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De nombreux prêtres rejoignent le collectif Antioche en faveur de Marine Le Pen

Gabrielle Cluzel a interrogé l'un des prêtres du collectif Antioche, que Le Salon Beige a révélé, qui a décidé de voter Marine Le Pen :

"Mon Père, vous êtes, avec quelques autres, à l’origine du collectif Antioche, dont on a découvert, il y a quelques jours, l’existence sur Le Salon beige, et qui réunit « des prêtres et des religieux de tous âges, ruraux et urbains, à différents niveaux de la hiérarchie ecclésiastique ». Pouvez-vous expliquer aux lecteurs de Boulevard Voltaire l’objectif de ce collectif et les raisons qui vous ont poussés à le créer ?

ImagesIl est normal que les ecclésiastiques aient des opinions politiques diverses. Cela ne nous choque pas, dans les limites d’une analyse un peu approfondie des choses, puisque nous avons aussi parfois à éclairer les consciences, et dans celles des « points non négociables ». Ce qui est devenu insupportable – d’où notre prise de parole -, c’est l’injonction anti-Le Pen. Elle est aggravée par le fait qu’elle se fait l’écho, assez servile reconnaissons-le, de la sphère médiatique. Comme s’il n’y avait pas de graves interrogations à se poser sur les positions des autres partis politiques en matière de mondialisme, de défense de la vie ou d’atteinte à la dignité humaine par la réduction à l’économisme. Et je ne parle même pas des sujets sociétaux qui vous sont si chers, carrément évacués. Ramener le débat à la question migratoire en s’appuyant sur une seule phrase de l’Évangile, c’est indigne des citoyens français auxquels on s’adresse. Ouverture contre fermeture, c’est du chamanisme, pas de la politique. « Accueillir l’autre » en oubliant l’enfant à naître, c’est illogique. Nous citons volontiers les propos du pape François, dans Laudato si’, modèle de réflexion plus équilibrée sur les grands enjeux actuels. Nous nous inspirons de l’enseignement de Jean-Paul II (Mémoire et identité, par exemple), de son personnalisme enraciné et universel sans idéologie. Mais qui écoute le pape dans les circuits officiels, au-delà des propos convenus.

Le lendemain de la publication de votre communiqué, Le Salon beige a dit avoir reçu de nombreux messages d’ecclésiastiques souhaitant s’associer à votre démarche, au point qu’a été mis en ligne un formulaire (anonyme) de soutien. D’autres que vous ressentent donc ce malaise ? D’où viennent ces prêtres, principalement ?

L’écho pris par cette initiative nous a surpris nous-mêmes. Le noyau de départ est plutôt jeune, pas forcément « tradi » au sens habituel du terme. Le formulaire a réuni à cette heure une centaine de signataires. Franchement, les chiffres ne nous intéressent pas beaucoup. Nous n’avons aucun projet de perpétuer un lobby ou un groupe de pression dans l’Église. C’est l’argument qui sera employé contre nous.

Il ne fait pas sens. Le but est simplement d’alerter. Et si Emmanuel Macron avait été moins net dans ses propos, mieux entouré, nous aurions eu des scrupules à intervenir. Hélas, personne ne peut en douter, il a affirmé qu’il essayerait d’abolir toutes les frontières qui restent, géographiques, économiques, humaines, aux dépens des plus faibles. Voter Marine Le Pen est envisageable pour un catholique : la preuve, de nombreux prêtres le feront.

L’autre danger, c’est le rejet de la parole épiscopale, non pour son orientation politique, mais pour son simplisme et son unilatéralisme. S’il y avait un malaise, il serait là. Ce sont toujours les mêmes qui parlent, toujours dans le même sens, toujours avec les mêmes messages… À mon tour de poser une question : Mme Cluzel, vous êtes catholique, vous êtes une personnalité reconnue, engagée dans les grands débats de la société. Vous a-t-on proposé de vous exprimer dans les colonnes de La Croix ou devant la CEF (Conférence des évêques de France) ?

On a compris qu’il était important pour vous tous de garder l’anonymat. Pourtant, certains ecclésiastiques, parfois haut placés, ne se cachent pas pour professer des idées de gauche. L’inverse est impossible ?

Sur l’anonymat, deux aspects se conjuguent. D’une part, nous sommes obligés – comme les évêques, en principe – à conserver une réserve. Nos églises sont des lieux qui ne peuvent se cantonner à recevoir les seuls membres de tel ou tel parti. Nous voulons protéger notre travail quotidien de pasteurs. D’autre part, un confrère disait autrefois : « C’est l’arme des bâillonnés par les comités. » En termes contemporains, c’est la protection du « lanceur d’alerte ». Je pourrais vous donner d’innombrables exemples de la façon dont le système évoqué plus haut, bien huilé quoique vacillant, fait rentrer dans le rang tous ceux qui lui déplaisent. Rappelez-vous la façon dont le pauvre curé de Wisembach, dans les Vosges, a été réduit en poussière en 2015, en vertu du vieux principe : « Selon que vous serez puissants ou misérables. »

Sur l’expression d’une position divergente, la réponse est non. Il n’est pas possible, aujourd’hui, d’avoir des prises de position publiques différentes. Le problème, c’est que la parole est bien plus difficile à enchaîner qu’autrefois. Les évêques devraient aussi se rendre compte que nous aurions tout à gagner à élargir nos perspectives, à établir un vrai débat où chacun pourrait librement s’exprimer. La vérité nous rendra libres. N’ayons pas peur !"


Max Guazzini : "Je suis favorable à une Europe des nations"

Extrait d'un long entretien donné par Max Guazzini dans Le Progrès :

DYKZaAR5_400x400"Aujourd'hui, la foi est redevenue prépondérante pour vous. Pourtant, vous y avez repris goût il y a quelques années, après une longue parenthèse sans. Pourquoi ?

Je n'en sais rien très honnêtement. Un jour, j'ai décidé de retourner à la messe et j'ai continué... Je ne suis pas intégriste mais comme à Paris, il y a des messes en latin, comme celles que j'avais connu durant mon enfance, je m'y suis retrouvé. Donc tous les dimanches, à midi, j'assiste à celle de la paroisse Saint-Jeanne-de-Chantal. Je fais aussi partie de la chorale. Mais comme je le dis dans mon livre, je vais à la messe par foi ou parfois pour défendre des traditions ou une identité chrétienne, dans un pays en voie de déchristianisation.

On sent que ça vous crispe...

Oui. Les gens qui dirigent veulent absolument tout laïciser. Que la religion ne dirige pas un pays, je l'admets aisément. Mais l'Europe est une terre de tradition chrétienne, donc pourquoi le nier ? Pour moi, le remettre en cause, c'est au choix de l'ignorance ou de la malveillance. Ce qui ne veut pas dire qu'on doit tous croire, mais on est en 2017 après Jésus Christ que je sache ! La foi, c'est un combat, une grâce, une sensibilité.

Il y autre chose qui vous crispe, et vous l'écrivez, c'est le discours politiquement correct qui domine, la culpabilisation permanente, la parole confisquée...

Dès qu'on sort de la norme, de suite, cela génère une bronca médiatique. Dès qu'un politique dit quelque chose, on en fait toute une histoire. J'en viens à regretter le temps où la parole était plus libre. De nos jours, Coluche, Desproges ou Le Luron auraient un paquet d'associations sur le dos. Notre société s'est complètement contractée, notre univers se rétrécit et ça en devient pathétique. Je suis très attaché à la liberté de ton, de conscience, d'expression, mais on ne peut plus rien dire et ça prend des proportions inquiétantes.

Les divers messages portés durant la campagne pour l'élection présidentielle ou la qualité des débats vous donnent-ils espoir de voir les choses évoluer dans le bon sens?

La campagne a été pourrie par des affaires et il y a un trop grand nombre de candidats qui ne sont là que pour exister. Cela empêche le vrai débat entre les gens susceptibles d'être élus. Avant le deuxième tour, tout est souvent diffus, ça a un côté un peu télé-réalité. Et la façon dont certaines chaines d'info traitent la chose n'arrange rien, surtout avec des partis-pris sous-jacents. J'irai voter, comme toujours. Des gens sont morts pour ça. La dernière fois que je n'ai pas voté, c'était pour le référendum sur Maastricht. Dans un sens, tant mieux (rires).

Vous êtes contre l'Europe, donc...

Je suis favorable à une Europe des nations, avec chaque pays gardant sa culture, ses régions. Comme au début de la construction européenne. Là, il y a un magma bizarre, avec une commission à Bruxelles dont vous ne connaissez personne et qui décide pour vous. L'un des représentants de la France est Pierre Moscovici. Quelle est sa légitimité ? Je pense que l'Europe est nécessaire du fait du passé belliqueux et pas si lointain. Mais il faut aussi faire respecter nos frontières, tout en aidant plus au développement des pays qui voient des millions de personnes émigrer. Comme l'avait dit un évêque : « Plutôt que de faire les chômeurs ailleurs, construisez votre pays. »

Si vous deviez formuler une demande prioritaire au futur président, le 7 mai, ça serait...

Réinstaurer l'autorité de l'Etat, c'est nécessaire pour tout le monde je crois. C'est à dire ne plus tolérer par exemple que des voitures brûlent le 1er janvier. Ca veut dire que des sanctions ne sont pas prises. Pendant ce temps, ceux qui subissent ça, qui n'ont pas forcément les moyens d'avoir un parking, sont les plus pénalisés. Mais là, il n'y a pas de réponse. Cela induit aussi des questions plus larges, d'éducation ou de civisme. J'aime que les rues soient propres, que les gens soient respectueux et fassent attention. Quand je regarde Paris, c'est devenu une poubelle... J'ai l'impression qu'on vit dans un laisser-aller généralisé, qu'on se fout de tout. Ce n'est pas ça le vivre ensemble, c'est aussi le respect de tout le monde. C'est peut-être réac' de dire ça, mais on manque tellement de respect pour les autres de nos jours... Et ça, c'est ni de gauche, ni de droite comme idée, c'est universel."


Madame Elisabeth, princesse et martyre

La cause de béatification de la princesse, dernière soeur de Louis XVI vient d'être relancée. Selon le père Snoëk, postulateur :

« Madame Élisabeth a choisi d’assumer son célibat en le vivant comme un don de soi fait aux autres. Or ce qui guette parfois les célibataires non consacrés, c’est le repli sur soi. C’est en cela qu’elle est un beau modèle aujourd’hui. »

A l'occasion de l'anniversaire de son martyre, plusieurs messes seront célébrées. Pour en savoir plus à son sujet, venez à la conférence présentée ci-dessous.

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Macron à 23% au premier tour, vous avez des doutes ?

Lui aussi.

Intéressante analyse de Kriss Papillon, dont nous avions récemment relaté la video sur son passage de l'abstention au vote Asselineau. Il présente ici (toujours en language fleuri) quelques hypothèses de tricherie au premier tour. Lire également le complément d'information sur sa chaine You Tube.


Le CNIP appelle à s'opposer à Emmanuel Macron

Bruno North, Président du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), appelle à s’opposer à Emmanuel Macron. Le CNIP se reconnaît des convergences avec Marine Le Pen – sur la vision de la France, les valeurs sociétales -, certains aspects (économiques et européens) ne sont cependant pas complètement compatibles. Le CNIP n’appelle pas à voter Marine Le Pen mais chacun agira en conscience… contre Macron.


Etre catholique est compatible avec le vote FN

Le Prisme, blog tenu par des élèves du lycée Stanislas (Paris), passionnés par la politique, l'économie, la géopolitique et la philosophie, se demande si FN et catholicisme sont incompatibles. Extraits :

"Le but de mon propos n’est nullement d’identifier le catholicisme et le Front national. Ce serait absurde dans la mesure où le premier est une religion, quand le second est un parti politique. [...] Non, l’objet de ce papier est de répondre à cette question : y a-t-il une incompatibilité fondamentale entre l’enseignement de l’Église et le programme du Front national ? Ou plus directement : peut-on être catholique et voter Front national ?

A voir la constance avec laquelle l’épiscopat français attaque le Front, on pourrait en douter. Ainsi Mgr Olivier Ribadeau-Dumas estimait dans La Croix « un certain nombre de ses idées sont clairement en opposition avec l’Évangile et avec la vision chrétienne de la société ». Dans un article paru dans la revue jésuite Projet intitulé « Aux chrétiens tentés par le Front national », l’argument-massue, censé priver durablement les catholiques de toutes vélléités concernant le parti de Marine Le Pen, était formulé ainsi : « Comment être d’accord avec un programme politique si manifestement hostile aux étrangers ? ». Tel est le reproche premier adressé au FN : sa volonté de restreindre l’immigration, d’expulser les clandestins et d’appliquer la préférence nationale, apparemment contradictoire avec la parole du Christ « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jn 13, 34).

Notons en premier lieu que le véritable enseignement de l’Église sur l’immigration n’est nullement la préconisation d’un accueil inconditionnel et illimité des étrangers. L’Église au contraire a une position juste, réaliste et responsable, posant que le droit à l’immigration ne peut être limité que pour des motifs graves et objectivement fondés relevant du bien commun. Il est évident que le FN ne souhaite pas limiter l’immigration pour d’autres motifs que le bien commun national. Entrent en jeu ici des considérations de quantité et de qualité. L’immigration est d’abord une « question de taille », selon le mot du philosophe Olivier Rey. Accueillir un million de migrants comme l’a fait notre voisin allemand est objectivement irresponsable. Benoît XVI rappelait bien le devoir qu’ont les migrants de s’intégrer à leur pays d’accueil (« Les immigrés ont le devoir de s'intégrer dans le pays d'accueil, en respectant ses lois et l'identité nationale. »). [...]

Le Front national se pose en dernier rempart de la nation, ce que lui reproche aussi la revue jésuite, qui écrit : « Le patriotisme est un maître mot du Front national, il ne saurait en avoir l’apanage. N’est-ce pas plutôt le nationalisme et la préférence nationale qu’il proclame ? Ce nationalisme qui porte en germe les violences et les conflits : nous ne le voyons que trop, aux portes mêmes de l’Europe. » Si elle a raison de souligner que le Front national est un parti nationaliste, on aimerait avoir les arguments qui soutiennent l’affirmation que le nationalisme porte en germe les violences et les conflits. Il est d’usage de faire du terme « nationalisme » un repoussoir suffisant qui ne requiert aucune autre explication ni justification. Le nationalisme, c’est mal, un point c’est tout. Le FN lui-même, sous l’impulsion de Philippot, semble vouloir toute référence au « nationalisme » au profit du « patriotisme ». Pour revenir au nationalisme, on voit mal ce que ses détracteurs lui reprochent à moins de vouloir l’identifier imprudemment au nazisme ou au fascisme, erreur historique majeure. C’est la même disqualification morale qui est à l’œuvre lorsqu'on fait du FN un parti d’extrême-droite. S’il est vrai que son positionnement est à droite des Républicains censés constitués la droite actuelle (donc au sens strict à droite de la droite), le FN n’est assurément pas plus proche des idéologies nazies ou fascistes que ne le sont les autres partis français. Marion Maréchal-Le Pen explique ainsi : « [Parmi les caractéristiques du fascisme], il y a l'antiparlementarisme, l'autoritarisme et la doctrine basée sur la race. Nous ne répondons à aucun de ces critères. Moi je ne me considère ni d'extrême droite, ni fasciste et je trouve que c'est de la paresse intellectuelle de la part des adversaires. C'était une recommandation de Staline d'ailleurs aux communistes français, de dire : 'Traitez vos adversaires de fascistes'. On se base sur la morale et ainsi ça permet d'éviter d'aller sur le fond politique. » Classer le FN version 2017 à l’extrême-droite est d’ailleurs moins vrai que jamais, tant le positionnement idéologique du parti a évolué. Mais il semblerait que les préjugés concernant le FN – racisme, fascisme, anti-républicanisme, clichés que nous traitons dans notre article FN : pourquoi tant de haine ? – restent profondément ancrés dans l’inconscient collectif catholique...

Barometre-presidentielle-2017-04-27-01Reprenons la « Note doctrinale sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique » offerte aux fidèles en 2002 par le cardinal Ratzinger alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, texte malheureusement magistralement ignoré de l’épiscopat français mais auquel l’abbé Grosjean a consacré son Mémoire. Ratzinger présente les « principes moraux qui n’admettent ni dérogation, ni exception, ni aucun compromis » : refus de l’avortement et de l’euthanasie, respect des droits de l’embryon humain, protection de la famille fondée sur le mariage monogame et entre personnes de sexe différent, garantie de la liberté d’éducation des enfants, protection sociale des mineurs, et libération des victimes des formes modernes d’esclavage, droit à la liberté religieuse, et développement d’une économie au service de la personne et du bien commun, respect de la justice sociale, de la solidarité et de la subsidiarité, sauvegarde de la paix. En 2006, devenu pape, il énumère les principes non-négociables devant le Parti populaire européen, la droite européenne, les réduisant à trois : « protection de la vie dans toutes ses phases ; reconnaissance et défense de la structure naturelle de la famille – union entre un homme et une femme fondée sur le mariage – ; protection du droit des parents à éduquer leurs enfants ».

Dès lors, il convient de réajuster les paramètres de la discussion sur la compatibilité entre le Front national et le catholicisme. Le FN respecte-t-il ces critères et spécialement les deux premiers principes non-négociables particulièrement clivants ? La récente passe d’arme entre Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot sur l’avortement montre qu’une partie importante du parti de Marine Le Pen y est opposé, à contre-courant de l’opinion générale pour qui l’avortement constitue un droit fondamental. On ne retrouvait nulle opposition de la sorte dans le programme d’un François Fillon qui pourtant se dit opposé à l’avortement « en conscience ». Mais la conscience n’est-elle pas le critère essentiel de choix politique ? Jean-Marie Le Pen, lui, était opposé l’avortement mais l’épiscopat français, souhaitant absolument se démarque de toute proximité idéologique avec le fondateur du FN, ne trouva d’autre moyen que de mettre en doute sa parole : Jean-Marie Le Pen était opposé à l’avortement pour une mauvaise raison. Laquelle ? Il s’y oppose non pas parce qu’il défend la vie, mais parce qu’il s’agit de sauvegarder la nation. Ce reproche lui est adressé sur la base d’un slogan frontiste « Tuer l’enfant, c’est tuer la France ». Mais ce slogan diffère-t-il vraiment du mot de Saint Jean-Paul II « Une nation qui tue ses propres enfants n’a pas d’avenir » ?

Sur l’opposition au mariage homosexuel, là encore le FN se place comme l’un des partis les plus en adéquation avec la Note du cardinal Ratzinger. Certes le Front national ne fit pas bloc contre la loi Taubira, certes Marine Le Pen ne se rendit à aucune Manif pour Tous, mais Marion Maréchal-Le Pen ou le SIEL, mouvement proche du Front, furent à la pointe de la contestation. Contre Macron, Le Pen se pose en seule défenseure authentique du mariage entre un homme et une femme, en proposant d’abroger la loi Taubira. Se pourrait-il que le million de défenseurs de la famille et de la filiation descendu dans la rue contre le mariage gay en 2013 renie leur combat soudainement en votant pour un candidat libéral-libertaire, promouvant la PMA pour les couples lesbiens ? La Manif pour Tous dans un communiqué n'a-t-elle pas qualifié Macron de "candidat ouvertement anti-famille" faisant "passer l'argent avant l'humain" ? Enfin, comment nier que, comme l’indique le baromètre d’Alliance Vita, institut pro-vie, il n’y a aucune comparaison possible entre Le Pen et Macron sur les sujets sociétaux, auxquels l’Église porte tant d’attention ? [...]"


Le Pape François ne sait pas d'où vient Emmanuel Macron

Capture d’écran 2017-04-30 à 16.10.06Interrogé, dans l'avion de retour d'Egypte, sur la politique française, le pape a déclaré :

«Sur la France, je vous le dis en vérité: je ne comprends pas la politique intérieure française… J'ai cherché à avoir de bons rapports avec l'ancien président Hollande. Il y a eu un conflit à un moment donné, mais on a pu en parler clairement, sur les causes et en respectant son opinion» «Des deux candidats politiques, je ne connais pas l'histoire. Je sais que l'un représente la droite forte mais l'autre, vraiment je ne sais pas qui il est. Alors je ne peux pas donner une opinion claire sur la France».

Il vient tout simplement de l'écurie de François Hollande.


Christan Vanneste votera Marine Le Pen

L'ancien député UMP, aujourd'hui président du RPF, estime que Nicolas Dupont-Aignan a raison :

Capture d’écran 2017-04-30 à 15.58.09"Les Français découvrent la cruauté de la situation. Ils se retrouvent devant un choix par défaut entre deux candidats qui n’ont aucune expérience du pouvoir à ce niveau. Après cinq ans d’une présidence lamentable dont les derniers chiffres du chômage rappellent l’effarante nullité, ils avaient cru voir l’homme providentiel, un gaulliste expérimenté, brillamment désigné par une primaire réussie. Son projet déployait une rigueur à la hauteur de la débâcle nationale. Il faisait appel au patriotisme et au courage. La meute politicienne et médiatique, quant à elle,  a aussitôt fait appel au travers français qui est de préférer les demi-mesures qui frappent les autres plutôt que les solutions radicales.  » Le sang, la sueur et les larmes », c’est bon pour les Anglais ! L’étoile de Fillon a pâli. L’opération montée par l’Elysée sur ses arrangements familiaux à l’Assemblée l’a rabougrie. Sa sortie de scène avec un stupéfiant ralliement à Macron, le mondialiste qui n’avait pas hésité à salir la France en l’accusant de crimes contre l’humanité, l’a définitivement éteinte. Son gaullisme était donc une imposture. Il est vrai que Les Républicains ont tout abandonné du gaullisme ! Bien sûr que de Gaulle était souverainiste ! C’était l’axe d’une politique qui lui avait fait pratiquer la politique de la chaise vide à Bruxelles, refuser l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché Commun, et quitter l’Otan. Le RPR qui incarnait l’héritage avait, dans ses débuts, maintenu cette ligne en prônant la préférence nationale, et en étant plutôt eurosceptique avec Pasqua et Seguin. Or par un incroyable renversement de la vérité, qui correspond bien à la post-démocratie à laquelle nous sommes désormais soumis, des gens qui n’ont jamais été gaullistes, ou qui ne le sont plus, osent aujourd’hui injurier, traiter d’imposteur Nicolas Dupont-Aignan parce qu’il a passé un accord avec Marine Le Pen qu’il soutient désormais pour la présidentielle. [...]

Les Français sont devant un dilemme auquel l’oligarchie régnante les a conduits par ses manoeuvres. Elire Macron serait couronner le bilan d’un quinquennat désastreux qu’une manipulation politicienne aurait ainsi sauvé. Ce serait poursuivre l’effacement de la France, et la destruction de ses bases les plus solides, comme la famille. Ce serait faire rentrer à l’Elysée le candidat de Bergé…  La machine de diabolisation du Front National est à nouveau en route. Elle ne vise pas l’intelligence, mais procède par suggestions, elle suscite le réflexe plus que la réflexion. Le comportement des élus de ce parti ne pose cependant plus de problème. En revanche, les positions économiques, sociales, sociétales de Mme Le Pen ne sont pas satisfaisantes. Elles ne mettent pas fin à la dérive suicidaire d’un Etat-Providence à bout de souffle et annoncent avec l’Europe une rupture brutale qui ne pourra pas être réalisée sans conséquences néfastes pour le pays. La France n’est pas le Royaume-Uni. Qu’il faille revenir aux monnaies nationales et reconstruire l’Europe sur d’autres bases est un objectif souhaitable, mais qu’on doit envisager de manière réaliste. Il semblerait que l’accord passé entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen aille, sur ce point, dans la bonne direction. Les élections législatives doivent, de toute manière, permettre de recomposer la droite en l’appuyant sur ses valeurs authentiques, en la délestant des opportunistes prêts à toutes les compromissions. Elles seront décisives !


On ne rend pas service à la papauté en décalquant dans le gouvernement de l’Église le modèle absolutiste

Renaud Silly, dominicain et chercheur à l’École archéologique et biblique de Jérusalem, a établi, présenté et préfacé le volume que les éditions Robert Laffont ont consacré à Bossuet dans la collection « Bouquins ». Il dévoile un Bossuet spirituel, fruits de la maturité, écho de la fidélité de l’évêque de Meaux au Dieu de sa vie qui l’inspire jusque dans son génie oratoire si magnifiquement français et si propice à l’édification de ses lecteurs. Il a été interrogé par Philippe Maxence dans L'Homme Nouveau. Extrait :

Capture d’écran 2017-04-29 à 15.02.14Doit-on se méfier de lui et de ses écrits en raison de ses positions gallicanes, bien que certains aient pensé que s’il n’avait pas été le rédacteur des Quatre articles de 1682 il eut pu être élevé sur les autels ?

Cette question fait l’objet d’un lourd malentendu. Il existait sous l’Ancien Régime un gallicanisme politique, celui de certains Messieurs du Parlement. Il aurait peut-être défendu la suprématie de l’État en matière religieuse si les rois ne l’avaient arrêté dans sa course. Il a triomphé pour un temps avec la Constitution civile du clergé. Le gallicanisme de Bossuet en revanche est religieux. Il ne tire pas sa source de la philosophie politique ou juridique, mais de l’histoire ; c’est une façon de penser la place de l’Église de France dans l’universalité catholique. Sans défendre la Déclaration des Quatre articles, rappelons qu’elle n’a pas été condamnée et ne pouvait l’être au stade où se trouvait la théologie catholique en 1682. L’assimilant à une nouveauté, Bossuet ne croyait pas à l’infaillibilité personnelle des papes. En revanche, il croyait ardemment à l’indéfectibilité de l’Église romaine dans la foi, selon les promesses de Lc 22, 32 et Mt 16, 18. Je ne connais pas de plus bel éloge du Siège de Pierre et de la place que Dieu a voulue pour lui que le Sermon sur l’unité de l’Église de 1681. Être gallican pour Bossuet, c’est la manière française d’être catholique, apostolique et romain, de même que Dante s’est montré bon Européen en illustrant le génie italien. On ne rend pas service à la papauté en revendiquant pour elle on ne sait quelle supériorité temporelle sur les princes ou en décalquant dans le gouvernement de l’Église le modèle absolutiste."


16 au 22 août : retraite pour jeunes filles au Barroux

Retraite prêchée au Monastère Notre-Dame de l’Annonciation, pour jeunes filles de 17 à 29 ans, du 16 au 22 août 2017.

Conférences, offices en grégorien (forme extraordinaire), promenades, entretiens avec moines et moniales…

Inscriptions et renseignements : Abbaye Notre-Dame de l’Annonciation (Mère Rafqa) - 750 chemin des Ambrosis - 84330 Le Barroux (Téléphone : 04 90 65 29 29).

Capture d’écran 2017-04-22 à 16.16.20


Il y a 120 ans, l'incendie du Bazar de la Charité

Incendie-Bazar-ChariteA l’occasion du 120e anniversaire de l’incendie du Bazar de la Charité, une messe sera célébrée en la chapelle Notre-Dame-de-Consolation, 23, rue Jean-Goujon, 75008 Paris, le jeudi 4 mai à 18 heures 30, à la mémoire des victimes.

L'association des descendants organise une visite du site le même jour à 14 heures (inscription préalable à [email protected]) et recevra à l'issue de la messe dans les locaux construits il y a plus d'un siècle.

Sur ces lieux, cent-vingt cinq personnes venues vendre au profit des nécessiteux trouvèrent la mort le 4 mai 1897. Parmi elles, la duchesse d'Alençon, soeur de l'impératrice d'Autriche, fut comptée au nombre des victimes, au milieu de nombreuses responsables d'oeuvres catholiques, paroisses, écoles, orphelinats.


C’est arrivé un 30 avril…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 avril 311 : édit de Sardique, ou édit de Tolérance.

L'empereur romain Galère autorise le culte chrétien par cet édit publié le jour de sa mort et après avoir passé sa vie à persécuter les Chrétiens.

  • le 30 avril 1341 : décès de Jean III de Bretagne, dit «Jean III le Bon».

Jean III est duc de Bretagne de 1312 à 1341. Le duc meurt sans aucun héritier direct. Ayant refusé d'arranger sa succession, il provoque une guerre de succession, surnommée « guerre des deux Jeanne ». En effet, Jeanne de Penthièvre et Jeanne de Flandre se disputent l'héritage pour leurs maris respectifs, Charles de Blois et Jean de Montfort. Finalement, la maison de Montfort emporte le duché de Bretagne. Voir les chroniques du 27 mars sur le combat des Trente, du 12 avril.

  • le 30 avril 1524 : combats de Rovasenda, en Lombardie, mort de Bayard.

L'armée française est chassée de Lombardie ; le chevalier Bayard est mortellement blessé au cours des combats par un coup d'escopette le 29 avril. Pierre du Terrail Chevalier de Bayard, ayant refusé d'être transporté par ses compagnons d'armes expire dans le camp des troupes de Charles Quint qui lui vouent néanmoins un immense respect. Il dit à ses compagnons avant de les laisser le quitter : « Je n'ai jamais tourné le dos devant l'ennemi, je ne veux pas commencer à la fin de ma vie »

Charles de Bourbon, Connétable de France, traître à son pays et son Roi a ses derniers mots avec lui:

«Ah! Monsieur de Bayard, que j'ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier!

  Monsieur, il n'est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de Bien; mais j'ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie! ».

Pierre du Terrail Chevalier de Bayard, né en 1476 à Pontcharra en Savoie, est certainement le plus grand des capitaines d'armes de François Ier avec Trivulce, Gaston de Foix-Nemours, Louis III de La Trémoille et Jacques de Chabannes de La Palice. Il participe à trois Guerres d'Italie, et s'illustre partout : à Fornoue, Ravenne, Bologne, Marignan, Brescia et Vérone. Mais son exploit le plus célèbre reste la défense du Pont du Garigliano contre les forces de Gonzalve de Cordoue et deux cents chevaliers ennemis. Voir la chronique du 28 décembre.

De 1515 à 1522, il assure aussi avec conscience et compétence la charge de Gouverneur du Dauphiné et agit de manière non négligeable contre une épidémie de peste.

  • le 30 avril 1555 : décès du pape Marcel II.
  • le 30 avril 1573 : la tour de la cathédrale de Beauvais, s'effondre le jour de l'Ascension.

Cette tour, qui a été achevée en 1569, s'écroule miraculeusement après que le clergé et les paroissiens en procession, soient sortis de l'édifice.

  • le 30 avril 1619 : réconciliation entre le Roi Louis XIII et sa mère, Marie de Médicis, par le traité d'Angoulême.

Un accord de réconciliation est signé à Angoulême entre le fils et sa mère Marie de Médicis, par l'entremise de Richelieu. La reine-mère reçoit le gouvernement de l'Anjou, mais renonce définitivement à s'occuper des affaires du Royaume. Elle ne tient pas parole et cherche bientôt à nouveau, avec quelques grands du Royaume, à reprendre le pouvoir.

  • le 30 avril 1623 : naissance de François de Laval, premier évêque de la Nouvelle France)

Il a été déclaré saint par le pape François le 3 avril 2014, lequel a utilisé le rare processus de canonisation équipollente.

  • le 30 avril 1651 : naissance de Jean-Baptiste de la Salle, pédagogue et grand réformateur de l'éducation en France.

Voir la chronique du 7 avril.

  • le 30 avril 1655 : mort d'Eustache Le Sueur.

Né le 19 novembre 1616 à Paris, Eustache Le Sueur y meurt le 30 avril 1655. Fils d'un sculpteur sur bois, il est le fondateur de la peinture classique à la française. Elève de Simon Vouet, il devient l'un des premiers enseignants de l'Académie royale de peinture et de sculpture. On lui doit la "Vie de Saint-Bruno" en 22 tableaux au cloître de la Chartreuse de Paris.

Présentation de la Vierge au Temple (vers 1640-45), musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg

  • le 30 avril  1663 : Louis XIV fonde le Conseil de Québec.

Louis XIV fonde le Conseil de Québec, qui devient la première constitution politique de la Nouvelle-France. Ce conseil est formé du gouverneur de Québec, Charles Huault de Montmagny, du supérieur des Jésuites et du gouverneur de Montréal. La mission de ce conseil est de gérer la traite des fourrures, d'assurer l'ordre et de la justice.

Charles Huault de Montmagny

  • le 30 avril 1774 : agonie de Louis XV.

A Paris les salles de spectacles ferment leurs portes et l'archevêque ordonne des prières dans toutes les églises pour la santé du Roi. Les courtisans accourent à Versailles pour se faire voir du Dauphin Louis-Auguste.

  • le 30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis pour 80 millions de francs.

Les Etats-Unis achètent à la France pour 80 millions de francs ou 15 millions de dollars les territoires de la Louisiane, repris à l'Espagne en 1800. Napoléon Bonaparte compte avec cet argent financer la guerre contre l'Angleterre. La Constitution le lui interdit, mais il n'en a cure. Ce traité est toutefois secret et effectif qu'au 29 décembre 1803. (Voir la chronique). Le 10 avril 1803, deux jours avant l'arrivée de Monroe, il confie à Decrès:

"Je connais tout le prix de la Louisine et pourtant je vais la céder aux États-Unis." (Voir la chronique du jour)

Monröe est venue acheter la ville de La Nouvelle-Orléans, c'est-à-dire le débouché du Mississipi sur la mer. Il ne veut rien de plus et il a été autorisé par Jefferson et le Congrès à monter jusqu'à dix millions de dollars pour cette transaction. Il en propose 2 millions.

Napoléon lui répond:

"Je ne veux pas vous céder seulement La Nouvelle-Orléans, mais toute la Louisiane. Votre prix sera le mien."

 

En jaune la Louisiane française

  • le 30 avril 1827 : incident diplomatique entre la France et le Dey d'Alger.
Le consul de France, Deval, est outragé par le Dey qui le soufflette avec son éventail.
Ce motif va justifier la conquête de l'Algérie.
  • le 30 avril 1834 : publication par le père Félicité Robert La Mennais des « Paroles d'un croyant »
Le pape condamne ce livre « peu considérable par son volume, mais immense par sa perversité ». Félicité Robert Lamennais, à la différence de son frère, Jean-Marie de La Mennais, prêtre lui aussi, va adhérer à la république et devenir hérétique. Il suit à peu près le même chemin que Victor Hugo, tombant dans une religion humaniste où Dieu n'est plus qu'un faire-valoir.
Son frère, Jean-Marie de La Mennais est le fondateur de la congrégation des Filles de la Providence de Saint-Brieuc en 1818, et de la congrégation des Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel en 1819. Si ce dernier meurt en odeur de sainteté, Félicité Robert meurt comme un apostat.
  • le 30 avril 1849 : les troupes du général Oudinot arrivent à Rome.
Voir la chronique du 24 avril ; 5000 des 7000 Français ayant débarqué le 24 attaquent Rome. Ils sont reçus à coups de canon et de fusils par 10.000 républicains italiens.
L'assaut est un échec, mais le général Oudinot ne s'avoue pas vaincu. Réorganisant ses troupes avec les renforts venus de France il prépare la conquête de la ville pour début juin (voir les chroniques du 4 juin et du 2 juillet)
  • le 30 avril 1863 : bataille de Camerone, au Mexique.

Ce combat se déroule pendant l'Expédition du Mexique où la France de Napoléon III soutient l'Empereur du Mexique Maximilien contre les insurgés de Benito Juarez.
Un détachement de la Légion étrangère commandé par le capitaine Jean Danjou, qui est tué pendant la bataille, livre un combat acharné pendant neuf heures contre deux mille Mexicains.

 

Alors que l'Armée Française assiège la cité de Puebla, une colonne de ravitaillement part de Vera Cruz afin d'approvisionner les Français. Danjou commande une petite unité, de 62 hommes, chargée d'assurer la protection du convoi.

Ayant repéré 2 000 Mexicains, dont 800 cavaliers, le capitaine Danjou décide de se replier dans une hacienda du nom Camarón de Tejeda, pour y former le carré. Pendant près de quatre heures, Légionnaires et Mexicains s'affrontent. Les Mexicains somment une première fois les Français de se rendre, mais Danjou répond :
« Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ».
Il est tué d'une balle peu de temps après. Les Mexicains montent de nouveau à l'assaut ; mettent le feu à l'hacienda, mais les légionnaires résistent.
A 17h00, le détachement est réduit à cinq légionnaires. A 19h00, le Lieutenant Maudet décide de charger à la baïonnette. Un dernier homme est tué et le lieutenant blessé. Le Caporal Maine décide alors de cesser le combat. Il demande au Capitaine Ramon Laisné (mexicain d'origine française) :
«Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. »
Laisné répond :
«On ne refuse rien à des hommes comme vous. Mais parlez-moi en français. Mes hommes pourraient croire que vous êtes des Espagnols du parti conservateur, et ils vous massacreraient.»
Lorsque les quatre hommes sont présentés au Colonel mexicain Milan, celui-ci s'écrie : « Mais ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons ».

Par leur sacrifice, ces légionnaires ont permis au convoi d'arriver sans encombre à Puebla. La ville va tomber dans peu de temps. (Voir la chronique du 29 mars)

 
Le capitaine Danjou
En souvenir de ce fait d'armes, ce jour est devenu la fête annuelle de la Légion étrangère, formation militaire française créée par Louis-Philippe en 1831.
  • le 30 avril 1881 : la flotte française s'empare de Bizerte.

Des forces françaises, parties d'Algérie, pénètrent en Tunisie.

  • le 30 avril 1883 : décès d'Édouard Manet, peintre français.

Son œuvre a marqué la transition vers l'impressionnisme et l'art moderne."Le Déjeuner sur l'herbe", "Le Fifre", "L'Exécution de Maximilien" font partie de ses tableaux les plus célèbres.

 

Le canot

  • le 30 avril 2001 : Jean Paul II publie le motu proprio Sacramentorum sanctitatis tutela
Ce document oblige les évêques à signaler les abus sexuels à la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Des sympathisants LR adhèrent à Debout La France

Ce lecteur du Salon Beige écrit au responsable local DLF :

"Bonjour Cher Monsieur,

Dimanche dernier fût le Munich des « républicains ». Moins de deux minutes après la défaite François Fillon se prosternait devant la dictature socialiste et faisait allégeance à ceux-là même qu’il accusait d’être, via un « cabinet noir » , à l’origine de ce qu’il appelait un « coup d’état contre la démocratie ».

Ceux qui accusent aujourd’hui Nicolas Dupont Aignan de trahison et de collabos se sont tous soumis au dictat de la mediatico-socialisto bien pensance prônant justement un gouvernement de collaboration avec les LR et Macron (qui est soutenu par la sinistre Taubira, Cohn Bendit Cohn, Robert Hue et l’apprenti dictateur Emmanuel Valls).

 Ces gens qui n’ont de mot à la bouche que « De Gaulle » et qui s’auto – déclarent héritiers des résistants de la guerre de 1940 me dégoutent désormais car ils ne sont que l’humiliante image d’une France de l’abandon, de la corruption, de la trahison et de la capitulation. Le pire c’est que leur motivation unique est d’obtenir une pitance éventuelle par les fossoyeurs socialistes que représente Macron aujourd’hui.

J’admire le courage de Monsieur Dupont Aignan, d’être digne et droit dans les circonstances dramatiques que traversent notre pays. J’ai adhéré ce matin à Debout la France pour vous soutenir (à mon humble niveau) car vous savez parfaitement que depuis hier soir Monsieur Dupont Aignan vous  allez devenir l’aversion du système médiatico-politique et que vous allez rejoindre le camps des «  mauvais français » pour subir la haine, le mensonge, l’insulte de ceux qui essayent de sauver leurs fesses ( comme disait Marion Maréchal Le Pen).

Grâce à l’action et à la décision de Monsieur Dupont Aignan et de toute l’équipe de Debout la France le combat des capitulards est, à mon sens définitivement perdu. En effet je suis persuadé qu’hier soir sur France deux, un grand mouvement de résistance, ou plutôt, un grand « conseil national de la résistance patriotique » vient de se créer. Le 9 novembre 1989 le mur de l’est est tombé, le 28 avril 2017 le mur de la honte médiatico-politico -bienpensante française vient également de tomber." 


L'Eglise de la République donne sa consigne de vote

Philippe Charuel, Grand Maître de la Grande Loge de France, appelle évidemment à rejoindre le successeur de François Hollande, Emmanuel Macron, avec des arguments (repli, refus...) que certains évêques (mai pas beaucoup) ont repris (triste convergence) :

Capture d’écran 2017-04-29 à 18.00.32"Obédience Maçonnique multiséculaire, la Grande Loge de France a fait sienne la devise républicaine Liberté, Egalité, Fraternité. A la veille du second tour de l’élection présidentielle, elle considère de son devoir de s’adresser à toutes celles et à tous ceux qui, par leurs votes, vont devoir faire un choix décisif. Patrie des Droits de l’Homme, la France doit rester une référence et un exemple dans notre monde. Une extrême vigilance s’impose face à la séduction trompeuse du populisme. L’histoire bégayant lorsque les nationalismes refont surface, les valeurs de notre République ne sauraient permettre de tolérer, même sous le couvert d’une communication plus policée, des idées prônant le refus de l’Autre, le repli sur soi et l’exploitation d’un contexte économique pour justifier un refus d’ouverture à notre monde. Témoignage de notre passé, sur les murs de notre Grande Loge de France sont gravés les noms des Frères victimes des pelotons d’exécution et des camps d’extermination. En 2014, nous avons donné à notre Grand Temple le nom de notre Frère Pierre Brossolette qui, pour sauver ses frères d’armes, a fait le sacrifice de sa vie. Puissent ces tragédies de l’histoire rappeler l’exigence d’une lutte permanente pour la Liberté, le Respect et la Dignité des femmes et des hommes qui vivent dans notre République. En certaines circonstances, il est du devoir d’une Obédience Maçonnique de le rappeler. Telle est à ce jour l’obligation de la Grande Loge de France."

Quel argumentaire ! Les véritables soucis du peuple français sont mis sous le tapis. On voit bien que, ce qui s'affronte dans cette élection, c'est la nomenklatura de la France d'en haut, contre les "sans dents" de la France d'en bas.


Macron n’est que le « produit » d’appel du mondialisme et des grands groupes financiers

De Philippe Maxence, directeur de L'Homme Nouveau :

ZZnn8k9N_400x400"[...] Macron n’est que le « produit » d’appel du mondialisme et des grands groupes financiers. Pierre Bergé, Xavier Niel, Patrick Drahi, Jacques Attali, sont parmi ses principaux soutiens. Leur agenda est simple : continuer à déréguler la société française, à l’ubériser économiquement tout en imposant une ubérisation morale avec l’ouverture à la marchandisation du corps. Il n’est pas exagéré de voir en Emmanuel Macron un « Hollande 2.0 » ; une nouvelle version plus attrayante et plus performante du social-libéralisme-libertaire. Libéral au plan économique et libertaire au plan moral, le tout placé le temps de la transition, sous la conduite de l’État, selon la bonne conception dirigiste du socialisme.

Soutenue par une bonne partie du petit peuple, Marine Le Pen aura du mal à faire le poids. D’abord parce que le système, ayant anticipé son score, a réagi pour éviter l’équivalent du Brexit ou de l’arrivée de Trump au pouvoir. Ensuite, parce que l’on ne gagne pas un second tour sans alliés politiques. Le Front national est électoralement le premier parti de France, mais il est seul. Sauf si les électeurs de Fillon et de Mélenchon décident de ne pas suivre les consignes de vote des appareils politiques. Dans l’état d’emprise médiatique dans lequel sont enserrés les Français, on voit mal comment les reports de voix seraient décisifs pour que la candidate du Front national l’emporte au second tour.

Que faut-il faire ?

Le véritable redressement de la France ne passera pas par une victoire électorale. Elle nécessite un véritable effort sur le long terme, une réforme intellectuelle et morale, de très grande ampleur. Est-elle possible ?

Qu’elle soit absolument nécessaire doit suffire pour travailler dans ce sens. Il est urgent de remettre de l’ordre dans les concepts, de se libérer de la fascination électorale qui repose sur l’opposition entretenue des Français les uns contre les autres. Un jeune philosophe vient à ce titre de publier un essai remarquable qui mérite que l’on s’y attarde. Dans Souveraineté et désordre politique, vaincre le nihilisme (Cerf, 208 p., 19 €), Guilhem Golfin s’attaque de front au concept de souveraineté dont il montre bien à la fois ce qu’il recouvre aujourd’hui comme réalités à défendre et d’ambiguïté en raison de ses origines modernes, clairement anti-chrétiennes. Le travail d’éclaircissement qu’il a opéré à ce sujet, en recourant à la fois à la philosophie classique et à la pensée chrétienne, évite de se laisser entraîner dans les fausses solutions générées par le système tout en préparant l’avenir. C’est un modèle du genre, véritable facteur d’espoir."


Macron renvoie les opportunistes LR

Dans un entretien au Figaro, Emmanuel Macron refuse toute coalition avec LR ou le PS s'il est élu président:

«Il n'y aura pas de coalition avec les deux grands partis existants, ni avec LR ni avec le PS. Mais dans les temps qui arrivent, il y aura une refondation de la vie politique qui verra des socialistes et des Républicains me rejoindre individuellement».

«Nous avons François Baroin, qui est l'un des responsables d'un parti qui fait 20% au premier tour de la présidentielle. Et il dit de manière absolument invraisemblable : moi je veux bien être Premier ministre d'Emmanuel Macron. Vous me direz, il a voulu être celui de Nicolas Sarkozy, il a voulu être ensuite celui de François Fillon, il voudrait devenir le mien. Il manifeste donc une vraie constance : la recherche de son intérêt personnel».

Les responsables LR devraient le savoir : c'est la gauche qui pose les conditions de la vie politique en France. S'ils refusent ces conditions, ils rejoignent alors la bête immonde.


"Associer le nationalisme à la guerre est terriblement réducteur, et même totalement faux"

Mise au point historique de Vincent Tournier, maître de conférence de science politique à l’Institut d’études politiques de Grenoble.

"Le nationalisme, c’est la guerre", ne cesse de répéter François Hollande, maintenant suivi par Emmanuel Macron. Cette convergence dans la condamnation du nationalisme n’est pas surprenante en ces temps d’intégration européenne et de montée du FN. Mais elle est malgré tout inquiétante tant elle témoigne d’une vision simpliste de l’histoire. Associer le nationalisme à la guerre est terriblement réducteur, et même totalement faux. La guerre est un phénomène ancien, sans doute éternel dans l’histoire humaine, alors que le nationalisme est très moderne puisqu’il émerge avec les Lumières et la Révolution française.

Le terme même de « nationalisme » date de 1798. A cette époque, les guerres sont d’ailleurs surtout attribuées à l’ambition des Princes et aux intérêts des castes dirigeantes, alors que les peuples sont vus comme sages et pacifiques. Aujourd’hui, le raisonnement a basculé : les élites sont vues comme une source de paix alors que les peuples sont considérés comme un problème. C’est un signe supplémentaire de la crise que connaît l’idée démocratique dans l’Europe contemporaine.

Mais réduire la guerre au nationalisme revient à ignorer que les guerres ont des causes multiples, variables selon les époques. Ces causes mêlent le pouvoir, l’économie, les intérêts, la religion. Le nationalisme n’est pas en lui-même un facteur de guerre : la Suisse ou la Finlande, pourtant très nationalistes, ne menacent personne. En fait, le nationalisme ne devient un facteur de guerre que lorsqu’il s’est accompagné d’une logique impérialiste d’expansion territoriale ou, surtout, sur une volonté de regroupement des minorités nationales éparpillées, comme ce fut le cas pour la guerre de 1914, laquelle avait davantage à voir avec l’impérialisme allemand qu’avec le nationalisme français.

Et puis, tout de même : comment peut-on sérieusement soutenir que le nationalisme c’est la guerre, alors que la France est aujourd’hui menacée par un phénomène (l’islamisme) qui se caractérise justement par la négation des nations au nom d’un projet d’unification universelle autour d’une communauté religieuse ? (...)

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Prière pour la France du 29 avril au 7 mai

A dire quotidiennement et à diffuser :

JehannePère Céleste, si bon et si miséricordieux, qui nous avez créé et racheté par Votre Fils, nous vous demandons pardon pour tous les péchés commis depuis plusieurs siècles qui ont conduit la France à la situation actuelle et nous vous prions pour la paix de notre pays.

Seigneur Jésus, qui êtes mort pour nous, par votre Précieux Sang et votre Sacré Coeur, venez régner sur la France.

Esprit-Saint, vous le Consolateur et lʼAvocat, intercédez pour nous et venez embraser la France du Feu de votre Amour et de votre Vérité.

Sainte Trinité, nous vous confions toutes les âmes du purgatoire, particulièrement les prêtres qui vous sont si chers, en vous demandant leur intercession pour notre pays.

Vierge Marie, Reine de France, qui aimez tant vos enfants et souffrez pour eux, en ce centenaire de vos apparitions à Fatima, nous confions la France à votre Coeur Immaculé, nous vous implorons de régler la situation de notre pays. Reine des anges, qui avez écrasé la tête de lʼennemi, envoyez votre Armée à notre secours.

Saint Joseph, à qui la France a été consacrée par Louis XIV, nous vous demandons par avance la grâce en lʼhonneur de votre fête du 1er mai, que notre pays soit sauvé.

Saint Michel, qui êtes apparu au mont Gargano le 8 mai, et qui en ce jour avez guidé Sainte Jeanne dʼArc, venez au secours de notre pays et des âmes rachetées par le sang du Christ, avec tous vos anges.

Sainte Jeanne dʼArc, qui avez commencé à libérer Orléans un 7 mai, et Sainte Thérèse de lʼEnfant-Jésus, patronnes secondaires de la France, intercédez pour nous.

Tous les saints de France, qui avez tant prié pour notre pays, et tous les saints du Ciel, venez au secours de la France.

Saints anges veillez sur nous.

(Suggestion : chapelet à la Divine Miséricorde et chapelet à la Vierge ou rosaire)


Après avoir été gazés par Manuel Valls, nous serons trainés au tribunal par Macron

Communiqué d'On Ne Lâche Rien :

On-ne-lache-rien-propo-finaleLIGHT_reference"Il y a cinq ans se levait le plus grand mouvement social du quinquennat de François Hollande : La Manif Pour Tous. Depuis cette date, nous, militants engagés dans ce grand combat pour la famille et le mariage, n’avons renoncé à aucun de nos objectifs politiques : l’abrogation de la loi Taubira, l’interdiction de la GPA, la réservation de la PMA aux couples hétérosexuels, la suppression de toute référence à l’idéologie du genre dans les programmes politiques et éducatifs officiels…

Le 16 avril 2017, le candidat Emmanuel Macron a écrit une « lettre ouverte aux personnes LGBTI » dans laquelle il nous menace en ces termes : « Près de quatre ans après le déchaînement de réactions anti-LGBTI ayant entouré le vote de la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe, les blessures sont encore loin d’être pansées. (…) Ma priorité sera la lutte implacable contre les anti-LBTI dans toutes leurs dimensions. »

L’avertissement est explicite : après avoir été gazés par Manuel Valls, nous serons trainés au tribunal par Macron. La liberté d’expression, après avoir été foulée aux pieds sous Hollande, sera simplement supprimée sous Macron pour les défenseurs de la vie, de la famille et du mariage. La déclaration de guerre que nous adresse Emmanuel Macron est claire. Elle exige notre mobilisation à tous pour le faire battre dans les urnes. Face à l'alternative entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, la responsabilité que nous confère le combat mené pour la famille et le mariage nous impose de renoncer au « ni-ni ».

La défense de la civilisation française contre le mondialisme que revendique Marine Le Pen ne peut se passer de l'appui du million de français qui ont constitué la seule opposition réelle à François Hollande pendant son funeste quinquennat. Notre combat a représenté pour lui un tel coût politique que le vote de la loi Taubira l'a définitivement privé de tout soutien dans l'opinion publique, l'obligeant à écourter son mandat, puisque, depuis l'annonce de sa renonciation à être candidat, il n'exerce plus, de fait, aucun rôle politique en France. A l'heure où Emmanuel Macron semble oublier que le parti de François Hollande a perdu toutes les élections partielles, municipales, locales et régionales à la suite du vote de la loi Taubira, nous invitons tous les défenseurs de la famille et du mariage à utiliser le poids électoral qu'ils représentent pour le faire battre au 2ème tour de l’élection présidentielle.

Le premier tour a démontré que le clivage droite-gauche s’exprime aujourd’hui en termes de valeurs, selon deux conceptions de l'homme, du progrès et de la civilisation. Macron nous dirige vers la légalisation de l'euthanasie et de la PMA, la dépénalisation de la GPA et du transhumanisme, comme réclament les marchés transnationaux. Marine Le Pen, en assumant son opposition à la mondialisation financière, aura aussi la responsabilité de défendre la famille, le mariage, les soins palliatifs, la dignité de l'embryon et le respect de la vie humaine. Nous serons là pour y veiller. Pour tous ceux qui continuent de proclamer « On ne lâche rien ! », elle représente le seul vote cohérent avec notre combat."


Pour soutenir Macron, tout est visiblement permis

On connaissait les journalistes engagés, ceux qui signent les pétitions des ministres comme Audrey Pulvar, ceux qui ne se cachent plus leur militantisme comme Ruth Elkrief, ceux qui débattent contre Marine Le Pen au lieu de questionner... On connaissait les présidents d'université qui utilisent les adresses mail des étudiants pour qu'ils votent Macron...

Aujourd'hui c'est un médecin influent qui relaie un courriel pro-Macron à tous les médecins des Hôpitaux de Paris :

"Oubliant déontologie et retenue, le Docteur Anne Gervais, infectiologue et vice-présidente de la commission méciale de l’AP-HP, a relayé un message du très médiatique professeur André Grimaldi, du Service de Diabétologie de l’Hôpital de la Salpêtrière, appelant à « faire barrage  au Front National » et à « voter pour Emmanuel Macron » à l’ensemble des médecins de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Et ce sur leur mail professionnel.

On imagine le scandale qu’aurait suscité ce genre d’initiative si elle avait été effectuée en faveur de l’autre candidate qualifiée au second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen. D’autant que le poste occupé par Anne Gervais est un poste d’influence, puisqu’elle incarne les intérêts des médecins au sein de l’AP-HP et y défend leurs demandes et leurs besoins."

Les Français vont-ils ouvrir les yeux face à ces scandales contre la démocratie ?


Les banquiers d'affaire rigolent beaucoup des rémunérations déclarées d'Emmanuel Macron

Julien Rochedy aimerait que les journalistes enquêtent sérieusement sur le sujet :


Pour un authentique dialogue interreligieux : devoir de l’identité, le courage de l’altérité et la sincérité des intentions

C'est le message du pape François, adressé hier à l'université Al-Azhar au Caire :

Cq5dam.web.800.800"[...] Trois orientations fondamentales, si elles sont bien conjuguées, peuvent aider le dialogue : le devoir de l’identité, le courage de l’altérité et la sincérité des intentions. Le devoir d’identité, car on ne peut pas bâtir un vrai dialogue sur l’ambiguïté ou en sacrifiant le bien pour plaire à l’autre ; le courage de l’altérité, car celui qui est différent de moi, culturellement et religieusement, ne doit pas être vu et traité comme un ennemi, mais accueilli comme un compagnon de route, avec la ferme conviction que le bien de chacun réside dans le bien de tous ; la sincérité des intentions, car le dialogue, en tant qu’expression authentique de l’humain, n’est pas une stratégie pour réaliser des objectifs secondaires, mais un chemin de vérité, qui mérite d’être patiemment entrepris pour transformer la compétition en collaboration.

Éduquer à l’ouverture respectueuse et au dialogue sincère avec l’autre, en reconnaissant ses droits et ses libertés fondamentales, spécialement la liberté religieuse, constitue la meilleure voie pour bâtir ensemble l’avenir, pour être des bâtisseurs de civilisation. Car l’unique alternative à la civilisation de la rencontre, c’est la barbarie de la confrontation, il n’y en a pas d’autre. Et pour s’opposer vraiment à la barbarie de celui qui souffle sur la haine et incite à la violence, il faut accompagner et faire mûrir des générations qui répondent à la logique incendiaire du mal par la croissance patiente du bien : des jeunes qui, comme des arbres bien plantés, sont enracinés dans le terrain de l’histoire et, grandissant vers le Haut et à côté des autres, transforment chaque jour l’air pollué de la haine en oxygène de la fraternité. [...]

Capture d’écran 2017-04-29 à 10.26.36En ce sens, en tournant encore le regard vers le Mont Sinaï, je voudrais me référer à ces commandements, qui y ont été promulgués, avant d’être écrits sur la pierre. Au centre des ‘‘dix paroles’’ résonne, adressé aux hommes et aux peuples de tous les temps, le commandement « tu ne tueras pas » (Ex 20, 13). Dieu, qui aime la vie, ne se lasse pas d’aimer l’homme et c’est pourquoi il l’exhorte à s’opposer à la voie de la violence, comme présupposé fondamental de toute alliance sur la terre. Avant tout et en particulier aujourd’hui, ce sont les religions qui sont appelées à réaliser cet impératif ; tandis que nous nous trouvons dans le besoin urgent de l’Absolu, il est indispensable d’exclure toute absolutisation qui justifie des formes de violence. La violence, en effet, est la négation de toute religiosité authentique.

En tant que responsables religieux, nous sommes donc appelés à démasquer la violence sous les airs d’une présumée sacralité, qui flatte l’absolutisation des égoïsmes au détriment de l’authentique ouverture à l’Absolu. Nous sommes tenus de dénoncer les violations contre la dignité humaine et contre les droits humains, de porter à la lumière les tentatives de justifier toute forme de haine au nom de la religion et de les condamner comme falsification idolâtrique de Dieu : son nom est Saint, il est Dieu de paix, Dieu salam. C’est pourquoi, seule la paix est sainte et aucune violence ne peut être perpétrée au nom de Dieu, parce qu’elle profanerait son Nom. [...]

Mais la religion n’est certes pas uniquement appelée à démasquer le mal ; elle a en soi la vocation de promouvoir la paix, aujourd’hui probablement plus que jamais. Sans céder à des syncrétismes conciliants, notre devoir est de prier les uns pour les autres, demandant à Dieu le don de la paix, de nous rencontrer, de dialoguer et de promouvoir la concorde en esprit de collaboration et d’amitié. [...]"