Dimanche soir, le suspens pourrait être une grande première historique
21 avril 2017
Explications du Parisien :
"Cette année, l’annonce des résultats du premier tour de la présidentielle pourrait prendre une tournure inédite. En cause : un scrutin probablement très serré, mais surtout l’heure plus tardive de fermeture des bureaux de vote (19 heures contre 18 heures auparavant), qui complique sérieusement la tâche des sondeurs.
En cas d'extrême incertitude, certains médias envisagent de ne diffuser, dans un premier temps, qu’une «fourchette» de résultats plutôt que des pourcentages précis. Au lieu de deux visages, il n’est pas exclu que trois voire quatre finalistes possibles apparaissent à l'écran à l'heure fatidique… Ce serait du jamais vu.
«Cela ne sera pas évident d'être prêt à 20 heures pile», résume Jérôme Fourquet, directeur du département opinion publique à l'Ifop, qui fournira ses estimations à CNews, Paris Match et Sud Radio. La raison principale ? Cette année, les instituts de sondage auront une heure de moins pour livrer leurs chiffres, qui sont calculés à partir des résultats réels constatés dans des centaines de bureaux de vote représentatifs. Ces nouveaux horaires ont été inscrits dans la loi après un vote du Parlement en avril 2016. En repoussant d’une heure la fermeture de la plupart des bureaux de vote, les législateurs espèrent limiter la propagation sur Internet de résultats avant la fermeture des derniers bureaux à 20 heures, strictement interdite par le code électoral.
Conséquence : dimanche soir, les sondeurs devront jouer contre la montre. Ils n'auront qu'une heure (au lieu de deux) pour rassembler et analyser les données transmises. Un véritable casse-tête quand on sait que le dépouillement d'un bureau dure en moyenne une heure et quart et qu'il devrait donc s'achever vers 20h15 (au lieu de 19h15 auparavant).
Pour relever ce défi, l'Ifop a augmenté de 50% le nombre de bureaux tests. «Nous aurons environ 250 bureaux répartis en France, explique Jérôme Fourquet. Pour gagner du temps, la saisie informatique aura lieu directement depuis le bureau de vote, plutôt que de les dicter par téléphone. Cela nous fera gagner une étape». Sauf en cas d'écarts infiniment petits entre candidats, «les résultats affinés arriveront à 20h15 ou 20h30 grand maximum», prédit Jérôme Fourquet.
Même stratégie chez Ipsos, qui travaille pour Radio France, France Télévisions, France 24 et plusieurs titres de presse écrite. Le dispositif de collecte a été doublé. «On aura 500 bureaux, au lieu de 250 d'habitude», détaille Stéphane Zumsteeg, directeur du département opinion chez Ipsos . Cette stratégie doit permettre d'alimenter deux fois plus vite la base de données servant à calculer le résultat national. «Même si quatre candidats semblent toujours au coude-à-coude à quelques heures du vote, tout a été pensé pour être en mesure de donner les noms des deux qualifiés à 20 heures», insiste-t-il.
Les rapports de force extrêmement serrés détectés par les sondages et le poids de l’abstention pourraient toutefois donner d'autres sueurs froides. Dans le cas d'une faible participation, quelques dizaines de milliers de bulletins (sur près de 47 millions d'électeurs inscrits) pourraient séparer le premier, le deuxième et le troisième du podium.
«Si l'écart est inférieur à 0,2 point, notre logiciel ne sera pas en capacité de délivrer des résultats, confie Jérôme Fourquet. Mais avec une différence de l'ordre de 0,3 ou 0,5 point, cela devrait aller, je suis confiant dans la robustesse de nos outils». Si ce «scénario critique» se dessine, les sondeurs joueront la prudence en ne se hasardant pas à donner une résultat qui pourrait être démenti dans la soirée. C'est toute leur image de marque et leur crédibilité qui est en jeu. «Il faudrait un écart de voix d'une faiblesse jamais vu pour nous empêcher de donner nos estimations dès 20 heures. Mais ce n'est pas inenvisageable», souligne Stéphane Zumsteeg.
Pour mémoire, le 21 avril 2002, 194 600 voix (soit moins de 0,7 point) avaient séparé Lionel Jospin (PS), éliminé, et Jean-Marie Le Pen (FN), qualifié pour le second tour."
#Présidentielle : "On pourrait afficher trois visages à 20h." Les sueurs froides des sondeurs en attendant dimanchehttps://t.co/Cdjfg6ADBN pic.twitter.com/OjEcUTvCK2
— Bastien Hugues (@bastienhugues) 20 avril 2017
Qui peut encore croire aux SONDAGES ?
Il est clair que ceux-ci ont été « fabriqués » et qu’il faut s’attendre à un résultat tout autre que ce qui nous est présenté : Attention au réveil !
Je suis persuadé que beaucoup de Français voteront par CONVICTION plutôt que par calcul ou avec cette stupide approche de « VOTE UTILE » (utilitarisme négatif) ! En d’autres termes : Si vous ne votez pas pour MACHIN, vous risquez d’avoir TRUC qui est bien pire ! La peur, toujours la peur… et finalement rien ne change.
Alors certaines personnes (moins nombreuses qu’on le croit) voteront pour MACHIN alors que leurs convictions les auraient menées à voter TRUC… quitte à être dans la même m…. pendant 5 ans de plus !
Pour revenir aux sondages, on a l’impression que les courbes moyennées ont été préétablies et qu’on a fait du remplissage entre le point de départ et l’objectif. Voir par exemple les données compilées sur l’Internaute entre le 1er mars et le 20 avril :
En gros, « ils » ont décidé que MACRON est stable autour de 24% de même que FILLON autour de 21%.
… que Marine LE PEN descendrait doucement de 26% à 22% pour laisser l’apparente première place à Macron.
…que MELENCHON monterait de 10% à 19% avec un vase communicant qui ferait descendre HAMON de 15% à 8 %.
Aux ordres de gros comptes financiers et de politiques, « Ils » (certains médias influents) commandent lesdits sondages auprès des quelque 2 ou 3 instituts, toujours les mêmes. Un sondage, c’est très facile à fabriquer compte tenu des degrés de liberté qui subsistent dans les méthodes et les façons de les appliquer.
Qu’elles sont belles ces courbes ! Mais qui y croit ?
Voter est un acte libre : Soyez vous-même et n’ayez pas peur !
http://www.linternaute.com/actualite/politique/1357555-presidentielle-2017-resultat-du-dernier-sondage-un-nouveau-scenario/
Rédigé par : Meltoisan | 21 avril 2017 à 15:00