Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Previous month:
avril 2017
Next month:
juin 2017

Les AFC réunissent les candidats autour de la famille

Les associations familiales Catholiques de Versailles, Viroflay et Saint-Quentin ont interpellé les candidats aux législatives pour connaitre leur programme en matière de politique familiale… Il y a quelques jours, la première de ces soirées était organisée à Versailles en présence de plusieurs candidats de la deuxième circonscription.


Julien Langard (ex-FN) : "La droite nationale, identitaire et sociale n’échappera pas à un devoir d’inventaire"

Julien Langard est professeur d'histoire-géo dans un lycée à Carpentras (Vaucluse), membre du comité central du FN, proche collaborateur de Marion Maréchal Le Pen et membre du collectif Racine. Il vient de décider de quitter le FN et s'en explique longuement. Même si l'on comprend bien que le départ de Marion Maréchal-Le Pen n'est pas étranger à sa décision qui reste néanmoins anecdotique, les raisons qu'il évoque sans langue de bois sont intéressantes :

Csm_LANGARD_Julien_7e7090db68"Depuis le 7 mai dernier et le débat catastrophique de l’entre-deux tours des présidentielles, n’importe quel Français sincère et lucide sait que Marine le Pen ne sera jamais présidente de la République, ni dans cinq, ni dans dix, ni dans quinze ans… Malgré les espoirs soulevés par son élection à la tête de notre mouvement en 2011, elle s’est échouée dans un véritable Trafalgar télévisuel face au candidat le plus à sa portée, à savoir le dauphin de François Hollande, président le plus impopulaire de toute la Vème République !Comment réagir devant ce constat cruel mais réaliste ? Incapable d’incarner demain celle qui pourra rassembler la droite, Marine le Pen nous conduit aujourd’hui dans une impasse. Le FN, même sous un nouveau nom, est condamné à devenir le PCF des années 70. Assis sur une grande base populaire mais incapable de la dépasser, il s’enfermera dans le rôle stérile d’éternel opposant. 

Personnellement je me refuse à entretenir un faux espoir de Victoire auprès des militants et des électeurs qui nous font confiance. Par fidélité à un parti ou à son chef, les Patriotes français sont-ils condamnés à s’engager dans une voie que l’on sait sans issue ? Je crois pour ma part que l’opposition perpétuelle n’est pas une vocation politique. Les partis ne sont ni plus ni moins que des outils au service des valeurs que nous croyons bonnes pour notre pays. L’éviction de son président d’honneur et le départ de Marion Maréchal le Pen, véritable espérance pour l’avenir, laisse un vide que la structure actuelle ne peut combler.

En interne le poids des contradictions est devenu insurmontable. On ne peut prôner les valeurs d’enracinement et fonctionner selon un centralisme parisien exacerbé, on ne peut prôner la méritocratie et accepter les investitures de complaisance ou les parachutages de candidats qui disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Dans notre département, qui se souvient encore de Philippe Lottiaux, pourtant tête de liste FN lors des dernières élections sénatoriales ?  Enfin, on ne peut prétendre réaliser l’union des Patriotes tout en menant une guerre fratricide contre nos alliés naturels, par exemple la Ligue du sud. Parachuter une candidate improbable face au député Jacques Bompard qui a consacré sa vie à défendre les valeurs de la droite nationale est une véritable insulte à tous ceux qui connaissent la valeur réelle de l’engagement et du service au profit d’une municipalité. Cette faute politique est majeure. Elle discrédite les partis et révèle au grand jour les intentions réelles de leur auteur : servir leurs intérêts plutôt que les valeurs qu’ils prétendent défendre.

Fort de ce constat et dans le sillage du départ de Marion Maréchal Le Pen, j’ai donc décidé de mettre fin à toutes mes responsabilités au sein du Front National. Dans le vaste mouvement de recomposition politique amorcé par la dernière élection présidentielle, la droite nationale, identitaire et sociale n’échappera pas à un devoir d’inventaire. Les victoires du futur seront au prix d’une union véritable, affranchie de l’ombre des partis et des chefs discrédités."


Un ancien « avorteur », devenu pro-vie : "La mentalité de l’avortement va s’effondrer si nous continuons de persévérer"

Lu dans Famille chrétienne :

"La fédération One of Us a remis, samedi 27 mai, son trophée des « Héros de la vie » au docteur John T. Bruchalski, en conclusion de son second forum européen organisé à Budapest (Hongrie). Médecin généticien américain, cet ancien « avorteur » favorable aux recherches sur l’embryon et au concept de pré-embryon est désormais à la tête du centre médical Tepeyac, l’une des plus importantes cliniques de gynécologie et de maternité provie aux États-Unis. Ce centre, John Bruchalski l’a fondé en 1994, à Fairfax (Virginie), au terme d’une conversion spirituelle et scientifique commencée en 1989.

C’est cette année-là que le jeune médecin, diplômé deux ans plus tôt de l’université de l’Alabama, rencontra pour la première fois le professeur Jérôme Lejeune, venu témoigner au procès de Maryville (Tennessee) où un couple en instance de divorce s’opposait sur le devenir de leurs embryons congelés en vue d’une fécondation in vitro. « J’étais de l’autre côté à l’époque, avec mon professeur, le « père » de la FIV aux États-Unis, qui expliquait que l’embryon n’était pas égal à une personne mais tout au plus à un morceau d’appendice ou de tissu humain », a raconté le lauréat de One of Us, devant un parterre de représentants de mouvements provie venus de toute l’Europe et du ministre de la famille hongrois, Katalin Novak. « Jérôme Lejeune est venu, avec tout son génie, démontrer au juge comment tout le matériel génétique d’une personne était présent dans cette première cellule qu’est l’embryon ». John Bruchalski en est littéralement bouleversé. « Il l’a expliqué si clairement et si distinctement que le médecin que j’étais a reconsidéré sa position sur l’instant où commence une vie humaine et le moment où elle doit être respectée ».

Le médecin américain n’arrête pas son activité pour autant, mais se pose de plus en plus de questions sur l’avortement. « Parfois j’avortais des enfants, parfois je les sauvais ». C’est une conversion mystique qui viendra achever sa conversion scientifique. Durant l’été 1994, John Bruchalski se rend au Mexique pour voir la Vierge de Guadalupe, puis en Serbie à Medjugorje. « J’ai reçu un appel du ciel me demandant de ne plus faire d’avortement », a-t-il confié samedi soir, en présence de son épouse. Grâce à son centre Tepeyac, qui accueille chaque année plus de 20 000 patients, John Bruchalski a permis de sauver plusieurs milliers d’enfants « qui ne seraient jamais nés sinon », a salué Thierry de la Villejégu, vice-président de la fédération One of us et directeur de la fondation Jérôme Lejeune.

Une belle réussite que le médecin américain appelle de ses vœux en Europe. « N’abandonnez jamais ! », a-t-il déclaré à Famille Chrétienne. « Nous allons gagner la bataille, celle du triomphe du Sacré-Cœur, du cœur du Christ, celle du triomphe du bien sur le mal. La mentalité de l’avortement va s’effondrer si nous continuons de persévérer. Soyez patients et surtout aimez tous ceux qui vous entourent »."


Philippines : la cathédrale de Marawi incendiée par les islamistes

PhilippinesLe 23 mai aux Philippines, dans la ville de Marawi, située dans une île du Sud peuplée en majorité de musulmans, environ cinq cent hommes armés ont pris d’assaut et incendié la cathédrale catholique, capturé et abattu froidement 9 fidèles et séquestré le vicaire diocésain Teresito Soganub et 15 autres fidèles parmi lesquelles plusieurs religieuses, ont mis à sac le commissariat de police et décapité le commandant et ont mis toute la ville à feu et à sang, causant plusieurs dizaines de morts avant d’en prendre le contrôle et de hisser le drapeau de l’Etat islamique.

Marawi se trouve dans la région autonome de Mindanao où se concentrent les 5 millions de musulmans des Philippines mais depuis peu de plus en plus infestée par des milices djihadistes affiliées à l’Etat islamique. Un soi-disant « califat » avait déjà été proclamé en 2016 dans la ville de Butig en province de Lanao du Sud avant d’être reprises par les forces gouvernementales. C’est maintenant à Marawi que l’armée philippine est en train de combattre pour reprendre la ville, au prix de nombreuses vies supplémentaires.  Le gouvernement a décrété la loi martiale dans l’ensemble de la région de Mindanao.

L’Eglise des Philippines est très inquiète.  Le cardinal Orlando Quevedo, archevêque de Cotabato, une ville elle aussi située dans l’île de Mindanao, a demandé l’aide des leaders musulmans du lieu pour la libération des otages. Et l’évêque de Marawi, Edwin de la Peña, en a appelé à la sollicitude et à la prière du pape.


Pour Nicole Ameline, "défendre les plus vulnérables" c'est tuer plus d'enfants par avortements ?

Image-4Nicole Ameline, députée du Calvados a voté la scandaleuse loi sur le délit d'entrave. Ce qui n'empêche pas François Baroin de venir la soutenir. En même temps on ne peut pas demander à un franc-maçon de faire le grand écart avec sa loge.

Mais dans son tract, Nicole Ameline affirme pourtant "protéger les plus vulnérables" et elle parle de la "dignité du corps humain". Quand on compare les promesses électorales avec son vote passé, on se dit qu'il y a comme une contradiction. Elle précise :

"Le soutien aux plus fragiles est une exigence, du plus jeune au plus bel âge".

Pour elle, l'enfant dans le ventre de sa mère ne fait donc pas partie "des plus jeunes".


Quand l'hôpital Macron se fout de la charité Poutine

Lundi, lors de sa rencontre avec Poutine, Emmanuel Macron a déclaré :

«J'ai toujours eu une relation exemplaire avec les journalistes étrangers, encore faut-il qu'ils soient journalistes». «Quand des organes de presse répandent des contre-vérités infamantes, ce ne sont plus des journalistes, ce sont des organes d'influence. Russia Today et Sputnik ont été des organes d'influence durant cette campagne qui ont à plusieurs reprises produit des contrevérités sur ma personne et ma campagne. Et donc j'ai considéré qu'ils n'avaient pas leur place, je vous le confirme, à mon quartier général».

«La totalité de tous les journalistes étrangers professionnels, y compris Russes, ont eu accès à ma campagne. C'est simple. Les règles sont ainsi et ce sera toujours les mêmes. Avant de renchérir: «Et c'est en cela qu'il était grave que des organes de presse étrangers, sous quelque influence que ce soit, aient interféré en répandent des contrevérités graves dans une campagne démocratique. Et à cela, je ne céderai rien». «Donc on va se dire les choses en vérité: Russia Today et Sputnik ne se sont pas comportés comme des organes de presse et des journalistes, mais ils se sont comportés comme des organes d'influence et de propagande mensongère, ni plus ni moins»

Comment lui expliquer...

18814932_773621126146975_2884628489328431345_o


La Manif Pour Tous porte plainte contre Act Up

Une nouvelle fois, des militants extrémistes ont fait preuve de haine et de violence envers la Manif Pour Tous et sa Présidente, qualifiés d’« assassins », de « complices du Sida », d’« homophobes », « lesbophobes », « transphobes »… Ces activistes ont tenté d’empêcher une réunion publique de l’association La Manif pour Tous, portant ainsi une grave atteinte à la liberté d’expression. La Manif Pour Tous porte plainte pour injures publiques.

Act Up a cherché à impressionner le public pour empêcher la tenue de cette réunion et a saccagé les lieux : pendant plusieurs heures, cris, invectives, dégradations (dégradations des accès et des lieux, jet de faux sang…), affiches et banderoles injurieuses… ont contraint la Manif pour Tous à tenir sa réunion dans un autre lieu. Dans la soirée, l’association Act Up Sud Ouest a revendiqué cette action et diffusé visuels et vidéos sur les réseaux sociaux, suscitant des réactions très négatives des internautes. La haine et la violence qui transpiraient de cette action ont considérablement choqué les témoins, participants et passants.

La Manif pour Tous rappelle que l’ex-Présidente d’Act Up a déjà été condamnée par la Cour d’Appel de Paris pour « injures publiques » à l’encontre de La Manif Pour Tous.

Contrairement aux hystériques d'Act Up, les militants pour la famille restent calmes, fermes et sympathiques :

DBIvU_PW0AAvL8v

DBI3I39XoAAFTS7


Les casseroles en Marche

1 mois de Macron, 11 affaires :

4 ministres :

7 candidats En marche :

Et puis il y a ce sympathique guadeloupéen qui dérange... la direction de LREM :

"Olivier Serva, candidat aux législatives sous l’étiquette La République en marche, pour la 1ere circonscription de Guadeloupe, a qualifié l’homosexualité « d’abomination » avant de juger le mariage pour tous « intolérable »."

Il y aurait donc 1 candidat En Marche pour lequel il semble légitime de voter !?


Mariage Posthume

On apprend qu'Etienne Cardiles s'est marié à titre posthume avec Xavier Jugelé, le policier assassiné sur les Champs Élysées le 20 avril dernier.

"La cérémonie s'est déroulée en petit comité en présence toutefois de plusieurs autorités. Ainsi, l’ancien président François Hollande a assisté à la cérémonie. Tout comme Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris, et Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur."

En France, le mariage à titre posthume est prévu et autorisé dans le but de légitimer les enfants à naître dont les pères étaient morts. Les effets du mariage remontent à la date du jour précédant celui du décès de l'époux. Ce mariage n’entraîne aucun droit de succession  au profit de l'époux survivant et aucun régime matrimonial n'est réputé avoir existé entre les époux.

Enfant à naître ? Etienne Cardiles serait-il enceint ?


Deux intellectuels assis...

... sur les bancs de l'assemblée, sans appartenir à un groupe parlementaire, iront moins sur les antennes publiques qu'un candidat En Marche !

Jusqu'ici, le droit prévoyait "qu'une durée d'émission de trois heures [était] mise à la disposition des partis et groupements représentés par des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale".

Cette règle a tenu éloigné des antennes du service public les candidats des partis peu ou sous représentés à l'assemblée, comme le FN par exemple.

Mais cette règle défavoriserait cette année les candidats de La République En Marche, le tout nouveau parti d'Emmanuel Macron (donc ne possédant pas de groupe parlementaire) qui devrait se voir crédité de douze minutes de temps d'antenne (sept pour le premier tour et cinq pour le second).

Qu'à cela ne tienne, Le Conseil Constitutionnel a censuré les dispositions de l'article L.167-1 du code électoral défavorables aux partis nouvellement constitués.

La censure, c'est pô bien ! Mais c'est quand même pratique pour aider les copains !


Mon Cœur immaculé sera ton refuge

1504971_C10_Pantone3155-1°-themeC'est le thème du pèlerinage de Chartres à Paris (FSSPX) qui se déroulera ce WE de Pentecôte, à la lumière des enseignements des messages délivrés par la Vierge Marie en 1917 aux trois enfants de Fatima (Lucie, François et Jacinthe). Le lundi de Pentecôte, à l’arrivée dans Paris, une grande procession se dirigera depuis le Carrefour des Cascades du Bois de Boulogne jusqu’à la place Vauban où sera célébrée la messe de clôture du pèlerinage.

A la suite de plus d’une centaine de prêtres, religieux et séminaristes, plusieurs milliers de pèlerins venus de toutes les régions de France, de toute l’Europe, mais aussi des Etats-Unis, du Mexique, des Philippines, du Japon… formeront cette imposante procession qui traversera l’ouest parisien du Bois de Boulogne (14h), en passant par La Muette (14h30), le Trocadéro (14h50), le Pont d’Iéna (15h10) et l’avenue de La Bourdonnais (15h40), jusqu’à la Place Vauban (16h). 

Programme :

Samedi 3 juin (40 km)

7 h 45 :       Messe derrière la cathédrale de Chartres, dans les jardins de l’évêché, célébrée par l’abbé Bertrand Labouche

Dimanche 4 juin (36 km)

18 h 00 :     Messe pontificale célébrée par Mgr Alfonso de Galarreta, au Bivouac Saint-Vincent-de-Paul sur la commune de Villepreux, ferme du Val Joyeux

Lundi 5 juin (27 km)

12 h 00 :     Déjeuner au Bois de Boulogne, Porte de l’Hippodrome

14 h 00 :     Entrée du pèlerinage dans Paris, Porte de la Muette, en procession dès le Carrefour des Cascades (Bois de Boulogne)

16 h 30 :     Messe solennelle sur la place Vauban, derrière l’Hôtel des Invalides, face à la cathédrale Saint-Louis des Invalides, célébrée par l’abbé Christian Bouchacourt


Connaissez-vous le « programme Maastricht III » ?

Yves Daoudal nous parle de cette horreur :

"Les Journées de l’Agence de la biomédecine ont eu lieu les 18 et 19 mai derniers à Paris. L’un des colloques portait sur le prélèvement d’organes selon le « programme Maastricht III », qui consiste à provoquer l’arrêt cardiaque du patient en supprimant les soins afin de prélever des organes dès le dernier battement.

Cela se fait en France depuis 2014, aujourd’hui sur 9 sites. Et cette technique permet naturellement de prélever davantage d’organes, et de meilleure qualité, puisqu’on sait exactement quand on va tuer le donneur et que donc tout sera prêt à la seconde même…

Il est sidérant de voir des médecins parler de tout cela comme s’il s’agissait de techniques parfaitement neutres. Mais le comble de la perversion est quand ils examinent l’une des conditions de « Maastricht III » : l’agonie ne doit pas avoir duré plus de trois heures. Il faut donc raccourcir l’agonie, et faire qu’elle se passe dans les meilleures conditions pour le patient afin que ses organes ne souffrent pas…"


L’ancien médecin, qui a tenté de faire mourir Vincent Lambert, se rallie à En Marche

Éric Kariger, ancien membre du PCD, fut un temps candidat à l’investiture des Républicains pour les législatives sur la première circonscription de la Marne. Il a finalement renoncé et soutient la candidature de Gérard Chemla, qui se revendique de la majorité présidentielle, sans en avoir l'investiture. Pour Éric Kariger,

« voter Gérard Chemla, c’est faire le choix de l’audace et du talent ; c’est faire un choix cohérent avec le message envoyé par nos concitoyens lors de l’élection présidentielle. C’est faire le choix des valeurs libérales, sociales et humanistes que nous défendons… C’est offrir à notre Président de la république une majorité nécessaire pour conduire les réformes que notre pays a besoin. Mais c’est aussi un soutien tout personnel à un homme de grande valeur qui a toujours privilégié ses valeurs éthiques à toute autre considération. » 

Ses valeurs éthiques ? A coups de seringues ?


Au FN, Florian Philippot s'exerce au putsch. Avec succès

C'est raconté dans Minute :

Capture d’écran 2017-05-30 à 19.22.55"[...] Le 15 mai dernier, Nicolas Bay, secrétaire général du FN, présente à la presse, au siège du parti, à Nanterre, les candidats officiellement investis par le parti. Parmi eux figure la candidate qui portera les couleurs du FN dans la 4e circonscription de Saône et Loire, Nathalie Szych. Quasiment au même moment, la grande copine de Florian Philippot, Sophie Montel, présidente du groupe FN-Les Patriotes en Bourgogne–Franche-Comté et vice-présidente des Patriotes, l’association nouvellement créée par Philippot, annonce à Nathalie Szych... qu’elle ne sera pas candidate ! Et Philippot s’offre le plaisir d’annoncer à la presse locale que le candidat sur la 4e circonscription sera Maxime Thiébaut, vice-président des Patriotes lui aussi et transfuge de Debout La France dont il était responsable régional. Pour enfoncer le clou et rendre la décision publiquement irrévocable, il annonce de surcroît sa présence à un meeting en Saône et Loire pour soutenir l’ensemble des candidats.

Nicolas Bay s’est-il trompé ? Evidemment pas. Dans la liste des candidats établie par le secrétariat national aux élections, c’est bien le nom de Nathalie Szych qui apparaît. Et pour cause : elle a été dûment désignée par la commission nationale d’investiture – dans laquelle siège d’ailleurs... Sophie Montel. Nathalie Szych est furieuse et Nicolas Dupont-Aignan encore plus. Maxime Thiébaut était le directeur adjoint de cabinet du président de Debout la France et nul n’a pris la peine de le prévenir qu’il passait au FN – du moins chez Les Patriotes, ce qui n’est pas forcément la même chose –, ni qu’il allait être candidat aux législatives. Moyennant quoi Dupont-Aignan, qui en a déjà découvert beaucoup sur le fonctionnement du FN mais n’est pas au bout de ses surprises, n’imaginant pas qu’un tel acte puisse être le fruit d’une décision isolée, prend son téléphone, appelle Marine Le Pen et l’accuse de duplicité. Ambiance...

Très logiquement, c’est au tour de Marine Le Pen d’être furieuse. Du passage en force de son vice-président et de ses conséquences pour l’alliance FN-DLF aux législatives. Elle demande aux équipes de Nicolas Bay de veiller à ce que la candidature de Nathalie Szych soit bien déposée en préfecture et exige de Philippot qu’il bloque la candidature « flibustière ». S’en suit une réunion... surréaliste, qui va prendre les allures de commission nationale d’investiture extraordinaire – dans tous les sens du terme. Alors que plusieurs participants reprochent vertement son comportement à Florian Philippot, Marine Le Pen, nous assure un participant, « ne parvient pas à soutenir son regard » ni à s’associer aux reproches. « Elle a préféré se défouler sur Sophie Montel, qui bien entendu n’avait pas agi de son propre chef. » « On a été estomaqués », ajoute cette source qui tient à préserver son anonymat. Car en fait, cette fausse CNI – il faudrait, pour qu’elle soit valable, que Jean-Marie Le Pen y soit convoqué – a accouché de la décision... de faire riper Nathalie Szych sur une circonscription voisine et de confirmer le coup de force du tandem Philippot-Montel ! Il y en a tout de même qui font de la résistance passive car, au 29 mai, le site tout à fait officiel fnlegislatives.fr, « portail national FN des élections législatives », où l’éditorial est signé par Nicolas Bay, donnait toujours Nathalie Szych candidate sur la 4e de Saône-et-Loire et ignorait l’existence de ce Maxime Thiébaut.

Il n’empêche : le pu-putsch a réussi, les apparences sont presque sauves et Philippot peut réserver ses billets de train pour aller passer ses journées avec son nouveau camarade de jeux Maxime Thiébaut plutôt que de s’occuper de sa circonscription de Forbach. Ainsi la semaine dernière étaient-ils tous deux, chaperonnés par Sophie Montel qui semblait s’amuser comme une folle et en compagnie de quelques autres candidats philippotistes aux législatives dans des secteurs évidemment favorables, à la Foire comtoise de Besançon.

Quant à l’association Les Patriotes, lors de cette même réunion de crise, Marine Le Pen a tout de même demandé à Florian Philippot de s’abstenir de toute nouvelle initiative à ce sujet. Message reçu... zéro sur cinq. Dès le lendemain, Philippot lui-même communiquait publiquement un message détaillant les modalités d’adhésion à son association. Moralité : Florian Philippot aura réussi, en l’espace de quelques jours et grâce à un de ces bras de fer dont il a l’habitude, à violer le fonctionnement officiel des instances de son parti, prendre le risque d’une crise au sommet pour placer un ami très proche qui lui devra tout, affaiblir l’alliance historique avec Debout La France et imposer sa loi, une fois de plus, à Marine Le Pen ! [...]"

En attendant de lui prendre la place. Il ne faut pas se leurrer.


Les représentants religieux, des lobbyistes à ficher

Discuté par les parlementaires en fin d’année dernière, le registre des lobbyistes verra bien le jour le 1er juillet. Mesure emblématique de la loi Sapin 2, il est censé permettre de mieux encadrer les pratiques de lobbying à destination de ceux qui font la loi. Le répertoire sera rendu public en ligne et les informations relatives aux actions de lobbying resteront publiques pendant une durée de cinq ans.

Les lobbyistes qui souhaitent rencontrer des ministres et leur cabinet, des parlementaires et leurs collaborateurs, certains hauts fonctionnaires et élus locaux sont tenus de s’y enregistrer : identité et celle du tiers pour lequel ils font du lobbying, champ de leurs activités de lobbying (actions mises en place, décisions politiques visées et montant des dépenses consacrées au lobbying pour l’année écoulée).

Le nouveau Président de la République, Emmanuel Macron, s'est engagé à élargir le registre de déclaration d'intérêts de l'Assemblée nationale aux partenaires sociaux et aux représentants religieux.

Et les franc-maçons, seront-ils fichés ?


C’est arrivé un 31 mai…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 mai : fête de la Visitation de la Vierge Marie.

La Visitation par Fra Angelico, Musée du Prado Madrid

La Mère de Dieu ne peut contenir la joie de l'annonce qui lui a été faite. Elle ne peut pas encore la partager avec Joseph. Elle va rejoindre sa cousine Elisabeth, enceinte comme elle. Et Jean-Baptiste partage cette allégresse en tressaillant dans le sein de sa mère. La fête de la Visitation commémore la sainte Rencontre de deux enfants à naître et le Magnificat de Marie qui jaillit de son exultation. L'icône de la visitation, ci-dessus, montre Marie en face d'Élisabeth. Les deux mères portent chacune leur enfant.

  • le 31 mai : fête de sainte Pétronille, patronne des Rois de France.

Sainte Petronille est la première sainte patronne de la France. Elle descend de Titus Flavius Petro, grand-père de Vespasien. Saint Pierre l'amène à la foi et la baptise. Elle était d'une beauté extraordinaire, mais elle souffrait de paralysie. Elle est morte en vierge et martyre à Rome.

C'est sous Charlemagne qu'elle devient patronne des Rois de France. Le sarcophage qui conservait les restes de la sainte est transféré dans la basilique pontificale par le Pape Paul 1er en 757. Elle est aussi la patronne des Dauphins de France. Un Dauphin aurait été trouvé gravé sur son sarcophage. Les liens de la France avec la sainte se tissent tout au long de l'histoire. Par exemple, Louis XI a une grande vénération pour elle, il lui adresse de ferventes prières pendant la maladie du Dauphin, le futur Charles VIII. Une fois ce dernier guéri, le Roi fait embellir la chapelle de Sainte Pétronille.

Dans la basilique Saint-Pierre un autel lui est dédié. Et cet autel, construit sous le règne de Louis XII, est toujours considéré comme territoire Français. Chaque année, le 31 mai, jour de la fête de Sainte Pétronille, une messe est dite dans la chapelle pour la France et tous les français de Rome y sont invités. La sainte est représentée avec la palme du martyre, souvent en compagnie de Saint Pierre. On l'invoque pour guérir les fièvres.

  • le 31 mai  1578 : le Roi Henri III pose la première pierre du Pont Neuf à Paris.

La première pierre du Pont-Neuf, sur la Seine, à Paris, est posée par le Roi Henri III, accompagné de Catherine de Médicis, de sa femme la reine Louise, et des principaux magistrats du royaume et de la ville.

  • le 31 mai  1653 : bulle "Cum Occasione" du pape Innocent X.

Le pape Innocent X condamne cinq propositions du livre de Jansénius, dans sa bulle "Cum Occasione". Le jansénisme est alors un mouvement religieux très influent mais hérétique, puisqu'il remet en cause certains grands principes de la religion catholique et tend à influer sur la vie politique.

  • le 31 mai  1809 : mort du Maréchal Jean Lannes suite à la bataille d'Essling.

Né à Lectoure le 10 avril 1769, fils d'un petit marchand, il rejoint la Garde Nationale en 1792. Il est promu sous-lieutenant la même année. De 1793 à 1795, il combat avec vaillance les Espagnols dans le Roussillon.

En 1796, il participe à la première campagne d'Italie comme simple soldat. Il se distingue à Dego (15 avril 1796) où le Général Bonaparte le remarque et le promeut…Général de Brigade. Il participe au Coup d'Etat du 18 Brumaire. En 1800, il participe à la Seconde Campagne d'Italie, s'empare d'Aoste et bat les Autrichiens du Général Peter-Carl Ott à Montebello le 9 juin. Puis il commande la Garde Consulaire. De 1802 à 1804, Jean Lannes est nommé à l'Ambassade de France, où son manque de diplomatie oblige Bonaparte à le rappeler.

En 1804, l'empereur l'élève à la dignité de Maréchal d'Empire, puis lui donne le titre de Duc de Montebello quatre ans plus tard, en 1808. Le 22 mai 1809, Lannes est blessé d'un boulet de canon. Malgré les soins prodigués par Larrey, chirurgien personnel de l'Empereur, Lannes meurt le 31 mai 1809 à l'âge de quarante ans.

L'Empereur alors écrit une lettre de condoléances à la seconde épouse de Lannes, Louise Guéhéneux, dans laquelle il dit : «  Le Maréchal est mort ce matin des blessures qu'il a reçues au champ d'honneur. Ma peine égale la vôtre. Je perds le Général le plus distingué de mes armées, mon compagnon d'armes depuis seize ans, celui que je considérais comme mon meilleur ami […] ».

Avec Davout et Suchet, il est l'un des seuls Maréchaux d'Empire resté invaincu de la Grande Armée. Le Maréchal Jean Lannes est inhumé au Panthéon. La promotion Saint-Cyr de 1993-1996 porte son nom.

  • le 31 mai  1868 : première course cycliste.

C'est au parc de Saint-Cloud, à Paris, qu'a lieu la première course de vélo.

  • le 31 mai  1857 : naissance de Pie XI.

Naissance d'Ambrogio Damiano Achille Ratti, futur pape Pie XI (voir les chroniques du 6 et du 10 février).

 
Pie XI à son bureau

  • le 31 mai  1866 : Napoléon III annonce le retrait des troupes françaises du Mexique.

Violences de Act Up Sud Ouest contre LMPT

Les médias ont la mémoire courte concernant Act Up. Aucun d’entre eux ne rappelle que Act Up a fait perdre 260 millions de francs (40 millions d'euros) à la lutte contre le sida en 1996.

Petit rappel : Le 7 avril 1994, les 6 chaines de télévision proposent un programme unique : le Sidaction (même programme sur les 6 chaines), permettant de récolter 300 millions de francs. Le 7 avril 1994, l'association "Ensemble contre le sida" lance une campagne de sensibilisation. Le temps d’une soirée, toutes les chaînes françaises diffusent une émission de 7 heures au cours de laquelle 45,7 millions d'euros (300 millions de francs) sont récoltés. Devant ce succès, ces mêmes chaines décidèrent de renouveler l’événement 2 ans plus tard, le 6 juin 1996. La soirée avait bien commencé… jusqu’à l’intervention du président d’Act-Up de l’époque : une heure après le début de la soirée, Christophe Martet, président d’Act-Up, avait violemment pris à partie le ministre de la Culture, Philippe Douste-Blazy, le traitant d’«assassin». «La France est un pays de merde», avait-il hurlé, avant de se plaindre que l’on parlait plus des 600 enfants touchés par le VIH que «des 30.000 pédés morts du sida». A peine les accusations d’Act-Up lancées les connexions sur le Minitel s’étaient effondrées, passant de 1600 à 200. Suite à cette intervention, la soirée fut un échec total, avec des dons divisés par 7,5, passant de 300 millions de francs à 40 millions de francs tout au plus. Une perte donc de 260 millions de francs.

Pierre Bergé ne s'en est toujours pas remis et il est désormais jaloux du Téléthon. C'est pourquoi il déclare que le Téléthon est "une vaste escroquerie".


Projection de La Rébellion cachée au village de Riaumont le 31 mai

La Rébellion cachée est au village pour enfants de Riaumont dans le Nord de la France ce mercredi 31 Mai, Quelle joie de nous retrouver avec des frères scouts. Le réalisateur fut aussi scout de tradition. Tous les anciens sont invités. Venez nombreux! A 20H, mercredi 31.  47 Rue Thiers, 62801 Liévin. Et si vous, lecteur, voulez aussi la projection de ce « Docufilm que les Catholiques attendaient » dans votre paroisse s’il vous plait contactez-moi à [email protected].

Capture d’écran 2017-05-30 à 18.41.52


Création d’un Monument aux victimes de la Terreur à Orange

Jacques Bompard, maire d’Orange, annonçait le mercredi 24 mai l’ouverture d’un marché public visant à faire édifier un monument en hommage aux Orangeois martyrs, assassinés durant la Terreur. Le député de Vaucluse revient avec le Rouge & le Noir sur ce projet :

"[...] L’éducation nationale masque les horreurs de la Terreur. L’historiographie est pourtant claire : les jacobins et les radicaux voulurent expurger la France du catholicisme et créer un homme nouveau. Leurs héritiers nazis ne firent pas autre chose… Plus de 800 personnes enfermées dans les prisons d’Orange. En juillet 1794, sur l’actuelle place et théâtre municipal, 332 têtes furent tranchées. Trente-deux religieuses perdirent la vie sous le joug révolutionnaire. Ces femmes, toutes martyres, laissent à la ville un témoignage de foi, d’espérance et de courage. La région et particulièrement la ville ont connu une période instable, des meurtres, menaces et autres atrocités. Les rêves de régénérescence maculent encore notre monde contemporain : il est de notre devoir d’alerter sur les conséquences sanglantes de la poursuite de fausses valeurs et des conceptions purement idéelles des rapports humains.

Pourquoi rappeler à la mémoire des Orangeois un évènement d’une telle nature ? Est-ce véritablement du ressort du maire de mettre en œuvre un projet de cette envergure ou comblez-vous là seulement l’absence d’initiatives d’éventuelles associations sur le terrain ?

Le rôle d’un maire consiste à servir sa ville et les familles qui y vivent. Il faudrait être tout à fait ignorant de la nature humaine pour considérer qu’elles ne comptent ni sur des racines, ni sur des mythes. Se souvenir de la violence que le Comité de Salut Public et sa loi des suspects imposèrent en France est une question d’hygiène intellectuelle et morale. Comment accepter l’instrumentalisation de l’Histoire ? La mémoire historique est cruciale et il est important de la rappeler quand le prêt-à-penser l’instrumentalise. La chapelle de Gabet à Orange nous évoque constamment les crimes commis au nom du Dieu Raison ; mais un monument doit commémorer le sang qui coula à la suite des décisions du tribunal installé en la chapelle saint Louis.

Aujourd’hui face à l’inversion des valeurs et des principes, il nous a semblé important de proposer aux Orangeois un lieu où chacun peut s’arrêter et rendre honneur à ceux qui sont tombés. De nombreuses associations à Orange travaillent pour faire connaître la richesse et l’histoire de la France, de la région... Ces associations participeront à la commission qui choisira le projet final. Je crois justement que les Orangeois apprécient la liberté de leur édile. Je compte insuffler une dynamique de courage et de liberté dans la manière d’aborder la question de la Terreur dans notre région et pourquoi pas en France. [...]

Or, connaître cette période, c’est comprendre et prendre conscience de notre régime actuel. C’est pourquoi je m’inscris à contre-courant du prêt-à-penser, en rappelant l’histoire telle qu’elle est et non telle qu’on l’imagine ou qu’on aimerait qu’elle soit. Notre devoir est de rappeler la réalité des faits sans laquelle le mensonge règne ce qui ne peut amener que le totalitarisme qui bien qu’annoncé par les penseurs d’hier se développe avec les résultats que l’on voit aujourd’hui. Je pense que l’histoire n’a rien à voir avec la culpabilité ou les remords. L’histoire détermine et inspire. Laissons nous inspirer par les héros et sachons prévenir les exactions de ceux qui rêvent avec les idéologues criminels."


GPA : vers une étape supplémentaire en vue de la reconnaissance de filiations artificielles

Du député Jacques Bompard :

"L’adoption de la loi sur le « mariage » pour tous avait ouvert encore plus avant les voies du viol quotidien du droit naturel. De cette législation inique allait bientôt découler les pires outrages proférés à l’encontre de la famille traditionnelle, dont les enfants seront les premières victimes. La Cour de cassation examinait aujourd’hui six dossiers relatifs à la « reconnaissance légale » de deux parents français pour les enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger. A l’heure actuelle, la France interdit encore la pratique de la gestation pour autrui ; seul le père biologique et la mère porteuse sont désignés comme les parents de l’enfant né de cette « union ». Une union malheureuse, tant l’aspiration proprement commerciale de son origine rend la femme qui porte l’enfant esclave des velléités d’un marché inique…

L’examen de la Cour de cassation soulève des inquiétudes quant à l’avenir de cette pratique. Car si la première chambre civile de la cour rendra ses décisions le 5 juillet, les tentatives répétées des tenants de cette mise en esclavage du corps de la femme redoublent d’efforts pour légaliser cette pratique. Comble de l’ironie, ceux-là s’appuient sur la Cour Européenne des Droits de l’homme, prompte à condamner la France pour son refus de donner un état civil aux enfants nés de GPA, dans le plus pur respect de sa loi.

Les arguments déployés à l’issue de l’audition laissent par ailleurs particulièrement suspicieux. Il va de soi qu’inscrire ces enfants dans à l’état civil français ne fera qu’encourager une pratique particulièrement néfaste pour l’enfant, privée de sa mère naturelle, inscrit dans une identité qui ne peut être nécessairement sienne. Inversant ces axiomes, l’avocat de la partie civile – un couple d’homosexuels élevant un enfant né d’une mère californienne – en appelle pourtant à ne pas faire de ces enfants « les victimes innocentes de la décision de leurs parents ».

En invoquant la cristallisation des noms des parents dits « d’intention » sur le registre d’état civil de l’enfant, la cour de cassation s’apprête sciemment à se faire le responsable de milliers d’enfants orphelins. Une décision que le président de la république ne risque guère de renier ; à l’image de l’avocat de la partie civile, le programme d’Emmanuel Macron soulignait que « les enfants issus de la GPA nés à l’étranger [verraient]leur filiation reconnue à l’état civil français, selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme »."

La Manif Pour Tous dénonce une manipulation des militants pro-GPA et un détournement indigne de la protection de l’enfant. Manuel Valls le soulignait lui-même à la veille d’une Manif’ Pour Tous contre la GPA, le 3 octobre 2014 :

« il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée… tout en affirmant qu’ils sont responsables de l’éducation des enfants, c’est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs. Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l’étranger. »

Ce mardi 30 mai 2017, la Cour de cassation étudiait les demandes d’adultes élevant des enfants obtenus grâce à une mère porteuse et souhaitant être reconnus comme leurs parents légaux. Suite à des arrêts de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), dont la France – au contraire d’autres pays – n’a pas fait appel, la Cour de cassation a déjà validé la reconnaissance des parents biologiques des enfants concernés, c’est-à-dire la mère porteuse et le père biologique. Cette reconnaissance lève l’un des principaux freins à la pratique de la Gestation Pour Abandon (GPA).

Au-delà des procédures et de la guérilla juridique menée par les promoteurs du sordide business de la GPA, La France a ainsi omis que la toute première protection due à l’enfant est de ne pas l’arracher à sa mère et de ne pas en faire l’objet d’une transaction.

Suivant une stratégie des petits pas, les célibataires et couples riches qui exploitent des femmes vulnérables souhaitent désormais passer à l’étape suivante : faire disparaître la mère et se faire passer aux yeux de la loi pour des parents qui n’auraient pas acheté leur enfant. Faire disparaître la mère de l’état civil de l’enfant : voilà le comble de l’exploitation de la femme, réduite au statut d’incubatrice. En clair : un simple moyen de production pour obtenir un enfant.

Que l’avocat général de la Cour de Cassation ait recommandé ce matin de ne pas faire disparaître la mère porteuse de la filiation de l’un des enfants concernés – la moindre des choses ! -, mais de passer par l’adoption revient à reconnaître trois parents autour de l’enfant (mère biologique, père biologique, père adoptif), tout en sachant d’ailleurs qu’il est en réalité aussi l’enfant de la mère donneuse d’ovocyte… Bref, cette réquisition ne fait que fragiliser encore davantage la filiation de l’enfant pour en faire une pure construction sociale, une filiation-bidon. Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, précise :

« Il est essentiel de rappeler que la filiation est aussi bien affective, que biologique, psychique, sociale et juridique, et que cette cohérence entre ces dimensions protège l’intérêt de l’enfant, consolide la famille et la société. Si l’aspect « biologique » de la filiation ne se retrouve pas dans l’adoption, c’est parce que celle-ci vient réparer au mieux un accident de la vie qui a rompu le lien biologique. Ce n’est pas pour autant qu’il faut sciemment instaurer cette rupture et mettre en place une filiation dissociée, une filiation puzzle ».

Surtout, une telle recommandation est hypocrite : qui peut croire, à ce stade, que ce n’est pas une étape, après les précédentes (retranscrire l’acte de naissance en France notamment) et avant les suivantes : celles de la disparition pure et simple de la mère de l’enfant pour accorder toutes les caractéristiques légales à une pratique illégale ?

Qui peut croire que cette attitude ne sera pas sans conséquence immense pour celui qui est au centre de cette filiation dissociée, l’enfant ?

Dans un contexte où les pouvoirs publics, aussi bien au niveau national qu’international, se mobilisent pour l’égalité homme-femme, La Manif Pour Tous s’inquiète du développement d’une nouvelle forme d’exploitation de la femme, très lucrative pour les agences spécialisées ? « La grossesse n’est pas un business » dénonce Ludovine de La Rochère.

La France a-t-elle oublié que la plupart des enfants adoptés ne cessent de rechercher leurs origines. Ce sera bien pire dans les cas de GPA puisque ce sont leurs parents adoptifs qui auront provoqué la rupture et la dissociation maternelle, sources inévitables de profondes souffrances.


Le Brexit : une chance pour l'écologie ?

Extrait d'un article de Paul Kingsworth, dans la revue L'Ecologiste :

"Dans les années 1970, la paysannerie en France et en Europe a connu une vraie hémorragie. Ce n'était pas le fruit du hasard mais une extinction planifiée. [...]  Les eurocrates n'ont pas utilisé, pour justifier leur politique, le terme d' "élimination" mais celui de "modernisation". [...] Non-élue, créée de façon confidentielle, obéissant aux intérêts des multinationales, la CEE avait un but clair : diminuer, si ce n'est abolir, la souveraineté démocratique des nations européennes et [...] créer une zone de libre-échange géante sans frontières. [...] Sa culture du Progrès était celle de l'homogénéisation, de la centralisation, du contrôle et du profit (...)

L'UE en son principe viole chaque principe écologique. C'est l'exact opposé du local, elle détruit le monde naturel, efface les particularités, elle est anti-démocratique et place les intérêts des banques et des multinationales avant ceux des travailleurs. Pourquoi, quand, comment le parti écologiste britannique a-t-il abandonné son engagement dans le localisme, la démocratie, et s'est-il uni à un tel monstre ?  [...]  La classe sociale a toujours été la ligne de fracture dans le mouvement écologiste. À l'occasion du Brexit, elle est apparue au grand jour.  [...] Les classes laborieuses et les classes moyennes, au contraire des élites culturelles ou politiques, ont exprimé une sorte de jacquerie moderne... Les Verts auraient pu se trouver de leur côté, faire valoir des arguments en faveur de la relocalisation du pouvoir, de la démocratie, créer des lois environnementales et sociales s'appliquant à notre île et à ses bio-régions... Mais on n'a jamais entendu ces arguments. Pourquoi ? Parce que peu d'écologistes sont issus des classes sociales affectées négativement par l'UE et sa participation à la mondialisation (...)

Il fut un temps où les Verts remettaient en question la culture du Progrès à droite comme à gauche, et proposaient de relier les hommes à la nature, la planète aux communautés locales, en essayant de forger un nouveau discours politique. Mais tout cela appartient au passé. Aujourd'hui l'écologie politique [...] fait campagne contre l'austérité en suggérant que la croissance est une solution plutôt que le problème... Autrefois radicaux, les Verts ressemblent aujourd'hui à des sociaux-démocrates affublés de panneaux solaires (...)

Que faire ? C'est le moment de proposer un projet stimulant, radical et rafraîchissant pour la démocratie britannique, désormais détachée de la bureaucratie de l'UE. [...] Il est certainement possible de proposer des façons bien plus durables de s'occuper des terres et des mers... Quelque chose d'authentiquement radical est apparu en Grande-Bretagne. Une brèche est apparue dans la culture du Progrès, et elle n'a pas été ouverte par des intellectuels, des idéologues ou des philosophes, mais par 17,4 millions de gens ordinaires qui ont voté le Brexit. [...] Une occasion est à saisir, la voici. Tout reste ouvert. Que vont faire les écologistes ? (...)" 

Source


Présentation du pèlerinage de Paris à Chartres sur TV Libertés

Avec l’aumônier du pèlerinage de Chartres l’abbé Garnier ainsi que d'Angélique du Chalard, chef adjoint du chapitre Paris Nord. Ensemble il nous présente le programme de cet événement majeur pour les catholiques de France devenu un rendez-vous incontournable pour les catholiques. Pour ce 35ème pèlerinage de Pentecôte, l’association Notre Dame de Chrétienté a choisi comme thème :”Sainte Marie Mère de Dieu”. Plusieurs milliers de pèlerins quitteront Paris le samedi 3 juin pour arriver à la cathédrale de Chartres lundi 5 juin.


Législatives - Anne Dupuy (PCD) : "Une reconstruction de la droite est indispensable"

IMG_1690Anne Dupuy, 24 ans, mariée et mère d’un enfant, élève-avocat, diplômée de Sciences Po Paris, est candidate dans la 8e circonscription du Val-de-Marne. Elle a accepté de répondre à nos questions :

Vous avez annoncé votre candidature à l'élection législative pour la 8e circonscription du Val de Marne sous les couleurs du PCD. Pourquoi vous lancez-vous en politique ?

« Aime et fais ce que tu veux ». C’est cette sublime parole de Saint Augustin que mon mari a fait graver sur mon alliance. Elle m’accompagne partout désormais et c’est elle qui, sans doute, m’a conduite à déposer ma candidature aux élections législatives. 

Mon engagement politique se fonde en effet sur le lien d’amour profond qui m’unit à la France, à sa culture, son histoire et surtout à son peuple. Je suis convaincue que le peuple français mérite mieux que ce que lui propose ses dirigeants depuis quelques décennies. Cette conviction repose sur une vision de l’homme différente de celle qui nous est trop souvent présentée comme la seule autorisée. 

Ainsi, je suis persuadée que l’homme n’est pas un élément de capital que l’on peut déplacer sans conséquence d’un point du globe à un autre, mais qu’il est un être essentiellement  enraciné qui ne croît bien que lorsque la société lui donne les moyens de développer et d’assumer réellement ce qu’il est. 

C’est la raison pour laquelle je souhaite défendre ardemment cette base précieuse de la société qu’est la famille en réaffirmant le couple homme-femme comme sa pierre de fondation et en luttant contre les dérives ultralibérales-libertaires telles que la GPA ou l’euthanasie. Je souhaite également promouvoir la mise en place de politiques plus généreuses dans l’accueil de la vie afin qu’aucune femme ne soit trop pauvre, trop jeune ou trop seule pour mettre au monde son enfant. Cet accueil de la vie se décline également dans le soin que nous prenons des plus faibles que sont les anciens et les malades. Aussi, faut-il encourager le rétablissement des solidarités naturelles en soutenant les personnes qui prennent en charge un proche âgé ou handicapé. 

C’est cette même vision de l’homme qui me pousse à vouloir lutter contre les aberrations d’une politique migratoire qui encourage les déplacements de masse sans un regard sur la capacité d’intégration et au détriment du pays d’accueil comme du pays d’origine. Le développement du communautarisme et ses répercussions en matière de sécurité interdisent le maintien de positions hypocrites et complaisantes et nous obligent au contraire à aborder cette question avec lucidité et pragmatisme.

Enfin, une jeune pousse enracinée ne saurait croître correctement si elle n’est pas arrosée de ces connaissances qui font grandir et guidée par un tuteur fiable et solide. C’est pourquoi il est urgent de remettre l’accent sur l’apprentissage des savoirs fondamentaux à l’école ainsi que de revaloriser les métiers de l’enseignement. Un homme libre et critique doit d’abord avoir été, un enfant respectueux de son maître, enthousiasmé par le récit de Marignan et ému aux larmes par celui d’Azincourt.

Consciente de ce que la politique n'est pas la seule voie d'action possible, je pense néanmoins, confortée par les paroles du pape François, que l'on ne peut se permettre de la négliger.

Il me semble que la France a, plus que jamais besoin d’hommes et de femmes soucieux du bien commun, prêts à prendre leurs distances avec la politique des idéologues arrogants pour retrouver celle du bon sens. Je suis de ceux-là. 

Avec Sainte Jeanne d’Arc et Sainte Geneviève comme modèles dans l’existence et l’ouvrage « Mémoire et identité » de Saint Jean-Paul II comme livre de chevet, je ne pouvais pas rester plus longtemps dans la passivité de la critique ! Devenir mère fut certainement l’élément déclencheur d’un engagement politique en germe depuis plusieurs années,  l’état de la France de demain m’important désormais plus que tout. 

Dans cette circonscription actuellement détenue par le LR Michel Herbillon, qui se représente, vous allez affronter le candidat DLF, un DVD ainsi que le FN. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde ?

Avant de tous se réunir sous une même étiquette « droite », il est capital de définir ce que l’on entend par ce terme ! La droite française est aujourd’hui tellement éclatée et diverse que l’on ne peut pas raisonnablement prétendre avoir des convictions et s’allier avec tous ! Une reconstruction de la droite est indispensable. Je ne la vois pas du tout comme un chantier insurmontable mais plutôt comme une oeuvre enthousiasmante . La première étape de cette reconstruction passe, d’après moi,  par l’expression dans les urnes. 

Plus que jamais, pour le peuple de droite, ce premier tour des élections législatives est le moment du vote de conviction, c’est l’occasion rêvée de faire un vrai choix du coeur pour indiquer aux hommes et femmes politiques quelle est la droite qu’ils souhaitent voir émerger pour les années à venir après l’échec des présidentielles.

La droite la plus bête du monde serait, selon moi, celle qui ne se saisirait pas de ce scrutin comme d’une chance pour se redéfinir en vue d’un rassemblement ultérieur plus juste. 

Votez patriote et conservateur par conviction et vous aurez une nouvelle droite forte et prête à affronter les défis de ces prochaines années. Votez « utile » et vous donnerez l’impression aux politiciens établis que vous êtes satisfaits de cette droite mal définie, frileuse et en échec.

Si vous êtes élue, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire  avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, du PCD, de DLF, du FN... ?

Dans chacun de ces partis, il y a bon nombre de personnes avec lesquelles je serais tout fait capable et même heureuse de travailler. Cependant encore une fois, ce doit être un rassemblement d’idées avant tout ! L’union fait la force, certes, mais l’union de l’erreur fortifie l’errance. Un groupe de patriotes, soucieux du bien commun réunis pour une droite conservatrice sur le plan des valeurs sociétales : oui, c’est ce que, comme de nombreux Français, j’appelle de mes voeux. Cela ne sera possible que si les électeurs de ce bord font le choix de voter réellement pour leurs idées lors des élections législatives. Comme le disait Jean-Frédéric Poisson il y a quelques mois : « À force de ne pas voter pour ceux avec lesquels vous êtes d'accord, ne vous étonnez pas qu'ils se fatiguent ».

En revanche, faire, à l’Assemblée nationale, l’alliance de la droite par principe c’est courir le risque de voir les idées que je porte avec le soutien du PCD se diluer dans de grands ensembles immuables ! C’est un peu ce qui s’est produit avec Sens Commun. 

Je refuse pour ma part d’être la caution morale d’un grand parti, courtisée en temps d’élections, moquée dès l’échéance passée. Même en politique, le discours calibré répété par mille communicants a moins de poids que la parole vraie d’un seul homme libre. 


«On a aussi des Molenbeek en France, dans le 93, à Lunel, à Lyon»

Soraya Lemaire, candidate FN aux élections législatives dans la 4e circonscription des Français de l’étranger, celle du Benelux, fait dans le symbolique : pour son entretien au site belge Le Peuple, elle a choisi d’être filmée à Molenbeek, à deux pas de la maison familiale de Salah Abdeslam


Une vie au service de la vie : la Fédération UN DE NOUS honore le docteur John Bruchalski

0moSamedi 27 mai à Budapest, lors du forum européen UN DE NOUS/ONE OF US, le prix UN DE NOUS 2017 a été remis au médecin américain John Bruchalski. John Bruchalski a connu deux vies. Dans la première, il a contribué à développer l’avortement. Il a également été l’un des promoteurs de l’utilisation du faux concept de « pré-embryon ». Après sa rencontre avec le professeur Jérôme Lejeune au procès de Maryville en 1989, il a connu une conversion profonde sur ces questions. Dans sa « deuxième vie », il a fondé l’un des centres les plus attachés au respect de la vie aux États-Unis, le Tepeyac OB/GYN, qu’il dirige toujours aujourd’hui.

Samedi 27 mai à Budapest, le Dr Bruchalski a reçu le prix UN DE NOUS 2017 récompensant un « héros de la vie ». Au cours de la cérémonie emmenée par Thierry de la Villejégu directeur de la fondation Jérôme Lejeune, il a déclaré qu’il trouvait curieux « de recevoir un prix honorant le fait qu’il ne tue pas la vie innocente, qu’il ne tue pas les autres membres de la famille de tous les êtres humains », et précisé : « Je ne pense pas que je le mérite, mais je suis honoré ».

Dans une première partie de carrière, le Dr Bruchalski a contribué au développement de l’avortement aux Etats-Unis. Il savait cependant que ce qu’il faisait n’était pas bon : « Je ne voyais pas le bonheur et la joie dans ma clinique. Plus il y a d’avortements et de contraceptifs, plus il y a des relations brisées, de destruction, d’amertume ».

C’est lors du procès de Maryville, aux États-Unis, que la vie du Dr Bruchalski a connu un tournant essentiel. L’affaire Davies (1989) mettait en jeu pour la première fois la question du statut de l’embryon humain. Lors de ce procès, le Dr Bruchalski a entendu le professeur Jérôme Lejeune dénoncer le faux concept de « pré-embryon ». Cette rencontre l’a conduit à changer radicalement son approche de la vie humaine et à changer de vision sur la grossesse, y compris les plus difficiles.

Plus tard, il a créé le Tepeyac OB/GYN, l’un des centres médicaux et de protection de la vie les plus importants aux Etats-Unis. Chaque année, 20 000 femmes viennent dans ce centre spécialisé en gynécologie-obstétrique reconnu pour l’attention portée au corps des femmes et à la vie des enfants à naître. Il donne aussi un espoir aux femmes enceintes en difficulté.

Le docteur John Bruchalski délivre un message au personnel médical du monde entier :

« Je demande aux médecins qui continuent à pratiquer des avortements s’ils croient vraiment que la fin de la vie de l’enfant aide la mère. Il est très difficile pour les mères de ne pas se soucier de leur enfant. Demandez-leur si elles pensent vraiment que l’avortement est la meilleure réponse ; demandez-leur si elles ne croient pas qu’il existe de meilleures solutions. Si elles ont des doutes, elles peuvent entrer en contact avec moi.»

Quand on lui demande comment la société peut engager et aider les mères à garder leur enfant, le docteur Bruchalski répond :

« Mettre fin à la vie d’un enfant pour régler une situation difficile peut sembler au premier abord facile, pratique et efficace. Mais il faut prendre en compte les dommages que cet avortement produit. Sur ce point, nous devons penser non pas en termes économiques ou politiques, mais en termes humains. Dans ce monde, la seule réponse qui fait vraiment la différence est celle de la compassion. Par conséquent, où que vous soyez, quoi que vous fassiez, vous devez savoir qu’il y a toujours un moyen d’aider les femmes en difficulté. Tuer l’enfant n’est pas une solution. Parce que dans le passé j’ai pratiqué des avortements, je sais ce que les patientes subissent et ce qu’elles ressentent : la honte, le silence... L’avortement n’est pas quelque chose que les gens célèbrent, parce que vous ne pouvez pas le célébrer. Par conséquent, il faut agir afin que les femmes en difficulté pendant la grossesse puissent compter sur vous ».


Enquête ouverte depuis le 22 mars contre Marielle de Sarnez

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "abus de confiance" contre 19 députés européens, le 22 mars.

Cette enquête vise notamment l'actuelle ministre chargée des Affaires européennes et ex-eurodéputé, Marielle de Sarnez. On se demande à quoi a servi la journée avant la nomination du gouvernement, durant laquelle le profil des ministrables aurait été examiné à la loupe...

Cette enquête a été ouverte suite à une lettre envoyée par le député Sophie Montel (FN) au procureur de la République de Paris, François Molins, le 14 mars.

"Je suis contrainte de porter à votre connaissance des éléments attestant que plusieurs élus français au Parlement européen ont à leur service des assistants ayant par ailleurs des fonctions au sein de leur formation politique respective".

Sophie Montel réagissait aux accusations dont fait actuellement l'objet le Front national sur des emplois présumés fictifs au Parlement européen. 


Législatives 2017 : Interpellons nos candidats sur les enjeux biopolitiques !

Legislatives(1)Connaissez-vous les convictions des candidats de votre circonscription sur le respect de la vie et la protection des personnes les plus fragiles ?

Alliance VITA vous propose d'interpeller les candidats de votre choix sur l’un des 6 thèmes biopolitiques prioritaires pour le prochain quinquennat. 

C'est par ici.


Rencontre présidentielle Poutine-Macron

Au menu: Syrie, Ukraine, culture, économie, recherche, industrie, tous domaines où des perspectives de coopération semblent se renouveler, et ? et ? et bien: LGBT bien sûr ! A quoi pensiez-vous ?

Cette posture idéologique sociétale mise à part, qui certes devrait faire notre honte sur la scène internationale, la prise de parole du Président Macron que vous entendrez ci-dessous montre une hauteur de vue à laquelle nous n'étions plus habitués avec le minus habens précédent.

Si nous nous fondons sur ces seules déclarations, qui traduisent un pragmatisme inouï chez nous ces dernières années, nous pourrions espérer un retour à une Realpolitik plus conforme à nos intérêts et notre tradition diplomatique, si tant est que ces mots signifient quelque chose pour les nouvelles (?) équipes au pouvoir. L'espoir fait vivre, et les faits nous diront ce qu'il en est.


Ne pas laisser les femmes entre le marteau d’un féminisme radical et l’enclume d’un islam radical

Gabrielle Cluzel est interrogée dans l'Homme Nouveau à propos de la nouvelle secrétaire d'État à l'égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa:

"La nouvelle secrétaire d’État à l’égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, envisage de verbaliser le sexisme par la police de sécurité quotidienne que prévoit le Président Macron. Qu’en pensez-vous ?

Il faut d’abord noter que Marlène Schiappa – à l’instar d’à peu près toutes les féministes ayant pignon sur rue – est restée silencieuse durant plusieurs jours après l’affaire du harcèlement dans le quartier de La Chapelle Pajol. Face à l’insistance des réseaux sociaux et l’étonnement manifesté dans les médias par certains politiques, elle s’est même sentie obligée de se justifier sur Twitter : « je ne suis pas commentatrice de l’actualité, je conduis des politiques publiques. J’agis d’abord et je communique après ».

Préconiser de faire verbaliser le sexisme par la police n’est pas une réponse si élaborée qu’elle mérite trois ou quatre jours de préparation, si ? Passons. Pour être positif, on peut dire que c’est quand même moins surréaliste que d’élargir les trottoirs, comme le suggère Caroline de Haas. Mais c’est l’archétype du vœu pieux. Vous imaginez la situation, concrètement ? Un harcèlement par définition, n’est pas une agression caractérisée, c’est une phrase obscène lancée en passant, un geste déplacé, un frôlement insistant… Il faudrait un policier derrière chaque femme pour réussir à constater l’infraction ! Et si en plus, les policiers sont des femmes, comme cela est souvent le cas avec la police de proximité… qui va fliquer les flics ? Soyons sérieux, les policiers peinent déjà à intercepter les auteurs d’agressions violentes voyantes et objectives commises devant de nombreux témoins, comment pourraient-ils verbaliser un mot graveleux glissé l’air de rien ?

On remarquera au passage que la gauche, qui n’est pas censée être l’amie de l’ordre et de la répression, dégaine « le flic » à tout propos. À chaque problème – qu’elle a généralement créé – son policier. Une « task force » pour tout.

Je crains par ailleurs, eu égard à la grande confusion mentale ambiante, que cette coercition, sans réflexion de fond sur les causes du problème – l’arrivée massive d’une population allochtone dont le regard sur la femme est bien différent du nôtre, ce qui ne peut être sans conséquence pour la condition féminine sous nos latitudes – mène vers toujours plus de féminisme fondamentaliste, ce féminisme absurde qui ne fait pas la différence entre le petit compliment galant – « vous avez une jolie robe, mademoiselle » remontant le moral à l’étudiante qui vient de rater ses partiels – et l’injure dégradante qui salit.

Un compliment n’est pas une insulte, c’est une lapalissade. Brel et Ronsard ne sont pas des délinquants. Quand le ton est gentil et poli, il suffit de dire merci, et voilà, c’est fini. Cela n’a rien à voir avec du harcèlement. Sauf que les féministes mélangent tout.

Vous avez remarqué, d’ailleurs, que quand Jean-Pierre Elkabach dit d’Aurélie Philipetti qu’elle est une très jolie femme, il est traité de sexiste, mais que lorsqu’Emmanuelle Cosse dit d’Emmanuel Macron qu’il est beau, personne ne pipe mot. À ce train-là, seuls les hommes auront bientôt la petite joie d’être complimentés sur leur joli minois… Les femmes auront tout gagné. [...]

Que faudrait-il faire aujourd’hui pour mettre en valeur le rôle et la place des femmes dans la société ? Quel est cet autre féminisme que vous préconisez dans votre livre, Adieu Simone ?

Ne pas laisser les femmes entre le marteau d’un féminisme radical et l’enclume d’un islam radical, l’un ayant fait, d’ailleurs, le lit de l’autre. Cet autre féminisme n’usurperait pas son suffixe. Car si le perfectionniste aime la perfection, le syndicaliste aime le syndicat, etc., le féminisme – tel que nous le connaissons, héritier des théories de Simone de Beauvoir – n’aime pas la femme. Il n’aime pas ses qualités propres et ce qui la caractérise. Il ne cherche qu’à la changer. Comme un conjoint pervers narcissique qui prétend faire le bien de son épouse en l’accablant de reproches sur ce qu’elle est et de recommandations autoritaires sur ce qu’elle devrait être. Améliorer la condition féminine, c’est donner à la femme un cadre de vie pour évoluer en sécurité et être respectée. Où elle ne sera ni harcelée, ni reléguée, ni bafouée, ni niée dans son identité. Vous voyez, il y a du pain sur la planche."


Le plus étonnant, c’est qu’il y ait encore des chrétiens en Égypte après quatorze siècles d’oppression

Marc Fromager évoque le dernier attentat contre les Coptes en Egypte :

"L’Église, en Égypte, se définit elle-même comme étant l’Église des martyrs. La fidélité au Christ dans les épreuves, c’est la « marque de fabrique » du copte ! Et cette fidélité, les coptes ont malheureusement eu l’occasion de la mettre en pratique bien souvent depuis plus d’un millénaire et demi.

La persécution, c’est la réalité historique des chrétiens dans ce pays, même avant l’arrivée de l’islam au VIIe siècle. Très rapidement, cependant, la croissance de l’islam va faire peser sur les chrétiens un joug de plus en plus pesant. Outre des pogroms ponctuels, c’est la dhimmitude, cette citoyenneté de seconde zone imposée aux non-musulmans vivant dans un pays dirigé par les musulmans, qui va contraindre, ou du moins fortement inciter, les chrétiens à se convertir à l’islam. Mesures vexatoires, pression fiscale, accès quasi impossible à des responsabilités : tout est fait pour exercer une pression permanente en vue de la conversion.

Petit à petit, génération après génération, des chrétiens auront abandonné leur foi et il est impossible, pour nous, de leur en vouloir. Qu’aurions-nous fait à leur place ? Qu’aurions-nous fait si nous nous étions retrouvés dans ce bus, sommés de renier le Christ avec un revolver sur la tempe ? Le plus étonnant, c’est qu’il y ait encore des chrétiens en Égypte après quatorze siècles d’oppression.

Or, il en reste encore au moins 14 millions, soit 15 % de la population égyptienne, en dépit du chiffre habituellement cité de 10 %, qui n’est en réalité qu’une moyenne entre les 2 % annoncés par le gouvernement – un chiffre ridicule dans l’optique de dénier tout droit aux chrétiens – et les 18 % annoncés par l’Église orthodoxe en se basant sur leurs registres paroissiaux.

Bref, les chrétiens d’Égypte ont une certaine expérience de la persécution et ne se laissent pas impressionner par ces attaques. Humainement, chaque nouvel attentat constitue, bien sûr, une blessure supplémentaire, mais les chrétiens refusent de se laisser abattre.

La fidélité professée par les leurs est, au contraire, un motif de gloire. « Regardez la force de notre foi », semblent-ils nous dire, et cette foi est inébranlable ! [...]

Les coptes et les autres chrétiens d’Orient sont consternés par la politique de l’Occident, qu’il s’agisse de nos ingérences au Moyen-Orient, souvent au profit des groupes islamistes, ou de notre politique migratoire chez nous. Ils nous répètent que ce qu’ils vivent maintenant, nous allons finir par l’expérimenter si nous continuons comme ça. C’est la raison pour laquelle il est important d’aller les voir, de leur dire que nous ne les oublions pas, que la population française ne se confond pas nécessairement avec la politique étrangère de notre pays et que nous voulons les aider à tenir. Pour cela, il faut rendre hommage à leur courage et à leur témoignage et il faut concrètement les aider. L’AED (Aide à l’Église en détresse) investit des centaines de milliers d’euros chaque année pour leur venir en aide, mais il y a également d’autres œuvres. Un don, même modeste, nous permet de continuer à les soutenir et cela constitue un puissant réconfort pour eux."


NKM représente « une génération sans valeurs ni idées de droite »

Pauline Betton, candidate PCD dans la 2e circonscription de Paris, incarne le renouvellement de la droite, par sa différence générationnelle avec les autres candidats, par son parcours et surtout par son engagement clair sur des valeurs et des convictions, face à NKM. Elle explique qu’elle incarnera une opposition franche, notamment sur les valeurs de la famille, et expose aussi un projet fiscal original, à l’opposé du projet d’augmentation des impôts de M. Macron.


Pauline Betton : NKM représente "une génération... par bvoltaire