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La grosse presse vent debout contre Donald Trump

D'Evelyne Joslain dans Les 4 vérités :

Images-3"[...] Paul Wood, correspondant pour la BBC à Washington, se déclare stupéfait par les commentaires entendus dans les réunions des « initiés » : les personnels des agences gouvernementales et des médias « ont des conversations où prédomine une fixation, renverser l'élection et cela par quelque moyen que ce soit ». Ce qu'il résume dans son article du 23 janvier : « Trump sera-t-il assassiné, renversé par un coup d'État militaire, ou seulement destitué ? » Et il nous informe qu'un universitaire consacre déjà tout son temps à l'éventail des raisons pour destituer un président investi depuis 3 jours. Car il ne faut pas lui laisser la moindre chance de tenir ses promesses aux électeurs. S'il réussissait, l'échec des élites serait irréversible. « Salir et attaquer Trump est devenu une occupation permanente », écrit la journaliste Valérie Richardson du Washington Times.

Après avoir tout essayé pour délégitimer Trump, il faut maintenant l'entraver dans tout ce qu'il entreprend (par exemple retarder la confirmation de ses ministres désignés, organiser des manifestations contre tous ses décrets présidentiels…) et matraquer l'opinion publique d'informations négatives, ou carrément fausses, afin d'intimider ceux qui le soutiennent. Et, là, les gros médias sont en première ligne. Steve Bannon, stratégiste du Président, a fait ce commentaire :

« Après leur défaite humiliante, les médias feraient mieux de se taire ; ils ne comprennent rien au pays, ni pourquoi Donald Trump a été élu. Leur intégrité est 0, leur intelligence 0, et ils ne se foulent pas ! »

Ce que Trump nuance le 27 : « Une grosse partie des médias représente le parti de l'opposition de diverses façons », dans le désir de ne pas blâmer les démocrates en bloc (beaucoup ont voté pour lui), seulement les médias dits « d'information » – qui n'ont que 18 % de confiance dans le public. Sean Spicer, l'attaché de presse de la Maison Blanche, avertit de son côté que « les médias qui mentent délibérément et font des reportages irresponsables auront désormais des comptes à rendre, eux aussi » et qu'il va « ouvrir les conférences de presse de la Maison Blanche aux journalistes qui n'ont ni carte de presse ni moyens financiers pour se déplacer à Washington, par Skype, afin d'être en direct avec le pays ».

[...] Et chez nous ? Le candidat Fillon, confronté à la première attaque destructrice, nous démontre par sa réaction décevante qu'il n'a ni la combativité ni le souffle pour tenir tête… Dommage pour lui, mais surtout pour nous !"


A quand un vrai chef d'Etat pour la France ?

C'est la question clé de toute solution politique pour notre pays, selon l'analyse d'Hilaire de Crémiers dans le numéro de février de Politique Magazine.

Un chef d’Etat, un vrai ! C’est ce qu’attend la France. Pas un candidat qui réussit, mais un chef. Et qui sera en mesure de prendre toutes les décisions qui s‘imposent pour le salut de la France.

Serait-il possible que la France ait un jour un chef de l’État ? D’une légitimité telle qu’elle soit incontestable ? Qu’il puisse être cette personne dont la constitution de la Ve République définit la fonction en son titre II, de l’article 5 à l’article 19 ? Mais voilà : son mode de désignation est aujourd’hui tel qu’il empêche l’exercice correct de cette magistrature parce qu’il porte atteinte à l’esprit même de l’institution.

La France sans chef

De l’effroyable chaos partisan que crée, maintenant de manière durable, l’élection présidentielle, avant, pendant et après, peut-il émerger une personnalité capable « d’assurer, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État », « d’être le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, du respect des traités », « de nommer » souverainement « le Premier ministre », « de soumettre au référendum » un projet de loi, « de signer les ordonnances et les décrets » délibérés en Conseil des ministres, sans provoquer immédiatement l’effervescence des factions opposées ; et que dire s’il s’avisait de prendre des mesures extraordinaires qui seraient exigées par des circonstances exceptionnelles ?

À trois mois de la prochaine élection présidentielle qui mettra fin au calamiteux quinquennat de François Hollande et qui est censée ouvrir une ère nouvelle, n’y a-t-il donc personne pour énoncer avec simplicité cette évidente contradiction qui est au coeur de notre système politique et qui en altère profondément le fonctionnement ? Chacun des candidats, actuels ou futurs – et ils sont déjà nombreux ! – est trop persuadé que son tour viendra une prochaine fois pour vouloir mettre en cause des procédés institutionnellement aussi nocifs. Et les partis qui vivent politiquement et financièrement de ce désordre permanent ne se risqueront pas à en interrompre le cours, la France dût-elle en périr. En France – et parce qu’elle est la France et que son histoire est une leçon en elle-même –, cette situation est plus grave qu’elle ne le serait en aucun autre pays civilisé. Cette chienlit perpétuelle lui est funeste. Pas un Français qui ait le cœur un peu haut placé, pour ne pas le ressentir !

L’avilissement de la fonction

Les primaires de la gauche comme celles de la droite ont illustré la vanité et la vacuité de la politique politicienne en France. Quel avilissement ! Ravaler la dignité du chef de l’État à cette comparution devant des jurys de journalistes ! Quel misérable spectacle que celui d’une nation réduite dans son expression à une salle de classe ! Des petits « profs » qui font les savants et qui harcèlent de questions péremptoires de minables élèves qui doivent répliquer à la moindre injonction. Mais la direction de la France ne relève pas d’un concours !

D’où l’absurdité de tant de paroles et d’engagements : à droite, des palanquées de chiffres soupesées aux balances d’improbables budgets ; à gauche, des palanquées de promesses, de droits à « qui qu’en veut »,  selon la chanson, de faire naître des enfants ou de les tuer à volonté et gratuitement, de mourir, de jouir, de ne plus travailler, jusqu’au revenu universel financé sur le miracle de recettes introuvables. Voilà un futur chef de l’État qui doit dire ce qu’est l’école « républicaine », comment il faut y enseigner, à quel âge l’enfant doit être orienté, mais tout aussi bien comment l’hôpital devrait fonctionner, quel est le périmètre de la Sécurité sociale, ou encore combien de gendarmes, de policiers, de juges, de médecins il convient de déployer sur le territoire. Et chacun de rajouter des précisions, des projets dans son programme, sans jamais s’arrêter sur les vraies causes de tant de gabegies, de pagailles, d’incuries, de désorganisation généralisée.

Où est le chef de l’État ?

Qui aura le courage de dire : « Et la France ? » Le vrai chef de l’État s’occupe de la France et de la France seule, ce qui ne veut pas dire isolée. C’est sa mission essentielle. Il assure la politique générale du pays ; il lui donne sa place dans le monde ; il garantit l’ordre intérieur qui permet la prospérité et conforte les libertés réelles. Si le chef de l’État remplit bien sa fonction, les affaires de la France se porteront d’autant mieux ; tout le monde en tirera profit. Comment ces vérités élémentaires ne sont-elle jamais rappelées ? Le chef de l’État n’a pas à répondre à toutes les envies du moindre hurluberlu qui se prend pour un citoyen supérieur, aux réclamations des éternels agités, aux

Lire la suite "A quand un vrai chef d'Etat pour la France ?" »


Les journalistes de Libération sont des militants politiques

A propos de l'attentat perpétré ...au Canada dans la ville de Québec :

"Sur sa page Facebook, le jeune homme ne cachait pas non plus son admiration pour les idées d’extrême droite. Il avait liké les pages de Marine Le Pen ou encore de Donald Trump (...) L’étudiant affichait aussi des goûts variés allant de l’Armée de défense d’Israël, au groupe de métal Megadeath en passant par la chanteuse pop Katy Perry."

Voici comment Libération traduit ces faits :

Libé

Le raccourci de Libé est tellement malhonnête que la version a été remaniée en douce sur son site internet... Les journalistes français sont effectivement des militants avant d'être des professionnels de l'information.


Karim Ouchikh dément tout rapprochement du SIEL vers François Fillon

Suite au ralliement de Paul-Marie Couteaux qui était présent à La Vilette au meeting de François Fillon, une brève du Figaro (ci-dessous) le laissait entendre :

Figaro

 


Voici l'aile "très à droite" de François Fillon

Le rapprochement avec l'UDI et la promotion de NKM sont passés par-là :

Ret

 


En perdant le catholicisme, ce n’est pas seulement le rapport au Christ qui est menacé, mais tout le rapport au monde

Olivier Hanne, docteur et agrégé en Histoire, vient de publier Le Génie historique du catholicisme. Il a bien voulu répondre aux questions du Salon Beige.

1) Votre livre est, d'une certaine façon, un antidote à la fameuse "légende noire" du catholicisme. Y a-t-il vraiment matière à être fiers de nos aïeux dans la foi ?

HLa légende noire de l’histoire catholique est une construction du XVIe siècle, bâtie par les Réformés et les humanistes en indélicatesse avec l’Eglise, puis relayée par les Lumières au XVIIIe siècle et enfin par les historiens républicains au XIXe siècle. Depuis un siècle, cette légende, pourtant invalidée ou nuancée par les sources, continue d’être véhiculée, en raison d’une inculture historique générale, et parce que les universitaires ne font plus leur travail de vulgarisation. Ainsi, dès les années 1990, les chercheurs du CNRS et les spécialistes d’histoire italienne ont remis en question l’image d’un pape Pie XII pro-nazi, mais cette lecture apaisée du pontificat n’atteint plus l’opinion publique. 

Nos ancêtres ont assumé leur foi selon les conditions que la société, l'Histoire et la Providence leur avaient données. La juste mesure du passé est de jauger en fonction des critères moraux qui étaient les leurs. Ainsi, les critiques contre l’Inquisition paraissent singulièrement rares jusqu’au XVIe siècle, et il n’est pas sûr que les médiévaux aient considéré les inquisiteurs comme des brutes ignobles. Le pape Innocent III (1198-1216) souvent perçu comme un pontife de fer, déclenchant la 4e croisade et la croisade des Albigeois, a souvent été critiqué pour s’être fait duper par le roi de France.

2) La plus grosse erreur de l'historien est clairement l'anachronisme. Cette erreur n'est-elle pas, pourtant, la plus commune pour tous ceux qui se penchent sur l'histoire de l'Eglise pour la juger à l'aune de nos critères ?

Ce qui est difficile à envisager pour nos contemporains est de parvenir à regarder le passé sans les oeillères du manichéisme et du positivisme : non, l’Histoire n’est pas une marche ascendante vers un progrès, condamnant nos prédécesseurs à un état inférieur dans le développement humain et moral. Finalement, nous sommes restés cruellement linéaires et scientistes dans notre approche du temps, erreur que n’a jamais commise l’Eglise : à toute époque, péché et grâce se mêlent, et la modernité technique n’est jamais un gage de progrès spirituel.

Mais cette carence intellectuelle sur le passé se retrouve chaque jour dans notre analyse du monde et de la géopolitique, ainsi concernant le Moyen-Orient. L’anthropologie et la sociologie des années 1970-1980 ont envahi toute notre approche du passé : les faits n’existent que par le regard qu’on leur porte, et tout n’est que représentation et manipulation du pouvoir. Louis XIV n’intéresse l’historien que par l’image qu’il renvoie du pouvoir monarchique, et non pas par sa législation ou ses actes. Mais en niant ainsi le réel, l'intellectuel est vite prisonnier de ses propres fantasmes et de ses opinions, il devient lui aussi un instrument au service des médias : le siège d’Alep importe moins que ce qu’on en dit ; si l’Eglise développe l’action caritative au Moyen-Âge, ce n’est pas pour aider les pauvres, mais pour les contrôler, et tous les faits sont ainsi réinterprétés...

3) Votre livre est titré "Le génie historique du catholicisme". Comment, dans l'histoire, définiriez-vous l'apport du catholicisme à l'humanité en général et à l'Europe en particulier ?

L’aspect le plus évident est que le christianisme a apporté le Christ, mais il y a un apport plus spécifique du catholicisme, c’est la révélation du Christ à travers une double incarnation de civilisation : la foi intérieure et la culture gréco-latine. Le catholicisme a éduqué les peuples qu’il a convertis à l’intériorité, au retour sur soi, propice à la découverte de Dieu, mais aussi à moyen terme à l’éclosion de la conscience. Il a aussi fait fructifier la culture millénaire grecque et latine et l’a portée à son plein épanouissement à travers la philosophie, la théologie, le droit, les belles lettres, une pratique spécifique du pouvoir.

4) L'Eglise a beaucoup aidé la civilisation européenne à découvrir la dignité de la personne humaine. En abandonnant ses racines chrétiennes, l'Europe ne risque-t-elle pas d'abandonner ce souci de la dignité humaine qui a fait sa grandeur ?

Bien sûr. Le catholicisme a transmis à l’Europe un christianisme hellénisé, c'est-à-dire une foi indissociable d’une doctrine rationnelle, de l’amour de l’étude et de la connaissance, qui attachent la personne au contrôle de soi et de ses passions. En perdant le catholicisme, nous voyons combien nos contemporains ont du mal à argumenter leurs convictions, à justifier leur foi par une parole libre et raisonnable, ainsi qu’à maîtriser leurs pulsions. Ce n’est pas seulement le rapport au Christ qui est menacé, mais bien tout le rapport au monde et à soi-même.

5) La mission de l'Eglise est de transmettre la foi. Pourtant, de cette transformation est née une civilisation (et même plusieurs, car la civilisation européenne n'est pas la sud-américaine, ni la nord-américaine…). Est-ce une sorte de paganisation, comme la Réforme en a volontiers accusé la Chrétienté médiévale, ou simplement une irrigation de la foi dans tous les actes de la vie?

La Chrétienté médiévale est atteinte au XIIIe siècle lorsque le droit canon et les sacrements rayonnent dans toute la société, faisant de l’Eglise l’institution la plus normative, au sens où c’est elle qui génère les normes de la vie quotidienne, avant même les monarchies. Mais cet apogée ne dura pas au-delà du XIIIe siècle, puisque l’étape suivante fut la fondation des nations. On a peine à imaginer à quel point nous sommes loin de cette Chrétienté unitaire et universelle. A l’époque, l’identité nationale ne se pose pas : vous avez en pleine France des évêques qui sont d’origine italienne, allemande ou anglaise. A l’époque, la première marque identitaire des personnes est celle du baptême. Mais ce système social unique, garanti par la papauté, était trop vaste, trop contesté pour pouvoir durer.

6) Il est d'usage d'opposer l'Eglise et la science. Vous affirmez qu'au contraire, la science moderne doit beaucoup au catholicisme. N'est-ce pas pousser un peu loin le  goût du paradoxe et de la provocation ?

Nullement, puisque l’écrasante majorité des hommes de science entre le XIe et le XVIIe siècle sont des religieux ou des clercs ; leurs recherches sont permises par leur éducation catholique, elle aussi religieuse, assurée par les congrégations ou les jésuites. Leur capacité à énoncer, critiquer et synthétiser est une compétence puisée dans l’école catholique. Le goût de l’expérimentation leur venait de la redécouverte d’Aristote et de son officialisation à travers le thomisme. Si le réel est porteur d’idées divines, alors l’observation de ce réel devient une découverte de Dieu. De la même façon, lorsque les mouvements mendiants, comme les franciscains, renoncent au couvent ou au monastère pour une vie d’itinérance, de pauvreté et de souffrance, ils expriment combien le quotidien le plus trivial est porteur de sainteté. Le XIIIe siècle est le grand siècle du réel, qui ouvre la porte sur l’expérience, et donc sur les sciences modernes.


Appel au maire de Vannes pour protéger la chapelle Saint Yves

La chapelle Saint-Yves tombe en ruines. Sa corniche commence à s’effriter en chutant sur la cour de récréation du collège Jules-Simon.

Nous devons intervenir auprès des élus municipaux pour sauver ce bâtiment. Un édifice intéressant sur le plan architectural pour sa façade et son intérieur. Il fait aussi partie de l’histoire de la spiritualité.

Pour plus d'information consultez le Blog : http://chapellestyves.canalblog.com

Lien vers la pétition.


Il faudrait demander une mission parlementaire pour évaluer la pratique de l’avortement

Sabine Faivre, psychologue et auteur du livre La Vérité sur l’avortement aujourd’hui, publié en 2006, est interrogée par Anne Isabeth dans Présent. Extrait :

"Que manque-t-il aujourd’hui à ce débat sur l’avortement ?

Il manque le rapport au réel : nous sommes enfermés dans des postures. Il faut en sortir pour avoir le courage d’affronter la réalité. Il y a très souvent un écart entre la théorie et la pratique en milieu hospitalier. Dans la plupart des cas, l’avortement est réduit à une pratique, un geste médical : c’est ce que l’on voit sur les sites officiels qui détaillent les techniques utilisées. On évacue ainsi l’humain. Or, les femmes veulent que l’on parle d’elles, qu’on les écoute et qu’on les rejoigne dans leurs difficultés.

Il y a un hiatus entre la loi et la façon dont les choses se passent dans la réalité des hôpitaux, et c’est précisément cela qu’il faut montrer. Il faudrait demander une mission parlementaire pour évaluer la pratique de l’avortement : son aspect médical, technique, psychologique, comme on le fait pour d’autres pratiques médicales. Cet argument est audible par n’importe qui : qu’on soit pour ou contre l’avortement.

Vous dites qu’en France, il y a un manque énorme d’études sur les conséquences, la dimension humaine de l’avortement. Pourquoi ?

C’est plus que cela : on ne trouve pas d’études sur la dimension humaine et psychologique de l’avortement, à cause d’un verrou idéologique. Il existe des recherches sur les fausses couches, la grossesse, l’accouchement. Rien sur l’avortement. C’est vraiment significatif. D’ailleurs, l’inspection générale des Affaires sociales l’a remarqué dans un de ses rapports, publié en 2010 : « La douleur est une préoccupation inégalement partagée selon les services et peu traitée dans les travaux d’étude, de même que le vécu par les patientes. » Une étude de 2016 a révélé l’ampleur de la souffrance des femmes après un avortement médicamenteux. Malheureusement, on peut se demander, à juste titre, si la loi sur le délit d’entrave numérique ne va pas tuer la recherche : les études montrent l’impact négatif d’un avortement sur les femmes, ce qui est forcément dissuasif. [...]"


Nouvelle proposition de loi pro-vie en Pologne

D'Olivier Bault dans Présent :

"[...] Ce projet interdirait lui aussi les avortements dans les mêmes cas de figure que le projet de loi citoyen rejeté début octobre, mais il ne prévoit pas de sanctions pénales à l’encontre des femmes coupables d’avoir tué leur enfant pendant leur grossesse. Les députés du PiS, qui disposent de la majorité absolue au parlement, ont toutefois décidé cette fois de botter en touche en choisissant de renvoyer la patate chaude au gouvernement de Beata Szydlo plutôt que de présenter un projet de loi au maréchal (président) de la Diète. Concrètement, la Commission des pétitions a voté de demander d’abord au gouvernement quels sont ses projets en ce qui concerne le renforcement de la législation protégeant le droit à la vie et où en est la mise en œuvre de la loi votée à l’automne pour améliorer les aides aux femmes donnant naissance à des enfants handicapés et à leur famille. [...]"


Scoop d'Euractiv : il n'y a que 300 habitants à Bruxelles

Euractiv publie un article intitulé :

"Les Bruxellois manifestent contre la politique anti-réfugiés Trump"

Et dans l'article on lit :

"Lundi midi, 300 personnes se sont rassemblées face à la Bourse de Bruxelles, l’endroit même où ont eu lieu les commémorations après les attentats du 22 mars 2016, pour dénoncer l’interdiction de voyager imposée par les États-Unis aux ressortissants de sept grands pays musulmans et le gel du programme américain d’accueil des réfugiés."


Mgr Brunin, "ultra-progressiste" ?

BLe 27 janvier, Nicolas Hulot a remis à Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, les insignes d’officier de la Légion d’Honneur. A cette occasion, l'ancien animateur-écolo-représentant d'Hollande, a déclaré

«Vous êtes, Monseigneur, un esprit qui cherche, qui comprend, toujours ouvert avec une approche la plus laïque qui soit. J’oserai même vous qualifier d’ultra-progressiste, un homme qui privilégie toujours votre conscience à la consigne. Vous n’êtes pas un homme de dogme, ni un idéologue».

Mgr Jean-Luc Brunin n'a pas démenti cet étrange qualificatif et a ajouté :

« Votre présence est pour moi très symbolique de la mission que j’assume comme évêque du Havre et comme Président du Conseil « Famille et Société » au sein de la Conférence des évêques de France. »


La tentation dévote

Dans L'Homme Nouveau, Thibaud Collin critique le pamphlet d’Erwan Le Morhedec. Extrait :

H"Passons sur les erreurs factuelles (le « spécialiste de Clovis » que serait « Henri Rouche », ou encore le général Cambronne renommé Camerone !) et les approximations et les contresens, malheureusement habituels dans ce genre littéraire, sur le paganisme de Maurras ou encore son « politique d’abord ».

Erwan Le Morhedec s’interroge : « Quel ressort peut inciter quelqu’un qui ne pratique ni régulièrement ni même occasionnellement à s’affirmer catholique quand on ne le retrouve qu’aux Rameaux pour le renouvellement de son buis ? ». Notre blogueur, qui manifestement a accès au for interne de certains de ses compatriotes, condamne ce qui lui apparaît être une instrumentalisation malhonnête de la foi chrétienne. Et il considère qu’il est de son devoir, d’une part, de dénoncer les fidèles qui acceptent avec complaisance, voire machiavélisme, cette réduction de la foi et, d’autre part, de mettre en garde les autres, naïfs, qui risqueraient de se faire manipuler par les premiers. Cela ne l’empêche pas de prêcher dans son dernier chapitre sur la nécessaire ouverture à tous et de faire l’éloge de la désormais célèbre posture de l’« Église en sortie » qui n’a pas à être une « douane ». Comprenne qui pourra.

Cet essai est-il donc à négliger ? Non, et pour deux raisons. Tout d’abord, parce qu’il pointe un réel problème, à savoir le danger d’une reprise non-critique du vocabulaire postmoderne de l’identité et donc de ses présupposés erronés ; et parce qu’il illustre à merveille une tentation inverse, que l’on peut nommer « dévote ». En critiquant à juste titre certains dangers de l’attitude identitaire, il néglige les causes ayant conduit à celle-ci et ce qu’elles manifestent en creux : la nécessaire prise en compte par la vie chrétienne de ces deux réalités naturelles que sont la famille et la nation. Il est donc à craindre que ce surnaturalisme ne fasse que renforcer le naturalisme qu’il critique. Or le défi central nous semble être d’articuler, dans le contexte actuel, effectivement très tendu, nature et grâce, foi et raison, selon le principe de Chalcédoine sur les deux natures du Christ « unies sans séparation ni confusion ». [...]

Ainsi quand notre auteur déclare « qu’un pays en lui-même puisse être chrétien paraît aussi faux d’un point de vue spirituel que culturel », il annule par là des pans entiers de la réflexion de Jean-Paul II sur les patries, leur âme et le dessein divin sur elles ; et avant lui tous les papes qui ont voulu finement sortir les catholiques du nationalisme réducteur. Ou encore lorsqu’il reprend sans aucun recul critique la vulgate « droitdelhommisme » ou les poncifs habituels sur l’Église « constantinienne » et la royauté sociale de Jésus-Christ. Ce surnaturalisme n’est que le pendant du naturalisme, réel ou imaginaire, qu’il condamne. Souhaitons donc que les catholiques français ne succombent pas à la tentation dévote que Péguy a si admirablement caractérisée :

« Parce qu’ils n’ont pas la force (et la grâce) d’être de la nature ils croient qu’ils sont de la grâce. Parce qu’ils n’ont pas le courage temporel ils croient qu’ils sont entrés dans la pénétration de l’éternel. Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être du monde ils croient qu’ils sont de Dieu. » (Note conjointe sur la philosophie de Monsieur Descartes et la philosophie cartésienne, 1914).


Mieux vaut le Brexit que l'invasion migratoire

C'est ce que pensent les investisseurs étrangers présents au Royaume-Uni :

"La majorité des investisseurs étrangers présents au Royaume-Uni prévoient d'y rester, en dépit du Brexit, un événement qui ne vient pas en tête des inquiétudes pour ceux qui veulent investir en Europe, selon une enquête* réalisée par le cabinet EY. La volatilité des marchés financiers et l'instabilité économique et politique dans l'UE - due à la crise migratoire et aux cycles électoraux dans plusieurs pays européens - inquiètent plus (...)

Parmi les investisseurs ayant déjà une forte présence au Royaume-Uni, 86% répondent avoir l'intention d'y rester, contre 14% qui envisagent de délocaliser tout ou partie de leur activité sur le continent européen dans les trois prochaines années. "Pour l'instant, le Grand Londres ne voit pas son statut de principale métropole d'attractivité anéanti par la perspective du Brexit et de la sortie du marché unique", commente Marc Lhermitte, associé d'EY, interrogé par l'AFP, soulignant que la métropole restait notamment attractive "pour les talents internationaux, pour les entreprises du numérique" (...)"

Une fois encore, les médias dominants ont menti aux Français en faisant croire en l'apocalypse en cas de victoire du Brexit...


Un comité de soutien demande la pleine et entière réhabilitation du soldat Christian Piquemal

Vœux du comité de soutien du Général Piquemal aux Armées 

Paris, le 30/01/2017

PLe comité de soutien a été fondé pour obtenir des plus hautes autorités la pleine et entière réhabilitation du soldat Christian Piquemal, grand serviteur de l’État, injustement radié des cadres de l’Armée après que ce dernier a voulu alerter les services de l’État chargés de la sécurité du territoire et l’opinion publique dans son ensemble des dangers que faisait courir la situation anarchique à Calais et dans le Calaisis sur l’intégrité et la pérennité de notre nation. Par cette sanction injuste, c'est l'institution militaire dans son ensemble qui a été touchée et blessée.

C'est pourquoi, au-delà du cas particulier du Général Christian Piquemal, le comité de soutien poursuit comme objectif la réhabilitation de l’institution militaire dans notre pays alors même qu’un désordre mondial grandissant augmente chaque jour un peu plus les dangers et les menaces qui pèsent sur la patrie. A une instabilité inquiétante perceptible depuis des années est venue s’ajouter les attaques terroristes d’un islam extrémiste sur notre sol. Des chefs militaires avaient pourtant alerté sur cette situation mais ils n’ont pas été entendus.

Depuis, le Président de la République et le Premier ministre, ont admis que nous étions « en guerre ». Ces déclarations, qui succédaient à des années de léthargie collective et de déni de la réalité de nos représentants politiques, n’ont pourtant pas eu jusqu’ici comme conséquence une mobilisation des moyens matériels et humains qui soient à la hauteur des enjeux et des défis. La toute dernière prise de parole aussi exceptionnelle que salvatrice du chef d’état-major des armées (CEMA) Pierre de Villiers sur les moyens financiers à consacrer à la Défense est là pour le rappeler. Le comité de soutien partage les inquiétudes du CEMA et l’ensemble de ses préconisations. Cependant, 2 % du PIB comme horizon financier du budget des armées, c'est notoirement insuffisant. Le comité de soutien prône une ligne à 3 % du PIB. Il rappelle que l’effort de la nation en la matière doit s’inscrire sur le long terme et pas uniquement en réaction à l’émotion politique du moment.

Il faut bien reconnaître que nos forces armées sont aujourd'hui en limite de rupture en termes de capacités en raison de la multitude des engagements sur les théâtres extérieurs, engagées simultanément sur plusieurs fronts, et à l'intérieur, sur le territoire national, avec les opérations Vigipirate et Sentinelle qui usent inutilement nos forces à contre-emploi dans une gabegie capacitaire incapable de prévenir le prochain attentat.

Alors, au-delà de la modernisation et du renouvellement nécessaires du matériel usé et vieillissant, les efforts à porter sur le personnel sont primordiaux. Le Comité de soutien préconise que les armées investissent au plus vite dans l’excellence en sélectionnant un corps d’officiers d’élite de très haute qualité, formés à de nouvelles techniques pour répondre à des menaces inhabituelles. Car le risque majeur auquel sera confrontée demain – et peut-être plus vite qu'on ne le pense – notre société pourrait bien se traduire par une totale submersion des capacités régaliennes de l’État, notamment avec des émeutes et des violences urbaines de très grande ampleur. Le salut viendrait alors d’une élite militaire consciente des enjeux politiques et stratégiques qui dépassent la simple mise en œuvre de la force formée, entre autres, aux combats en milieu urbain.

La richesse de l’armée française est, en fait, le résultat d’un précieux héritage, forgé par l’expérience du combat. Il faut entretenir et conserver ce vivier de soldats et de chefs dont notre patrie a besoin pour affronter et surmonter les crises de l’Histoire. Le général Piquemal en fait indéniablement partie, ce qui justifie sa pleine et entière réhabilitation au sein de l’armée française. Nous ne pouvons en ces temps troublés nous priver de l’expérience et de la valeur d’un officier de cette envergure.

Signataires de ce texte

Les généraux et amiraux en 2ème section :

Antoine MARTINEZ président du comité de soutien du général Christian PIQUEMAL, Pierre SOUQUE, Daniel GROSMAIRE, Jacques DIGONNET, Yves AUBERT, Pierre BEC, Roland DUBOIS, Marc DESCHAMPS, Bernard JOSZ, Philippe GOUACHON, Yvon TALLEC, Daniel SCHAEFFER, François TORRES, Christian RENAULT, Hervé NEVEU, Jean-Marie LAURAS, Guy du PLESSIS, Alain PELLEGRINI, Patrick MARTIN, Jean QUELENNEC, Pierre PIRSON


Les pays mis au ban par le décret Trump sont les mêmes que ceux choisis par... l'administration Obama

Unknown-8Le candidat Trump avait promis que le premier jour de sa présidence, s'il était élu, il «suspendrait l'immigration des régions sujettes au terrorisme où la vérification ne peut se faire en toute sécurité». Il a juste une semaine de retard. Pourtant, tout le monde surréagit.

Le décret que Trump a signé vendredi institue une suspension de 90 jours des immigrants de pays répertoriés par l'administration Obama comme ayant une importante présence d'organisations terroristes. La raison en est de donner aux organismes compétents le temps nécessaire pour s'assurer que «des normes adéquates sont établies pour empêcher l'infiltration par des terroristes ou des criminels étrangers».

L'ordonnance suspend également le Programme d'admission des réfugiés aux États-Unis pendant 120 jours, accordant à la Sécurité intérieure et au Directeur du renseignement national le temps de «déterminer quelles procédures supplémentaires devraient être prises» pour s'assurer que les terroristes n'entrent pas sous le couvert de réfugiés. Préoccupation légitime.

Il fixe également un plafond légèrement inférieur à 50 000 pour les réfugiés pour cette année, ce qui est en vigueur au cours de la dernière décennie.

Les pays visés par la suspension de 90 jours - l'Iran, l'Irak, la Syrie, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen - n'ont pas été choisis par Trump. Ils étaient déjà répertoriés par l'administration Obama comme des pays préoccupants en vertu d'une loi de 2015 qui exige que quiconque a visité un de ces pays doit subir un examen minutieux avant d'arriver aux États-Unis. Le président Obama lui-même a empêché des groupes importants d'immigrants d'entrer aux États-Unis. En 2011, l'administration a suspendu l'entrée des réfugiés d'Irak pendant six mois afin de s'assurer que les terroristes n'en profitaient pas pour pénétrer aux Etats-Unis.

De même, le président Bill Clinton a publié six interdictions, George W. Bush six interdictions et l'ancien président Ronald Reagan quatre. En 1980, l'ancien président Jimmy Carter a interdit les Iraniens après que Téhéran a saisi l'ambassade des États-Unis.

Concernant les réfugiés, les données du Migration Policy Institute montrent que le nombre réel de réfugiés admis au cours des 15 dernières années a été à peu près de 50 000 chaque année.

Ce qui est extrême, ce n'est donc pas ce que Trump a fait, mais c'est la réaction disproportionnée de ses adversaires politiques, de la presse.


C’est arrivé un 31 janvier….

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 janvier 314 : élection du pape saint Sylvestre 1er.

Son pontificat se déroule sous le règne de Constantin 1er, premier empereur catholique. Il établit l'autorité de l'Église. Avec l'aide de l'empereur et de sa mère il fait construire les premiers lieux de cultes en Terre Sainte ou à Rome : l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, les basiliques de Saint-Jean-de-Latran et de Saint-Pierre à Rome, les églises des Saints-Apôtres et de Sainte-Sophie à Constantinople. Il meurt le 31 décembre 335. Auteur de nombreux miracles il est rapidement canonisé.

  • le 31 janvier 1246 : mariage entre Béatrice de Provence, comtesse de Provence et Charles Ier d'Anjou, le frère de Louis IX.

Par ce mariage avec la fille de Raymond-Bérenger IV de Provence, Charles devient comte de Provence jusqu'en 1285, et fait un séjour à Nice.

  • le 31 janvier 1557 : fin de la trêve de Vaucelles.

Le 31 janvier 1557, alors qu'elle était programmée pour durer cinq ans, la trêve de Vaucelles, scellant la fin des hostilités entre la France et l'Espagne, est rompue. Elle a été signée le 5 février 1656 (voir la chronique du jour). Le pape Paul IV, relance le conflit en excommuniant Charles Quint et son fils Philippe II d'Espagne. Parallèlement, il promet le royaume de Naples aux Français. Une armée royale, conduite par le duc de Guise, s'y rend. Mais les combats s'enlisent. Pendant ce temps, le pape Paul IV trouve un terrain d'entente avec Philippe II d'Espagne.

  • le 31 janvier 1793 : Nice est annexée. Danton réclame l'annexion de la Belgique.
  • le 31 janvier 1793 : l'Angleterre déclare la guerre à la France.

L'Angleterre vaincue en 1783, est restée dans l'expectative en 1792. Le traité de commerce de 1786 ne lui convient pourtant toujours pas. Constatant la dégradation intérieure de sa vieille rivale, elle encourage simultanément l'anarchie et la terreur jacobine et les soulèvements contre elles, méritant une fois de plus le surnom de «perfide Albion».

En 1709 à une conférence de La Haye, les ministres anglais avaient dit : « La France est trop concentrée, trop riche en ressources. Il faut lui faire tant de saignées, d'ouvertures et de diversions et l'affaiblir tellement qu'à peine le Roi puisse-t-il se faire entendre dans son Royaume »(*) En 1793, « le club des Jacobins reçoit ses impulsions par des agents anglais et prussiens, qui ont pris à tâche de travailler ce malheureux pays en dessous », écrit Grimm à Catherine II. Les agents anglais Clarkson et Oswald sont inscrits au club des Jacobins.

Il ne faut donc pas s'étonner que le 31 janvier 1793, l'Angleterre déclare la guerre à la France et forme la 1ère coalition. Ce n'est pas une guerre ordinaire si l'on peut employer ce terme, « mais une guerre d'extermination » déclare Pitt dans son discours aux Communes.

Tiré de : Les Catholiques et la révolution française de Renée Casin (Ed Résiac page 81 à 83)

(*) Cité par Albert Sorel : L'Europe et la Révolution française, tome III page382. Marquis de Courcy , La coalition de 1701.

  • le 31 janvier 1794 : massacre de Mouchamps, « œuvre » des colonnes infernales.

La colonne infernale du général Cordelier arrivée à Mouchamps met le feu au château et pendant l'incendie du château, massacre 200 personnes, au Parc Soubise, sur la commune de Mouchamps, "en haine de la religion".

La colonne infernale Lachenay qui se dirige vers les Essarts, traverse Le Boupère, commune pourtant réputée patriote, et y tue deux cents habitants ; brûle le bourg et les fermes des environs ; puis fait de même à Rochetrejoux. Elle atteint alors Mouchamps. Les troupes bleues atteignent la cour du Parc-Soubise. Lachenay donne l'ordre d'incendier le château, d'aligner deux cents personnes capturées en cours de route, et de les fusiller.

A la fin des années 50, une plaque commémorative a été posée et bénie par monseigneur Cazaux, alors évêque de Luçon, en souvenir des martyrs, qui furent tués ici pour que « règne » la république en France.

Le témoignage d'un jeune garçon de 8 ans, Pierre Mérit, est parvenu jusqu'à nous :

« Nous étions mon frère et moi, à pêcher des verdons sur les bords du Lay, quand nous fûmes saisis par des soldats. On nous mena au milieu d'une troupe de pauvres gens de tout âge, marchant deux à deux, comme des moutons. Je reconnus beaucoup de mes parents et de mes amis […] Arrivé dans la cour du Parc, je vis des bleus mettre le feu au château. Pendant que le château brûlait, les soldats nous placèrent sur deux rangs, et tirèrent sur tout le monde à bout portant. Ma cousine tomba près de moi ; et quand il ne resta plus que deux ou trois enfants qui avaient été manqués, le chef cria : "C'est assez !" Alors j'ai été sauvé. »

Le comte de Chabot décide, à son retour d'exil, de conserver les ruines du château du Parc-Soubise en l'état, pour se souvenir de ce jour funeste. Seule la toiture a été refaite, afin de préserver les vieux murs et les boiseries. Ce château a en effet vu passer dans ses murs, Henri de Navarre, futur Henri IV, Roi de France.

  • le 31 janvier 1888 : décès, à 72 ans, de Saint Jean Don Bosco, prêtre italien, éducateur de la jeunesse, canonisé en 1934.

Jean Bosco, né le 16 août 1815, est le fondateur en 1859 de l'ordre des Salésiens. Il consacre sa vie à l'instruction et à l'éducation des jeunes garçons non fortunés. L'Église catholique l'a déclaré saint en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.

Il est aussi célèbre pour son songe prophétique qui a lieu le 30 mai 1862, songe dit des « Trois Blancheurs ».

Il voit la mer, et là, rangés en bataille, des vaisseaux innombrables remplis d'armes de toutes sortes, livrant bataille à un grand et majestueux vaisseau représentant l'Eglise.

 Soudain, apparaissent deux colonnes : l'une, la plus grande, porte une lumineuse hostie, et l'inscription: "Salut des croyants". L'autre, où sont gravés les mots: "Secours des Chrétiens", est surmontée d'une statue de la Vierge Immaculée, avec un chapelet.

L'assaut tourne à l'avantage des agresseurs, mais le Pape, en blanc lui aussi, à la proue du grand vaisseau, convoque par deux fois les capitaines des vaisseaux auxiliaires afin de délibérer des décisions à prendre. Il est finalement frappé à mort, mais son successeur obtient la victoire en amarrant solidement le Vaisseau aux deux Colonnes.

Un tableau, exposé dans la Basilique Maria Auxiliatrice à Turin, rappelle ce célèbre songe des "Trois Blancheurs", reçu peu avant le début du 1er Concile du Vatican.

Ainsi décrit-il sa vision :

« J'ai vu une grande bataille sur la mer : le navire de Pierre, piloté par le Pape et escorté de bateaux de moindre importance, devait soutenir l'assaut de beaucoup d'autres bâtiments qui lui livraient bataille. Le vent contraire et la mer agitée semblaient favoriser les ennemis. Mais au milieu de la mer, j'ai vu émerger deux colonnes très hautes : sur la première, une grande Hostie -l'Eucharistie- et sur l'autre (plus basse) une statue de la Vierge Immaculée avec un écriteau : « Auxilium christianorum. »

Le navire du Pape n'avait aucun moyen humain de défense. C'était une sorte de souffle qui provenait de ces deux colonnes, qui défendait le navire et réparait aussitôt tous les dégâts.

La bataille se faisait toujours plus furieuse; le Pape cherche à se diriger entre les deux colonnes, au milieu d'une tempête de coups. Tandis que les armes des agresseurs sont en grande partie détruites, s'engage une lutte corps à corps. Une première fois, le pape est gravement blessé, mais ensuite il se relève; puis une seconde fois… et cette fois il meurt tandis que les ennemis exultent. Le nouveau pape, élu immédiatement après, reprend la barre et réussit à atteindre les deux colonnes, y accrochant avec deux chaînes le navire, qui est sauvé, tandis que les bateaux ennemis fuient, se détruisent réciproquement, et coulent. »

Ce rêve laisse troublés plus de 500 jeunes qui étaient réunis, comme tous les soirs, pour écouter don Bosco, au mois de mai 1862. C'est seulement le matin suivant qu'il leur expliqua le sens de ce songe. De graves persécutions et tourments attendent l'Eglise; il reste deux seuls moyens pour la sauver : Marie -Aide des chrétiens- et l'Eucharistie. »

Tiré du site MariedeNazareth.com: http://www.mariedenazareth.com

  • le 31 janvier 2003 : condamnée pour avoir euthanasié ses patients.

La cour d'assises des Yvelines condamne l'infirmière Christine Malèvre à dix ans de réclusion criminelle pour avoir euthanasié six de ses patients, à l'hôpital de Mantes-la-Jolie entre 1997 et 1998. Ayant fait appel, en octobre, sa peine sera alourdie de deux ans supplémentaires.


Conversion de la France et retour aux promesses de son baptême

Une neuvaine de messe pour la France est célébrée par le père Barnay dans sa paroisse de Pont de Veyle, (Diocèse de Belley-Ars) depuis le 1er septembre. La sixième messe de cette neuvaine sera célébrée le jeudi 2 Février 2017 à 20 heures et sera suivie d'une heure d'adoration du saint sacrement. Pour plus d'info, suivre le lien suivant.


Consécration des familles


Inscrivez-vous pour recevoir gracieusement
la préparation à la Consécration, dates aux choix:
http://www.notre-dame-de-france.com  

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Le 11 Février:
Notre Dame de Lourdes:

Consécration des Personnes en souffrance 

préparée par UEDLP, "Un Enfant dans la Prière" avec Mona Le Cunff et le Père Bruno, Curé de Chantilly. 

 Le 19 Mars :

Avec Saint Joseph

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Le 25 Mars Consécration des Familles:

Préparée par le mouvement des « Petits Ostensoirs »


L'Œuvre d'orient envoie des jeunes auprès des chrétiens d'Orient

Capture d’écran 2017-01-30 à 21.16.30L’Œuvre d’Orient annonce la création d’un pôle jeune pour envoyer 23 volontaires en mission dans les pays soutenus par cette œuvre. Ariane de Cézac, qui aura la charge de ce pôle jeune, explique :

« De nombreuses communautés que nous aidons depuis des années nous ont fait part de ce besoin ». « L’idée est de créer des ponts entre les jeunes et ces communautés ». « Il s’agira avant tout d’apporter un témoignage de fraternité des chrétiens de France. »

Ce nouveau programme s’adresse aux jeunes de 20 à 30 ans, étudiants ou jeunes professionnels célibataires. Deux types de missions sont proposées :

  • les missions courtes, de 15 jours à un mois, permettant à un groupe d’une dizaine de jeunes de s’immerger dans une communauté locale
  • les séjours longs, de six mois à un an, pour des volontaires désireux de mener à bien un projet plus personnel.

« Ils peuvent être bibliothécaires, infirmiers, ingénieurs… Et avoir envie de faire une coupure pour se mettre au service des populations chrétiennes d’Orient ». « Par exemple, nous avons actuellement une personne à Erbil qui dirige la radio al Salam à destination des minorités religieuses déplacées du Kurdistan irakien. »

« Nous n’enverrons des jeunes que dans les pays où les conditions sécuritaires sont réunies ». « Ce qui exclut pour l’instant la Syrie ou l’Erythrée. »


Accord en vue avec la Fraternité Saint-Pie-X

Images-4Selon Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale « Ecclesia Dei », au site Internet Vatican Insider (via La Croix) :

« En ce moment, nous travaillons à perfectionner certains aspects de la forme canonique qui sera celle d’une prélature personnelle ». 

Sur la déclaration de Mgr Fellay, hier, concernant la reconnaissance par Rome des ordinations, Mgr Pozzo précise :

« Le Saint-Siège permet et tolère les ordinations de la FSSPX, tout en continuant à les considérer valides mais non licites, après communication des noms des ordinands à l’évêque du lieu ». « Le pape François a concédé seulement la légitimité de l’administration du sacrement de pénitence et de l’onction des malades. C’est justement pour que tous les autres sacrements, quoique déjà valides, deviennent licites, qu’il est nécessaire d’arriver à une solution canonique qui reconnaisse la Fraternité. »

Selon Vatican Insider, l’essentiel des problèmes doctrinaux avec Écône a été résolu, Rome demandant aux membres de la FSSPX ce qui est nécessaire pour être catholique : dire la profession de foi, croire en la validité des sacrements célébrés selon le Novus Ordo et l’obéissance au pape.


Immigration : les mariages de mineures en hausse en Suisse

En Suisse, le Service contre le mariage forcé s’inquiète du mariage de mineures. L’an dernier, il a eu connaissance de 21 mariages religieux avec des jeunes filles âgées de 14 ans à 17 ans, à Berne, à Zurich ou à Soleure. Dans la majeure partie des cas, il s’agissait d’adolescentes originaires de Syrie, d’Afghanistan, d’Irak, d’Erythrée, de Somalie, du Kosovo et de Macédoine. 3 cérémonies chrétiennes avec des mineures de la communauté rom ont aussi été signalées.  Anu Sivaganesan, responsable du Service contre le mariage forcé, explique :

«La tendance est en hausse. Elle s’explique par les nouvelles vagues d’immigration. C’est un nouveau défi». «Pour beaucoup de communautés, un mariage religieux revêt plus d’importance que des noces civiles, qui ne sont perçues que comme une démarche administrative. Il s’agit d’une manière de discipliner les jeunes filles, en les mariant tôt et en restreignant leur sexualité»

Aïcha avait 6 ou 7 ans quand elle s’est mariée à Mahomet...


Paul-Marie Coûteaux rallie François Fillon

L'ancien député européen, qui était présent hier au meeting de François Fillon à La Villette, semble certain de pouvoir ramener vers François Fillon les électeurs de la droite gaulliste tentés par Marine Le Pen.


Emmanuel Macron : les médias nous refont le coup du "3e homme"

D'Eric Letty dans le dernier Monde & Vie à propos d'Emmanuel Macron :

935_Page_01"Les « grands médias » nous présentent ce dernier comme l’homme qui monte et sur lequel reposent les espérances de la gauche d’accommodement. On nous refait, en somme, le coup du « troisième homme », comme naguère avec Bayrou et comme hier avec Juppé. Macron, c’est en quelque sorte le Juppé de la deuxième chance. Or, on a vu ce que « pesait » réellement le maire de Bordeaux, que les journalistes et les sondeurs nous présentaient comme le probable vainqueur de la primaire de la droite. L’électorat de Macron, c’est peu ou prou celui de Juppé. Or, même avec l’appui de plusieurs centaines de milliers de voix venues de la gauche, ce dernier a échoué ; et sans cet appui, il n’aurait même pas figuré au deuxième tour face à Fillon. Certes, ce dernier s’est pris les pieds dans la pelote de Pénélope ; mais Macron aussi est éclaboussé par une « affaire » : deux journalistes l’accusent d’avoir dépensé 80 % de l’enveloppe annuelle accordée à son ministère au titre des frais de représentation, soit 120 000 euros en huit mois, principalement pour les besoins de sa communication personnelle.

Surtout, sur qui peut-il compter ? Le centre droit et le centre gauche, dont il drague les électeurs en affirmant n’être ni de droite, ni de gauche ? Mais la France n’est pas au centre et il n’y a guère de chances ou de risques qu’elle le devienne en ce moment, alors que le pays ressemble à une cocotte sous pression d’où les passions sont prêtes à s’échapper comme d’une boîte de Pandore quand le couvercle sautera. Depuis douze ans au moins, les Français n’ont cessé de marquer par leurs votes la défiance que leur inspirent l’eurocratie, la technocratie et les oligarchies qui prétendent leur dicter leur avenir. Et ils éliraient un produit de la haute finance internationale, partisan avéré du primat de l’Europe de Bruxelles contre les nations, enfant prodige d’Attali, ancien secrétaire général de l’Élysée sous Hollande ? Même Cohn-Bendit affirme qu’il pourrait voter pour lui : c’est à cette aune que se juge la « jeunesse » des idées de Macron. Qui peut d’ailleurs dire précisément quelles idées agite le dernier espoir de la gauche bofric (bourgeoise-friquée) ? Pour l’instant, Macron se cantonne à ce qu’il sait et aime faire : la com’ et le flou ; mais comme les autres, il va devoir sortir du bois et préciser son programme. C’est là qu’il sera attendu."


Lutte contre l'islamisme : Fillon "nomme les choses" sans avoir le courage de les nommer

Voici une preuve de la différence de plus en plus évidente entre le candidat à la primaire François Fillon et le candidat du système LR-UDI François Fillon relevée par le Lab :

Francois-Fillon-supprime-de-son-discours-la-mention-de-l-Arabie-saoudite-et-du-Qatar"François Fillon prononçait ce dimanche 29 janvier le discours de son lancement de campagne présidentielle. Comme il est d’usage, le texte avait été envoyé à la presse, avec la mention "seul le prononcé fait foi". L’on peut tout de même s’interroger sur ce qui était inscrit sur le document mais n’a délibérément pas été prononcé lors du meeting, sur l’Arabie saoudite et le Qatar, à propos de la lutte contre l’islam radical.

Voici le passage envoyé aux rédactions :

L’Islam radical mine nos concitoyens musulmans. Il les infiltre, il les prend en otage. Les fanatiques détestent ce que nous sommes. Je les combattrai sans relâche et sans pitié. Je veux un strict contrôle administratif du culte musulman, tant que son ancrage dans la République ne sera pas pleinement achevé. Je veux la dissolution immédiate de tous les mouvements qui se réclament du 'salafisme' ou des Frères musulmans. Je veux la clarification de nos relations avec l’Arabie saoudite et le Qatar qui abritent les doctrinaires de l’Islam radical et les marchands de 'burkini'.

Je nomme les choses. Je nomme le problème que nous avons avec l’Islam radical.

Et voilà ce que François Fillon a effectivement prononcé :

L’Islam radical mine nos concitoyens musulmans. Il les infiltre, il les prend en otage. Les fanatiques détestent ce que nous sommes. Je les combattrai sans relâche et sans pitié. Je veux un strict contrôle administratif du culte musulman, tant que son ancrage dans la République ne sera pas pleinement achevé. Je veux la dissolution immédiate de tous les mouvements qui se réclament du 'salafisme' ou des Frères musulmans. Je veux la clarification de nos relations avec les États qui abritent les doctrinaires de l’Islam radical et les marchands de 'burkini'.

Moi, je nomme les choses. Je nomme le problème que nous avons avec l’Islam radical."


Yvan Rioufol : "La gauche peut encore gagner en 2017 en profitant des divisions entre LR et FN"

Extrait de l'éditorial d'Yvan Rioufol :

A qui le tour ? Après Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Hollande : Manuel Valls vient de connaître la même répudiation populaire. Dimanche, l’ancien premier ministre a été sévèrement battu par Benoît Hamon (41,28% contre 58,72%) dans la primaire socialiste. Dans une société de plus en plus inflammable, il ne fait pas bon avoir exercé de trop près le pouvoir. Les Français ne coupent plus des têtes au nom des Lumières. Cependant, ils restent prêts à renverser les tables au nom des Oubliés.

L’avenir politique immédiat est imprévisible. Ce lundi, Le Figaro publie un sondage qui donne Emmanuel Macron à 21% d’intentions de vote, contre 22% à François Fillon et 25% à Marine Le Pen. Pour avoir déjà soutenu ici que la gauche pouvait encore gagner en 2017 en profitant des divisions entre Les Républicains et le Front National, ce scénario reste plausible. Il bénéficie même de la défiance qui, pour l’instant, entache Fillon après les accusations portées par Le Canard Enchaîné contre les salaires de sa femme, Pénélope. D’autres dossiers pourraient sortir cette semaine. Si aucune illégalité ne peut à ce jour être relevée, ces "boules puantes" ont tout de même eu pour premier effet fâcheux de révéler, chez Fillon, un appétit pour l’argent. Cette attitude n’est pas délictuelle, mais ce trait de caractère pourrait être mal compris, en l’absence d’explications de celui qui plaide la rigueur. Fillon récuse le "tribunal médiatique". Or, je ne crois pas cette attitude efficace, même si la charge de la preuve appartient en effet, juridiquement, à l’accusation.

Fillon montera-t-il à son tour sur la charrette, avant Marine le Pen elle-même ? L’hypothèse, pour farfelue qu’elle paraisse, ne peut être malgré tout totalement évacuée, tant les droites se montrent décidemment incapables de sortir de leurs tranchées et tant les gens ont les nerfs à vif. La politique avance sur des sables mouvants (...). Une victoire de Macron en mai viendrait concrétiser la stratégie du trou de souris, cette opportunité que François Hollande se réservait pour lui-même. Macron serait surtout la victoire des minorités militantes qui voient dans la consolidation d’une France multiculturelle l’opportunité d’affirmer encore davantage leur visibilité (...)

C’est donc bien un choix de société, capital, qui est en jeu dans la présidentielle. Mais alors que la société civile fait savoir, majoritairement, son attachement à la nation unitaire et assimilatrice, l'option communautariste peut espérer l’emporter en jouant sur les droites divisées."

Yvan Rioufol oublie de préciser une chose sur les raisons de cette possible défaite de la "droite" : c'est que la "droite" a oublié d'être de droite et a même honte de se revendiquer de droite alors que l'électorat français est majoritairement de droite. Et cela est valable pour le FN de Marine Le Pen également. La soumission au terrorisme intellectuel et la dédiabolisation sont passés par là...


L’objectif le plus important est de changer les cœurs et les esprits en créant une culture où l'avortement deviendrait impensable

Jeanne Mancini, présidente de la March for life, a accordé un entretien à Antoine Pasquier pour Famille chrétienne. Extrait :

Images-2"Pensez-vous possible un revirement prochain de la jurisprudence Roe v. Wade de la Cour suprême ?

Je ne sais pas. L’objectif le plus important à nos yeux est de changer les cœurs et les esprits en créant une culture où l'avortement deviendrait impensable, où il n’y aurait plus de besoin ou de désir d’avorter. Les lois suivent ce qui se passe dans la culture. En changeant les cœurs, nous changerons la loi. Dans notre pays chaque année, près d'un million d'avortements sont pratiqués contre seulement 22 000 adoptions d’enfants. Nous plaidons pour que se développe une vraie politique en faveur de l’adoption.

Comment expliquer la forte implication des jeunes dans les mouvements prolife américains ?

Les jeunes sont des survivants de l'avortement. Il manque beaucoup de leurs pairs. Depuis 1973, les Etats-Unis ont perdu 58 millions d'Américains à cause de l'avortement. Dans leur salle de classe, ils regardent autour d’eux, et savent qu’il manque un tiers d’entre eux à cause de l’avortement. Ces jeunes ont également grandi avec la technologie de pointe : ils se sont vus sur les photos de leurs échographies, et ils ont vu aussi leurs frères et sœurs. Ils savent qu'un bébé n'est pas un amas de cellules sans vie, mais un vrai bébé ! Les études scientifiques et technologiques sont du côté de la vie. Ces jeunes ont également grandi avec l'expérience des femmes qui regrettent d’avoir été impliquées dans l'avortement. Ils sont aussi très enthousiastes à l’idée de défendre les droits de l'Homme. Les jeunes sont attachés aux questions de justice sociale. Ils veulent devenir les avocats de causes juste, et celle-ci est la leur.

Vous affirmez que le mouvement prolife est un mouvement pro-femme. Pourquoi ?

La capacité de la femme à devenir une mère n’est pas une aliénation. Les féministes pro-avortement voient cela comme une chose négative, et essayent de « libérer » la femme pour la rendre en tous points semblables à un homme. Mais la maternité ne déstabilise pas les femmes. Au contraire, elles doivent embrasser pleinement qui elles sont, et tous les aspects de ce que signifie être une femme. Les femmes et les hommes sont égaux en dignité, mais complémentaires.

Quelle est la place de la prière dans le combat prolife ?

C'est la chose la plus importante. La mission et l'apostolat découlent de la relation et de la contemplation de la prière avec Dieu. Nous sommes engagés dans une bataille spirituelle. Personnellement, si je ne prie pas tous les jours, c'est comme si je ne recevais pas mon oxygène. J’en ai besoin, surtout à l'époque de la Marche pour la vie ! Dans ma prière, je demande au Seigneur de faire de moi son instrument. Le Seigneur nous donne la force, nous donne les mots à utiliser dans les différents médias, les interviews et les discours. Notre relation avec Dieu est plus importante que le travail que nous faisons."


La victoire de Benoît Hamon est celle de Terra Nova

Suppléant de Benoît Hamon pour son siège parlementaire des Yvelines, Jean-Philippe Mallé l’a représenté à l’Assemblée nationale de 2012 à 2014. Critique du « mariage pour tous », il a pris ses distances avec le Parti socialiste. Il livre à Pierre Jova dans Famille Chrétienne ses impressions sur le triomphe de Benoît Hamon. Extraits :

Unknown-7"[...] Si vous reprenez l’ensemble de ses discours, vous remarquerez que Benoît Hamon entretient le flou sur ce qu’il pense réellement de l’islam politique et du communautarisme. Il a tendance à essentialiser les musulmans. Au fond, ne voyant plus la nation comme point de départ, rien n’empêche de lui préférer une juxtaposition de communautés. Benoît Hamon n’est plus dans ce continuum historique de la citoyenneté nationale, ouverte et exigeante, qui accueille indifféremment de la couleur de peau, mais qui fait respecter l’histoire de France et ses principes. Lors de son discours de victoire, il a déclaré que « chaque génération est un peuple nouveau » : il n’est plus dans la conception républicaine historique de la nationalité. Je dirais que Benoît Hamon est l’aboutissement parfait de la gauche Terra Nova, pour le meilleur et pour le pire ! Pour le meilleur, il crée une dynamique, car il s’adresse à des segments de la société et fait du marketing. La limite est ce qui a coûté l’élection présidentielle américaine aux démocrates : ne s’adressant plus à la nation, mais à des clientèles, ils ne produisaient plus de commun. C’est pourtant une des fonctions essentielles du politique. Le problème de la gauche est d’avoir oublié que l’intérêt général s’est souvent confondu avec l’intérêt national, et que cela suscitait de la cohérence. Aujourd’hui, les politiques nationales rentrent dans un cadre européen, même s’il n’y a pas un seul peuple européen, mais plusieurs ! Le reste du politique est réduit à de « l’économisme » par les keynésiens à gauche et les libéraux à droite, qui transforment en idéologie ce qui ne devrait être que du pragmatisme, selon les besoins de l’intérêt national.

En 2013, Benoît Hamon avait été le seul ministre à venir saluer les manifestants contre la loi Taubira sans les mépriser. Sur le plan sociétal, a-t-il plus de réserves, ou est-il « suiviste » ?

Benoît Hamon, en grand politique, a toujours pris soin de ne pas insulter ou mépriser ces gens. En revanche, il a des convictions bien établies en faveur du mariage et de l’adoption pour tous, et de la PMA, même s’il s’oppose à la GPA. Il y a chez lui une forme de libertarisme qui le rapproche d’Emmanuel Macron. Là encore, on revient au problème fondamental de la gauche : lorsqu’on a abandonné la nation et le travail, on en arrive à la fabrication d’un homme nouveau, moderne, qui doit maîtriser sa vie et sa mort, avec le suicide assisté, que défend Benoît Hamon. C’est aussi une des raisons pour lesquelles je ne me retrouve plus dans cette proposition. Le politique, c’est penser les limites et les frontières. Tous les désirs ne se transforment pas en droits. [...]"


Immigration: la décision de Donald Trump n'est pas une première

Unknown-6La décision de fermer la frontière aux ressortissants de sept pays musulmans a déclenché des hourvaris d'indignation un peu partout mais surtout dans les rédactions de la bobosphère.

Le décret interdit pendant 90 jours toute entrée sur le territoire américain des ressortissants de sept pays : le Yémen, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et l’Irak. Il bloque également pendant 90 jours les entrées de réfugiés venant de ces pays, et les demandes des réfugiés syriens sont bloquées jusqu’à nouvel ordre.

De façon plus générale, le texte bloque le processus d’admission des réfugiés du monde entier pendant 120 jours.

Pour les pleureuses de l'Immemorial Open America, cette décision de Donald Trump n'est pas une première dans l'histoire des Etats-Unis. De telles mesures ont déjà été prises par le passé :

  • exclusion des immigrants chinois, par le Chester A. Arthur en mai 1882
  • les réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale, par Franklin D. Roosevelt.
  • les anarchistes, par Theodore Roosevelt en 1903
  • les communistes en 1950 par Harry Truman
  • les Iraniens en 1980 par Jimmy Carter, April 7, 1980.
  • les personnes porteuses du VIH en 1987 par Ronald Reagan

Vers l'union des droites en Suède

MainLogo1En Suède, les conservateurs viennent de tendre la main à la droite nationale, les Démocrates de Suède, qui progresse à chaque élection. Une manoeuvre qui rompt avec la logique que nous connaissons en France, avec notre droite la plus bête du monde. Aux élections parlementaires de 2014, le parti a totalisé presque 13 % des voix et 49 députés au parlement, doublant plus que son résultat précédent.

Depuis 2014 et le retour de la gauche au pouvoir, la coalition formée par l’opposition de droite ne voulait pas franchir ce pas. Anna Kinberg Batra, chef de file des conservateurs, a invité les élus de la droite nationale à la soutenir pour un projet de loi présenté à l’automne prochain. Un projet de loi crucial puisque, s’il passe, le gouvernement de gauche sera renversé, bien avant la prochaine législative de 2018. En contrepartie, le leader du parti, Jimmie Akesson, entend avoir son mot à dire sur la composition du prochain gouvernement.


Fusillade dans une mosquée au Québec : les tireurs ont crié "Allah Akbar"

Slide_514246_7227972_compressedUne fusillade a éclaté hier soir au Centre culturel islamique de Québec à Sainte-Foy, faisant au moins 6 morts et huit blessés selon la police. Deux suspects ont été arrêtés pour l'instant. Le Service de police de la ville de Québec n'écarte pas qu'il y ait d'autres suspects. Plusieurs dizaines de personnes se trouvaient à l’intérieur du centre lorsque les terroristes cagoulés sont entrés à l'intérieur de l'édifice, un peu après 20 h, avant d'ouvrir le feu. Un témoin a raconté à Radio-Canada que les hommes ont crié «Allah Akbar» au moment de tirer vers la foule. Selon la chaîne canadienne TVA, l’un des suspects serait d’origine arabe, un autre d’origine québécoise. La police aurait saisi au moins un AK-47.

Addendum : l'un des tireurs serait d'origine marocaine.


Nigel Farage sur Donald Trump : "Que c’est merveilleux, un homme politique qui tient ses promesses"

Nigel Farage à propos de l'hystérie anti-Trump (via FDesouche)

Donald Trump a été élu avec la promesse on ne peut plus claire de tout faire pour rendre la vie plus sûre en empêchant DAECH de pénétrer aux Etats-Unis. Et franchement, ce qu’il est en train de faire est d’honorer sa promesse au peuple américain. Et je dis aux manifestants : Ca s’appelle la démocratie les gars, réveillez-vous ! (...)

Je le répète, il a été élu sur son programme. Il fait exactement ce qu’il a dit qu’il ferait. Ce que disent les médias n’a plus vraiment d’importance. Il ne vont jamais, j’en suis sûr, se faire à l’idée que Donald Trump est président, et il continueront ces prochaines années à se plaindre sans cesse, quoiqu’il fasse. Et vous savez quoi ? Leurs audiences ne cesseront de dégringoler. Je suis absolument convaincu que chaque personne qui a voté Trump se dit : « Que c’est merveilleux, un homme politique qui tient ses promesses


Un nouveau site internet pour la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre en France

Une version totalement revisitée du site internet du district de France de la Fraternité Saint-Pierre vient de paraître. Cette communauté de prêtres au service de l’Église et attachée à la forme extraordinaire du rite romain ne cesse de se développer depuis sa fondation en 1988. À ce jour, elle est présente dans une quarantaine de diocèses français.

Le nouveau site de la Fraternité Saint-Pierre présente une charte graphique plus moderne, plus agréable, plus intuitive, ce qui lui permet d'assurer une meilleure visibilité avec des informations pertinentes et fréquemment mises à jour. Venez nombreux découvrir et apprécier le nouveau site www.fssp.fr !

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