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C’est arrivé un 29 décembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit, avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 29 décembre 716 : le roi Childéric II confirme les privilèges d'immunité accordés par ses ancêtres à l'abbaye de Saint-Denis.
  • le 29 décembre 1170 : Assassinat de Thomas Becket.

« Sur ordre » du roi Henri II d'Angleterre, qui l'accuse de félonie, l'archevêque Thomas Becket est assassiné sur les marches de l'autel de la cathédrale de Cantorbéry, par quatre chevaliers anglo-normands du roi. Ceux-ci agissent sans ordre officiel, l'histoire veut qu'ils aient pris cette initiative a près qu'Henri II ait prononcé de colère la phrase : « N'y aura-t-il donc personne pour me débarrasser de ce clerc outrecuidant ? ». Ancien ami du roi, Thomas Becket se l'aliène, quand il commence à opposer une résistance intransigeante aux Constitutions de Clarendon, lesquelles prévoient, en fait, de réduire le pouvoir de l'Eglise et de la faire dépendre du pouvoir royal. Après un exil en France et une série d'excommunications contre les prêtres qui ne le soutenaient pas, Thomas Becket est revenu en Angleterre. Cet assassinat provoque la colère de l'Eglise, ce qui oblige Henri II à faire pénitence publiquement. Thomas Becket est canonisé trois ans plus tard.

  • le 29 décembre 1594 : exécution de Jean Chatel et expulsion des Jésuites de France, suite à l'attentat manqué contre le Roi Henri IV.

Suite à l'attentat de Chastel, voir la chronique du 27 décembre, la Parlement décide d'expulser les Jésuite de France. Les 37 Jésuites du collège parisien sont arrêtés : Guéret (professeur de philosophie au collège) est soumis à la question et bannis, Guignard (bibliothécaire) pendu et brûlé en place de Grève voir la chronique du 7 janvier, Chastel est écartelé ce jour.

Qu'en dit Jean Guiraud ?

« Qui veut perdre son chien l'accuse de la rage ». C'est un procédé analogue qu'ont, à maintes reprises, employé les ennemis de la Compagnie pour la perdre dans l'esprit des rois et des gouvernants : ils l'ont accusée de conspirer sans cesse leur assassinat. Jacques Clément a tué Henri III : dans l'ombre, les Jésuites lui avaient mis en mains le poignard ! Jean Châtel, Barrière ont attenté à la vie de Henri IV : cherchez toujours dans l'ombre le Jésuite ! Ravaillac a assassiné cet excellent roi pour le plus grand malheur de la France : cherchez toujours le Jésuite ! Damiens a tenté d'assassiner Louis XV ; encore les Jésuites ! Il est étrange qu'on ne leur ait pas encore attribué le crime qui mit à mort Rossi, le ministre de Pie IX, l'assassinat de Carnot par l'anarchiste Caserio, ou bien encore la tentative qui fut dirigée contre le plus illustre des leurs, sous les règnes de Henri IV et Louis XIII, le P. Coton, confesseur ordinaire de Henri IV ! Il nous reste donc à examiner s'ils ont eu la moindre part aux attentats dirigés contre Henri III, Henri IV et Louis XV. »

[…] C'était le moment où, ralliés à Henri IV, les universitaires de Paris, voulaient faire du zèle et rejeter sur les Jésuites, dont, depuis longtemps, ils poursuivaient la ruine, les sentiments ligueurs et les opinions régicides qu'ils avaient manifestées jusqu'alors. Ils crurent le moyen tout indiqué de faire leur cour au nouveau roi et de perdre leurs ennemis dans son esprit, en faisant de Barrière l'instrument des Jésuites.

[…] Une constatation qui doit dominer tout ce procès c'est que, du commencement de l'instruction à son dernier soupir, du moment où lui furent posées les premières questions jusqu'à celui où, déjà attaché aux quatre chevaux qui allaient l'écarteler, il fut interrogé une dernière fois, après avoir subi les horribles tortures de la question ordinaire et extraordinaire, Châtel mit toujours hors de cause les Jésuites.

Dans un premier interrogatoire, il affirma avoir eu seul l'idée du régicide et n'en avoir parlé qu'à son père.

Le lendemain, 29 décembre, Chastel, subit un second interrogatoire. Les juges essayèrent de toutes manières de lui faire mettre en cause les Jésuites. Tout d'abord, ils lui firent remarquer que, s'il persistait à déclarer que seul son père avait été mis au courant de son projet, il serait cause de sa mort, puisqu'il serait condamné comme seul et unique complice. On lui suggérait ainsi de perdre les Jésuites pour sauver son père. Il résista à cette insinuation. Voici d'ailleurs le procès-verbal de son interrogatoire, tel qu'il est conservé dans les Registres du Parlement :

« Interrogé qui lui a fait prendre cette malheureuse résolution et par le conseil de qui il l'a entrepris, qui sont ceux qui l'ont persuadé à ce faire, — A dit qu'il l'a déjà dit par ses interrogatoires et que c'est par un désespoir auquel il est entré, n'ayant été à ce faire incité par aucune personne.

« Remontré qu'il n'est vraisemblable qu'il ait été persuadé et poussé de lui-même à faire ce très cruel parricide et a chargé son père par ses confessions et sera cause de sa mort pour décharger ceux qui l'ont persuadé à ce faire, qu'il est temps qu'il pense à lui et avise à sauver son âme et de dire la vérité ; et enquis qui sont ceux qui l'ont persuadé et poussé à faire ce déloyal acte, qu'il ait à les déclarer et nommer, — A dit : c'est la ratiocination (raisonnement) et le désespoir auquel il est entré jour et nuit.

«Remontré que Guéret a demandé à parler à lui lorsqu'il a été prêt d'exécuter ce malheureux acte et enquis s'il n'a pas été par lui persuadé de le commettre, — A dit qu'il ne lui en a jamais parlé.

«Si Guéret voulant parler à lui, il ne le voulait pas confirmer en cette méchante résolution, — A dit que Guéret n'en savait rien.

«Remontré qu'il doit dire la vérité et conjuré, par la figure de Jésus-Christ qui lui est représentée au tableau, qu'il ait à dire la vérité et admonesté de reconnaître et nommer ceux qui l'on induit et persuadé à commettre ce malheureux acte, — a dit qu'il a dit tout ce qu'il en a sur la conscience et qu'il n'y a personne qui lui en ait parlé ».

Le même jour, Châtel fut mis à la question ; on lui posa les mêmes questions, après lui avoir appliqué successivement un premier coin, puis un second. Au milieu des tourments affreux qu'il endura se succédèrent ces questions et ces réponses :

«A qui il a communiqué ce fait ? — A dit que ce n'a été qu'à son père qu'il l'a dit.

«S'il n'y en a pas d'autres qui aient cette volonté de tuer le roi ? — A dit qu'il n'en sait d'autres.

«Qui sont ceux qui lui ont fait faire ou donné conseil à ce faire ou persuadé ? — A dit que personne ne lui en a parlé.

«A lui remontré qu'il sera cause de la mort de son père s'il ne déclare ceux qui l'ont persuadé de le faire, —A dit que personne ne lui en a parlé.

«Lui a été appliqué un troisième coin, n'en a voulu dire autre chose, demandant si on le voulait faire damner ».

Après l'arrêt, on renouvela la torture en lui remettant successivement les trois coins, un moment enlevés et on lui posa, une fois de plus, les mêmes questions, sans plus de résultats.

Avant de le mener au supplice, on lui fit, une quatrième et une cinquième fois, les mêmes interrogations au sujet de ses prétendus complices, après qu'à la chapelle, il se fut confessé pour la dernière fois.

« A été enquis si, avant de mourir, il ne voulait pas décharger sa conscience et reconnaître la vérité en déclarant ceux qui l'ont persuadé de vouloir faire ce méchant et détestable parricide ; — A dit que ne peut dire autre chose que ce qu'il a dit devant messieurs et a demandé si on le voulait faire damner et charger quelques-uns.

« Lui a été remontré qu'il a mis ses père et mère au hasard de leur vie (en danger de mort) et qu'il les peut garantir par la déclaration qu'il fera de ceux qui l'ont persuadé à faire ce méchant acte ; — A dit que personne ne lui en a parlé ».

On le conduit à Notre-Dame pour faire, sur le parvis, amende honorable et à la place de Grève pour être supplicié ; au moment de monter sur l'échafaud, toujours la même question lui est posée :

« A été ledit Chastel derechef administré de dire vérité et de relever à justice ceux qui ont participé au conseil du méchant acte et qui l'ont induit à ce faire, — A dit qu'il n'y en a eu autre que lui ».

Sur l'échafaud, on lui coupe le poing, on le couche, on le lie de cordes, on lui tenaille les chairs avec des fers rouges ; puis, avant d'attacher ses jambes et ses bras aux chevaux qui, tirant en sens contraire, vont l'écarteler, encore la même question lui est posée :

« A été interrogé de la vérité de ses complices et qui étaient ceux qui l'avaient incité à ce faire ; — A dit, en levant la tête et d'une parole ferme, que il n'y a eu autre chose que le désespoir qui l'a poussé à ce faire.

« Derechef sur ce enquis, après qu'il lui a été remontré qu'il était proche de la perte de son âme s'il ne révélait à la justice ceux qui l'avaient incité et persuadé à ce faire, — a dit que ce n'est autre que le diable et qu'il ne se veut damner pour accuser autrui ».

Après cette dénégation solennelle, il fut écartelé.

Nous n'avons rien voulu ajouter à ce récit ni rien en retrancher, car, malgré sa sécheresse de procès-verbal judiciaire, il est du plus poignant intérêt. Voilà un jeune homme de 19 ans qui, par suite d'une aberration de son esprit déséquilibré et tourmenté, a commis un attentat. Il est pressé de toute manière, par une dizaine de juges expérimentés, de dénoncer les Jésuites. On lui promet qu'à ce prix, ses parents seront mis hors de cause, tandis que son silence leur vaudra la mort. Il est soumis à la question ordinaire et extraordinaire ; à plusieurs reprises, ses membres sont brisés par les coins qui les écrasent ; il voit les quatre chevaux qui vont l'écarteler, il a le poing coupé et les chairs tenaillées ; son corps subit les pires tourments et il va mourir... Un mot peut arrêter le supplice et peut-être lui attirer la grâce du roi. Il n'a qu'à accuser les Jésuites, dire tout simplement qu'il a mis le P. Guéret au courant de son projet ! Et il aime mieux tout endurer et mourir de la plus cruelle mort plutôt que de le dire ; et cette fermeté ne lui est pas inspirée par une intimité fort grande entre lui et ses anciens maîtres ; il y a sept mois qu'il les a quittés et si dernièrement il les a vus, ce n'est pas de lui-même, c'est parce que son père l'a amené chez eux. Il dit d'ailleurs la raison qui retient sur ses lèvres l'accusation que juges et tortionnaires voudraient lui arracher : il ne veut pas diminuer son crime par un mensonge ! C'est assez qu'il soit coupable d'une tentative de meurtre ; il ne veut pas, pour se sauver, envoyer des innocents à la mort ; et s'il doit mourir, il ne veut pas paraître devant Dieu chargé du sang de ceux qu'il aurait lâchement calomniés.

Quel témoignage plus probant pourrait-on alléguer en faveur des Jésuites que ce silence héroïque d'un jeune homme de 19 ans qui, coupable d'un crime, est bien résolu à ne pas en commettre un second ! »

Tiré de Histoire Partiale - Histoire Vraie, tome 4_volume 2 page 68 à 77 de Jean Guiraud aux Edition Beau Chêne Croît.

Voir les chroniques du 27 décembre et du 7 janvier.

  • le 29 décembre 1720 : l'incendie de Rennes est vaincu.

Il a débuté le 23 décembre, voir la chronique du jour. Il est vaincu par l'abattage de maisons près de la cathédrale et du palais ordonné par l'intendant, le centre-ville est dévasté.

  • le 29 décembre 1721 : occupation de l'Île Maurice par les Français, qu'ils baptisent Île de France.
  • le 29 décembre 1796 : échec de la tentative de débarquement des troupes révolutionnaires françaises en Irlande.

Les maigres troupes du général Hoche ne peuvent pas tenir. Les survivants rembarquent.

  • le 29 décembre 1796 : proclamation du premier ministre Pitt au Parlement :

"Jamais l'Angleterre ne consentira à la réunion de la Belgique à la France. Nous ferons la guerre tant que la France ne sera pas rentrée dans ses frontières de 1789".

  • le 29 décembre 1797 : les Français s'emparent de Mayence.
  • le 29 décembre 1840 : le général Bugeaud est nommé gouverneur général de l'Algérie.

Le général Thomas Robert Bugeaud est nommé gouverneur général de l'Algérie et prend de nouvelles mesures pour soumettre les Algériens. Il adapte l'armée à une guerre de contre-guérilla. Malgré la soumission d'Abd el-Kader en 1847, il est remplacé par le duc d'Aumale.

  • le 29 décembre 1857 : occupation de Canton par un corps expéditionnaire franco-britannique.
  • le 29 décembre 1920 : le Parti communiste français est créé.
  • le 29 décembre 1933 : révélation de l'affaire Stavisky.

L'affaire Stavisky, une crise politique et économique, survient après le décès suspicieux d'Alexandre Stavisky, escroc naturalisé français en 1910, juif d'origine polonaise. Quatre jours plus tôt, ce dernier a été arrêté pour fraude, on s'aperçoit qu'il a joui de la complicité de dignitaires municipaux. S'il semblait avoir été assassiné, le suicide est retenu. Tout le régime politique est alors soupçonné de corruption, des émeutes antiparlementaires ont lieu le 6 février de l'année suivante.

  • le 29 décembre 1989 : la République populaire (communiste) de Pologne redevient la République de Pologne.
  • le 29 décembre 2001 : obsèques de l'ancien président Sédar Senghor.

Les obsèques de l'ancien président Sédar Senghor ont lieu, à Dakar en présence de chefs d'Etat africains, mais sans représentation française de haut rang.

  • le 29 décembre 2003 : assassinat au Burundi du nonce apostolique, Mgr Michael Courtney.

Mgr Michael Courtney, ambassadeur du Vatican au Burundi, est mortellement blessé dans une embuscade près du village de Minago.


2 mois après la fermeture de la Jungle de Calais, les immigrés reviennent

Dispersés à travers la France après le démantèlement de la « Jungle » de Calais, les expulsés sont en train de revenir petit à petit. Le quotidien britannique The Independent, qui a mené l’enquête, affirme même qu’il y a au moins six camps sauvages nouvellement installés dans les zones rurales du Nord-Pas de Calais, abritant chacun des dizaines de réfugiés, et attirant chaque semaine davantage de candidats au départ vers le Royaume-Uni.


Le dernier des Hussards est mort

Michel Déon a rejoint Roger Nimier, Antoine Blondin et Jacques Laurent. RIP

Les Hussards, ce sont ces écrivains qui détestent la discussion et préfèrent la phrase courte qui tombe comme un couperet. Ils aiment les voitures, la vitesse, l'alcool, les femmes et la plaisanterie. C'est Bernard Franck en 1952 qui créé ce nom, en référence au roman de Roger Nimier "Le hussard bleu" pour regrouper de jeunes écrivains de droite comme Roger Nimier, Antoine Blondin, Michel Déon et Jacques Laurent, par opposition aux existentialistes et à la figure de l'intellectuel engagé incarnée par Jean Paul Sartre.

Michel Déon est décédé mercredi 28 décembre à l’âge de 97 ans. Académicien français depuis 1978 – au fauteuil de Jean Rostand –, ce Parisien de naissance avait composé son premier livre, Adieu à Sheila, dès ses 25 ans et publiait encore jusqu’à il y a quelques années ; son dernier recueil de nouvelles, A la légère, est paru en 2013, alors que l’auteur avait 94 ans. Outre le Taxi mauve, Les gens de la nuit, Les poneys sauvages ou encore Le jeune homme vert comptent parmi ses œuvres les plus célèbres. Jusqu’à ses derniers jours, il n’avait rien perdu son esprit frondeur et secouait volontiers les préjugés du jury du Grand Prix du roman de l’Académie française, le conduisant à couronner des œuvres originales. Il a ainsi « fait » de nombreux prix, l’un des derniers étant celui des Bienveillantes, de Jonathan Littell, roman qui suscita la polémique en 2006. L’un de ses cadets qu’il a le plus soutenu et encouragé était l’écrivain et journaliste Jean Rolin. Certains trouvaient paradoxal qu’un homme de droite, maurrassien, ancien secrétaire de rédaction de L’Action française, se sente si proche d’un ex-maoïste. Michel Déon en riait, et estimait que ceux qui voyaient là une contradiction ne comprenaient rien à la littérature.

Il avait répondu à TV Libertés :


L'UDI marchande 80 circonscriptions à LR

Selon Le Canard enchaîné :

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Yves Jégo, premier vice-président de l'UDI, et soutien de François Fillon, a dit mercredi espérer "enrichir" le programme de François Fillon pour la présidentielle.

"Le projet politique de François Fillon, candidat à la présidentielle devant les Français, sera un peu différent de celui du projet politique de François Fillon candidat à la primaire devant les électeurs de droite". "L'UDI a intégré son comité stratégique pour être pleinement dans cette majorité, pour travailler avec lui, pour définir le périmètre de notre présence dans la future Assemblée nationale mais aussi le projet politique".

L'élu centriste a une position divergente avec François Fillon sur la loi Taubira, n'étant "pas favorable à ce qu'on y touche", alors que François Fillon veut l'amender sur son volet adoption.

Yves Jégo se déclare aussi favorable à ce que l'avortement devienne "un droit fondamental inscrit dans la Constitution".


Baisse des actes antisémites et antimusulmans. Hausse des actes antichrétiens

Les actes antisémites et antimusulmans sont en recul de 65% et 60%, entre janvier et novembre 2016, d'après les chiffres du gouvernement.

Alors qu'en 2015, 808 actes et menaces antisémites avaient été dénombrés, le chiffre encore provisoire de cette année dégringole à 294.

Concernant les plaintes déposées pour actes et menaces antimusulmans, après 429 plaintes en 2015, il n'y en a plus que 173 sur la période de janvier à novembre 2016.

Il reste à connaître les chiffres antichrétiens... L'Observatoire de la christianophobie dénombrait 339 actes de christianophobie de janvier à novembre 2016. En hausse par rapport aux 271 lieux différents touchés en 2015 (contre 186 en 2014).


Avant de partir, Barack Obama renforce la culture de mort

Alors que Donald Trump a choisi comme ministre de la Santé un pro-vie, et prévu de restreindre l'avortement, l’administration Obama tente de renforcer ce droit sur tout le territoire.

Une loi, adoptée mi-décembre, devrait empêcher tous les États américains de couper les financements accordés jusqu’à présent au Planning familial, en interdisant de modifier les budgets pour des raisons politiques.

Cette loi entrera en vigueur deux jours avant l’investiture de Donald Trump à la tête du pays.


L'attentat du camion polonais

Minute constate que le directeur de cabinet de Florian Philippot a fait pire que François Hollande :

Stories.virtuemart.product.2802_page_01nsp_106"La fiche argumentaire produite par les services de Florian Philippot après l’attentat de Berlin, adressée à tous les élus et cadres du Front national, a laissé plus d’un destinataire perplexe. En fin de semaine dernière, l’un d’eux nous confiait même, atterré : « Là, c’est à se de- mander si l’anti-européisme n’est pas une maladie grave, de celles qui métastasent et montent au cerveau »...

Datée du 22 décembre, ce qui a donc laissé 48 heures de réflexion à son rédacteur, elle est signée, comme à l’habitude, par Joffrey Bollée, le directeur de cabinet de Florian Philippot qui est aussi son assistant au Parlement européen. Il y pourfend, à juste titre, l’accueil inconsidéré des « migrants » et le refus de remettre en cause la libre circulation dans l’espace Schengen, « alors qu’il n’est plus à démontrer que l’absence de frontières nationales facilite les attentats via l’action des réseaux qui les perpétuent ». Jusque-là, tout va à peu près bien, même s’il n’est plus à démontrer que la confusion entre les verbes perpétuer et perpétrer peut être source de malentendus...

C’est la suite qui laisse pantois, avec l’utilisation du « camion polonais » comme nouvel avatar du célèbre « plombier polonais », le héros de la campagne française sur le traité constitutionnel européen, en 2005. Bollée enchaîne en effet en ces termes :

« De ce point de vue, l’attaque de Berlin est même un exemple cruellement “symbolique“ puisque c’est un camion polonais qui a été utilisé, habitué à passer les Etats sans contrôle ni surveillance particulière. »

C’est sûr que si Anis Amri, le djihadiste tunisien, n’avait pas trouvé un camion polonais sur une aire de parking berlinoise, il n’aurait pas pu dégoter un autre véhicule pour accomplir son massacre. C’est bien connu : il n’y a pas de camions en Allemagne. D’ailleurs, Mercedes Benz n’en fabrique pas...

Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Le camion utilisé est certes immatriculé en Pologne mais il était aussi de marque Scania. Un fabricant suédois dont la branche camions a été rachetée par Volkswagen. Ce serait-y pas la mondialisation la vraie coupable ? C’était bien la peine de vilipender François Hollande qui, au soir de l’attentat de Berlin, avait publié un communiqué incriminant l’arme du crime (« un camion a provoqué de nombreuses victimes ») plutôt que le criminel. Grâce à l’inspecteur Bollée, on sait maintenant la vérité : c’est le « camion polonais » le meurtrier."


Marche Pour La Vie 2017 : Affichez vos idées !

Vous voulez nous aider à faire de la Marche Pour La Vie 2017 un événement de grande ampleur ?  Aidez-nous en communiquant autour de vous ! Profitez du mois de janvier pour tracter et coller les affiches et autocollants de la Marche Pour La Vie !

Petit message pour les Provinciaux : il ne vous reste que 7 jours pour faire votre commande !

Les tracts, des affiches, des autocollants sont à votre disposition : c’est GRATUIT et livré chez vous, il suffit de les commander en cliquant ce formulaire :

Tous à Paris le 22 janvier 2017!!!


C’est arrivé un 28 décembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 28 décembre 418 : Saint Boniface Ier devient pape.

À la mort du pape Zosime, le 26 décembre 418, le parti des diacres élit pour lui succéder l'archidiacre Eulalien, le 27 décembre. Or, le 28, les prêtres choisissent l'un des leurs, qui devient Boniface Ier. Il en résulte que, le 29 décembre les deux hommes sont sacrés chacun de leur côté.

Pour trancher la question, l'empereur Honorius convoque un synode à Ravenne le 8 février 419 et interdit aux deux prétendants d'entrer dans la ville de Rome. En fait, le synode hésitant laisse la décision à l'empereur. Comme celui-ci semble prendre son temps, Eulalien s'impatiente et pénètre dans la cité de Rome pour y célébrer les cérémonies de Pâques. Les troupes d'Honorius interviennent alors pour installer Boniface, tandis qu'Eulalien se console avec un évêché en Campanie (il y meurt sans histoires en 423). Pour éviter le renouvellement du problème, Honorius promulgue une ordonnance disposant qu'en cas de double élection, aucun des deux élus ne soit pape, mais que l'on procéderait à l'élection d'un troisième

  • le 28 décembre 856 : raid des Vikings sur Paris qui incendient la ville.
  • le 28 décembre 1337 : révolution dans le Comté de Flandre.

Le comté de Flandre est alors une principauté du Royaume de France, particulièrement impliquée dans les conflits opposant la France et l'Angleterre, lors de la guerre de Cent Ans. Le roi d'Angleterre, jouant de l'arme économique, pousse les habitants de Gand, capitale du comté, à la révolution contre les Français. Le 28 décembre 1337, menés par Jacob van Artevelde, ils prônent la neutralité dans le conflit franco-anglais, et s'administrent eux-mêmes jusqu'en 1345.

  • le 28 décembre 1355 : réunion des Etats généraux à Paris.

Les États généraux réunis à Paris à la demande du Roi Jean II le Bon votent la Grande ordonnance (sur le modèle de la Grande Charte anglaise de 1215), limitant les pouvoirs royaux et marquant un renforcement du Parlement. Le prévôt des marchands Étienne Marcel et Robert Le Coq sont les chefs bourgeois de l'opposition.

  • le 28 décembre 1503 : le chevalier Bayard repousse l'ennemi, seul contre tous, au pont de Garigliano

Tandis que la France et l'Aragon se disputent le Milanais, dans la nuit du 27 au 28 décembre, 2 000 Espagnols franchissent le Garigliano. Les 300 arbalétriers français en garnison à Suio ne remarquent pas ces mouvements et Gonzalve de Cordoue fait donc traverser 2 000 hommes de plus, dont 200 cavaliers commandés par Prospero Colonna, avant de donner l'ordre d'attaquer le pont occupé par les Français. Le capitaine français en poste au pont du Garigliano décide-t-il de le détruire et de battre en retraite sur Gaète, abandonnant les malades ainsi que neuf canons. Informé de cette retraite, Gonzalve de Cordoue décide de les poursuivre, et la cavalerie de Colonna rattrape les Français. Néanmoins, grâce aux exploits du chevalier Bayard qui tient seul le pont en obligeant les Espagnols à l'affronter un contre un, les Français arrivent à s'échapper.

Bayard sur le pont du Garigliano, par Henri Félix Emmanuel Philippoteaux, palais de Versailles

  • le 28 décembre 1537 : édit de Montpellier.

Par l'ordonnance de Montpellier, François 1er introduit le dépôt légal en France. Il constitue l'obligation légale faite aux producteurs et diffuseurs de documents, de les déposer auprès des organismes dépositaires qui sont tenus de les conserver et de les signaler. Auparavant, il n'était possible de faire un dépôt légal que dans la bibliothèque du Roi, située à Blois. Le dépôt légal est, aujourd'hui, régi par le titre III du livre 1er du Code du patrimoine.

  • le 28 décembre 1622 : décès de François de Sales à Lyon, à l'âge de 55 ans.

Evêque, homme de lettres et saint, François de Sales, né le 21 août 1567 en Savoie, a été ordonné prêtre en 1593 et consacré évêque en 1602. En pleine Réforme, il a sillonné son diocèse de Genève pour présenter la foi catholique. Avec Sainte Jeanne de Chantal, il a fondé l'ordre de La Visitation Sainte-Marie en 1610. Il est le saint patron des journalistes et des écrivains et docteur de l'Église. Il a écrit Introduction à la vie dévote et le Traité de l'amour de Dieu. Il a été canonisé en 1665.

Saint François de Sales.

  • le 28 décembre 1799 : un décret autorise l'ouverture des églises le dimanche.

Ce décret n'aurait jamais été signé sans les milliers de martyrs de Vendée, de Bretagne, du Lyonnais et de tous ceux qui ont sacrifiés leur vie pour affirmer leur foi catholique aux yeux des hommes et de Dieu. Notre « liberté » religieuse d'aujourd'hui, nous la devons à ces ancêtres anonymes.

  • le 28 décembre 1857 : des troupes Franco-britanniques bombardent Canton.
  • le 28 décembre 1895 : séance publique du cinématographe.

Les frères Lumière, dans un café de Paris réalisent la première projection publique payante de cinéma. Le programme est composé de 10 films ou « vues », comme on les appelle à l'époque, de 50 secondes. Il comprend la fameuse "Sortie des usines Lumière", le premier film tourné par les frères Lumière le 19 mars précédent, "La Voltige", une leçon de cavalerie filmée et mise en scène par Louis Lumière, "Les Forgerons", "Le Jardinier" (plus connu sous le nom de "L'Arroseur arrosé"), "La Place des Cordeliers à Lyon", et "La Mer", filmé durant l'été 1895. Trente-trois spectateurs sont présents dans la salle.

  • le 28 décembre 1897 : Edmond Rostand triomphe avec Cyrano de Bergerac.

Edmond Rostand triomphe au théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris lors de la première représentation de sa comédie en 5 actes, "Cyrano de Bergerac". Le public apprécie tout particulièrement le romantisme de la pièce qui contraste avec le réalisme l'époque.

  • le 28 décembre 1944 : défaite allemande dans les Ardennes.
  • le 28 décembre 1945 : les cartes de pain sont rétablies à cause d'une forte augmentation de la consommation.
  • le 28 décembre 1967 : légalisation de la contraception avec le vote de la loi Neuwirth.

Ce député franc-maçon et gaulliste fait voter une loi élaborée en loge dix ans auparavant. En ce jour le Martyrologe romain fête les Saints Innocents, des enfants de moins de 2 ans massacrés pour le Christ par Hérode à Bethléem (1er s.).

C'étaient des tout-petits enfants, ils avaient à peine 2 ans pour les plus âgés. L'âge de la crèche, pas même de la maternelle. Pour leurs pères et leurs mères, ils étaient des merveilles, des enfançons qu'on élève encore contre sa joue. Voulant atteindre le roi d'Israël, ce sont les petits qu'Hérode fait tuer, les premiers accueillis par le Dieu d'Amour qui vient sauver les hommes. Ils sont incapables de parler. Mais aux yeux du Christ, c'est l'existence et non l'âge qui offre la liberté d'entrer dans l'Église.

Petits enfants qui furent massacrés à Bethléem de Judée sur l'ordre du roi impie Hérode, pour que périsse avec eux l'enfant Jésus. Dès les premiers siècles de l'Église, ils ont été honorés comme martyrs, car ils sont les prémices de tous ceux qui devaient verser leur sang pour Dieu et pour l'Agneau de Dieu.

Il faut toujours avoir présent à l'esprit la foule innombrable des enfants, qui vivant encore dans le sein de leurs mères sont tués avant même de voir le jour, à cause des lois qui autorisent l'avortement, ce crime abominable.

  • le 28 décembre 1973 : L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljenitsyne est publié.

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Un tel évènement se prépare et nos équipes de bénévoles sont déjà au travail depuis plusieurs mois pour tout organiser. Mais vous le savez, ce type de manifestation à un coût très important : sécurité, podium, sonorisation, affiches, tracts, publipostage, ….  

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Tout aide sera la bienvenue, à la mesure de vos moyens : pour 5 € nous vous dirons merci, pour 20 € nous le dirons aussi, et pour 100 € nous le dirons encore !

Merci à ceux qui nous ont déjà apporté leur soutien, et d’avance merci à ceux, nombreux nous l’espérons, qui répondront à cet appel.

La vie n’a pas de prix mais la défendre a un coût … aidez-nous !


Chronique des chrétiens d'Orient : Les vœux de la mission SOS Chrétiens d’Orient au Liban

IMG_3790Les volontaires de la mission, basée à Beyrouth, sont heureux de vous souhaiter un joyeux Noël !

Pendant tous le mois de Décembre les activités furent nombreuses. Chacun a préparé la naissance du Christ auprès des familles et des enfants. Grâce aux dons, les volontaires ont organisé une fête de Noël rassemblant des enfants de familles libanaises mais aussi irakiennes et syriennes, une crèche vivante avec les enfants de l’école Notre-Dame des Anges , des activités de décorations de Noël partout dans le pays et , bien sûr, des distributions de cadeaux !

IMG_4223Ils souhaitent de bonnes fêtes à tous les chrétiens du Proche-Orient mais aussi à la France. Ils espèrent que ce temps sera un temps de joie pour tous et l’occasion pour chacun de renouveler et de garder sa foi malgré les difficultés. 

Joignez-vous à leurs prières, spécialement pour toutes les familles isolées rencontrées, afin qu’elles gardent l’espérance et que le Seigneur les protège. 


Mgr Schönborn : "nous ne pouvons pas accueillir tous les réfugiés"

Lors d’un entretien croisé avec un évêque évangélique diffusée par la chaîne autrichienne ZIB 2 vendredi soir, dans la foulée de l’attentat de Berlin, le cardinal Christoph Schönborn a affirmé que l’accueil des migrants dépasse actuellement la capacité de l’Autriche et de l’Europe, reconnaissant qu’il avait changé de regard sur la crise des réfugiés :

« Nous avons connu des étapes : cela a commencé avec la mort horrible de 71 personnes dans un camion frigorifique – cela a été un énorme choc qu’une telle chose peut se produire sur une autoroute en Autriche – et s’est terminé avec le sentiment d’être submergés par le nombre incroyable de réfugiés. (…) Nous voulions simplement aider, nous voulions aller à la rencontre des gens, et je pense que c’est une réaction très spontanée, une idée très répandue dans la société civile. Beaucoup, beaucoup de gens, pas seulement ceux qui font partie des Eglises, beaucoup de gens voulaient aider. »

« Puis nous avons dû faire l’expérience nous-mêmes du fait que cela dépasse nos capacités, nos possibilités. Et nous sommes – je suis devenu plus prudent. Bien sûr, au début, j’ai dit la même chose qu’Angela Merkel : nous ferons ce que nous pouvons. En Autriche, beaucoup d’experts importants ont dit que nous pouvions le faire, comme nous l’avions fait en 1956 pour la Hongrie, ou pour Prague en 1968, ou lors de la guerre de Bosnie qui avait fait venir beaucoup de réfugiés. C’est alors que nous avons compris qu’il y a une dimension différente, il nous faut une politique européenne commune, nous avons besoin de beaucoup plus d’aide au niveau local. C’est aujourd’hui devenu, je crois, clair pour tous : nous ne pouvons pas accueillir tous les réfugiés, nous devons d’abord œuvrer pour qu’ils puissent retrouver leur maison pour vivre de nouveau chez eux. Dieu merci, il y a en Irak par exemple, l’espoir que les gens puissent rentrer chez eux. »


L'Histoire tend à montrer que ce sont rarement les créateurs des problèmes qui les résolvent

Excellente description faite par le colonel Michel Goya du fonctionnement des armées françaises et des réformes qui ont ramené cette noble institution au principe qui existait en 1870 et qui a conduit la France à un des pires désastres de son histoire : 

Goya-2"Quand un historien du futur examinera le schéma d’organisation des armées, il commencera par se demander comment cela pouvait bien fonctionner. Il lira que vers 2008 il avait été décidé de résoudre enfin le problème du financement des grands programmes d’équipements en supprimant une bonne partie de ceux qui les utilisaient. De Livre blanc en Livre blanc, visiblement plus préoccupés par la manière de faire des économies que de lutter contre qui que ce soit, et de loi de programmation non respectée en loi de programmation non respectée, il avait prévu de supprimer près de 80 000 postes au ministère de la Défense. Comme l’expliquait à l’époque une responsable des ressources humaines au ministère, il n’y avait pas de raison que l’on ne fasse pas comme dans les grandes sociétés privées et de préférer les machines aux hommes et aux femmes afin de faire monter la productivité (entendre le budget divisé par les humains). Et puis, c’était tellement facile : 70 % de CDD, pas de syndicat, discipline et dévouement (le même historien lira sans doute les déclarations de ce général de l’armée de terre se félicitant que les suppressions de régiments aillent plus vite que prévu).

Pour gérer cette ponction humaine sans trop pénaliser les engagements opérationnels, il fut décidé de se « recentrer sur le cœur de métier », autrement dit de réduire le soutien et l’administration. L’idée était de « mutualiser » les organismes chargés de l’environnement des unités opérationnelles et de revenir à la brillante organisation du Second Empire en séparant nettement ces deux structures et les plaçant sous des chaînes de commandement différentes. Les unités opérationnelles restaient sous le commandement organique des Chefs d’état-major des différentes armées et sous le commandement opérationnel du Chef d’état-major des armées (CEMA). Le soutien et l’administration, par ailleurs de plus en plus « civilianisés » relevaient désormais de leur côté du CEMA et du Secrétaire général de l’administration (SGA) par le biais d’un Commandement interarmées du soutien (CIS).

Organisation du soutienLes directions centrales des services (cinq dépendantes du CEMA et trois du SGA) allaient former des « verticalités » agissant sur les unités, soit directement sur elles, soit par le biais d’une structure intermédiaire nouvelle : la base de défense (BDD). La BDD regroupe donc les services administratifs (administration du personnel, achats, restauration, habillement) et les soutiens (santé, services d’information, infrastructures, carburant, transport et munitions non spécialisées). C’est la généralisation du système des bases aériennes et navales, avec toutefois deux innovations majeures : mélanger les armées (et parfois la Direction générale de l’armement) et ne pas fonctionner sur le principe de la colocalisation (qui aurait imposé aux unités de l’armée de terre essentiellement un regroupement coûteux sur quelques emprises). On ajoutait ainsi le désordre à l’éloignement, d’autant plus que ces BDD étaient des « patates » dessinées sur la carte et dont aucune n’avait le même volume (elles englobent des entités de 1 000 à 15 000 individus). Le commandant de la BDD (rattaché au CIS) est alors chargé de faire le lien entre les demandes d’ « en bas » et les services, en faisant appel aussi à l’externalisation. Il dispose du Groupement de soutien de la BDD dont le chef est rattaché à la direction centrale du commissariat des armées. Les services s’y déclinent (ou pas) en sigles majestueux : USID (unité du service infrastructure défense), UCIRISI (unité du centre interarmées des réseaux interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information), etc. La coordination de ces tuyaux d’orgue est assurée en haut par un CICOS (centre interarmées de conduite des opérations de soutien) et en bas par les BDD (ou non).

A ce stade, notre historien du futur se demandera comment des individus ayant réussi des concours brillants ont pu, au mépris de l’histoire et du reste du monde (à l’exception de l’Union soviétique, visiblement une source d’inspiration), créer une structure aussi manifestement débile. Toutes les tentatives précédentes et approchantes de ce type d’organisation avaient échoué (voir ici), depuis le Second Empire et la mobilisation pitoyable de 1870 jusqu’à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah. Israël avait organisé le soutien logistique de son armée de terre en bases de zone et comme pour l’armée de Napoléon III dès qu’il avait fallu monter rapidement en puissance, le système avait explosé. Alors même que les unités combattaient à quelques dizaines de kilomètres des bases plus personne ne savaient qui soutenait qui. Deux ans plus tard et sans réelle expérimentation, la France adoptait le même système mais en plus compliqué et plus rigide encore

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La Marche pour la vie cherche des bénévoles

Sans bénévoles … pas de Marche Pour La Vie !

Venez nous aider et faites partie des 600 bénévoles de la Marche au sein des différentes équipes :

  • Accueil: pour orienter les marcheurs  (garçons / filles de plus de 16 ans) 
  • Logistique: pour que la Marche puisse avoir lieu (garçons / filles de plus de 16 ans)  
  • Circulation: pour accompagner les marcheurs (garçons / filles de plus de 16 ans)   
  • Sécurité: pour que la Marche se déroule en toute sérénité (hommes de plus de 18 ans) 

Inscrivez-vous vite sur le formulaire « Devenir bénévole » :  

Ne comptez pas sur votre voisin, engagez-vous !


Les milieux de la Défense jugent le projet de François Fillon inquiétant

Article de Jean-Dominique Merchet pour l'Opinion :

"Le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (Cema), a publié un « point de vue » dans Les Échos de mercredi pour rappeler que « le prix de la paix, c’est l’effort de guerre. » Sur le fond, rien de neuf. Depuis des mois, le Cema martèle le même thème devant tous ses auditoires : face aux menaces, il faut augmenter le budget de la défense jusqu'à 2 % du PIB, contre 1,77 % aujourd’hui - soit une augmentation d’environ 4 milliards. Et il faut le faire, selon lui, « avant la fin du prochain quinquennat ». C’est là que le bât blesse, notamment avec François Fillon.

Les deux hommes se connaissent bien et se fréquentent à titre privé. Et la semaine dernière, le Cema aurait rencontré Jean-Paul Faugère, ancien dircab de Fillon à Matignon et toujours proche de lui. Le général en est ressorti convaincu que la priorité du candidat LR serait le redressement des finances publiques… pas le budget militaire. Deux notes plaidant dans ce sens ont été transmises à François Fillon, que les milieux de la défense jugent « inquiétantes ».

Le candidat de la droite ne s’en cache d’ailleurs pas. « Mon objectif est que le budget de la défense atteigne 1,9 % du PIB en 2022 », assurait-il à l’Opinion. L’objectif des 2 % est repoussé au quinquennat suivant. Selon le rythme de progression, la différence entre les souhaits des armées et les engagements de François Fillon pourrait atteindre cinq ou six milliards sur la durée du mandat. Comme on le dit à l’état-major, l’article des Echos est « une façon de peser sur les choses. »

En attendant, François Fillon passe de la pommade aux militaires, comme il l’a fait le week-end dernier en se rendant auprès de l’opération Barkhane au Sahel. Les mots gentils ne coûtent pas cher (...)"

Les milieux de la Défense peuvent effectivement être inquiets car François Fillon fût le premier ministre ayant mené la diminution des effectifs militaires la plus importante de ces 30 dernières années (- 54 000 hommes) et la plus destructrice en termes d'efficacité (embasement).  


Un prêtre séquestré

Un prêtre s'est fait séquestrer pendant une heure ce matin, près de Chinon dans l'Indre-et-Loire.

L'agresseur, âgé d'une cinquantaine d'années, a menacé au couteau le prêtre et l'a contraint à monter en voiture vers 10 heures. Il aurait alors tenu des propos confus, au sujet de son père à l'hôpital, avant de relâcher le prêtre une heure plus tard environ. Le suspect a été interpellé par la gendarmerie vers 11h30.

L'homme a déjà eu affaire à la justice pour des affaires de cambriolage et dégradations.


"Demandons à ceux qui se présenteront aux élections le respect absolu des valeurs non négociables"

Extrait de l'homélie du père Bernard Domini, modérateur de la Famille Missionnaire de Notre Dame lors de de la première journée de la fête de Notre Dame des Neiges :

Pbd_1_200"(...) Saint Jean-Paul II, dans l’Encyclique sur la vie en 1995, avait parlé du grand obscurcissement des consciences : le mal est appelé bien ! En 1975, l’avortement était un moindre mal. Il est devenu un droit ! Saint Jean-Paul II a été très énergique pour dire que l’avortement était toujours le meurtre d’un innocent. Aujourd’hui sont condamnés, non pas ceux qui recourent à ce crime, mais ceux qui veulent faire découvrir aux mamans que recourir à l’avortement, c’est tuer l’enfant qu’elles portent en elle. N’ayons pas peur de dire à toutes les mamans : on vous trompe en vous parlant du droit de disposer de votre corps et du droit à l’avortement ! L’enfant que vous portez en votre sein maternel n’est pas votre corps. Il est, certes, en votre corps, il a été conçu en votre corps à partir d’un ovule, qui a mûri en votre corps, mais il est un être distinct de vous, il est une personne, corps et âme spirituelle, à l’image et à la ressemblance de Dieu. Lorsqu’après l’avortement, la maman s’aperçoit qu’elle a tué son enfant, elle est torturée par le remords du syndrome post-avortement que, seul, le pardon de Dieu peut guérir.

Je voudrais redire aux mamans qui souffrent de ce syndrome, à la suite de Saint Jean-Paul II et de notre Pape François : ne vous découragez pas, vous qui avez recouru à l’avortement, mais venez demander le pardon de Dieu à un prêtre, ce pardon vous sera donné ! Avec vous, désirons le triomphe du Cœur Immaculé de Marie pour vivre en un monde renouvelé, transformé par la grâce de Dieu, où cessera enfin la plus grande guerre mondiale, la guerre contre l’enfant, qui a déjà tué légalement 2 milliards d’innocents. Le triomphe du Cœur Immaculé, c’est aussi votre réconciliation avec Dieu et avec vos enfants avortés qui vivent dans le Seigneur ! Désirer le triomphe du Cœur Immaculé, c’est désirer enfin ce monde où l’euthanasie et tous les attentats contre la vie seront bannis. De tels désirs sont-il réalisables ? Oui, c’est le plan de Dieu !

Il existe encore un mal plus grand que celui de tuer le corps, nous a dit Jésus : c’est le mal de celui qui peut tuer l’âme. En nos temps, les pornocrates, inspirés par Satan et les démons, sont à l’œuvre pour tuer les âmes par la pornographie et la drogue. Qui s’opposera à cette entreprise infernale ? Quel homme politique courageux s’opposera-t-il enfin aux cultures du plaisir et de la mort, à la défiguration de l’amour, à la déconstruction du mariage et de la famille, à la désacralisation de la vie ? La France ne sera vraiment convertie que lorsque seront abolies les lois civiles contraires à la Loi de Dieu. En ces temps qui nous préparent aux élections présidentielles et législatives, soyons courageux pour aller à contre-courant et pour oser demander l’abolition de la Loi Taubira, de la Loi Veil et de la Loi Neuwirth. Ces lois ont été préparées en loges maçonniques. Le docteur Pierre Simon le dit explicitement dans son livre « de la vie avant toute chose ». Ces lois, avec les lois de bioéthique n’ont pas fait progresser la France mais l’ont fait gravement régresser ! Elles contribuent à tuer son âme, mais la Fille aînée de l’Eglise n’est pas encore morte ! Désirer le triomphe du Cœur Immaculé de Marie, c’est désirer l’abolition de toutes les lois contraires à la Loi de Dieu. Au-dessus des lois de la république, se trouve la Loi naturelle dont l’uniquement fondement est Dieu ! Demandons à ceux qui se présenteront aux élections le respect absolu des valeurs non négociables. Ces valeurs devraient faire partie des valeurs de la république parce que la transgression de ces valeurs entraîne nécessairement le non respect des droits de l’homme (...)"


Le nombre de chrétiens tués pour leur foi dans le monde en 2016, s’élèverait à 90 000

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

"Selon Massimo Introvigne, directeur du Centro Studi Nuove Religioni (CESNUR), le nombre de chrétiens tués pour leur foi dans le monde en 2016, s’élèverait à 90 000 – et l’année n’est pas finie –, quant aux chrétiens empêchés de professer librement leur foi, ils seraient entre 500 et 600 millions…"


Venir en car ou en covoiturage à la Marche Pour La Vie du 22 janvier

Notre prochaine Marche Pour La Vie se déroulera le 22 janvier prochain, à quelques mois des élections présidentielles et législatives !  La France a besoin que nous venions TOUS à Paris pour défendre la Vie !

Une carte des cars organisés dans toute la France a été publiée ICI . Réservez vite votre place !

Plus de 12 cars sont déjà organisés … (nous avions 40 cars en 2015) !  Il est important et vital pour notre marche que d’autres cars soient organisés … Il n’y a pas (encore !!!) de cars au départ de Lyon, Bordeaux, Tours, ou encore Lille… MOBILISEZ VOUS et organisez un car ou un covoiturage pour votre ville via ce formulaire :

Oragniser un car pour La Marche pour La Vie
La vie a besoin de cette Marche, qui a besoin de toute la France, qui a besoin de transports pour venir à Paris…  Espérons que, grâce à vous, aucun coin de France ne soit délaissé !

Nous comptons sur vous tous pour assurer ce précieux engagement !


Les enfants d’Alep

La paroisse latine d’Alep a réalisé une vidéo où des enfants nous souhaitent un joyeux Noël en nous faisant visiter leurs lieux de vie, qu’ils retrouvent, souvent dévastés. Les enfants s’expriment en plusieurs langues. Une petite fille nous fait visiter, en français, l’église maronite très endommagée (vers la 9e minute), et l’ont voit enfin des anciens qui étaient restés sous les bombes. Via


Benoist Apparu, porte-parole de François Fillon, a voté pour la loi Taubira

D'Agnès Marion, Conseillère régionale FN Auvergne-Rhône-Alpes, présidente du cercle Fraternité, sur Boulevard Voltaire :

"Le président de Sens commun, Christophe Billan, affirmait dans Le Point, le 22 décembre dernier, qu’au Front national « il est difficile de savoir qui parle en son nom et quelle est précisément la ligne de cette formation politique » sur les questions de la famille. Visiblement, M. Billan voit et entend ce qu’il veut voir et entendre !

Sens commun, né du vaste mouvement de refus du mariage homosexuel, n’en finit pas de se contorsionner pour justifier son ralliement à François Fillon et, pour cela, cherche des contradictions au Front national là où, au fond, il n’y en a pas.

On aurait légitimement pu penser que le mariage pour tous et la logique libérale-libertaire qui préside à la loi Taubira étaient, pour Sens commun, centraux et dépassaient en termes d’importance politique tous les autres thèmes ! Mme Taubira elle-même, en parlant de changement de civilisation, validait ce raisonnement. Pourtant, Sens commun, en faisant le choix de soutenir une famille politique puis un candidat pour lequel la question de l’abrogation de la loi Taubira n’est ni unanime ni centrale, est, en quelque sorte, sorti de la logique de son combat initial et fondateur. À ce titre, le virage pris par M. Fillon dans le choix de son équipe de campagne est symptomatique : faut-il rappeler que M. Apparu, aujourd’hui porte-parole, a voté pour cette loi ?

En revanche, du côté du FN, pas de tergiversation : la loi sera abrogée. Parce qu’au FN, nous savons que la destruction des acquis familiaux ET sociaux voulue par l’ultra-libéralisme dont M. Fillon est le héraut précarise les Français en rognant les protections qui leur permettent de se projeter dans l’avenir. Or, la famille est, par définition, le lieu où les logiques de marché ne rentrent pas. Abîmée financièrement, dégradée symboliquement, la famille offre donc moins de résistance à l’ultralibéralisme. 

C’est pourquoi la famille mérite d’être défendue économiquement mais aussi symboliquement et institutionnellement. C’est la double raison de l’opposition absolue du Front national au mariage pour tous. À l’intérêt supérieur de l’enfant d’avoir un père et une mère se lie une position antilibérale : refus du marché partout, des logiques de marché pour tous, de la marchandisation des corps où nous mènent la PMA et la GPA qui découleront, in fine, de la logique de cette loi.

Ne nous méprenons pas si le FN s’est prononcé à l’unanimité contre le mariage pour tous, c’est qu’il a pris acte de la nécessité de structurer la société autour d’une cellule familiale solide fondée sur sa forme naturelle (un père – une mère). Une famille française sûre matériellement et solide symboliquement, c’est la France qui continue ! La question de l’abrogation ne fait pas débat pour les responsables de notre mouvement. Certes, il faut reconnaître que, pour certains membres du FN, cette question n’est pas première : ils considèrent, à juste titre, que ce sujet n’est qu’un enfumage de la part des socialistes pour cacher leur médiocrité dans le gouvernement de la France et recréer artificiellement le clivage gauche/droite. D’autres y voient un vrai changement de civilisation. Mais tous sont unanimes pour demander l’abrogation de la loi Taubira.

À quelques mois de la présidentielle, il ne reste plus qu’un seul candidat qui propose, dans son programme, l’abrogation de la loi Taubira : c’est Marine Le Pen, soutenue par le Front national dans son ensemble et dans sa diversité. Et, pour abroger cette loi et remettre la France en ordre matériellement et anthropologiquement, elle doit être surtout soutenue par une majorité de Français. La ligne est claire !"


Visages d’Orient, Lumières d’Ainay

La basilique Saint Martin d’Ainay rayonne pour la fête de la Chandeleur les 2 et 3 février 2017 !

Venez voyager à travers le temps, en lumière et en musique, à la rencontre des visages et des terres d’Orient !

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De la naissance de l’écriture aux manuscrits, des visages d’hier à ceux d’aujourd’hui, la projection monumentale retrace l’histoire de la Mésopotamie, berceau de notre civilisation, et plonge le spectateur dans la vie de milliers d’Irakiens à travers le temps.

Les photographies, les images, les voix et les musiques, mises en scène par l’artiste Agnès Winter, emplissent cette réalité d’espérance et de poésie !

Le jumelage Lyon-Mossoul, né en juillet 2014 a pour vocation de maintenir un lien entre les chrétiens d’Irak et de Lyon et repose sur trois piliers : prier, agir, partager. Toutes les actions mises en place depuis sa création servent à améliorer le quotidien sur place et soutenir ces populations déplacées de la plaine de Ninive (Irak), chrétiennes ou non.

Ce projet est soutenu par la Fondation Saint-Irénée, l’Institut Mérieux, GL Events, l’Œuvre d’Orient et la ville de Lyon.

Lieu : Basilique Saint Martin d’Ainay - Place d’Ainay - 69002 Lyon

Dates et horaires : Jeudi 2 février et vendredi 3 février 2017 de 18h à 23h toutes les 30 mn (pile et la demi-heure)


"Ne laissons pas dire que la France est une terre de migrants, une terre sans culture, un pays multiculturel"

Extrait de l'homélie de la nuit de Noël prononcée par le père Bernard Domini, modérateur de la Famille Missionnaire de Notre Dame :

Mqdefault"(...) Face à cette joyeuse nouvelle, osons poser cette question : comment se fait-il qu’en notre France, Fille aînée de l’Eglise, beaucoup de baptisés soient plus préoccupés par le réveillon de cette nuit que par la Messe de minuit ? Qui est donc pour ces baptisés, qui ne pratiquent plus, l’Enfant-Jésus qui va être porté solennellement dans la Crèche à la fin de la Messe ? Le chant du minuit chrétien que nous chanterons avec joie avant de porter l’Enfant-Jésus dans la Crèche ferait-il seulement partie d’un répertoire à jamais révolu de nos ancêtres ?

Il est temps de nous réveiller et de retrouver les racines chrétiennes de la France par la fidélité aux promesses de notre baptême. Un homme politique français vient de lancer un SOS : les cloches sonneront-elles encore en France ? Elles peuvent encore sonner. Elles ne doivent pas sonner le glas parce que la France n’est pas encore morte. Mais elles doivent sonner le tocsin parce que la Fille aînée de l’Eglise est en train de perdre son âme ! Il faut la sauver. Que s’est-il donc passé ?

Depuis 1967, nos divers gouvernements ont voté des lois contraires à la Loi de Dieu. L’amour humain a été gravement défiguré. La vie humaine est désacralisée. La famille selon le plan de Dieu a été déconstruite. Notre Pape François a déclaré qu’il y avait une guerre mondiale contre la famille. Il y a aussi une guerre mondiale contre l’enfant, guerre qui a fait dans le monde, depuis 1975, deux milliards de victimes innocentes. Pour Mère Térésa, canonisée en septembre, tant qu’un enfant pourra être tué légalement dans le sein de sa maman, il n’y aura pas la paix dans le monde. La paix est aussi gravement menacée par les pornocrates, par la pornographie, peuvent tuer l’âme des enfants, des adolescents, mais aussi des adultes.

Trouvera-t-on en France des gouvernants qui auront le courage d’abolir les lois contraires à la Loi naturelle et s’attaqueront avec décision, détermination et énergie aux narcotrafiquants et aux pornocrates ? La vraie culture élève l’âme alors que l’anti-culture qu’est la pornographie rend esclave de la loi de la chair. Ne laissons pas dire que la France est une terre de migrants, une terre sans culture, un pays multiculturel. L’Etat français est laïc – nous le respectons en acceptant la séparation du temporel et du spirituel !-, mais la France est chrétienne. Elle l’est depuis la nuit de Noël 496, nuit au cours de laquelle Clovis et ses soldats francs ont reçu le baptême. La Gaule romanisée est alors devenue la France. Voilà la vérité historique que nous devons rappeler à nos enfants.

Puisse l’année 2017 être enfin l’année du grand retour des hommes à Dieu, l’année de la conversion de la France, l’année du retour de l’Europe à ses racines chrétiennes, l’année du triomphe du Cœur Immaculé de Marie. En cette nuit de Noël, Dieu nous invite à imiter Jésus petit enfant. Prions la Vierge Marie et Saint Joseph de nous aider à comprendre le vrai message de Noël : le message de l’humilité, le message de l’Amour, le message de la joie et de la paix. Vivons un Bon et Joyeux Noël chrétien et, avec Saint Joseph, faisons partie du petit troupeau qui prie pour hâter le triomphe du Cœur Immaculé de Marie et de l’Amour de Dieu !"


C’est arrivé un 27 décembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 27 décembre 537 : l'empereur Justinien inaugure la basilique Sainte-Sophie à Constantinople, chef-d'œuvre.

Chef d'œuvre de l'architecture byzantine, réalisé par les architectes Anthémios de Tralles et Isidore de Milet, elle est élaborée avec des matériaux précieux et des éléments pris aux temples de Grèce ou d'Egypte. Sainte-Sophie est transformée une mosquée à la conquête de la ville par les Ottomans du sultan Mehmet II en 1453. Elle est ensuite transformée en musée par Atatürk.

  • le 27 décembre 1146 : prédication de la deuxième croisade, à Spire par Saint Bernard, devant l'empereur Conrad III.

L'empereur, séduit par l'homme et son discours, se croise aussitôt.

  • le 27 décembre 1373 : Jean de Vienne, nommé amiral de France par le Roi Charles V, prête serment.

Fils de Guillaume et Claudine de Chaudeney, il commence sa carrière militaire à l'âge de 9 ans et est fait chevalier à 21 ans. En 1373, Charles V le nomme amiral de France. Il réorganise alors la marine, met en place un important programme de construction, crée les gardes-côtes, organise des surveillances sur les côtes et délivre des licences pour construire et vendre des bateaux.

Jean de Vienne est le premier à comprendre que les opérations navales peuvent porter atteinte à l'Angleterre et il conduit plusieurs expéditions contre les côtes sud anglaises de Plymouth en passant par l'île de Wight jusqu'à Rye.

De 1381 à 1385, il se bat contre les flamands, notamment à la bataille de Rosbec. En 1385, sur sa demande, il débarque en Écosse, avec 180 navires, afin d'envahir l'Angleterre mais, son expédition finit en désastre, son armée étant abandonnée par les Écossais.

Buste de Jean de Vienne (Galerie des Bataille à Versailles)

Charles VI succédant à son père Charles V, sur le trône de France, la marine décline car le Roi ne partage pas l'intérêt qu'y portait son père. Jean de Vienne rejoint alors la croisade du roi Sigismond de Hongrie contre l'empire ottoman. Il est tué lors de la bataille de Nicopolis en Bulgarie.

Jean de Vienne est le premier marin français à avoir conçu et mis en œuvre une véritable stratégie navale. De nombreux bâtiments de la marine française ont porté son nom.

  • le 27 décembre 1556 : naissance de Jeanne de Lestonnac, religieuse française, fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame.

Sainte Jeanne de Lestonnac, née le 27 décembre 1556 à Bordeaux et décédée le 2 février 1640, est une religieuse française du XVIIe siècle. Mère de famille nombreuse, devenue très tôt veuve, elle se consacre à l'éducation des jeunes filles et fonde une congrégation religieuse féminine de spiritualité ignacienne, la Compagnie de Marie-Notre-Dame.

Béatifiée en 1900 par le pape Léon XIII et canonisée le 15 mai 1949 par le pape Pie XII, elle est liturgiquement commémorée le 2 février.

Elle est la nièce de l'écrivain français Montaigne, qui parle d'elle en ces termes :

"Très pieuse, d'humeur joyeuse, intelligente et belle, la nature en avait fait un chef d'œuvre, alliant une si belle âme à un si beau corps et logeant une princesse en un magnifique palais."

  • le 27 décembre 1585: mort de Pierre de Ronsard, poète fondateur du groupe de la Pléiade.

« Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. En plus de trente ans, son œuvre comporte des poésies officielles avec Les Hymnes et les Discours, l'épopée avec La Franciade ; la poésie lyrique avec des recueils tels que Les Odes. De sa rencontre avec Jean Dorat, naît la Pléiade. En 1552, il publie les Amours de Cassandre qui provoquent alors une vive polémique littéraire.

Il a été page du Dauphin François III, duc de Bretagne, puis à la mort de celui-ci en août 1536, de son frère Charles, duc d'Orléans troisième fils de François 1er. Voir la chronique du 10 septembre.

  • le 27 décembre 1594 : assassinat manqué sur Henri IV.

« Le 27 décembre 1594, une nouvelle tentative d'assassinat fut dirigée contre Henri IV. De retour d'un voyage en Picardie, le Roi rentrait au Louvre lorsqu'un jeune homme de 19 ans, nommé Jean Châtel, qui le servait depuis quelque temps, lui porta un coup de couteau qui ayant été détourné, le blessa aux lèvres. Dès qu'on apprit que le meurtrier avait été élève des Jésuites au collège de Clermont, on fit courir le bruit qu'il avait été l'instrument de ses anciens maîtres, les vrais auteurs et instigateurs de l'attentat. Le Parlement fit faire aussitôt au collège de Clermont une perquisition qui amena l'arrestation du P. Guéret, ancien professeur de Châtel, du P. Guignard, chez lequel on avait trouvé des manuscrits et des livres sur la question du tyrannicide, et la saisie de ces livres. Dès lors, on impliqua dans le procès le P. Guéret et le P. Guignard ; le premier fut remis en liberté, après avoir été cruellement torturé ; le second fut condamné à mort et brûlé le 10 janvier 1595. Cette exécution ne suffit pas à la haine du Parlement ; rendant la Compagnie tout entière responsable de l'attentat, il prononça contre elle un arrêt ordonnant la confiscation de ses biens, la dispersion et l'exil de ses membres. Enfin, on éleva sur l'emplacement de la maison détruite de Châtel, une pyramide mentionnant l'attentat, sa répression et la complicité de la Compagnie. Depuis, la pyramide a été détruite, le Parlement a été convaincu d'irrégularité et d'injustice ; mais on continue à enseigner que Châtel ne fut que l'instrument des Jésuites et on répète les diatribes d'Arnauld et de tous ceux qui mirent sur pied, contre les Jésuites, ce formidable procès plus odieux encore que ceux de Calas, de Sirven et de Labarre. »

Tiré de Histoire Partiale - Histoire Vraie, tome 4_volume 2 page 74 de Jean Guiraud aux Edition Beau Chêne Croît

Voir les chroniques du 29 décembre et du 7 janvier.

  • le 27 décembre 1707 : décès de Jean Mabillon, moine bénédictin, paléographe et diplomate français.

Dom Jean Mabillon, naît le 23 novembre 1632 à Saint-Pierremont, dans les Ardennes et meurt le 27 décembre 1707 à Saint-Germain-des-Prés. Membre de l'abbaye bénédictine réformée (revenue à la règle de saint Benoit) de Saint-Maur, Jean Mabillon a eu un rôle déterminant dans la transmission des savoirs au XVIIe siècle par ses méthodes d'analyse de documents. Son livre discours de la méthode est une référence. Jean Mabillon est considéré comme le fondateur de la diplomatique, science définissant les règles pour établir la date, la provenance, la nature, l'authenticité et les versions successives d'un document écrit. Il a grandement aidé à développer la critique historique.

Il est aussi très connu pour son livre De Re Diplomatica. Ce livre propose des règles permettant d'établir la date, la provenance, la nature et l'authenticité d'un document écrit, d'en analyser le style, d'en repérer les transcriptions successives, d'en d'identifier les institutions qui le créent puis le diffusent, de s'intéresser au support de l'écrit. Ces règles ont été universellement adoptées. Elles sont enseignées à l'École des chartes dès sa création.

Devenu le protégé de Colbert, il effectue pour lui deux voyages, en Bourgogne en 1682, puis en Suisse et en Allemagne en 1683, pour rechercher des renseignements et authentifier des documents sur l'histoire de la couronne de France, et sur l'histoire de l'Église en France. Le Roi l'envoie ensuite visiter les principales bibliothèques d'Italie pour y acquérir des livres et des manuscrits pour la Bibliothèque royale.

En 1701, il est nommé membre de l'Académie royale des Inscriptions et Médailles par le Roi. A partir de, 1703 il rédige 5 volumes consacrés à l'histoire de son ordre, les Annales de l'Ordre de Saint-Benoît. Le dernier est publié après sa mort.

Il meurt en 1707 à Saint-Germain-des-Prés. Une station de métro porte son nom depuis 1925.

Jean Mabillon, gravure d'Alexis Loir, Bibliothèque Nationale de France

  • le 27 décembre 1717 : naissance de Giovanni Angelo Braschi, futur Pie VII.
  • le 27 décembre 1774 : la Grande-Loge prend le titre de "seul et unique Grand-Orient de France".
  • le 27 décembre 1792 : Salles dépose une motion demandant que ce soit le peuple qui rende le jugement du Roi.

Saint-Just prononce un discours devant la Convention, pour s'y opposer.

  • le 27 décembre 1822 : naissance de Louis Pasteur, chimiste et biologiste français, inventeur de la pasteurisation et du vaccin contre la rage.

Louis Pasteur naît le 27 décembre 1822 à Dole. Il est très célèbre pour ses activités de scientifique, de chimiste, de physicien mais aussi de microbiologiste. Détenteur de deux baccalauréats, un en lettres et un second en sciences mathématiques, il est reçu quatrième à l'Ecole normale. Il poursuit ses études au Conservatoire national des arts et métiers. En 1856, il prend la direction des études de l'Ecole normale supérieure. En 1878, il est nommé grand-officier de la Légion d'honneur. En 1881, il fabrique le premier vaccin contre la maladie du charbon pour le mouton, puis un vaccin pour lutter contre la rage. Ce n'est qu'en 1885 qu'il débute ses premiers tests sur des êtres humains. Après une carrière très célèbre, Louis Pasteur meurt le 28 septembre 1895, à l'âge de 72 ans.

  • le 27 décembre 1893 : à Saint-Pétersbourg, la convention militaire secrète qui avait été signée au mois d'août 1892 par la France et la Russie est enfin ratifiée par le Tsar Alexandre III.
    • le 27 décembre 1893 : la France et la Russie signent une alliance.
    • le 27 décembre 1911 : la France achète le palais Farnèse à Rome, à la Maison Bourbon des Deux-Siciles, et en fait son ambassade.
    • le 27 décembre 1923 : décès de Gustave Eiffel.
    • le 27 décembre 1958 : naissance du nouveau franc valant cent anciens francs et dévaluation de la monnaie de 17,5%.

Le Conseil des ministres adopte le Plan Rueff-Pinay qui prévoit la création du nouveau franc. L'ancien franc est divisé par 100. Cette mesure vise à assainir le budget. Le nouveau franc est mis en circulation à partir du 1er janvier 1960.

  • le 27 décembre 1983 : Jean-Paul II visite le terroriste turc Agca, dans sa prison de Rebibbia, à Rome.

C'est l'homme qui l'avait grièvement blessé en 1981.

  • le 27 décembre 1991 : l'Unesco classe sur sa Liste du patrimoine mondial les quais de la Seine à Paris et la cathédrale de Reims.
  • le 27 décembre 1995 : cinquième essai nucléaire français à Moruroa.

Campagne Credo founding pour l'achat de matériels pédagogique pour l'école Marcel Callo

Au cœur de la paroisse du Cannet-des-Maures, l’Institution Bienheureux Marcel Callo est une école catholique hors contrat. A la demande de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, la famille religieuse du Verbe Incarné en assume la tutelle, en lien étroit avec le directeur de l’Enseignement catholique du diocèse de Fréjus-Toulon.

Chaque euro récolté sera intégralement reversé pour ce projet :

  • Matériel pour la somme de 2 750 €
  • la formation de deux maitresses aux nouvelles pédagogies coûte 2 400 €.

Robert Ménard : "Pour gagner, le FN doit agréger d'autres gens, notamment de la droite Hors les murs"

Dans une longue interview accordée à Breizh Info à l'occasion de sa venue à Rennes, Robert Ménard évoque la nécessité pour le FN de tenir compte de la droite hors les murs :

Vous êtes une personnalité qui a toujours été activiste. Vous le restez d’ailleurs en tant que maire y compris en vous étant rapproché du Front national. Ne trouvez vous pas qu’il y a une forme de rigidité au sein du FN (dans les instances décisionnaires), qui empêche peut être une multitude d’autres coups d’éclats nationaux comme ceux dont vous avez le secret ?

14625668Je ne vais pas jeter la pierre aux autres maires. Julien Sanchez, maire de Beaucaire fait beaucoup de choses. Il est vrai que d’autres mairies FN essaient absolument d’être le moins clivantes possible. C’est d’ailleurs la politique du FN globalement aujourd’hui. Pas seulement au niveau local. On voit bien le discours de Marine Le Pen, qui pense qu’il faut jouer le plus possible une banalisation du discours pour rassurer un certain nombre de gens.

Je ne suis pas sûr que ça soit forcément la bonne stratégie. Ce que je retiens de Trump – sans comparer les USA et la France – c’est que les gens ont envie d’entendre un discours fort, qui reprennent peut être même parfois durement ce qu’ils vivent. A Béziers, il y aura toujours quelques  bourgeois qui me reprocheront les affiches dont ils se disent que peut être que si on le disait de façon moins frappante cela serait mieux. Ce sont les mêmes qui cherchent toujours des excuses pour ne pas changer la société.

Les gens qui subissent les conséquences de la mondialisation, de la politique menée par droite et gauche dans ce pays, ils entendent absolument le discours que je tiens. J’emploie les mêmes mots qu’eux pour le dire. Le Front national a adopté une autre stratégie. Moi je n’en suis pas membre, j’en suis un allié, pour le moment, tout va bien.

Est-ce qu’en lissant son discours, Marine Le Pen ne prend pas le risque de perdre une partie de son électorat lors des prochaines échéances ? Sa tournée à Mayotte à la rencontre de chefs de clans musulmans n’est elle pas une image assez choquante finalement, à l’heure où la préoccupation majeure des Français, c’est notamment la vague migratoire ?

Je crois qu’elle a eu un discours qui contrebalance ces images. Moi je ne lui reproche pas ça. Ce que je pense c’est que l’erreur colossale c’est de ne faire que ça. Aujourd’hui, Marine Le Pen a un atout c’est que personne ne conteste son leadership. Donc il faut absolument  qu’elle agrège autour d’elle des gens qui n’ont pas forcément les mêmes analyses qu’elle. Moi j’ai beaucoup de désaccords avec le Front national – je l’ai dit et redit – mais en même temps j’appellerai à voter pour elle. Je ne vais pas appeler à voter pour M. Fillon, premier ministre pendant cinq ans.Il faut, même avec des réticences, voter pour Marine Le Pen, seule possibilité d’un vrai changement.

Là où vous avez raison c’est que si jamais le FN ne tolérait que le point de vue lissé ça serait une erreur. On a besoin dans cette droite nationale, d’entendre différents discours. Moi le discours de M. Philippot m’insupporte, ce n’est pas un scoop. Et je pense inacceptable de dire à Marion Le Pen en gros « tais toi tu ne représentes pas grand chose ». D’abord c’est faux, et en plus ce n’est pas une façon de s’adresser à des camarades de parti normalement. Mais en même temps, je pense qu’il ne faudrait pas qu’il n y ait que le discours de Marion – dont je suis plus proche – car il y a des gens qui ne se retrouvent pas dans ce discours là.

Il faut être capable de fédérer. Est-ce que Marine Le Pen peut fédérer au delà ? Réunir même au delà les différentes sensibilités ? Aujourd’hui, le Front national ne pourra pas gagner seul les élections. Il faut qu’il agrège d’autres gens, notamment de la droite « Hors les murs », entre le FN et les Républicains. Il faut accepter d’entendre les autres gens, de respecter leurs discours. Ce n’est pas « je marche au pas ».  Ce n’est pas dans la culture spontanée du FN mais je fais  confiance à Marine Le Pen pour changer là dessus. Si elle ne le fait pas, elle va perdre, donc c’est la condition d’une éventuelle victoire."


Louis Aliot : "Les catholiques, qu'ils s'occupent de remplir leurs églises"

"Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu", version musclée de Louis Aliot ce matin sur France Info (à partir de -2'30'') :

"Je suis catholique mais je n'en fais pas un état permanent (...) Depuis que je suis au Front national, c'est-à-dire depuis pratiquement 30 ans, je n'ai jamais vu une immense majorité de catholiques voter pour nous. J'ai même vu une grande majorité d'évêques nous cracher à la figure, il faut quand même le dire, et systématiquement dénigrer le Front national, ses personnalités et sa politique.

Les catholiques, qu'ils s'occupent de remplir leurs églises, ce qui n'est pas gagné, laissez-moi vous le dire, et qu'ils laissent après les partis politiques gérer les affaires publiques"


Mgr Barbarin : «Que les chrétiens votent en fonction de leurs convictions»

6492135_mgr-barbarin_1000x625Le Primat des Gaules était interrogé hier par le Parisien, et s'est prononcé, entre autres sujets, sur le vote des catholiques et sur le renouveau de la foi en France : 

[...]La France est-elle indifférente au sort des chrétiens d’Orient ?

Non, traditionnellement, elle est leur protectrice. Ce n’est pas du baratin. Elle est, par exemple, actuellement active pour aider à la reprise de Mossoul, en Irak. En revanche, elle se sent peut-être moins concernée par le martyre des coptes d’Egypte, alors qu’une église au Caire vient d’être la cible d’un attentat de l’Etat islamique qui a fait 27 morts. Je le regrette. Pour des raisons historiques, notre engagement en Irak, en Syrie ou au Liban est beaucoup plus fort.

La communauté catholique a-t-elle suffisamment tendu la main aux migrants ?

Plus que suffisamment, puisque toutes les propositions d’accueil émanant des paroisses n’ont pas été satisfaites. Quand des familles venues d’ailleurs, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes, débarquent en France, on leur ouvre nos portes mais nous nous attendions à voir arriver beaucoup plus d’Irakiens ou de Syriens chrétiens chassés de chez eux. 

[...]La Conférence des évêques de France a publié une longue lettre dans laquelle elle appelle les habitants à retrouver «le sens du politique», François Fillon, lui, doit sa victoire aux primaires en partie à l’électorat catholique. Plus que jamais, les «cathos» veulent peser dans le débat public ?

On a toujours publié des documents avant les élections pour dire : Attention, c’est une échéance importante. Ce pays, on l’aime, et voter, c’est prendre ses responsabilités. Nous n’avons pas pris position sur les primaires. Mais que les chrétiens votent en fonction de leurs convictions, c’est la moindre des choses.

Que dîtes-vous aux catholiques qui entendent voter FN à la présidentielle ?

Je leur dis : Votez pour ce qui vous paraît être le bien véritable de ce pays, pour celui qui fera progresser la paix, la sécurité, l’emploi, l’éducation, la santé, le respect des plus petits.... Et pas parce que vous êtes révoltés et que vous jugez que les politiques sont pourris. Il est facile de tout critiquer. On a le droit de contester, mais il faut surtout construire. A mon avis, chacun doit voter d’abord pour le candidat qui lui semble le plus apte à exercer la fonction. [...]

En ces temps d’incertitudes et de peurs, percevez-vous un renouveau de la foi ?

Pas assez ! Mais oui, il y a énormément de gens qui s’approchent, qui se réveillent. C’est très touchant. Quand je suis arrivé dans le diocèse de Lyon en 2002, 60 adultes demandaient la confirmation chaque année. Maintenant, j’en compte 350. Parmi eux, des fidèles de 60, 70 et même 80 ans ! Chez les jeunes aussi, je constate un changement. Dans les années 80, ils contestaient le curé, les sacrements... Maintenant, ils me disent : Cela va être dur d’être chrétien, alors expliquez-nous comment faire pour prier, pour se confesser... On ne leur a pas donné assez de repères alors ils en cherchent pour la solidité de leur vie. Ce renouveau est peut-être lié à une déstabilisation générale.[...]


C’est arrivé un 26 décembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 26 décembre 268: mort du 25ème pape, saint Denys.

La persécution de l'empereur Valérien avait entraîné une vacance d'un an, qui s'arrête avec son élection. Il meurt le 26 décembre 268 et est le premier pape à ne pas être martyr.

  • le 26 décembre 418: mort du pape, saint Zosime.
  • le 26 décembre 795: élection du pape, saint Léon III.

Saint Léon III est connu pour deux faits notables : le couronnement de Charlemagne comme Empereur d'Occident à la Noël 800 (voir la chronique du 25 décembre) et pour le miracle dont il est l'objet suite à son agression physique par des nobles romains le 25 avril 799 (voir la chronique du jour). Il meurt le 12 juin 816 (voir la chronique du jour).

  • le 26 décembre 1458 : décès d'Arthur III, duc de Bretagne.

Arthur III de Bretagne, aussi appelé « le Connétable de Richemont » ou encore « le Justicier », s'éteint le 26 décembre 1458 à Nantes. Fils de Jean IV, duc de Bretagne, Arthur III n'aura été à la tête du duché de Bretagne que très peu de temps, à peine treize mois entre 1457 et 1458. D'autre part, sa vie nous est connue grâce au récit apologétique que rédigea son écuyer Guillaume Gruel dans les années 1460. C'est lui qui mènera l'armée royale de victoires en victoires pour libérer la France des Anglais qui honnie avec les conquêtes de Paris Meaux, Montereau et Pontoise. Il est considéré comme le père du premier modèle d'armée permanente en France avec les Compagnies d'Ordonnance qu'il crée en 1445. Richemont reprend la guerre contre les Anglais en 1449 et cette fois, avec l'appui complet de son neveu François Ier de Bretagne (le fils du Duc Jehan V disparu en 1442) qui déclare la guerre Henri VI de Lancastre après la prise de Fougères par le routier Surienne l'Aragonais. Arthur de Richemont devient Duc de Bretagne et prend le nom d'Arthur III en 1457. Arthur III ne reste pas longtemps Duc de Bretagne puisqu'il disparaît le 26 décembre 1458. Il reste incontestablement l'une des plus grandes figures militaires de la Guerre de Cent Ans.

  • le 26 décembre 1559 : élection du pape Pie IV.

Dans la nuit du 25 au 26 décembre 1559, Jean-Ange de Médicis est élu suite à un conclave assez long, sous le nom de Pie IV. Pie IV est né à Milan en 1499. Son pontificat, de six ans, démarre avec le procès de la famille de son prédécesseur, Paul IV. Ce dernier avait favorisé l'accession de membres de sa famille à des postes clés de façon outrancière. Pie IV est le fondateur des archives du Vatican. Il meurt en 1565, des suites d'une mauvaise fièvre.

  • le 26 décembre 1574 : Louis II de Guise, le futur cardinal, est nommé Archevêque-Duc de Reims, et le restera jusqu'à sa mort en 1588.
  • le 26 décembre 1662 : Molière crée "L'Ecole des Femmes".

Jean-Baptiste Poquelin achève la création de sa dernière comédie en 5 actes au Palais-Royal à Paris : "L'Ecole des femmes". Elle remporte un succès immense. Cependant, la morale et le comique de la pièce agacent ses rivaux tels que Corneille. Molière doit faire face à de très nombreuses critiques.

  • le 26 décembre 1754 : envoyé en Inde comme administrateur pour remplacer Joseph François Dupleix, Charles Godeheu signe un traité par lequel la France s'engage à se retirer des territoires qu'elle a conquis.

Cet accord marque le recul de l'influence française dans le sous-continent indien. Alors qu'arrivé en 1741 en Inde, le gouverneur Joseph François Dupleix crée un empire territorial à la France, en dépit de l'opposition de la métropole craintive devant les Britanniques. Sous le commandement du marquis Bussy-Castelnau, l'armée de Dupleix contrôle la région entre Hyderabad et le cap Comorin. La jalousie devant les succès de Dupleix le fera rappeler en France en 1754. Cela n'empêche pas les Français d'étendre leur influence à la cour du nawab du Bengale et d'augmenter leur volume de commerce au Bengale.

  • le 26 décembre 1789 : Claude-Pierre Dellay d'Agier, député de la noblesse de la province du Dauphiné, demande la publication de la liste des déclarants et des sommes déclarées pour la contribution patriotique.
  • le 26 décembre 1790 : ratification par Louis XVI de la constitution civile du clergé votée le 12 juillet 1790.

Pie VI tarde à conseiller Louis XVI, qui ratifie le 26 décembre 1790. Le Pape se prononce en mars, avril 1791 : il déclare nulles les élections d'évêques et curés. Les ravages de la laïcisation de la société commencent :

  • laïcisme officiel : ressources du clergé disparaissent (vente des « biens nationaux »), et avec elles les œuvres d'assistance et d'enseignement, puisque l'Eglise assurait par les dons des fidèles les rôles aujourd'hui joué par la sécurité sociale et l'éducation nationale;
  • la révolution désorganise les structures sociales par la constitution civile du clergé;
  • suppression des réguliers;
  • diminution des séculiers;
  • serment à la constitution des prêtres réfractaires;
  • révoltes dans l'ouest (Vendée, Bretagne), Lyon, Toulon…
  • des élections par les citoyens remplacent les nominations  des curés et des évêques. L'investiture canonique n'est plus donnée par le St Père, mais par le métropolitain, plus ancien évêque du département. Il en résulte :
    • la rupture avec le Pape : rupture du Concordat de 1516 (serment à la constitution);
    • la division du clergé: 55% de réfractaires / 7 évêques jureurs sur 128. Seul Talleyrand accepte de sacrer des évêques (celui dont Napoléon dira : « Vous êtes de la merde dans un bas de soie ».)
  • le 26 décembre 1792 : plaidoirie de Romain de Sèze, défenseur de Louis XVI à son procès.

Raymond, ou Romain de Sèze est franc-maçon, il appartient à la loge les Neuf-Sœurs, qui est également celle de Voltaire. Il faut reconnaître qu'il argumente en contestant la compétence de la Convention, soulignant l'inviolabilité de la personne du Roi, tirée des lois fondamentales du Royaume et rejette l'accusation de trahison.

  • le 26 décembre 1793 : l'armée française remporte une victoire à la bataille de Wissenbourg sur les troupes des Alliés, qui sont refoulées au-delà du Rhin.

     

  • le 26 décembre 1793 : Madame Royale est utilisée comme monnaie d'échange.

Surnommée Madame Royale, Marie-Thérèse Charlotte, la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, est rendue aux Autrichiens à Bâle après avoir été détenue par les révolutionnaires du Directoire. En échange, l'Autriche libère Camus, Beurnonville, Lamarque, Quinette, Bancal et Drouet, tous capturés par l'armée autrichienne en octobre 1793 lors de la bataille de Maubeuge. Madame Royale rejoint sa famille. En 1799 elle épouse celui qui sera le dernier « Dauphin » de France, Louis-Antoine de Bourbon, fils de Charles X.

Madame Royale passera sa vie à chercher son frère dont elle était certaine qu'il n'était pas mort au Temple, comme le raconte très bien Xavier de Roche dans son monumental Louis XVII publié aux éditions de Paris.

  • le 26 décembre 1805 : la France signe la paix de Presbourg avec l'Autriche, suite à la victoire d'Austerlitz.

La campagne d'Autriche a vu l'écrasante victoire française d'Austerlitz, les Autrichiens signent la paix de Presbourg avec la France, et lui cèdent la Vénétie, l'Istrie et la Dalmatie à l'Italie. L'Autriche doit également céder ses possessions allemandes à la Bavière et au Wurtemberg et payer une indemnité de guerre de 50 millions de florins. Une clause secrète stipule que l'empereur autrichien, François II, renonce à son titre d'empereur du Saint Empire romain germanique.

  • le 26 décembre 1894 : dans "La Dépêche de Toulouse", Jaurès écrit à propos de Dreyfus :

"On a surpris un prodigieux déploiement de la puissance juive pour sauver l'un des siens".

  • le 26 décembre 1898 : les savants français Pierre et Marie Curie annoncent à l'Académie des sciences la découverte du radium et du polonium et proposent le vocable « radioactivité ».

Devant l'auditoire de l'Académie des Sciences, Pierre et Marie Curie, annoncent qu'ils ont réussi à extraire un élément radioactif dans une pechblende : le radium. Ils soulignent que la radioactivité dégagée par le radium est nettement supérieure à celle du polonium, découvert en juillet. Ils démontrent que le thorium produit des rayonnements et recevront le Prix Nobel de physique avec Henri Becquerel en 1903 pour leurs études sur les rayonnements émis par les sels d'uranium et pour la découverte des minéraux actifs.

  • le 26 décembre 1900 : adoption définitive de la loi d'amnistie concernant l'affaire Dreyfus.
  • le 26 décembre 1929 : le régime soviétique décide d'abolir la fête de Noël.
  • le 26 décembre 1942 : l'assassin de Darlan, le monarchiste Bonnier, est jugé de manière expéditive et exécuté.
  • le 26 décembre 1945 : le franc CFA est créé.

Après la signature par la France des accords de Bretton Woods, ce même jour, le franc est dévalué ; le franc CFA créé. Il signifie franc des colonies françaises d'Afrique. En 1945, 1 franc CFA vaut 1,70 franc métropolitain. À partir de 1948, 100 francs CFA valent 200 francs français. La création du franc CFA a pour but de restaurer l'autorité monétaire de la France dans les colonies, qui ont été éloignées du franc lors de la Seconde Guerre mondiale

  • le 26 décembre 1964 : la loi qui rend imprescriptible les crimes contre l'humanité, est votée par le Parlement à l'unanimité.

Aucune mention n'est faite des crimes de la révolution; visiblement les catholiques, les Chouans et les Vendéens ne font pas partis de l'Humanité pour la république.

  • le 26 décembre 1978 : départ de la première édition du Paris-Dakar.

Thierry Sabine s'étant perdu l'année précédente dans le désert et décide que c'est un excellent endroit pour organiser un rallye.

  • le 26 décembre 1994 : quatre religieux catholiques, trois Français et un Belge, Jean Chevillard, Christian Cheissel, Alain Dieukangard et Charles Deckers, appartenant à l'ordre des Pères blancs, sont assassinés à Tizi-Ouzou, capitale de la Kabylie.

L'attentat est revendiqué par le GIA.

  • le 26 décembre 1999 : une tempête, connue sous le nom d'ouragan Lothar, traverse le Nord de la France et l'Europe.

Une tempête d'une extrême violence déferle sur la France, l'Allemagne, la Belgique et la Suisse, avec des vents atteignant 173 km/h dans le sud de Paris et plus de 200 km/h par endroits. Des milliers d'arbres sont détruits dans la capitale française et dans le parc du château de Versailles. La tempête aussitôt terminée fera place à une seconde causant d'autres ravages. Plusieurs édifices historiques, notamment la cathédrale Notre-Dame de Paris, subissent d'importants dégâts, et les victimes un peu partout en Europe se chiffrent à environ 130, dont 88 en France. 500000 ha de forêts sont détruites, et trois millions et demi de foyers privés d'électricité ou de chauffage.