quand elles subissent des pressions de leur environnement ou des violences conjugales. Beaucoup de femmes ont des débats intérieurs, bien conscientes que la vie d’un être humain et aussi leur propre destin sont en jeu. Or, les violences psychiques qui conduisent à l’avortement sont gravement ignorées.

Madame Rossignol entend-elle en réalité imposer une entrave à l’expression de la souffrance et des pressions subies ? Les études publiées sur les violences faites aux femmes dans le cadre conjugal devraient pourtant alerter. Pour 40% des 201 000 femmes concernées chaque année, les violences du conjoint débutent à la première grossesse. Une étude sur le lien entre IVG et violences révèle que très peu de médecins posent systématiquement la question des violences aux femmes réalisant une IVG. "On ne m’a rien demandé", confient certaines femmes à notre service d’écoute, s’étant senties totalement ignorées dans leur détresse, qu’elle soit due à des violences ou à des pressions affectives, sociales ou économiques. 

La récente suppression, dans la loi, du critère de détresse et du délai de réflexion d’une semaine pour avoir recours à l’avortement, ne peut qu’aggraver la situation.

La société cautionne ainsi l’injonction légale de décider sans état d’âme. Le sondage de l'IFOP intitulé Les Français et l’IVG, publié en septembre 2016, prend le gouvernement à contrepied : 72% pensent que la société devrait faire plus pour éviter aux femmes l’IVG.

L’acharnement à banaliser l’avortement, à le considérer comme un acte sans portée intime, sociale et éthique, constitue un grave déni de la réalité. Pouvons-nous nous résigner à ce que 220 000 Françaises avortent chaque année, soit le double qu’en Allemagne ? Le gouvernement devrait profondément se remettre en question sur sa propre politique d’information et de prévention. En créant ce nouveau délit, non seulement il entrave gravement la liberté d’expression des associations et le droit des femmes à s’informer librement, mais il risque aussi de voir cette mesure se retourner contre lui."


David Rachline : "Le Front national ne reviendra pas sur la loi Veil"

Il semble maintenant évident que personne ne reviendra sur la loi Veil. Ni François Fillon, ni Marine Le Pen. Le fait que Marine Le Pen ait fait évoluer le programme du FN vers ce statu quo est bien compris des lecteurs du Salon beige, mais pas forcément accepté. Davis Rachline, que l'on a entendu plus prolixe et déterminé sur ce sujet, a confirmé cette position ce matin sur RTL :

"Nous ne reviendrons évidemment pas sur la loi Veil. Il n'est pas question d'enlever ce droit aux femmes, bien sûr. Si des bêtises sont dîtes sur Internet, il faut les contredire. Mais il ne faut pas interdire la possibilité pour un certain nombre de gens de s'exprimer. Je reste le partisan de la liberté d'expression.

Est-ce que le gouvernement n'a pas autre chose à faire que de s'occuper de ce genre de sujet ? Quel besoin a le gouvernement d'ouvrir ce débat alors que personne ne remet en cause la loi ? Ce droit à l'avortement n'est remis en cause par personne. Il n'y a pas un responsable politique aujourd'hui qui vous dit : "On est contre". 

C'est quoi l'objectif ? C'est de diviser les Français, c'est de faire un nouvel affrontement au moment où plutôt il devrait se concentrer sur la problématique de l'emploi ? Si on veut protéger les femmes, qu'on aille combattre l'islamisme dans les banlieues, combattre ceux qui les tabassent quand elles s'habillent en jupe."

Au lieu de répetér des poncifs sur le maintien de la loi Veil, on aimerait que les responsables du FN détaillent davantage le futur programme de Marine Le Pen sur la question. Ne pas revenir sur la loi Veil est une chose, proposer des améliorations en est une autre (notion de détresse, délai de réflexion, revenir sur le remboursement, solutions alternatives, adoption prénatale, revenu parental...). Il existait dans le programme du FN de 2012 et les déclarations de Marine Le Pen jusqu'en 2015 de bonnes propositions pour permettre aux femmes de garder leur enfant. On se souvient aussi de la notion d'avortement "de confort" évoqué avec raison par Marine Le Pen... Pourquoi ne plus en parler ? Pourquoi rester vague sur le sujet ? 

Si Marine Le Pen veut vraiment marquer sa différence avec François Fillon, elle ne doit pas se limiter au programme économique mais doit souligner la différence d'approche anthropologique sur la défense de la Vie. Sinon, François Fillon, en se limitant à faire connaître sa "conviction personnelle d'opposition à l'avortement" va finir par passer pour plus pro-vie que le FN.... 


Vincent Neymon (CEF) : "L'avortement reste le choix d'éliminer une vie"

Déclaration de Vincent Neymon, porte parole de la Conférence des Evêques de France sur RCF :

"(...) Il n’y a rien de caché sur ces sites. Ils sont là pour indiquer aux personnes qui se posent la question que peut-être d’autres voies sont possibles. Ce sont des sites animés par des chrétiens, ou des personnes qui militent contre l’avortement, mais qui ont choisi cet espace de liberté pour s’exprimer et proposer une alternative à cet acte traumatisant (...)

L’Eglise n’a pas varié sur l’IVG. Elle reste opposée à l’avortement, qui est le retrait d’une vie. C’est le choix d’éliminer une vie. L’Eglise et les chrétiens sont farouchement opposés à la suppression de la vie, qu’il s’agisse de l’avortement, de l’euthanasie ou encore de la peine de mort. Maintenant, ce que l’Eglise dit c’est que la loi n’est pas en elle-même à condamner car elle ne promeut pas l’avortement, mais l’encadre. Il vaut mieux parfois encadrer les choses plutôt que de les laisser se faire sauvagement (...) C'est une sorte de dictature tout bonnement insupportable."


Mgr Olivier Ribadeau-Dumas : "L’Église a toujours dit que l’avortement consistait à tuer"


Mgr Olivier Ribadeau-Dumas : "L'église ne... by Europe1fr

Sur Europe 1 ce matin :

"(...) Les évêques de France demandent à François Hollande de renoncer à la proposition de loi examinée jeudi visant à permettre la fermeture de certains sites internet anti-IVG. "La question c’est que, après la loi Veil, qui date de plus de 40 ans, un certain nombre d’autres lois ont été votées", a expliqué Monseigneur Olivier Ribadeau-Dumas, porte-parole de la conférence des évêques de France, au micro de la matinale d’Europe 1.

"Dernièrement, nous avons assisté à la suppression de la nécessité de l’état de détresse chez la femme. En janvier dernier il y a eu la suppression du délai de réflexion et aujourd’hui, il y a cette question du délit d’entrave qui pourrait avoir lieu", a détaillé l'ecclésiastique. "Monseigneur Pontier [président de la conférence des évêques de France, NDLR] a pensé à manifester sa préoccupation sur deux points essentiels : la liberté de choix qui est laissée à la femme de garder ou non son enfant, et la liberté d’expression", explique l’ecclésiastique.

Dans le collimateur des députés de la majorité se trouvent plusieurs site internet d’informations sur l’IVG accusés de véhiculer des informations biaisées sur l'avortement, dont notamment ivg.net, qui arrive en tête des résultats de recherche sur Google. "Je pense que ce site donne des informations nécessaires, et qui permettent à des femmes de se dire que l’unique possibilité n’est pas de tuer l’enfant qu’elles portent en elles", a soutenu Monseigneur Olivier Ribadeau-Dumas. "Il s'agit de tuer, l’Église a toujours dit que l’avortement consistait à tuer un être", a voulu rappeler l'évêque.

"Est-ce qu'aujourd’hui proposer une alternative à l’avortement, c’est possible ? Est-ce qu’expliquer à des femmes qu’il y a des aides si elles gardent leur enfant, c’est possible ? Nous pensons que c’est ce qu’il est nécessaire de faire aujourd’hui. C’est ce que ces sites font, ils remplissent un rôle, et d’ailleurs leur audience le manifeste", a-t-il conclu."


La course au centre est un suicide électoral

De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités à propos de la victoire de François Fillon :

Images-25"[C]e qui est plébiscité, c’est donc une ligne politique de libertés économiques et de conservatisme social. Il est évidemment très discutable que François Fillon incarne réellement cette ligne politique, lui qui a grandi dans l’ombre de la Chiraquie. Mais, en politique, les images comptent autant, sinon plus, que la réalité. Et il n’y a guère de doute que c’est cette ligne qui l’a emporté, le 27 novembre.

Il faut ajouter aussi que le profil sérieux et enraciné de François Fillon a beaucoup joué – à la fois pour le distinguer d’un Nicolas Sarkozy, virevoltant trop souvent d’une prise de position à son contraire, et d’un Alain Juppé, chantre d’une « identité heureuse » à laquelle les Français ne croient plus guère. Ajoutons à cela que les primaires se sont relativement bien passées. J’avoue que je pensais que les attaques seraient beaucoup plus brutales entre les différents candidats et que, par conséquent, il serait beaucoup plus difficile de « recoller les morceaux ». Mais, là, les conditions sont optimales pour François Fillon : les débats ont été assez sereins (à l’exception de quelques attaques un tantinet surréalistes entre les deux tours), la participation a été élevée et le score du vainqueur est sans appel au premier comme au deuxième tour. Tout devrait donc favoriser le rassemblement.

Après ce succès, on pourrait donc penser que la droite est en ordre de bataille pour la présidentielle et les législatives, qu’elle a désormais un programme et un champion. Cependant, la gauche a ceci de remarquable que, même battue largement, elle ne désarme jamais et prétend faire endosser son programme par le vainqueur. En l’occurrence, dès le 27 novembre, plusieurs voix – notamment autour de Jean-Christophe Lagarde, d’autres dirigeants centristes ou d’anciens soutiens d’Alain Juppé – se sont élevées pour réclamer un infléchissement du programme. C’est évidemment absurde. Si François Fillon l’a emporté, c’est pour appliquer son programme et non celui d’Alain Juppé. Mais c’est une tentation que beaucoup vont sans doute relayer, dans les prochains jours, dans le propre camp de M. Fillon. Plusieurs scénarios sont donc possibles à l’heure où j’écris ces lignes.

On peut imaginer que M. Fillon, heureux de sa victoire, tende la main au centre, voire aux fameux « déçus du hollandisme », pour bâtir la mythique « France apaisée », et reproduise l’erreur sarkozyste de l’ouverture à gauche. Auquel cas, il peut perdre en 2017 – et, en tout cas, ayant déçu, il sera sèchement battu en 2022.

On peut aussi imaginer que le Front national renchérisse sur la ligne que certains de ses élus ont défendue sur les réseaux sociaux entre les deux tours de la primaire en dénonçant un « ultra-libéral » et un « ultra-conservateur ». Ce serait, cette fois, suicidaire pour le FN. La candidature Fillon est clairement un danger pour ce dernier. Sa seule chance est de l’attaquer « sur sa droite », en demandant pourquoi nous devrions faire confiance à un homme qui doit être solidaire du bilan des quinquennats Chirac et Sarkozy, puisqu’il en a été plusieurs fois ministre et Premier ministre. Attaquer François Fillon sur sa gauche, en « surfant » sur la critique du PS et des médias du système, aura l’effet exactement inverse, en crédibilisant une alternance « radicale » avec l’élection de François Fillon. Et donc siphonnera l’électorat FN, déjà déboussolé par bon nombre de déclarations et de symboles contradictoires. Le fait de proclamer que l’islam est compatible avec la république, comme l’a récemment déclaré Marine Le Pen ; de comparer la défense de la famille à la culture du bonsaï, comme le fit naguère Florian Philippot ; ou de remiser les questions identitaires au second plan, loin derrière les préoccupations économiques et sociales, sont déjà, me semble-t-il, des fautes politiques. Attaquer François Fillon comme « trop à droite » serait dévastateur. La course au centre, qu’elle soit le fait de François Fillon ou de Marine Le Pen, serait, en tout cas, un suicide électoral !"


Pour bénéficier des grâces de l’Etat, mieux vaut choisir le bon camp (scout)

Lu dans Minute :

Stories.virtuemart.product.2798_page_01nsp_106"Le montant de l’aide peut varier de un à 367 ! Ainsi les Scouts musulmans de France touchent-ils le pactole : 42 200 euros de subventions pour 500 scouts, soit une moyenne de 84,4 euros par paire de croquenots halal ! Moins bien lotis mais largement subventionnés, les scouts de France ont reçu en 2015, toutes structures confondues, plus de 825 000 euros pour 71 000 membres revendiqués, soit 11,62 euros par tête de scout.

Poursuivons la comparaison... Les scouts d’Europe, de pédagogie traditionnelle – des vrais scouts, de ceux qui campent dans les bois en culotte courte – ont reçu, en 2015, 31 328 euros pour environ 30 000 adhérents, soit seulement un euro de subvention par scout. Quant aux Scouts unitaires de France, eux aussi de pédagogie traditionnelle, ils n’ont reçu que 23 centimes par tête de pipe ! Soit 367 fois moins que les scouts musulmans !

Notons enfin que la très gauchiste Jeunesse Ouvrière chrétienne, la fameuse JOC – elle a notamment formé Jean-Marc Ayrault, Jean-Yves Le Drian ou encore Cécile Duflot –, qui compte officiellement 10 000 adhérents (beaucoup moins en réalité), a reçu 253 766 euros du contribuable. Et que le MRJC, le Mouvement rural des Jeunes Chrétiens, l’ancienne Jeunesse Agricole chrétienne (10 000 cotisations officielles), a reçu la somme rondelette de 730 858 euros !"

 

Tu ne Tueras point : à inscrire dans le registre des films épiques et chrétiens

De Bruno de Seguins Pazzis, sur le nouveau film de Mel Gibson Tu ne tueras point (Hacksaw Ridge) :

Images-24La Passion de Desmond Doss selon Mel Gibson…Desmond T. Doss a réellement vécu. Fils d’un charpentier (cela ne s’invente pas !) de Lynchburg en Virginie, Desmond est un fidèle de l’église des adventistes du septième jour. Il en résulte qu’il est acquis à l’objection de conscience et à l’interdiction de tuer. Il devra confronter ses convictions religieuses aux dures réalités de la guerre du Pacifique.

Affecté comme infirmier, il se comportera en héros lors de l’assaut de Hacksaw à Okinawa contre les Japonais, sauvant pas moins de 75 de ses camarades dans des conditions désespérément dangereuses. Onze décorations lui ont été attribuées dont la « Medal of Honor », la plus haute distinction militaire des Etats-Unis, décernée pour des faits de guerre exceptionnels et qui, en dehors de Desmond Doss, premier à la recevoir, n’a été remise à ce jour qu’à deux autres objecteurs de conscience.

Cinéaste de la bravoure et de l’héroïsme (Braveheart en 1995, Apocalypto en 2006), mais aussi de la foi chrétienne (La Passion du Christ en 2004), Mel Gibson pouvait-il ne pas s’emparer d’un tel sujet lui permettant de traiter ensemble deux sujets qui lui sont chers ? Après neuf années de silence, il revient avec une œuvre très forte qui confirme si cela était nécessaire sa maîtrise de la mise en scène et de l’esthétique, sa capacité à donner de la profondeur à ses personnages et celle de donner une dimension spirituelle à son propos. Tu ne tueras point est très solidement construit en deux parties bien distinctes qui correspondent chacune à la moitié du film.

Dans une première partie le cinéaste décrit ce qui dans l’enfance et la jeunesse de Desmond l’a amené à ce choix de l’objection de conscience, nuançant le fait que celui-ci n’est pas uniquement dû à ses convictions religieuses mais à un contexte familial où il est éprouvé par la violence dès le plus jeune âge. Mel Gibson montre ensuite comment le jeune homme qui s’est enrôlé courageusement va tout aussi courageusement porter ses convictions jusqu’au bout durant sa période de formation militaire à Fort Jackson en Caroline du Sud. Tout ceci, plus qu’au prix de simples railleries, mais à celui de brimades très violentes qui marquent le début de son chemin de croix, positionne la figure christique du personnage, et achève en même temps d’attacher le public à cet homme hors du commun, même si c’est au prix de quelques lourdeurs.

Sans aucune transition, la seconde partie plonge brutalement le spectateur dans l’horreur de la guerre dont il ne sortira quasiment qu’une heure après complètement « groggy », ou presque, tellement s’y succèdent des scènes de guerres plus hallucinantes et réalistes les unes que les autres. La presse cinématographique bobo ou germanopratine qui n’apprécie que très peu Mel Gibson, concentre ses attaques sur ce point : 

« (…) Sous prétexte de tirer le portrait d’un objecteur de conscience héroïque pendant la Deuxième Guerre mondiale, le réalisateur signe un film abject et complaisant (…) » écrit Jean-Claude Raspiengeas  dans La Croix, 

« (…) Tel l’amateur de beurre, Mel Gibson, réalisateur prosélyte et assoiffé de sang, voudrait, tout en triomphant au box-office, élever l’âme et satisfaire les plus bas instincts du spectateur. Ce tour de force déjà accompli avec « La Passion du Christ », il espère le rééditer avec « Tu ne tueras point », qui, contrairement à ce que pourrait laisser croire son titre, laisse sur le carreau un nombre colossal de personnages et de figurants (…) » surenchérit Thomas Sotinel  dans Le Monde, 

« (…) Comme dans ses réalisations précédentes, le cinéaste laisse libre cours à sa fascination du sang, son goût de la violence et son obsession du sacrifice. C’est pénible, déplaisant et, franchement, le message évangélique de Mel Gibson, on s’en talque le nombril avec le pinceau de l’indifférence (…) » ajoute François Forestier  dans Le Nouvel Observateur, 

« (…) Tu ne tueras point relève presque du cas psychiatrique et fait basculer le cinéma de Gibson dans l'ère du "catho-porn", cet Hollywood parallèle destiné à remplir les multiplexes de l'Amérique bigote (…) » conclut Les Inrockuptibles, après avoir titré « Mel Gibson se vautre dans un délire gore ».

Ces deux derniers ont au moins saisi la présence d’une dimension spirituelle même si celle-ci les rebute ! Si en effet cette seconde heure de film comporte les scènes de guerre vraisemblablement les plus hallucinantes de l’histoire du cinéma (Croix de fer (1977) de Sam Peckimpah et Il faut sauver le soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg, pour ne citer que ces deux-là, sont largement dépassés), cette violence exacerbée, et qui exacerbe les plumitifs, n‘est pas complaisante malgré les apparences. Tout comme dans un souci de vérité, il s’était attaché à montrer la violence supportée par Jésus dans La Passion du Christ, Mel Gibson, s’applique à montrer celle de la guerre parce que « c’est une nécessité pour faire comprendre l’enfer de la bataille » confie-t-il. Et encore « ma description reste en dessous de la réalité » ajoute-t-il. Tout comme les faits héroïques de Desmond Doss qui sont illustrés sont eux aussi en dessous de ce qu’il a réalisé. Pour s’en persuader, il suffira  au spectateur de lire le texte de la citation pour la « Medal of Honor ». Oui, cette seconde partie est une véritable fresque sur l’horreur de la guerre dont la violence est sublimée par un traitement esthétique très remarquable avec une photographie impeccable, de sorte qu’en dépit de quelques longueurs, on peut parler d’un chaos d’une beauté effroyable.

Mais bien plus encore, cette violence est sublimée par le courage des combattants qui est exalté en même temps que celui de Desmond Doss« Seigneur, aide-moi  à en rapporter encore un » fait-il penser en voix off à son héros à chaque fois que celui-ci est parvenu au prix d’efforts surhumains à faire descendre un blessé de la falaise d’Hacksaw (d’où le titre origine du film Hacksaw Ridge). Cette falaise n’est autre que le Golgotha de Desmond Doss qui fait écho à la falaise de Lynchburg qu’il grimpait si facilement dans son enfance et plus tard avec sa fiancée.

Le cinéaste Mel Gibson a pris de l’ampleur, il utilise l’ellipse, le ralenti et même la poésie dans certains passages sur l’enfance de Desmond Doss, ou encore dans la manière de filmer la tyrolienne qui descend de la falaise un Desmond Doss blessé et qui stagne et donne l’impression de vouloir remonter comme pour le transporter vers les cieux parmi les anges… Il y a dans Tu ne tueras point à la fois quelque chose du Clint Eastwood d’American Sniper (2014) avec l’exaltation du patriotisme d’un homme ordinaire et du Terrence Malick de La ligne rouge (1998) avec la dimension évangélique et l’utilisation de la voix off qui livre la pensée du personnage. Sur un registre certes plus populaire, dépourvu de tout intellectualisme, délivrant un message non simpliste mais limpide.

Andrew Garfield (The Social Network de David Fincher en 2010), l’interprète de Desmond l’accrédite très bien : « (…) rien d’intellectuel, rien de dogmatique dans son choix (celui de Desmond) : ça vient de son ADN spirituel (… ». Cette démarche chrétienne d’un homme de foi qui a mis en pratique son credo et l’amour de son prochain envahit tout le film de Mel Gibson (« (…) Son parcours ressemble au chemin de croix du Christ. Finalement, il va à la guerre armé de sa seule foi. Mais une foi à déplacer les montagnes (…) »et en fait un film basé sur la foi, un « faith based movie » qui s’intègre dans ce mouvement informel du même nom dont le film La Passion du Christ est en fait à l’origine et qui se développe à relativement vive allure Outre-Atlantique avec des réussites variables, mais un mouvement qui creuse un sillon qui arrive jusque dans la vielle Europe, et qui pourrait irriguer le cinéma du vieux continent en inspirant à des cinéastes  de répondre à une attente des spectateurs las de la médiocrité de la plus grande partie de ce qui sort sur les écrans.

On aimerait avoir plus souvent des biographies filmées de personnages aussi positifs, exemplaires, qui ont poussé le talent qu’ils ont reçu jusqu’au bout en faisant le don total de leur personne. Mel Gibson, cinéaste et homme de foi sans concession, comme son héros, inscrit Tu ne Tueras point en lettres de sang dans le registre des films épiques et chrétiens. 


Tu ne tueras pas Extrait par Le_Salon_Beige


2 décembre : Conférence de Jacques Trémolet de Villers à Paris

PA l'invitation des jeunes du SIEL, conférence de Jacques Trémolet de Villers le vendredi 2 décembre à partir de 20h30 au Centre Charlier 70 Boulevard Saint Germain sur le thème : "La mission politique de Jeanne d'Arc".

A cette occasion il dédicacera son dernier ouvrage sur le procès de Rouen.


Bernard Antony : "Je continuerai à voter et faire voter pour Marine Le Pen et le FN mais..."

Lu sur le blog de Bernard Antony :

Maxresdefault"(...) Je précise tout de même que, si l’élection de Fillon n’avait pas, à l’évidence été assurée, je me serais peut-être déplacé dimanche, considérant que Juppé était vraiment le pire futur président de la République que la droite pourrait élire, c'est-à-dire le plus idéologiquement, politiciennement et démagogiquement pervers. Sans parler de sa hautaine suffisance. Exit donc Juppé et tant mieux (...)

Pour ce qui est de Marine Le Pen et de François Fillon, avec mes amis de l’Institut du Pays Libre, nous attendrons pour leur attribuer une note de classification politique déterminant notre choix, de voir leurs campagnes se développer et leurs programmes se préciser. Bien sûr, on pèsera aussi à cette fin leur action politique de jadis, au gouvernement pour l’un et au Parlement Européen pour l’autre.

Mais on ne négligera pas non plus le facteur important des personnages essentiels dont ils s’entoureront ou se sépareront. On le sait, le fait d’avoir été exclu jadis du FN par Louis Aliot invoquant des prétextes successifs, donc contradictoires, mais en réalité pour non soumission inconditionnelle à Marine, ne m’empêcha pas de voter et faire voter presque partout pour le F.N., au fil des élections nationales ou régionales (exceptions faites de Wallerand de Saint Just en Ile de France et de Florian Philippot dans l’Est) (...)

Je ne me serais pas grandi en ne faisant pas voter pour elle pour de subalternes raisons personnelles. Elle peut bien me traiter avec dérision ou mépris, si je puis toujours observer qu’elle est le chef politique susceptible de défendre le mieux, ou le moins mal, l’intérêt de la France, alors je continuerai à voter et faire voter pour elle.

Mais cela deviendra de plus en plus difficile si elle continue à laisser toujours plus à Florian Philippot, certes intelligent mais hostile sur trop de points à nos valeurs et idées, le soin de fixer et d’exprimer la ligne programmatique de ce Front National qu’il semble n’avoir jamais aimé. Je suis donc parmi ceux, très nombreux je crois, qui se situent dans une authentique droite de conviction (pour la vie, la patrie, la justice sociale), qui attendent de Marine Le Pen qu’elle en finisse avec la mauvaise ligne philippotarde.


Sens Commun interpelle le gouvernement sur le délit d'entrave numérique à l'avortement

Extrait d'une tribune de Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens Commun :

Maxresdefault"(...) Les députés devront se prononcer jeudi prochain sur proposition de loi visant à «l'extension du délit d'entrave contre l'interruption volontaire de grossesse» afin de rendre illégaux les «sites anti-IVG».

Cette qualification de «sites anti-IVG», reprise sans le moindre discernement par les principaux médias, est pourtant loin d'être neutre: c'est même l'arme la plus habile de Laurence Rossignol et de ses satellites. L'expression suggère en effet que ces sites seraient hostiles à la loi Veil et s'efforceraient d'entraver le droit à l'avortement. Mais qu'en est-il vraiment? Considérons les adresses que la ministre accuse des maux présentés plus haut: ivg.net, sosbebe.org, Testpositif, ParlerdemonivgAucune ne conteste le recours à l'avortement. Comme l'observait fin septembre Dominique Reynié, professeur à Sciences po, dans une tribune remarquable d'objectivité, «sauf procès d'intention, on ne trouve pas sur les sites pointés une hostilité au droit à l'IVG ; aucune apologie de l'entrave à l'IVG, laquelle serait inacceptable» ; de fait, leur objectif est moins de dissuader les femmes d'avorter que de leur permettre de poser un choix libre qui ne génère pas de regrets, notamment en leur fournissant une information que le site officiel du gouvernement se refuse obstinément à apporter sur les conséquences d'une IVG et les alternatives à l'avortement, au cas où la jeune femme hésiterait à garder son bébé, comme c'est souvent le cas. Pour poser un choix libre, encore faut-il pouvoir initier une démarche de réflexion, de recul, de discernement ; ce que ces sites permettaient de faire, en complément salutaire du site officiel du gouvernement. Mais voilà: le gouvernement ne tolère pas qu'on puisse peser autre chose que le pour, de sorte que les intéressées n'auront bientôt plus ni liberté, ni droit à l'information. Ou comment maintenir les femmes dans une minorité dont on prétendait pourtant les extraire.

Bien plus, la disposition prévue par ce nouveau texte de loi assimile le fait d'exprimer son opposition à l'IVG au fait d'empêcher physiquement une femme d'accéder à un établissement pratiquant une IVG, comme si la liberté d'expression d'une personne entravait la liberté physique d'une autre. En dehors de son caractère liberticide, le sophisme grossier sur lequel s'articule l'extension du délit d'entrave revient donc à considérer la femme comme un être mineur, incapable de réfléchir par elle-même, de se forger sa propre opinion ou de prendre de distance vis-à-vis du contenu d'un site web.

Logo-sens-communC'est la désinformation sur l'avortement qu'il s'agit de condamner à travers ce délit d'entrave, nous rétorque-t-on. Mais de quelle désinformation parle-t-on? Est-ce désinformer les femmes que de parler des conséquences éventuellement lourdes d'une IVG en publiant les témoignages de jeunes femmes qui en ont fait les frais? Oui, nous dit le gouvernement, qui affirme péremptoirement sur son site web qu'«il n'y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement.» Ou comment fermer les yeux sur la souffrance de milliers de femmes qui ont eu le mauvais goût de vivre une tout autre expérience.

Est-ce désinformer les femmes, par ailleurs, que de les alerter sur les éventuelles séquelles d'une IVG sur leur fécondité? Oui, nous dit le gouvernement, qui affirme tout aussi péremptoirement sur son site: «Que ce soit par la méthode médicamenteuse ou chirurgicale, il n'y a pas de risque de stérilité. Bien au contraire, la fertilité revient assez rapidement.» Au diable les études internationales qui établissent que les femmes ayant des antécédents d'avortement sont face à un risque 2,3 fois plus élevé d'avoir un cancer du col utérin , et que l'endométrite est bel et bien un risque post-abortif, surtout pour les adolescentes, qui sont 2,5 fois plus susceptibles d'avoir une endométrite après une IVG que les femmes de 20-29 ans!

Est-ce désinformer les internautes, enfin, que de réaffirmer leur droit de décider par elles-mêmes et de résister aux pressions psychologiques ou physiques de leur famille, belle-famille, employeur ou conjoint dont elles sont encore trop souvent victimes? (...) Si le gouvernement s'active avec une persévérance proche du fanatisme contre des entraves qui n'en sont pas, que fait-il pour protéger les femmes de ces situations de harcèlement qui se multiplient partout en France? La vérité, c'est qu'à force d'avoir voulu ériger l'avortement en un droit fondamental et sacrosaint, les ayatollahs de l'IVG, loin d'avoir libéré la femme, l'ont soumise à des pressions et à une rétention d'information qui la dépossèdent progressivement de toute liberté de choix.

Au terme de ces observations, qu'on pardonne à la pauvre femme que je suis d'avoir eu l'audace de raisonner sur un sujet qu'il eût été plus simple, sans doute, de résumer suivant les termes du gouvernement:

La Réflexion, c'est l'Esclavage. La Libre Expression, c'est l'Entrave. L'Avortement, c'est le Chemin."


C’est arrivé un 30 novembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.

Rappelons-nous :

  • le 30 novembre 1215 : clôture du IVe concile du Latran.

Le pape Innocent III préside la dernière séance du concile du Latran. Ce nouveau concile œcuménique est le quatrième à avoir lieu au palais romain du Latran. Il en résulte l'affirmation de la Trinité, de l'incarnation humaine du Christ, la réglementation de la confession auriculaire et du mariage, la condamnation des Cathares et des Vaudois, l'interdiction de créer de nouveaux ordres religieux et l'apparition du terme de "transsubstantiation". Par ailleurs, le pape Innocent III appelle à une nouvelle croisade. Toutefois, c'est son successeur, le pape Honorius III qui l'organise deux ans plus tard.

  • le 30 novembre 1406 : élection du pape Grégoire XII.
  • le 30 novembre 1750 : décès du Maréchal de Saxe.

Le maréchal général de France et condottiere, Maurice de Saxe décède à Chambord. Fils de la comtesse de Königsmark et du futur roi de Pologne Auguste II, il participe à sa première bataille, en 1712, face aux Suédois. Il prend ensuite une part active à la guerre de Succession de Pologne ainsi qu'à la guerre de Succession d'Autriche au service de la France. Il s'illustre notamment durant les batailles de Fontenoy et de Rocourt. En récompense de ses victoires, il est nommé gouverneur à vie de Chambord en 1748, deux ans avant de s'éteindre.

 

  • le 30 novembre 1807 : Lisbonne capitule face à Napoléon.

La Grande Armée de Napoléon, commandée par les généraux Junot, Dupont et Moncey entre dans Lisbonne avec 25 000 hommes. Ils trouvent la capitale abandonnée. La veille, le roi du Portugal Dom Jão Ier et sa cour ont fui vers le Brésil. Pour l'empereur, la conquête du Portugal est indispensable, car le pays est le plus fidèle allié de l'Angleterre, dont il a décrété le blocus.

  • le 30 novembre 1830 : Pie VIII meurt à Rome.

   

  • le 30 novembre 1853 : bataille de Sinope.

La bataille de Sinope a lieu durant la guerre de Crimée. Cette bataille navale oppose les Turcs aux Russes au nord de la Turquie. Les Ottomans cherchent à assurer leurs positions dans le secteur et envoient quelques unités marines. Elles affrontent alors la flotte russe durant une heure. Les Russes bombardent les Ottomans et détruisent la majorité des bateaux ennemis. Après cette bataille, le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à la Russie.

  • le 30 novembre 1840 : retour de la dépouille de Napoléon 1er de Sainte Hélène.

En ce jour, la Belle Poule accoste à Cherbourg. A bord, le cercueil de l'empereur Napoléon Ier mort à Sainte-Hélène le 5 mai 1821. Le catafalque, après une sobre cérémonie, est déposé sur une péniche qui va remonter le cours de la Seine jusqu'à Paris. Le 16 avril 1821, l'empereur a écrit :

" Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j'ai tant aimé. "

Sa dernière volonté est respectée, dix-neuf ans après sa mort.

  • le 30 novembre 1854 : la concession du canal de Suez est cédée à Ferdinand de Lesseps.

Alors vice-roi d'Égypte, Saïd Pacha accorde à Ferdinand de Lesseps une concession de 99 ans, lui permettant de percer l'isthme de Suez. Le Français envisage en effet de créer une route maritime entre la Méditerranée et la Mer Rouge. Il est prévu qu'à la fin de la concession, le canal devienne propriété de l'Égypte. Voir les chroniques du 17 novembre et du 25 avril.

  • le 30 novembre 1904 : Henri Cornet, vainqueur du Tour de France.

Alors âgé d'à peine 20 ans, Henri Cornet est déclaré vainqueur du Tour de France. Il était d'abord classé cinquième, mais l'Union Vélocipédique de France élimine les quatre premiers coureurs qui n'ont pas respecté le règlement. Ce Tour a été marqué par les batailles entre spectateurs, par des agressions sur des coureurs de spectateurs qui n'ont pas hésité à jeter des clous sur la route. Desgrange, le fondateur du Tour, a même failli mettre un terme à cette course annuelle.

  • le 30 novembre 1924 : les troupes franco-belges évacuent la Ruhr.

Foch voulait mettre l'Allemagne totalement à genoux pour lui ôter les moyens de recommencer une troisième fois. L'avenir lui donnera raison contre nos politiciens à courte vue.

  • le 30 novembre 1949 : les tickets de rationnement du pain sont supprimés.
  • le 30 novembre 1988: instauration du RMI.

La loi sur le revenu minimum d'insertion (RMI) est définitivement adoptée par l'Assemblée Nationale à l'unanimité. Le texte, proposé par le gouvernement de Michel Rocard, a été débattu durant deux mois avant d'être voté. Dès février 1989, 570 000 foyers vont bénéficier du RMI. La culture de l'assistanat s'installe en France, les outils permettant le « grand remplacement » s'accumulent sous couvert de justice sociale…

  • le 30 novembre 2007: le Pape Benoît XVI signe l'encyclique "Spe Salvi".

C'est une lettre encyclique de Benoit XVI aux évêques aux prêtres et aux diacres, aux personnes consacrées et à tous les fidèles laïcs sur l'Espérance chrétienne.

Pour ceux qui veulent lire ce document.

Lien

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi_fr.html


Centenaire de Fatima

2017, Notre Dame cherche domicile!

La Vierge pèlerine parcourt les chemins de France!

 

Pour préparer saintement le centenaire des apparitions de Fatima, pour faire connaître et diffuser la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, l'association des Enfants de Fatima vous invite à vous inscrire, en famille, en paroisse, en groupe d'amis, à la Vierge pèlerine. La statue de la Vierge vous sera envoyée, accompagnée d'un coffret de méditations et de chapelets.

Renseignements et inscriptions sur www.enfantsdefatima.org

 


Le PS veut restaurer le service militaire. La France en a t-elle les moyens après avoir bradé casernes et armements?

Ils sont joueurs les socialistes quand ils renvoient à François Fillon à peine candidat choisi pour la présidentielle, le choix de Jacques Chirac de suspendre la conscription. Mais il semble que les armées françaises n'ont plus les moyens d'accueillir les jeunes Français(es) sous les drapeaux à en juger par toutes ces infrastructures vendues à l'euro symbolique ou laissées en friche. Et ce n'est sans doute pas en période de crise que la France trouvera les moyens financiers pour remettre sur pied ce qui a été si facile et démagogique à détruire.

"Alors que la France se trouve confrontée à un défi lourd et durable, les conditions requises par la loi pour rétablir la conscription semblent pour la première fois depuis 20 ans réunies". 

Les conditions requises sont réunies pour restaurer le service militaire? Les caisses de l'Etat sont aussi vides que les armureries, les garages et les casernes qui firent il y a encore peu la force de nos armées.

Caserne-niel

"En effet, les moyens disponibles pour assurer la protection optimale des citoyens s'avèrent notablement insuffisants, tandis que les armées peinent à dégager des effectifs pour participer aux missions de sécurité intérieure".

Le patron du PS a-t-il la solution pour trouver les moyens manquants? Ou c'est plutôt "demain on incorpore gratis"?

Il est des sujets aussi sérieux que la défense et la sécurité de nos concitoyens qui ne doivent pas être empruntés à des fins de clientélisme indécent et de polémique bassement politicienne. La seule démonstration de cette sortie démagogique en fin d'un quinquennat sans nom réside dans la certitude que la politique est quelque chose de trop sérieux pour être confiée à des socialistes.


Demandez et vous recevrez! Demandons la conversion de la France...nous l'obtiendrons

Une neuvaine de messe pour la France est célébrée par le père Barnay dans sa paroisse de Pont de Veyle, (Diocèse de Belley-Ars) depuis le 1er septembre. La quatrième messe de cette neuvaine sera célébrée ce jeudi 1er septembre à 20 heures et sera suivie d'une heure d'adoration eucharistique. Pour plus d'info, suivre le lien suivant:
 
 

Pour le dimanche 27 Novembre 2016

Ce dimanche 27 Novembre commence une nouvelle année liturgique. Nous souhaitons à nos lecteurs une Sainte Nouvelle Année.

2016 a été l’année jubilaire de la miséricorde, marquée par l’ostension de la sainte tunique d’Argenteuil.

2017 sera l’année du Cœur Immaculé de Marie. Nous fêterons le centenaire de deux événements liés à Notre Dame :

Ses 6 apparitions à Fatima du 13 Mai au 13 Octobre 1917 ou Elle est venu présenter au monde la volonté divine de répandre la dévotion à son Cœur Immaculé.

La création à Rome de l’œuvre de la ‘’ Milice de l’Immaculée’’ par le frère franciscain Marie-Maximilien Kolbe.

Le frère Kolbe était à Rome lorsque les francs-maçons y fêtaient leur bicentenaire, et défilaient avec des pancartes représentant St Michel vaincu par Lucifer et des slogans comme : ‘’Satan devra régner sur le Vatican, le pape fera partie de sa Garde suisse ‘’.Se souvenant des apparitions de Lourdes et de la puissance de la Vierge, il fonda la ‘’Milice de l’Immaculée’’ le 16 octobre 1917, en la fête de l’apparition de St Michel au Mont Trombe, 3 jours après le grand miracle du soleil à Fatima. Cette œuvre s’oppose aux ennemis de l’Eglise, et travaille ‘’pour la cause de la diffusion du Royaume de Dieu par le moyen de l’Immaculée’’ Son invocation principale s’est inspirée de la médaille miraculeuse : O Marie, conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous et pour tous ceux qui n’ont pas recours à vous, spécialement pour les francs-maçons.

La semaine suivant ce premier dimanche de l’Avent, nous n’oublierons pas le jeudi 1er décembre, la quatrième messe de la neuvaine de messe pour la France, célébrée à Pont de Veyle par le père Barnay, puis le surlendemain le premier samedi du mois de décembre, dernière occasion en 2016 de faire la communion réparatrice demandée par Notre Dame à Fatima. (http://www.fatima100.fr/les-premiers-samedis-du-mois)

Nous nous rappellerons aussi que le cardinal Sarah, préfet pour la congrégation du culte divin et la discipline des sacrements, a proposé aux prêtres, lors du congrès ‘’ Sacra Liturgia ‘’ à Londres, le 5 juillet dernier, de célébrer la messe tourné « vers le Seigneur qui vient », pour  « les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur » Mgr Rey, évêque de Fréjus Toulon, présent à ce congrès a précisé qu’il donnerait l’exemple le 18 décembre 2016, dernier dimanche de l’avent, et à d’autres occasions appropriées. « D’ici la période de l’Avent, a-t-il ajouté, j’écrirai une lettre aux prêtres et aux fidèles du diocèse de Fréjus-Toulon sur cette question pour expliquer ce geste. Et je les encouragerai à suivre mon exemple. »

(http://www.famillechretienne.fr/vie-chretienne/liturgie/liturgie-le-cardinal-sarah-reitere-son-appel-a-celebrer-vers-le-seigneur-198523)

Puisse cette évolution se répandre très largement.