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Tout le monde il est en marche
Législatives – Olivier Pirra (PCD) : « si nos idées étaient défendues avec constance et cohérence par les autres partis de droite, je ne serais certainement pas candidat »

La famille n’a pas besoin de rente, de prime ou d’assistance, mais que soit reconnue sa participation à « l’effort créateur et conservateur du pays »

Marie-Pauline Deswarte évoque dans L'Homme Nouveau le remarquable Livre blanc de l’association « Famille et Liberté » intitulé : Pour une nouvelle politique familiale.

La-Une-1"[...] Tous les responsables politiques et économiques devraient en prendre connaissance. Ils y apprendraient d’abord comment la famille est la seule capable de donner un sens à leur action. Négliger cette réalité, voire la combattre, se paie très cher pour notre pays. Le Livre blanc passe ainsi en revue tous les aspects de cet appauvrissement ; ce faisant il tord le cou à un certain nombre d’idées reçues. Ainsi, celles du divorce heureux, du déficit des naissances compensé par l’immigration, du coût d’un enfant trop important pour une économie en difficulté, de l’inutilité de la paternité, du féminisme, de la famille monoparentale normalisée, de la famille nombreuse trop chère, de la politique familiale réduite à une politique de redistribution, de la banalisation de la recherche sur l’embryon et l’avortement, sont-elles passées au scalpel de façon très pédagogique. En outre, chacune des diverses démonstrations est assortie d’un certain nombre de propositions concrètes dont on comprend bien qu’elles concernent l’ensemble des membres du gouvernement.

Des pistes d'action politique

Le Livre blanc donne ensuite les critères d’une vraie politique familiale. Précis et clairs, ils sont dans la tradition de notre civilisation. La famille n’a pas besoin de rente, de prime ou d’assistance, mais que soit reconnue sa participation à « l’effort créateur et conservateur du pays ». Ces principes sont conformes à la dignité de la personne. Ils disent qu’une telle politique doit être subsidiaire, universelle, positive, cohérente et stable. Cela signifie que l’État doit se limiter à suppléer aux parents au lieu de se substituer à eux, particulièrement dans l’éducation des enfants, qu’il ne doit pas confondre politique familiale et politique sociale, que tous les acteurs de la vie politique doivent travailler en bonne intelligence avec le ministre chargé de la famille et que cette politique doit être visible sur le long terme. [...]"