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Te Deum

Te Deum laudamus:
te Dominum confitemur.
Te aeternum Patrem,
omnis terra veneratur.

Tibi omnes angeli,
tibi caeli et universae potestates:
tibi cherubim et seraphim,
incessabili voce proclamant:

Sanctus, Sanctus, Sanctus
Dominus Deus Sabaoth.
Pleni sunt caeli et terra
majestatis gloriae tuae.

Te gloriosus Apostolorum chorus,
te prophetarum laudabilis numerus,
te martyrum candidatus laudat exercitus.

Te per orbem terrarum
sancta confitetur Ecclesia,
Patrem immensae maiestatis;
venerandum tuum verum et unicum Filium;
Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.

Tu rex gloriae, Christe.
Tu Patris sempiternus es Filius.
Tu, ad liberandum suscepturus hominem,
non horruisti Virginis uterum.

Tu, devicto mortis aculeo,
aperuisti credentibus regna caelorum.
Tu ad dexteram Dei sedes,
in gloria Patris.

Iudex crederis esse venturus.

Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni,
quos pretioso sanguine redemisti.
Aeterna fac
cum sanctis tuis in gloria numerari.

Salvum fac populum tuum, Domine,
et benedic hereditati tuae.
Et rege eos,
et extolle illos usque in aeternum.

Per singulos dies benedicimus te;
et laudamus nomen tuum in saeculum,
et in saeculum saeculi.

Dignare, Domine, die isto
sine peccato nos custodire.
Miserere nostri, Domine,
miserere nostri.

Fiat misericordia tua, Domine, super nos,
quem ad modum speravimus in te.
In te, Domine, speravi:
non confundar in aeternum.


Chronique des chrétiens d'Orient : SOS Chrétien d’Orient lance une troupe scoute dans le camp d’Ankawa II

Cr1kfY7WYAAS1cQXavier est volontaire SOS Chrétien d’Orient depuis deux mois à Erbil en Irak. Il est responsable de la troupe scoute de l’Immaculée dans le camps d’Ankawa 2. Témoignage

« Lorsqu’on n’a pas tout donné, on n'a rien donné ». Cette citation du pilote Guynemer est souvent reprise par les routiers comme un mot d’ordre et un exemple à suivre dans leur engagement. 

C’est dans cet esprit que j’ai choisi de rejoindre la mission de SOS Chrétien d’Orient en Irak. Je suis parti avec mon idéal scout au fond du cœur et l’envie d’apporter aux autres ce que j’avais reçu en France par le scoutisme. 

IMG_1280Plus que de simples activités, le scoutisme est une école de vie. Au travers des jeux proposés aux scouts, une idée forte est véhiculée : l’esprit de service. Lors de la promesse, le jeune scout s’engage à servir et à aider son prochain. Dans l’organisation de la vie d’une patrouille chacun utilise ses compétences pour aider les autres par les postes d’actions. Oparle toujours de service : le service de bois pour le feu, le service d’eau pour la cuisine

IMG_1294La vie dans un camp de déplacés est bien plus dure que la vie dans les bois, propre au scout. Bien qu’ils vivent dans des bâtiments et non dans des tentes, ils subissent une promiscuité constante. Les jeunes sont souvent désœuvrés et l’absence d’espaces libres dédiés aux jeux posent de vrais problèmes. Un camp de déplacés est une sorte de vase clos où les occasions de sorties sont rares.  Livrés à eux-mêmes, il n’est pas rare de voir des bandes d’adolescents qui cherchent la première opportunité pour se distraire. C’est devant un constat tout à fait similaire que Baden Powell à décider de créer le scoutisme pour donner à la jeunesse la possibilité de prouver ce dont ils sont capables. C’est également dans cet esprit que SOS Chrétiens d’Orient a choisit de créer une troupe scoute dans le camp d’Ankawa 2. Le projet sest lancé en août 2016,il réunit quatre patrouilles qui se forment par des jeux et des activités propres à faire rayonner leurs talents.

J’ai été chargé de continuer ce projet et de m’occuper de ces jeunes d’Ankawa 2 : c’était l’occasion pour moi de transmettre de façon privilégiée ce que j’avais reçu durant mes années de scoutisme. C’est donc avec entrain que j’ai repris cette troupe. Très vite, j’ai pris la mesure des difficultés qu’imposait l’Irak. Des mouvements existaient déjà avant l’arrivée de Daesh en Irak mais ils étaient bien différents de ceux que j’ai connus en France. Le camp est en pleine ville et il difficile de faire des activités en dehors. Paradoxalement, c’est aussi une chance car cela permet aux scouts de se réunir plus facilement et régulièrementMais cela oblige les volontaires à trouver constamment des nouvelles idées pour les activités. Les scouts sont également très nombreux et il est parfois dur de les mettre en actionCependant c’est aussi un des objectifs du scoutisme que de donner une hygiène de vie et d’apprendre à suivre des consignes. Au travers des jeux, les jeunes comprennent que les règles sont faites pour permettre de jouer tous ensemble, petits et grands.

Tweet 18.12Les membres de la troupe de l’Immaculé comprennent petit à petit que le scoutisme est un choix qui marque profondément une vie. En effet lors du cérémonial de la promesse, le chef demande au novice « combien de temps est tu prêt à servir ? » et le jeune répond en regardant droit dans les yeux « s’il plait à Dieu, toujours ». Ainsi, il prend un engagement pour la vie, il choisit de tout donner au long de sa vie pour « servir son Dieu, l’Eglise et son pays, aider son prochain en toute circonstance et observer la loi scoute ». 

Cette troupe est un message d’espoir pour toute la communauté chrétienne qui voit les jeunes s’investirent au service des autres. 

Prions pour que cette promesse des déplacés chrétiens du camp d’Ankawa 2 soit un exemple d’engagement pour les jeunes Français


Bathilde, l’esclave devenue reine des Francs qui abolit l’esclavage

Jusqu'au 13 février 2017 se tient au musée de Cluny une exposition qui a pour thème Les Temps mérovingiens, dans laquelle on peut admirer la tunique de la Reine Bathilde, épouse de Clovis II, roi de Neustrie et de Bourgogne. Cette reine des Francs eut une destinée exceptionnelle :

Bathilde"Née en 630, Bathilde est vendue comme esclave puis acquise comme servante, encore adolescente, par Erchinoald (ou Archambaut), Maire du Palais de Neustrie (dignitaire le plus important juste après le Roi). Après la mort de sa femme, il souhaite l’épouser, mais elle se dérobe en cachant ses atours. Impressionné par sa pudeur, sa beauté, son humilité et sa distinction, Erchiloald présente la jeune femme à son roi. Vers l’âge de 19 ans, Bathilde, l’ancienne esclave, épouse Clovis II, roi de Neustrie et de Bourgogne. Elle en aura 5 enfants dont Clotaire III et Thierry III, deux futurs roi.

À la mort de son mari, en 657, elle exerce la régence et mène une politique de concorde entre les royaumes de Neustrie, Austrasie et Bourgogne. Elle lutte habilement contre la fronde des seigneurs d’Austrasie pour empêcher le démembrement du Royaume.

Mais surtout, Bathilde fait interdire la vente d’esclaves chrétiens sur les marchés extérieurs et rachète de nombreux captifs. Bien que réprouvé par l’Eglise, l’esclavage était encore monnaie courante dans le Royaume : Bathilde fait interdire les marchés d’esclaves sur ses terres. De plus, elle libère de nombreux chefs de famille emprisonnés pour dette fiscale, dénonçant le principe de l’impôt payé en fonction du nombre de personnes au foyer, qui jetait de nombreuses familles dans la plus grande détresse.[...]

Elle quitte le pouvoir à l’âge de 35 ans dans des circonstances troubles et se retire dans son abbaye de Chelles comme simple religieuse. Chose rare pour les vêtements de cette époque, la tunique de religieuse de Bathilde a été conservée en bon état. Elle est en lin et les broderies de soie forment un trompe l’œil de bijoux, comme une trace fantomatique du faste auquel renonça cette grande reine.

Tunique-bathildeBathilde meurt le 30 janvier 680 à Chelles et elle est très vite considérée comme une sainte. Les souverains carolingiens prennent soin des reliques de cette reine mérovingienne qui sera canonisée au IXe siècle par le pape Nicolas II."


Sidérant d'entendre encore certains hommes politiques français nier la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes

Thibault de Montbrial revient sur les attentats de Berlin dans Le Figarovox. Extraits :

Unknown-27"[...] Le parcours d'Amri est consternant. Après avoir incendié le centre de réfugiés qui l'avait accueilli à son arrivé début 2011, l'intéressé a pu rester en Europe à l'issue de ses quatre années de détention en Italie ; repéré par les Allemands pour sa radicalisation, il a fait l'objet d'une surveillance pour le moins légère ; après le rejet de sa demande d'asile, il est demeuré sur le territoire européen ; enfin, après l'attentat et bien qu'il ait fait l'objet d'une fiche de recherche dans toute l'Europe, il a pu tranquillement traverser quatre frontières (Allemagne/Pays-Bas, Pays-Bas/Allemagne, Allemagne/France, France/Italie) tout en portant une arme sans être inquiété le moins du monde. Ces évènements successifs illustrent la faillite de la construction européenne en matière de sécurité, mélange d'angélisme idéologique et d'impuissance à appliquer ses propres textes. 

Pour ce qui concerne le cas particulier des conséquences sécuritaires de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, je suis frappé par le parallèle entre le parcours d'Amri et celui de Medhi Nemmouche fin mai 2014.

À l'époque, l'auteur de l'attaque du musée juif de Bruxelles (4 morts) avait pu tranquillement monter dans un autocar en Belgique et n'avait été arrêté à Marseille que par l'heureux hasard d'un contrôle douanier inopiné. Il avait passé la frontière belgo/française avec une kalachnikov dans son sac sans la moindre difficulté. Trente mois plus tard, et bien que les pays intéressés aient entretemps fait application des mécanismes dérogatoires du traité de Schengen permettant de reprendre les contrôles aux frontières, l'homme le plus recherché d'Europe a donc pu lui aussi franchir quatre frontières avec une arme à feu sans être inquiété le moins du monde, et c'est là encore un contrôle inopiné qui a permis sa neutralisation.

À chaque attentat, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le gruyère européen est traversé de part en part par ceux qui sont venus s'y attaquer. Il est à cet égard particulièrement navrant que la réponse du Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker aux derniers évènements soit d'encourager à toujours plus d'ouverture. Vient un moment où on ne peut plus s'étonner que l'irresponsabilité de tels discours renforce l'attractivité de certains populismes.

En Allemagne, le débat s'est également focalisé sur l'accueil des migrants. Il est avéré que des djihadistes se glissent parmi ces derniers. Un principe de précaution doit-il être mis en place?

Non seulement il est avéré que des djihadistes se glissent parmi les migrants, mais tout le monde a oublié que le programme avait été annoncé dès l'hiver 2015! En effet, les services de sécurité italiens avaient indiqué dans une note que l'État islamique allait contribuer à organiser une vague migratoire sans précédent à compter de l'été, afin d'une part de déstabiliser l'Europe par le nombre de migrants et d'autre part de permettre, par les conséquences de la submersion sur l'efficacité des contrôles, l'infiltration de ses combattants au sein du territoire européen.

Force est de constater que le programme annoncé a été exécuté à la lettre. Outre les auteurs d'attaques ou de projets d'attaques en Allemagne rappelés ci-dessus, il faut se souvenir que plusieurs des auteurs de l'attaque du 13 novembre sont passés par la route des migrants. C'est également le cas de l'auteur de l'attaque du Thalys d'Août 2015, qui l'a détaillé récemment sur procès-verbal devant le Juge d'Instruction, ou encore de l'assaillant du commissariat du 18ème arrondissement de Paris, abattu par des policiers le 7 janvier 2016.

Dès lors, il est par hypothèse certain que d'autres individus sont ainsi entrés en Europe par la route des migrants et qu'ils attendent des instructions et/ou des moyens pour agir.

Dans ces conditions, je suis sidéré d'entendre encore certains hommes politiques français nier encore la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes, alors qu'elle a d'ores et déjà été judiciairement établie à de multiples reprises. [...]

Près de deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo, l'Europe est-elle prête à relever le défi de l'islamisme et du terrorisme?

Le véritable défi qui est posé non seulement à l'Europe, mais à l'Occident, est celui de l'islamisme. Nombreux sont ceux qui évoquent encore «le terrorisme» comme s'il s'agissait d'une entité autonome. Il faut rappeler une fois encore que le terrorisme n'est qu'un moyen, mis au service d'une cause: l'islamisme, qui est une doctrine politique de conquête.

Or, le terrorisme n'est lui-même qu'un des moyens d'action de cette doctrine. En effet, pour s'en tenir à la France, nombreux sont ceux qui, dans le monde associatif notamment, sont aujourd'hui engagés dans un combat communautariste qui a vocation à saper notre lien social. Le CCIF est par exemple aussi actif qu'habile en la matière, combinant logique victimaire, culpabilisation de notre société et revendications communautaristes incessantes. Du côté de l'UOIF, la logique et les objectifs sont régulièrement mis en lumière, comme encore récemment dans l'excellente enquête de Bernard de la Villardière diffusée sur M6 qui a en particulier mis en exergue la duplicité de certains élus locaux.

Il faut rapprocher ces agissements des chiffres révélés par l'Institut Montaigne cet automne: 28 % de ceux qui se réclament de religion, de culture ou de tradition musulmane considèrent la charia comme supérieure à la loi de la république (avec une terrifiante proportion de 50 % chez les jeunes…). Il apparaît ainsi que le défi qui est proposé aux occidentaux par l'islamisme radical dépasse de loin la seule violence du terrorisme commis en son nom.

Cette «guerre» peut-elle être gagnée uniquement par une politique sécuritaire? Le combat est-il également idéologique et psychologique?

Bien entendu. C'est la nécessaire conséquence du constat qui précède. L'islamisme de conquête est loin de reposer exclusivement sur la violence. En toute hypothèse, il est essentiel de tenter d'éviter la fracture que les islamistes veulent nous imposer. Pour tenter d'y parvenir, il est absolument crucial de «réarmer» notre société sur les plans idéologiques et psychologiques. Les travaux de l'universitaire Gilles Kepel démontrent notamment que l'attirance d'une fraction de la jeunesse française pour le djihadisme repose pour beaucoup sur une quête de sens et une transcendance proposée par l'islam. [...] Ceux qui considèrent que l'Occident en général, et l'Europe en particulier, doit renier ses racines et s'accommoder d'un multiculturalisme qui gommerait ce socle millénaire commettent à cet égard une erreur stratégique calamiteuse. D'abord, ils offrent à notre ennemi l'un de ses arguments majeurs de recrutement, qui repose sur le constat de notre propre vacuité. Ensuite, et quelles que soient les intentions qui président à leurs errances, leur attitude n'est perçue que comme une faiblesse qui renforce la détermination islamiste. Enfin ils oublient que, dans la construction des individus comme celle des peuples, seule la connaissance et l'acceptation de son identité permet de se structurer et donc d'une part, de vivre selon des règles admises par chacun, et d'autre part, de tendre la main aux autres avec la confiance que confère cette solidité intérieure. [...]"


Accord de cessez-le-feu en Syrie, sans intervention de l'Occident

Sous l’égide de la Russie et de la Turquie, jeudi 29 décembre, un accord de cessez-le-feu a été signé entre le président syrien Assad et sept groupes rebelles. Benjamin Blanchard, cofondateur de SOS Chrétiens d’Orient, actuellement à Alep, donne au micro de Boulevard Voltaire son analyse de la situation.

Ecouter aussi l'analyse du colonel Jacques Hogard.


Par sécurité, le service public n'est plus assuré

Il fait froid sur la France en ce 31 décembre ? Détrompez-vous la nuit sera chaude :

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Même chose pour la ligne 148 qui ne s’arrêtera pas dans le quartier des Tilleuls au Blanc-Mesnil. A Pantin, les lignes 134 et 234, ne marqueront pas les arrêts Division-Leclerc – Courtillières, Place-du-Marché ni celui des Courtillères. La liste des quartiers contournés s’étend cette année à La Courneuve. Les bus de la ligne 143 éviteront les huit derniers arrêts de la ligne, entre Jean-Mermoz/Henri-Barbusse et le terminus.


Mgr Sharaf : "Réveillez-vous. N’acceptez pas chez vous les réfugiés qui ont fait de nous des réfugiés ici"

Monseigneur Nicodemus Daoud Sharaf, archevêque syriaque orthodoxe de Mossoul, du Kurdistan et de Kirkouk, déclare à Aleteia :

Images-6"[...] Vous devez comprendre qu’à Mossoul – que l’armée irakienne soutenue par la coalition a tant de peine à reprendre – 800 terroristes de Daesh ont « convaincu » 50 000 hommes de rejoindre leur rang. Les rejoindre pour se livrer aux pires abominations : jeter à la rue des femmes et des enfants, décapiter, violer, réduire en esclavage. Il fallait que le terreau soit fertile pour les rallier si facilement à leur cause.

La coalition a-t-elle des chances d’éradiquer l’État islamique ?

La politique occidentale est diabolique. Les intérêts des uns et des autres sont si contradictoires que leurs chances de réussite sont faibles. Nous ne demandons que l’application de la loi et le respect de notre dignité. Du temps de Saddam Hussein, la loi s’appliquait. Au Kurdistan irakien majoritairement musulman (où les chrétiens de Mossoul ont trouvé refuge autour d’Erbil, Ndlr), la loi nous protège et elle nous protège même mieux qu’ailleurs en Irak. Nous attendons que des décisions soient prises pour nous assurer la protection internationale et des règles, fixées par l’ONU.

La cohabitation avec les musulmans est-elle encore possible ?

Nous ne haïssons pas les musulmans. Sous l’empire de la loi, comme ici au Kurdistan, nous pouvons tous cohabiter. Seul l’islam tel que l’applique Daesh est détestable. Faut-il que leur Dieu soit faible et lâche à ce point qu’ils se sentent obliger de le protéger d’une telle manière ? Le nôtre nous protège et Il nous protègera toujours. Comme je dis souvent : Dieu n’a pas besoin des hommes qui se croient les exécuteurs de sa justice, son bras armé. Tu penses qu’un-tel est un mécréant et doit mourir ? Alors que Dieu le tue lui-même ! Nous verrons bien qui expirera le premier.

Avez-vous un message à adresser aux chrétiens occidentaux ?

Réveillez-vous. N’acceptez pas chez vous les réfugiés qui ont fait de nous des réfugiés ici. Le 24 novembre dernier fut consacrée à Londres une nouvelle église syriaque orthodoxe en présence de S.A.R. le prince Charles. Je me suis vu refuser le visa par l’ambassade, de peur que je ne rentre pas en Irak. Je suis résident permanent en Australie, j’ai les visas nécessaires à me rendre aux États-Unis, au Canada et même en France. Que serais-je aller faire en Angleterre quand mon peuple est ici et souffre ?"


Don d'organes : en médecine, consentir ne se résume pas à un « c’est comme vous voulez docteur », ou à un silence

Images-5À partir du 1er janvier 2017, chaque Français devient donneur d'organe et de tissus par défaut et dans le même temps, les personnes qui y sont opposées pourront le faire connaître plus facilement. Jusqu'à présent, la loi reposait sur le principe du consentement présumé. Pour exprimer son refus, il fallait s'inscrire sur le registre national des refus, en renvoyant un formulaire et la copie d'une pièce d'identité par voie postale. Seulement 150 000 personnes en avaient fait la démarche. Avec la nouvelle législation, chaque Français devient donneur par défaut. Dorénavant, il faut clairement exprimer son refus de son vivant si vous ne souhaitez pas être donneur. Vous pouvez vous inscrire en ligne sur le registre des refus, mais aussi exprimer cette volonté par un écrit confié à un proche, ou même de vive-voix. Attention, dans ce dernier cas, la famille doit retranscrire par écrit la conversation.

Le don d'organe doit être vraiment libre pour être réellement un don et, pour un prélèvement post-mortem, il est nécessaire d'être bien certain de la mort du patient, ce qui nous ramène au fameux débat sur la définition de la mort (voir cet entretien sur la mort cérébrale et le don d'organes). Sans parler des autres abus, comme le prélèvement d'organes après une euthanasie, comme aux Pays-Bas.

Pour l'Eglise catholique, le don d'organe est moralement acceptable à certaines conditions. Le Compendium du catéchisme indique :

"476. Le prélèvement d’organes est moralement acceptable avec le consentement du donneur et sans risques excessifs pour lui. Pour que soit réalisé l’acte noble du don d’organes après la mort, on doit être pleinement certain de la mort réelle du donneur."

En 2008, le pape Benoît XVI déclarait aux participants d'un congrès sur le don d'organes :

"Il arrive souvent que la technique de la greffe d'organes s'accomplisse par un geste d'une gratuité totale de la part des parents des patients dont le décès a été établi. Dans ces cas-là, le consentement informé est une condition préalable de liberté, pour que la greffe ait la caractéristique d'un don et ne soit pas interprétée comme un acte contraint ou comme une exploitation. Il est utile de rappeler, cependant, que tous les organes vitaux ne peuvent être prélevés qu'ex cadavere, lequel possède d'ailleurs une dignité qui doit être respectée. Ces dernières années, la science a réalisé de nouveaux progrès dans l'établissement de la mort du patient. Il est donc bon que les résultats obtenus reçoivent le consentement de toute la communauté scientifique, afin de favoriser la recherche de solutions qui donnent une certitude à tous. Dans un contexte comme celui-ci, en effet, il ne peut y avoir le moindre soupçon d'arbitraire et le principe de précaution doit prévaloir là où l'on n'est encore arrivé à aucune certitude. Pour cela, il est utile de développer la recherche et la réflexion interdisciplinaire de telle manière que l'opinion publique elle-même soit placée devant la vérité la plus transparente sur les implications anthropologiques, sociales éthiques et juridiques de la pratique des greffes. Dans ces cas-là, cependant, le critère principal qui vaut est le respect de la vie du donneur afin que le prélèvement d'organes soit permis seulement en présence de son décès réel. L'acte d'amour qui s'exprime par le don de ses organes demeure un témoignage authentique de charité qui sait regarder au-delà de la mort pour que la vie gagne toujours. Celui qui le reçoit devrait être bien conscient de la valeur de ce geste; il est le destinataire d'un don qui va au-delà du bénéfice thérapeutique. Ce qu'il reçoit, en effet, avant même d'être un organe est un témoignage d'amour qui doit susciter une réponse tout aussi généreuse, afin de développer la culture du don et de la gratuité."

Pour le professeur Xavier Ducrocq, neurologue et expert de Gènéthique:

"[...] Toute la médecine repose sur le principe intangible du consentement éclairé, oral le plus souvent, écrit dans les circonstances les plus transgressives : IVG, recherche,… Dans l’esprit du législateur, le consentement présumé au don d’organes est justifié par la solidarité nationale. Mais est-ce qu’on est solidaire quand on ne dit pas non ? L’argument est assez ténu… Si on transpose : « Voulez-vous prendre pour épouse mademoiselle X ? » « Je ne dis pas non »… Le consentement ne tient pas. En médecine, consentir ne se résume pas à un « c’est comme vous voulez docteur », ou à un silence. Aussi, le consentement présumé me semble très opportuniste car, en réalité, très peu de personnes donnent un consentement positif. Comme tel, il est contraire aux bonnes pratiques médicales ordinaires. Est-il même pertinent de parler de don ?

Par ailleurs, le slogan qui incite à « donner pour sauver une vie » est-il acceptable ? Les pressions sont fortes ! J’ai personnellement hâte que les recherches sur les cellules souches adultes puissent permettre la reconstitution d’organes."


C’est arrivé un 31 décembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • Le 31 décembre 335 : mort du pape saint Sylvestre 1er.

Voir la chronique du 31 janvier.

  • le 31 décembre 406 : invasions barbares.

Des bandes de Vandales, d'Alains et de Suèves franchissent le Rhin gelé près de Mayence. Les barbares poursuivent leur route vers le Sud-ouest et ravagent la Gaule sans rencontrer de résistance notable. L'empire Romain est incapable de réagir. Bientôt ils occupent l'Espagne et le nord de l'Afrique. Dans leurs sillages d'autres groupes de Barbares envahissent l'Europe occidentale: les Alamans, les Burgondes, les Suèves et les Francs.

Les Vandales pillant Rome, par Heinrich Leutemann (1824-1904)

Ils pillent successivement la Gaule, la Galice et la Bétique (en Espagne), l'Afrique du nord et les îles de la Méditerranée occidentale durant tout le Ve siècle de l'ère chrétienne. Ils fondent également un éphémère «royaume vandale d'Afrique», ou «royaume de Carthage»

La période des grandes invasions a bouleversé les bases du monde antique sédentaire et y met un point final : c'est la fin de l'Antiquité qui se joue entre 400 et 600.

  • le 31 décembre (ou 29 novembre) 561 : décès du Roi Clotaire Ier dit « le Vieux ».

Clotaire Ier dit le Vieux est Roi des Francs de la dynastie des Mérovingiens, fils de Clovis, premier Roi de France, mort en 511.

  • le 31 décembre 1494 : l'armée du Roi de France, Charles VIII, entre à Rome.

Charles VIII quitte Amboise, le 13 février 1494, pour se rendre en Italie. Il revendique le royaume de Naples, d'ou il compte ensuite partir en croisade contre les infidèles turcs. En effet, le royaume de Naples, jusqu'en 1442, est aux mains de la maison d'Anjou, maison cadette des Capétiens. À cette date, le roi Alphonse V d'Aragon en prend le contrôle. La maison d'Anjou essaie alors sans relâche d'en reprendre possession. Son dernier représentant, René d'Anjou meurt en 1480. Ses droits sur le royaume de Naples passent alors au royaume de France, où règnent Louis XI, puis, Charles VIII.

  • le 31 décembre 1578 : création de l'ordre du Saint-Esprit par le Roi Henri III de France.

C'est le 31 décembre 1578, en pleines guerres de religion, qu'Henri III fonde «l'ordre et milice du benoît Saint-Esprit». Ce jour est un jour de fête pour l'ordre.

Le monarque choisit le nom de Saint-Esprit, en référence à sa propre naissance, à son couronnement sur le trône de Pologne et plus tard sur celui de France, les trois événements étant survenus le jour de la Pentecôte.

Il devient le premier des ordres de la monarchie française. Ses membres doivent être catholiques, d'une noblesse héréditaire remontant au moins à leur arrière-grand-père, et avoir au moins trente-cinq ans. Les princes du sang peuvent être reçus dès quinze ans et les fils de France le reçoivent dès leur baptême.

Tous les chevaliers du Saint-Esprit sont faits chevalier de l'ordre de Saint-Michel avant leur réception et portent de ce fait le titre de « chevaliers des ordres du Roi ».

Bien que cet ordre soit initialement réservé aux plus hauts dignitaires du royaume, le Roi Henri IV permet à un nombre restreint de monarques et de grands seigneurs étrangers de confession catholique, orthodoxe, anglicane d'y entrer.

 

Un impôt spécifique appelé marc d'or est instauré pour subvenir aux besoins de l'Ordre dont le siège se trouve alors au couvent des Grands-Augustins à Paris. La devise de l'Ordre est « Duce et Auspice »: Sous la direction et la protection (du Saint-Esprit).

Supprimé en 1791 pendant la Révolution française, l'ordre du Saint-Esprit est ensuite rétabli en 1814. Louis XVIII le confère à Alexandre Ier de Russie, à François Ier d'Autriche, à Frédéric-Guillaume III de Prusse et au duc de Wellington. Et c'est Charles X qui restaure les cérémonies de l'ordre. L'ordre est définitivement aboli par Louis-Philippe en 1830.

Par la suite, il est devenu un ordre dynastique français et est porté ainsi que conféré par divers prétendants au trône de France, orléanistes et légitimistes, suite au décès d'Henri, comte de Chambord.

  • le 31 décembre 1584 : Traité de Joinville.

Ce traité est une alliance contraire aux Lois fondamentales du Royaume, entre la Ligue des Guises et l'Espagne.

  • le 31 décembre 1756 : la Russie signe le traité de Versailles.

Le 31 décembre 1756, la Russie rejoint le traité de Versailles. Ce traité, rédigé suite à la guerre de Succession d'Autriche, puis modifié après de la Guerre de Sept ans, renverse les alliances diplomatiques. Désormais, depuis mai 1756, la France et l'Autriche sont alliées contre la Grande-Bretagne et la Prusse. Le 31 décembre, l'alliance franco-autrichienne se voit renforcée par la Russie, la Saxe et la Suède.

  • le 31 décembre 1805 : fin du calendrier révolutionnaire, le calendrier grégorien reprend le lendemain.
  • le 31 décembre 1808 : Napoléon écrit, de Benavente en Espagne, au ministre de la Police Fouché.

Il ordonne de faire dresser la liste des émigrés nobles, et de faire envoyer les 16-18 ans de ces familles à St-Cyr : "La génération future ne doit point souffrir des haines et des petites passions de la génération présente".

  • le 31 décembre 1810 : le tsar Alexandre impose de nouveaux droits de douane sur les produits français.
  • le 31 décembre 1898 : les antidreyfusards fondent la Ligue de la patrie française.

En réponse à la Ligue des droits de l'homme, les nationalistes antidreyfusards, des intellectuels, des académiciens, tels que François Coppée, Jules Lemaître et Paul Bourget, des membres de l'Institut de France, des artistes, des écrivains en vue comme Maurice Barrès, des peintres comme Edgar Degas et Auguste Renoir, des romanciers comme Jules Verne, des poètes, de musiciens, des peintres et artistes comme Frédéric Mistral ou Théodore Botrel se regroupent dans la Ligue de la patrie française. Elle cherche avant tout à défendre l'honneur de la patrie et de l'armée. La ligue comptera jusqu'à 300 000 membres avant de se dissoudre en 1905.

  • le 31 décembre 1913 : loi sur les monuments historiques.
  • le 31 décembre 1922 : création du code de la route.
  • le 31 décembre 1936 : le ministre de l'éducation, Zay, émet une circulaire sur l'interdiction des propagandes politiques dans l'enseignement public.
  • le 31 décembre 1951 : le plan Marshall d'aide à l'Europe prend fin à minuit.
  • le 31 décembre 1958 : en France, instauration de l'assurance chômage (Assedic).
  • le 31 décembre 1972 : lancement de la troisième chaîne de télévision.

La société nationale française de programmes de télévision lance la "troisième chaîne" française. Elle n'est reçue que par un quart de la population à ses débuts. La chaîne devient FR3, le 1er janvier 1975 après la dissolution de l'ORTF.

  • le 31 décembre 1979 : la Loi sur l'IVG rend définitives les dispositions de loi Veil de 1975.

En ce jour de clôture de « l'année de l'enfant » (sic), la loi provisoire sur l'avortement, du 17 janvier 1975 (voir la chronique du jour), est reconduite définitivement.

Il est prévu de couvrir l'ensemble du territoire de « commission d'aide à la maternité », placée auprès des centres médicaux sociaux et des bureaux d'aide sociale des grandes villes. En 2014, aucune n'a encore été mise en place !

Rappelons les mots de Simone Veil : « Si l'Episcopat française s'y était opposé cette loi ne serait jamais passée ! »

Quelle responsabilité nos évêques vont-ils devoir assumer devant Dieu, devant l'histoire et en face de ces près de 20 millions d'enfants assassinés !

  • le 31 décembre 1982 : remboursement de l'avortement.

La loi fait rembourser par la sécurité sociale la destruction d'un œuf humain et oblige tout Français à y participer. Voir la chronique du 10 juillet.

  • le 31 décembre 1997 : le démantèlement des installations nucléaires est achevé : le CEA quitte définitivement les sites de Mururoa et de Fangataufa.

Depuis 1995, la France ne poursuit ses recherches que par la simulation.


Petite provocation américaine à l'encontre de la Russie

Unknown-26Le président américain Barack Obama a décidé l'expulsion de 35 Russes considérés comme des membres des services de renseignement russe, ainsi que la fermeture de deux sites russes à New York et dans l'Etat du Maryland, près de Washington, considérés comme des bases utilisées par des agents russes. Les mesures annoncées visent également le «niveau inacceptable de harcèlement» subi depuis un an par les diplomates américains à Moscou, de la part de la police ou des services de sécurité russes. Dans sa déclaration, Barack Obama a aussi lancé un appel à une sorte d'union sacrée internationale pour faire revenir Moscou dans le droit chemin et l'empêcher de mener des actions de déstabilisation dans des pays étrangers.

En réponse, Vladimir Poutine a déclaré :

« Nous considérons les nouvelles actions inamicales de l’administration américaine sortante comme provocatrices, visant à saper les relations russo-américaines. Elles sont manifestement contraires aux intérêts fondamentaux des peuples russe et américain. Elles portent également préjudice à l’ensemble des relations internationales compte tenu de la responsabilité que la Russie et les États-Unis assument en matière de sécurité globale. Selon la pratique internationale actuelle, la partie russe a toutes les raisons de donner une réponse appropriée à ces actions. Nous nous réservons le droit de réagir, mais nous ne nous abaisserons pas à la "diplomatie de cuisine" irresponsable et tiendrons compte de la politique de l'administration de Donald Trump pour décider des actions à entreprendre en vue du rétablissement des relations russo-américaines. Les diplomates russes, qui rentrent en Russie, passeront les fêtes de fin d’année chez eux, entourés de leurs familles et de leurs proches. Nous ne créerons pas de problèmes pour les diplomates américains. Nous n’expulserons personne. Nous n’interdirons pas à leurs familles et à leurs enfants de se rendre sur leurs lieux de repos préférés pendant les fêtes de fin d’année. D’ailleurs, j’invite tous les enfants de diplomates américains accrédités en Russie à participer à la fête organisée au Kremlin à l’occasion du Nouvel An et de Noël. Il est dommage que l’administration du président Barack Obama finisse son travail de cette manière mais je lui souhaite quand-même une bonne année, à lui et aux membres de sa familleJe souhaite également une bonne année au président Donald Trump et à tout le peuple américain ! Je souhaite à tout le monde bonheur et prospérité ! »

Voici la réponse du mauvais joueur Obama - après qu’il eût perdu aux échecs face à Poutine :

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A Altkirch (68), la "Forêt enchantée de Noël" n'enchante pas tout le monde

La petite ville d'Altkirch dans le Haut-Rhin, a choisi d'axer ses animations "de Noël" sur les contes et légendes du Sundgau (sud de l'Alsace) avec une "Forêt enchantée" déployée dans la ville, qui met en scène les contes et légendes de la région, au détriment de la vraie signification de Noël. Nombre de ces légendes ont trait à la sorcellerie et sont en complète opposition avec la naissance de Jésus, ce qui n'a manifestement pas plu à certains habitants (merci à M.D.) :

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Autopsie de la personnalité présidentielle

Par François Bert, interrogé sur Sputnik. Ancien officier légionnaire parachutiste reconverti dans le management, François Bert développe une perspective classique de la psychologie dans les conseils en ressources humaines qu'il prodigue. Il vient de faire paraître Le temps des chefs est venu, autopsie de la personnalité présidentielle et solutions pour l'avenir, qui est une critique féroce de notre système. 


Divorcer devient aussi simple que jeter un kleenex usagé

Lu dans Présent :

Unknown-25"A partir du 1er janvier 2017, afin de désengorger les tribunaux et alors que, jusqu’ici, il fallait se rendre devant le juge des affaires familiales pour faire homologuer l’accord de séparation dégagé entre les époux, il sera possible de divorcer par « consentement mutuel » devant un notaire et non plus au tribunal.

Comment ça marche ? Les époux en phase de séparation doivent être parfaitement au clair sur le contenu de la convention et chacun des conjoints doit avoir son propre avocat, qui veillera à ce que soient respectés le droit en matière de séparation, l’intérêt de son client mais aussi celui des enfants. Ensuite, il faut enregistrer le divorce chez un notaire pour validation (coût de la validation : 50 euros). A noter qu’un délai de 15 jours (comme pour un achat de matériel ou un contrat d’assurance) est laissé, en cas de rétractation. Par ailleurs, la procédure de divorce par consentement mutuel par acte notarié sera immédiatement interrompue si un des enfants âgés de moins de 18 ans demande à être entendu par le juge. Le divorce sans juge est également impossible si l’un des conjoints fait l’objet d’une mesure de protection genre tutelle ou curatelle.

Une « modernisation », une « simplification » façon « divorce à l’amiable » pour une réforme dont le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, a salué l’entrée en vigueur."

La famille, cellule de base de la société, s'en trouve encore plus fragilisée.


Ils n’avaient plus fêté Noël à Bartella depuis 2014

Lu dans Le Monde :

Unknown-24"Des chrétiens d’Irak ont rempli, samedi 24 décembre, les bancs d’une église aux murs noircis par le feu, à Bartella, à quelques kilomètres de Mossoul, au nord du pays. Ils ont pu assister à la première cérémonie religieuse depuis la libération de la ville après deux ans de présence des combattants de l’organisation Etat islamique (EI).

Bartella a été reprise à la faveur de l’offensive lancée le 17 octobre par l’armée irakienne pour déloger le groupe djihadiste de Mossoul. Durant leur occupation, les soldats de l’EI ont détruit les crucifix de l’église Mar Shimoni et mis le feu au bâtiment. Ils avaient également placé les chrétiens de la ville devant un choix : la conversion, le paiement d’une lourde taxe ou la mort. Dans leur immense majorité, les habitants avaient alors pris la fuite. Pour ce Noël 2016, les fidèles sont ainsi arrivés en autocars d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, où ils sont réfugiés.

Alors pour Nada Yaqoub, une fidèle de l’église Mar Shimoni, cet office de Noël est vécu comme une renaissance. « Je ne saurais décrire notre joie. C’est un peu comme revenir à la vie, a-t-elle expliqué à l’Agence France-Presse. Nous avons toujours senti nos crucifix autour du cour. Personne ne peut nous les arracher. » Le père Yaqoub Saadi veut voir dans cette célébration de Noël le début d’une nouvelle étape : « Notre message est que nous restons dans ce pays où sont nos racines et nos origines. »

Mais les dégâts que les djihadistes ont infligés à la ville sont encore bien visibles autour de l’église. Des éclats de crucifix, noirs de suie, jonchent le sol du bâtiment. A l’entrée, une statue a été décapitée. Et durant le service, les forces de sécurité irakiennes sont déployées autour de l’église à Bartella, où de nombreux bâtiments sont encore éventrés et où les graffitis à la gloire de l’EI pullulent. De nombreuses villes chrétiennes ont été reprises à l’organisation djihadiste autour de Mossoul, mais les forces de l’ordre doivent encore les déminer. Et pour que les habitants viennent repeupler leurs terres, les autorités irakiennes doivent encore dégager les gravats, ainsi que rétablir l’eau et l’électricité."


L'islam, l'oecuménisme et la liberté religieuse

L'abbé Guy Pagès a donné un entretien à Media-presse.info. Extrait :

Capture d’écran 2016-12-30 à 10.57.02"Vos positions vont à contre-courant des positions de l’Eglise conciliaire qui prône l’œcuménisme et qui a une réelle empathie pour l’Islam. Dès lors quelle marge de manœuvre avez vous avec votre hiérarchie ? 

Permettez-moi quelques mises au point :

  1. Je ne connais pas d’Église conciliaire. Pour moi il n’y a qu’une Église, qui n’a pas commencé à être « conciliaire » avec le concile Vatican II.

  2. L’œcuménisme est le projet de retrouver l’union de tous les chrétiens aujourd’hui séparés, et n’a donc rien à voir avec l’islam.

  3. Je ne dirais pas que c’est l’Église qui a une réelle empathie avec l’islam, car « Quel rapport entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Béliar ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? Quel accord entre le temple de Dieu et les idoles ? Or c’est nous qui sommes le temple du Dieu vivant (2 Co 6.14-16) », mais ce sont nombre de ses serviteurs qui se rendent coupable de lâchetés, de dramatiques compromissions, d’apostasie et de criminelles trahisons.

    Quant à ma marge de manœuvre avec la hiérarchie, elle est aussi restreinte que possible. [...]

Dernière question: que pensez-vous de la liberté religieuse tolérée par l’Eglise actuellement? Ne va-t-elle pas à l’encontre du message du Christ?

Je pense que personne ne peut remettre en question l’enseignement traditionnel de l’Église à l’égard de la liberté religieuse, que quelques papes ont ainsi formulé : « Quelle mort plus funeste pour les âmes, que la liberté de l’erreur ! » disait saint Augustin.(Grégoire XVI, Mirari vos) » ; « Il s’en trouve beaucoup aujourd’hui pour oser enseigner que le meilleur régime politique et le progrès de la vie civile exigent absolument que la société humaine soit constituée et gouvernée sans plus tenir compte de la Religion que si elle n’existait pas, ou du moins sans faire aucune différence entre la vraie et les fausses religions. (Pie IX, Quanta cura, n°5) ; « Convaincus qu’il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l’espoir qu’il serait possible d’amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences, religieuses, à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C’est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, fréquentés par un nombre appréciable d’auditeurs, et, à leurs discussions, ils invitent tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, et même ceux qui, par malheur, se sont séparés du Christ ou qui, avec âpreté et obstination, nient la divinité de sa nature et de sa mission. De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu’elles s’appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s’égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient […] (Pie XI, Mortalium animos) ». La liberté religieuse dont a parlé le dernier concile signifie le droit pour tout homme de chercher la vérité, non celui de croire et enseigner l’erreur. Je déplore donc très amèrement la conduite de tant d’ecclésiastiques de tous rangs qui, au lieu de défendre le salut des âmes qui leur sont confiées contre cet anti-christ caractérisé qu’est l’islam (1 Jn 2.22), le dénonçant comme tel, lui ouvrent au contraire toutes grandes les portes de leurs églises, et favorisent son implantation dans notre pays. Ils ignorent ce que veut dire saint Jean : « Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine [l’Évangile], ne le recevez pas chez vous. Quiconque le salue participe à ses œuvres mauvaises. (2 Jn 1.10-11) »…"


Situation en Syrie, suite (6)

Un cessez le feu général sera appliqué à compter du 30 décembre sur l'ensemble du territoire syrien, entre les forces syriennes et leurs alliés d’une part, et les forces rebelles d’autre part, à l’exception des groupes terroristes comme Jabhat Fatah al-Sham (ex al Nosrah, les amis de Fabius) et Etat islamique. La situation générale est décrite par la carte suivante.

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Les forces russes poursuivent le déminage d’Alep. Au 29 décembre, elles avaient neutralisé 14000 engins. De belles photos peuvent être vues ici. En parallèle, la Russie a déployé pour la première fois à l’étranger un bataillon de sa police militaire récemment créée.

Les combats les plus intenses ont lieu ces derniers jours dans la région de la base aérienne Tiyas, à l’Ouest de Palmyre, où les forces gouvernementales renforcent leur dispositif en vue de déclencher ultérieurement une contre-offensive en direction de Palmyre.

La vidéo suivante fait le point sur la situation à Palmyre, Deir-es Zor et à l’Ouest de Raqqa. Elle pose aussi quelques bonnes questions sur le jeu de rôles des Etats-Unis et de la Turquie dans la lutte contre l’Etat islamique.

 

Le site de réinformation freewestmedia a obtenu un entretien avec le premier ministre (en anglais) syrien, qui stigmatise la livraison de matériel originaire de pays de l’OTAN aux terroristes syriens, dont des stocks auraient été découverts dans Alep Est libérée.

L’aviation russe interviendrait en appui des troupes turques qui connaissent des difficultés persistantes dans leur tentative de conquérir Al Bab, une importante localité à 35 kms au Nord d’Alep, où elles ont perdu hommes et matériel, dont une partie est tombée dans les mains de l’Etat islamique.

Du côté ennemi, il semble qu’il y ait du rififi entre chefs rebelles, avec des actions fratricides dans la région d’Idlib (la grande ville au Sud Ouest d’Alep, prochain objectif essentiel de la campagne de reconquête de sa souveraineté par le gouvernement syrien).


C’est arrivé un 30 décembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 30 décembre 274 : martyre du pape saint Félix 1er.

Elu le 5 janvier 269, il réaffirme la double nature du Christ : divine et humaine.

  • le 30 décembre 533 : entrée en vigueur du Code Justinien, qui acquiert force de loi dans tout l'empire romain d'Orient.

Le Code de Justinien est plus connu sous le nom scientifique de corpus juris civilis. C'est la plus grande compilation de droit romain antique. Tout en ayant repris les textes classiques, les auteurs ont su adapter des textes d'époque très différentes, car tirés de toute l'histoire romaine, de la Loi des Douze Tables datant des débuts de Rome aux constitutions impériales du Bas-empire, pour constituer un ensemble cohérent, assez différent du droit romain classique, car accordé au christianisme. Il est l'ancêtre de notre code civil actuel.

  • le 30 décembre 1097 : violent tremblement de terre à Antioche, assiégée par les troupes de la Première croisade, ressenti jusqu'à Edesse.
  • le 30 décembre 1370 : élection du pape Grégoire XI.

Pierre Roger de Beaufort est le neveu du pape Clément VI qui le promeut diacre et cardinal en 1348, à seulement dix-huit ou peut-être dix-neuf ans. En tant que cardinal, il s'occupe activement de l'université de Pérouse, en Italie, où il devient docteur en droit canonique et théologien, fort habile d'après ses pairs. « Là, il gagne l'estime de tous par son humilité et sa grande pureté de cœur».

À la mort d'Urbain V, les cardinaux l'élisent pape, le 201ème, en un tour de scrutin et à l'unanimité, à Avignon, en décembre, 1370. Grégoire XI est le dernier pape de nationalité française. Après sa mort, le 27 mars 1378, commence le Grand Schisme d'Occident.

  • le 30 décembre 1419 : la flotte castillane détruit la flotte anglo-hanséatique face au port de La Rochelle.
  • le 30 décembre 1428 : des renforts anglais arrivent devant Orléans.

La situation de la ville semble désespérée. C'est la dernière grande ville de France encore fidèle au « Roi de Bourges », titre dérisoire donné par les Anglais et les « élites parisiennes » de l'époque.

  • le 30 décembre 1505 : Érard de La Marck est élu à l'unanimité prince-évêque de Liège, avec l'appui du pape Jules II (1503-1513) et du Roi de France Louis XII, contre Jacques de Croy, évêque de Cambrai, soutenu par Philippe le Beau.
  • le 30 décembre 1591 : décès du pape Innocent IX.
  • le 30 décembre 1650 : le Parlement fait Remontrances au Roi Louis XIV en faveur des princes frondeurs Condé, Conti et Longueville.
  • le 30 décembre 1671 : création de l'Académie royale d'architecture.

L'Académie royale d'architecture est créée par Louis XIV, inspiré par Colbert et Blondel, son 1er directeur. Elle s'établit au Palais-Royal à Paris.

  • le 30 décembre 1758 : les Français marchent sur Madras (Inde).
  • le 30 décembre 1871 : Littré, le duc d'Aumale, Loménie et Rousset sont élus à l'Académie française.

Le premier est l'auteur d'un célèbre dictionnaire qui fait toujours référence pour la langue française

  • le 30 décembre 1880 : la France annexe Tahiti, territoire sous protectorat qui devient un territoire colonial.
  • le 30 décembre 1882 : création de l'école normale supérieure de garçons de Saint-Cloud.
  • le 30 décembre 1907 : décret de création de douze Brigades Mobiles régionales de police judiciaire, les « Brigades du Tigre ».
  • le 30 décembre 1949 : la France accorde sa souveraineté au Viêt Nam.
  • le 30 décembre 1958 : les pays de l'Afrique occidentale française (AOF) décident de former une Fédération au sein de la Communauté française.
  • le 30 décembre 1971 : les Églises catholique et anglicane annoncent qu'elles sont parvenues à un accord sur l'enseignement essentiel concernant la Communion.
  • le 30 décembre 1993 : le Vatican et l'état d'Israël engagent leurs premières relations diplomatiques.

Signature à Jérusalem d'un accord devant conduire à l'établissement de relations diplomatiques entre le Saint-Siège et l'État hébreu. L'entente historique met fin à 2 000 ans de mésentente entre Juifs et Chrétiens. Les deux signataires s'engagent à un respect mutuel de leurs libertés et lieux de culte et à promouvoir leurs échanges culturels en Terre sainte. Israël reconnaît ainsi le droit de l'Église de gérer ses propres établissements sur son territoire.


Affrontements à Tours

Lu ici :

"A Tours, dans le quartier du Sanitas, une brigade de CRS a été ciblée par des bouteilles remplies d’acide chlorhydrique ainsi que par un tir de «mortier d’artifice» (des feux d'artifice détournés de leur fonction pour être utilisés comme arme) dans la soirée du 28 décembre, rapporte le journal régional La Nouvelle République. Les forces de l'ordre ont ensuite répliqué en envoyant du gaz lacrymogène sur les auteurs de violences.

Alors que deux fusillades ont éclaté ces derniers jours dans le cadre de règlements de compte entre bandes organisées, le directeur départemental de la sécurité publique, Stéphane D'Hayer, avait réclamé un renforcement de la présence policière afin d’assurer la sécurité des riverains durant la période des fêtes de fin d’année."


Vous êtes en train de préparer votre Réveillon …

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Venez nous aider et faites partie des 600 bénévoles de la Marche au sein des différentes équipes (accueil, logistique, circulation, sécurité). Inscrivez-vous dès maintenant sur ce formulaire :

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Aidez-nous financièrement par un don qui permettra de faire face aux dépenses de la Marche Pour La Vie du 22 janvier (sécurité, podium, sonorisation, affiches, tracts, publipostage)
Vous pouvez adresser vos dons :  

– par chèque à la MARCHE POUR LA VIE, 3 rue de l’arrivée, 75014 Paris

– par carte bancaire via notre site internet ICI

Bon réveillon !

N’oubliez pas d’inviter votre famille et vos amis à se rendre massivement marcher pour la Vie à Paris le 22 janvier 2017!


Terres de Mission : émission de Noël

Emission présentée par Jean-Pierre Maugendre, en 3 parties :

Eglise universelle
En ce 25 décembre l'Eglise fête la naissance du Sauveur il y a plus de 2000 ans dans une étable à Bethléem de Judée. Monsieur le chanoine Guitard, chapelain de la chapellenie Notre-Dame de France à Port-Marly (78), après avoir expliqué ce que peut bien signifier l'appellation de chanoine en 2016 nous aide à rentrer dans le mystère de Noël. Il nous rappelle ce que furent les événements historiques de cette nuit, la spiritualité particulière de Noël et nous remémore les origines de la messe de Minuit et de la première crèche.

Eglise en France
Le plus récent numéro des hors-série du Figaro a été conçu en partenariat avec la prestigieuse Ecole biblique de Jérusalem. Sous le titre provocateur: Le roman de la Bible les prestigieux auteurs rassemblés par Michel De Jaeghere, dont le père Olivier-Thomas Vénard (o.p.) vice- directeur de l'Ecole biblique de Jérusalem, démontrent avec foi, érudition et talent que la Bible n'est pas un roman pieux pour âmes dévotes en quête de sens mais une polyphonie inspirée par l'Esprit-Saint à des auteurs sacrés à la fois toujours libres et immergés dans une culture propre. Isabelle Schmitz, grand reporter aux hors-série du Figaro, nous accompagne pour découvrir ce numéro d'une grande richesse iconographique et intellectuelle.

Eglise en Marche
Patrick Delon, président de l'association Présence de La Varende, présente l'ouvrage de l'écrivain normand : Mes plus beaux Noëls, recueil de quatorze textes écrits entre 1940 et 1958 sur Noël. Une immersion un peu nostalgique, mais écrite dans une langue merveilleuse, dans un monde disparu: la Normandie rurale et chrétienne qui célébrait alors unanimement la naissance de l'enfant-Dieu.


Manuel Valls est révolté qu'une maman puisse perdre l'enfant qu'elle porte dans son ventre

L'ex-Premier ministre Manuel Valls a dénoncé sur sa page Facebook le cas «révoltant» de la caissière de Tourcoing qui a récemment fait une fausse couche à son poste :

«Le cas de cette caissière de l'enseigne Auchan qui a fait une fausse couche sur son lieu de travail est révoltant». «S'il faut, bien sûr, attendre que toute la lumière soit faite, les premiers éléments de témoignage - cette femme à qui l'on a refusé de faire une pause, qui a dû se faire évacuer par les secours, et qui de surcroît, après cet événement douloureux, s'est fait déduire une semaine de salaire - indiquent un manque total de décence, d'humanité, de l'empathie la plus basique».

«C'est la marque d'une société déshumanisée, où l'humain est devenu une variable d'ajustement (...) La modernité, ce n'est pas demander toujours plus à ceux qui donnent déjà tant, ce n'est pas la négation de l'humain au profit de l'économie. C'est au contraire l'intégration de l'humain, du bien-être dans les conditions de travail (...) Je considère qu'il n'y a pas de projet d'avenir qui n'intègre pas, en plus du progrès technologique, de l'innovation, cette question de la dignité, du respect au travail».

«Le progrès, c'est aussi la qualité de vie, l'articulation entre vie personnelle et professionnelle, notamment pour les femmes. C'est leur permettre de ne pas programmer leur grossesse en fonction de leur poste. C'est leur permettre aussi de continuer à travailler dans les meilleures conditions les premiers mois, quitte s'il le faut à aménager le poste de travail, à réduire les horaires pour les femmes enceintes, en particulier celles qui exercent un métier pénible. Voilà le nouvel horizon de progrès que la gauche portera dans le grand débat qui s'ouvre devant les Français.»

Et celles qui sont contraintes d'avorter, il trouve aussi cela révoltant ?


Auto-défense : cambrioler un buraliste et tuer son mari ne sont pas des actes anodins

Suite à la grâce de Jacqueline Sauvage, le philosophe Robert Redeker s'étonne dans Le Figarovox de l'absence de compassion pour Luc Fournié condamné à dix ans ferme pour avoir tué un cambrioleur :

"Deux affaires mettant en cause la notion d'autodéfense engendrent ces derniers temps dans les médias et sur les réseaux sociaux, des expressions aussi opposées que confuses. Luc Fournié, désormais connu comme «le buraliste de Lavaur», et Jacqueline Sauvage, qui envoya son mari violent émigrer dans l'au-delà, en figurent les protagonistes. Luc Fournié vient d'être condamné à 10 ans de prison ferme, sans aucune compassion publique, quand, par contraste, Jacqueline Sauvage ne lasse pas d'être l'objet de toute l'attention compréhensive des médias et vient d'être graciée par François Hollande. L'analyse de ce paradoxe apporte un éclairage révélateur sur les incohérences d'une société, la nôtre, qui n'aborde la question de l'autodéfense que par la voie des fantasmes.

Personne ne le niera: l'autodéfense est le premier des droits naturels. Elle est tellement adhérente à l'idée de vie qu'aucun système juridique ne la remet formellement en cause. Ce droit ne peut jamais être entièrement délégué à la société, du fait de l'urgence qui s'impose dans les agressions. Définissons-là ainsi: l'autodéfense est une situation de violence qui fabrique deux victimes, la personne qui se défend, d'abord, qui à juste titre protège ses biens et sa vie, et l'agresseur ensuite, qui en réponse à son méfait subit des dommages pouvant aller jusqu'à la mort. En un clin d'œil, l'agresseur devient victime de sa victime. En fait, l'autodéfense inverse les rôles: la victime se change en agresseur, victime-agresseur, quand l'agresseur est changé en victime, agresseur-victime. A cause de ces paradoxes, aux yeux des juges et d'une opinion publique influencée par les médias, toute affaire d'auto-défense mute séance tenante en un conflit de légitimités. Quelle est la victime légitime, celle dont le dol doit être réparé, et, parallèlement, quel est l'agresseur attitré, celui qui doit être puni? Toute l'occupation de l'opinion publique est de choisir cette victime et de choisir cet agresseur. Elle le fait rarement dans la clarté, la passion l'emportant généralement sur la raison. Devenue victime, l'agresseur peut gagner l'oubli de son statut de coupable ; c'est ainsi que le cambrioleur de Lavaur n'est plus un coupable, mais, en dépit de toute réalité et de tout bon sens, une sorte de victime absolue, de victime exemplaire, sur laquelle les belles âmes larmoient.

Les affaires Fournié et Sauvage s'offrent à l'observateur en tête-bêche, l'une se reflétant dans l'autre comme en des miroirs inversés: dans la première affaire, l'idéologie dominante semble prendre parti pour la meurtrière par auto-défense, insistant sur sa qualité de victime, alors que dans la seconde, elle prend clairement parti pour le cambrioleur, renvoyant le buraliste qui s'est défendu au statut de criminel sans excuses. Suivant leur distance par rapport aux discours en vogue concernant les problèmes sociétaux, il existerait de bons crimes par autodéfense, celui de Madame Sauvage par exemple, et de mauvais, dont celui de Monsieur Fournié fournit un échantillon. Une grande partie de ceux et celles qui se dressent pour soutenir Madame Sauvage, meurtrière de son mari, condamnent en se pinçant le nez Monsieur Fournié, meurtrier de son cambrioleur. En matière d'autodéfense les indignations s'avèrent à géométrie variable. Le thème sociétal, en soi tout à fait bienvenu, de la lutte contre les violences infligées aux femmes, porte la caste jacassante (pour employer une formule de Donoso Cortès) et l'opinion publique à une certaine indulgence pour Madame Sauvage, alors que Monsieur Fournié a la malchance d'être un «mâle blanc de plus de 50 ans», c'est-à-dire une figure ontologiquement repoussante. D'autant plus qu'il est petit commerçant, par où l'on soupçonne inconsciemment son crime d'être inspiré par le poujadisme! Il y a plus: même si l'on en vient à estimer que le meurtre commis par Madame Sauvage est plus prémédité que celui accompli par Monsieur Fournié, le résultat ne changera pas: dans l'impitoyable concurrence des victimes, le buraliste de Lavaur a perdu.

Passion adversaire de toute argumentation sérieuse, cette concurrence des victimes incite des groupes de citoyens à se tourner vers le chef de l'Etat pour obtenir la grâce de tel ou telle meurtrier par autodéfense. Si la condamnation était l'œuvre de juges professionnels, ce type de demande serait recevable, mais lorsque la condamnation est le produit des délibérations d'un jury populaire statuant «au nom du peuple français», le recours en grâce entre en contradiction avec l'idée même de démocratie. Car cela signifie qu'il y a une personne en-dehors et au-dessus du peuple autorisée à annuler selon son bon plaisir des arrêts pris par des jurés exprimant la volonté populaire.

La concurrence des victimes est une lutte qui cherche à innocenter les coupables qui en sortent victorieux. Attisée par d'innombrables discours et proclamations, elle tend à faire oublier que cambrioler un buraliste et tuer son mari ne sont pas des actes anodins. Les Français n'en pourront neutraliser les effets délétères que du jour où ils s'essaieront à une approche moins passionnelle, moins polluée par l'idéologie, des situations d'autodéfense."


Grâce totale à Jacqueline Sauvage : le Président a « cédé à l’ignorance et à une caste médiatico-mondaine »

Philippe Bilger est une des rares voix à dénoncer courageusement la décision de François Hollande d’accorder une grâce totale à Jacqueline Sauvage. D’une part c’est « une prime donnée à la médiocrité du barreau » car l’accusée a été mal défendue. D’autre part, le président de la République a « préféré une justice privée », en bafouant les jugements rendus, à deux reprises, par deux cours d’assises : on n’a jamais connu cela ! Le Président a « cédé à l’ignorance et à une caste médiatico-mondaine ». Il répond à Charlotte d'Ornellas :


2016 : la vie politique a été marquée par la révolte des peuples et la crise de confiance envers le monde politique et médiatique

Ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, haut-fonctionnaire, Maxime Tandonnet écrit dans Le Figarovox :

"2016 a commencé dans la peur, après une année 2015 ensanglantée par le terrorisme, en particulier les attentats de Paris des 7 et 9 janvier puis du 13 novembre qui ont fait 130 morts. C'est peu de le dire: la réponse des dirigeants politiques ne fut pas à la hauteur du drame épouvantable qui a frappé la France. Le thème de la déchéance de la nationalité, comme mesure emblématique destinée à répondre à la menace terroriste, annoncé lors du discours de Versailles du chef de l'Etat à l'issue du massacre du 13 novembre, a dominé le premier trimestre politique de 2016. Il a déchiré la gauche comme la droite. Fin mars, après trois mois de guerre idéologique incompréhensible, le pouvoir politique, face à une opinion abasourdie par tant de remue-ménage, renonçait à son projet de révision constitutionnelle en faveur de cette mesure.

Autre trimestre, autre psychodrame: la réforme du droit du travail dès la fin de la polémique sur la déchéance de la nationalité, mobilisait l'attention médiatique. Un mouvement de grèves et de manifestations s'enclenchait dans le pays, provoquant un mécontentement général. Confronté au déchirures de sa majorité le gouvernement faisait acte d'autorité en utilisant le fameux article 49-3 de la Constitution qui permet l'adoption d'un texte de loi sans vote. Mais cette réforme, après des semaines d'agitation, vidée de sa substance, ne trouvait même pas grâce auprès des représentants du patronat qui le jugeaient inutile voire nocive sur certains points pour la compétitivité.

Et puis, dans ce tumulte général, le sang a recommencé de couler en Europe, subissant les conséquences directes de la guerre qui ravage le Moyen-Orient. Le 22 mars, l'aéroport de Bruxelles était frappé par un attentat qui faisait 30 morts. En France, la tragédie se poursuivait: le terrorisme frappait à Nice pendant la fête du 14 juillet où un camion fou provoquait la mort de plus de 80 personnes dont une dizaine d'enfants, sur la promenade des Anglais. La France touchée ne nouvelle fois au cœur ne donnait cette fois-ci, contrairement aux massacres précédents, aucun signe de solidarité autour de ses dirigeants politiques. Bien au contraire, la tragédie de Nice entraînait, pour la première fois, une polémique sur le dispositif de sécurité. Deux semaines plus tard, le djihadisme frappait une cible emblématique de la France profonde avec le meurtre d'un prêtre âgé, pendant la messe, dans la commune normande de Saint-Etienne de Rouvray.

Dans ce contexte tragique qui a sidéré l'ensemble de l'Europe, voire du monde occidental, la vie politique a été marquée par la révolte des peuples et la crise de confiance envers le monde politique et médiatique, les élites en général. 2016 signe le paroxysme d'une profonde rupture entre la sensibilité d'en haut, des milieux d'influence et de pouvoir, ceux qui détiennent les leviers de l'expression médiatiques, et les majorités silencieuses, les peuples dits «d'en bas». Les premiers cultivent une vision axée sur l'ouverture des frontières, la mobilité planétaire, la valorisation des minorité et de la société multiculturelle. Les seconds s'accrochent à la nation, aux frontières, à leurs traditions et modes de vie, comme repères dans un monde en ébullition. 2016 a été dominée par cet affrontement entre «mondialisation» et «populisme» selon les termes qu'il est convenu d'utiliser. Dans cette lutte de plus en plus tranchée, les «peuples d'en bas» ont pris l'ascendant pour la première fois. Le Brexit, en a été le premier signe: contre les sondages et les prédictions alarmistes de la plupart des éditorialistes, commentateurs, responsables politiques et économiques, en juin, les Britanniques se sont prononcés pour la sortie d'une Union européenne accusée d'impuissance dans la régulation des flux migratoire. La seconde secousse est survenue en Allemagne, aux élections régionales de septembre marquée par un vote de défiance envers la chancelière Merkel, à qui une partie de l'opinion reproche une politique migratoire laxiste, jugée responsable de l'arrivée en Allemagne d'un million de migrants. 


Questions autour du texte Amoris Laetitia

Image-petition-dubia2Le 14 novembre 2016, le cardinal Walter Brandmüller, ancien président du Comité pontifical des Sciences historiques, le cardinal Raymond L. Burke, patron de l'Ordre de Malte, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne, et le cardinal Joachim Meisner, archevêque émérite de Cologne, ont rendu publiques sur le site de Sandro Magister, les questions qu'ils ont posées au pape à propos de la réception de l'exhortation post-synodale Amoris Laetitia. Le cardinal Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, s'était personnellement chargé de les présenter au pape.

La forme du recours des cardinaux est celle des interrogations classiques que l'on adresse au Saint-Siège : ce sont des dubia (des doutes), formulés de telle sorte qu'ils demandent une réponse par « oui » ou par « non », en référence à la parole évangélique : « Que votre oui soit oui ; que votre non soit non » (Mt 5, 37). Le schéma de chaque question est d'une simplicité qu'on peut justement dire évangélique : le magistère antérieur « fondé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition de l'Église » est-il invalidé sur les points où Amoris lætitia semble en contradiction avec lui ?

Il s'agit ici de questions de foi et de morale dans les matières les plus graves. Elles sont posées par des membres du Sacré Collège. Elles sont adressées au Successeur de Pierre, dont la mission est précisément d'affermir ses frères dans la foi (Lc 22,32).

Pour exprimer respectueusement votre appui à la lettre des cardinaux et soutenir leur initiative, signez la supplique ci-dessous. Elle sera alors envoyée directement au Vatican.

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Agressions au couteau le jour de Noël sur le chemin de la messe

Notre-Dame de Longeborgne est un ermitage situé au-dessus du village de Bramois (commune de Sion), en Valais (Suisse).

Trois personnes ont été blessées à l’arme blanche le dimanche de Noël sur le chemin de Longeborgne. Un quatrième homme, peut-être l’agresseur, a été retrouvé mort.

Un septuagénaire blessé raconte :

«Je monte tous les dimanches là-haut pour la messe». «Arrivé à mi-parcours, j’ai vu un homme blessé et un autre homme qui s’est approché de moi en courant. Il m’a donné un coup de lame derrière l’oreille, avec un couteau ou un cutter.» «Je n’ai pas vu l’arme, car il a surgi dans mon dos».

Le Père François Huot, recteur de l'Ermitage, a indiqué s'être occupé du septuagénaire blessé :

"Il saignait beaucoup à la joue et nous a dit qu'il y avait quelqu'un qui arrêtait les gens, les massacrait si on peut dire, les agressait pour qu'ils n'arrivent pas à monter".


L’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux organise une récollection pour hommes

L’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux organise une récollection pour les messieurs, du vendredi 24 février (soir) au dimanche 26 février 2017 (après-midi).

Renseignements : s’adresser au R.P. Hôtelier,

Abbaye Ste-Madeleine 84 330 LE BARROUX. 

Tel. : 04 90 62 56 31

Courriel : [email protected]


Les nouveaux amis de François Fillon


La préférence régionale outre-mer, c'est oui mais la préférence nationale en métropole, c'est non !

Alors qu'en métropole, la préférence nationale semble être considérée comme un tabou, la préférence régionale outre-mer existe concrètement comme l'explique ce quotidien réunionnais :

"(...) Ce texte suit le rapport déposé par le député Patrick Lebreton [député PS Réunionnais, NDLR] rendu en 2013 sur la régionalisation de l'emploi ultramarin. Le deux principales préconisations retenues concernant, d'abord, l' embauche, à compétences égales, de personnes basées à la Réunion. L'autre versant tient à la priorité accordée, dans des mutations vers la Réunion, aux agents qui peuvent se prévaloir de centre des intérêts matériels et moraux (CIMM) sur l'île (naissance ou famille à la Réunion) (...)"

Bien :

Une_du_161229 (1)Pas bien :

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