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Camaret-sur-Aigues, consacrée au Sacré-Cœur

ConsécrationLe maire de Camaret-sur-Aigues, Philippe de Beauregard, a consacré sa ville au Sacré-Cœur en 2015 lors d’une cérémonie organisée avec le curé de la paroisse, le père Pascal M’Bamba. Dans la courte déclaration qu’il lit à l’assistance, le maire s’engage personnellement à ne pas prendre de décision contraire à l’enseignement de l’Eglise et implore le Sacré-Cœur de l’inspirer dans les actes quotidiens de son administration de la commune.

Comme le veut la tradition, cette consécration est depuis renouvelée tous les ans, cette année le 23 juin lors d’une cérémonie qui a réuni de nombreux paroissiens dans l’église du village.


Le nombre d'avortements est 2 fois moins élevé en Allemagne, pour une population pourtant plus nombreuse

En 2015, le nombre de femmes ayant fait le choix d'avorter a diminué par rapport à l’année précédente. Près de 99 200 avortements ont été effectués, soit une baisse de 0,5% par rapport à 2014.

Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) s’élevait à 211 900 en France en 2016, en légère baisse pour la troisième année de suite (il était de 229 000 en 2013), d’après une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Le taux de recours est de 13,9 IVG pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans en métropole, mais de 25,2 IVG pour 1 000 femmes dans les départements et régions d’outre-mer (DROM).

Ce sont les 20-24 ans qui sont les plus concernées, avec 26 avortements pour 1 000 femmes, et les taux continuent de décroître chez les plus jeunes (6,7 IVG pour 1 000 femmes de 15 à 17 ans, et 17,8 pour 1000 femmes de 18 à 19 ans).

L’indice conjoncturel, stable depuis 2006, est de 0,52 IVG par femme en 2016. Il s’agit du nombre moyen d’IVG que connaîtra une femme au long de sa vie. Attention, cela ne signifie pas qu’une femme sur deux aura une IVG puisqu’environ 33 % des femmes qui font réaliser cet acte l’ont déjà fait auparavant (données datant de 2011). Et le ratio d’environ une IVG pour 4 naissances est, lui aussi, stable - depuis 1990.

Les avortements se pratiquent à près de 18 % hors des structures hospitalières (16,4 % en cabinet libéral et 1,2 % dans les centres de santé ou centres de planification familiale), un chiffre variable selon les régions (il est de moins de 10 % en Pays de la Loire, dans le Grand Est et les Hauts de France). Et à l’hôpital, ce sont 56 % des IVG qui se pratiquent de façon médicamenteuse, contre 10 % en 1992.


Saucisses halal à un pique-nique de paroisse

Voici la feuille d'annonce du 25 juin au 2 juillet des paroisses du doyenneté de Dole.

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On y apprend que les "saucisses et merguez seront Hallal" pour le repas partagé organisé le 30 juin (un vendredi !).

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Une paroissienne a téléphoné à la cure de Dole (03.84.72.20.25) pour en savoir plus : qui organise ce repas ? est-ce que la viande est fournie par les organisateurs ? Pourquoi la viande devrait être halal ? La personne n'a pas su répondre et doit se renseigner auprès du curé de la paroisse.


LREM et le « renouveau de la vie politique française » : une vaste foutaise

Selon une note du Cevipof:

"La thématique centrale de la République en marche (LREM) est celle du « renouveau de la vie politique française ». Ce projet de renouvellement en profondeur des pratiques politiques passe par le recrutement de candidats issus de la société civile pour les élections législatives de 2017. L’analyse des profils des 529 candidats officiels de LREM montre qu’un véritable rajeunissement caractérise ces candidats dont une majorité n’a pas eu de véritable activité partisane. On remarque également une certaine mixité des sensibilités politiques même si les sensibilités de gauche restent fortement dominantes. Néanmoins, le renouveau s’arrête là. En effet, la plupart de ces candidats ont eu dans le passé un engagement de type politique assez diversifié et leurs origines socioprofessionnelles sont particulièrement étroites.

Méthodologie : Les résultats reposent sur l’analyse biographique des candidats".

  • 33% d’entre eux viennent de la gauche au sens large (y compris Europe-Écologie-Les Verts, EELV), dont 24,8% du Parti socialiste (PS),
  • 15% sont issus de la droite (LR, Union des démocrates et indépendants, UDI, divers droite),
  • 12,3% du MoDem
  • 39,7% n’ont pas de proximité politique particulière.

Presque la moitié de ceux qui ont été déjà élus viennent de la gauche. De la même façon, 23% de ceux qui ont été déjà élus viennent de la droite contre 9% des novices. On perçoit ici les effets de la reconversion des anciens élus, notamment socialistes en direction de LREM. 

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Dans l’ensemble, ces derniers détiennent des mandats locaux, surtout au niveau municipal. On remarque néanmoins 25 députés, dont la quasi-totalité appartenait à la gauche puisque 21 étaient au PS, 2 au PRG, 1 EELV et 1 seulement LR (Bruno Le Maire).

Au sein des 32 conseillers régionaux, 11 appartenaient au PS, 6 étaient classés « divers gauche » et 10 étaient inscrits au MoDem.

Dans la population des 76 maires qui se portent candidats, 23 avaient été élus sur des listes PS, 7 sur des listes « divers gauche », 6 sur des listes PRG mais 13 sur des listes « divers droite », et 11 sur des listes MoDem.


Poutine : «Mon devoir en tant que chef d'Etat est de défendre les valeurs familiales»

Autre extrait :


Le Grand Remplacement a bien lieu, plus personne ne le nie

Renaud Camus est interrogé sur Boulevard Voltaire suite à son invitation sur France Culture face à Hervé Le Bras:

"Lui et moi sommes d’accord, au fond : le Grand Remplacement a bien lieu, plus personne ne le nie. La seule différence est que, pour ma part, il me désespère, tandis qu’Hervé Le Bras s’en réjouit, ou bien le considère avec indifférence, du point de vue de Sirius.

Cette intervention sur France Culture est elle, pour vous, le signe que la parole commence à se libérer sur le sujet ?

Hélas, cher Boulevard Voltaire, vous et moi avons cru si souvent que la parole commençait à se libérer, et nous avons été si souvent déçus… La Vérité sort peut-être de son puits, mais force est de reconnaître qu’elle y met le temps… Il y a des avancées, certes, et Boulevard Voltaire en est une, essentielle. Mais dans le même temps, le pouvoir aussi se renforce, calfeutre toutes les issues et accentue la répression : voyez tous les procès dont nous sommes accablés. Par pouvoir, j’entends le remplacisme, celui qui veut et qui promeut et qui impose le Grand Remplacement. Mais je parle aussi volontiers de remplacisme global, car je crois que le trait essentiel de la modernité postmoderne, si l’on peut dire, est le remplacement, la substitution : de l’original par le simili, de l’indigène par l’allogène, du réel par le fauxel, du vrai par le faux, du journalisme par l’info, de la littérature par le journalisme, de l’expérience de vivre par la sociologie, du regard par la statistique, de la lettre par le chiffre, des philosophes par les intellectuels, du malheur par la cellule psychologique, de la perte par le travail du deuil, de la mort par la disparition, du monde sensible par le site touristique, de Venise par Las Vegas, de Paris par Euro Disney, de la culture par le divertissement, de la pierre par le siporex, de la campagne par la banlieue, des Français par les « Français », des mères par les mères porteuses, de l’homme par la femme, de l’homme par l’homme, de l’homme par les robots, de l’homme par les tuyaux, de l’humanité par la Matière Humaine Indifférenciée (MHI).

On me demande souvent de résumer d’un mot ce que j’entends par remplacisme global et maintenant, par chance, je le puis : Macron. Emmanuel Macron est au carrefour exact des deux généalogies qui font cette idéologie : le second antiracisme, celui pour lequel il n’y pas de races, donc il faut les supprimer (par le métissage) ; et le financiarisme bancaire, celui où convergent les grands intérêts et la normalisation post-industrielle, l’hyperclasse hors-sol et Frederick Taylor, via l’effroyable Henry Ford. Ford, antisémite et pro-nazi, comme par hasard, avait eu l’idée de génie de vendre ses produits à ceux qui les produisaient. Le remplacisme global va plus loin et fait de l’homme même un produit, une matière, la MHI. Les malheureux migrants ne sont pas des réfugiés sauvés des eaux, ce sont des producteurs-produits-consommateurs livrés et réceptionnés en mer. Pour le remplacisme global, le naufrage est devenu un moyen de transport comme un autre.

Le point faible de ce mécanisme monstrueux, c’est qu’il a pour principe et pour point nodal le faux, le simili, l’imitation, le toc, la camelote, le low cost (dont il essaie bien sûr, non sans succès, de faire la norme, d’où la prolétarisation générale). Tombant par chance au bon endroit, un éclair de vérité pourrait faire s’effondrer d’un coup ce simili-monde, cette banlieue de l’être, comme avant lui l’univers soviétique, autre totalitarisme bâti sur le mensonge (mais moins habile, moins riche et moins séduisant)."


Jean-Pierre Raffarin quitte la politique (faute d'avoir été retenu pour un ministère ?)

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin annonce qu'il quitte la politique, dans une tribune publiée par la Nouvelle République.

"Le moment est venu de me retirer de la vie politique élective". "Je renonce aux trois ans de mandat qu'il me reste à accomplir au Sénat car le moment est pertinent. La jeune génération politique prend le pays en main et c'est heureux".

L'homme de la fin du Lundi de Pentecôte annonce qu'il va créer Leaders for Peace, "une ONG internationale pour alerter contre les risques de guerre qui nous menacent".

M. Raffarin affirme qu'il entend également poursuivre son "investissement au service de la coopération franco-chinoise", et garder un oeil sur "la Vienne et ses projets, notamment celui de l'Institut international Jöel Robuchon à Montmorillon".

En mai, il appelait les députés LR à se rallier à Emmanuel Macron, ceux qui s'appellent désormais les constructifs...


Plus de 3 Français sur 4 disent non à la PMA sans père

Capture d’écran 2017-06-27 à 07.06.42Alors que le Comité Consultatif National d'Ethique doit rendre un avis aujourd'hui sur la PMA sans père, un sondage Opinion Way montre qu'une très large majorité de Français (77%) estime que l'Etat doit garantir aux enfants nés par PMA le droit d'avoir un père et une mère. Et ils sont même 85% parmi les sympathisants de la République en Marche.  Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, commente :

« Ce sondage montre les Français sont très largement opposés à la PMA sans père, c'est-à-dire à la PMA pour les couples de femmes ou les femmes célibataires. Cette enquête a permit de sonder les Français sur une situation réelle. Loin des acronymes flous ou des slogans prêts à penser (ie : « la PMA pour toutes »), cette enquête souligne l'importance du rôle du père et l'enrichissement de l'altérité père/mère pour l'enfant ».

Ce refus clair et net de toute évolution de la législation française relative à la filiation s'explique par le soucis de rassembler la société. Pour 7 Français sur 10 (69%), ouvrir des débats sur les questions de société (mères porteuses, PMA sans père, euthanasie) aurait pour conséquence de diviser les Français.

« Alors qu'un des engagements puissants et réitérés d'Emmanuel Macron est de rassembler les Français, ces derniers indiquent ici très clairement qu'ouvrir le débat sur la PMA sans père serait contraire à cet engagement fort du nouveau président de la République ».

A l'instar de son prédécesseur, Emmanuel Macron mécontenterait les Français en ouvrant un débat sur la filiation. Il ferait à l'évidence une erreur majeure, contraire à sa volonté d'apaisement et de rassemblement populaire.

S'ils se déclarent clairement réticent à tout débat de société, les Français ne cachent pas leur priorité en matière d'action gouvernementale : la lutte contre le chômage, le terrorisme, l'insécurité et la délinquance, la moralisation de la vie politique et le rétablissement des comptes publics. Ils souhaitent aussi la révision de la politique migratoire, la protection de l'environnement et la réforme du système scolaire et du système des retraites. L'ouverture d'un débat sur la filiation n'est attendue que par 2% de la population.

« Les choses sont claires. Les français attendent du Président de la République une action régalienne. Ils souhaitent un moratoire sur les questions de société, en particulier sur les questions de filiation. Ils sont d'ailleurs satisfaits par la législation actuelle et s'opposent de manière massive (77%) à la PMA sans père ».


C’est arrivé un 27 juin…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 27 juin 1462 : naissance de Louis XII «le Père du peuple», Roi de France.


Statue de Louis XII, sur la façade méridionale du château de Blois.

Le 27 juin 1462 naît Louis II d'Orléans au château de Blois. Surnommé le «Père du Peuple», Louis XII arrive sur le trône en 1498. Son règne est marqué par les guerres d'Italie et par plusieurs réformes, notamment celles des impôts et de la justice. Voir les chroniques des 1er et 8 janvier, du 29 avril, du 27 mai, du 18 novembre.

  • le 27 juin 1550 : naissance de Charles IX, Roi de France.

Charles IX de France, naît le 27 juin 1550 au château royal de Saint-Germain-en-Laye. Il est duc d'Orléans de 1550 à 1561, puis Roi de France jusqu'en 1574. Âgé de 10 ans lors de son accession au trône, la régence est confiée à sa mère Catherine de Médicis qui gouverne. Charles IX est sacré Roi de France le 5 mai 1561 en la cathédrale de Reims.

En mars 1564, débute un tour de France organisé par la reine-mère, pour montrer le Roi, lui faire connaître son royaume et essayer de pacifier les tensions religieuses. Sous son règne la guerre entre protestants et catholiques se poursuit en France, avec les innombrables agressions et crimes des Huguenots bien détaillés par Jean Guiraud dans son Histoire partiale-Histoire Vraie (en quatre tomes), avec la Michelade à Nîmes le 29 septembre 1567, cinq ans avant la Saint Barthelemy. Le Roi meurt le 30 mai 1574.

Voir les chroniques des 05, 15 et 30 mai et du 24 août.

  • le 27 juin 1551 : édit de Châteaubriant.

L'édit de Châteaubriant est un édit royal promulgué par Henri II le 27 juin 1551 destiné à contrôler la production de l'imprimé et la circulation des idées. Cette initiative s'inscrit dans la lutte contre la prolifération des écrits calvinistes. Les Huguenots ne se gène pas pour détruire statues, tableaux livres catholiques depuis des années. Mais la portée de l'édit est générale et doit être replacée dans le cadre du serment prononcé par le Roi lors du sacre de lutter contre les hérésies. L'acte réorganise et systématise des mesures antérieures, comme la mention obligatoire du nom de l'imprimeur, de l'auteur, de l'autorisation de publier et de la date sur les livres. Chaque librairie doit détenir le Catalogue des livres censurés établi par la faculté de théologie de la Sorbonne.

 

 

  • le 27 juin 1570 : bataille d'Arnay-le-Duc (guerres de religion).

A lire l'histoire officielle cette escarmouche est une grande victoire huguenote. En fait, Gaspard de Coligny remonte la vallée du Rhône et cherche à arrêter l'armée royale à Arnay-le-Duc. La configuration du terrain lui est très défavorable. Les deux premiers régiments qu'il envoie au contact des troupes royales, commandées par le maréchal de Cossé se font étriller. L'amiral donne l'ordre de la retraite.

  • le 27 juin 1615 : Rome donne la permission aux Jésuites de Chine de célébrer la Messe avec les têtes couvertes.

Mais aussi de traduire la Bible en chinois et d'administrer les sacrements en chinois.

  • le 27 juin 1717 : naissance de Louis-Guillaume Le Monnier, botaniste français.

Louis Guillaume Le Monnier naît le 27 juin 1717 à Paris. Il est le frère de l'astronome Pierre Charles Le Monnier. Professeur de botanique au Jardin du Roi, médecin de Louis XV et Louis XVI. Membre de l'Académie des sciences dès 1743 et de la Royal Society en 1745, il participe à certains articles de "L'Encyclopédie" sur des sujets de physique.

  • le 27 juin 1743 : défaite française de Dettingen.

La bataille de Dettingen oppose dans un village de Bavière, les armées françaises du maréchal de Noailles aux Britanniques, Hanovriens et Autrichiens dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche.

  • le 27 juin 1789 : Louis XVI accepte la réunion des 3 ordres.

Quatre jours plus tôt, il avait demandé aux trois ordres de délibérer séparément et avait cassé toutes les décisions fiscales du tiers-état. Celui-ci avait alors été rejoint par la majorité des députés du clergé et une poignée de députés de la noblesse emmenés par le duc d'Orléans. Louis XVI, n'osant recourir à la force, se soumet en enjoignant aux députés récalcitrants de se joindre à la nouvelle Assemblée.

  • le 27 juin 1858 : signature du Traité de Tianjin.

Pour mettre fin à la seconde guerre de l'Opium, le gouvernement chinois des Qing est obligé de signer le traité de Tianjin (Chine) avec la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la Russie. Par ce traité, la Chine ouvre onze nouveaux ports au commerce étranger, à légaliser le commerce de l'opium, à diminuer les tarifs douaniers à l'intérieur du pays, à accepter l'installation de légations étrangères et, enfin, à autoriser la mise en place de missions catholiques. Toutefois, le gouvernement impérial le ratifie à la fin de la guerre en 1860.

  • le 27 juin 1910 : naissance de Pierre Joubert, génial dessinateur français.

Voir la chronique du 13 janvier

  • le 27 juin 1964 : création de l'ORTF.

L'Assemblée nationale adopte la loi transformant la RTF en ORTF (Office de radiodiffusion et télévision française). La RTF était héritière de La Radiodiffusion française (RDF), créée le 23 mars 1945, après la nationalisation des radios privées et instaurant ainsi un monopole d'État

  • le 27 juin 1977 : indépendance du Territoire français des Afars et des Issas, qui prend le nom de Djibouti.
  • le 27 juin 2001 : le service militaire est suspendu en France.

Alors que sa suspension est prévue pour 2003, suite à une vague de protestation chez les jeunes nés avant l'année butoir de1979, le gouvernement Jospin décide, par décret, de suspendre immédiatement la conscription. Cette dernière existe toujours et le gouvernement peut mobiliser si nécessaire…

  • le 27 juin 2014 : solennité du Sacré Cœur de Jésus (fête amovible).

Le 27 décembre 1673, le Sacré Cœur apparaît à Marguerite Marie Alacoque et lui demande d'avoir une dévotion à son Sacré Cœur. Il fixe les deux principales dévotions, l'heure sainte et la communion du 1er vendredi du mois. A tous ceux qui se consacreront à son Sacré Cœur il promet :

«    1- Je leur donnerai toutes les grâces dans leur état.

2- Je mettrai la paix dans leur famille.

3- je les consolerai dans toutes leurs peines.

4- Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.

5- Je répandrai d'abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.

6- Les pécheurs trouveront dans mon cœur la source et l'océan infini de la miséricorde.

7- Les âmes tièdes deviendront ferventes.

8- Les âmes ferventes s'élèveront à une grande perfection.

9- Je bénirai les maisons où l'image de mon Sacré Cœur sera exposée.

10-. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.

11- Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon cœur, où il n'en sera jamais effacé.

12- Je te promets, dans l'excès de la miséricorde de mon cœur, que mon amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredi, neufs fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu'ils ne mourront point dans ma disgrâce ni sans recevoir les sacrements, et qu'il se rendra leur asile assuré à cette heure dernière. »(*)

(*) Ceux qui croyaient au Ciel, de Geneviève Esquier, (Editions l'Escalade, page 283 à 285).

Le 17 juin 1689, le Sacré Cœur lui apparaît encore pour lui donner un message pour le Roi Louis XIV, car la France à un rôle à jouer pour répandre cette dévotion dans le monde. (Voir la chronique du jour). Si aucun des Rois n'a fait cette consécration du pays au Sacré Cœur, Louis XVI prisonnier au Temple s'est consacré ainsi que sa famille avant d'être assassiné. De même avant lui toutes les grandes villes de Provence lors de la grande peste de 1720 se sont consacrées au Sacré Cœur : Marseille, Arles, Avignon, Toulon. Non seulement l'épidémie disparaît rapidement mais ces villes connaissent alors un renouveau de la foi extraordinaire. (*)

(*)Ceux qui croyaient au Ciel, de Geneviève Esquier, (Editions l'Escalade, page 286).

En 1765 c'est le pape Clément XII qui accorde la fête solennelle du Sacré-Cœur à la France. Pie IX étend cette fête à toute l'Eglise à la demande des évêques français en 1856. Puis vient en 1873, le vœu privé, devenu national d'ériger un sanctuaire au Sacré Cœur, en réparation de toutes les fautes nationales… Le 25 mai 1899, Léon XIII ordonne la consécration du genre humain tout entier au Sacré Cœur. Et il faut citer Claire Ferchaud et le message du Sacré Cœur au président Poincaré au début de la première guerre mondiale.

Le 25 mai 1889, le pape Léon XIII consacre le genre humain au Sacré Cœur en publiant l'encyclique «  annum sacrum »


Les couacs commencent

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Le ministre de l’Agriculture annonçait ce matin que la France allait revenir sur l’interdiction du pesticide tueur d’abeilles parce qu’elle n’est pas conforme aux directives européennes.

Je n’en fus tellement pas surpris que sur le moment je n’ai même pas relevé cette information. Le programme de Macron est un programme qui vise à débloquer les entreprises et à faire plaisir aux maîtres de l’UE. Donc il est logique que le ministre de l’Agriculture annonce une mesure directement contraire à l’agriculture mais en phase avec les intérêts des producteurs de pesticides et avec les diktats de Bruxelles. De même je n’avais pas relevé l’annonce par le ministre de la « Santé » que pas moins de 11 poisons allaient être obligatoirement injectés aux enfants : là encore, il s’agit simplement de permettre aux laboratoires, qui ont financé la campagne, de récupérer la mise et de travailler sans entraves…

Or, surprise, voilà le Nicolas Hulot qui se dresse et qui affirme qu’il s’oppose au retour du pesticide qui tue les abeilles, parce qu’on a absolument besoin des abeilles et patin et couffin.

Arbitrage immédiat du Premier ministre : il n’y aura pas de retour du pesticide. On ne badine pas avec le pape de l’écologie quand il nous fait l’honneur d’être macroniste.

Le Premier ministre étant le même Edouard Philippe qui avait voté contre la loi interdisant ledit pesticide. Pas dans une vie antérieure : c’était le 24 mars 2015…

Dommage que Nicolas Hulot se fiche complètement de l’écologie humaine : il aurait pu aussi tuer dans l’œuf le projet de 11 vaccins obligatoires."


Avec Macron, l'Etat devient partenaire de la manifestation débauchée LGBT

Lu dans Le Monde :

"Pour la première fois, l’Etat est partenaire de la Marche des fiertés LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans) de Paris, par le biais du soutien de la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah). Ce champ de compétences a été ajouté à la délégation après l’attentat homophobe d’Orlando, qui avait fait 49 morts le 12 juin 2016. Une forme d’institutionnalisation pour la gay pride, qui fête cette année ses 40 ans en France. Des militants pour les droits des homosexuels participaient depuis le début des années 1970 au défilé du 1er Mai, mais la première marche indépendante a eu lieu le 25 juin 1977, à l’appel notamment du Groupe de libération homosexuelle.


Le Mouvement eucharistique des jeunes cherche un directeur de camp

Le MEJ (Mouvement eucharistique des jeunes) recherche un directeur(trice) de camp du 13 au 28 juillet à St Malo pour encadrer des jeunes de 12-15 ans.

Il faut être titulaire du BAFD  (ou stagiaire BAFD), Professeur des Ecoles (instituteur) ou Professeur dans l’enseignement secondaire, ou éducateur spécialisé…

Ecrire à [email protected]

Il suffirait de deux personnes qui accepteraient d’assurer chacun une semaine ces fonctions pour sauver le camp.

Daniel Rabourdin : « Avec la Révolution, on a voulu tuer Dieu »

Daniel Rabourdin vient de produire et réaliser un docu-fiction sur les guerres de Vendée intitulé La Rébellion cachée, film dans lequel il dénonce, à travers la vie de personnages issus du peuple, ce que fut le génocide vendéen. Ce film est aussi pour lui l’occasion de dénoncer ce manque de liberté qui existe en France, où le gouvernement central a, selon lui, pratiquement autorité sur tous les plans, tant matériel que spirituel. Il répond à Charlotte d'Ornellas :


Daniel Rabourdin : "Avec la Révolution, on a... par bvoltaire


La Cour Suprême remet partiellement en vigueur le décret migratoire de Trump

Victoire judiciaire pour le président américain :

"La Cour suprême, la plus haute cour d’appel américaine, restaure partiellement le décret anti-immigration de Donald Trump, suspendu par plusieurs décisions de justice, jusqu’à son examen à partir d’octobre, a déclaré l’institution lundi 26 juin.

Le décret, interdisant pendant 90 jours aux ressortissants de six pays majoritairement musulmans d’entrer sur le territoire américain, sera restauré pour quiconque «n’ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux Etats-Unis»."


L'hépatite A est homophobe

Il y a 3 jours, un article de Libération nous apprenait que le Sida était homophobe. Aujourd'hui, c'est le très sérieux Quotidien du Pharmacien qui nous apprend que l'hépatite A est homophobe :

"Depuis le début 2017, une épidémie d’hépatite A touche les hommes gays et bisexuels en France et en Europe. Du 1er janvier au 31 mai 2017, 771 cas d’hépatite aiguë A (qui est une maladie à déclaration obligatoire) ont été recensés. « Sur ces 5 mois, on dépasse déjà le nombre total de cas déclarés au cours de l'année 2016, durant laquelle on avait recensé 693 cas », alerte l'agence Santé publique France dans un point de situation. Et les cas sont en augmentation constante depuis le début de l'année : 65 cas en janvier, 87 en février, 155 en mars, 185 en avril et 279 en mai. Cette épidémie, qui touche également d'autres pays européens, concerne majoritairement les hommes, qui représentent 80 % des cas déclarés. Les premières investigations de cas groupés suggèrent que c'est la population des hommes ayant des relations avec des hommes (HSH) qui est touchée. Face à ce constat, l’agence Santé publique France intensifie les messages de prévention à destination des HSH. Elle a ainsi intégré une rubrique dédiée à la prévention de l'hépatite A sur son site de prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles à destination des HSH. De plus, jusqu'au 12 juillet 2017, des messages d’information sont diffusés sur Facebook et les applications de rencontres pour signaler l’épidémie et rappeler les gestes de prévention. Des recommandations générales de prévention sont également disponibles sur le site de Santé publique France."


Pour s'assurer une majorité, Theresa May va signer un accord avec le DUP (pro-vie et pro-famille)

En Grande-Bretagne, la droite ne s'embarrasse pas du politiquement correct édicté par la gauche. Pour avoir la majorité absolue, le Premier ministre fait jouer l'union des droites. La droite française prendra-t-elle exemple sur l'Outre-Manche ?

DCN6muLXUAE91yM"Après les élections législatives du 8 juin, les conservateurs n’ont que 318 députés à la Chambre des communes, alors que la majorité absolue est de 326 sièges. Le DUP, qui a 10 sièges, peut apporter les voix manquantes à MmeMay et lui permettre de sauver, au moins temporairement, son poste.

La politique d’Irlande du Nord n’a rien à voir avec celle du reste du Royaume-Uni. Conservateurs et travaillistes y sont absents. A la place, les lignes de fracture sont identitaires. D’un côté se trouvent les unionistes, protestants, qui veulent rester dans le Royaume-Uni. Deux grands partis les représentent, dont le plus important est le DUP. De l’autre se trouvent les républicains, catholiques, qui veulent rejoindre la République d’Irlande. Là encore, deux grands partis les représentent, le plus important étant le Sinn Fein.

Depuis 2007, le DUP est devenu le grand parti de gouvernement d’Irlande du Nord. Son fondateur, Ian Paisley, a été le premier ministre de la province de 2007 à 2008, avant d’être remplacé par Peter Robinson jusqu’en 2016, et ensuite par Mme Foster. Ils partageaient le pouvoir avec le vice-premier ministre Martin McGuinness, du Sinn Fein. Mais depuis janvier, Sinn Fein et DUP ne s’entendent plus et les récentes élections en Irlande du Nord n’ont pas aidé à surmonter leur brouille.

Les origines du DUP sont très inhabituelles. Le parti a été fondé en 1971 par Ian Paisley, qui avait créé quelques années plus tôt l’Eglise presbytérienne libre d’Ulster. Farouchement anti-catholique, chantre des unionistes les plus radicaux, l’homme a longtemps été un opposant acharné au dialogue avec le Sinn Fein, avant sa volte-face spectaculaire en 2006. S’il se normalise progressivement, le DUP reste ultra-conservateur, anti-avortement, opposé au mariage homosexuel. Certains de ses membres se battent pour enseigner à l’école le « créationnisme », l’idée que l’univers a été créé par Dieu."


Un agriculteur poignardé par "un fiché S" : le maire s'étonne du silence

Dans un courrier adressé au ministre de l'Intérieur, le maire de Laroque-Timbaut dans le Lot-et-Garonne s'étonne du peu de retentissement de l'agression d'un agriculteur par un individu fiché S et assigné à résidence, pour laquelle le parquet n'a pas retenu de qualification terroriste. L'élu LR s'étonne du peu de mobilisation des services de l'Etat autour de cette agression qui choque le monde agricole.

«S'ils avaient été journalistes, on en parlerait pendant des mois en hurlant à l'atteinte à la liberté d'expression... S'ils étaient politiques, on en parlerait pendant des mois en hurlant à l'atteinte à la démocratie. Là, ce ne sont que des agriculteurs, et personne n'en parle...».

Le 18 juin dernier un peu avant 21 heures, deux agriculteurs moissonnaient un champ. Kader passe en scooter le long de la route qui borde le champ, suivi d'un de ses amis en voiture. Les deux individus s'arrêtent, et Kader se dirige vers le tracteur qu'il stoppe en se postant devant. S'ensuit une altercation verbale qui va dégénérer et dont l'origine n'est pas établie. L'agresseur retourne vers les véhicules, s'empare d'un couteau de type Opinel avec une lame de 30 cm, et porte des coups contre l'agriculteur le plus âgé. Celui-ci reçoit une entaille à l'épaule, qui lui sectionne le triceps, selon le rapport d'enquête. L'avocat indique :

«Mon client a reçu des coups qui visaient à le tuer ; s'il n'avait pas été aussi robuste, il ne serait peu-être plus là». «Les faits sont extrêmement graves, tout comme le profil de l'agresseur est inquiétant.»

Dans son témoignage, le second agriculteur dira que l'agresseur a crié «Allahou akbar» à quatre ou cinq reprises après avoir frappé son ami. Placé en garde à vue, l'agresseur est jugé en comparution immédiate deux jours plus tard devant le tribunal correctionnel d'Agen pour violence avec arme. La parquet n'a pas retenu de chef de terrorisme. Le procès sera repoussé au 19 juillet et Kader B. est placé en détention provisoire. L'homme qui l'accompagnait a été mis hors de cause.

Le maire interpelle le ministre sur le profil inquiétant de l'auteur de faits : Un individu «fiché S», «déjà condamné pour des faits similaires», «reconnu comme étant au minimum en cours de radicalisation, et de surcroît en violation de son astreinte à domicile». Kader B. était en effet bien connu des services de police. Il était en attente de jugement pour «diffusion d'images à caractère terroriste». Lors d'une perquisition administrative à son domicile, les enquêteurs ont retrouvé sur son ordinateur de nombreuses images de décapitations.

«Comment se fait-il que cet individu, censé ne pas sortir de chez lui entre 20 heures et 6 heures du matin, ait pu se trouver sur une route à 21 heures? Cela pose des questions sur l'effectivité des assignations à résidence.» «Le motif terroriste n'a pas été retenu, et je respecte profondément le travail des juges qui ont pris cette décision. Mais connaissant le profil de l'individu, comment s'assurer qu'il ne sera pas en mesure de radicaliser ses codétenus?».

Padamalgam ?


Le Collège Latin (Paris) ouvrira une classe de seconde en septembre 2018

Image002Le Collège latin, établissement scolaire privé hors contrat allant de la sixième à la troisième, ouvrira une classe de seconde à la rentrée de septembre 2018 (suivie d’une classe de première en 2019 puis d’une classe de terminale en 2020).

Le lycée sera fondé sur le même esprit que celui qui fait le succès du collège. Il apportera à des élèves doués et travailleurs, mais mal à l’aise au sein des grandes structures, un environnement de travail exigeant et familial, qui les préparera à des études ambitieuses.

Nombre des professeurs du Collège latin sont eux-mêmes issus de grandes écoles (École normale supérieure, HEC, Sciences Po). Tout en veillant à ce que les élèves reçoivent le suivi pédagogique et humain dont ils ont besoin, ils ont à cœur de les former à l’autonomie, à la rigueur et, pour ainsi dire, à une certaine magnanimité intellectuelle.

Les élèves et les professeurs du Collège latin forment une communauté d’étude chrétienne, œuvrant dans la fidélité au magistère de l’Église catholique.

Les pré-inscriptions pour la seconde sont d’ores et déjà ouvertes. Quelques places restent en troisième pour la rentrée de septembre 2017.

Collège latin

12 rue du Colonel Moll – 75017 Paris

01 84 16 37 59 - www.collegelatin.fr - [email protected]


Les Américains s'installent en Syrie

En écho à la question que nous posions sur les intérêts recherchés par les américains en Syrie, cette nouvelle analyse d'Antoine de Lacoste nous éclaire sur les raisons d'un interventionnisme inattendu de la part de Donald Trump :

Depuis quelques semaines les Américains sont passés à la vitesse supérieure en Syrie.

Jusqu'au siège d'Alep et à son heureuse conclusion, leur présence était assez discrète. Des avions stationnés au Qatar ou en Turquie venaient bombarder des positions de l'Etat islamique autour de Raqqa, ou du Front al Nosra dans la Province d'Idlib. Des drones étaient envoyés pour éliminer quelques figures islamistes. Et des membres des forces spéciales étaient discrètement présents pour aider à la coordination de tout cela mais aussi pour encadrer leurs alliés kurdes et éviter toute attaque des Turcs.

Cependant le gros de l'effort se portait en Irak et la Russie semblait avoir les mains libres en Syrie.

Tout a changé avec le siège de Mossoul en Irak. De nombreux djihadistes ont alors fui vers l'ouest syrien pour rejoindre Der es Zor et ses environs, encore tenus par Daech. Un peu plus loin, toujours vers l'ouest, il y a Raqqa, capitale de l'Etat islamique.

L'Etat-major américain a alors décidé de lancer une offensive contre Raqqa. Sans mandat de l'ONU bien sûr (personne n'en a d'ailleurs) et sans l'accord de l'Etat syrien, contrairement aux Russes et aux Iraniens qui sont intervenus à sa demande. Mais quand on a la mission sacrée de défendre et promouvoir la démocratie universelle, on peut s'affranchir de bien des contraintes inutiles..

Les Kurdes ont été choisis pour être la chair à canon de l'histoire. Protégés, financés et armés par les Américains, ils n'ont guère le choix et, de toutes façons, cela vaut mieux que d'affronter l'armée turque qui voit d'un très mauvais oeil l'autonomie kurde s'organiser dans le nord de la Syrie.

Comme il n'y a aucun peuplement kurde dans la région de Raqqa, il faut tout de même des combattants arabes et la CIA a improvisé quelques unités issues des rangs rebelles. Les soi-disants modérés chers à nos médias !

La solde étant confortable et l'équipement de qualité, le recrutement a été facile, d'autant qu'après la victoire (certaine comme à Mossoul), il y a la perspective de se tailler un fief dans la région. Ce sera face à l'armée syrienne mais sous haute protection américaine et  les Russes pourront difficilement se mettre en travers, sauf à provoquer une dangereuse escalade.

Bachar a bien tenté de réagir mais ses hommes et ses chars ont été tenus à distance par l'aviation américaine. Un avion syrien a même été abattu.

Parallèlement, les Américains ont pris une initiative plus audacieuse encore : construire une base dans le sud de la Syrie, près des frontières irakienne et jordanienne.

Elle s'appelle Al-Tanf et a été érigée dans une zone reprise à Daech. Ce ne fut d'ailleurs pas très compliqué, la zone étant assez désertique et le nombre de combattants islamistes plus que réduits.

Mais l'endroit n'a pas été choisi au hasard : il s'agit, sous couvert de lutte contre l'Etat islamique, d'empêcher la continuité d'un axe chiite partant de l'Iran, traversant l'Irak et la Syrie jusqu'au Sud-Liban, fief du Hezbollah chiite.

Cet axe chiite potentiel est le cauchemar des sunnites et d'Israël.

Rappelons qu'un des objectifs des sunnites dans cette guerre syrienne était la création d'un axe sunnite sud-nord qui passait nécessairement par la prise de contrôle de la Syrie. Si ce conflit aboutit au contraire à la mise en place d'un arc chiite est-ouest, l'humiliation est totale.

Quant à Israël elle a évidemment intérêt au morcellement de son vieil ennemi syrien et à l'isolement du Hezbollah. C'est ce qui explique son appui, discret mais réel, à la rébellion islamiste.

Les Américains qui soutiennent indéfectiblement Israël et qui viennent de renforcer leur alliance avec l'Arabie Saoudite, semblent donc s'orienter vers une intervention directe pour empêcher cette continuité chiite Iran-Irak-Syrie-Sud-Liban. Personne en effet ne prendra le risque d'attaquer une base américaine.

C'était d'ailleurs bien la peine de renverser Sadam Hussein, ce sunnite au pouvoir dans un pays majoritairement chiite, mais passons... Les Russes, pour l'instant, ne bougent pas et se contentent de protester. Poutine prend toujours son temps et ne réagit jamais à chaud, contrairement à son homologue américain.

L'affaire ne fait que commencer.

Antoine de Lacoste


Terres de Mission : L’ indispensable travail de SOS Chrétiens d’Orient

Au sommaire :

  • Eglise universelle : Restauration de la cathédrale grecque-melchite de Homs avec SOS Chrétiens d’Orient. De retour de Homs, seconde ville de Syrie, Benjamin Blanchard, Directeur Général de SOS Chrétiens d’Orient fait le point sur la situation dans cette ville après sa libération complète par les troupes de l’armée syrienne. Il dresse l’état des travaux en cours pour la restauration de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Paix très endommagée par un attentat terroriste en mai 2014 et depuis laissée à l’abandon. Il invite tous les amis des chrétiens d’Orient à participer le 29 juin à un son et lumière à l’abbaye royale du Val-de-Grâce sur : Martyr et espérance des chrétiens d’Orient de Saint Paul à nos jours.
  • Eglise en France : Les cathos sont-ils de retour ? Depuis La Manif Pour Tous il est beaucoup question du retour des catholiques en politique. L’abbé Gérald de Servigny, prêtre du diocèse de Versailles, consacre à ce sujet un ouvrage documenté : Les cathos sont-ils de retour ? Ayant pris acte de la débâcle des dernières décennies il propose des éléments d’analyse et lance des pistes de redressement.
  • Eglise en Marche : Bilan du 35ème pèlerinage de Pentecôte. Nouvelle progression numérique pour le 35 éme pèlerinage de Pentecôte honoré cette année de la présence du Cardinal Burke pour sa messe de clôture à Chartres. Jean de Tauriers, président de l’association Notre-Dame de Chrétienté, observe le succès grandissant de ce pèlerinage de conversion et analyse les raisons de ce réveil spirituel.


Congé parental : le nouveau dispositif de Najat Belkacem a fortement dissuadé les parents

En 2014, Najat Vallaud-Belkacem a promu la réforme « Prépare » (pour prestation partagée pour l’éducation de l’enfant), qui raccourcit le congé parental et le partage entre les deux parents. Celle-ci est entrée en vigueur au 1er janvier 2015. Pour un premier enfant, chaque parent peut s’arrêter six mois. À partir du deuxième enfant, l’indemnisation du congé est versée durant deux ans maximum à chaque parent dans la limite des 3 ans de l’enfant. Concrètement, soit le père prend le relais au bout de deux ans, soit le congé s’arrête.

Ce nouveau dispositif a fortement dissuadé les parents. Le nombre de bénéficiaires baisse en effet de 7,4 % en 2016, contre environ 3 % chaque année dans les années précédentes. « Comment prétendre défendre le libre choix du mode de garde des tout-petits alors que la loi rétrécit cette liberté ? », s’interroge Familles de France qui réclame au passage « un ministre audacieux », alors que le premier gouvernement d’Édouard Philippe ne comptait pas de ministère de plein exercice chargé de la famille.

Sous prétexte d'égalité, l'Etat a réussi à faire des économies sur le dos des familles. Mais à quel prix pour l'avenir ?


Xavier Bertrand : "Soyons sérieux, le mal est beaucoup plus profond : que veut dire aujourd’hui être de droite? "

Le président de la région des Hauts-de-France ne briguera pas la tête du parti Les Républicains en novembre et se dit prêt à soutenir Valerie Pécresse. Il déclare au JDD :

"Le vieux monde politique est par terre. Où sont passés ceux dont on disait qu’ils étaient les électeurs type de la droite? Les agriculteurs, les commerçants, les artisans… Sans parler des ouvriers, ou des chercheurs. La droite s’est coupée de la société, rétrécie. Au-delà de la défaite de François Fillon, c’est tout cela que nous payons. Depuis le débat sur l’identité et le discours de Grenoble, faute de résultats, et faute d’avoir fait les réformes complètement, nous n’avons eu de cesse de chercher à tout prix à regagner les électeurs partis au Front national… en courant après le FN.

Le problème remonte donc à Nicolas Sarkozy?

L’élection de Nicolas Sarkozy en 2007 a été une formidable promesse. La droite ne parlait plus seulement de sécurité mais aussi de pouvoir d’achat, d’espoir. Le début de son quinquennat a été impressionnant, mais après la crise de 2008 - qu’il a géré de main de maître -, nous n’avons pas fait les réformes sur la fiscalité, les 35 heures et même sur la sécurité. Les promesses n’ont pas été tenues. [...]

Et aujourd’hui on nous dit : "On a failli revenir à 65 députés, on est quasiment le double, on a sauvé les meubles." Soyons sérieux! Nous avons perdu en cinq ans deux élections présidentielles et cette fois, sans être au second tour! Nous sommes revenus avec moins de 100 députés et on veut nous faire croire qu’on est en capacité de rebondir? Ouvrons les yeux : nos électeurs nous ont quittés. Je ne parle pas seulement de ceux qui sont partis au FN. 20% des électeurs LR auraient voté Macron au premier tour de la présidentielle, 20% encore ont voté En Marche au premier tour des législatives, et 30% se sont abstenus. Et demain, on rebondirait naturellement grâce à l’élection du président des Républicains? Soyons sérieux, le mal est beaucoup plus profond : que veut dire aujourd’hui être de droite? Qu’est-ce que la droite et le centre proposent à une société nouvelle, avec une nouvelle donne politique?  Cela fait des années qu’on explique que le débat prioritaire c’est la France identitaire. Et si on apportait des réponses à la France inégalitaire? Avec les fractures sociales, territoriales. Nous ne nous posons plus ces questions parce qu’on est focalisé sur le FN, c’est devenu la boussole de beaucoup de dirigeants. Alors nous avons oublié d’être nous-mêmes, et au bout d’un moment, tout s’écroule. [...]

Mais ce n’est pas fini! Car se pose la question de la position des Républicains pour le deuxième tour de la présidentielle. Je pense, comme la plupart des responsables, qu’il ne faut pas transiger face à Le Pen. Hélas nous assistons à un débat invraisemblable et il n’y a pas d’unanimité entre les dirigeants sur une ligne commune et claire pour le second tour. Laurent Wauquiez donne une interview dans Le Figaro et on comprend qu’il ne votera pas Macron, et que son choix c’est l’abstention ou le vote blanc, ce qu’assumera aussi Eric Ciotti. Je rappelle que l’UMP a été fondée en 2002, au lendemain de l’élection de Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen. C’est dans notre pacte fondateur, dans notre ADN, l’opposition au FN. Et quinze ans plus tard, nous ne sommes plus capables de dire tous ensemble que si nous ne voulons pas de Le Pen, nous votons donc Macron. C‘est une fracture terrible, qui reste ouverte. En réalité, il n’y a plus grand chose en commun entre nous. Nous continuons à vivre ensemble, mais ça fait bien longtemps qu’on ne s’aime plus. Et on a peut-être plus grand-chose à faire ensemble.

Etes-vous candidat à la présidence du parti?

Je ne serai pas candidat à l‘élection de novembre. [...]

Vous laissez donc le parti à Laurent Wauquiez?

Il y a d’autres candidatures possibles face à la ligne de Laurent Wauquiez, et qui ont toutes leurs chances.

Comme?

Valérie Pécresse serait une très bonne candidate. Je suis prêt à lui apporter mon soutien. Pour gagner, la droite et le centre doivent rassembler, et pas cliver, se réinventer, renouer avec la France populaire, parler à la fois à l’ouvrier et au chef d’entreprise, à l’infirmière et au chirurgien, à l’agriculteur et au fonctionnaire, au rural et à l’urbain. Courir après l‘extrême droite, comme certains en ont l’idée folle, c’est voué à l‘échec.

Vous voulez parler de Wauquiez?

Oui, il court après l’extrême droite. Il le dit lui-même et même Marion Maréchal Le Pen se dit prête à travailler avec lui ! Mais il n’y a pas que ça : il est le candidat de Sens commun. [...]"

Les leadeurs de Sens Commun, tels que Sébastien Pilard, l'ex président, ou Madeleine de Jessey, sa porte-parole, membre du bureau politique de LR, œuvrent pour accompagner Laurent Wauquiez dans la conquête de la présidence du parti LR. Avec en ligne de mire la reconstruction de la droite. Madeleine de Jessey explique :

« Depuis 2012 chez les Républicains, c'est l'unité de la droite qui prévaut. Le parti en a oublié de réfléchir sur sa doctrine ».

Wauquiez est donc prié d'intégrer des propositions telles que le retour des allocations familiales pour tous, la révision de la loi Taubira, une Europe « plus respectueuse de la volonté des peuples », avoir une conception de l'immigration « moins fataliste que celle de Macron » et une vision de l'identité nationale « attachée aux racines judéo-chrétiennes ». A défaut d'adhésion, Sens commun menace de « mettre un terme au CDD conclu en 2013 avec les Républicains ». Sans pour autant accepter de franchir la « ligne rouge » et de se rapprocher de la droite hors les murs. Laurent Wauquiez participera au meeting de rentrée de Sens commun le dernier week-end de septembre à Asnières (Hauts-de-Seine).

Pour rappel, il faut être inscrit Sens Commun ou LR au 30 juin pour voter à la présidence LR.


Emmanuel Macron : naissance d’un « tyran » et émergence d’un nouveau régime

De Marion Duvauchel :

Il y a quelques années déjà, Raymond Aron publiait une analyse soignée intitulée Machiavel et les tyrannies modernes. Le livre n’a pas vieilli. Le chapitre IV précise ce que l’auteur vise : « la technique du mensonge telle que la pratique les hitlériens ou les communistes ». On est prévenu. Car dans le monde de Machiavel, on a les lions et les renards, la force et la ruse.

Emmanuel Macron fait partie des renards.

Pour Raymond Aron, la théorie du gouvernement de Machiavel est une théorie de la tyrannie, entendue comme « une principauté nouvelle obtenue non par héritage ou toute autre transmission légitime mais par la force, la ruse ou le hasard, en tous cas par un acte contraire à la légitimité ancienne et créateur d’une légalité nouvelle ». Mieux : « Le détenteur de cette principauté ne se sent tenu, ni par la légalité ancienne, ni par celle qu’il introduit peu à peu, le pouvoir nouveau est donc du même coup arbitraire ».

Qu’est-ce que la France d’Emmanuel Macron sinon une modeste principauté européenne obtenue par la ruse, par le mensonge organisé, par une presse aux ordres, et par la formidable orchestration de la disqualification du principal adversaire en exploitant la crédulité populaire et surtout le « désir du peuple d’avoir des gouvernants honnêtes ».

Car Emmanuel Macron a établi une légalité nouvelle. Il n’a pas eu besoin pour cela de briser les légitimités anciennes, elles étaient en pleine dissolution. Comme le Prince il s’appuie sur une certaine fraction de la société. Aron appelle « tyran », ce prince nouveau qui, possesseur d’une autorité arbitraire, se réclame des masses et se donne pour maître unique. « C’est un chef populaire, il a des complicités ou des alliances dans les élites, mais il a aussi et surtout une troupe populaire à sa dévotion ».

Un signe devrait nous alerter et nous préparer au pire. C’est le prestige paradoxal de la violence qui s’est considérablement accru au cours des dernières années. Raymond Aron, perspicace comme toujours l’avait déjà signalé : « On déconsidère les victimes, car dans notre époque anti-chrétienne, la formule de Platon est systématiquement inversée : il vaut mieux commettre l’injustice que la subir ». Il suffit de savoir que le harcèlement scolaire touche un enfant sur cinq dans nos écoles de la République pour comprendre que les loups sont de plus en plus jeunes. Forcément, on ne leur a pas limé les dents.

Nul besoin d’être grand prophète devant l’Eternel pour comprendre que nous assistons à l’émergence d’une tyrannie nouvelle. Le seul embarras, c’est de la qualifier. Elle ne saurait être « moderne », ni non plus « post-moderne ».

Cette tyrannie était déjà là et elle imposait un nouvel « ordre » par une alliance de ruse et de violence dans les écoles : un nouveau socle anthropologique imposé par une alliance de violence et de ruse – ce qu’on appelle le mensonge-, une nouvelle éthique sexuelle, l’interdit pesant sur tout l’héritage culturel chrétien dans les programmes de l’école, une autoroute faite à l’islam. Et les chiens de garde d’une presse aux ordres et l’anthropologie nouvelle propagée dans le cinéma et les téléfilms de grande diffusion.

C’était déjà là, et pourtant nous assistons à la liquidation de cet « ancien régime » : celle d’un corps politique installé dans le corps social comme des rats dans un fromage. On pourrait et on devrait s’en réjouir : quand les réformes sont impossibles, il n’y a plus qu’à liquider l’héritage. Ne le pleurons pas, il était vermoulu et il s’effondrait.

Mais nous avons un Prince aux commandes. Donc, nous n’avons plus une République modérée mais une Principauté. Il serait bon d’en prendre conscience.


Agenda des Veilleurs et des Sentinelles (semaine du 26 juin au 02 juillet 2017) - MàJ

Agenda en ligne - Me contacter : [email protected]

 

Mardi 27 juin 2017
  • Angers - Sentinelles - 12h30 à 13h30 Angers Préfecture
  • Nantes Préfecture - Sentinelles - 12h30 à 13h30
  • Reims : Place Royale, à 20h00
 
Mercredi 28 juin 2017
  • Bondy : de 19 h 00 à 20 h 00 ,devant la gare SNCF
  • Saint Amand Montrond Place Carrée de 20 h 30 à 22 h
 
Jeudi 29 juin 2017
  • Châteauroux- place Roger Brac, parvis de l'église Notre-Dame: 20h30 à 21h30
  • Montélimar de 20h30 à 21h30, sur les Allées Provençales
  • Orléans: 181° et dernière veillée aux pieds de Jeanne d'Arc, Place du Martroi de 20h30 à 21h30
 
Vendredi 30 juin 2017
  • Bordeaux - Sentinelles - 19h Place Pey Berland

C’est arrivé un 26 juin…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 26 juin 678 : début du pontificat de saint Agathon.
  • le 26 juin 684 : début du pontificat de saint Benoît II.
  • le 26 juin 1285 : début du siège de Gérone par les troupes de Philipe III le Hardi.

Le siège dure jusqu'au 7/9/1285 et se termine par la déroute de l'armée française.

  • le 26 juin 1409 : élection de l'antipape Alexandre V.

Le concile de Pise du 23 mars au 7 août, dépose le pape de Rome Grégoire XII et celui d'Avignon Benoît XIII, mais ceux-ci refusent de s'effacer. Ce même concile élit l'archevêque de Milan Pierre Phylargis, aussi appelé Pierre de Candie, qui prend le nom d'Alexandre V. Au lieu de retrouver la paix, l'Eglise se retrouve avec trois papes ! Ses troupes prennent Rome, mais il ne peut s'y maintenir longtemps et s'installe à Bologne. Il meurt le 3 ou 4 mai 1410.

  • le 26 juin 1492 : débuts de l'alpinisme.

Les débuts de l'alpinisme sont sujets de disputes d'historiens. Toutefois, ils peuvent être trouvés dans l'ascension du Mont Aiguille (2085 mètres), dans le massif du Vercors, en 1492. Une invitation du Roi de France Charles VIII et non un ordre, pousse Antoine de Ville, alors capitaine de Montélimar "à entreprendre l'ascension de cette montagne que l'on disait inaccessible. Il utilise les services et les savoir-faire d'un "escalleur" du Roi, spécialiste des échelles pour l'assaut des places fortes. Il fait en effet appel à un huissier pour notifier l'exploit.

D'autres considèrent que la première ascension a été faite par Rabelais sur le mont Ventoux, par l'italien Pétrarque, le 26 avril 1336. (CF. la chronique du jour).

  • le 26 juin 1667 : prise de Tournai par Louis XIV.
  • le 26 juin 1786 : voyage de Louis XVI en Normandie.

Il quitte Cherbourg à l'aube du 26 juin et rentre à Versailles en longeant la côte normande par Honfleur, Le Havre et Rouen. Au niveau de St Germain en Laye, notant que les acclamations et la joie du peuple commence à diminuer le Roi note : « Il est vrai que nous approchons de Versailles. »

  • le 26 juin 1789 : le Roi Louis XVI supprime les lettres de cachet.
  • le 26 juin 1793 : préparation de la Bataille de Nantes.

Le 20 juin, avant de quitter Angers pour Nantes, les généraux de l'Armée Royale Catholique ont adressé à la garnison de Nantes cet ultimatum :

«Messieurs, aussi disposés à la paix que préparés à la guerre. Nous tenons d'une main le fer vengeur, et de l'autre le rameau d'olivier. Toujours animés du désir de ne point verser le sang de nos concitoyens et jaloux d'épargner à cette ville le malheur incalculable d'être prise de vive force : après en avoir délibéré en notre conseil, réuni au quartier général a Angers. Nous avons arrêté à l'unanimité de vous présenter un projet de capitulation dont le refus peut creuser le tombeau de vos fortunes, et dont l'acceptation, qui vous sauve, va sans doute assurer à la ville de Nantes un immense avantage et un honneur immortel. En conséquence. Nous vous invitons à délibérer et statuer que le drapeau blanc sera de suite, et six heures après la réception de notre lettre, arboré sur les murs de la ville. Que la garnison mettra bas les armes et nous apportera ses drapeaux. Que toutes les caisses publiques, tant du département, du district, de la municipalité, que des trésoriers et quartiers-maîtres, nous seront pareillement apportées : que toutes les armes nous seront remises : que toutes les munitions de guerre et de bouche nous seront fidèlement déclarées : et que tous les autres effets, de quelque genre que ce soit, appartenant à la République, nous seront indiqués et livrés, pour que par nous il en soit pris possession au nom de Sa Majesté Louis XVII, Roi de France et de Navarre, et au nom de Monseigneur le Régent du royaume. Qu'il nous sera remis pour otages les députés de la Convention nationale, présents en mission dans la ville de Nantes et autres dont nous conviendrons. A ces conditions, la garnison sortira de la ville sans tambours ni drapeaux : des officiers seulement avec leurs épées et des soldats avec leurs sacs. Après avoir fait serment de fidélité à la religion et au Roi, et la ville sera préservée de toute invasion, de tout dommage et mise sous la sauvegarde et protection de l'armée Catholique et royale. En cas de refus, au contraire, la ville de Nantes, lorsqu'elle tombera en notre pouvoir, sera livrée à une exécution militaire et la garnison passée au fil de l'épée. »

La panique s'empare de la ville…

  • le 26 juin 1794 : bataille de Fleurus.

Cette victoire est l'aboutissement du travail de réorganisation de l'armée de Lazare Carnot, membre du Comité de salut public. Elle renforce alors la position du gouvernement.

  • le 26 juin 1810 : décès de Joseph Montgolfier, à 69 ans.

Avec son frère Étienne, il est célèbre pour l'invention du ballon appelé montgolfière.

Né en 1740 à Vidalon en Ardèche, Joseph Montgolfier, est le douzième d'une nombreuse fratrie. Turbulent, fugueur, la lecture d'ouvrages d'arithmétique, de physique et de chimie oriente sa passion. Il fait ses premières expériences de chimie et monte un laboratoire, puis revient à Vidalon travailler à la papeterie. Avec son frère Augustin, il fonde une papeterie à Rives où il essaye d'améliorer les techniques papetières de l'époque. C'est en 1782 qu'il invente la montgolfière.

  • le 26 juin 1858 : traité de Tien-tsin de 1858.

« Par ailleurs, en vertu des Capitulations signées par la monarchie avec l'Empire ottoman, conventions toujours reconnues en droit international, la France exerce un protectorat sur les catholiques du Moyen-Orient. De même, depuis le traité de Tien-tsin de 1858, la France est chargée de protéger les chrétiens de toutes nationalités qui vivent en Chine. Avec les autres puissances européennes, ces droits sont d'ailleurs matière à d'âpres rivalités. »

Tiré de Quand les catholiques étaient hors la loi de Jean Sévillia (éditions Perrin page 25)

  • le 26 juin 1940 : à la BBC, le Général De Gaulle multiplie les diatribes à l'adresse du gouvernement français. 

Dès le 19 juin, le général De Gaulle parle à la radio de Londres de "la liquéfaction d'un gouvernement tombé sous la servitude ennemie". Le 22 juin, il stigmatise un "gouvernement de rencontre", et assure que "le territoire français va être totalement occupé". Le 24 juin, selon lui : "La France et les Français sont, pieds et poings liés, livrés à l'ennemi". Le 26 juin, il dit : 

"Notre flotte, nos avions, nos chars, nos armes, à livrer intacts pour que nos adversaires puissent s'en servir contre nos propres Alliés".

"Plongés dans les derniers combats ou emportés par les tourbillons de la débâcle, les Français avaient autre chose à faire que d'écouter tout cela. Peu en eurent connaissance. Mais les Anglais l'entendaient et ne pouvaient être que fortifiés dans le dessein dont [on verrait] l'aboutissement à Mers-el-Kébir et ailleurs." (Amiral Paul Auphan, Histoire élémentaire de Vichy, p.65)

  • le 26 juin 1945 : la charte créant les Nations unies est approuvée par cinquante et un pays à San Francisco.

L'Organisation des Nations Unis (ONU) est constituée pour succéder à la Société des Nations (SDN) fondée en 1921.

  • le 26 juin 1975 : élection du Révérend Père Carré à l'Académie française au fauteuil 37.

Le grand remplacement n'est pas un mythe

Renaud Camus et Hervé Le Bras en parlent sur France Culture, invités par Alain Finkielkraut, qui explique :

"Certains auditeurs doivent être choqués voire stupéfaits et même indignés que pour parler de la question migratoire j'invite Renaud Camus. Ils pensent que je prends une lourde responsabilité en lui ouvrant aujourd'hui le micro de France Culture. Je voudrais répondre à cette accusation silencieuse et assourdissante. Il se trouve que Renaud Camus, qu'on n'entend plus et ne voit plus nulle part a forgé une expression qu'on entend tout le temps et partout : le grand remplacement.

Certaines personnalités qui ont pignon sur rue la reprennent à leur compte, d'autres en contestent la pertinence comme tout récemment Régis Debray dans la Revue des deux mondes " je ne crois ni au grand remplacement ni à la soumission".

Il y en d'autres qui en font un drapeau "Nous sommes le grand remplacement" écrivaient les Kids du Bondy Blog Meklat et Badrou, ce qui leur a valu les chaleureuses félicitations d'Edouard Louis alias Eddy Bellegueule " Depuis le temps qu'on lutte et espère le grand remplacement de la vieille France Bravo Meklat et Badrou !"

Bref Renaud Camus n'a plus de voix au chapitre et il est sur toutes les lèvres. En lui donnant la parole j'ai voulu mettre fin à l'anomalie de cette absence omniprésente et ce qui a achevé de me décider c'est la reprise critique de ce syntagme obsédant par le démographe Hervé Le Bras dans ses deux derniers livres Malaise dans l'identité et l'âge des migrations.

Le temps de l'explication est donc venu : qu'est ce que le grand remplacement Renaud Camus ?"

FDesouche en montre une réalité avec la fête musulmane de l'Aïd en France...

Clichy :

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Grenoble :

Grenoble

Clermont-Ferrand :

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La suite...


Sylvie Goulard a été rémunérée pendant deux ans par un think tank américain

Les raisons de la démission de Sylvie Goulard sont sonnants et trébuchants :

Elle a occupé un poste de "conseiller spécial" auprès de l'"Institut Berggruen" pour des revenus "supérieurs à 10.000 euros mensuels". Elle a été rémunérée par cet institut d'octobre 2013 à janvier 2016. L'institut Berggruen, dont le siège est en Californie, est une organisation à but non lucratif chargée de "réfléchir aux systèmes de gouvernance". Sylvie Goulard, qui se destinait à la rue Saint-Dominique, a-t-elle été bien inspirée d'être appointée par cet organisme pendant plus de deux ans, pour près de 300.000 dollars ? "Le Berggruen fait la promotion de l'Union européenne et contribue au débat d'idées", jure-t-elle, parlant "d'un non-sujet"… à plus de 10.000 dollars par mois.


Mgr Tobin : savoir si l'accord de Paris est ou non le meilleur ou le seul moyen est un débat légitime

Mgr Tobin, évêque de Povidence aux Etats-Unis, livre, à la veille des vacances, quelques réflexions rafraîchissantes, traduites par Benoît-et-moi :

  • Unknown-15Deux ans se sont écoulés depuis la publication de Laudato Si', l'encyclique historique du pape François qui nous appelle à un engagement renouvelé pour protéger l'environnement et prendre soin de la terre, notre maison commune. C'est un défi sérieux que nous devrions tous comprendre et relever parce qu'après tout, il ne s'agit pas seulement d'une préférence papale, mais d'un mandat divin, une composante importante de notre foi catholique.
  • Cela dit, les réactions négatives à la décision du président de Trump de se retirer de l'accord sur le climat de Paris ont été exagérées, voire hystérique. Si nous pouvons être d'accord sur la nécessité de contrôler le réchauffement climatique et de protéger l'environnement, savoir si l'accord de Paris est ou non le meilleur ou le seul moyen pour atteindre cet objectif est un débat légitime. Dans son encyclique, le pape François dit: «L'Église sait qu'elle doit encourager un débat honnête entre experts, dans le respect des opinions divergentes».
  • Il me semble aussi que certains des politiciens "libéraux" et des personnalités d'Hollywood qui ont attaqué le président de Trump sur sa décision sur le climat pourraient eux-mêmes faire beaucoup plus pour protéger l'environnement s'ils renonçaient aux fréquents voyages internationaux, aux jets privés, aux yachts splendides, aux résidences de luxe, aux fêtes fastueuses.
  • De tous côtés aujourd'hui, nous continuons à entendre que l'Eglise doit «écouter» davantage - les millenial, la communauté LGBTQ, les transgenres, les féministes et plein d'autres groupes ayant des programmes spécifiques. Je le comprends. Il est important que nous parlions et nous écoutions les uns les autres, et je sais aussi bien que quiconque que la consultation est un élément indispensable de la vie de l'Eglise aujourd'hui. Toutefois, quand Jésus a donné mandat aux Apôtres d'aller de l'avant, il leur a donné l'ordre d'enseigner, pas d'écouter, non?
  • Et alors qu'il est instructif pour l'Église d'écouter les groupes ayant des intérêts spéciaux, il est également nécessaire que ces groupes écoutent l'Eglise, puisque l'Eglise, guidée par l'Esprit Saint, préserve et promeut les vérités de l'Evangile et l'enseignement du Christ. Rencontre et accueil sont des pratiques vertueuses, mais pas au détriment de la vérité.
  • Commentant la baisse du nombre de prêtres dans le diocèse, une lettre récente au Journal de Providence suggérait que la réponse au manque de prêtres serait d'autoriser les femmes prêtres et les prêtres mariés. «Evoluez, ou mourez» conseillait l'auteur de la lettre. En d'autres termes, l'Eglise doit changer ses enseignements si elle veut survivre et prospérer. «Evoluer... vous voulez dire comme les principales églises protestantes?» me suis-je dit.
 

Le président polonais a entériné vendredi une loi limitant l'accès à "la pilule du lendemain"

Le président polonais Andrzej Duda a entériné vendredi une loi limitant l'accès à "la pilule du lendemain" qui désormais sera accessible uniquement sur prescription médicale. Cette loi a été adoptée en mai par la droite conservatrice au pouvoir en Pologne. Le chef de l'Etat est issu de ce parti Droit et Justice (PiS).

Il revient ainsi sur la loi du gouvernement libéral précédent, qui avait rendu possible l'accès à "la pilule du lendemain" sans ordonnance, aux personnes âgées de plus de 15 ans.


Emmanuel Macron et le lobby LGBT

Samedi 25 juin, lors de la Gay Pride, « des manifestants de “Pride de nuit” se félicitent d’avoir bloqué le char de “LGBT En Marche!” et publie (sic) un communiqué très amer à l’encontre d’Emmanuel Macron », rapporte Le Parisien. Parmi les invectives de ces ultras LGBT, le parti du Président cautionnerait

« “les LGBT-phobies, aggrave le racisme d’État et renforce les violences policières et institutionnelles à l’égard des migrant-es”. De virulentes accusations qui contrastent avec l’entrain affiché sur les réseaux sociaux par le président de la République et plusieurs ministres présents dans le cortège. Par contre, ils ne se sont pas étalés sur leur hétérophobie ; on ne peut pas penser à tout ! »

Il faut savoir que, parmi les derniers transfuges LR passés au gouvernement, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe, a été un opposant affirmé à la loi Taubira. D'abord sur Twitter, où le conseiller général de l'Yonne reprochait régulièrement à l'Assemblée nationale de "bâillonner" les députés de droite. Après l'entrée en vigueur de la loi, l'élu UMP s'est associé aux Veilleurs. En octobre 2014, soit plus d'un an après la promulgation de la loi, l'élu devenu sénateur a déclaré, lors d'un entretien sur KTO, qu'il fallait "largement réécrire les choses". Quelques semaines plus tard, Jean-Baptiste Lemoyne est apparu dans une vidéo de soutien au mouvement Sens commun. 

Parmi les autres opposants à la loi Taubira, devenus soutiens d'Emmanuel Macron, Gérald Darmanin regrette ses propos passés sur la question. Gérard Collomb déclarait en 2012, sur Europe 1, qu’il s’était « longtemps interrogé sur le mariage homosexuel »Durant la campagne, le futur Président demeura ambigu, tâchant, suivant son habitude, de ménager la chèvre et le chou :

« Emmanuel Macron, qui se veut ouvert à des évolutions de société, a pour sa part donné des gages au mouvement LGBT (lesbien, gay, bi et trans). Il ne reviendra pas sur la loi Taubira et propose d’ouvrir l’accès à la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. Mais, à la différence de Benoît Hamon ou de Jean-Luc Mélenchon, il a mis en avant durant la campagne son approche consensuelle. Évoquant “les voix qui se sont élevées” contre le mariage pour tous, il assurait dans La Croix, le 12 mars, qu’“il faut savoir les entendre”.

Néanmoins, samedi, le président a soutenu publiquement la Gay Pride :

Ceux qui avaient quelques doutes peuvent se rassurer : la grande casse sociétale n’a pas l’intention de s’arrêter. Surtout avec un président soutenu par Pierre Bergé et l'ensemble de la classe libertaire. Sylvain Maillard, député élu au premier tour dans la circonscription de Paris (1er, 2ème, 8ème et une grande partie du 9ème arrondissements de Paris), a fait allégeance par sa participation à la Marche des fiertés ! On pouvait aussi reconnaître Stanislas Guérini, député LREM élu dans la 3ème circonscription de Paris (une moitié du 17ème arrondissement de Paris et une petite partie du 18eme arrondissement).

Emmanuel Macron a certainement tiré les leçons du quinquennat de François Hollande : s'il veut être réélu, il évitera de provoquer frontalement les défenseurs de la famille. L'avis du CCNE sur la PMA étant attendue dans les jours prochains, il est à craindre que le gouvernement légalise cette pratique pour les paires de femmes, privant ces enfants du droit d'avoir un père, dans le courant de l'été, alors que les Français sont en vacances.


Darty et General Electrique acquis au lobby LGBT [et aussi la BNP]

Voici le mail reçu vendredi par les milliers d'employés de la branche Energie d'Alstom rachetée par Général Electrique :

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Darty s'y met aussi :

Addendum : la BNP également :

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Les députés d'En Marche, des apparatchiks du PS ?

Exemple avec François Cormier-Bouligeon, selon Bernard Zeller sur Boulevard Voltaire :

Unknown-14 "François Cormier-Bouligeon, LREM, a été élu député de la 1re circonscription du Cher. Il succède à Yves Fromion, LR, excellent spécialiste de la Défense nationale. Le 18 juin, il a battu aisément Wladimir d’Ormesson, LR, (aujourd’hui, il fait 35° au-dessus de d’Ormesson, comme aurait dit Léon Daudet).

Bouligeon appartient au cirque Macron. D’où vient-il ? Incarne-t-il le renouveau tant vanté par le nouveau pouvoir ? Son CV apporte quelques lumières. Bouligeon est né en 1972. À 17 ans, sous Mitterrand II, il s’encarte au Parti socialiste.

De 1998 à 2008, il est le « collaborateur », à l’Assemblée nationale, du député socialiste de la Nièvre Gaëtan Gorce, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’a pas laissé un souvenir impérissable à la Chambre.

En 2010, il est candidat sur une liste écologiste, socialiste et communiste aux élections régionales en Bourgogne, dont le meneur dans le département de la Nièvre est Christian Paul. Dans sa déclaration de candidature, il indique qu’il va « fêter, cette année, ses vingt ans de militantisme » au PS.

De 2008 à 2014, il est « directeur de cabinet » – on ne lésine pas sur les titres ronflants – du maire socialiste de Cosne-sur-Loire, commune de 10.000 habitants. Le maire ayant été battu aux élections de 2014, ses camarades socialistes le recyclent au cabinet du ministre de l’Économie… Emmanuel Macron. Il y est sous-chef de cabinet et tient l’agenda du ministre. Quand celui-ci quitte le gouvernement, il se recase au cabinet de Patrick Kanner, ministre de la Ville et des Sports et grand orientaliste (« J’ai 42 ans de parti derrière moi, je suis un socialiste légitimiste »). Il le conseille sur le « développement économique et l’engagement (?) ».

Bouligeon est le fondateur de Laïcité 18, Action laïque dans la cité. Le voici maintenant député, socialiste camouflé, après près de vingt ans dans les arcanes du PS, des couloirs de l’Assemblée nationale et de divers cabinets hollandais. Il a sûrement été comptabilisé avec fierté par LREM comme venant de la société civile. C’est sur ce type d’apparatchik que comptent les dirigeants d’En Marche !, à commencer par Macron, pour mener le troupeau des nouveaux élus dans la ligne fixée par le Président et mise en musique au Parlement par l’exfiltré du ministère Richard Ferrand. On est bien loin de l’objectif du renouvellement de la manière de faire de la politique."